Aide à lA visite - Musée de la Résistance nationale

Transcription

Aide à lA visite - Musée de la Résistance nationale
La valorisation de la Collection
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Depuis 1965, l’enrichissement de la collection se poursuit (presse, objets, brochures,
affichettes, tracts, papillons, revues, photographies…).
Une collection d’intérêt national a été ainsi constituée : le MRN est contrôlé par la direction
des Musées de France, label « Musée de France » et la collection dévolue aux Archives de
France (série 85AJ des Archives nationales). À l’international, le MRN est partenaire du
Mémorial de 1’Holocauste de Washington pour la duplication des documents concernant la
Résistance juive, d’universités dans toute l’Europe, etc.
2000 : ouverture du service pédagogique.
2001 : ouverture du Centre de Conservation et de Consultation pour assurer la préservation de
la collection (trois archivistes à plein-temps, salle de lecture). La collection est accessible à tous
(chercheurs, historiens, passionnés…). Elle se dévoile régulièrement dans la presse et l’édition.
Près de 4 000 donations (complétées par de rares achats).
Plus de 550 000 pièces, parmi lesquels on trouve :
– Dessins réalisés à Buchenwald par Boris Taslitzky (1944-1945),
– Manuscrit original du poème « Liberté » de Paul Éluard (1942),
– Tirages photos de Robert Doisneau (exposées dans l’escalier du musée),
– Plaques photographiques du journal Le Matin (1885-1944),
– Partition de « La chanson de la Déportée » d’Henri Dutilleux (1945), etc.
Musée de la Résistance nationale
Parc Vercors – 88 avenue Marx Dormoy
94500 Champigny-sur-Marne
Tel : 01 48 81 00 80
Mail : [email protected]
Aide à la visite
Création du Musée
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Activités
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Laissez votre mail à l’accueil pour être informé des activités du MRN.
Une exposition temporaire chaque année enrichit notre connaissance de la Résistance.
Réalisations d’expositions itinérantes disponibles à la location : comme « L’espérance
doit-elle disparaître ? – L’appel du 18 juin et son impact », « 1943, l’année des tournants »,
« Jeunes en résistance », « Les étrangers dans la Résistance », « Imprimeurs clandestins –
Photographies de Robert Doisneau », etc.
Publications d’ouvrages : Des étrangers dans la Résistance (éditions de l’Atelier) ; La Vie à en
mourir – Lettres de fusillés 1941-1944 (éditions Tallandier) ; bande dessinée Vivre libre ou
mourir ; mémoires d’André Carrel ; La dernière lettre (éditions Magnard), etc.
Organisation de rencontres, journées d’études, etc.
Investissement de tous les champs de la culture : concert, théâtre, cinéma, etc.
Publication de Notre Musée revue trimestrielle de la fédération Musée de la Résistance
nationale.
Publications à destination des élèves et des enseignants, notamment le dossier pédagogique
réalisé dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation.
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Musée créé par d’anciens résistants, internés et déportés.
1965 : Création de l’association des Amis du Musée de la Résistance nationale dont l’objet
est la création d’un musée.
Association présidée par André Tollet (président du Comité parisien de la Libération en
1944) jusqu’à son décès puis par André Carrel (vice-président du CPL).
1985 : Ouverture du Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne
Le Musée est installé dans un hôtel particulier du xixe siècle appartenant à la municipalité, qui
a abrité une communauté religieuse ayant eu des activités de résistance. Il est proche du lieu
de la réunion du 17 août 1944 qui réunissait – en vue de préparer l’insurrection parisienne –
les chefs régionaux FFI sous l’autorité d’Albert Ouzoulias et de l’imprimerie Limpens près du
fort de Champigny qui a imprimé une grande partie des tracts et des affiches de l’insurrection
parisienne (matériel d’imprimerie et archives de la famille Limpens conservées au MRN).
Le Musée de la Résistance nationale à Champigny est le principal musée d’un réseau fédéré.
www.musee-resistance.com
L’exposition permanente est organisée selon un déroulement chronologique
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Tous les objets sont authentiques tandis que les documents sur les panneaux sont des facsimilés.
Les documents originaux sont fragiles et sont parfois des exemplaires uniques, réalisés sur
du papier de plus ou moins bonne qualité, donc très sensible aux effets de la lumière et aux
variations de température et d’humidité.
Le Musée de la Résistance nationale est soutenu notamment par : La DRAC Île-de-France (ministère de la
Culture) ; les conseils généraux des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne ; les villes de Paris et
de Champigny-sur-Marne ; le CRDP de l’académie de Créteil, le CDDP du Val-de-Marne, le rectorat de Créteil
(Action culturelle), l’ECPAD, les comités d’entreprise CCAS EDF-GDF, CRE RATP, CCE SNCF, CCE BERIM.
