Je n`aurais pas pu tourner le film ailleurs.

Transcription

Je n`aurais pas pu tourner le film ailleurs.
Dimanche 24 octobre 2010 - n°
« Je n’aurais pas pu
tourner le film ailleurs. »
2
platanes, les vignobles… J’adore le Syrah (un
cépage, NDLR). J’adore le Massif de la Clape.
Et puis la région est bizarre. Il y a des repris de
justice, la tauromachie… C’est le sud, mais ce
n’est pas la Côte d’ Azur. J’ai souvent pensé à
m’installer dans ce coin. Pendant très longtemps, j’y avais même mon bateau. Mais les
hasards de la vie en ont décidé autrement. »
Jean-Jacques Beineix vient au Cinémed présenter la version longue de son film culte
37°2 le matin. Entretien avec un amoureux de
la région.
Flash Festival : La version présentée en 1986
faisait 1 h 55. Pourquoi une version longue de
3 h 08 ?
F.F. : En dehors de Gruissan, vous sentez-vous
un rapport particulier avec la Méditerranée ?
Jean-Jacques Beineix : « La version longue de
37°2 le matin, c’est le film que je voulais faire
dès le début. Mon précédent film, La Lune
dans le caniveau, était trop long. Du coup, les
distributeurs ne voulaient pas de la version
longue pour 37°2. Cela m’avait obligé à couper. J’avais gardé les rires et enlevé les sourires. J’avais gardé les mots et enlevé les
silences. J’avais choisi l’efficacité. Avec cette
version de 3 h 08, monté il y a dix ans pour le
DVD et non pas pour le cinéma, je suis arrivé
à ce que je voulais. »
J.-J. B. : « Cela fait des années que je reviens
régulièrement. C’est qu’il y a quand même
quelque chose… Je suis un méditerranéen.
De l’autre côté, il y a l’Afrique, le Maghreb.
Dans un mois, je vais donner des cours à Marrakech. Ce sont des rapports parfois très complexes, mais moi, j’adore ça. La Méditerranée,
ça compte. Je la vis au quotidien, mais je ne
suis pas capable d’en parler de manière universitaire. »
F. F. : 37°2 le matin est présenté au Cinémed
avec deux autres films tournés dans la région.
Vous semblez très marqué par Gruissan, cette
commune en bord de mer à 100 kilomètres à
l’ouest de Montpellier.
F.F. : Une question cruelle. Vous n’avez pas
peur que 37°2 le matin vieillisse ?
J.-J. B. : « Le film continue à être acheté régulièrement. En Chine, on m’a dit qu’il était
revendu sous le manteau. Le film y est interdit,
J.-J. B. : « Les films sont une occasion extraorcar il y a trop de scènes de sexe. Pour moi,
dinaire de visiter une région. Sur un tournage, ■ Jean-Jacques Beineix © E. Catarina
37°2 est un film universel. Il ne vieillit pas.
on n’est pas un touriste. On prend le temps de
Enfin, je ne crois pas. C’est moi qui vieillis. 37°2 ne peut pas vieillir. Roméo
regarder et de parler avec les gens. Dans ces cas-là, je photographie, je
et Juliette ne vieillissent pas. Betty, le personnage jouée par Béatrice Dalle,
dessine, je scanne tout. J’essaye d’attraper quelque chose. Ici, c’est une
aura toujours vingt ans. »
région qui ne ressemble à aucune autre. Gruissan est un endroit exceptionnel et unique. Je n’aurais pas pu tourner le film ailleurs. Ce lieu est très
Aujourd’hui, 37°2 le matin, version longue, en présence du réalisateur, à
particulier avec sa lumière. Il y a aussi les étangs, les flamants roses, la
17 h, à Berlioz.
mer, les collines et les massifs, les constructions des années trente, les
Suspiria en projection unique
C’est un événement. Le film de Dario Argento, premier volet de la trilogie
des mères, est présenté ce soir dans une version restaurée numérique.
Visuellement stupéfiant.
