soMMairE - Campus France

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soMMairE - Campus France
u Bulletin n°5 – Avril 2010
Ecoles d’été : Droit, réfugiés et discrimination à
Strasbourg 5-10 juillet 2010, études européennes à Lille,
impressionnisme à Rouen,
sport et FLE à Royan et Biarritz (p. 10).
Nucléaire : la filière de formation française,
Paris-Sud 11.
ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts
Décoratifs) : une recherche de pointe (p. 11 - 12).
Merci à tous (toutes) les collègues dont les suggestions ou les informations m’aident à servir
notre cause commune plus efficacement. Leurs messages sont toujours les bienvenus.
Nous vous avons envoyé, avec Pascal Delisle, un bref document recensant les outils à notre
disposition pour favoriser les rapprochements entre institutions françaises et américaines.
Nous avons dû renoncer au «Fonds d’amorçage», mais gardons la possibilité de financer en
partie des missions en vue de partenariats, tant du côté américain que du côté français.
La nouvelle version, très améliorée, du catalogue anglais de CampusFrance, présentée plus
bas, n’est pas le signal d’un renoncement à l’emploi de notre langue. Son message est clair :
tous les étudiants n’ont pas eu la possibilité d’apprendre le français ; ils peuvent venir étudier
en France sans être pénalisés par leur ignorance de la langue et apprendre cette dernière
parallèlement à leurs cours. Si presque tous les programmes favorisent cet apprentissage,
c’est pour une raison évidente : impossible de tirer parti de son expérience à l’étranger et
de la valoriser si l’on s’enferme dans sa langue maternelle. L’avant-propos d’André Siganos
est clair ! Et la présence de CampusFrance au prochain salon ACTFL de Boston, au sein de
la délégation de l’Ambassade de France, et dans son rôle de soutien aux écoles de français
langue étrangère dans notre pays, montre que la promotion de notre langue reste une priorité.
Fait important : certaines des meilleures universités américaines, telle Georgetown, refusent
que leurs étudiants aillent à l’étranger pour obtenir des crédits dans le cadre de programmes
anglophones ou partiellement anglophones…
Nous allons vous faire parvenir dans les prochaines semaines des kakémonos CampusFrance
utiles pour votre présence dans certaines manifestations. Vous trouverez p. 6 les coordonnées
téléphoniques de l’actuelle équipe de CampusFrance Washington.
Jean-K. Paulhan, Washington
1
SOMMAIRE
2 / Partenariats souhaités :
IEP de Lille
3- 6 / Etats-Unis :
Afghanistan-Etudiants
étrangers aux Etats-UnisMinorités-MondialisationPrêts étudiants-Système
universitaire américain
décrit en françaisUniversités américaines à
but lucratif
7 - 8 / Europe : alliance
anglo-américainecomplémentarités - règles
d’entrée au Royaume Uni
8 - 12 / France : Accent
de France, MontpellierAlliance Française,
Bordeaux-CAREL-CIECEENSAD, les écoles d’été ;
Paris-EHESP, RennesEM Normandie-ENS,
Paris-ENSAD, Paris-ESC
Clermont-ESC Rennesétudiants étrangers : mieux
les comprendre-Grandes
Ecoles et rechercheInstitut catholique, ParisISC Business SchoolISEFE, Chambéry-ESDES,
Lyon-Université catholique
de Lille-Université
catholique de l’OuestUniversité de Nancy
2-Université de Paris
11-Université de Rennes
1-Université de RouenSciences Po Paris à ReimsUniversité de Strasbourg
ILS SOUHAITENT VOTRE AIDE POUR
ETABLIR DES PARTENARIATS AUX ETATS-UNIS
INSTITUT D’ETUDES POLITIQUES DE LILLE
Lille
Points forts : This is the second best IEP in France, located in the heart of Europe,
with a very competitive entrance exam (8 % of candidates were accepted in 2009). IEP
Lille offers preparatory classes for the ENA (National School of Public Administration),
and placed 5 students in the top 10 in 2009, including number one, is also preparing
for the national competitive teaching exam/programs in economics and social sciences
(Agrégation). It also trains students for the entrance exam to the prestigious College of
Europe in Bruges.
3 MA level joint degrees were set up with the University of Kent, UK, the University of
Munster, Germany, and the University of Salamanca, in Spain. The IEP also provides A
Dual MA ‘Europe and the World’ with Aston University, in the UK.
Prestations proposées aux étudiants étrangers d’échange : Every year, Science Po
Lille welcomes 200 international exchange students who spend either a year or one
semester. We offer courses across all social sciences but most it are specialized in
Political Sciences (International Relations, Public Administration and Policy, European
Union Studies, Economics and Finance, French and European Politics, Economics and
Society).
