22.03.12 La flûte enchantée des Lycées

Transcription

22.03.12 La flûte enchantée des Lycées
Metz en Scènes
Arsenal
Jeune Public À partir de 7 ans
La Flûte
Enchantée des
Lycées
© D.R.
Séance scolaire
Jeu. 22. O3. 2O12
14h3O
Grande Salle
Durée :
1hOO environ
Sommaire
Introduction
3
Le programme
4
Le spectacle
6
L’ensemble
8
L’univers artistique
9
Le compositeur
9
L’œuvre
1O
L’orchestre
15
L’opéra
16
La musique maçonnique
22
Propositions pédagogiques 23
Pour aller plus loin…
Le Crédit Mutuel Enseignant soutient
les spectacles Jeune Public de l’Arsenal.
2
25
Le Concert des Lycées
La Flûte enchantée
Daniel Colombat Direction
Avec la participation des 6 établissements :
Lycée Fabert : sections
lettres-musique, TMD
et option facultative-Atelierdanse
Warndtgymnasium
Geislautern
(Völklingen, Sarre)
Section lettres-musique
et option facultative
du lycée Jean Moulin
de Forbach
Captation vidéo par la STS
audio-visuel du lycée
de la Communication
de Metz
Option facultative
du lycée Georges de la Tour
de Metz
« Je cherche
les notes qui
s’aiment »
Introduction
Classes à horaires
aménagés du collège
Taison de Metz
 WOLFGANG
AMADEUS MOZART
« Le vrai génie sans cœur est
un non-sens. Car ni intelligence
élevée, ni imagination, ni toutes
deux ensemble ne font le génie.
Amour ! Amour ! Amour ! Voilà
l'âme du génie »
 WOLFGANG AMADEUS MOZART
Extrait d’une Lettre - 11 Avril 1787
3
Le programme
Concert des Lycées 2O12
La Flûte Enchantée des Lycées
W.A. Mozart – Die Zauberflöte
Acte 1
Le programme
Ouverture : orchestre*
Création sonore et chorégraphique
sur le thème du serpent
Introduction : Zu Hilfe ! Zu Hilfe !
Tamino et les 3 Dames*
Version bossa-nova de l’air de Tamino,
avec danse
Air de la Reine de la Nuit O zittre nicht,
mein lieber Sohn*
Finale (extraits) :
les 3 Enfants – carillon et chœur des esclaves
Petit duo Pamina-Papageno –
entrée de Sarastro – chœur*
4
Acte 2
Marche des prêtres*
Air de Sarastro, avec chœur O Isis und Osiris*
Arrangement rock : annonce
de l’arrivée de la Reine
Air de la Reine de la Nuit Der Hölle Rache*
Air de Sarastro In diesen heil’gen Hallen*
Chœur des prêtres O Isis und Osiris*
Finale :
les 3 Enfants et Pamina –
les Hommes en armure, avec Tamino,
puis Pamina – Marche – duo Pamina – Tamino
avec création chorégraphique
Chœur Triumph ! Triumph ! – Air de Papageno,
puis avec les 3 Enfants – duo Papagena-Papageno –
Scène finale, avec création chorégraphique*
(*) musique de Mozart, en version originale
5
Le spectacle
Le spectacle
La Flûte Enchantée des Lycées
« Pour son nouveau projet musical, l'équipe du Concert
des Lycées de Sarre et Moselle a décidé d'explorer la Flûte
Enchantée, l'opéra de Mozart le plus représenté, et dont
le rayonnement est inouï.
Cette œuvre, composée en 1791 pour répondre au goût
d'un public populaire pour les singspiels féériques, est
riche de symboles, et a donné lieu à d'innombrables
interprétations, où les idées de la franc-maçonnerie du
XVIIIe siècle peuvent être maintenant harmonieusement
intégrées et comprises.
La « Flûte Enchantée des Lycées » conserve bien sûr
l'orchestre symphonique, mais aussi les personnages
principaux : le Grand Prêtre Sarastro, épris de bien et de
raison, l'inquiétante Reine de la Nuit au rôle maléfique,
sa fille Pamina qui devra affronter des forces mauvaises
et montrer toute sa détermination, le Prince Tamino aux
prises avec des épreuves qu'il doit surmonter, ainsi que
l'oiseleur Papageno, personnage naïf et comique typique
du singspiel , qui finira par rencontrer sa Papagena.
En plus des parties chorales à la fin des deux actes,
les chœurs interprèteront les trois Dames de la Reine de
la Nuit, les trois Enfants messagers de Sarastro, les
Esclaves enchantés par le glockenspiel magique, et les
Hommes en armure annonçant les dernières épreuves.
6
Dans l'esprit d'un authentique singspiel, et pour relier
les passages musicaux, des élèves joueront des parties
théâtrales bilingues, écrites pour ce projet.
Dans le cadre d'un atelier artistique « Danse »,
d'autres élèves interprèteront une chorégraphie originale.
Enfin la créativité des élèves s'exprimera aussi par
des créations sonores et une relecture (inattendue) de
certains passages de l'œuvre, comme cela leur est
possible lors des épreuves de musique du baccalauréat.
En s'inscrivant fortement, régulièrement, dans les
enseignements et les pratiques artistiques des
établissements participants, ce nouveau projet contribue,
dans la lignée des précédents, à développer, auprès des
élèves, des compétences, un goût, et une sensibilité à la
culture.
