ces outils. L`antériorité des solutions choisies pour notre

Transcription

ces outils. L`antériorité des solutions choisies pour notre
test
Les logiciels de généalogie
facilitent les recherches sur
nos ancêtres. Mais tous ne
se valent pas. par anne del pozo
ans un monde qui va de plus en
plus vite et où de nombreuses
valeurs sont remises en question, le besoin de se reconnecter au
passé apparaît comme une sorte de
refuge. Pour preuve, la multiplication
des associations, forums de discussions, sites Internet, et bien évidemment des logiciels de généalogie. Mais
qui se penche sur ses antécédants
familiaux pour établir sa généalogie
doit être pourvu de patience et doué
de méticulosité, car un travail de titan l’attend.
Cela étant, l’Internet a largement
contribué à l’engouement pour ce
loisir. Même si cet outil ne dispense
pas les traditionnelles descentes dans
les bibliothèques et autres explorations de l’état civil, il facilite néanmoins la récolte et l’échange d’informations. Pour la saisie, le stockage et
la gestion de ces données, rien ne vaut,
cependant, un bon logiciel de généalogie. Mais l’offre est pléthorique et il
est difficile de choisir !
D
Standardisation des fonctions
Pour y voir plus clair, nous avons testé
l’ensemble des logiciels de généalogie en français présents sur le marché. Nous n’avons volontairement retenu que les logiciels payants, afin de
disposer d’un support technique de
qualité et d’une certaine pérennité de
ces outils. L’antériorité des solutions
choisies pour notre test – tous ces lo-
site internet
éditeur
configuration
prix
version pro
traitement des données généalogiques
création de documents de généalogie
outils de recherche généalogique
échange des données
outils d’aide et convivialité
rapport qualité/prix
giciels ont connu de nombreuses mises
à jour – nous a tout d’abord permis
de constater les évolutions notoires
apportées à leurs différentes fonctionnalités. Longtemps restées optionnelles ou spécifiques à certains
logiciels, de nombreuses fonctions se
sont en effet standardisées au fur et
à mesure des nouvelles versions. Tous
offrent, désormais, la possibilité
d’échanger des images, des sons et
mêmes des vidéos, d’exporter des fi-
recommandés par
hérédis v8
généatique 2004
www.heredis.com
www.cdip.com
BSD
CDIP
PC et Mac
PC Windows
29,90 €
54,90 €
oui
oui
4/4
3,5/4
4/4
4/4
4/4
4/4
3/3
3/3
2/2
1,5/2
2/3
3/3
la note du « point »
106 | 4 novembre 2004 | Le Point 1677
19/20
19/20
chiers au format HTML, de créer des
dictionnaires de saisie ou encore d’établir des statistiques. De même, tous
ces logiciels gèrent les données au
format Gedcom (Genealogical Data
Communication), la banque de données mondiale des mormons. Face à
cette standardisation des fonctions,
il nous a fallu pousser plus loin nos
investigations pour les départager.
Attentif au profil des utilisateurs
potentiels de ce type d’outil – pas
généalogos v8
www.editions-profil.com
Editions du profil
PC et Mac
45,95 €
oui
3/4
4/4
4/4
1,5/3
1/2
2/3
parentèle v9
www.mindscape.com
Mindscape
PC
49,99 €
oui
3/4
3/4
4/4
3/3
1,5/2
1/3
win généalogic 2005
www.genealogie.com
Infoduc
PC
39 €
non
3/4
3/4
3/4
1,5/3
1/2
2,5/3
15,5/20
15,5/20
14/20
Tous ces logiciels gèrent
les données
au format
Gedcom,
la banque
de données
mondiale des
mormons.