Accords avec des institutions américaines : American University, Penn State University,
University of Virginia, College of William and Mary, Michigan State University, San Jose
State University
Partenariats recherchés : universities and colleges interested in exchange students
programs in European Studies, International Relations, Political Science.
Particularités intéressantes: A large number of IEP Lille adjunct professors work for the
EU and twenty visiting professors come yearly, fourteen offer courses in English.
Site Internet; http://iep.univ-lille2.fr/ International Office http://iep.univ-lille2.fr/RI/
Description en anglais http://editions.campusfrance.org/etabs/par_fiche/en/univ_ieplille_
en.pdf
Votre contact 2009-2010 : [email protected]
Partenariats internationaux de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, de
l’ESC Clermont-Ferrand, des universités de Poitiers, d’Orléans, de Lille 2, des universités
catholiques de Lille et d’Angers, avec des universités américaines. Listes disponibles
auprès de J.-K. Paulhan
2
ETATS-UNIS
Universités américaines à but
lucratif - Les universités à but lucratif
modifient le paysage de l’enseignement
supérieur américain
Alors qu’elles ont été longtemps considérées
comme étant des universités de «seconde
zone», les universités à but lucratif («for
profit colleges») prennent leur revanche
et s’affirment désormais comme les stars
montantes dans le marché de l’enseignement
supérieur américain. Alors que le monde
académique «traditionnel» continue de
dénigrer ces universités, les inscriptions
dans ce type d’établissement ont connu une
hausse moyenne de 9% par an au cours
des 30 dernières années contre 1.5 % par
an pour les autres types d’établissement
d’enseignement supérieur. Si en 1990
seulement 10 % de ces établissements
offraient des bac+2 (associate degree), des
Bac+4 (bachelor degree) ou des diplômes
professionnels, aujourd’hui ce taux est passé
à 50%. La réussite des for-profit colleges
réside dans le fait que ces institutions offrent
des certificats et diplômes mieux reconnus,
envahissent le territoire des établissements
d’enseignement supérieur traditionnels et
s’adaptent continuellement au marché. Le
secteur à but lucratif se concentre davantage
sur l’étudiant et ses besoins. Il investit
également beaucoup dans la publicité et les
campagnes de recrutement d’étudiants.
http://www.bulletins-electroniques.com/
actualites/062/62397.htm
Prêts étudiants
L’Etat fédéral contre les banques
Kevin Carey, Directeur stratégique du think
tank Education Sector :
D’après le New York Times et le Washington
3
Post, la réforme de l’administration Obama
concernant les prêts étudiants serait en péril.
En effet, le système fédéral actuel de prêts
étudiants implique le transfert de dizaines
de millions de dollars du Trésor public à des
compagnies privées afin de pallier l’éventuel
non-remboursement de prêts. Le projet de loi
sur les prêts a été validé par la Chambre des
représentants l’année passée mais a ensuite
été mis en attente pendant plusieurs mois
par le Sénat qui était alors aux prises avec la
réforme du système de santé. Cette situation
de flottement a bénéficié aux banques
privées et aux compagnies de prêts qui ont
pu disposer de millions de dollars versés par
les contribuables l’année précédente. Grâce
à ces fonds, les compagnies et banques
privées ont embauché des lobbyistes
et d’anciens employés du Congrès afin
d’essayer de contrer cette réforme.
Néanmoins, un des éléments clés de
la réforme des prêts étudiants consiste
en
l’approbation
des
établissements
d’enseignement supérieur. La raison de ce
ralliement est simple, le président Obama
veut redistribuer 87 millions de dollars
traditionnellement alloués aux banques
en direction du programme de bourses
Pell Grants, des community colleges, de
l’éducation des enfants en bas âge et de
l’amélioration des taux de réussite. Quant
aux lobbyistes de l’Enseignement supérieur,
bien qu’ils n’aient pas accueilli ce projet avec
enthousiasme, ils ne s’y sont pas opposés
pour autant.
Dans certaines universités, les autorités se
sont inquiétées de l’incertitude politique
concernant le projet de loi, ainsi que
de l’approche globale qui ne prend pas
en compte les particularités de chaque
établissement. Caesar Storlazzi, responsable
du département comptable et financier de
l’Université de Yale, déclare : «Nous sommes
ETATS-UNIS
pris au milieu d’une bataille politique». Yale,
à l’instar de nombreux établissements, a
décidé en novembre dernier d’abandonner
les prêts du secteur privé au profit du
programme de prêts du gouvernement
fédéral. La mise en œuvre de la réforme étant
compromise, C. Storlazzi s’interroge donc
quant à un possible retour au système de
prêts des compagnies privées : «Nous avons
l’impression d’être confrontés à une soudaine
mainmise du gouvernement fédéral sur les
universités. Le jeu de la concurrence propre
au secteur privé nous permet d’obtenir des
tarifs plus intéressants et des services mieux
adaptés».