Cette expérience exigeante vécue avec leurs
professeurs et des professionnels, au contact, cette année
encore, d'une œuvre sublime, trouve un de ses
aboutissements dans la rencontre avec le public de
la Grande Région. »
 DANIEL BERARD Professeur d’éducation musicale lycée Jean Moulin à Forbach
7
L’ensemble
© D.R.
L’ensemble
Daniel Colombat Direction
Daniel Colombat a fait ses études musicales à l’Institut de
Musicologie de Strasbourg et au Conservatoire de cette même
ville, travaillant le piano et le chant. Tout en obtenant le CAPES,
puis l’Agrégation d’Éducation musicale et de Chant choral, il
poursuit des travaux de musicologie sur l’opéra français du
XVIIe siècle, puis sur la polyphonie de la fin de la Renaissance,
qui l’amèneront à collaborer au Dictionnaire des Œuvres de l’Art
vocal de Marc Honegger et Paul Prevost. Occupant divers postes
d’enseignement de la musique, en particulier à L’École Normale
d’Instituteurs de Montigny-lès-Metz, il est nommé au lycée
Fabert en 1989. Il ne tarde pas à y rassembler un chœur et un
orchestre d’élèves, animé par la conviction que « le chœur et
l’orchestre sont appelés à interpréter ce qu’il y a de plus sublime en
musique » (Robert Schumann, « Conseils aux jeunes musiciens »),
et par l’idée que l’œuvre d’art est essentiellement pédagogique.
Cette dynamique entraîne tout d’abord les sections musicales des
lycées de Nancy, puis de Metz, de Forbach, et enfin de
Völklingen. Daniel Colombat dirige par ailleurs à Nancy, dans le
même esprit, le
Chœur et
Orchestre Gaston
Stoltz, avec qui il
a créé  et
enregistré en
partie  toute
l’œuvre
orchestrale et
vocale du
compositeur
Jaime Cordoba,
collaboration qui a permis la création de Memorias de un Cacique
avec le Concert des Lycées en 2010.
8
L’univers artistique
Le compositeur
Mozart naît le 27 janvier 1756 à Salzbourg en
Autriche. Son père violoniste, compositeur et
pédagogue se charge de son éducation musicale.
Il exhibe son fils dans les cours d’Europe afin de
tirer profit de sa virtuosité. L’enfant est tout
aussi doué pour la composition et ses premières
œuvres naissent alors qu’il a à peine une dizaine
d’années. Il est nommé à 13 ans maître de
concert auprès de l’archevêque de Salzbourg. Les tournées avec sa
famille se poursuivent et un séjour en Italie lui inspire son premier
grand opéra Mithridate Re di Ponte acclamé à Milan. Une sombre
période l’attend pourtant : échec amoureux, perte de sa mère,
arrogance des milieux aristocratiques, soucis d’ordre matériels…
Il rentre à Salzbourg en 1779 et reprend la composition retrouvant le
plein élan de ses talents créateurs. Ses messes, sonates, concertos et
symphonies sont alors des sommets de l’art classique. En 1782, il
épouse Constance Weber, dont il aura quatre enfants. Cette même
année, il écrit L’enlèvement au sérail commandé par l’empereur
d’Autriche. En 1784, il découvre la franc-maçonnerie qui lui procure
certains idéaux spirituels. À partir de 1786, il collabore avec le
librettiste de renom Lorenzo Da Ponte et connaît d’important succès
avec ses opéras Les Noces de Figaro, Don Giovanni et ses symphonies
n°38, n°39, n°40, n°41. Cependant il est durant cette période épuisé par
sa charge de travail et sa famille connaît des perpétuelles difficultés
financières. 1791 est la dernière année de sa vie. Alors qu’il travaille sur
La flûte enchantée, il reçoit la mystérieuse visite d’un homme vêtu de
noir (il s’agirait de Franz von Walsegg) qui lui commande son
Requiem. Il s’attelle à la tâche malgré son état général très détérioré.
Il est persuadé que l’on veut l’empoisonner. De son lit, il dicte l’œuvre
à son plus fidèle élève (Franz Xavier Süssmayer) qui la terminera
après sa mort survenant le 5 décembre 1791, provoquée par une
affection rénale. Le lendemain, le corps de Mozart est enseveli dans
la fosse commune sans que personne ne s’incline.
9
L’univers artistique
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
L’œuvre
Genèse de l'opéra « La Flûte enchantée » K.620
Au printemps 1791, Mozart reçut une proposition d'écrire un nouvel
opéra. Elle provenait de son ami et "frère" en maçonnerie Emanuel
Schikaneder, son aîné de cinq ans et une personnalité bien singulière :
acteur de grand talent, il était aussi un joyeux aventurier, qui avait
parcouru toute l'Europe à la tête d'un théâtre ambulant. Depuis deux
ans, il avait pris possession du théâtre « Auf der Wieden, im Freihause »,
dans un faubourg populaire de Vienne.
C'est un opéra féerique que Schikaneder vient demander à Mozart :
il en avait écrit lui-même le livret et s'était réservé le rôle de l'hommeoiseau Papageno.
