Scènes de la vie conjugale

Transcription

Scènes de la vie conjugale
THÉÂTRE
Scènes de la vie
conjugale
d’Ingmar Bergman
P R O G R A M M E
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S A I S O N
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SCÈNES DE LA VIE CONJUGALE
d’Ingmar Bergman
CRÉATION
Avec :
Muriel Jacobs (Marianne) et Alain Leempoel (Johan)
Mise en scène ............................................................................................................. Michel Kacenelenbogen
Assisté de ............................................................................................................................................. Claire Bodson
Traduction ...................................................................................................................................... Jacques Fieschi
Scénographie ................................................................................................................................... Céline Rappez
Lumière ................................................................................................................................................. Laurent Kaye
Décor sonore ......................................................................................................................... Pascal Charpentier
Régie lumière ............................................................................................................................. Mathieu Bastyns
Régie plateau................................................................................................................... Quentin Rommelaere
Equipe technique .......................................................................... Laurent Bernard, Jean-Yves Martel,
.............................................................................................................. Dimitri Wauters et Damien Zuidhoek
Direction technique .............................................................................. Gérard Raquet et Pierre Mockel
Photos du programme.................................................................................................... Cassandre Sturbois
“L’Auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie
Cécile Renauld, Paris en accord avec The Ingmar Bergman Foundation, Stockholm”
UNE CRÉATION ET PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC
ET DU THÉÂTRE DE NAMUR
Grande salle – Théâtre Le Public
du 16 mai au 30 juin 2007 à 20h30
relâches les dimanches et lundis
Réservations :
0800/944.44
www.theatrelepublic.be
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Note d’intention
du metteur en scène
Après avoir traité de la question juive avec “L’Atelier” de Jean-Claude Grumberg, du fanatisme religieux avec “Au commencement” de Philippe Blasband, de la marginalité, des
démunis au bord du gouffre et de la radicalité théâtrale avec “Bord de mer” de Véronique
Olmi, j’ai l’immense jouissance de terminer cette saison en traitant la question du couple
par l’un des plus beaux textes d’Ingmar Bergman : “Scènes de la vie conjugale”, à l’évidence un chef-d’œuvre !
Il nous est impossible en travaillant ce texte de ne pas se reconnaître à l’un ou l’autre endroit dans les histoires de couples que nous avons vécues par le passé ou dans le couple
que nous formons actuellement. Mais que les artistes d’un projet s’identifient aux propos
qu’ils travaillent, c’est somme toute assez banal, c’est souvent même la genèse d’une création théâtrale. Ce qu’il y a de moins banal, c’est de constater à quel point “le couple” d’Ingmar Bergman suscite en chacun de nous des projections abyssales sur les non-dits, ce que
les conjoints ne se disent peut-être pas… ne se disent certainement pas. De scène en scène,
année après année, nous projetons sur l’autre nos doutes, nos convictions, nos peurs parce
qu’on ne trouve pas la solution en nous.
D’immenses thèmes fondamentaux qui touchent à notre bien-être et notre mal-être sont
abordés dans cette œuvre magistrale. Le désir, l’écoute, la sexualité, la solitude seul ou à
deux, la violence, l’amour, la haine,… Sur la durée d’un couple, tous ces sentiments sont
vécus de manière plus ou moins exacerbée.
En relisant le scénario original du film “Scènes de la vie conjugale”, nous nous sommes
amusés à montrer à quel point l’image que les gens donnent de leur couple en société peut
parfois être fondamentalement éloignée de la réalité.
Enfin, à huit jours de la première et n’ayant encore aucune idée de ce que vous, spectateurs, allez ressentir, je voudrais remercier deux artistes de grand talent, Muriel Jacobs et
Alain Leempoel qui, indépendamment du bonheur qu’ils me procurent en étant depuis
plusieurs années de grands amis, m’ont laissé entrer dans leur intimité d’actrice et d’acteur
comme rarement il est possible de le faire.
Bon courage à vous tous.
Amitiés.
MICHEL KACENELENBOGEN
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L’auteur
Ingmar Bergman est né à Uppsala (Suède) en 1918, fils d’un pasteur luthérien rigide -qui
deviendra bientôt le pasteur d’une importante paroisse de Stockholm- et d’une mère dominatrice. Il a un frère et une sœur.
