` LA FLÛTE ENCHANTÉE `
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` LA FLÛTE ENCHANTÉE `
UIA Hérouville : rediffusion le jeudi 9 février 14h30. UGC Ciné Mondeville FESTIVAL DE BREGENZ (4 et 11 décembre 2014) ‘ LA FLÛTE ENCHANTÉE ’ Wolfgang Amadeus MOZART LIVRET Emanuel Schikaneder Patrick Summers MISE EN SCÈNE David Pountney DISTRIBUTION Sarastro : Alfred Reiter Tamino : Norman Reinhardt Königin der Nacht : Ana Durlovski Pamina : Bernarda Bobro Papageno : Daniel Schmutzhard Papagena : Dénise Beck DURÉE DU SPECTACLE (durée approximative) 2h57 / 2 actes dont 1 entracte de 20 min © Bregenzer Festspiele_Anja Koehler DIRECTION MUSICALE Est-ce une œuvre pour les enfants ? Pour les philosophes ? Ou pour les fous qui sont peut-être l’un et l’autre ? C’est en tout cas un prétexte à se jeter dans un univers imaginaire, avec un gros serpent et de petits oiseaux, des fées et une reine cruelle, des esclaves sombres et des porteurs de lumière (qui sont peut-être des illuminés), un gentil (et beau) prince, une princesse jolie comme un cœur, un garçon rigolo et une fille qui irait bien avec, des péripéties, des rebondissements, des coups de théâtre, des moments de charme, de rires, de sourires ou de frissons… La Flûte enchantée nous plonge dans un monde féerique et c’est d’abord ce qu’a voulu David Pountney l’été dernier dans ce lieu unique du Festival de Bregenz, au bord du Lac de Constance, qui devient un élément du décor, sur une sorte d’île de rêve qui peut parfois ressembler à un cauchemar de jeu vidéo… Il y a des fleurs géantes, des œufs à moteur qui flottent sur le lac, des passerelles pour oiseaux acrobates, une Reine de la Nuit qui surgit d’on ne sait où : on est plongé dans un tourbillon comme seuls les rêves nous en proposent, sauf que dans ce rêve tous les personnages chantent, racontent une histoire qui peu à peu nous apprend à devenir adulte, au rythme de la plus belle musique du monde, celle de Mozart. Un opéra de fêtes ! ARGUMENT ACTE I Il s’en est fallu de peu pour que le prince Tamino ne périsse, mordu par un serpent : l’oiseleur Papageno, peureux et beau parleur, s’est présenté comme son sauveur, mais ce sont en réalité les Trois Dames de la Reine de la Nuit qui ont sauvé Tamino. Elles remettent au jeune prince un portrait de Pamina, fille de la Reine de la Nuit retenue prisonnière par le mage Sarastro, qu’elles décrivent comme un tyran. Tamino s’enflamme pour ce portrait et jure d’aller délivrer Pamina. Accompagné d’une flûte magique, et, surtout, du volubile Papageno, Tamino est parti à la recherche de Pamina. Leur aventure se double d’une véritable initiation spirituelle : mais Sarastro est-il ce monstre dépeint par la Reine de la Nuit ? Pas sûr… ACTE II Devant les Trois portes de la Sagesse, de la Raison et de la Nature, Tamino apprend que le mage a enlevé Pamina précisément pour son bien, afin de la soustraire aux influences néfastes de la Reine sa mère. Haineuse, cette dernière est prête à tout pour se venger, et lorsqu’elle surgit devant sa fille, c’est pour l’inciter à aller tuer Sarastro – dans un air aux vocalises aiguisées comme des poignards. Pamina ignore ce qui l’attend. Sarastro a rappelé les principes de paix qui régissent les lieux, et Tamino, à qui l’épreuve du silence a été imposée, reste désespérément muet. Elle songe à se tuer. Le pleutre Papageno, hâbleur au grand cœur, ne rêve pas de grand chose : juste une petite femme qui l’accompagnerait – une Papagena… Des épreuves l’attendent lui aussi, mais moins exigeantes que celles imposées au couple Tamino/Pamina. Malgré les pièges tendus par la Reine de la Nuit, ses trois servantes et l’esclave Monostatos, Pamina et Tamino réussissent à traverser les épreuves de l’eau et du feu, guidés, dans leur initiation par « la toute puissance de la musique ». Papageno, lui, a enfin trouvé sa Papagena. Opéra présenté par Alain Duault Ouverture des portes à 18h45, représentation à 19h30 Prochain rendez-vous : Fêtez la danse avec le Ballet de l’Opéra de Paris le 18 décembre à 19h30