Mozart accepta volontiers la commande : il avait toujours
considéré la composition d'opéras comme son travail préféré. Aussi se
mit-il au travail avec enthousiasme. Il ne fut interrompu seulement que
pour quelques autres compositions dont, notamment vers la fin juillet,
l'opéra La Clémence de Titus à l'occasion du couronnement de Leopold
II Roi de Bohème.
Vers la mi-septembre il était rentré de Prague et termina très
rapidement l'instrumentation de La Flûte enchantée. À l'issue du
premier acte, le succès était incertain, bien que le public se rendait
compte qu'il découvrait là une œuvre qui dépassait de très loin les
productions habituelles de ce genre. Mais le deuxième acte remporta
un triomphe exceptionnel. Confirmant ce succès, le public vint chaque
soir plus nombreux. Mozart assistait presque à chaque représentation,
du moins aussi longtemps que son état de santé le lui permit. Mais le
surmenage des derniers mois avait été trop fort, et lorsque le rideau
tomba pour la 100e fois devant la foule enthousiaste, il y avait quelques
semaines qu'il avait cessé de vivre.
L’argument de cet opéra suscita de stériles controverses, inévitables
chaque fois qu’on s’est obstiné à le comprendre au premier degré.
Il est évident qu’il s’agit d’une cérémonie d’initiation, chargée de
sens et de symboles ésotériques. Mais l’ouvrage est également destiné à
un public populaire, peu ouvert à la spiritualité, d’un petit théâtre de
banlieue que dirigeait Schikaneder.
Mozart a donc réussi à donner à cette œuvre sa double vocation,
10
étant bien entendu que le sens caché des symboles maçonniques ne
pouvaient être compris que des initiés.
L’incroyable mélange de cérémonial initiatique, de bouffonnerie, et
de féerie enfantine trouvent sa cohérence grâce à deux facteurs : le génie
musical et dramatique d’une part et sa foi dans l’idéal maçonnique d’autre
part.
Schikaneder fut sans doute l’inspirateur des scènes de farces et de
féerie, le mérite des parties les plus nobles revenant à Mozart qui s’inspire
des grandes personnalités de la loge maçonnique pour imaginer le
personnage de Sarastro.
Les personnages principaux
Les personnages de La Flûte enchantée sont principalement des acteurs,
et Mozart a dû renoncer pour cet opéra  qui est un singspiel*  aux
récitatifs et aux multiples airs. Les seules exceptions sont constituées par
la Reine de la Nuit et Sarastro, pour lesquels Mozart a pu compter sur de
vraies voix de chanteurs : celle de sa belle sœur Josefa Hofer, soprano
colorature* et Franz Xaver Gerl, basse profonde. Au contraire d’autres
opéras de Mozart, où les personnages donnent lieu à une sorte d’étude
psychologique, les protagonistes de la Flûte semblent appartenir au
domaine de l’allégorie. Ainsi, par exemple, Sarastro incarne la sagesse,
sans le trouble des sentiments humains, et Papageno l’homme de la
nature.
Tamino et Pamina
Le prince égyptien est le héros principal de l’œuvre, et sa première
apparition le met, face au serpent, aux prises avec les forces maléfiques
qu’il doit sans cesse surmonter. Sauvé par les trois
dames, ce ténor doit faire jouer sans cesse sa lucidité
et sa raison pour ne pas se laisser aller à la peur qui a
été la sienne, lors de cette première scène. Au cours
des diverses péripéties qu’il traverse à la recherche de
Pamina, il doit aussi deviner, par sa seule intelligence,
qui de Sarastro ou de la Reine de la Nuit se situe du
côté des ténèbres. Doté de la flûte enchanteresse, il
est aussi celui qui peut agir sur les sentiments par la
puissance de la seule musique, tout comme Orphée descendant aux
Enfers à la recherche de son Eurydice.
(*) Voir lexique p.26
11
Le personnage de Pamina, interprété par une voix de soprano, incarne
dans La Flûte enchantée le personnage féminin par excellence.
Apparaissant plus tardivement que Tamino, désirée par tous, Pamina
doit d’abord lutter avec vertu contre les avances sordides de l’ignoble
Monostatos. Sa force de caractère est encore
éprouvée par les rares rencontres avec Tamino,
l’élu de son cœur. C’est d’abord Papageno qu’elle
croise, et sa véritable rencontre avec le prince n’a
lieu qu’au moment le plus dramatique de l’œuvre,
en présence du menaçant Sarastro lui-même. Et
c’est à l’instant de leur rencontre qu’elle doit le
quitter presque immédiatement, sans espoir assuré
de futures retrouvailles ! Le désespoir est si grand
que l’héroïne est un moment tentée par le suicide… Le prince et la fille
de la Reine de la Nuit constituent de fait le couple principal de l’opéra.
Ils subissent des épreuves qui purifient leur amour, et les font accéder,
à la fin de l’œuvre, à un état de conscience supérieur à la moyenne.
Et c’est au moment où les deux jeunes gens doivent affronter ensemble
les quatre éléments que la jeune femme montre toute sa force morale.
C’est elle qui prend la main de Tamino et le guide, effaçant ainsi de
l’opéra les commentaires convenus des Prêtres sur la perfidie féminine.
Ils apparaissent à la toute fin de l’opéra comme le nouveau couple
idéal, où homme et femme sont d’égale valeur et dignité. C’est bien la
maîtrise d’eux-mêmes et leur courage qui leur permet ensemble de
triompher des forces mauvaises alors précipitées dans les Enfers.