« Pourquoi c’est un événement ? Parce que techniquement, c’est une réussite. » Christophe Leparc, chargé de programmation et régisseur technique
du Cinémed, est emballé. « Le film date de 1977. Aujourd’hui, en 2010, par
la technique de la restauration numérique, on peut dire que le réalisateur
Dario Argento et son directeur photo Luciano Tovoli ont sublimé la version originale. Ils en ont fait quelque chose qu’ils ne pouvaient pas faire en 35 mm.
Par exemple, accentuer les rouges… D’ailleurs, Jean-Baptiste Hennion, qui
est probablement le meilleur installateur et projectionniste numérique de
France, a été convaincu par le numérique en voyant la nouvelle copie de Suspiria ».
C’est un véritable travail d’orfèvre qui vient d’être effectué. L’étalonnage et
le transfert haute définition du négatif original ont été supervisés à Technicolor Rome et approuvés par Dario Argento. La restauration de l’image et du
son a été faite en France, au laboratoire VDM. Plus de 300 heures de restauration ont été nécessaires pour réparer les défauts du négatif. Il aura fallu
travailler sur les traces de moisissures, visibles sous forme de taches
blanches ou noires. Sans oublier les déformations de l’image et les rayures,
dues aux manipulations du négatif à travers le temps. Un nouveau sous-titrage a même été fait pour cette nouvelle sortie du film. Bref, une équipe de
professionnelles a du se pencher sur le film, au sens propre du terme.
Suspiria, déconseillé aux moins de 16 ans, raconte l’histoire de Suzy, une
jeune américaine arrivant à Fribourg pour suivre les cours d'une académie de
danse réputée. En pleine nuit, une jeune élève est assassinée dans des
conditions épouvantables. S’ensuivent des malaises, des angoisses, des
vers qui suintent des murs et un pianiste aveugle tué par son propre chien…
Mêlant décors psychédéliques, couleurs saturées et architectures expressionnistes, Suspiria est le premier volet d’une trilogie fantastique sur les
Trois Mères, poursuivie avec Inferno (1980) et achevée avec La Troisième
mère (2007). Les deux autres parties du triptyque sont également programmées au festival.
La trilogie est présentée cette année au Cinémed dans le cadre d’un hommage au réalisateur Dario Argento. Le maître de l’angoisse sera d’ailleurs
présent dès jeudi au Festival. Une « nuit en enfer » lui sera consacrée, ainsi
qu’une table ronde.
Dimanche 24 octobre, à 21 h, à Berlioz.
■ Suspiria
le point
du jour
La table ronde du jour
Aujourd’hui, a lieu à 15 h, à Joffre 1, la rencontre avec
Carmen Maura, marraine du festival et invitée
d’honneur de ce premier week-end. Une occasion
unique pour les festivaliers de l’entendre évoquer sa
riche carrière, sa collaboration complice et fructueuse
avec Pedro Almodovar et la jolie place qu’elle s’est
faite dans le cinéma français. ■
Slovenian Girl :
l’avant-première du jour
Aujourd’hui, à 19 h, à Rabelais est programmé le
nouveau film du réalisateur slovène Damjan Kozole
dont les précédents films Pièces détachées,
Travail=Liberté et Forever avaient été présentés au
festival. Slovenian Girl est le nom de code d’Alexandra,
étudiante bien tranquille en apparence, qui mène une
double vie comme escort girl. Le jour où un de ses
clients, un haut fonctionnaire européen, meurt d’une
crise cardiaque. Elle se retrouve au cœur de la
tourmente. Loin d’être une chronique misérabiliste, le
cinéaste lorgne plutôt du côté du thriller. ■
■
Slovenian Girl
Cinemed hors les murs
Pour la deuxième année, des films du Cinemed sont
projetés dans les salles de cinéma de la ville.
