Programme for Performances - Durham University Community

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Programme for Performances - Durham University Community
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The 15th triennial colloquium of the
Société Internationale pour l’étude du Théâtre
Médiéval (International Medieval Theatre Society)
in conjunction with
Records of Early English Drama North-East
community.dur.ac.uk/reed.ne
Durham, 7-11 July 2016
Programme for Performances
#SITM2016
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Thursday Evening, 7 July, Joachim Room, College of St. Hilde and St. Bede:
University of Giessen: Ein Dialogus oder Gespreche von dem absterben
Friderici Staphyli (1564)
En 1564, mourut Friedrich Staphylus, un ancient étudiant de Mélanchthon, qui s’était
converti et était devenu professeur à l’école jésuite d’Ingoldstadt. La même année, Rudolph
Clenck, un de ses étudiants, publia un rapport louant la sainte mort de Staphylus. Un auteur
protestant inconnu, utilisant le pseudonyme “Sophonias Peregrinator”, réagit immédiatement
en publiant une comédie intitulée Un dialogue concernant la mort de Frederik Staphylus.
C’est cette pièce que nous allons jouer—venez et assistez à cette brutale comédie !
Staphylus meurt et promet à ses loyaux disciples qu’il leur enverra son esprit. Bientôt,
nous suivons son âme dans son odyssée vers les cieux, transportant avec elle des lettres
d’indulgences, des bougies bénies et de l’eau bénite. Simultanément, une âme Luthérienne
pure recherche elle-aussi les cieux. Elle frappe aux portes de l’Université d’Ingolstadt,
rencontre Rudolf Clenck, et réalise que cet endroit n’est clairement pas le Paradis. Elle fait la
connaissance de Staphylus, s’énerve en débattant avec lui, et finalement passe les portes
des cieux. Staphylus continue sa recherche, jusqu’à ce qu’il trouve une autre porte.
Finalement, Lucifer l’accueille chaleureusement et ensemble, ils développent un plan
maléfique… regardez ce qui se passe sur terre !
actors: Cora Dietl, Mike Hedrich, Melissa Heerz, Christine Kluge, Anna-Verena Mencke,
Gesa Rühmkorb, Lisa Scheffler, Adrian Verscharen (pictured).
In 1564, Friedrich Staphylus, a former student of Melanchthon, who had converted and
become a professor of the Jesuit school of Ingolstadt, died. In the same year, one of his
students, Rudolph Clenck, published a report praising the saintly death of Staphylus. An
unknown protestant author, using the pseudonym “Sophonias Peregrinator”, immediately
reacted by publishing a comedy called A Dialogue about the Death of Frederik Staphylus.
This is the play that we will perform – come and see a really mean comedy!
Staphylus dies and promises his loyal disciples that he shall send them his spirit.
Soon we see his soul on its odyssey to heaven, carrying along letters of indulgence, blessed
candles and holy water. At the same time, a pure Lutheran soul is also on its search for
heaven. It knocks at the University of Ingolstadt's doors, meets Rudolf Clenck, and realizes
that this clearly isn't heaven. It meets Staphylus, gets pretty annoyed disputing with him, and
finally enters heaven's door. Staphylus keeps searching, until he finds another door. Lucifer
finally warmly welcomes him, and together they develop a malicious plan… see what
happens on earth!
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Friday Lunchtime, 8 July, Durham Market Place:
Poculi Ludique Societas, Mankind and The Pride of Life
PLS, an indie Canadian theatre company affiliated with the University of Toronto, is proud to
present a double bill of two different medieval English morality plays, semi-adapted into
modern English. In morality plays, cartoonishly personified emotions, religious concepts, and
sinful habits compete to influence human behavior; our take on the plays is irreverent,
campy, physical, dirty, and genuinely hilarious. Co-directed by Matthew Sergi and Ara
Glenn-Johanson, and made possible by generous support from the Connaught Fund's New
Researcher Award, our cast of six non-male performers will playfully reframe the anti-feminist
themes in both texts.
