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SOURCE N°097 27 janvier 2011-Prix:300F-Site:ttp/www.niger.diaspora.com Hébdomadaire nigérien de réflexions, d’analyses, et d’informations générales BP: 5320 Niamey-Niger Tel:(00227) 96.53.95.77-90.90.95.77 Recomposition du paysage politique nigérien La CFDR est morte, vive l’ARN et l’AFDR 13ème Edition du Fespaco. HASSIA, amour ou châtiment Recrutement de la police municipale La communauté urbaine de Niamey donne le bon exemple Déjeuner de presse Pour des élections justes et transparentes Election 2011 Les dix candidats iront aux élections le 31 janvier 2011 Culture 13ème Edition du Fespaco. HASSIA, amour ou châtiment C’était en décembre passé, dans un CCOG archi comble qu’était projeté en grande première, un long métrage de fiction intitulé HASSIA. Ce film de 70 minutes ; inspiré d’une histoire vraie est réalisé par un jeune cinéaste et producteur nommé Moussa Mahamadou Djingarey. Ce film annonce le retour du Niger à la compétition officielle du célèbre Fespaco. La dernière participation du Niger à une compétition officielle de cette rencontre internationale de cinéma date de 2001. Notre pays était représenté par un film du vétéran Djingarey Maiga. Ce grand retour du Niger au Fespaco se fait dans la compétition fiction long métrage TV. Cette sélection doit d’avantage interpellé nos autorités, sur les appuis conséquents qu’ils doivent accorder aux cinéastes nigériens pionniers. Nous en profitons pour vous informer de la mise en place des membres du Conseil d’Administration du CNC- le Centre National de Cinématographie, présidé par Monsieur Mai Moustapha Fernand et composé entre autre de Zalika Souley et Saguirou Malan. Bon vent au cinéma Nigérien ! Omar Kadry Koda Musique Connaître la Musique traditionnelle nigérienne La configuration ethnique des populations, l’environnement géographique et historique font de la culture nigérienne une culture plurielle et les brassages entre les différentes composantes sont des véritables facteurs d’unité et de cohésion sociale. Pays charnière entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, carrefour des cultures arabo-berbères et noires, le Niger est de part sa position géographique, caractérisé par la diversité de sa culture, fruit de plusieurs siècles de brassages et d’échanges humains. Les instruments de musique traditionnels du Niger Le tout premier instrument que l’Homme avait utilisé était sa voix. Progressivement, il eut l’idée de fabriquer des instruments de musique à partir des objets de son entourage : Tige, bois, pierre, herbe etc. Finalement, la musique était tellement intégrée dans la vie de l’homme, qu’elle finit par devenir un élément de référence de sa culture, même si aujourd’hui, chargée de décibels synthétiques, l’homme ne perçoit plus la symphonie des sons rares ou familiers, chargés de symboles identitaires. C’est pour cela, l’ethnomusicologue et anthropologue Roland de Cande n’a pas du tout tort de penser que ; « Pour s’intégrer de nouveau dans le courant des civilisations musicales, il faudra alors que l’Homme réapprenne l’innocence ». En général, les instruments de musique traditionnelle n’ont pas un caractère universel. Ils appartiennent à des sociétés bien précises et font partie de la culture de ces sociétés : Le Biram est un instrument du Niger. La Kora est Guinéenne. Le N’NGoni est Malien. Le Mvet est camerounais. Le Tchanga est Tchadien. Le Djembé est Sénégalais etc. Et chaque instrument joue un rôle important dans la société à laquelle il appartient. Aussi, existe-il des instruments qui sont communs à des communautés de pays différents : Par exemple la vièle Gogué monocorde se retrouve dans presque tous les pays sahéliens : Niger, Mali, Sénégal, Mauritanie. Et ce qui est extraordinaire, le même instrument peut ne pas avoir la même fonction selon les communautés. Au Niger, les quatre principales catégo- La Source N° 97 du 27 janvier 2011 ries d’instruments identifiés selon la classification universelle, y sont représentées, composées de plus de deux cents différents instruments de musique, selon un recensement de 1990. On y trouve : Des membranophones : Membranophone vient du mot membrane. Techniquement parlant, on ne dit pas qu’on ferme un tam-tam avec une peau mais avec une membrane (de peau). Donc, Les membranophones c’est la famille des instruments fermés avec une membrane (de peau). C’est le groupe des tam-tams à une ou deux membranes tendues sur une caisse de résonance en bois, en terre cuite ou en métal. D’un point de vue numérique, c’est le groupe qui a le plus grand nombre d’instruments de musique. Il n’y a pas d’ethnie au Niger qui n’a pas de tam-tam dans sa culture musicale. Tambours à une membrane : Kotso, Tambari ou Toubal, Kazagui, Bala, Tendé, etc. Tambours à deux membranes : Kalangou, Bitti, Gambara, Douma, Doundoufa,etc. Des aérophones : Aérophone vient du mot Air. Comme l’air qu’on respire. C’est l’ensemble des instruments dans lequel on souffle de l’air pour obtenir un son. comme la flûte. On les appelle aussi des instruments à vent. Instruments dont le son est obtenu par la mise en vibration de l’air contenu dans un tuyau en bois, en terre cuite, en tiges de céréale, en coque de noix évidée, en corne, en métal etc. Parmi les instruments à vent, figurent des instruments de la famille des flûtes et de la famille du hautbois, ainsi que des