Aujourd’hui, à 18 h, au Gaumont Comédie, est
programmé un florilège de cinq courts métrages. Les
spectateurs pourront découvrir Chienne d’histoire de
Serge Avédikian qui a reçu la Palme d’or du court
métrage au dernier festival de Cannes ; deux courts
métrages de la section Filmer en région Les
Ventileuses de Sylvère Petit et Majorité opprimée
d’Eleonore Pourriat ; et deux films de la sélection
officielle Paris monopole d’Antonin Peretjatko et
Miramare de Michaela Mueller. ■
La séance des enfants
■
Premier voyage
Aujourd’hui, les enfants sont à la fête. Ils pourront
découvrir à 14 h, à Einstein quatre courts métrages
spécialement choisis pour eux et que leurs parents
pourront également découvrir à leurs côtés avec
plaisir. Au programme, quatre films d’animation
réalisés en région : Premier voyage de Grégoire Sivan
qui est originaire de Nîmes et trois courts produits par
la vigoureuse Fabrique, société de production basée à
Saint-Laurent le Minier. ■
Du côté des longs métragistes
Aujourd’hui, à 14 h, à Pasteur, le film syrien en
compétition Encore une fois… de Joud Saïd sera
présenté par la comédienne principale Pierrette Katrib.
A 16 h, à Einstein, 4 Black Suits de Renos Haralambidis
sera présenté par la productrice Vicky Miha. ■
Changements de programme
Le premier passage du programme des courts
métrages n°4 aura lieu mardi 26 octobre à 18 h, à
Pasteur. Le programme n°4 des courts métrages de la
section Filmer en région est programmé mercredi
27 octobre à 10 h, à Einstein. L’ouverture du Mois du
film documentaire a lieu le jeudi 28 octobre à 16 h, à
Einstein. À signaler également l’hommage à Philippe
Jaulmes - Atelier Panrama numérique qui se déroulera
le jeudi 28 octobre, à 16 h, à Antigone II, 2e niveau. ■
Deuxième journée pour les
docs en compétition
Douze films ont été retenus cette année pour
la compétition documentaires. Loin de dresser
un état exhaustif du monde méditerranéen,
cette
sélection
souligne
la
qualité
cinématographique et la singularité des
regards. Des films classés non pas en fonction
de l’origine du réalisateur, mais selon le
territoire dont il parle. Aujourd’hui, deux
séances sont proposées. Dans le programme
n°3 (Israël), « Parent par le sang montre que
la logique de découpage des populations et
des territoires est avant tout politique, explique
Hubert Corbin, responsable de la section
documentaire du Cinémed. C’est un
documentaire fort et très beau, qui inclut une
notion d’enquête. Il est même envisagé d’en
faire une fiction. » Deuxième séance de ce
dimanche avec Ici-bas et Dream Gang pour le
programme n°4. Ici-bas porte un regard sur
l’Arménie contemporaine. « C’est un
documentaire très créatif avec un chantier
historique, politique et social qui nous est
montré. » Dream Gang, lui, met en avant des
paysans turcs vivant dans leur propre univers.
« Ils sont persuadés qu’il existe un trésor dans
les alentours, décrit Hubert Corbin. Les
recherches durent depuis des années. C’est
une ballade hors du temps et hors des
contextes qui agitent la modernité actuelle. »
La relève italienne
■ I giorni della vendemmia
Deux jeunes réalisateurs, Edoardo Leo et Marco
Righi, ont franchi les Alpes pour venir présenter et
défendre leurs premiers films aujourd’hui au festival.
■ Dream Gang de Seyfettin Tokmak et Kenan Kavut.
Aujourd’hui, à 12 h, à Einstein, Documentaire
Compétition n°3. (2e passage, mercredi
27 octobre, à 12 h, à Einstein). Dimanche
24 octobre, à 18 h, à Einstein, Documentaire
Compétition n°4. (2e passage jeudi
28 octobre à 12 h à Einstein).
Toute l’actualité
du 32e Cinémed
est dans
Midi Libre
Les cinéphiles qui ont une tendresse particulière
pour le cinéma italien peuvent se réjouir du millésime de la sélection officielle des longs métrages.
