26 décembre 44

26 décembre 1944
70
ème
ANNIVERSAIRE
de la Libération
WŒLFLING
Depuis le 23 décembre, les unités de la 17e SS Panzergrenadier Division se retirent progressivement
du front pour se reposer et être complétées.
Depuis sa création, cette unité s’est retrouvée sur des théâtres d’opérations qui lui ont couté de lourdes pertes en hommes et en matériel.
Création
Le 3 octobre 1943, Adolf Hitler signe un ordre pour la constitution d’une nouvelle division de Waffen
SS, une Panzer-Grenadier-Division. Elle reçoit le numéro 17 et le nom d’un chevalier allemand célèbre
Götz von Berlichingen, surnommé à la Main de Fer (mit der eisernen Hand).
La division est assemblée dans le centre de la France, au sud de la Loire, l’état-major est établi à
Thouars. La force principale de la division est composée des deux régiments d’infanterie 37 et 38.
Calais
Opération "Overlord"
6 juin 1944
AMIENS
Parcours de la 17 SS
Panzergrenadier Division
"Goetz von Berlichingen"
de juin à décembre 1944
Thionville
Le Havre
Carentan
La
Saint-Lô
Verdun
Se
ine
Meaux
Coutances
Dornot
Arnaville
PARIS
Argentan
Mortain
Chalons-sur-Marne
Sarreguemines
METZ
Chartres
STRASBOURG
Troyes
ORLEANS
ire
ANGERS
TOURS
Saumur
Cholet
Thouars
la
Lo
le
el
os
M
Laval
RENNES
le Rhin
la
Poche
de Falaise
Bitche
Axes de déplacement
Axes présumés de repli avec combats retardateurs
Zones de combat engageant des unités
de la Division
Conception cartographique : Alain BEHR
La Bataille de Normandie
Dès le 9 juin, la division est engagée dans le secteur de Saint-Lô, où elle subit des pertes sévères.
En août, elle se retrouve encerclée, avec les autres divisions engagées dans l’opération Lüttich, dans
la poche de Falaise. Bon nombre de soldats SS réussissent à échapper à l’encerclement mais sont
contraints d’abandonner l’essentiel de leur équipement lourd.
La Bataille de Metz
Le 37e SS Panzer Grenadier Regiment de la division est engagé dans la bataille de Metz le 8 septembre 1944. Il doit neutraliser une tête de pont établie sur la rive est de la Moselle dans le secteur de
Corny. Les combats se poursuivent ensuite à Arnaville, avec la même violence, jusqu’au 23 septembre
1944. Les Américains seront bloqués à Metz jusque début novembre.