En effet, Yale est une grande université qui
bénéficie d’une dotation de 16 millions
de dollars, la deuxième dotation la plus
importante à l’échelle des Etats-Unis. Yale
n’accorde donc que peu d’intérêt au fait que
plus d’argent fédéral soit destiné aux Pell
Grants puisque les étudiants de Yale sont
beaucoup plus aisés que la moyenne (moins
de 10% sont éligibles pour le programme de
Pell Grants). Yale n’a pas non plus besoin
d’aide pour que ses étudiants ne quittent pas
l’université avant l’obtention d’un diplôme
(97% de ses étudiants vont au bout de leurs
études et décrochent un diplôme). Quant à
l’éducation pour les enfants en bas âge, les
étudiants de Yale et leurs enfants ont accès à
une éducation de haut niveau, contrairement
à ceux des community colleges. De plus, Yale
bénéficie de tarifs préférentiels pour les prêts
étudiants car moins de 1% de ses étudiants
se voit dans l’incapacité de rembourser leurs
prêts.
Pour résumer, rien dans le projet de loi sur
les prêts étudiants n’intéresse Yale car ce
projet de loi a été pensé pour aider les 99,9%
4
d’établissements et d’étudiants moins bien
lotis. Un sentiment d’agacement vis-à-vis de
ce projet de loi pourrait donc empêcher la
mise en place d’une réforme qui permettrait
à des centaines de milliers d’étudiants
défavorisés d’avoir accès à l’enseignement
supérieur.»
Extraits choisis de Brainstorm, le blog du Chronicle
Review, 19 février 2010, B2.
Mondialisation
Aller à l’étranger, c’est se préparer à
l’économie du 21e siècle
«[According to]Ms Kanter, a former
community-college leader who is widely
admired in higher-education circles, more
elementary-school students should be
studying foreign languages, just as more
college students should be spending time
abroad. International education cannot be
seen as an add-on. It’s not an extra in higher
education (…). The skills and knowledge
acquired in international education are the
same skills graduates need to succeed in a
global economy.»
B. McMurtrie, K. Fischer, «Campus Officials:
Globalization Is Inevitable, whatever the Path»,
The Chronicle of Higher Education, February 26,
2010, A32
Afghanistan
S’implanter les premiers : une université
américaine fonctionne déjà
«(…) The university, which has just over 400
students, receives the bulk of its financial
support from the U.S. government through
ETATS-UNIS
the United States Agency for International
Development. While the official tuition rate is
around USD 5,000, the average student pays
about USD 3,000 once scholarships and
financial aid are factored in (…).»
A. Labi, «In a War-Torn Land, a President Works to
make His University an Oasis» [article intéressant
sur la première université américaine installée en
Afghanistan],
http://chronicle.com/article/In-aWar-Torn-Land-a/64144/
Minorités
Entrer à l’université, c’est bien, mais en
sortir diplômé… ?
L’effort américain pour intégrer davantage
les étudiants des minorités (noirs, Latinos
et Indiens : 30 % de la population), qui sont
passés en quelques années de 8 à 13 % des
étudiants de première année, est salué à juste
titre. Seulement, entre l’entrée à l’université
et l’obtention du diplôme, le parcours est
plus dur pour certains que pour d’autres : 9
sur 10 des étudiants blancs sont diplômés
dans les six ans, contre seulement 7 sur 10
des étudiants noirs.
Le problème est particulièrement accentué
dans les universités publiques. Une université
d’élite comme celle du Wisconsin à Madison,
dont les efforts en faveur des minorités
qu’elle recrute sont importants, diplômait en
2007 81 % de ses étudiants blancs contre
56 % des noirs.
Dans les Community colleges de Californie,
seuls 15 % des étudiants «African-American»
finissent par obtenir un diplôme. Certaines
institutions sont même accusées d’attirer
les étudiants, dont l’argent ou les bourses
les intéressent, en sachant pertinemment
qu’ils courent à l’échec. Si l’enseignement
supérieur privé obtient de meilleurs
5
résultats, c’est grâce à une attention plus
individualisée accordée aux étudiants,
insérés dans de plus petits groupes. Mais
cette attention a un prix : En 2008, suivre
un cycle de quatre ans dans le public, après
déduction des aides financières, coûtait
28 % du revenu moyen d’une famille, contre
76 % pour un établissement privé. Cela
dans un contexte où les bourses (de plus en
plus accordées au seul mérite académique)
et les prêts diminuent. Certaines pratiques
de recrutement des universités les plus
sélectives, telles Harvard, Princeton, Yale, qui
font état d’une égalité totale entre les résultats
des étudiants bancs et noirs, peuvent
étonner : elles choisissent, de préférence aux
Afro-Américains descendants d’esclaves,
des noirs issus d’au moins un parent ayant
immigré d’Afrique ou de la Caraïbe, estimés
plus aptes aux études supérieures.