In our raucous, scatological MANKIND (from the year c. 1464), unhinged Mischief
and divine Mercy compete for the soul of humanity (parental advisory: a little explicit
language and a lot of interaction!).
In THE PRIDE OF LIFE, from the late 1300s, the bombastic King Life and his knights
ignore urgent warnings that a rival king, Death, has recently landed in his realm. Since only
the first half of the original manuscript survives, we will draw on audience input to improvise
the play's lost but inevitable conclusion differently at every showing!
PLS, une troupe théâtrale canadienne indépendante, affiliée à l’Université de Toronto, est
fière de vous présenter deux Moralités anglaises, partiellement adaptées en anglais
moderne. Dans les Moralités, des personnifications d’émotions, de concepts religieux et
d’habitudes pécheresses, sont en compétition pour exercer leur influence sur le
comportement humain. Notre interprétation de ces pièces est irrévérente, excessive,
physique, obscène, et véritablement hilarante. Mis en scène par Matthew Sergi et Ara GlennJohanson, grâce au support généreux du Connaught Fund’s New Researcher Awards, nos
six acteurs non-masculins vont malicieusement reformuler les thèmes antiféministes
contenus dans les deux textes.
Dans notre HUMANITE bruyante et scatologique (écrite vers 1464), la compétition
règne entre le Mal dérangé et la divine Miséricorde pour obtenir l’âme de l’humanité (avis
aux parents: contient un peu de langage explicite et beaucoup d’interactions !).
Dans LA FIERTE DE VIE, de la fin du XIVème siècle, le grandiloquent Roi Vie et ses
chevaliers ignorent les avertissements urgents de l’arrivée d’un roi rival, Mort, dans le
royaume. Puisque seule la première moitié du manuscrit survit, nous nous inspirerons des
apports du public pour improviser la conclusion, perdue mais nécessaire, de cette pièce, de
manière différente à chaque représentation !
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Friday Evening, 8 July, St. Oswald’s Church, Church Street, Durham:
Durham Medieval Theatre Company: Une Descente aux Enfers Anglo-saxonne
Selon la croyance orthodoxe chrétienne, la chute du Paradis d’Adam et d’Eve plaça toute l’humanité
sous le pouvoir du diable, jusqu’à ce que le Christ rachète ceux qui avaient accepté la foi, grâce sa
mort sur la Croix. Mais qu’en est-il de ceux qui avaient vécu et étaient morts avant l’incarnation du
Christ ? Cette question mena à la légende, d’abord découverte dans l’Evangile apocryphe de
Nicodème, selon laquelle, entre sa mort sur la Croix et sa résurrection, le Christ alla aux Enfers,
renversa le diable, relâcha les Anciens vertueux ainsi qu’Adam et Eve, et les mena aux Cieux. Cette
légende constitue le sujet de la fragmentaire Descente aux Enfers en latin, trouvée dans le Livre de
Cerne (IXème siècle). Cette dernière est peut-être dérivée du Lindisfarne (VIIIème siècle), qui possède
une revendication solide au titre de première œuvre dramatique des Iles Britanniques. Bien que la
Descente aux Enfers s’interrompe lors de l’appel d’Eve au Christ, une version en vieil anglais,
remodelée en sermon, survit dans les Homélies de Blickling (Xème siècle). Elle est ici précédée par
une scène dans laquelle les démons inférieurs blâment Satan pour avoir amené le Christ aux Enfers
et lui avoir permis de les vaincre. Notre version, qui sera jouée en anglais moderne, inclus ces deux
scènes et les lie grâce à une cérémonie du IXème siècle pour l’inauguration d’une église. Durant celleci, l’évêque chantait les paroles prononcées par le Christ dans l’Evangile de Nicodème et dérivées du
Psaume 24 : Atollite portas principes vestras, et elevamini, portae eternales, et introibit rex gloriae,
« Soulevez vos portes, vous princes, et soyez élevées, vous portes éternelles, et le Roi de Gloire
entrera», auxquelles un prêtre dans l’église répondait avec les mots de Satan : Quis est iste rex
gloriae, «Qui est ce Roi de Gloire?». Il recevait la réponse: Dominus virtutum, ipse est rex gloriae «Le
Seigneur des Hôtes, il est le Roi de Gloire ». ‘Satan’ fuyait ensuite l’église pour retourner en Enfer.