trompes métalliques de grande dimension Alghaita, Kakaki, Kaho, Saréwa, O’dilli etc. Les cordophones : Cordophone vient du mot corde. C’est le groupe des instruments à une ou plusieurs cordes pincées, grattées, frottées, frappées. Parmi les cordophones, il existe plusieurs types de luth et différentes vièles monocordes -Kountigui : 1 corde, Gouroumi : 2 cordes, Molo : 3 cordes, Biram : 5 cordes -Inzad : Vièle monocorde+archet (en crins de cheval) etc. Les idiophones : Idiophone vient du mot grec : Idios qui signifie : particulier. Et Phone : Son .Donc idiophone : Son particulier C’est le groupe des instruments qui produisent un son qui détermine leur matière. Ils sont en bois, en fer, en calebasse, en cauris, en pierre, en os. Etc. : Tchaki, Chantou, Zari, Ittchen takay, Doutsin nika etc. Il n’est pas rare de voir que tel ou tel autre instrument de musique est également utilisé par les nomades que par les sédentaires, et parmi ceux-ci, par des populations parfois forts éloignées les unes des autres., Il est intéressant de noter cependant que le nom de chaque instrument reste dans la langue propre à l’ethnie. Par exemple, il existe un instrument de musique profane avec deux cordes que les Haoussa des régions Est du Niger appellent GOUROUMI dans leur langue, tandis que les Béri béri l’appellent KOUMBI dans leur langue. Chez les populations de toutes ces deux ethnies le rôle social joué par l’instrument reste le même. C’est un instrument profane, utilisé par les jeunes. Le même instrument se retrouve chez les Haoussa de l’Aréwa(ou Arawa), avec juste une corde sympathique en plus, et les Arawa l’appelle GARAYA, et est utilisé comme instrument de musique de chasseurs, donc, de musique sacrée. Alors que, chez les Haoussa de l’Est Niger, il existe un instrument de musique appelé effectivement GARAYA, mais celui-ci, destiné a la musique des génies (ou musique de possession), et qui n’a aucune ressemblance organologique avec le Garaya des ARAWA. Incontestablement, des emprunts et des échanges se sont produits. Des migrations peuvent s’expliquer par le fait que, les griots, musiciens professionnels sédentaires, que l’exercice de leur métier rend le plus souvent itinérants, se déplacent en effet fréquemment et parfois assez loin pour participer à la célébration de telle ou telle cérémonie, naissance, mariage, circoncision ou autres réjouissances populaires Par Malam Mamane Barka. Pour un séjour agréable à Lomé, faites un tour au restaurant Jardin Royal Derrière la gare routière d’Agbalépédogan face la pharmacie Enouli Réservation (00228) 921.45.00 933.12.43 Déjeuner de presse Pour des élections justes et transparentes La représentante résidant des Programmes des Nations Unies pour le Développement, Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger Mme Khardiata Lo N’DIAYE a organisé un déjeuner de presse au Grand Hôtel le PAPEN. En répondant à la question récurrente des journalistes sur ce scandaleux problème de manque d’essence évoqué par le président de la CENI, M. Ousmane Ghousmane à la veille des élections municipales, Mme Khardiata pour lever le voile sur le ragot et toutes les insinuations distillées à propos de la gestion du Projet d’Appui du Processus Electoral au Niger (PAPEN). Dans son intervention, elle a retracé, les relations transparentes entre la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Système des nations unies à travers la gestion du panier commun, Lo N’DIAYE a été diplomate. Selon elle, la CENI n’avait pas formulé la demande comme elle l’avait fait lors du référendum. Ainsi, Il n’est pas du ressort du gestionnaire du panier commun d’inventer les besoins. Pour elle, ce qui est important, c’est de réunir les conditions pou organiser une élection juste et transparente 2 Politique Recomposition du paysage politique nigérien La CFDR est morte, vive l’ARN et l’AFDR Nous l’avions écrit dans les colonnes de votre journal « La Source » en noir sur blanc « Les dernières heures du pacte ». C’était quelques jours après la signature du pacte de la Coordination des Forces pour la Démocratie et la République (CFDR). Le fameux pacte, pour votre mémoire, a été signé le 17 juillet 2010. Le 25 janvier 2011, Hama Amadou du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa), Mahamane Ousmane de la Convention Démocratique et Sociale (CDS Rahama), Amadou Boubacar Cissé de l’Union pour la Démocratie et la République (UDR Tabbat) ont pris leurs cliques et leurs claques et sont partis de la CFDR. Chers lecteurs, prenez la calculette. L’alliance des opposants au régime de la 6ème République de Mamadou Tandja n’aura duré que six (6) mois, sept (7) jours et quelques poussières de seconde. Dans ce coup de théâtre politique, c’est surtout le revirement du MODEN/FA Lumana/Africa qui a surpris les observateurs, et cela au regard du degré d’adversité entre le parti de Hama et celui de Seini Oumarou et de Mamadou Tandja. Pour les deux autres révoltés de la CFDR, à savoir Mahamane Ousmane du parti CDS Rahama et Amadou Boubacar Cissé de l’UDR Tabbat, l’intention était presque connue d’avance. C’est à contre cœur qu’ils avaient signé le pacte de la CFDR. Cependant l’Alliance des Forces Démocratiques pour la République (AFDR) est toujours là débout, unie autour de Elhadji Seini Oumarou pour faire la consécration du candidat du MNSD Nassara au premier tour des présidentielles. Revenons à la ligne pour