Quelles pistes pour l’avenir ?
Pendant longtemps, des institutions privées
(Princeton, le MIT, par exemple) ont fait venir
pendant l’été sur le campus les étudiants
des minorités, avant la reprise des cours,
pour les préparer au mieux. A présent,
l’on s’orienterait vers des programmes
de recrutement en amont, dès le collège
(d’enseignement secondaire), en recourant
à des méthodes d’évaluation et de profilage
originales, comme le repérage des meilleurs
dans les compétitions de hip-hop. Si cela
implique des dépenses importantes, elles
représentent peu de choses au regard des
millions de dollars investis dans des bourses
accordées à des étudiants qui ont peu
de chance de terminer leurs études sans
un soutien tout particulier. Le collège de
Washington and Lee, déjà cité dans le n° 4 de
cette lettre d’informations (p. 4), qui bénéficie
d’un fonds privé très important (non signalé
dans l’article) a choisi de s’investir dans la
réussite à tout prix de ses minorités (tutorat,
engagement des parents) ; il s’enorgueillit
d’avoir réussi, au printemps dernier, à faire
coïncider les taux de réussite des minorités
les plus défavorisées et des étudiants blancs.
L’attention portée à ces questions aux EtatsUnis est extrême : parce que le pays partage
avec la France un souci de justice et d’équité
(qui s’exprime différemment), et à cause
d’une conviction largement partagée : les
Etats-Unis, qui sont descendus à la dixième
place des Etats où les étudiants terminent
leurs études avec un diplôme, après avoir
longtemps occupé la première, ne pourront
pas garder leur rang de grande nation si la
proportion de diplômés diminue dans la
population.
E. Tomas, P. Wingert, «Minority Report. American
Universities are accepting more minorities
than ever. Graduating them is another matter.»,
Newsweek, March 1, 2010, pp. 42-45 http://www.
newsweek.com/id/233843
Étudiants étrangers aux
Etats-Unis 2007-2008
Et si l’Europe comptait aussi face aux géants
indien ou chinois ? : une progression lente
mais régulière
Selon l’OCDE, plus de 40 % des 106 123
étudiants étrangers aux Etats-Unis pendant
l’année 2007-2008 venaient de trois pays
d’Asie : Chine, Inde et Corée du Sud. Si,
avec 23 779 étudiants, les Chinois dépassent
de très loin l’Inde et la Corée du Sud (10 000
étudiants chacune), ce sont les étudiants
indiens qui, sur la période 1997-2008, ont
augmenté le plus vite.
La présence européenne dans les campus
américains s’est développée plus lentement.
Mais à lui seul, le groupe formé par l’Allemagne
la France et l’Italie, a envoyé plus d’étudiants
aux Etats-Unis en 2007-2008 que l’Inde ou la
Corée du Sud prises séparément.
Sources : OCDE et «Foreign students in America»,
The Economist, December 19, 2009, p. 174,
http://www.economist.com/markets/indicators/
displaystory.cfm?story_id=15127466
Le système d’enseignement
supérieur américain
Des explications claires pour les Français…
et des motifs de confiance.
P. W. Cummins, L’enseignement supérieur aux
Etats-Unis et le processus de Bologne
Le français dans le monde, Recherches et
applications, n°47, janvier 2010 (copie numérisée
à demander à J.-K. Paulhan)
CampusFrance Washington
Coordonnées de l’équipe (information réservée aux attachés, à ne pas
transmettre directement aux étudiants, qui ont d’autres moyens que le
téléphone de prendre contact avec nous)
Fadila El-Belghiti: 202 944 6089
Severine Debets : 202 944 6583
Aude Oubelkhir : 202 944 6527
Jean Paulhan : 202 944 61 21
Heidi Phelps : 202 944 6322
6
Oxford University Campus
EUROPE : LE CHOIX
ANGLAIS
Un test obligatoire d’anglais pour les
étudiants étrangers
Eviter les détournements de procédure
«The British government published tough
new rules to prevent foreign students from
abusing the immigration system. Britain is
the second most-popular destination in the
world for foreign students, who are estimated
to pump billions of pounds into the national
economy. (…) The measures require students
to demonstrate their English-language ability
by passing an approved secure test.)»
