ACTU ELECTIONS MP 0

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ACTU ELECTIONS MP 0
ACTU ELECTIONS 2012
Les candidats
Le sens d’un geste, d’une posture ou d’une mimique dépend essentiellement du contexte de sa reproduction ; ici les
élections auxquelles sont confrontés les candidats repris sur ces clichés.
L’index diagonal droit indique que Nathalie Arthaud s’interroge concernant le type d’attitude à adopter
ou la réponse à donner à son adversaire. Elle aurait du mal à s’affirmer verbalement ( index droit en
contact avec les lèvres)
Les mains dans les poches est une posture de
réassurance surtout si les pouces (sièges du plaisir et
du désir) ne sont pas enfouis avec les autres doigts.
C’est aussi une posture de bluffeur qui cherche à
jouer un rôle.
On suce toujours son stylo ou on fait mine de sucer un de ses doigts pour réveiller sa
créativité.
Un individu qui éprouve le besoin de prendre appui pour rester debout trahit son
manque de stabilité au sens le plus général du terme.
Le tricot de doigts doit se terminer obligatoirement par un verrou des pouces, si ce n’est
pas le cas, cela signifie que le reproducteur se situe en stand by, il n’a pas choisi son angle
d’attaque. La porte reste ouverte. Réaction imprévisible. Ce qui est typique de Sarko et
l’une de ses lignes de force.
Le bec digital est un geste réducteur. Il indique une portion congrue a
contrario de l’argument avancé par le tribun.
Croisement des bras en mode défensif. Elle a besoin qu’on reconnaisse sa capacité à
se présenter aux présidentielles pour avoir confiance en elle.
Les poings qui haranguent les militants sont des poings qui trahissent souvent un manque
de conviction.
Le rapprochement des sourcils entraîne un double pli à la racine du nez. Il s’agit là d’un
mimique frauduleuse, un code de diversion qui veut « faire croire que »… On bloque
toujours les traits du visage quand la vérité dérape
Mélenchon abuse de son index gauche pour donner la leçon à ses militants. L’index de profil est une
mise en garde gestuelle.
Regard de tueur et protection de la mâchoire du boxeur avec la main droite. Il adopte
une posture défensive tout en réfléchissant à la mise à mort de son adversaire.
Front bas, regard méfiant et sourire hésitant des envieux sur fond d’Elysée. Cette candidate a des
prétentions qui ne cadrent pas avec ses capacités de candidate ou le défi qu’elle relève.
Le bûcher digital est un code gestuel typique de celui qui craint de se faire
guillotiner. Il protège le siège de ses angoisses (la gorge).
Le papillon voudrait bien s’envoler vers un ailleurs, attitude mentale confirmée par les
yeux au ciel ( exaspération) et les lèvres soudées (doute).
Les écartements digitaux sont signifiants. L’index droit (affirmation de
soi), le majeur droit (confiance en soi) et l’annulaire droit (volontés
d’aboutir) sont collés l’un à l’autre mais l’auriculaire droit (ambition) est
à l’écart. Les doigts trahissent toujours les convictions verbales.
Les bras en croix pour accueillir les ovations des militants est un
classique des réunions politiques. Cette posture indique que le tribun a
besoin d’agrandir son territoire. C’est le tic du boulimique.
Les mains accrochées à la chaîne font partie des gestes de diversion. Il
faut donner le change aux militants déçus. Traduction : « On est
ensemble même et surtout si on se déteste cordialement ».
Le bec digital déjà évoqué
Les mimiques faciales de Sarko sont d’une rare éloquence et d’une richesse
inouïe. Elles font partie de ses atouts majeurs en manière de gestuelle. Aucun
autre candidat ne peut rivaliser avec lui dans ce domaine. Or, ce registre mimique
est un atout qui peut faire la différence dans un combat serré. Une grande partie
des électeurs se fondent inconsciemment sur la conviction véhiculée par le non
dit.
Visez la mimique du visage ! Je dispose d’une photothèque de plusieurs
dizaines de mimiques sarkozystes différentes. Sur un plan émotionnel,
nul ne peut résister à un registre mimique aussi diversifié. C’est du
grand art.
Le sourire dents serrées du prédateur.
On ne s’assure jamais un appui debout quand on est droit dans ses bottes, comme
dirait Alain Juppé.