Scènes de la vie conjugale
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Scènes de la vie conjugale
THÉÂTRE Scènes de la vie conjugale d’Ingmar Bergman P R O G R A M M E - S A I S O N 2 0 0 6 / 0 7 SCÈNES DE LA VIE... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 SCÈNES DE LA VIE CONJUGALE d’Ingmar Bergman CRÉATION Avec : Muriel Jacobs (Marianne) et Alain Leempoel (Johan) Mise en scène ............................................................................................................. Michel Kacenelenbogen Assisté de ............................................................................................................................................. Claire Bodson Traduction ...................................................................................................................................... Jacques Fieschi Scénographie ................................................................................................................................... Céline Rappez Lumière ................................................................................................................................................. Laurent Kaye Décor sonore ......................................................................................................................... Pascal Charpentier Régie lumière ............................................................................................................................. Mathieu Bastyns Régie plateau................................................................................................................... Quentin Rommelaere Equipe technique .......................................................................... Laurent Bernard, Jean-Yves Martel, .............................................................................................................. Dimitri Wauters et Damien Zuidhoek Direction technique .............................................................................. Gérard Raquet et Pierre Mockel Photos du programme.................................................................................................... Cassandre Sturbois “L’Auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris en accord avec The Ingmar Bergman Foundation, Stockholm” UNE CRÉATION ET PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC ET DU THÉÂTRE DE NAMUR Grande salle – Théâtre Le Public du 16 mai au 30 juin 2007 à 20h30 relâches les dimanches et lundis Réservations : 0800/944.44 www.theatrelepublic.be SCÈNES DE LA VIE... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Note d’intention du metteur en scène Après avoir traité de la question juive avec “L’Atelier” de Jean-Claude Grumberg, du fanatisme religieux avec “Au commencement” de Philippe Blasband, de la marginalité, des démunis au bord du gouffre et de la radicalité théâtrale avec “Bord de mer” de Véronique Olmi, j’ai l’immense jouissance de terminer cette saison en traitant la question du couple par l’un des plus beaux textes d’Ingmar Bergman : “Scènes de la vie conjugale”, à l’évidence un chef-d’œuvre ! Il nous est impossible en travaillant ce texte de ne pas se reconnaître à l’un ou l’autre endroit dans les histoires de couples que nous avons vécues par le passé ou dans le couple que nous formons actuellement. Mais que les artistes d’un projet s’identifient aux propos qu’ils travaillent, c’est somme toute assez banal, c’est souvent même la genèse d’une création théâtrale. Ce qu’il y a de moins banal, c’est de constater à quel point “le couple” d’Ingmar Bergman suscite en chacun de nous des projections abyssales sur les non-dits, ce que les conjoints ne se disent peut-être pas… ne se disent certainement pas. De scène en scène, année après année, nous projetons sur l’autre nos doutes, nos convictions, nos peurs parce qu’on ne trouve pas la solution en nous. D’immenses thèmes fondamentaux qui touchent à notre bien-être et notre mal-être sont abordés dans cette œuvre magistrale. Le désir, l’écoute, la sexualité, la solitude seul ou à deux, la violence, l’amour, la