Craig Thompson (Abraham), Simon Speight (Adam), Mark Chambers (Christ), Helen Barber (Eve)
An Anglo-Saxon Harrowing of Hell
According to orthodox Christian belief, the fall of Adam and Eve from Paradise placed all humanity in
the power of the devil until Christ redeemed those who accepted the faith by his death on the Cross.
But what about those who had lived and died before Christ’s incarnation? This led to the legend, first
found in the apocryphal Gospel of Nicodemus, that between his death on the Cross and his
resurrection, Christ went to Hell, overthrew the devil, released the ancient righteous along with Adam
and Eve, and led them to heaven. This is the subject of the fragmentary Latin Harrowing of Hell, found
in the ninth-century Book of Cerne but possibly derived from eighth-century Lindisfarne, which has a
good claim to the title of the earliest dramatic work from the British Isles. It breaks off early in Eve’s
appeal to Christ, but an Old English version of it, recast into sermon form, survives in the tenth-century
Blickling Homilies, where it is preceded by a scene in which the lesser devils blame Satan for bringing
Christ to Hell and allowing him to defeat them. Our version, which will be performed in modern
English, includes both scenes and links them with a ninth-century ceremony for the dedication of a
church in which the bishop sings Christ’s words in the Gospel of Nicodemus derived from Psalm 24:
Atollite portas principes vestras, et elevamini, portae eternales, et introibit rex gloriae ‘Lift up your
gates, you princes, and be lifted up, you eternal doors, and the King of Glory will come in’, to which a
priest inside the church responded with Satan’s Quis est iste rex gloriae ‘Who is that King of Glory?’
and received the reply Dominus virtutum, ipse est rex gloriae ‘ The Lord of Hosts, he is the King of
Glory’. ‘Satan’ then fled from the church back to Hell.
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Friday Evening, 8 July, St. Oswald’s Church, Church Street, Durham:
Durham Medieval Theatre Company : Laurent de Durham, Peregrini
Luc et Cléophas, deux pèlerins revenant de Jérusalem, discutent tristement de l’exécution récente de
Jésus, qu’ils avaient espéré être le Messie. Ils ont entendu une rumeur selon laquelle il serait revenu
d’entre les morts, mais ils ne la croient pas (bien que Luc le souhaite). Un étranger les rencontre sur la
route, leur demande pourquoi ils sont si abattus et leur explique que l’Ancien Testament prophétise la
naissance, la mort et la résurrection du Sauveur. Arrivant à Emmaüs, ils le contraignent à rester et à
partager un repas avec eux. Lorsqu’il bénit la nourriture, Luc reconnaît tout à coup Jésus, mais celui-ci
disparaît. Les pèlerins se mettent immédiatement en route pour retourner à Jérusalem. Pendant ce
temps, les disciples de Jésus discutent de la vérité de l’affirmation de Marie Madeleine, qui dit avoir
rencontré Jésus ressuscité. Soudain, Pierre fait irruption avec la nouvelle qu’il vient de voir Jésus. Il
est suivi de près par Cléophas et Luc, qui apportent un message similaire. André et Jacques se
réjouissent de l’ascension d’un nouveau ‘soleil’ (Jésus), lorsque le sceptique Thomas arrive. Il refuse
de croire à la résurrection à moins de pouvoir placer ses doigts dans les plaies de Jésus, sur ses
mains et son côté. Il persiste dans son scepticisme, malgré les paroles des disciples, jusqu’à ce que
Jésus apparaisse et l’invite à toucher ses plaies. Thomas reconnaît Jésus ressuscité et la pièce se
termine avec un hymne triomphant sur la résurrection.
Cette pièce sera chantée en Latin. Une traduction parallèle sera toutefois rendue disponible.