Pas moins de six films ont été retenus cette année,
ce qui témoigne de la vitalité et de la qualité du
cinéma transalpin. En compétition, ce sont deux
cinéastes aguerris - Paolo Virzi avec La prima cosa
Aujourd’hui, à 21 h, à Rabelais, 18 anni dopo de
Edoardo Leo en sa présence, et à 22 h, à Einstein,
I giorni della vendemmia de Marco Righi en sa présence et celle de sa productrice Simona Malagoli
Dimanche 24 octobre 2010
berlioz
einstein
11 h 00
Reinas
10 h 00
A la deriva
de Manuel Gómez Pereira
(Espagne, 2005), 1 h 47 - VOSTF
14 h 00
Mariage tardif
de Dover Kosashvili
(Israël/France, 2001),
1 h 40 - VOSTF
17 h 00
37°2 le matin
www.midilibre.com
bella et Carlo Mazzacurati avec La Passione - qui
sont en lice pour l’Antigone d’or. Au panorama,
chose à souligner, les quatre films programmés
sont quatre premières œuvres à découvrir.
Hai paura del buio de Massimo Coppola a été présenté à la Semaine de la critique à Venise. Basilicata Coast to Coast marque les débuts de réalisateur du comédien Rocco Papaleo. Marco Righi pour
I giorni della vendemmia et Edoardo Leo pour 18
anni dopo sont quant à eux présents à Montpellier.
Marco Righi est arrivé en voiture d’Emilie Romagne
avec sa productrice Simona Malagoli vendredi pour
assister à la soirée d’ouverture. Il a déjà accompagné son premier film I giorni della vendemmia aux
festivals de Londres et d’Hambourg. Ils ont tous les
deux la fraîcheur des débutants. Ils racontent avec
une simplicité désarmante qu’ils ont réussi à monter le film sans aide publique et à le tourner en quatorze jours avec une équipe presque totalement
débutante. On a à peine à le croire en voyant le
résultat à l’écran. Marco Righi a choisi pour son premier film d’évoquer des choses personnelles et
intimes sans pour autant que le film soit autobiographique. Et il a logiquement tourné sur ses terres
d’origine. Nous sommes en 1984, en Emilie
Romagne et le temps des vendanges est venu.
Les héros principaux sont deux adolescents incarnés par Marco D’Agosti qui a été recruté par internet un mois avant le début du tournage, et Lavinia
Longhi que Marco Righi avait dirigé précédemment
dans ses courts métrages et qui connaît depuis un
joli début de carrière. Marco Righi a réussi à raconter une histoire délicate et poétique loin des clichés
sur les adolescents.
Quant à Edoardo Leo, il signe pour sa première réalisation un road-movie. Il met en scène deux frères
fâchés depuis la mort prématurée de leur mère.
L’un a quitté l’Italie pour Londres, l’autre est resté
en Italie. A la mort de leur père, ils se retrouvent
pour accomplir ses dernières volontés. Il signe une
comédie douce-amère dont seuls les italiens ont le
secret.