Papageno
L’homme-oiseau est quant à lui bien incapable de l’évolution
spirituelle menée par Tamino et Pamina. Sans idéal élevé, il préfère
boire, manger, et parler souvent à tort et à travers,
contrairement à Tamino qui sait garder le silence.
Personnage comique typique du singspiel, il doit
rapidement renoncer à suivre la voie initiatique
tracée pour le prince. Mais il paraît en
comparaison comme celui qui garde « les pieds sur
terre » et incarne, au sein du singspiel, les vertus
de l’« homme du peuple » dans lequel se
reconnaissent la plupart des spectateurs du théâtre
de Schikaneder. Sa quête de l’amour ne ressemble guère à l’idéal moral
12
élevé du couple Tamino-Pamina. Il ne rêve en effet que de joies
simples, d’une « gentille petite femme », qui lui sera finalement
accordée en la personne de Papagena, sorte de double féminin.
Sarastro
Celui qui est présenté comme l’homme des ténèbres par la Reine de la
Nuit se révèle au fur et à mesure de l’œuvre être au contraire l’homme
de la lumière, épris de raison et non atteint par la violence des passions
humaines ordinaires. L’ambitus* de sa voix  une
basse profonde  entretient d’ailleurs dans un
premier temps l’ambiguïté. Mozart confie en effet à
la voix d’homme la plus grave le rôle le plus positif,
alors que la Reine de la Nuit se verra dotée de la
voix la plus aigüe. Les interventions de Sarastro,
grand-prêtre d’Isis et Osiris, sont limitées mais
puissantes. Depuis le temple de la Sagesse, où il
règne, il dirige l’initiation de Tamino au cours des
différentes épreuves et protège Pamina contre sa mère. Epris de justice,
il punit le méchant Monostatos dont il a saisi le caractère fourbe. Son
symbole  le soleil  l’oppose à la Reine de la Nuit dont il constitue
une sorte de double inversé.
La Reine de la Nuit
La mère de Pamina gouverne le monde des ténèbres et combat
Sarastro. Ses interventions directes  aussi limitées que celles de
Sarastro  accusent le contraste entre les deux rôles. La basse
profonde et la soprano colorature* couvrent à eux
deux l’étendue de quatre octaves. Le rôle maléfique
du personnage est contre toute attente illustré par
une voix lumineuse, qui s’exprime cependant dans
deux airs virtuoses très contrastés. Si le premier air
de la Reine la présente comme une mère pleurant la
perte de sa fille, le deuxième air ne dissimule cette
fois plus rien de sa noirceur. Les trois dames,
messagères de la Reine, apparaissent chacune avec
une tessiture différente, en trio ou en soliste : soprano, mezzo-soprano,
contralto. Elles s’opposent, là aussi, aux trois garçons, messagers de
Sarastro, chaque groupe intervenant de manière équilibrée à quatre
reprises au cours de l’opéra.
(*) Voir lexique p.26
13
L’histoire en deux actes
Acte I  Dans une nature sauvage, Tamino, poursuivi par un
serpent, est sauvé par trois dames, suivantes de la Reine de la Nuit.
Papageno, apparu entre-temps, se vante auprès de Tamino d'avoir
tué le serpent. Il est puni par les dames qui lui ôtent la parole. Elles
confient à Tamino un médaillon représentant Pamina, fille de la
Reine de la Nuit, et lui expliquent que Sarastro retient celle-ci
prisonnière. La Reine de la Nuit apparaît et promet à Tamino la main
de sa fille s'il parvient à la délivrer. Les trois dames libèrent Papageno
de sa punition et l'envoient accompagner Tamino au château de
Sarastro, après avoir confié à ce dernier une flûte enchantée et, à
Papageno, un jeu de clochettes magiques. Dans le château, le geôlier
Monostatos a déjoué le plan de fuite de Pamina. Papageno parvient
cependant à entraîner celle-ci en la protégeant grâce aux clochettes.
Sarastro, qui a capturé Tamino, apparaît alors. Il punit Monostatos.
Tamino et Pamina sont réunis un court moment avant d'être menés
au temple avec Papageno.
Acte II  Dans une palmeraie, Sarastro déclare à une assemblée de
prêtres avoir enlevé Pamina dans le but louable de lui faire épouser
Tamino, après avoir surmonté diverses épreuves. La Reine de la Nuit
apparaît, incitant sa fille à tuer Sarastro. Monostatos surprend leur
conversation et veut échanger son silence contre la possession de
Pamina. Celle-ci refuse. Menacée de mort, elle est sauvée par
Sarastro. Dans une salle, Tamino et Papageno vont passer une
épreuve. Trois garçons apportent les clochettes et la flûte, au son de
laquelle Tamino surmontera les épreuves. Papageno ne sera pas
admis en tant qu'initié, mais il gagnera le cœur de sa Papagena, qui
l'aide à sortir du temple avant de disparaître. Pamina est sauvée par
les trois garçons qui la mènent à Tamino. Ils passent ensemble la
dernière épreuve, grâce à la flûte. Papageno cherche sa Papagena.
Les trois garçons lui suggèrent d'agiter ses clochettes et Papagena
apparaît, à son grand bonheur. Une dernière tentative de la Reine de
la Nuit et de Monostatos pour faire échouer les projets de Sarastro
est vouée à l'échec. Celui-ci consacre l'union de Tamino et Pamina
dans la beauté et la sagesse.