haine,… Sur la durée d’un couple, tous ces sentiments sont vécus de manière plus ou moins exacerbée. En relisant le scénario original du film “Scènes de la vie conjugale”, nous nous sommes amusés à montrer à quel point l’image que les gens donnent de leur couple en société peut parfois être fondamentalement éloignée de la réalité. Enfin, à huit jours de la première et n’ayant encore aucune idée de ce que vous, spectateurs, allez ressentir, je voudrais remercier deux artistes de grand talent, Muriel Jacobs et Alain Leempoel qui, indépendamment du bonheur qu’ils me procurent en étant depuis plusieurs années de grands amis, m’ont laissé entrer dans leur intimité d’actrice et d’acteur comme rarement il est possible de le faire. Bon courage à vous tous. Amitiés. MICHEL KACENELENBOGEN SCÈNES DE LA VIE... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 L’auteur Ingmar Bergman est né à Uppsala (Suède) en 1918, fils d’un pasteur luthérien rigide -qui deviendra bientôt le pasteur d’une importante paroisse de Stockholm- et d’une mère dominatrice. Il a un frère et une sœur. “La plus grande part de notre éducation a été fondée sur des concepts comme le péché, l’aveu de nos fautes, la punition, le pardon et la grâce. Les punitions allaient de soi et elles n’étaient jamais mises en question. Elles pouvaient être rapides et simples, comme, par exemple, les gifles ou les fessées, mais elles pouvaient aussi être extrêmement sophistiquées et raffinées grâce à des méthodes élaborées au cours des générations.” Ingmar Bergman Enfant maladif, à l’imagination débordante, il tente très tôt d’échapper au carcan familial. “Je crois être celui qui s’en est le mieux tiré, avec le moins de dégâts, en me faisant menteur. Je me suis créé un personnage qui avait fort peu à voir avec mon véritable moi. Comme je n’ai pas su séparer ma création et ma personne, les dommages qui en découlèrent eurent longtemps des conséquences à la fois sur ma vie d’adulte et sur ma créativité. Il m’arrive parfois d’être obligé de me consoler en me disant que celui qui a vécu dans le mensonge aime la vérité.” Ingmar Bergman Au cours des années 1937-1940, il se consacre alors au théâtre universitaire et est engagé par la Svensk Filmindustri pour remanier des scénarios. Il écrit son premier scénario, Tourments, qui est tourné en 1944 par Alf Sjöberg et réalise lui-même son premier film Crise en 1945. Directeur du Théâtre municipal de Helsingborg (1944-1945), puis metteur en scène aux théâtres de Göteberg (1946-1949), de Malmö (1953-1960) et finalement au Théâtre Dramatique de Stockholm, il devient entre 1963 et 1966 le directeur de cette scène nationale, l’équivalent, en Suède, de la Comédie Française en France. Tout en travaillant au théâtre, il tourne ses films -de préférence en été- et ce seront, entre autres : Monika (1952), Sourires d’une nuit d’été (1955) -qui remporte le prix spécial du jury à Cannes en 1956-, Les Fraises sauvages (1957), A travers le miroir (1961), Le Silence (1962), Cris et chuchotements (1971), une série impressionnante de films portant son empreinte personnelle. Son premier grand feuilleton pour la télévision, Scènes de la vie conjugale (1972) fascine la Suède entière; une version cinématographique est faite en 1974 en même temps qu’Ingmar Bergman tourne pour la télévision l’opéra de Mozart La Flûte enchantée, suivi de Face à face (1975). Les vingt films actuellement réalisés sont, tous, semble-t-il vingt chapitres d’un journal intime où un homme qui a choisi de s’exprimer par le cinéma, nous livre ses considérations sur la vie, la mort, la jeunesse, l’âge mûr, la vieillesse, la femme, l’amour, le couple, le mariage, ainsi que sur certains problèmes spirituels qui le préoccupent, ... SCÈNES DE LA VIE... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 www.levif.be Actualité LE VIF 25e ANNÉE N°7N°6 L’EXPRESS N°2902 HEBDOMADAIRE 3,503,50 € DU 16 AU 2215 FÉVRIER 2007 - P509558 LE VIF 25e ANNÉE L’EXPRESS N°2901 HEBDOMADAIRE € DU 9 AU FÉVRIER 2007 - P509558 HAUTE COUTURE 7 coups d’éclat pour l’été 2007 MODE Saga Africa Spécial Voyage Nos destinations coups de cœur : Thaïlande, Kamtchatka, Patmos, Brésil, Londres… 2e CAHIER DU VIF/L’EXPRESS N° 7 DU 16 AU 22 FÉVRIER 2007 NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT EST COMPRIS DANS LE PRIX DU VIF/L’EXPRESS 7 coups d’éclat pour l’été 2007 Les Belges s’installent en Antarctique MODE Saga Africa Juifs: la Belgique face à son passé La responsabilité des autorités pendant, avant et après la guerre Spécial Voyage Nos destinations coups de cœur : Thaïlande, Kamtchatka, Patmos, Brésil, Londres… 2e CAHIER DU VIF/L’EXPRESS N° 7 DU 16 AU 22 FÉVRIER 2007 NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT EST COMPRIS DANS LE PRIX DU VIF/L’EXPRESS PROGRAMMES DU 10 AU 16 FÉVRIER 3e CAHIER DU VIF/L’EXPRESS N° 6 DU 9 FÉVRIER 2007 Ne peut être vendu séparément. Est compris dans le prix du Vif/L’Express. Jennifer Aniston «J’aimerais adopter un enfant» & loisirs LE VIF/L’EXPRESS: Parce que tout vous intéresse. Le Vif/L’Express: le newsmagazine qui fait autorité en Belgique francophone vous explique tout sur l’actualité belge et internationale + Weekend Le Vif/L’Express: le news du lifestyle (mode, décoration, gastronomie...) & Télévif: le guide de vos loisirs audiovisuels Abonnez-vous! www.levif.be ... Malgré ses «malheurs», la Rachel de «Friends» a réussi, en moins de deux ans, le passage délicat du petit au grand écran avec, entre autres, «Polly et moi» (jeudi soir sur RTLTVI). Jennifer Aniston sera bientôt à l’affiche de «Courir avec des ciseaux», avec Annette Bening. Et prépare deux autres films : «Wanted», un polar avec Meryl Streep, et «Gambit», une comédie dramatique des frères Coen. Lire l’interview en page TV 44. Star Press HAUTE COUTURE pages 61 à 63 OB30504 2007,uneannéedécisive Pôles: ici se joue l’avenir du monde et qui a pris, de ce fait, une attitude interrogative en face du monde où il vit. Que ces préoccupations soient transmises par le truchement d’un style où le souci d’esthétique compte moins que la signification de l’éthique, c’est justement ce qui fait l’intérêt actuel de l’œuvre de Bergman. [...] Après vingt films, un auteur est, en général, classé. Avec Ingmar Bergman, ce classement (toujours destiné à la postérité) est impossible. Comment classer un homme qui dit lui-même : Je ne suis pas celui que l’on croit que je suis. Je ne suis pas non plus, celui que je crois être, et qui n’est bien, en fait, malgré ses plongées dans certaines profondeurs métaphysiques, que, le cinéaste de l’instant.1 A la suite d’un litige avec le fisc, inutilement monté en épingle par les autorités, Ingmar Bergman quitte temporairement la Suède et s’installe à Munich où il tourne L’œuf du serpent (1976) puis De la vie des marionnettes (1979-1980) mais c’est en Norvège qu’il tourne Sonates d’automne (1977). De retour en Suède, il y tourne Fanny et Alexandre (1981-1982) qui sera, annonce-t-il, sa dernière création pour le grand écran. Il tournera cependant quelques œuvres pour la télévision dont Après la répétition (1983) et un tout petit film consacré aux photos de sa mère, Le Visage de Karin (1986). Il continue ses mises en scène au théâtre. En 1950 Bergman déclara : “Le théâtre, c’est l’épouse fidèle. Le cinéma, c’est la grande aventure, la maîtresse exigeante et coûteuse. On adore l’une et l’autre, d’une manière différente, bien sûr.” Vingt ans après en 1971, il désavouait allègrement cette formule : “Oubliez tout ça, je suis devenu bigame.” “Du point de vue du travail, je préfère le théâtre”, déclarait-il encore lors d’une conférence de presse à Cannes en 1973.2 Il publie en 1987 un essai biographique Laterna Magica, suivi en 1990 par une analyse de ses films Images. Il écrit enfin le roman-scénario Les Meilleures Intentions, consacré à l’histoire de ses parents ; ce n’est pas lui qui tourne ce feuilleton de télévision, mais le metteur en scène danois Bille August qui remportera, avec le film qui en est tiré, la Palme d’or au festival de Cannes 1992. “C’est avec envie et curiosité que je pense à mes premières années. Elles ont nourri mon imagination et mes sens et je ne me souviens pas de m’être jamais ennuyé. Les jours et les heures explosaient plutôt sous la pression de choses étranges, de scènes inattendues, d’instants magiques. Je peux encore me promener dans le paysage de mon enfance et ressentir, retrouver sa lumière, ses odeurs, les gens, les lieux, les instants, les gestes, les intonations, les choses.” Ingmar Bergman . Jacques Silier, Ingmar Bergman, Editions Universitaires, collection Classiques du Cinéma, Paris, 1960. . Peter Cowe, Ingmar Bergman, Biographie critique, Editions Seghers, Paris, 1986. 