de Ventura Pons
(Espagne, 2009), 1 h 35 - VOSTA
12 h 00
Documentaires Compétition n° 3
(Israël)
Parent par le sang
de Noa Ben Hagaï
(Israël, 2009), 1 h 15 - VOSTF
14 h 00
de Jean-Jacques Beineix
(France, 1986), 3 h 08 - VOFR
Dessins animés Enfants-famille
4 films
21 h 00
Suspiria
de Claude Le Gallou
(France, 1986), 11 mn - VOFR
de Dario Argento
(Italie, 1977), 1 h 35 - VOSTF
pasteur
14 h 00
Encore une fois…
de Joud Said
(Syrie, 2010),
1 h 36 - VOSTF
16 h 00
La Passione
de Carlo Mazzacurati
(Italie, 2010), 1 h 46 - VOSTF
18 h 00
Susa
de Rusudan Pirveli
(Géorgie, 2010),
1 h 18 - VOSTA+VOSTF ELEC
20 h 00
Just Between Us
de Rajko Grlic
(Croatie/Serbie/Slovénie, 2010),
1 h 29 - VOSTF
22 h 00
Black Field
de Vardis Marinakis
(Grèce, 2009),
1 h 44 - VOSTF
Princesse Yennega
Potr' et la fille des eaux
de Jean-François Laguionie
(France, 1974), 12 mn - VOFR
Un cadeau pour Sélim
de Henri Heidsieck
(France, 2001),
26 mn - VOFR
Premier voyage
41
de Massimo Cappelli
(Italie, 2010),
18 mn - VOSTA
La Musique dans le sang
de Edoardo Leo
(Italie, 2010),
1 h 46 - VOSTF
Garagouz
musée fabre
Quand tu cours
Filmer en région Programme n° 3
Documentaire
de Alexandru Mavrodineanu
(Roumanie, 2010),
17 mn - VOSTA
de Abdenour Zahzah
(Algérie, 2010),
25 mn - VOSTF
de Mikel Rueda
(Espagne, 2010),
5 mn - VOFR
Pour le meilleur…
de Coralie Baroux Peronne
(France, 2009),
14 mn - VOFR
E-Pigs
de Petar Pasic
(Slovénie, 2009),
15 mn - VOSD
22 h 00
I giorni della vendemmia
de Marco Righi
(Italie, 2010),
1 h 15 - VOSTF
de Grégoire Sivan
(France, 2006), 9 mn - VOFR
rabelais
16 h 00
4 Black Suits
10 h 00
I Love You
de Renos Haralambidis
(Grèce, 2010), 1 h 30 - VOSTA
18 h 00
Documentaires Compétition n° 4
(Arménie - Turquie)
Ici-bas
de Comes Chahbazian
(Belgique/France, 2010),
55 mn - VOSTF
Dream Gang
de Seyfettin Tokmak, Kenan Kavut
(Turquie/Grèce, 2009),
55 mn - VOSTF
20 h 15
Courts métrages Panorama n° 1
L'Homme qui dort
de Inès Sedan
(France, 2009),
12 mn - VOSD
21 h 00
18 anni dopo
de Marco Ferreri
(France/Italie, 1986),
1 h 41 - VOFR
12 h 00
Chaque jour est une fête
de Dima El-Horr
(France/Allemagne/Liban, 2009),
1 h 25 - VOSTF
17 h 00
La Petite voiture
de Marco Ferreri
(Espagne, 1960),
1 h 28 - VOSTF
19 h 00
Slovenian Girl
de Damjan Kozole
(Slovénie/Allemagne/Serbie/
Croatie, 2009),
1 h 30 - VOSTF
16 h 00
Les Silences de Laas Geel
de Claude-Timon Gaignaire
(France, 2010),
1 h 12 - VOFR
gaumont
18 h 00
Cinemed sur court 5 films
de la sélection officielle
Chienne d'histoire
de Serge Avedikian
(France, 2010),
15 mn - VOSD
Paris monopole
de Antonin Peretjatko
(France, 2010),
18 mn - VOFR
Les Ventileuses
de Sylvère Petit
(France, 2009),
33 mn - VOSD
Miramare
de Michaela Mueller
(Croatie/Suisse, 2009),
8 mn - VOSD
Majorité opprimée
de Éléonore Pourriat
(France, 2010),
10 mn - VOFR
corum joffre
1
15 h 00
Table ronde Carmen Maura
VOFR = version originale en français ; VF = version doublée en français ; VOSTF = version originale sous-titrée français ; VOSTA = version originale sous-titrée anglais (traduction simultanée) ;
VOSST = version originale sans sous-titres (traduction simultanée) ; VOSD = version originale sans dialogues
Flash Festival - Quotidien d’information édité par le Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier. Tél. 04 99 13 73 73 - Distribué exclusivement sur les lieux du festival.
Direction : Jean-François Bourgeot - Rédaction : Géraldine Laporte et Sébastien Nègre - Fabrication : Imprimerie du Midi, 34438 Saint-Jean-de-Védas cedex

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