14
L’orchestre*
L'orchestre est composé d'une flûte piccolo (A), de deux flûtes traversières
(B), de deux hautbois (C), de deux clarinettes (D), de deux cors de basset
(E), deux basson (E bis), de deux cors (H), de deux trompettes (F), de trois
trombones (G), des timbales (J), d'un glockenspiel (I), des violons (K), des
altos (L), des violoncelles (M), des contrebasses (N).
E bis
Un instrument méconnu : Le glockenspiel
Bien qu’il possède un clavier sa sonorité est très
éloignée de celle du piano, c’est un instrument de la
famille des percussions qui fait entendre un timbre
métallique évoquant les clochettes. Des lamelles de
métal sont mises en vibration. Son registre aigu et son
timbre brillant font qu'il reste perceptible au milieu
d'un orchestre symphonique.
* Quelques instruments diffèrent dans la version du concert des lycées. (Il n’y a pas de
piccolo, ni de cors de basset, le son du glockenspiel est fait par un clavier numérique)
15
Les instruments inattendus présents dans
cette version du Concert des Lycées :
La guitare électrique :
La guitare électrique est un type de guitare
pourvue d'un corps, le plus souvent plein, et qui
produit des sons via des microphones captant et
transformant les vibrations des cordes en signal
électrique. Ce signal peut ensuite être modifié
par divers accessoires comme des pédales
d'effets avant d'être amplifié et converti en
signal sonore par un amplificateur de guitare.
Contrairement à la majorité des instruments à
cordes, la guitare électrique ne doit pas sa
sonorité uniquement à ses caractéristiques de lutherie – même si
elles demeurent importantes pour la qualité globale du timbre.
La guitare électrique est très utilisée dans des styles
musicaux très divers, les plus représentatifs étant le rock, le
heavy metal, le blues et le jazz.
La batterie :
Une batterie est un ensemble de fûts, cymbales, et autres
percussions utilisé dans la plupart des genres
musicaux actuels pour marquer le rythme.
Avec la guitare basse, la contrebasse ou
encore les percussions, la batterie fait partie
de la section rythmique d'un orchestre ou
d'un groupe de musique
16
L’opéra :
Le « théâtre chanté » que l'on connaît sous le nom d'Opéra surgit en
Italie, à Florence, à la fin du XVIe siècle. Orfeo en 1607 de Monteverdi
est souvent cité comme le premier opéra.
Le mot opéra signifie « œuvre » en italien. C'est un drame mis en
musique, interprété par des chanteurs en costumes sur une scène de
théâtre. Généralement, un opéra débute par une ouverture jouée par
l'orchestre. Il se compose ensuite d'airs, de duos, de trios, de chœurs
et de récitatifs, mais peut également inclure des passages
instrumentaux et des ballets.
Il existe différents styles d'opéra :
 Opéra sérieux : opéra dans lequel l'action est tragique et dont les
sujets sont souvent mythologiques.
 Opéra bouffe : opéra dans lequel la trame comporte des éléments
comiques et des personnages issus de la vie quotidienne, ce qui lui
vaut un caractère léger et populaire.
 Singspiel : influencé par l'opéra-comique français, le Singspiel est
un genre allemand qui alterne des passages chantés et parlés.
C’est le cas de la Flûte enchantée.
L’œuvre
Acte 1. Ouverture
Composée en dernier, à quelques jours de la création de l'opéra,
l'ouverture de La Flûte enchantée introduit l'ensemble de l'opéra.
Marquée du symbole maçonnique par ses cinq accords initiaux et sa
tonalité de mi bémol majeur (trois bémols à la clef), elle affirme son
caractère solennel dès les premières mesures mettant en exergue
l'ensemble du cérémonial qui va suivre. Sur le plan instrumental, le
compositeur présente l'instrument magique en faisant entendre une
mélodie de flûte traversière à découvert bien avant les autres
instruments à vent. Le plan de l'ouverture peut se décomposer de
la manière suivante :
 Au début de l'ouverture ce sont 5 accords, représentant le monde
féminin, puis dans le mouvement lent le « chaos » ; après le
1er allegro, 3 x 3 accords (le monde masculin) par la « colonne
d'harmonie » comme lors des initiations dans les loges.
17
 Les 2 allegros fugués représentent le « ordo ab chao » : après avoir
erré sans but, la musique s'organise.
La 2ème marche représente et accompagne les « épreuves » de
Tamino et Pamina (dans l'opéra, principalement l'eau et le feu), après
que les hommes en armure aient lu l'inscription au fronton de la salle
des épreuves: Celui qui s'engage sur cette route pleine de dangers sera
purifié par le Feu, l'Eau, l'Air et la Terre. S'il peut surmonter la terreur
de la mort, il s'élancera de la terre vers le ciel. Il sera alors en état de
recevoir la lumière et de se consacrer tout entier aux mystères d'Isis.
(cf. J. CHAILLEY, la Flûte enchantée).