Comme elle fut préservée parmi une collection de la poésie de Laurent plutôt que dans un manuscrit
liturgique, la musique originale ne survit pas. Elle est ici reconstituée à partir de musique de
manuscrits, présents à Durham à cette époque, et que Laurent devait connaître.
Prior Lawrence at his writing desk, DUL Cosin MS V.iii.i.,
courtesy of Durham University Library
Lawrence of Durham, Peregrini
Luke and Cleophas, two pilgrims returning from Jerusalem, are mournfully discussing the recent
execution of Jesus, who they had hoped would be the Messiah; they have heard a rumour that he has
risen from the dead, but they don’t believe it (although Luke wants to). A stranger meets them on the
road, asks why they are so sorrowful and explains to them the Old Testament prophecies of the birth,
death and resurrection of the Saviour. Reaching Emmaus, they compel him to stay and share a meal
with them; as he invokes a blessing on their food, Luke suddenly recognises him as Jesus – but he
has vanished. At once they set off to return to Jerusalem. Meanwhile, Jesus’s disciples are discussing
whether or not to believe Mary Magdalen’s claim to have met the risen Jesus. Suddenly, Peter bursts
in with the news that he has just seen Jesus, closely followed by Cleophas and Luke, who bear a
similar message. Andrew and James are rejoicing over the rise of a new ‘sun’ (Jesus) when the
sceptical Thomas appears. He refuses to believe in the resurrection unless he can place his fingers in
Jesus’s wounded hands and side. He persists in his scepticism despite anything the disciples can say
until Jesus appears and invites him to touch his wounds; Thomas acknowledges the risen Jesus, and
the play ends with a triumphal hymn about the resurrection.
This play will be sung in Latin, although a parallel translation will be available. Because it is
preserved in a collection of Lawrence’s poetry rather than a liturgical manuscript, its original music
does not survive, but is here reconstructed from music in manuscripts which were in Durham in his
time and which he must have known.
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Saturday Morning, 9 July
Massimiliano Aravecchia, Université de Western Ontario : Le « Maggio
drammatico » de l’Émilie-Romagne (communication-démonstration)
Le « Maggio drammatico » est une forme de théâtre populaire chanté qui survit aujourd’hui
dans quelques communes montagnardes partagées entre les provinces de Modène, Reggio
d’Émile (Émilie-Romagne) et Lucques (Toscane). Au cours de son histoire, le « Maggio
drammatico » s’est souvent inspiré de la littérature du Moyen Âge et de la Renaissance. Les
poèmes épiques (Boiardo, Ariosto, Tasso), tout comme la Chanson de Geste (les Reali di
Francia, traduction du cycle de Charlemagne par le jongleur Andrea da Barberino) ont fourni
au « Maggio » bien des histoires et des héros.
Nous rendrons compte, dans cette communication, du débat concernant les origines
du « Maggio drammatico » ; nous expliquerons aussi les caractéristiques saillantes de ces
représentations. Notre communication sera « animée » par un couple d’acteurs, qui
présenteront au publique des échantillons de « Maggio » afin d’appuyer l’idée d’un lien direct
avec la culture médiévale, tant sur le plan poétique (avec des scènes tirées de I figli di
Guerrin Meschino, de Tristano e Isotta ou de Rodomonte) que théâtral (le jeu et la gestuelle
anti-naturalistes et stylisés, les duels rappelant une joute…)
The “Maggio drammatico” is a form of popular sung theatre, which still survives today in a
few mountain municipalities spread between the provinces of Modena, Reggio Emilia
(Emilia-Romagna) and Lucca (Toscana). Over the course of its history, the “Maggio
drammatico” has often drawn on Medieval and Renaissance Literature. Epic poems
(Boiardo, Ariosto, Tasso), as well as the Chanson de Geste (the Reali di Francia, a
translation of the Charlemagne cycle by the juggler Andrea di Barberino), have provided the
“Maggio” with many stories and heroes.