reprendre la célèbre formule « seules les montagnes ne se rencontrent ». Autrement dit tout est possible en politique où « tout est permis sauf le fait de se laisser surprendre ». Hama Amadou du MODEN/FA Lumana/Africa désormais réconcilié avec son ancien président du parti Seini Oumarou, c’est chose faite. Selon certaines sources, le patron du MODEN/FA Lumana/Africa serait même allé à la rencontre de son ancien « compagnon poli- La Source Hebdomadaire de Reflexions, d’Analyse et d'informations générales Directeur de Publication Amani Mounkaïla Siège : Academie des Arts BP: 5320 Niamey Niger Tel: (227) 96.53.95.77 90.90.95.77 Email : [email protected] Comité de Rédaction Amani Mounkaïla Djimaraou Nayoussa Dit Magie Alpha Ibrahim Impression NTI Tél. 20 73 92 18 Tirage 1000 ex La Source N° 97 du 27 janvier 2011 tique » Mamadou Tandja à Kollo, histoire de sceller la paix des braves. Mahamane Ousmane, Hama Amadou et Seini Oumarou dans le même camp politique, mière mandature de Tandja, puis dans une bonne partie de la 2ème mandature avant que les démons de la division ne se soient incrustés dans les entrailles du Les présidents des partis signataires de l’ARN probablement ensemble dans le prochain pouvoir, cela rappelle l’Alliance des Forces Démocratiques (AFD) et l’Alliance des Forces Démocratiques pour la République (AFDR) à l’époque des vaches grasses, d’abord sous le pre- régime de la 5ème République. D’aucuns diront que l’histoire est en train de répéter. A présent que va-t-il se passer ? Seul Dieu le sait. Toutefois, on peut dire au regard de la nouvelle configuration poli- tique, avec la création de la nouvelle alliance (Alliance pour la Réconciliation Nationale, ARN en abrégé), que les dieux de la politique ont tourné leurs regards vers Seini Oumarou, Hama Amadou, Mahamane Ousmane, Cheiffou Amadou, Issoufou Ousmane Oubandawaki et leurs alliés. Mathématiquement parlant, l’ARN sortira vainqueur des prochaines élections. Mais, il y a un mais, car il n’est pas aussi évident qu’on puisse additionner les hommes comme on additionne les choses et les animaux. Il y a même un deuxième mais, les hommes politiques nigériennes ayant habitué l’opinion à des surprises, il n’est pas exclu d’assister à d’autres revirements spectaculaires. L’un dans l’autre, une chose est à présent sûre. Si même le monde s’arrêtait là, l’histoire vient de donner raison à l’ancien Président de la République, Mamadou Tandja, sur les appétits « pouvoiristes » démesurés de certains hommes politiques nigériens. Comme quoi, le mensonge a beau courir, la vérité finira toujours par le rattraper. Amani Mounkaïla COMMUNIQUE DE CONSTITUTION D’UNE ALLIANCE POUR LA RECONCILIATION NATIONALE (ARN) LES STRUCTURES POLITIQUES PRESENTANT DES CANDIDATS AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES, SIGNATAIRES DU PRESENT COMMUNIQUE: 1.Alliance pour le Renouveau Démocratique (ARD Adaltchi Mutuntchi) 2. Convention Démocratique et Sociale (CDS Rahama) ; 3. Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODENFA Lumana Africa) ; 4. Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) ; 5. Rassemblement Social Démocrate (RSD Gaskiya) 6. Union pour la Démocratie et la République (UDR Tabbat) ; Profondément attachées à la sauvegarde des acquis démocratiques du peuple nigérien; Résolument engagées pour la réconciliation nationale, le renforcement de l’unité nationale et la stabilité politique et institutionnelle du Niger ; Déterminées à œuvrer ensemble pour le développement économique et social et la bonne gouvernance ; Décident de créer un cadre de concertation, de mobilisation et d’action politique, dénommé « Alliance pour la Réconciliation Nationale » (ARN) dont les objectifs sont : d’harmoniser leurs positions sur toute question d’intérêt national ; de créer les conditions optimales d’une collaboration entre leurs structures respectives aux niveaux national, régional, départemental et communal ; de conjuguer leurs efforts et d’harmoniser leurs actions dans le cadre des échéances électorales, en vue de l’organisation d’élections justes, transparentes et crédibles ; de coopérer étroitement pour la mise en œuvre d’un programme de gouvernement, à court, moyen et long termes et la gestion du pouvoir, tant au niveau central qu’au niveau des collectivités décentralisées ; 2. Engagent leurs militants à tous les niveaux à se mobiliser massivement et à coordonner leurs efforts afin de traduire dans les faits les objectifs de l’Alliance ; 3.Invitent toutes les formations poli- tiques partageant les mêmes objectifs à se joindre à l’Alliance, en vue d’assurer à notre pays la paix, la stabilité, le progrès et le développement. 