«New rules for foreign students in Britain», The
Chronicle of Higher Education, February 19,
2010, A3
Alliance universitaire anglo-américaine
Les 19 universités britanniques de
recherche se positionnent
Sous le titre «The World Working Together»,
cet article expose toutes les raisons que les
deux meilleurs systèmes universitaires au
monde ont de renforcer leur collaboration.
Paul Wellings s’exprime au nom du Groupe
1994, qui comprend les 19 universités
britanniques en pointe pour la recherche.
Après avoir démontré l’excellence de ces
universités : Indeed we remain the most
productive of the G-8 countries – which
account for most of the world’s major national
economies – in the number of publications
and citations per researcher. We are second
only to America in that ranking with around 30
universities in the top 200. (…), l’auteur donne
des exemples de collaboration réussies
7
(entre autres un partenariat avec l’université
du Kansas, soutenu par la National Science
Foundation, sur les systèmes Internet de
l’avenir). Il conclut son article en appelant
à l’organisation de doctorats américanobritanniques.
Paul Wellings, «American and British Universities
Should Forge Stronger Partnerships» The
Chronicle of Higher Education, February 19,
2010, A29
Alliance universitaire anglo-américaine
(bis)- Rapport du British Council sur l’urgence
de resserrer les liens entre universités
britanniques et américaines, y compris «à
l’étranger» : 500,000 $ pour financer 20 projets
de partenariat
Le rapport, intitulé «U.K-U.S. Higher
Education partnerships: Realising the
Potential», met en valeur les liens qui
existent déjà – seule la Chine envoie plus
de chercheurs au Royaume-Uni que les
Etats-Unis –, fait allusion au désintérêt des
Britanniques pour les doubles diplômes
(alors que les Américains s’y intéressent de
plus en plus), regrette que les Américains
se trouvent surtout dans les sciences
humaines et sociales – seuls 30% des
chercheurs américains viennent en sciences,
technologie, ingénierie, mathématiques et
médecine, disciplines essentielles pour la
recherche britannique – Britain could be
emphasized as an attractive English-speaking
foreign destination for American Science and
Engineering students whose regimented
courses of study give them little opportunity
to pick up a foreign language. (…) A team
of leading British and American educators
last year urged the creation of an AngloAmerican organization to foster international
cooperation. (…) British and Americain
universities can use their complementary
strengths to build three-way collaborations in
key countries like China and India.
K. Fischer «British Council calls on Colleges in
Britain and America to Collaborate More» The
Chronicle of Higher Education, March 12, 2010,
A29
A bas les mous !
Les memoranda of understanding, et
après ?
- R. Bouchard, « Les étudiants étrangers
face à une production écrite « extraordinaire » : une thèse en français (concerne
les doctorants)
Assez de memoranda of understanding sur
l’enseignement et la recherche, qui n’ont rien
à voir avec l’internationalisation du supérieur
et encombrent les étagères ! s’écrie N. Thrift.
Les seules coopérations appelées à durer se
fondent sur des intérêts partagés, comme
l’accès à des équipements exceptionnels
dont dispose l’un des partenaires, accès
qui justifiera un effort exceptionnel de l’autre
pour que la relation soit solide.
Le français dans le monde, Recherches et
applications, n°47, janvier 2010.
The Chronicle of Higher Education, February 19,
2010, A72
FRANCE
Mieux comprendre le
parcours des étudiants
étrangers
Plusieurs articles utiles
- Hui Mingyang, « Parcours chinois dans
l’université française » (texte excellent)
- Dr Nagami, « Regards d’étudiants japonais
sur l’enseignement supérieur français »
- C. Cortier et A. Kaaboub, « Le français dans
l’enseignement universitaire algérien : enjeux
linguistiques et didactiques »
- P. W. Cummins, « L’enseignement supérieur
aux Etats-Unis et le processus de Bologne »
- H. B. de Albuquerque Costa ; « Formation
aux savoir-faire académiques français dans
une université brésilienne »
Le nouveau catalogue
CampusFrance
de
Une autre dimension pour Programs Taught in
English 2010
Le moteur de recherche des formations
enseignées en anglais est en ligne sur le site
internet www.campusfrance.org à compter
de ce jour ! Il est accessible directement
depuis la page d’accueil dans le rectangle vert
« Trouver votre formation » puis « Programs
taught in English ».