In this communication, we will give an account of the debate regarding the origins of
the “Maggio drammatico”; we will also explain the salient characteristics of these
performances. Our communication will be illustrated by a couple of actors. They will present
the audience with extracts from “Maggio” in order to support the idea of its direct link with
medieval culture, as much on a poetical level (with scenes taken from I figli di Guerrin
Meschino, from Tristano e Isotta or from Rodomonte …), as on a theatrical one (stylized and
non-naturalistic acting and gestures, duels reminiscent of jousting,…).
Acteurs : Manuel Aravecchia – Daniele Dieci (Romanoro, Italy)
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Sunday Early Evening, 11 July, Palace Green
York's Worshipful Company of Butchers: The York Crucifixion and Death of
Christ
York's Worshipful Company of Butcher's in conjunction with St Chad's and the York Festival
Trust present a combined version of two plays from the York Cycle of Mystery Plays.
Performed on a custom-built wagon based on textual clues from the medieval script,
it tells the story of the last hours of Christ and the immediate aftermath of his death. This
literally iconic play is performed here by cast members who are veterans of several
productions and varied interpretations over a number of years. It highlights two communities,
the soldiers and the disciples. While the disciples are strengthened by Christ as a family and
fellowship, the soldiers find their squad fragmenting. In this way the Play of the Crucifixion
becomes a testament of renewal and rebirth, for us as individuals and as a community.
L’Honorable Compagnie des Bouchers de York, en association avec St-Chad et le York
Festival Trust, présente sa version d’une combinaison de deux pièces du Cycle des
Mystères de York.
Jouée sur un wagon, construit pour l’occasion et basé sur des preuves textuelles
provenant de scripts médiévaux, elle raconte l’histoire des dernières heures du Christ et des
conséquences directes de sa mort. Cette pièce iconique est interprétée ici par des vétérans
de la troupe, qui ont pris part à plusieurs productions et interprétations variées durant de
nombreuses années. Elle met en lumière deux communautés, les soldats et les disciples.
Alors que les disciples se trouvent renforcés en tant que famille et communauté par le Christ,
les soldats voient leur unité se fragmenter. De cette manière, la Pièce de la Crucifixion
devient un témoignage du renouveau et de la renaissance, pour nous en tant qu’individus et
en tant que communauté.
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Sunday Evening, 11 July, Palace Green
The Sacred and the Profane
In this massive show we celebrate the dramatic traditions of the Middle Ages and the
Renaissance, with special elements coming from England’s North-East.
The Sacred and the Profane will take place at dusk on Palace Green. Our production
of The Sacred and the Profane will be inspired by Renaissance dance styles as they were
practised all over Europe in the 16th and early 17th centuries. It will present scenes from a
Renaissance court, a Dance of Death, and a torchlit procession of the traditional Boy
Bishops of Durham. There will also be a specially designed stage dragon, inspired by the
North East’s legends of worms and dragons.
The Sacred and the Profane draws on the talents of professionals, university
students, and local public, to sing, dance, act, play instruments, and craft authentic
costumes. On show will be authentic and beautifully designed Renaissance costumes, from
an Italian Cardinal’s hat to a ‘bum roll’.
Directed by Barbara Ravelhofer. Choreographed by Lieven Baert.
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Monday Lunchtime, 11 July, Tunstall Chapel, Durham Castle
University of Calgary: The Life of St Katherine:
This performance is drawn from one fifteenth-century Middle English verse legend of St
Katherine of Alexandria associated with the feast-day celebrations of the saint in late
medieval Bath. Though no ME play-texts survive, St Katherine was perhaps the most popular
non-Biblical saint in medieval England with evidence of performances from the twelfth to the
fifteenth centuries.
La Vie de Sainte Catherine:
Cette représentation s’inspire d’une légende en vers de Sainte Catherine d’Alexandrie, écrite
au XVème siècle en moyen anglais, qui était associée à la fête célébrant la sainte dans le
Bath de la fin du moyen-âge. Bien qu’aucune pièce de théâtre en moyen anglais ne survive à
son sujet, Sainte Catherine fut peut-être la plus populaire des saints non-bibliques dans
l’Angleterre médiévale; des traces de représentations théâtrales, datant du XIIème au
XVème siècle, existent en effet.