Retrouvez Le Point sur
cybervigie
par jean guisnel
La traduction automatique
toujours en selle
iscrètement, la société
française Systran continue de tracer sa route
en matière de traduction
automatique. Et fait progressivement sortir ce type de logiciel des approximations des années
pionnières. Née des premiers efforts
de traduction de la langue russe, Systran a connu quelques années de
vaches maigres avant de renouer
l’an dernier avec les bénéfices. Elle
sort aujourd’hui une nouvelle version (la 5.0) de son best-seller dans
notre pays, qui associe les « paires
de langues » français-anglais, français-allemand, français-espagnol. Par
rapport aux versions précédentes,
les avantages sont nombreux. Ils
vont d’une meilleure reconnaissance
de la structure grammaticale des
phrases à l’utilisation de multiples
dictionnaires spécialisés, de l’apprentissage progressif de vos habitudes personnelles de traduction à
une étonnante interface de révision,
qui fait défiler simultanément le texte
source et la traduction. Ces outils
sont à la portée de l’amateur éclairé
qui pourra s’offrir la version personnelle à 59 euros, mais aussi du
D
professionnel de la traduction multilingue qui pourra profiter de la version multilingue Professional Premium à 794 euros. Last but not least :
le logiciel installe automatiquement
une barre d’outils de traduction dans
les différents modules de la suite Office de Microsoft. L’un des très gros
clients de Systran, on le devine, n’est
autre que la Commission européenne, qui doit évoluer dans une
véritable tour de Babel. Preuve que
la langue française représente un petit marché, l’éditeur propose d’autres
paires de langues, mais seulement
autour de l’anglais (dont l’italien, le
néerlandais, le japonais, le chinois,
l’arabe, le russe, etc.). Est-ce à dire
que tout un chacun peut devenir
polyglotte d’un seul clic ? Evidemment, non… Plutôt que de traduction automatique on devrait parler
d’aide à la traduction. Car la machine
a beau apprendre et avoir fait de
considérables progrès, c’est bien encore le traducteur qui doit effectuer
la plus grosse part du travail, en profitant d’une ébauche solide proposée par le logiciel, mais qu’il faut
améliorer, voire souvent corriger. Ce
n’est qu’un début ! ■
le produit de la semaine
PC microscopique
400 grammes, c’est le poids de deux PDA. 12 x 9 centimètres,
c’est la taille d’un PDA. Seulement, cette petite machine qui
ressemble à un PDA n’est pas un PDA. Le modèle 01 de la
marque OQO est un ordinateur équipé d’un processeur de
1 GHz, de 256 Mo de RAM et d’un disque dur 20 Go ! Cela
pourrait en faire un assistant numérique ultraperformant,
mais c’est un vrai PC. En plus de l’écran tactile, son clavier
coulissant intègre une souris, il utilise le système d’exploitation Windows XP et communique avec l’extérieur en wifi, Bluetooth et USB. Avec ou sans sa station d’accueil, il est
totalement compatible avec tous les périphériques PC du
marché. L’universalité tient vraiment dans la poche ■ D. CH.
« OQO Model 01 », 2 570 €, sur le site www.expansys.fr
Le magazine du Net - L’émission de Dominique Desaunay Samedi - 20 h 10
dr
A la recherche de nos racines
forcément férus d’informatique –, nous
avons donc noté leur facilité d’utilisation et leur convivialité. Autres
paramètres notés : leur capacité de
traitement, d’échange des données
et de paramétrage des documents de
généalogie.
Au final, Hérédis et Généatique remportent haut la main la meilleure note
(19/20) et se voient attribuer le label
« recommandé par Le Point ». Particulièrement riches en fonctionnalités,
ces deux outils sont relativement faciles à utiliser par un néophyte. Pour
se différencier, chacun y va de ses petits outils spécifiques. Hérédis propose ainsi l’arbre en trois dimensions
et la fiche rédigée, au travers desquels
l’utilisateur peut naviguer facilement
et repérer plus aisément les erreurs
de saisie et les incohérences. Généatique offre, pour sa part, une interface
atypique qui permet de visualiser simultanément l’écran de saisie et l’arbre
généalogique mis à jour en temps réel.
Ce logiciel établit par ailleurs des chronogrammes interactifs. Dernier atout,
et non des moindres,
il jouit d’un excellent
rapport qualité/prix.
Généalogos et Parentèle tirent également très bien leur
épingle du jeu. A l’instar des têtes de liste,
ils offrent des possibilités de paramétrage des données,
des arbres et des
listes particulièrement puissants. La
dernière version de
Généalogos dispose
d’un grand nombre
de contrôles pour faciliter et valider
les saisies. Elle permet également d’intégrer des cartes géographiques.
Parentèle est, quant à lui, récompensé
pour ses trois interfaces de travail
distinctes ainsi que pour ses outils
d’édition, qui permettent d’imprimer
pas moins de 90 états différents.