“La plus grande part de notre éducation a été fondée sur des concepts comme le péché, l’aveu
de nos fautes, la punition, le pardon et la grâce. Les punitions allaient de soi et elles n’étaient
jamais mises en question. Elles pouvaient être rapides et simples, comme, par exemple, les gifles
ou les fessées, mais elles pouvaient aussi être extrêmement sophistiquées et raffinées grâce à des
méthodes élaborées au cours des générations.” Ingmar Bergman
Enfant maladif, à l’imagination débordante, il tente très tôt d’échapper au carcan familial.
“Je crois être celui qui s’en est le mieux tiré, avec le moins de dégâts, en me faisant menteur. Je me
suis créé un personnage qui avait fort peu à voir avec mon véritable moi. Comme je n’ai pas su
séparer ma création et ma personne, les dommages qui en découlèrent eurent longtemps des conséquences à la fois sur ma vie d’adulte et sur ma créativité. Il m’arrive parfois d’être obligé de me
consoler en me disant que celui qui a vécu dans le mensonge aime la vérité.” Ingmar Bergman
Au cours des années 1937-1940, il se consacre alors au théâtre universitaire et est engagé par la Svensk Filmindustri pour remanier des scénarios. Il écrit son premier scénario,
Tourments, qui est tourné en 1944 par Alf Sjöberg et réalise lui-même son premier film
Crise en 1945. Directeur du Théâtre municipal de Helsingborg (1944-1945), puis metteur
en scène aux théâtres de Göteberg (1946-1949), de Malmö (1953-1960) et finalement au
Théâtre Dramatique de Stockholm, il devient entre 1963 et 1966 le directeur de cette scène
nationale, l’équivalent, en Suède, de la Comédie Française en France. Tout en travaillant
au théâtre, il tourne ses films -de préférence en été- et ce seront, entre autres : Monika
(1952), Sourires d’une nuit d’été (1955) -qui remporte le prix spécial du jury à Cannes en
1956-, Les Fraises sauvages (1957), A travers le miroir (1961), Le Silence (1962), Cris et chuchotements (1971), une série impressionnante de films portant son empreinte personnelle.
Son premier grand feuilleton pour la télévision, Scènes de la vie conjugale (1972) fascine la
Suède entière; une version cinématographique est faite en 1974 en même temps qu’Ingmar Bergman tourne pour la télévision l’opéra de Mozart La Flûte enchantée, suivi de Face
à face (1975). Les vingt films actuellement réalisés sont, tous, semble-t-il vingt chapitres
d’un journal intime où un homme qui a choisi de s’exprimer par le cinéma, nous livre ses
considérations sur la vie, la mort, la jeunesse, l’âge mûr, la vieillesse, la femme, l’amour,
le couple, le mariage, ainsi que sur certains problèmes spirituels qui le préoccupent,
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Malgré ses «malheurs»,
la Rachel de «Friends»
a réussi, en moins de deux
ans, le passage délicat du
petit au grand écran avec,
entre autres, «Polly et
moi» (jeudi soir sur RTLTVI). Jennifer Aniston
sera bientôt à l’affiche
de «Courir avec des
ciseaux», avec Annette
Bening. Et prépare
deux autres films :
«Wanted», un polar avec
Meryl Streep, et «Gambit»,
une comédie dramatique
des frères Coen. Lire
l’interview en page TV 44.
Star Press
HAUTE COUTURE
pages 61 à 63
OB30504
2007,uneannéedécisive
Pôles: ici se joue
l’avenir du monde
et qui a pris, de ce fait, une attitude interrogative en face du monde où il vit. Que ces préoccupations soient transmises par le truchement d’un style où le souci d’esthétique compte
moins que la signification de l’éthique, c’est justement ce qui fait l’intérêt actuel de l’œuvre
de Bergman. [...] Après vingt films, un auteur est, en général, classé. Avec Ingmar Bergman,
ce classement (toujours destiné à la postérité) est impossible. Comment classer un homme
qui dit lui-même : Je ne suis pas celui que l’on croit que je suis. Je ne suis pas non plus, celui
que je crois être, et qui n’est bien, en fait, malgré ses plongées dans certaines profondeurs
métaphysiques, que, le cinéaste de l’instant.1 A la suite d’un litige avec le fisc, inutilement
monté en épingle par les autorités, Ingmar Bergman quitte temporairement la Suède et s’installe à Munich où il tourne L’œuf du serpent (1976) puis De la vie des marionnettes (1979-1980)
mais c’est en Norvège qu’il tourne Sonates d’automne (1977). De retour en Suède, il y tourne
Fanny et Alexandre (1981-1982) qui sera, annonce-t-il, sa dernière création pour le grand écran.