Ce moteur a la particularité d’être
directement complété et mis à jour par les
établissements eux-mêmes, ce qui devrait
largement éviter la présence de formations
obsolètes contrairement à la version papier
précédemment éditée. Par ailleurs et comme
pour les autres moteurs de recherche
développés par l’Agence, l’étudiant a la
possibilité de faire des recherches par
critères (filière, niveau, pourcentage de
l’enseignement en anglais…) croisée avec une
recherche texte. Une carte de France permet
également de visualiser l’emplacement en
France de l’école ou de l’université ainsi
que les établissements proposant le même
type de formation ; et toujours l’option
« panier » qui autorise l’étudiant à stocker
puis éventuellement imprimer ou envoyer par
courriel des informations sur une ou plusieurs
Rennes
8
anglais
formations qu’il a retenues.
Chiffres clés sur Programs Taught in
English
434 programmes en ligne (143 autres bientôt)
dont :
n 17 en Licence
n 294 en Master
n 10 en Doctorat
n 113 en «specific courses» (tels les cours
d’été)
Filières :
n Business : 215 programmes
n Ingénierie : 129
n Sciences, environnement et santé : 69
n Humanités : 54
n Droit : 46
n Art, design et mode : 30
n Mathématiques : 15
n Agriculture : 10
n Tourisme : 10
Formations 100% enseignées en anglais :
352
Formations dispensées dans les universités :
95
Débats et polémiques : les grandes écoles
font aussi de la recherche
Les Grandes Ecoles françaises sont souvent
accusées de ne pas avoir une taille critique,
à cause de la faiblesse de leurs effectifs,
et, en particulier de ne pas investir dans
la recherche qui caractérise le monde
universitaire. Grand Angle, n°4, février 2010,
la lettre de la Conférence des Grandes Ecoles
CGE publie un dossier sur le thème : «Les
grandes écoles : des acteurs majeurs de la
recherche et de l’innovation.»
Dossier disponible en pdf à demander à J.-K.
Paulhan ou à lire sur http://www.quatrebis.fr/
clients/CGE-newsletter/pdf/ECLAIRAGE.pdf
que les étudiants, souvent emmenés par
leurs professeurs, partent pour des périodes
brèves, qui peuvent déclencher l’envie de
revenir et d’approfondir leurs connaissances,
doit nous inciter à ne pas négliger
«l’amorçage» que représentent les écoles
d’été, et à les soutenir. Vous trouverez cidessous quelques informations, forcément
partielles, reprises très brièvement quand
elles vous ont déjà été communiquées par
un courriel spécial.
Ecole normale supérieure de Paris : l’été
de toutes les intelligences
Campus européen d’été en lettre et sciences
humaines
http://www.ete.ens.fr/
Contact : [email protected] (Brochure pdf
disponible auprès de J.-K. Paulhan)
Les affaires sont les
affaires !
EM Normandie/ Normandy Business
School «Know Europe 2010»
Les participants doivent tous prendre contact
avec une entreprise de leur pays et la mission
que leur confiera cette entreprise, si elle est
retenue, servira de fil conducteur tout au long
du programme au travail d’une équipe de 4
participants pour préparer la présentation
d’un business plan en fin de parcours
www.know-europe.com
Ecoles d’été en France
Une offre diversifiée et constamment
enrichie
Un récent article sur les relations des
universités américaines avec l’Asie, montrant
9
Summer Session of ISC Business school
«Luxury Products Management»
http://oic.nccu.edu.tw/
data/20667292704b89d7c9e704f1.pdf
(Brochure pdf disponible auprès de J.-K. Paulhan)
ESDES Summer School in Lyon, France
ESDES School of Management (Université
catholique de Lyon), a well-established
member of the Conférence des Grandes
Ecoles (association of top business and
engineering schools). will hold a Summer
School. Undergraduate students in business
management, economics, finance or
marketing will study finance or marketing with
optional modules including French language.
http://www.esdes.fr.
http://www.esdes.fr/international-students/
studying-at-esdes/
CIECE Centre International d’Etudes sur
le Commerce Extérieur Paris
Summer Program : French Language, the
Art of Wine and the Gobalization of the
Wine Business, Fashion and luxury Goods
Marketing
http://www.ciece.fr/summer-programmes
Droits de l’Homme, à Strasbourg
The International Institute of Human Rights
will hold its 41st Annual Study Session
from 5th to 30th July 2010 in Strasbourg.
Since 1969, the I.I.H.R. organizes annually,
in Strasbourg, a teaching session in
international and comparative human rights
law under the direction of the best specialists
on the subject. The 2010 session is entitled:
«The International prohibition of racial
discrimination». This 4-week program will
provide the opportunity for approximately
400 participants coming from nearly one
hundred countries, to widen and perfection
their knowledge on an academic level and to
be confronted with the realities of different
experiences.