4. Demandent à tous leurs militantes et militants, sympathisantes et sympathisants, électrices et électeurs, de se mobiliser pour participer massivement aux élections présidentielles et législatives. Fait à Niamey, le 24 janvier 2011 ONT SIGNE : STRUCTURE POLITIQUE NOM ET PRENOM DU REPRESENTANT SIGNATURE ARD ADALTCHI MUTUNTCHI Ousmane Issoufou Oubandawaki CDS RAHAMA Mahamane Ousmane MNSD NASSARA Seini Oumarou MODEN-FA LUMANA-AFRICA Hama Amadou RSD GASKIYA Cheiffou Amadou UDR TABBAT Amadou Boubacar Cissé AGED Agence de Gardiennage et d’Entretien de Bâtiments Immeuble ex-BDRN 2e Etage Tel : 94774598/90449622 ETABLISSEMENT A.M.K - ABONNEMENT ET LIVRAISON DES JOURNAUX PRIVES ET PUBLICS VENTE ET FOURNITURE DE MATERIEL DU BUREAU SIEGE : RUE DU CCFN-FACE COMMUNAUT2 URBAINE RCCM/NIM/2008/A/1090 NIF : 13331/P CEL : 96.56.36.26/ 94.63.72.84NIAMEY-NIGER 3 Actualité Discours de Présentation du Programme du Candidat du MNSD – Nassara Dans le cadre des élections présidentielles 2011, le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara), a présenté son programme politique, le 17 janvier 2011 au Palais des Sports. Ce Contrat – Programme du parti se veut valorisant et participatif. Il s’articule sur une politique de Consolidation des acquis, la Continuation et la Concrétisation de l’ensemble des œuvres de construction nationale engagée depuis 1999. Nous publions intégralement le discours du Président du Parti El Hadj Seini Oumorou Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement; Mesdames et Messieurs les membres du Corps Diplomatique et Représentants des organisations internationales ; Messieurs les Présidents et Représentants des Partis Politiques ; Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile et des organisations socio-professionnelles; Mesdames et Messieurs les membres des associations féminines et de jeunesse; Messieurs les Représentants des Associations religieuses; Militantes, Militants et Sympathisants du MNSD Nassara; Honorables Invités, Mesdames et Messieurs. Le Niger notre pays, vient de se doter d’une nouvelle constitution pour la septième fois depuis son accession à la souveraineté internationale. Après les évènements du 18 Février 2010 qui ont mis à nu les insuffisances de notre jeune démocratie et à l’aube de notre entrée dans la septième République, l’incertitude est grande et l’avenir plein d’interrogations pour les citoyennes et les citoyens nigériens. En effet, dans un élan de détermination qui a toujours caractérisé l’histoire de notre pays, les dirigeants sont interpellés en vue de mettre en place des cadres politiques et institutionnels crédibles et stables, à même d’apporter les réponses idoines aux préoccupations essentielles qui assaillent les populations. L’heure est donc venue pour nous, de réfléchir à nouveau tous ensemble aux vraies questions qui préoccupent les populations, à travers un Contrat - Programme que nous voulons proposer au peuple nigérien. Ce contrat entre la Nation et les futurs gouvernants que nous ambitionnons d’être, est d’autant plus clair que nos engagements seront pris sur la base d’idées consensuelles et de projets et programmes concrets ainsi que des réalisations vérifiables, le tout inspiré de la riche et incontestable expérience du MNSD – Nassara dans la gestion du pouvoir d’Etat. Honorables Invités Mesdames et Messieurs. Souvenez vous qu’à l’arrivée du MNSD – Nassara au pouvoir en 1999, tout était à faire ou à refaire et tout était prioritaire. Souvenez – vous comment depuis lors et sous la houlette et l’impulsion du Président Mamadou Tandja, Président de la République élu sous la bannière de notre parti, et sous son impulsion, s’était installé un nouveau climat favorable à l’enracinement de la rigueur dans la gestion des affaires de l’Etat et qui a permis d’engager bon nombre de réformes et d’actions dont les impacts furent si retentissants et si visibles dans la vie quotidienne des nigériennes et des nigériens. Ainsi, pendant une décennie, grâce à la volonté du peuple souverain, à l’engagement et au dévouement des populations, au soutien du MNSD – Nassara et à l’appui des partis amis et alliés, le Président Mamadou Tandja, a fait enregistrer à notre pays des progrès notoires dans différents secteurs socio économiques. A travers son Programme Spécial en l’occurrence, il a su concrétiser la promesse électorale faite par le MNSD – Nassara en mettant en œuvre avec le succès que l’on connait, le programme d’action du parti permettant ainsi d’améliorer de façon sensible les conditions de vie des populations et de redonner aux nigériennes et aux nigériens un espoir en des lendemains meilleurs. Les évènements intervenus dans notre pays, qui ont conduit à une interruption de l’ordre constitutionnel normal ont certes révélé les insuffisances de notre jeune démocratie mais n’ont pas entamé la détermination de notre parti à poursuivre l’œuvre déjà engagée. C’est pourquoi à travers sa triptyque : ConsultationConcertation-Participation, le MNSD-NASSARA, a plus que jamais pour ambition de faire du Niger un pays sur la voie de l’émergence, respectueux des Droits de l’Homme et de l’Etat de droit, attaché à la Paix, à la Sécurité, à la solidarité nationale et au bien être de tous ses enfants. En effet, Notre credo est de faire du Niger une République moderne, démocratique, citoyenne et bien gouvernée, prospère et indemne de la corruption et de la pauvreté; respectueuse de La Source N° 97 du 27 janvier 2011 l’éthique; équitable, solidaire, unie et en paix. Honorables Invités, Mesdames et Messieurs. Le Programme que nous proposons pour le Niger dont le thème est « Consolidons, Continuons et Concrétisons ensemble l’œuvre de construction nationale engagée depuis 1999 » s’inscrit donc dans la continuité des actions entreprises et réalisées une décennie durant. Son essence symbolisée par les trois « C » est de permettre la Consolidation, la Continuation et la Concrétisation des acquis positifs de dix(10) années de gestion du pouvoir d’Etat mené par le MNSD-NASSARA avec l’appui des partis alliés et amis. Il s’agit donc pour nous de garantir une certaine