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Retour au Site Les inverions de Rennes-Le-Château Retour au chapitre w w w. r e n n e s - l e - c h a t e a u . o r g Comme nous l'avons exposé dans le chapitre dédié aux jardins de l'église, nous avons pu nous rendre compte que des inversions volontaires avaient été faites sur les instructions de Bérenger Saunière. Les plus flagrantes étant : - l'inversion du pilier qui soutenait l'ancien autel et qui a été placé à l'envers, tant en position verticale (croix inversée) qu'en position horizontale. - La position de la dalle dite " Dalle des Chevaliers " que Saunière avait découverte face contre le sol et qu'il plaça à l'extérieur, dans les jardins, face vers le ciel, au pied du calvaire, entraînant une érosion importante ne nous permettant plus de distinguer avec précision les détails de ce chef d’œuvre carolingiens. - Et bien évidemment, l'ensemble des jardins en eux-mêmes, nous présentant un plan de masse identique à celui de l'église, nous faisant découvrir une église " invisible " qui est, par définition, invisible au " non-initié ". Les inversions que l’on trouve dans les travaux de Bérenger Saunière ne s'arrêtent pas là ! En effet, nous pouvons constater qu'elles se reproduisent également dans le domaine " civil " de l'abbé. Ce domaine est constitué de la villa Béthanie, de la Tour Magdala, des jardins du domaine, du potager, et de l'orangeraie Pour beaucoup, la tour Magdala est le symbole des constructions de Saunière. Il attacha une grande importance à donner un nom à ses constructions, à tel point qu’il les fit inscrire sur chacune d'elles. La tour Magdala n'échappe pas à cette règle. Gravée sur une plaque de pierre, placée sur un des murs de la tour, nous pouvons la lire aisément, mais sa calligraphie est particulière ! Le M de " Magdala " est du style oncial nous pouvant nous faire penser à un Oméga grec. Nous nous trouvons devant un Oméga en début de mot et un Alpha en fin de mot. La symbolique Chrétienne nous à habitué au binaire " Alpha-Oméga " (Je suis le début et je suis la fin), Saunière, quant à lui, semble vouloir nous indiquer l'inverse par un binaire inversé " Oméga-Alpha " (Je suis la fin et je suis le début). Rennes-Le-Château - Le Dossier - © JP Pourtal 1998 - 2011 [email protected] w Continuons l'observation du domaine et plus précisément l'ensemble de son jardin. Il est construit sur une base carrée permettant un jeu de symétrie facile. Nous pouvons dire que la Tour Magdala est bâtie dans le coin inférieur gauche de ce carré et l'orangeraie dans le coin supérieur droit de ce même carré. Nous voici avec deux tours en position de symétrie. La symétrie est bien l'inverse d'une position ! La notion d'inversion ne s'arrête pas là ! La Tour Magdala est une tour de pierre, bien visible et matérielle, son opposée, l'orangeraie, est une tour de verre, transparente et quasi immatérielle ; à tel point que l'on n'en entend jamais parler. En ce qui concerne ces deux tours nous pouvons, également constater que Magdala possède une échauguette dans son angle inférieur gauche et que l'orangeraie possède une échauguette dans son coin supérieur droit. Autre fait étonnant, la Tour Magdala dispose, pour accéder à son sommet par l'échauguette, un escalier de vingt deux marches. L'orangeraie dispose, elle, d'un escalier de vingt deux marches accessible par l'échauguette, mais pour descendre dans son sous-sol. L'une des Tours mène vers le ciel, l'autre vers le sous-sol ! Non seulement nous avons une inversion verticale mais aussi une inversion horizontale. Ceci, concernant ces deux tours, est la partie " visible " des inversions. Nous avons une autre inversion ! Une plus discrète, presque invisible à celui qui ne sait pas lire. Les deux tours construites sur les mêmes proportions et inscrites dans un carré, nous permettent de constater que ce carré est constitué de 8x8, fois la base de ces deux tours, constituant ainsi un carré de 64 cases identiques à celles d'un échiquier ! Sur cette hypothèse, nous pouvons affirmer que les deux tours sont bien à leur place sur cet échiquier. Laquelle est la tour blanche ? Laquelle est la tour noire ? Dans un aspect symbolique, la matière a toujours un aspect négatif et corrompu alors que l'immatériel, l'air, a un aspect positif et est symbole de pureté. Si l'on s'appuie sur cette réflexion nous pouvons donc dire que la Tour Magdala est la Tour Noire alors que l'orangeraie est la Tour Blanche ! Et pourtant, le raisonnement s'inverse lui aussi ! La tour de Pierre, Magdala, représentant la matière est celle qui nous conduit, par l'escalier de l'échauguette, vers le ciel, donc vers l'esprit ; par contre l'orangeraie, faite de verre, par l'escalier de l'échauguette nous conduit dans le sous-sol, la Terre, la matière ! A quelle partie d'échec s'adonnait Bérenger Saunière ? Pouvons-nous pousser le raisonnement plus loin ? Peut-être ! Dans l'église du village, un échiquier est symbolisé par la troncature des faïences dessinant les limites du dallage. En ce cas ne pouvons-nous pas penser que " l'échiquier " du domaine est l'opposé de celui de l'église ? Le " grand " étant l'inverse du " petit " ! Mais le symbolisme du binaire inversé ne s'arrête pas aux travaux de Saunière dans cette étrange affaire. Nous avons deux prêtres qui s'illustrent particulièrement : Bérenger Saunière et Henri Boudet. L'un est de la Rennes du Haut (Rennes-Le-Château) l'autre est de la Rennes du bas (RennesLes-Bains). L'un réalise au grand jour et avec tapage, l'autre réalise dans l'ombre et la discrétion. Voilà un binôme étonnant. Le prêtre de la lumière, le prêtre de l'ombre. Qui est le plus sombre des deux ? Un binôme dont nous n'avons pas de réelle trace officielle, hormis une photographie de Bérenger Saunière prise aux Roulers avec probablement Henry Boudet. Le livre d'Henri Boudet " La Vraie Langue Celtique ou le Cromlech de Rennes-les-Bains " est lui-même un ouvrage étrange dans lequel on " oublie " les éléments existants. A titre d'exemple : il s'attache à nous parler des villes de France s'appelant " Rennes " et il oublie Rennes-LeChâteau ! Toujours dans son livre, il nous parle des menhirs et des cromlechs qui n'existent pas et il oublie le menhir de Peyrolles près de l'ancien tombeau d'Arques qui lui est bien réel ! Et nous devons en oublier ! Nous pouvons encore pousser plus loin l'étude comme nous l'avons fait sur les N inversés. Nous pourrions aller jusqu'à Saint-Sulpice de Paris ! Quel voyage ! Quel message ces prêtres du Razès nous ont-ils laissé ? Quelle religion prêchaient-ils ? Estelle celle du Noir et du Blanc ? Est-elle celle de Manès ? Est-elle celle des Bogomiles ? Ou bien est-elle celle du culte du Prince des Ténèbres ? Mais peut-être est-ce ni l'un ni l'autre ! Peut-être nous indiquent-ils les limites qu'il ne faut pas franchir et qu'il est nécessaire de savoir marcher entre ces deux extrêmes ! Pourtant Saunières, tout comme Boudet nous invitent à un voyage vers les " enfers ", mais cela sera l'objet d'un autre chapitre ! Retour au Site Retour au chapitre