1 2 → SCÈNES DE LA VIE... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 ������������� �������������������� �������������� ������������������� ����������������������� ����������������� ������� ����������������� ����� ������������������ ������������������ ����� ����������� Psycho-sociologie du mariage On sait combien compte, pour Bergman, la figure de Strindberg, dont il est comme un fils spirituel. Les Scènes de la vie conjugale sont, en somme, la suite logique de ce “combat des cerveaux” si puissamment décrit par l’auteur de Père et de La Danse de mort. De même qu’on joue encore Strindberg pour la vérité criante qu’on y trouve, on monte aujourd’hui Scènes de la vie conjugale sur les planches. […] L’adaptation de Jacques Fieschi, tout en étant de belle venue littéraire, garde le tour familier du dialogue de deux êtres qui se connaissent par cœur, étroitement ligotés par ce contrat social, le mariage, qui peut devenir, dès que le cœur justement n’y est plus, une sorte d’insupportable contrainte par corps. C’est une joute oratoire, un match conjugal, bref une scène de ménage découpée en rounds, ou séquences, les juges que nous sommes, vissés dans leur fauteuil, ne pouvant que compter les points. Certes, Marianne et Johan se font mal, mais l’on n’ignore pas qu’au fond c’est par amour. L’inverse serait trop facile. Il se passe que le public adulte, à la fois juge et partie, ne peut pas ne pas reconnaître (il s’identifie même, à l’un ou l’autre, à l’un et l’autre) dans le ping-pong des répliques quelque chose qu’il a un jour éprouvé. C’est en cela que Bergman, dans Scènes de la vie conjugale, a mis le doigt sur une situation universelle, à tout le moins propre au mariage bourgeois occidental, qui implique l’échange des corps et la mise en commun, ou le partage, de biens meubles et immeuble. “Je n’emporte que mes livres”, dit Johan…3 ������������� “Parler, communiquer : telle est la quête qui traverse les œuvres d’Ingmar Bergman. Se faire entendre et parvenir à s’entendre, c’est être fidèle à son désir et être à l’écoute de l’autre. C’est aimer.”4 ������������������������� ������������������������������� ������������������������������ ���������������������������������� ������������������������������ ����������������������������� ������������������������ ��������������������� . Jean-Pierre Léonardini, Psycho-sociologie du mariage in L’Avant-Scène 980, p. 35. . Joseph Marty, Ingmar Bergman une poétique du désir, Paris, Les Editions du Cerf, 1991, p.47. 3 4 SCÈNES DE LA VIE... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 LE COUPLE, LES FEMMES “Le bateleur qui articule les couples devait rencontrer inévitablement l’illusion de l’autre, le faux frère, toujours caché dans le jumeau, le sosie, l’identique, le trop semblable...” “Au théâtre comme dans la vie, répéter est indispensable, mais pas suffisant. Si la répétition ne débouche pas sur la création, elle est enfermement dans la stérilité, l’impuissance, le désespoir, éternel piège du double et du miroir.”5 Les rapports du couple n’ont cessé d’obséder Ingmar Bergman. Son expérience (cinq mariages et plusieurs liaisons) a été déterminante. L’influence de Strindberg ne saurait être pourtant tenue de négligeable. Ses pièces ont servi de modèle pour donner à une aventure personnelle une portée générale et son pessimisme foncier a été adopté par un tempérament congénitalement voisin du sien. En revanche sa misogynie et son illusion -courante au dix-neuvième siècle- que l’institution du mariage était la principale responsable des conflits sentimentaux, n’ont pas été