Bien que dernier de notre sélection,
Win Généalogic obtient la note très
honorable de 14/20. Si ses fonctionnalités sont moins poussées que celles
de ses homologues, la saisie très intuitive des données en fait un logiciel
extrêmement simple d’utilisation. Petit
plus, le généalogiste a la possibilité
de commander une impression de son
arbre en grand format ■
essai
15 900 euros. Consommation moyenne
en cycle mixte entre
5 et 6,6 l/100 km.
Equipement de série
4 airbags, ABS et répartiteur de freinage, climatiseur, autoradio CD
avec 6 haut-parleurs,
direction assistée et
fonction City, dispositif
follow-home, volant et
sièges réglables, ordinateur de bord, roue
de secours galette.
Options Capteurs de
luminosité et de pluie :
200 euros. Climatisateur automatique :
400 euros. Régulateur
de vitesse : 300 euros.
ESP : 500 euros. Toit
ouvrant panoramique :
900 euros. Aide au
stationnement :
150 euros. Pack audio
Bose : 750 euros.
Lancia Musa
Monospace bourgeois
Malgré des résultats en berne,
Fiat n’a pas dit son dernier
mot. Le constructeur italien
double en quelques mois son
offre sur un segment prometteur et parie sur les petits
monospaces pour sortir du
rouge. par marine de la horie
lors que la Fiat Idea, un monocorps populaire, n’en est qu’à
ses premiers tours de roues,
Lancia dégaine la Musa, un microspace
compact raffiné. Issue de la même
plate-forme, la Musa se positionne clairement sur le créneau des voitures
haut de gamme. N’ayant connu qu’un
succès d’estime avec ses grosses berlines, Lancia prend le parti de miser
gros sur le segment des compactes citadines, en proposant l’élégance en
plus. Avec sa bonne bouille, ses yeux
en amande et sa jolie calandre chromée, la Musa aurait bien du mal à cacher ses liens de parenté avec la Lancia Ypsilon. Avec moins de 4 mètres
A
108 | 4 novembre 2004 | Le Point 1677
de longueur, la Musa se pose en reine
des créneaux. Mais son 1,66 mètre de
hauteur lui garantit une habitabilité
non négligeable. Une vingtaine de rangements sont ainsi répartis dans l’habitacle. Spacieuse et modulable (une
trentaine de configurations possibles
en tout, dont la position chaise
longue !), la Musa ne manque pas d’arguments. Lancia surfe ainsi sur la tendance actuelle des microspaces, ces
monospaces ultracompacts. En prime,
la belle italienne bénéficie d’un toit
ouvrant panoramique dont la surface
vitrée recouvre 70 % du pavillon et
d’une palette de revêtements intérieurs d’une élégance rare, qui vont
du cuir à l’alcantara en passant par
les microfibres soyeuses ou des selleries bicolores harmonieuses. Enfin,
cerise sur le gâteau, la « Musette », un
sac à main en cuir assorti au cockpit
et disponible en option, s’engouffre
pile poil dans la boîte à gants et se
porte en bandoulière. Plus chic, tu
meurs ! Et pour couronner le tout, un
kit olfactif, griffé et mis au point par
l’un des nez transalpins les plus exercés du moment, permet de parfumer
l’habitacle avec des essences subtiles.
Une alternative chiquissime à l’arbre
magique pendu au rétroviseur, on
l’aura compris. Mais trêve de balivernes car, sur la route, la Musa tient
ses promesses. Aussi à l’aise en ville
que sur les voies rapides, elle se faufile partout et offre des performances
tout à fait honorables ; elle atteint une
vitesse de pointe comprise entre 159 et
179 km/h, selon les moteurs. Au chapitre des motorisations, justement,
deux diesels Multijet (1,3 l de 70 ch et
1,9 l de 100 ch) animent le monospace
italien. Côté essence, le 1,4 l n’a pas à
rougir avec ses 95 chevaux. Egalement
au choix, deux boîtes de vitesses à
5 rapports : mécanique ou auto DFS
(robotisée séquentielle). Raffinée, gracieuse et fonctionnelle, cette fausse
petite voiture pourrait faire de l’ombre
à la Renault Modus, qui remporte depuis sa sortie un succès retentissant.