Il tournera cependant quelques œuvres pour la télévision dont Après la répétition (1983) et un
tout petit film consacré aux photos de sa mère, Le Visage de Karin (1986). Il continue ses mises
en scène au théâtre.
En 1950 Bergman déclara : “Le théâtre, c’est l’épouse fidèle. Le cinéma, c’est la grande aventure, la maîtresse exigeante et coûteuse. On adore l’une et l’autre, d’une manière différente,
bien sûr.” Vingt ans après en 1971, il désavouait allègrement cette formule : “Oubliez tout ça,
je suis devenu bigame.” “Du point de vue du travail, je préfère le théâtre”, déclarait-il encore
lors d’une conférence de presse à Cannes en 1973.2 Il publie en 1987 un essai biographique
Laterna Magica, suivi en 1990 par une analyse de ses films Images. Il écrit enfin le roman-scénario Les Meilleures Intentions, consacré à l’histoire de ses parents ; ce n’est pas lui qui tourne
ce feuilleton de télévision, mais le metteur en scène danois Bille August qui remportera, avec
le film qui en est tiré, la Palme d’or au festival de Cannes 1992.
“C’est avec envie et curiosité que je pense à mes premières années. Elles ont nourri mon imagination et mes sens et je ne me souviens pas de m’être jamais ennuyé. Les jours et les heures explosaient plutôt sous la pression de choses étranges, de scènes inattendues, d’instants magiques. Je
peux encore me promener dans le paysage de mon enfance et ressentir, retrouver sa lumière, ses
odeurs, les gens, les lieux, les instants, les gestes, les intonations, les choses.”
Ingmar Bergman
. Jacques Silier, Ingmar Bergman, Editions Universitaires, collection Classiques du Cinéma, Paris, 1960.
. Peter Cowe, Ingmar Bergman, Biographie critique, Editions Seghers, Paris, 1986.
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Psycho-sociologie
du mariage
On sait combien compte, pour Bergman, la figure de Strindberg, dont il est comme un fils
spirituel. Les Scènes de la vie conjugale sont, en somme, la suite logique de ce “combat des
cerveaux” si puissamment décrit par l’auteur de Père et de La Danse de mort. De même
qu’on joue encore Strindberg pour la vérité criante qu’on y trouve, on monte aujourd’hui
Scènes de la vie conjugale sur les planches. […]
L’adaptation de Jacques Fieschi, tout en étant de belle venue littéraire, garde le tour familier du dialogue de deux êtres qui se connaissent par cœur, étroitement ligotés par ce contrat social, le mariage, qui peut devenir, dès que le cœur justement n’y est plus, une sorte
d’insupportable contrainte par corps. C’est une joute oratoire, un match conjugal, bref une
scène de ménage découpée en rounds, ou séquences, les juges que nous sommes, vissés
dans leur fauteuil, ne pouvant que compter les points. Certes, Marianne et Johan se font
mal, mais l’on n’ignore pas qu’au fond c’est par amour. L’inverse serait trop facile.
Il se passe que le public adulte, à la fois juge et partie, ne peut pas ne pas reconnaître (il
s’identifie même, à l’un ou l’autre, à l’un et l’autre) dans le ping-pong des répliques quelque
chose qu’il a un jour éprouvé. C’est en cela que Bergman, dans Scènes de la vie conjugale,
a mis le doigt sur une situation universelle, à tout le moins propre au mariage bourgeois
occidental, qui implique l’échange des corps et la mise en commun, ou le partage, de biens
meubles et immeuble. “Je n’emporte que mes livres”, dit Johan…3
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“Parler, communiquer : telle est la quête qui traverse les œuvres d’Ingmar Bergman. Se
faire entendre et parvenir à s’entendre, c’est être fidèle à son désir et être à l’écoute de
l’autre. C’est aimer.”4
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. Jean-Pierre Léonardini, Psycho-sociologie du mariage in L’Avant-Scène 980, p. 35.
. Joseph Marty, Ingmar Bergman une poétique du désir, Paris, Les Editions du Cerf, 1991, p.47.