partagées. Au contraire, pour Ingmar Bergman la femme est supérieure à l’homme, surtout parce qu’elle possède une force vitale plus grande. Il n’en fait pas mystère : Ma fascination continuelle devant la race féminine est une de mes principales forces motrices. Ingmar Bergman décrit le monde féminin comme : quelque chose qui demandait à être étudié de près et que l’on appréhendait avec une fascination et une crainte colossale. La relation d’Ingmar Bergman aux femmes est loin d’être une bataille des sexes. Ce n’est pas non plus un conflit entre la religion ou le conformisme social d’une part, et l’instinct sexuel d’autre part : quel que soit le fond de puritanisme qu’Ingmar Bergman conserve de son éducation (quand ce ne serait que pour le combattre), quoi qu’il se considère comme moraliste (et beaucoup de ses personnages le sont à sa façon, c’est à dire qu’une conscience exigeante ne cesse de juger leur conduite et de la condamner éventuellement), ces êtres ne rejettent pas la responsabilité de leurs tourments sur les conventions de leur milieu. C’est le constat d’un échec fondamental : le plaisir physique comme l’attraction sentimentale sont incapables d’établir d’une manière durable des liens satisfaisants. Seules la lassitude et la résignation y parviennent à la fin de la vie.6 . Joseph Marty, op. cit. pp. 51-53. . Denis Marion, Ingmar Bergman, Paris, Editions Gallimard, 1979. 5 6 SCÈNES DE LA VIE... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Entretien d’Ingmar Bergman avec Olivier Assayas et Stig Björkman Préface à l’entretien : www.airfrance.be Envolez-vous en quelques clics “...Bergman a tout mis dans ses films. Il y est tout entier. Il y est nu. A la fois illusionniste et premier dénonciateur de cette illusion. A la fois vulnérable et inaccessible, humain et insaisissable. Son œuvre ne parle que de lui et le portrait est achevé; elle est close, ainsi qu’il le rappelle souvent, avec une nuance de satisfaction, comme si quelque chose de sa souveraineté passait par là. Cet homme de théâtre a mis en scène sa sortie, il s’est retiré sur un couronnement, un chefd’œuvre de cinq heures et demie articulant tout son univers, tous ses rouages secrets, un film plus grand que le cinéma contemporain, bousculant ses contemporains, bousculant ses limites. Avec Fanny et Alexandre, il a fait triompher le rêve, l’enfance et la liberté. Puis il a voulu encore lui ajouter un post-scriptum théorique, Après la répétition, et un commentaire, Laterna Magica.”7 “Aller voir dans les coulisses de la vie et de la mort, c’est s’interroger sur l’au-delà des apparences et du quotidien. C’est rencontrer le rêve, l’occulté, l’inconscient. C’est affronter l’angoisse, la violence, la peur. C’est remonter à la source de la Tragédie et de la Comédie. C’est croiser le désir et parfois s’y brûler.”8 24 h/24 et 7 j/7, www.airfrance.be vous offre la possibilité de réserver et acheter vos billets électroniques rapidement et simplement, en profitant des tarifs les plus bas. Et cela de chez vous. Vous pouvez également chercher de simples renseignements sur votre voyage. . Olivier Assayas et Stig Björkman, Conversation avec Bergman, Paris, Editions de l’Etoile, collection Les Cahiers du Cinéma, 1990. 8 . Joseph Marty, Ingmar Bergman une poétique du désir, Les Editions du Cerf, Paris, 1991, p.42 7 Restons curieux FM : BRUXELLES ET BRABANT : Bruxelles et Brabant Wallon 96.1 - Bruxelles centre 92.5 / LIEGE : Liège 96.4 Verviers 91.3 - Spa 97.3 - Malmedy 89.2 - Saint-Vith 87.9 - Huy 94.3 - Waremme 94.6 / HAINAUT : Hainaut occidental 106.0 - Comines 94.1 - Mons 91.5 - Ath 97.9 - Charleroi centre 94.8 - Thuin 93.4 - Chimay 87.6 NAMUR-LUXEMBOURG : Région namuroise 102.7 - Couvin 94.2 - Ardenne & Sud-Luxembourg 96.4 Bouillon 89.4 - Houffalize 90.2 - La Roche-en-Ardenne 96.0 - Marche-en-Famenne 93.3 Vielsalm 102.8 AM : 621 KHz - DAB : bloc 12B www.lapremiere.be SA CHAIS DU NORD WINE PARTNER NV - INDUSTRIELAAN 16 - 20, B 1740 TERNAT - WWW.WINEPARTNER.BE - T. 02/583.57.57 Saison 2007-2008 DE FOLLES SOIRÉES ! 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