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Conference Dinner (by reservation), Saturday Evening, Durham Castle
1. La troupe de théâtre Les Enfants Sans Abri, mise en scène par Sharon Diane King,
présentera Sermon Joyeux au banquet final du S.I.T.M., pour le plus grand délice des
spectateurs.
Depuis plus de vingt-cinq ans, Les Enfants Sans Abri ont joué des farces du Moyen Age et
de la Renaissance, des entremeses, des monologues comiques, ainsi que d’autres formes
adaptées pour des représentations scéniques (poèmes, récits, fabliaux, et romans). La
plupart de ces textes sont d’origine française ou espagnole, mais la metteure en scène a
aussi adapté des œuvres écrites en italien et catalan. Le groupe a donné des
représentations en Espagne, en Allemagne, en Pologne, et également en Arizona, à New
York et en Californie. Le musée J. Paul Getty leur a récemment commandité une pièce pour
son Festival des Familles. Cette troupe basée à Los Angeles se concentre sur les pièces
comiques, courtes et transportables, généralement traduites en anglais en rime, afin de
suivre l’original ou d’imiter un style établi.
Le credo des Enfants Sans Abri est que recréer le théâtre du Moyen Age et de la
Renaissance signifie redécouvrir ce que les gens considéraient comme hilarant, noble,
héroïque, et pieux. « Past mirth hath present laughter », la joie passée a le rire présent…
Nous espérons que vous apprécierez la pièce !
The theatre troupe Les Enfans Sans Abri, directed by Sharon Diane King, will present
Sermon Joyeux for the delectation of spectators at the final banquet of the S. I. T. M.
For over 25 years, Les Enfans Sans Abri has performed medieval and Renaissance farces,
entremeses, comic monologues, and other forms adapted for staged presentation (poems,
récits, fabliaux and romans). Most of the texts are French or Spanish but the director has
also adapted works in Italian and Catalan. The group has performed in Spain, Germany, and
Poland, as well as Arizona, New York, and California, and it was recently commissioned to
do a play for a Family Festival at the J. Paul Getty Museum. The focus of the L.A.-based
troupe is plays that are comical, short, and portable, usually in rhymed English translation to
follow the original or to mimic an established style.
The credo of Les Enfans Sans Abri is that re-creating late medieval and early modern
theatre means rediscovering what people found to be sidesplittingly humorous as well as
noble, heroic, and pious. Past mirth hath present laughter....
We hope you enjoy the play!
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2. Pneuma Ensemable, Lai de Bisclaveret
In Lai de Bisclaveret Pneuma Ensemble presents Marie de France’s classic anglo-norman
werewolf tale. The shifting boundries between beasts and humans, predators and prey are
perhaps underlined by the use of “werewolf” for “outlaw” in legal codes such as the Leges
Edwardi Confessoris.
Our work is based on the Bisclaveret text, the scraps we have describing lai recitation
by harpers and minstrels, more generalized historically informed performance practice, and
our own imaginations.
Marie’s work was “prized and held dear by counts, barons, and knights” and speaks
to our own time as well, when heroic werewolves have been making a bit of a comeback. We
hope you enjoy our performance.
As the harpers and minstrels of Marie's day haven't told us how they approached
Bisclaveret, we have borrowed tunes from various sources that seemed appropriate, inspired
by more explicit musical assemblages such as "Guillaume de Dole."
The complete Bisclaveret text survives only in Harley 978, a miscellany most widely
known for "Sumer is Icumen In." We weave "Sumer," the less-known "Samson Dux
Fortissime," and an anonymous Harley dance into our recitation. From other sources,
troubadour/trouvère fans may recognize the (topical?) "Mon Corage M'es Chanjatz" of
Albertet, and Richart de Berbezil's multi-animal allegory "Atressi com l'Olifanz," along with
dance tunes from the Robertsbridge Codex and MS. Douce 139.