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L’exposition permet aux visiteurs qui n’ont pas connu la période de retrouver l’atmosphère et
les condition matérielles de l’époque, et de faire des comparaisons entre les différentes sources
d’information ou de propagande.
première salle (2e étage)
1930-1940
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1re période 1933-1939
La montée des périls
Le fascisme en Europe, la guerre d’Espagne
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2e période
Les débuts de la guerre
La Drôle de guerre, la défaite de la France
septembre 1939 à juin 1939
troisième salle (niveau -1)
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5e période
Automne 1942 à juin 1944
1942-1944
La Résistance passe à l’offensive
Le STO et les maquis, la progression
de l’unification, la préparation de
l’insurrection nationale
Cette salle constitue une introduction à l’étude de la Résistance française. Le premier ensemble
chronologique a pour but de faire découvrir à quoi vont s’opposer les résistants, en donnant
une vision précise du péril fasciste, sous ses différents aspects, en premier lieu l’Allemagne nazie.
Durant cette période, les racines de ce que seront la Résistance et la Collaboration sont visibles
dans toute une série d’attitudes, individuelles ou collectives, face aux grands événements qui la
rythment : le Front populaire, l’aide à l’Espagnc républicaine, les agressions des États totalitaires,
la résistance allemande... Par conséquent, cette salle contient également des éléments d’approche
de la première phase de la guerre en France, la « Drôle de guerre », l’effondrement politique et
militaire du pays. Ce préalable permet d’expliquer les conditions extrêmement difficiles dans
lesquelles va naître la Résistance, mais aussi de dégager les mises en garde, puis les refus face à la
capitulation, à la destruction de la République, qui sont fondateurs de résistances.
La troisième salle montre comment en France, l’hiver 1942-1943 est aussi la « bissectrice de la
guerre », avec le renversement du rapport des forces militaires à l’échelle du monde et le joug de
l’occupant étendu à toute la Nation. La Résistance française passe à l’offensive avec des actions
plus diversifiées, plus dures et généralisées, en même temps que se réalise – certes difficilement –
l’union des combattants et que naissent le CNR et le CFLN. Une place importante est donnée
ici à la lutte contre le STO, qui devient un pilier de l’unité et du développement des actions
de résistance, ainsi qu’aux réactions contre la politique américaine, les projets d’administration
des territoires occupés (AMGOT), qui accélère le regroupement des forces nationales.
Deuxième salle (1er étage)
quatrième salle (niveau -2)
1940-1942
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3e période
10 juillet 1940 à juin 1941
Mise en place de la Résistance
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4e période
Juin 1941 à automne 1942
L’Occupation et le régime de Vichy
La Collaboration, les débuts de la Résistance,
le passage à la lutte armée
Cette salle veut montrer le difficile départ des « résistances ». Elle en situe les dures conditions :
de nouveaux maîtres, l’occupant nazi et « l’État français » pétainiste, dont les masques rassurants
cachent leurs moyens réels d’oppression face à une population fortement traumatisée. Elle donne à
voir les initiatives précoces de la Résistance avec leurs tâtonnements, leurs fragilités. Cette période
fait apparaître les fondements des grandes organisations de résistance. Avec l’entrée en guerre de
l’URSS, puis des États-Unis, la guerre devient mondiale, ce qui change les conditions du combat
partout, y compris en France. S’y dégagent alors deux traits nouveaux : la répression nazie et
vichyste s’accentue et s’affirme ouvertement. C’est le temps des grandes affiches bordées de noir
et des Sections spéciales. La résistance malgré les coups terribles qu’elle reçoit, manifeste son
dynamisme et se structure ; c’est alors que s’affirme l’existence de grandes organisations de résistance
tandis qu’à Londres, le Comité national français prend les allures d’un embryon de gouvernement
provisoire, l’action résistante déploie son large éventail – développement systématique de l’action
armée notamment – tandis que la recherche de l’unité de toutes les forces en lutte se dessine plus
nettement. Cette période est à la fois terrible et pleine d’espoir.
1942-1944
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6e période
Juin 1944
La Libération
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7e période
Août-septembre 1944
L’accroissement de la répression,
l’insurrection nationale, la libération
de Paris
À partir de juin 1944, commence la préparation de l’insurrection nationale, l’intervention
de la population pour épauler les groupes armés. De multiples actions diversifiées, la plupart
pensées et dirigées par les grands organes de coordination nationale (CNR, COMAC, étatmajor national FFI) et régionaux (état-majors régionaux des FFI, CDL) en corrélation avec
des opérations militaires classiques conduites par ses alliés, aboutissent progressivement à la
libération du territoire national.
cinquième salle (niveau -3)
Espace réservé aux expositions temporaires.