18
Premier air de la Reine de la Nuit
(O zittre nicht, mein lieber Sohn)
La Reine de la Nuit s'adresse à Tamino dans un récitatif : « c'est un
homme comme toi qui peut le mieux consoler le cœur affligé d'une
mère » car elle voit en lui le sauveur de sa fille enlevée par le cruel
Sarastro. Dans le larghetto qui suit, la voix est doublée par les
cordes ou par les bois (hautbois et basson) ce qui donne tout
d'abord à cet air le caractère d'une complainte... mais le rappel
des événements : « un scélérat me l'a enlevée, je la vois trembler de
peur »... « Ach helft » (« À l'aide »), fait place à l'expression d'une
souffrance plus grande et à des ponctuations en forte-piano de
l'orchestre. Avant l'allegro moderato qui suit l'accent est mis sur
le mot « Hilfe » (« mais mon aide était trop faible »), reflet de
l'incapacité de la Reine à agir dans le passé mais peut-être dans le
futur. Le mouvement rapide, plus lumineux, où l'espoir de la
victoire se fait ressentir : « Toi, tu iras la délivrer, tu seras son
sauveur, si je te vois victorieux, elle sera tienne pour toujours ».
C'est par la vocalise, les capacités et extraordinaire de sa voix, que
la Reine charme, impose ses volontés. Le changement immédiat
de tableau (retour dans le décor initial) aura pour effet de laisser
Tamino abasourdi, perdu dans les multiples réalités qui lui sont
proposées : « Ce que je viens de voir, est ce la réalité ? Ou bien une
hallucination des sens ? ».
Air de la Reine de la Nuit
(Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen)
La fureur de la Reine de la nuit explose dans cet air pour soprano
colorature*. Elle impose à sa fille un cruel dilemme en menaçant
de la renier si elle ne poignarde pas Sarastro. Le tempo rapide, les
prouesses vocales, les notes suraiguës, et les répétitions du texte
contribuent à renforcer la colère de la Reine de la nuit ; l'appui sur
le mot « Hört » (Entendez) renvoie à l'effet recherché : celui de
forcer l'écoute et l'acceptation des dieux par la puissance
extraordinaire de la voix.
(*) Voir lexique p.26
19
Der Hölle Rache kocht in meinem
Herzen,
Tod und Verzweiflung flammet
um mich her !
Fühlt nicht durch dich Sarastro
Todesschmerzen,
So bist du meine Tochter
nimmermehr.
Verstoßen sei auf ewig, verlassen
sei auf ewig, Zertrümmert sei'n
auf ewig alle Bande der Natur,
Wenn nicht durch dich Sarastro
wird erblassen! Hört ! Rachegötter
! Hört de Mutter Schwur !
Mon cœur aspire à la vengeance
infernale,
mort et désespoir m'encerclent
de leurs flammes,
Sarastro agonisera de ta main,
sinon je te renierai à jamais.
Sois proscrite, abandonnée pour
toujours,
que tous les liens du sang soient
brisés,
si Sarastro ne succombe pas sous
tes coups !
Entendez, dieux vengeurs, le
serment d'une mère !
Air de Papageno (Der Vogelfänger bin ich ja)
Cet air ne figure pas dans la version des lycées mais permet tout
de même une approche musicale du personnage de Papageno.
Papageno : il tient des deux mains une flûte de Pan, il en joue et
chante.
Cet air, l'un des plus connus de l'opéra, a pour but de
présenter le personnage de Papageno.
« Je suis l'oiseleur, me voilà, toujours gai, hop là, tralala ! ».
Le caractère joyeux de la mélodie ponctuée d'appels à la flûte,
la simplicité du texte, la forme à couplets introduite par une
ritournelle, font de cet air un parfait exemple de chanson
populaire.
Les intentions de Papageno sont clairement décrites : dans
son costume de plumes et muni de son appeau, il n'a pas son
pareil pour chasser les oiseaux, mais de la chasse aux oiseaux, on
glisse rapidement vers le désir de capture féminine : « Je voudrais
un filet pour demoiselles, j'en attraperais à la douzaine ».
20
Der Vogelfänger bin ich ja
Stets lustig, heißa, hopsassa !
Ich Vogelfänger bin bekannt
Bei alt und jung im ganzen Land.
Weiß mit dem Locken umzughen
Und mich aufs Pfeifen zu verstehn.
Drum kann ich froh und lustig sein,
Denn alle Vögel sind ja mein.
Der Vogelfänger bin ich ja
Stets lustig, heißa, hopsassa !
Ich Vogelfänger bin bekannt
Bei alt und jung im ganzen Land.
Ein Netz für Mädchen möchte ich,
Ich fing sie dutzendweis' für mich !
Dann Sperrte ich sie bei mie ein,
Und alle Mädchen wären mein.
Wenn alle Mädchen wären mein,
So tauschte ich brav Zucker ein,
Die, welche mir am liebsten wär,
Der gäb' ich gleich den Zucker her.
Und küßte sie mich zärtlich dann,
Je suis l'oiseleur, me voilà,
toujours gai, hop la, tralala !
Moi, l'oiseleur, je suis connu
des jeunes et des vieux, en tous lieux.
Je sais m'y prendre pour attirer
et je m'y entends aussi pour siffler,
voilà pourquoi je suis joyeux,
car tous les oiseaux sont à moi.
Je suis l'oiseleur, me voilà,
toujours gai, hop la, tralala !
Moi, l'oiseleur, je suis connu
des jeunes et des vieux, en tous lieux.
Je voudrais un filet à prendre les filles,
j'en attraperais à la douzaine
puis je les enfermerais chez moi,
et toutes les filles seraient à moi.