continuité après la rupture intervenue le 18 février 2010. Sans être exhaustif, nous pouvons citer au nombre de ces acquis, dans le domaine de l’Education : La construction et l’équipement de près de 3000 classes en matériaux définitifs, la construction et l’équipement de plusieurs salles de cours, de laboratoires et amphithéâtres à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, la création de trois (3) Instituts Universitaires de Technologie , l’octroi de plusieurs bus à l’Université et l’octroi de subventions aux étudiants démunis, la dotation de tous les enseignants et chercheurs d’ordinateurs portables, la construction de chambres pour les étudiants, le recrutement de 6.000 contractuels de l’éducation et leur intégration à la fonction publique et enfin l’instauration d’un dialogue franc et direct avec les partenaires de l’école.; Ces différentes actions ont permis un accroissement sensible du taux net de scolarisation du primaire qui est passé de 28% en 2000 à 63% en 2008. Elles ont, grâce à l’amélioration des conditions de vie et de travail des étudiants et enseignants chercheur, également permis de mettre fin à la série d’années blanches ou absorbées et ont permis à l’Université Abdou Moumouni d’atteindre ses objectifs liés à la recherche et à la transmission du savoir. Dans le domaine de la Santé nous pouvons noter la construction et l’équipement de plus de 2500 cases de santé communautaires et Centres de Soins Intégrés, l’affectation d’une soixantaine d’ambulances aux formations sanitaires, la gratuité des soins aux enfants de moins de cinq (5) ans, la gratuité de la césarienne , les campagnes de chirurgie foraine, la construction des Centres Régionaux de la mère et de l’enfant, etc. Il s’était agit par une politique pragmatique, de rendre accessibles aux citoyens les services de santé. Ainsi le taux de couverture sanitaire a progressé de 44% en 2000 à 71 % en 2008. L’espérance de vie est quant à elle passée de 49 ans à 57 ans pendant la même période. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est passé de 318 à 198 pour mille et de 123 à 81 pour mille au niveau infantile. Dans les autres domaines sociaux nous avons enregistré le remboursement de plus de dix huit mois d’arriérés de salaires et des incidences financières ainsi que le paiement régulier des salaires, l’augmentation des salaires et pensions par un rehaussement sensible du salaire minimum, l’octroi de moulins aux femmes afin d’alléger leurs taches ménagères, de crédits et de bétails afin de créer des ressources, la distribution gratuite de vivres aux zones sinistrées, la généralisation de la vente à prix modéré et ce depuis 2001, le développement des travaux à haute intensité de main d’œuvre, source de revenus pour les populations mais également outil de lutte contre l’exode rural et la désertification ainsi que l’opérationnalisation de l’OPVN par la constitution d’énormes stocks de sécurité. C’est ainsi que l’Autorité de transition, au lendemain des vènements qui ont mis fin à la 6ème République, ont hérité d’un stock physique de plus 130.000 tonnes de céréales ainsi qu’un stock financier de plus de six (6) milliards de FCFA. Mesdames et Messieurs. Dans le domaine du développement rural qui touche la majorité de nos vaillantes populations, nous pouvons noter la construction de plus de 15.000 points d’eau modernes et de puits pastoraux, l’extension et la réhabilitation de 18 périmètres irrigués couvrant 4.364 ha, la construction de 52 mini barrages totalisant plus de 50 millions de m3 d’eau stockés, l’édification de 69 seuils d’épandage permettant l’exploitation de plus de 5.600 hectares, la restauration de terres, la récupération et la protection de vastes superficies cultivables, la vente promotionnelle de matériels agricoles ainsi que la construction et l’équipement de cases vétérinaires. Dans le domaine des grands travaux, nous avons réussi le bouclage du montage financier et la pose de la première pierre de la construction du Barrage de Kandadji, le lancement de la construction du deuxième pont sur le fleuve Niger à Niamey, le démarrage de la construction de la raffinerie de Zinder, le lancement de l’exploitation du bloc pétrolier d’Agadem et de la mine d’uranium d’Imouraren, pour ne citer que ceux là. De même, dans le domaine minier et énergétique nous avons réussi l’électrification de plus de trois cents (300) localités, la vulgarisation du charbon minéral, la mise en œuvre de la politique de diversification de nos partenaires et la valorisation des prix de nos matières premières, l’uranium notamment La hardiesse de la politique entreprise en la matière devrait, au regard des énormes potentialités dont regorge notre sous- sol, permettre assurément la réalisation des grands chantiers entamés mais aussi et surtout de réaffirmer la souveraineté et la dignité de notre peuple. Au cours du mandat 2011 - 2016, si le peuple souverain, comme à l’accoutumée réaffirme sa confiance au MNSD Nassara et à son candidat que je suis, il s’agira de poursuivre et de renforcer les actions engagées, d’ouvrir de nouveaux chantiers pour mieux répondre aux attentes légitimes des populations, de concrétiser les promesses de développement du pays, du monde rural, des jeunes, des femmes, des personnes âgées, des handicapés, des travailleurs, des entreprises et des collectivités décentralisées. C’est donc fort de l’expérience