Eligible candidates must have: Mastery of
French or English, the session’s two official
languages, as well as an adequate working
knowledge in the other language; at least,
holders of a four year diploma (Master or
equivalent); exceptionally, attest to a solid
experience on the field of human rights.
The completed files must reach the Institute
before 3rd May 2010.
http://www.iidh.org/[email protected]
10
Un programme multidisciplinaire et
optionnel à l’Université catholique de Lille
European Summer Program (European
Studies, French Arts, French Culture and
Society, Tourism Studies, European Business
and Management, Communication Studies,
Engineering Studies, Health)
http://www.univ-catholille.fr/inter national/
european-summer-program-homepage.asp
Contact: [email protected]
FLE : à l’ombre des
écoles en fleurs
Eté impressionniste à Rouen
The University of Rouen offers a unique
and friendly language experience along the
Festival Normandie Impressionniste.
http://summer.univ-rouen.fr
Contact [email protected]
ILCF (Institut catholique de Paris)
h t t p : / / w w w. i c p . f r / f r / O rg a n i s m e s / I n s t i t u t de-Langue-et-de-Culture-Francaises-ILCF/
Formations-et-diplomes/Cours-de-printemps-etd-ete-1-2-3-ou-4-mois-en-mai-et-ou-juin-juilletet-ou-aout
Ne pas oublier non plus le programme de
préparation universitaire de septembre
(remise à niveau linguistique intensive (30h
par semaine) via l’initiation aux techniques
universitaires (prise de parole, exposé,
débat, prise de notes, résumé, synthèse,
rédaction, dissertation); la compréhension et
l’expression orales et
écrites; le perfectionnement en français).
Eté au CAREL vacances linguistiques et
sportives pour mineurs, accompagnés ou
non
http://www.carel.org/fle/index.php/en/juniors_
defaut.html
Contacts :
[email protected], [email protected]
Alliance Française de Bordeaux Aquitaine
Stages de formation de formateurs FLE,
de formation enseignants DNL (Disciplines
non linguistiques : enseigner sa matière en
français), et «cours de français et surf» à
Biarritz pour les juniors à partir de 16 ans (2
semaines).
http://www.master-nuclear-energy.fr/
Flyer: http://www.master-nuclear-energy.fr/
fichiers/flyer.pdf
Applications : http://www.master-nuclear-energy.
fr/en/inscription.php
www.alliance.bordeaux.org
ISEFE Chambéry Summer Abroad
(Brochure pdf disponible auprès de J.-K.
Paulhan)
Cours d’été pour étudiants étrangers
de l’association des professeurs de
l’université de Nancy 2
http://www.france-summercourses.com/
Université catholique de l’Ouest CIDEF,
Cours intensifs d’été
http://www.uco.fr/CE/0/fiche___
formation/&RH=1201166286059
(Liste disponible des partenaires du CIDEF
d’Angers aux Etats-Unis, des universités
qui reconnaissent les crédits obtenus, à
demander à J.-K. Paulhan)
Accent de France, à Montpellier, 2 semaines
de formation pour les enseignants
(Brochure pdf disponible auprès de J.-K. Paulhan)
Formations
universitaires
Master in Materials Science Exploring
Large Scale Facilities (MaMaSELF),
Rennes 1
MamaSelf is 2 year ERASMUS MUNDUS
Master Course in Materials Science. The
very aim is to promote scientific collaboration
between universities, large scale facilities
and industry and to offer excellent scientific
and industrial career opportunities in a
international environment. Each student will
spend one year in a first hosting institution,
the first semester of the second Master at a
second university and the last semester at a
another university or large scale facilities or
at a partner institution in Japan, Switzerland
or India. Students must have:a Bachelor (
180 ECTS) in Materials Science or related
disciplines: Chemistry, Physics, Geo-science,
etc… Tuition Fees amounts to 6000€/year
for Non-EU students. Application deadline:
19 June 2010 (this deadline concerns only
the students who are not on a scholarship).
Du nucléaire aux arts décoratifs, en
passant par la gestion
Website: http://etudes.univ-rennes1.fr/mamaself
Contact: Prof. Werner Paulus Werner.paulus@
univ-rennes1.fr
or
[email protected]
Master of Science in Nuclear Energy, Paris
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The Program, taught in English, aims to
teach both French and international students
the principles and knowledge required for
the nuclear industry. It is open to students
holding a Bachelor’s degree in Physics,
Engineering or Chemistry.
ESC Rennes School of Business
8 masters internationaux (International
Business,
International
accounting,
International Finance, International Marketing,
International
Business
Negotiation,
International Human Resource Management,
Global Business Management, International
Sports, Leisure and Tourism Management).