Si toutes les filles étaient à moi,
je les troquerais contre du sucre,
et celle que je préférerais,
je lui donnerais tout le sucre.
Si elle me donnait de tendres baisers,
21
Wär' sie meinWeib und ich ihr Mann.
Sie schlief an meiner Seite ein,
Ich wiegte wie ein Kind sie ein.
elle serait ma femme et moi son mari.
Elle s'endormirait à mes côtés,
Je la bercerais comme un enfant.
La musique maçonnique :
Mozart aurait été initié en 1784. C'est pourquoi les épreuves que
doit relever Tamino rappellent sans conteste l'initiation du futur
franc-maçon, de même que les oppositions Lumière / Nuit –
Bien / Mal.
Mozart aurait composé cet opéra sur la commande de sa
loge maçonnique « La bienfaisance ».
22
Propositions pédagogiques
École primaire :
Qu’est ce qu’un opéra ?
Ecoutes de quelques extraits
représentatifs de l’œuvre analysés
dans ce dossier :
 L’Acte 1 : Ouverture
 Air de la Reine de la Nuit :
Der Hölle Rache kocht in meinem
Herzen
 Premier air de la Reine de la
Nuit : O zittre nicht, mein lieber Sohn
 Air de Papageno :
Der Vogelfänger bin ich ja
Cet air ne figure pas dans la version
des lycées mais permet tout de
même une approche musicale du
personnage de Papageno.
Pour les primaires et les
collèges :
 Décrivez le rôle d'une ouverture
dans un opéra : Elle met le
spectateur dans l’ambiance de
l’œuvre. Elle se joue toujours rideau
fermé à l’opéra.
 En vous aidant de la partition,
notez les noms des instruments
que l'on peut entendre lors de
l’ouverture : flûtes traversières,
hautbois, clarinettes, bassons, cors,
trompettes, trombones, timbales,
violons, altos, violoncelles,
contrebasses.
 On peut également attirer
l’attention sur la partition : la
répartition des instruments par
famille les bois en haut, les cuivres,
les percussions et enfin les cordes.
(les enfants peuvent colorier le nom
des instruments suivant sa famille).
 Faire prendre conscience que
c’est ce que le chef d’orchestre a
sous les yeux et qu’il doit avoir une
vision globale des interventions
musicales de chacun de ses
musiciens.
 Les indications de nuances ff
fortissimo p piano.
 On peut imaginer que les enfants
essaient de suivre les accords sur
leur partition en écoutant les
premières mesures de l’ouverture,
et entendent se dégager la mélodie
Pour le collège :
En lien avec les nouveaux
programmes, on pourra faire entrer
ces activités dans le domaine de la
voix et du geste, ainsi que travailler
sur le domaine des styles.
L’interprétation d’un ou plusieurs
extraits peut entrer dans le cadre
d’un projet artistique. On peut
imaginer un travail vocal autour des
possibilités expressives de la voix
parlée ou chantée.
Reprendre les extraits cités pour
les primaires.
23
aux violons qu’ils peuvent ensuite
visualiser.
Uniquement pour les
collèges :
 Détaillez le plan de l'ouverture
puis repérez les éléments relatifs à la
franc-maçonnerie : les trois accords
successifs, l'« architecture » de la
fugue, les apparitions et
modifications du sujet qui dans son
voyage musical symbolisent les
épreuves des futurs initiés...
 Les points d’orgues placés sur des
silences qui accentuent cette entrée
mystérieuse dans l’opéra.
L’œuvre :
Pour les primaires et
les collèges :
Premier air de la Reine de la
Nuit :
 Décrivez les éléments musicaux
qui permettent d'exprimer la rage
de la Reine de la Nuit :
Registre suraigu de la voix,
nuance forte, etc.
 Étudiez les différentes tessitures
des voix des personnages : ceux qui
détiennent un certain pouvoir et
sont opposés se situent aux
extrêmes (Sarastro et la Reine de la
Nuit).
 Écoutez et comparez différentes
interprétations de cet air de la Reine
de la Nuit.
Faites travailler les élèves en leur
suggérant d’exprimer la colère avec
leur voix avec l’utilisation
d’onomatopées pour faire prendre
conscience de l’importance des
émotions dans cet air.
Air de la Reine de la Nuit :
 Expliquez les différentes
tessitures des voix. Précisez la
tessiture de la Reine de la Nuit :
soprano colorature.
 En écoutant ce premier air,
détaillez son plan en trois parties
(récitatif, air dans un tempo lent,
puis mouvement rapide avec des
vocalises).
 Imaginez les réactions de
Tamino lorsqu'il découvre la Reine
de la Nuit. Pourquoi a-t-il
l'impression de se trouver dans une
autre réalité ?
 Quels sont les éléments relatifs
au monde féerique dans ce passage.
Air de Papageno
(Der Vogelfänger bin ich ja) :
Il est tout à fait possible, après avoir
travaillé la prononciation et le
rythme du texte allemand, de
chanter l'air de Papageno.
Possibilité de faire souffler les
élèves dans une flûte de pan si la
classe en possède une.
La mélodie est vocalement
simple : remarquez la ligne
mélodique plutôt conjointe,
l'ambitus réduit, le syllabisme, et
le soutien (doublure) de la voix par
les violons.