en matière de gestion de la chose publique, du patriotisme, du nationalisme, de la détermination de ses dirigeants et de leur engagement sans faille à œuvrer encore plus et toujours pour le Niger, que le MNSD-NASSARA sollicite le prochain mandat pour ma modeste personne. Aussi, dans l’optique de la consolidation et du renforcement des acquis ci-dessus énumérés et en vue d’améliorer davantage les conditions de vie des populations, nous comptons poursuivre le programme de relance économique afin de lutter plus efficacement contre la pauvreté et mettre définitivement le Niger sur l’orbite des pays émergeants. C’est dans cette perspective que nous proposons au Peuple Nigrien un Contrat Programme qui s’articule autour de cinq (5) principaux axes qui sont les suivants : Le premier axe concerne « la modernisation de l’agriculture et de l’élevage et la poursuite du développement des ouvrages hydrauliques ». A ce niveau la stratégie visera essentiellement la modernisation des exploitations agricoles et le développement de la culture irriguée pour les produits vivriers et marchands, le développement de l’élevage intensif et la modernisation de la production animale pour la soustraire aux aléas climatiques et au système traditionnel d’élevage transhumant, la maîtrise des eaux souterraines et de surface à travers la réalisation d’infrastructures hydrauliques, notamment les forages, mini barrages, retenues d’eau, seuils d’épandage, le développement de la complémentarité entre l’agriculture et l’élevage, la mise en place et la maîtrise de systèmes de stockage et de conservation des produits agro-pastoraux, la promotion du secteur privé et le développement de l’exportation des produits agro-pastoraux. En ce qui concerne le deuxième axe il porte sur « la création d’emplois en faveur des jeunes et le développement d’opportunités pour les femmes ». Ceux-ci se feront notamment à travers le renforcement du secteur privé afin de créer des emplois en masse pour les jeunes, le développement de la formation professionnelle et technique plus orientée vers l’emploi, l’ouverture à l’innovation et l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs nationaux dynamiques, la maîtrise de la production en amont et des circuits de distribution en aval, la pro- motion du crédit féminin et l’allègement des tâches domestiques grâce à la poursuite de la mise à disposition des moulins à grains, la vulgarisation du charbon minéral, la construction de points d’eau modernes. Le troisième axe porte sur « le renforcement des secteurs sociaux de base » et la stratégie de mise en œuvre se focalisera sur le renforcement du système éducatif dans son ensemble et la professionnalisation des filières de formations, avec l’introduction des NTIC à l’école, le renforcement des infrastructures sanitaires et leur équipement en ressources humaines spécialisées, matériels et médicaments, l’accroissement de la couverture en eau potable de la population, l’intensification de l’électrification rurale et le renforcement de la solidarité nationale, notamment à travers une politique appropriée de couverture sociale. Le quatrième axe portera sur « la protection de l’environnement et la valorisation des ressources naturelles » qui se feront à travers la poursuite de la diversification et le développement des industries extractives tout en préservant l’environnement, les intérêts et les droits du Niger, l’intensification de la recherche minière et pétrolière pour une meilleure connaissance des ressources et des réserves exploitables, l’instauration de mesures incitatives pour encourager l’investissement étranger, la mise en place d’un cadre dynamique de suivi, de protection de l’environnement et d’adaptation aux changements climatiques et l’intensification de la lutte contre la désertification. Le cinquième axe concernera « la mise en œuvre de mesures et d’actions d’accompagnement » qui viseront essentiellement la réforme de la fiscalité pour la rendre plus efficace économiquement, plus équitable socialement, mais aussi plus lisible et plus simple pour faciliter la vie des contribuables (personnes physiques et sociétés), la mise en place d’une législation foncière, la mise en place d’un cadre juridique favorable au développement du secteur privé et la promotion d’une politique de crédits au profit de jeunes entrepreneurs, l’amélioration de la qualité des ressources humaines par la formation continue des cadres basée sur l’information, le savoir, l’apprentissage tout au long de la vie, la créativité et l’initiative, le développement du système financier décentralisé, le développement et l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, dont Internet, le développement des infrastructures de soutien notamment la construction des routes, le développement du transport et le renforcement de la justice, de la bonne gouvernance et de l’Etat de Droit. • Honorables Invités, • Mesdames et Messieurs. L’exécution cohérente et efficace de ce Programme sera structurée à travers une vingtaine de secteurs dont les détails vous seront exposés tout à l’heure par des spécialistes: Enfin, nous ambitionnons de faire adopter dans les meilleurs délais, une loi organique instituant un Fonds Spécial qui financera les investissements prioritaires retenus dans les différents Contrats-Programmes qui seront élaborés de façon participative par les responsables en charge