Mais, avec son côté bourgeois, la Musa
pourrait bien tirer son épingle du jeu
et damer le pion à ses rivales, car elle
est jusqu’à présent l’une des plus
réussies stylistiquement. Et pour une
fois qu’un monospace a bon goût… ■
Bougez... avec les jeux vidéo !
g. poncet
Lancia Musa Oro
1,4 l, 95 ch.
portrait
par nathalie lamoureux, avec louis milano- dupont
usqu’à présent, les jeux vidéo se pratiquaient avec une manette et le plus
souvent affalé dans un fauteuil. Puis
les manettes sont devenues sans fil, rendant les jeux moins crispants. L’arrivée des volants à retour de force a marqué un véritable tournant. Pour la
première fois, le joueur pouvait éprouver virtuellement la griserie de la vitesse, cheveux au vent ou presque.
Depuis, les accessoires de jeux vidéo n’ont cessé de se diversifier. Aujourd’hui, on peut, en effet, chanter et
danser comme un Mickey, nager un
100 mètres ou même jouer aux apprentis espions. Et tout cela dans son salon.
« On est sorti de l’ère autiste du sofapizza-coca, analyse Fabrice Poisblaud,
directeur marketing de Bigben Interactive, le leader européen indépendant
des ventes d’accessoires pour consoles.
Les gens veulent désormais se dépenser
et n’ont pas peur du ridicule. » Vive
les pizzas ! ■
J
Simulateur
de pêche à la ligne
Cette canne à pêche interactive se connecte sur le
port manette. L’engin se
compose d’un moulinet,
d’un câble de 150 centimètres et de
deux moteurs de vibration qui s’activent lorsque les poissons mordent
à l’hameçon.
photos dr
dr
futur
Karaoké
Il suffit de chanter avec un micro sur
une chanson diffusée en sourdine. A
la fin, le logiciel donne une appréciation : espoir ou recalé.
« Sing Star », jeu de karaoké + 2 micros,
Sony, PS2.
Le troisième œil
Une minicaméra qui se
branche sur
la console et
analyse les
mouvements
du corps. Le
joueur peut s’adonner au kung-fu, s’improviser laveur de carreaux ou chasseur de lapins.
Un jeu qui couple
danse et chant et qui
se distingue de la
concurrence par ses
deux modes : aérobic
et karaoké ■
« Dance Europe », tapis
de danse + jeu, Bigben Interactive, PS2, 100 euros.
http ://www.bouclier.org (voir le dossier
« Les dangers d’Internet pour les
mineurs »).
« Eye Toy », webcam + jeu, Sony, PS2, 60 euros.
Tam-tam
Simulateur de combat
« Body Pad », PS2, Bigben
Interactive, 60 euros.
Plusieurs parents ont été arrêtés alors que leurs enfants
avaient téléchargé des fichiers
illégaux. Réaction d’un des
meneurs de la lutte antipédophile en France.
ucune affaire ne lui a échappé
depuis mai 1996, date à laquelle
il a déposé sa première plainte
contre un site pédophile. Cet ancien
cadre supérieur, incorporé depuis
peu à la réserve de gendarmerie
avec le grade de capitaine spécialisé dans la lutte antipédophile, lance
un cri d’alarme : de plus en plus
d’adolescents possèdent des
fichiers pédophiles, « certains en
ont même plusieurs dizaines de milliers ». Si la quête de la sexualité est
normale chez un adolescent, « les réponses renvoyées par le Web sont
anormales », ajoute-t-il.
Une solution serait que les
parents contrôlent les activités de
leurs enfants sur le Web : « La barrière technologique n’est pas une excuse, il faut assumer ses responsabilités
d’adulte. » Et pas question de
déléguer cette surveillance à des
programmes de contrôle parental,
qui sont « inefficaces, car leur système, à base de liste noire, est totalement inadapté ». En effet, si une
expression comme « child porn »
est bien bloquée, il est fréquent
que des fichiers pédophiles
circulent sous d’autres noms, par
exemple celui du dernier dessin
animé de Disney ■ guerric poncet
« Fish box », PlayStation, Bigben Interactive, 35 euros.
Grâce à des capteurs logés au niveau
des coudes et des genoux, chaque
geste que vous effectuez est reproduit
par votre personnage virtuel sur
l’écran. Fonctionne avec des jeux
comme « Tekken » ou « Athènes 2004 ».
Bernard Valadon,
terreur des pédophiles
Ici, pas de micros ou de caméras, mais
deux bongos (instruments de percussion) sur lesquels il faut tapoter
aux rythmes de chansons.
« Donkey Konga », jeu + 1 paire de bongos, Nintendo, GameCube, 60 euros.
« Star Academy »
à la maison
A
Le Point 1677 | 4 novembre 2004 | 109