24
Pour aller plus loin…:
Jeux
4. Quelle est la particularité
de Mozart ?
a) Il lui manquait un doigt à la
main gauche
b) Il était sourd
c) Il composait sans ratures
Questionnaire
1. La musique fut le domaine de
prédilection du père de Mozart.
Pour quelle raison ?
a) Il rédigea un traité pédagogique
pour apprendre le violon
b) Il dirigeait la chorale de
Salzbourg
c) Il était luthier pour la cour de
Vienne
5. Quel est le dernier opéra que
Mozart a composé ?
a) La « Flûte enchantée »
b) « Don Giovanni »
c) Les « Noces de Figaro »
6. À quelle association Mozart
adhère-t-il ?
a) La scientologie
b) L’ordre des Templiers
c) La franc-maçonnerie
2. À quel âge Mozart compose-t-il
sa première œuvre ?
a) 20 ans
b) 8 ans
c) 3 ans
7. Comment s’appelle
l’énigmatique commanditaire
du « Requiem » ?
a) Antonio Salieri
b) Franz von Walsegg
c) Franz Xaver Süssmayer
3. Que signifie la lettre K
précédant chacune des
compositions de Mozart ?
a)Elle n’a pas de signification
particulière pour Mozart.
b) Elle signifie "Köchel", du nom
d’un passionné de musique viennois
qui répertoria les œuvres de Mozart
en 1862.
c) Elle correspond à une méthode
de classement des partitions que
Mozart utilisait.
8. Quel rôle Antonio Salieri a
joué dans la vie de Mozart ?
a) Un compositeur jaloux exerçant
à la cour de Vienne
b) L’amant de sa femme Constance
Weber
c) L’assassin qui l’a empoisonné
25
9. Qui a achevé la composition
du « Requiem » ?
a) Antonio Salieri
b) Franz Xavier Süssmayer
c) Franz von Walsegg
10. Comment se déroulèrent les
funérailles de Mozart ?
a) Il eut droit à des funérailles
nationales
b) Il fut inhumé dans un caveau
familial
c) Son corps fut déposé dans une
fosse commune
Réponses
1a, 2b, 3b, 4c, 5a, 6c, 7b,
8a, 9b, 10c
DÉFINITIONS :
Ambitus : intervalle abstrait reliant
les limites aiguë et grave d’une
mélodie; souvent employé comme
synonyme de registre et de tessiture
Singspiel : influencé par l'opéracomique français, le Singspiel est un
genre allemand qui alterne des
passages chantés et parlés. C’est le
cas de la Flûte enchantée.
Soprano colorature : soprano
possédant la tessiture la plus aiguë
et la plus agile. Le terme colorature
désigne en effet des facilités à
vocaliser.
Bibliographie :
Autexier, Philippe A., Mozart,
Paris, Champion, 1987, 212, p.
Un ouvrage de référence par la
précision des informations qu'il
renferme. Chronologie très
détaillée. Présentation de quelques
œuvres. Dictionnaire Mozart.
Burgonde, Julien, Icare et La Flûte
enchantée, Paris, Actes Sud, 1991,
229 p.
Un roman historique qui fait revivre
le héros au temps de la création de
La flûte enchantée.
Chailley, Jacques, La flûte
enchantée, opéra maçonnique, Paris,
Robert Laffont, 1968,
Un ouvrage très complet sur la
symbolique maçonnique de la flûte
enchantée. J. Chailley s'appuie
principalement sur la signification
des chiffres 3 et 5 et analyse dans le
détail l'ensemble de l'opéra.
Cosi fan tutte, un opéra de Mozart,
Opéra National du Rhin, SCREN
CRDP d’Alsace, 2005, 32 p.
Un guide pédagogique et un cd
comprenant de nombreuses fiches
d’activités en allemand et en
français (métiers de l’opéra, les
coulisses de l’opéra, les voix, les
étapes de réalisation d’un opéra, la
vie et l’œuvre de Mozart, la mise en
scène, l’orchestre).
26
Landon, H. C. Robbins, 1791, la
dernière année de Mozart, traduit
par Dennis Collins, Paris,
J. C. Lattès, 1990, 262 p.
Au delà de la biographie détaillée de
l'année 1791, on peut trouver dans
cet ouvrage des détails tout à fait
passionnants à propos de La Flûte
enchantée.
L’Avant-Scène Opéra, La Flûte
enchantée, Paris, Éditions Premières
Loges, n° 196, 202 p.
Une analyse très complète de
l'opéra, de nombreuses photos de
mise en scène, un commentaire du
film de Bergman, une discographie.
DVD
Amadeus de Milos Forman (1982)
Die Zauberflöte für Kinder
Opernhaus de Zurich
La flûte enchantée dirigée par
Ricardo Muti avec le Wiener
Symphonic Orchestra
Sites internet :
http://sites.google.com/site/mozartflute
enchantee/
La partition de La Flûte Enchantée :
http://edumusic.free.fr/fluteenchantee/
Masson, Brigitte et Jean,
Wolfgang Amadeus Mozart, Paris,
Fayard, 1990, 1330 p.
L'ouvrage le plus complet sur la vie
et l'œuvre de Mozart. Index des
œuvres.
Discographie :
La flûte enchantée racontée aux
enfants par Claude Rich. Le petit
Ménestrel
La flûte enchantée, Les Arts
Florissants festival d’Aix en
Provence Direction William Christie
Erato édition.
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