de ces secteurs. Ce Fonds qui devra garantir l’accès à une partie de nos ressources aux générations futures devra également porter une attention toute particulière à la couverture sociale des plus démunis. Telle est, Mesdames et Messieurs, l’économie du Contrat – Programme que nous proposons aux nigériennes et aux nigériens dont nous sollicitons le suffrage et que nous nous engageons solennellement, avec l’aide d’Allah le Tout Puisant à mettre en œuvre si ce vaillant Peuple honore de sa confiance une nouvelle fois le MNSD Nassara, à travers ma modeste personne. Q’allah le Tout Puissant, le Clément, le Miséricordieux descende sa grâce et sa bénédiction sur notre cher Pays, qu’il donne la victoire au MNSD Nassara et qu’il l’assiste pour faire du Niger un pays prospère où règne la paix des cœurs et des esprits. Je vous remercie de votre aimable attention 4 Message Bharti Airtel et IBM Finalisent un accord pour la transformation des communications mobiles en Afrique La plate-forme IBM va renforcer le caractère novateur et abordable des services mobiles à travers le continent Nairobi, Kenya et Armonk, Niamey - 14 janvier 2011 : IBM (NYSE : IBM) et Bharti Airtel ont annoncé aujourd'hui la conclusion des négociations du contrat de prestation de services technologiques couvrant 16 pays africains. Dans le cadre de l’accord de dix ans signé en décembre 2010, IBM assurera le déploiement et la gestion des applications et réseaux de technologie de l'information (TI) pour soutenir l'objectif d’Airtel qui consiste à proposer des services mobiles abordables et innovants partout en Afrique, marché de téléphonie mobile le plus dynamique du monde. IBM consolidera et transformera les 16 environnements informatiques différents des filiales africaines d’Airtel en un seul système intégré. IBM supervisera, par ailleurs, la gestion de toutes les applications, des opérations de centre de données, des serveurs, du stockage et des services de bureau. IBM va déployer des technologies, des pro cessus et des meilleures pratiques pour permettre à Airtel d'offrir une expérience clientèle de qualité supérieure. L'accord stipule que IBM devra fournir des applications de soutien à la clientèle pour notamment la gestion de la relation client, la facturation et le self-service, qui permettront d’habilité les clients et aideront Airtel à offrir des services mobiles 2G et 3 G innovants et adaptés. En outre, IBM prévoit la mise en place d’un système de gestion des médias très performant pour offrir des contenus comme la musique et la vidéo sur les téléphones portables, tout en redynamisant la communauté des développeurs d'application en Afrique. Ce qui permettra à Airtel d’exploiter de nouvelles sources de revenus. S'exprimant sur ce partenariat, Manoj Kohli, PDG (Groupe) et co-directeur Général d’Airtel a affirmé : «Notre relation avec IBM sera un catalyseur pour la mise en place de solutions de technologie de l'information et de communication à travers l'Afrique. L’introduction de technologies de dernière génération aura un effet multiplicateur positif auprès de nos clients, employés et partenaires grâce à des applications et services améliorés et une gestion de données et des processus en temps réel. Un écosystème consolidé se traduira très rapidement par la création de solutions qui répondent aux besoins changeants des consommateurs en Afrique. " «Cet accord avec Airtel renforce encore davantage notre partenariat et les efforts entrepris dans le développement intelligent de réseaux de télécommunications dans les régions éloignées du monde», a déclaré Bruno Di Leo, directeur général d’IBM pour les marchés émergents. "Avec plus d'un demi-milliard d’abonnés mobile et une croissance annuelle significative, l'Afrique représente 10 % du marché mondial. La demande en matière de nouveaux servi ces - tels que l'accès à l’Internet mobile – renforce la nécessité de créer une connectivité réseau très poussée. IBM aide Airtel à exploiter cette niche en introduisant une expérience client améliorée sur tout le continent. " Cet accord élargit le partenariat entre IBM et Bharti Airtel, créée en 2004, lorsque le premier fournisseur des communications mobiles d'Asie du Sud a choisi IBM pour gérer ses réseaux informatiques et autres applications réseau en Inde. Depuis, Airtel a connu une croissance vertigineuse du nombre d’abonnés qui est passé de six millions à plus de 150 millions aujourd'hui. Airtel compte actuellement 40 millions de clients dans ses filiales africaines et vise 100 millions d’abonnés d'ici 2012 à 2013. A propos d’Airtel en Afrique Airtel est le nouveau nom de marque des 16 opérations de Zain en Afrique rachetées par Airtel International en Juin 2010. La vision d’Airtel consiste à fournir des services innovants et accessibles à tous. Airtel est présent dans les pays suivants: Burkina Faso, Tchad, République Démocratique du Congo, République du Congo, Gabon, Ghana, Kenya, Malawi, Madagascar, Niger, Nigeria, Seychelles, Sierra Leone, Tanzanie, Ouganda et Zambie. Airtel International est une compagnie de Bharti Airtel company. Pour plus d'informations, vistez le site www.airtel.com A propos d'IBM Pour d’amples informations, veuillez visiter le site www.ibm.com / services Contacts avec les médias Tara Sucato Responsable IBM des relations avec les médias (Etats-Unis) 917.472.3701 [email protected] Maureen Muthua [email