Pneuma Ensemble has been performing since the spring of 2014, with a focus on
12th and 13th century repertoire. We have completed residencies at the Banff Centre for the
Arts and at the Fairview Library in North York, as well as performing in Catalunia. Before and
after Durham, we are touring in the UK with the PLS production of “Pride of Life” and
promoting our first CD, featuring works from various medieval repertoires, including two
works by the minnesanger Nîthart and two by the troubadour Rigaut de Berbazilh.
Dans Lai de Bisclaveret Pneuma Ensemble présente le conte classique anglo-normand loupgarou de Marie de France. Les frontières ambigues entre bête et humain, prédateur et proie
peut-être souligné par l'utilisation de "loup-garou" pour "criminel" dans les codes juridiques
tels que la Leges Edwardi Confessoris.
Notre approche est basée sur le texte Bisclaveret, descriptions de la lai réalisées par
harpistes et ménestrels survivant, et nos propres imaginations.
Les contes de Marie ont été tenues «mult cher (par) cunte, barun e chivaler.» et ils
parlent à notre époque aussi, quand les loups-garous héroïques bénéficient d'un renouveau
dans la culture populaire. Nous espérons que vous apprécierez notre performance.
Pneuma Ensemble a donné notre premier concert au printemps 2014. Nous nous
concentrons sur le répertoire des 12e et 13e siècles. Nous avons achevé résidences au
Banff Centre for the Arts et à la bibliothèque Fairview à North York, ainsi que des concerts
en Catalogne.
Avant et après Durham, nous sommes en tournée au Royaume-Uni avec la production de
PLS de «Pride of Life» et la promotion de notre premier CD, avec des œuvres de divers
répertoires médiévaux, comprenant deux chansons par le minnesänger Nîthart, et deux par
le troubadour Rigaut de Berbazilh.
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And finally, a thank-you to all, presented by a company drawn from SITM members
and friends, conference helpers, and with the support of Pneuma Ensemble:
3. Lydgate’s Mumming for the Mercers of London
Lydgate’s Mumming for the Mercers of London is an entertainment designed for Twelfth
Night 1429/30. The folk custom of mumming involved an after-dark Christmas house visit by
a group of people strangely dressed, masked or with their faces painted, who played dice
with those they visited. They kept ‘mum’ throughout, and were notorious for carrying dice
weighted in their favour. The folk custom was adapted as a Christmas spectacle of a more
lavish kind for the Mercers’ entertainment, and the dice, brought by exotic emissaries, were
weighted in favour of the hosts, as an opportunity for gift-giving. Lydgate’s rather cryptic
‘script’ for the event is a short poem, detailing the journey of the divine messenger Mercury
through the Mediterranean, and alluding to a celebrated recent event that involved an
attempt to corner a particular commodity market, a trade war, and letters of Marque. This
performance tries to imagine a spectacle of the sort that would have accompanied Lydgate’s
words. The performers recreate the trading patterns of the medieval Mediterranean – watch
out for London, Genoa and Venice.
Le Mumming de Lydgate pour les Mercier de Londres est un divertissement conçu pour la
Nuit des Rois de 1429/30. Le mumming était une coutume populaire qui comprenait une
visite nocturne chez l’habitant le soir de Noël, par un groupe de personnes étrangement
vêtues, masquées ou avec leurs visages peints, jouant aux dés avec ceux qu’ils visitaient. Ils
restaient muets (« mum ») durant leur visite, et étaient célèbres pour utiliser des dés pipés
en leur faveur. La tradition populaire fut adaptée en un spectacle de Noël plus fastueux, afin
de divertir les Merciers. Les dés, amenés par des émissaires exotiques, étaient maintenant
pipés en faveur des hôtes, ce qui permettait de leur offrir des présents. Le « script » écrit par
Lydgate pour l’événement est un poème court, détaillant le voyage du messager divin
Mercure à travers la Méditerranée. Cette représentation tente d’imaginer un spectacle
proche de ceux qui auraient accompagnés les mots de Lydgate, et qui auraient été conçus
pour complimenter les Merciers en faisant référence à leurs activités commerciales
internationales.
Directed, designed, produced by: Elisabeth Dutton, Tamara Haddad, Meg Twycross
#SITM2016
Records of Early English Drama North-East