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LE COUPLE,
LES FEMMES
“Le bateleur qui articule les couples devait rencontrer inévitablement l’illusion de l’autre, le faux
frère, toujours caché dans le jumeau, le sosie, l’identique, le trop semblable...”
“Au théâtre comme dans la vie, répéter est indispensable, mais pas suffisant. Si la répétition ne
débouche pas sur la création, elle est enfermement dans la stérilité, l’impuissance, le désespoir,
éternel piège du double et du miroir.”5
Les rapports du couple n’ont cessé d’obséder Ingmar Bergman. Son expérience (cinq mariages et plusieurs liaisons) a été déterminante. L’influence de Strindberg ne saurait être
pourtant tenue de négligeable. Ses pièces ont servi de modèle pour donner à une aventure
personnelle une portée générale et son pessimisme foncier a été adopté par un tempérament congénitalement voisin du sien. En revanche sa misogynie et son illusion -courante
au dix-neuvième siècle- que l’institution du mariage était la principale responsable des conflits sentimentaux, n’ont pas été partagées. Au contraire, pour Ingmar Bergman la femme
est supérieure à l’homme, surtout parce qu’elle possède une force vitale plus grande. Il
n’en fait pas mystère : Ma fascination continuelle devant la race féminine est une de mes principales forces motrices.
Ingmar Bergman décrit le monde féminin comme : quelque chose qui demandait à être étudié de près et que l’on appréhendait avec une fascination et une crainte colossale.
La relation d’Ingmar Bergman aux femmes est loin d’être une bataille des sexes. Ce n’est
pas non plus un conflit entre la religion ou le conformisme social d’une part, et l’instinct
sexuel d’autre part : quel que soit le fond de puritanisme qu’Ingmar Bergman conserve
de son éducation (quand ce ne serait que pour le combattre), quoi qu’il se considère
comme moraliste (et beaucoup de ses personnages le sont à sa façon, c’est à dire qu’une
conscience exigeante ne cesse de juger leur conduite et de la condamner éventuellement),
ces êtres ne rejettent pas la responsabilité de leurs tourments sur les conventions de leur
milieu. C’est le constat d’un échec fondamental : le plaisir physique comme l’attraction
sentimentale sont incapables d’établir d’une manière durable des liens satisfaisants. Seules
la lassitude et la résignation y parviennent à la fin de la vie.6
. Joseph Marty, op. cit. pp. 51-53.
. Denis Marion, Ingmar Bergman, Paris, Editions Gallimard, 1979.
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Entretien d’Ingmar Bergman avec
Olivier Assayas et Stig Björkman
Préface à l’entretien :
www.airfrance.be
Envolez-vous
en quelques clics
“...Bergman a tout mis dans ses films. Il y est tout entier. Il y est nu. A la fois illusionniste
et premier dénonciateur de cette illusion. A la fois vulnérable et inaccessible, humain et
insaisissable.
Son œuvre ne parle que de lui et le portrait est achevé; elle est close, ainsi qu’il le rappelle
souvent, avec une nuance de satisfaction, comme si quelque chose de sa souveraineté
passait par là.
Cet homme de théâtre a mis en scène sa sortie, il s’est retiré sur un couronnement, un chefd’œuvre de cinq heures et demie articulant tout son univers, tous ses rouages secrets, un
film plus grand que le cinéma contemporain, bousculant ses contemporains, bousculant
ses limites. Avec Fanny et Alexandre, il a fait triompher le rêve, l’enfance et la liberté. Puis il
a voulu encore lui ajouter un post-scriptum théorique, Après la répétition, et un commentaire, Laterna Magica.”7
“Aller voir dans les coulisses de la vie et de la mort, c’est s’interroger sur l’au-delà des apparences et du quotidien. C’est rencontrer le rêve, l’occulté, l’inconscient. C’est affronter
l’angoisse, la violence, la peur. C’est remonter à la source de la Tragédie et de la Comédie.
C’est croiser le désir et parfois s’y brûler.”8
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. Olivier Assayas et Stig Björkman, Conversation avec Bergman, Paris, Editions de l’Etoile,
collection Les Cahiers du Cinéma, 1990.
8
. Joseph Marty, Ingmar Bergman une poétique du désir, Les Editions du Cerf, Paris, 1991, p.42
7
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