protected] Michael Okwiri Airtel +254.733.253.080 michael.okwiri @ airtel.com Chargée du Marketing et des communications à IBM (Afrique de l'Est) +254.20.2834.000 La Source N° 97 du 27 janvier 2011 5 Actualité La Source N° 97 du 27 janvier 2011 6 Actualité Election 2011 Les dix candidats iront aux élections le 31 janvier 2011 Le 31 janvier2011, les dix présidentiables iront aux élections, un exercice démocratique qui consiste à choisir parmi les candidats, le meilleur de celui qui aura convaincu par son programme et son sens de responsabilité. Le face à face entre le peuple et ses dirigeants ne sera pas facile tant les candidats présentent des atouts indiscutables. Cependant, la course au pouvoir reste un sport imprévisible. Les élections 2011 ont démontré que le pays n’est pas sorti de l’auberge malgré les multiples efforts consentis. Des premières élections libres et transparentes au Niger au début des années 90 à ces dernières, les nigériens continuent à se poser des questions sur les insuffisances constamment relevées des politiciens et des organisateurs au cours des élections. Des achats de consciences, des bourrages des urnes, de vote multiple et des alliances contre nature constituent les difficultés susceptibles de décrédibiliser les élections. Aujourd’hui et au dernier virage de la remise en marche des institutions, les Nigériens sont confrontés une fois de plus à des difficultés sérieuses. Le 13 janvier 2011, le Conseil constitutionnel a rendu un arrêt invalidant plusieurs dossiers de candidats aux élections législatives 2011. Cette décision a crée un chamboulement et démontré ainsi des insuffisances des formations politiques dans la présentation des candidats et le manque de contrôle des institutions devant servir de « purgatoire » conformément au Code électoral avant que les dossiers n’atterrissent sur la table du Conseil constitutionnel. Les formations politiques ont tenté d’impliquer le Chef de l’Etat pour trouver une solution politique à l’invalidation des candidatures. Mais devant le niet du président du CSRD, invoquant la nécessité d’organiser les élections dans les meilleures conditions sans violation de la constitution qui est l’émanation du peuple souverain, les partis sont obligés de se conformer à l’arrêt. Au-delà des effets immédiats de la décision du Conseil constitutionnel, c’est une nouvelle configuration politique qui se matérialise. Recrutement de la police municipale La communauté urbaine de Niamey donne le bon exemple Dans le souci de pallier l’insuffisance d’effectif de la police municipale dans un contexte de décentralisation poussée, en témoignent les dernières élections des différents conseillers, la communauté urbaine de Niamey a lancé un concours de recrute- minatoire, un seul candidat fut admis à la proclamation finale des résultats. Mais, devant la nécessité de doter l’institution des policiers municipaux, les responsables en charge de la question ont courageusement décidé de main- admis, soixante neuf autres furent repêchés. Autant dire que, si tous les responsables des institutions sont animés par ce genre de reflexe, le problème de manque de personnel et surtout le chômage des jeunes ne se poserait plus avec la même acuité. Et, il est clair qu’aujourd’hui dans toutes les administrations le manque de personnel se fait ressentir avec son cortège d’improductivité, et de lenteur administrative. Mais des lors qu’il s’agit de recruter, les résultats sont toujours décevants. Au meilleur des cas, une poignée candidats admet, sinon le résultat s’il n’est pas égal à zéro s’apparente au néant. Les nigériens ont encre en mémoire les souvenirs de tous ces concours organisés à grand frais et qui finissent par un résultat néant. Et si dans la foulée des patriotes se démarquent pour défendre l’intérêt général et surtout absorber les jeunes chômeurs. Gourouza Harouna MOTS CROISES 1. Département de la région de Diffa (2 mots accolés); 2. Victime d’un fratricide biblique - Bleds; 3. Non réglés - Repas liquides (inversé); 4. Carte - Préjudice - Chef en Israël; 5. Plan d’eau - Règle; 6. L’argent au labo - Sigle qui a précédé l’ENSP; 7. A lui - Grecque - Pronom Indéfini; 8. Atroces - Sigle bien connu des clients de l’ex-Celtel; 9. Déçue - Petit billet; 10. Garderas en mémoire. 1 2 3 4 5 1. Ile africaine de l’Océan Indien; 2. Excès - Bourgeon; 3. Terme d’amies - Le sud-est dans la marine; 4. Phase lunaire - Degré de ceinture - Colère retournée; 5. Pillage - Patrie de philosophes; 6. Virage en ski - Petits établissements; 7. Partie de la couronne - Recueil drôle - Pieuses initiales; 8. Pièce de poulet - Instrument à vent; 9. Son bloc fut le plus fort - Fit son choix; 10. Obligées. 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 L’Administrateur délégué de la Communauté Urbaine, le Capitaine Idé Seyni ment de la police municipale. Seulement, après le test écrit, eu égard à l’élévation de la note éli tenir carrément les soixante dix premiers par ordre de mérite. Ce qui signifie qu’en de l’unique Lisez et faites lire votre journal “LA SOURCE” Votre journal est acheminé à l'intérieur du pays par Aïr Transport Aïr Transport, c'est la ponctualité, le Confort et la Sûreté! Ouverture d’une nouvelle ligne Niamey- Cotonou- Niamey BP : 12 050 -Tel : 96.98.30.38 - 96.98.9313Fax : 20 34 01 43 Niamey-Niger La Source N° 97 du 27 janvier 2011 7 Message La Source N° 97 du 27 janvier 2011 8