De Saint-Sulpice à Rennes-Le

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De Saint-Sulpice à Rennes-Le
De Saint-Sulpice à Rennes-Le-Château
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w w w. r e n n e s - l e - c h a t e a u . o r g
De la taille d’une Cathédrale, dont elle en dessine le plan, cette
église fut fondée afin de répondre aux besoins d’une des plus grande
paroisse de Paris. Elle traduit parfaitement bien les grands courants
spirituels et artistiques de l’époque. Ne parlons nous pas de l’art
"saint-sulpicien " ?
Sa construction fut entreprise en 1645 sur l’initiative de M. Olier,
prêtre, et a durée 135 ans. Faute d’argent, les travaux, ont été interrompus pendant 40 ans (1680 à 1720). Ce n’est qu’en 1780 que la
tour nord a été terminée. La tour sud, elle, est demeurée inachevée.
Tout autour de la nef et du chœur, un imposant déambulatoire
donne accès aux 21 chapelles dédiées à des saints de tous les temps.
Cette majestueuse église est bâtie sur les restes d’une église
primaire dont seule la crypte de l’église actuelle permet de distinguer
son emprise.
Comment de Rennes-Le-Château peut on arriver à l’église Saint Sulpice à Paris ? Ici, le
hasard n’y est pour rien ! C’est dans son livre « Le Trésor maudit » que Gérard de Sède nous
raconte que Bérenger Saunière, après avoir découvert des parchemins, est envoyé à Paris par
Monseigneur Billard, évêque de Carcassonne, pour les y faire traduire.
Arrivé à Paris, le curé de campagne est reçu à Saint Sulpice. Fondement même de l’intrigue
historique que présente Gérard de Sède, les parchemins ne peuvent être vus et traduits que par
des érudits se trouvant à Saint Sulpice. L’auteur situe ce moment en janvier 1890.
Pourtant, bien que l’histoire soit belle, aucun élément ne permettait d’accréditer cette histoire. C’est au cours du tournage du DVD « Le Code da Vinci, enquête sur les énigmes d’un best
seller », que Antoine Captier, nous a présenté un plan de Paris retrouvé dans les affaires issues
de la succession de Marie Desnarnaud qui, elle-même, avait hérité de Saunière.
Ce plan, visiblement antérieur à 1900, représente Paris tel que Saunière aurait pu le découvrir ; or, la question légitime que nous nous sommes posée est la suivante « A quoi servirait un
plan de Paris dans les affaire d’une personne si elle ne s’y était pas rendue ? » La conclusion
rapide et simple a été que Bérenger Saunière avait dû se rendre à Paris, accréditant ainsi la
thèse de Gérard de Sède et donc pouvant permettre de penser, avec de forte probabilité, que
Bérenger Saunière aurait pu se rendre à Rennes-Le-Château !
Mais qu’est ce que ce plan apporte à l’affaire ? Qu’est ce que Saint-Sulpice vient faire, précisément et réellement dans l’affaire ?
Nous ne répondrons pas ici à la question relative au plan, puisque une page du Site lui
est consacrée, de même que pour les éléments de Saint Sulpice pouvant rattacher l’église
Rennes-Le-Château - Le Dossier - © JP Pourtal 1998 - 2011
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à Rennes-Le-Château nous ne nous étendrons pas plus puisque nous la retrouverons dans la
page consacrée aux N inversés
Pourtant, plusieurs fresques de Saint-Sulpice expriment de nombreux mystères. C’est ainsi
que nous trouvons une fresque de Delacroix et plusieurs autres fresques réalisées par Emile
Signol. Une autre fresque, de grandes dimensions, a permis à certain auteurs d’appuyer des
thèses sur la descendance mérovingiennes qui se serait installée, d’après eux, dans le Razès.
D’autre part, pour certain, des vitraux de Saint-Sulpice porteraient la signature du Prieuré de
Sion, chose que nous ne soutenons pas.
Mais Saint-Sulpice c’est aussi une crypte de très grandes dimensions qui est en réalité les
restes de l’église primitive sur laquelle l’église que nous connaissons fut bâtie. C’est un lieu que
Pierre Plantard appréciait particulièrement car, de ce que nous en savons, il initia au « Prieuré
de Sion » plusieurs personnes, bien sûr, la valeur de cette initiation n’avait que la qualité qu’il lui
prêtait.
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