100 % courses taught in English, French
languages courses offered to all international
11
students, 80% of Faculty members are non
French, 30% of students are international).
Scholarships for Excellence.
http://www.esc-rennes.fr/index.php/en
ESC Clermont – Graduate School of
Management (accredited by AACSB)
develops its international activities
Master in Management; MSc International
Project Management; French Chinese
Business Master degree
Contact : [email protected]
EHESP Ecole des hautes Etudes en Santé
Publique
Outre un Master of Public Health enseigné
en anglais, l’école propose plusieurs Masters
cohabilités avec les universités françaises
de Clermont 1 et 2, l’IEP de Rennes, Paris
Diderot, Rennes 1, Paris Descartes, ParisSud 11, Nancy 1, et des universités étrangères
dont celle de Sheffield et celle de Montréal.
Elle propose aussi un diplôme d’ingénieur
(Génie sanitaire) et pilote un réseau doctoral
(en français ou en anglais).
www.ehesp.fr
Contact : Direction des relation internationales :
[email protected]
Science Po Paris à Reims : a representant
in the US: Thomas Chatterton Williams
In an effort to build educational bridges
between Europe and America, Sciences Po
is launching a new regional undergraduate
campus in Reims, devoted to transatlantic
relations and with an English language
curriculum. Thomas Williams, a graduate
of Georgetown University and New York
University, will be directing the recruitment
effort in the United States, visiting high
schools across the country, and conducting
interviews with qualified applicants.
He is reachable at thomas.chattertonwilliams@
sciences-po.fr and at 908.249.2590.
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COUPS DE
PROJECTEUR
La recherche à
l’ENSAD : EnsadLab
The École Nationale supérieure des arts
décoratifs (ENSAD) develops its Research
and Innovation department: EnsadLab.
Created in 1766, ENSAD offers 10 training
sectors, such as: interior architecture, art
and space, film animation, graphic design /
multimedia, object design, textile design,
clothing design, printed image, photo/video,
set design.
ENSAD is a well-known school endowed with
a pluridisciplinarity that is unique in France. It
has always known how to express «art and
design», «arts and applied arts» by giving
techniques their full place. This fundamental
base enables the school to position itself as
a major player in research and innovation in
the field of contemporary creation. In 2008,
the ENSAD launched a new Research and
Innovation Cycle for students who hold a
degree in higher education.
Find further information on the ENSAD’s research
programs at:
- http://drii.ensad.fr
- http://fdm.ensad.fr
- http://itr.ensad.fr
Still, many students from partner schools
and a number of spontaneous applicants are
welcomed each year in June to study during
the 1st and 2nd semester of the upcoming
school year. The ENSAD set up student
exchanges with approximately 50 partner
schools. Although the exchange does
qualify students for credit points, it does not
enable foreign students to obtain the ENSAD
diploma. Candidates for an exchange
program must send their application file via
their school to the international relations
service at the ENSAD in May (final deadline
May 15).
Website: http://www.ensad.fr/ (Voir aussi N. Vulser,
«Le MIT et les Arts déco imaginent les matières de
demain», Le Monde, 6 mars 2010.)
Documentations reçues à l’espace de Washington
ESC Rennes School of Business
08-févr-10
CIDEF UCO Angers partenariats 2010
15-févr-10
UCO Angers partenariats 2010
15-févr-10
CIDEF UCO Angers universités US reconnaissant cours du CIDEF
17-févr-10
Eté cours d'été Université de Nancy 2 - 2011
18-févr-10
Rouen université de Campus d'été Normandie impressionniste 2010
22-févr-10
CAREL Royan Brochure Jeunes 12-17 ans accompagnés
24-févr-10
CAREL Royan Brochure Jeunes 12-17 ans non accompagnés
24-févr-10
Dijon Centre international d'études françaises cours été stages, etc.
08-mars-10
Dijon ISAT Institut supérieur de l'automobile et des Transports
08-mars-10
université catholique de Lille European Summer session
09-mars-10
université Toulouse 1 master économie du tourisme international
10-mars-10
ESC Clermont Graduate School of Management
11-mars-10
EHESP Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique
12-mars-10
Institut international des Droits de l'Homme Strasbourg été 2010
13-mars-10
Ecole Normale Supérieure ENS Un été à l'ENS
14-mars-10
ESDES Ecole supérieure de commerce et de management été 2010
15-mars-10
Alliance Française Bordeaux Aquitaine
23-mars-10
CIECE Summer Program 2010
26-mars-10
Ont participé à cette lettre d’informations: Pascal Delisle, Yann Drevet, Yoann Lebonhomme,
Jean-Kely Paulhan, Grenadine Reverand, Isabelle Schoninger, Olivier Dupeyron.
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