Prise en charge de l`enfant maltraité

Transcription

Prise en charge de l`enfant maltraité
DOSSIER
PROTECTION DE L’ENFANCE
Prise en charge
de l’enfant maltraité
Couleurs HDN
Vaccins pour
pays chauds
Voir l’octobre
en rose
Une équipe de chercheurs
anglais a mis au point
une méthode de stockage
des vaccins qui permet de
se passer de la chaîne du froid
jusqu’alors indispensable.
Le mois d’octobre est devenu
à travers le monde, le mois
de la mobilisation pour la
lutte contre le cancer du sein.
La vaccination est aujourd’hui
le meilleur moyen connu pour
protéger, éradiquer, éliminer
ou endiguer certaines maladies. Les campagnes de vaccination demandent une logistique importante en particulier
dans la conservation des vaccins donc dans la maîtrise de
la chaîne du froid. Cette difficulté est d’autant plus importante dans les pays en développement qui ne possèdent
pas ou peu de réfrigérateurs,
de congélateurs ou tout simplement d’électricité.
Cette découverte pourrait être
une véritable avancée. Leur
recherche a permis de mettre
au point une technique de thermostabilisation adaptée aux
vaccins viraux. Cette méthode
permet aussi de conserver les
vaccins sur une longue durée.
Une révolution pour la vaccination dans les pays chauds.
Début de
réglementation
pour l’éducation
thérapeutique
Avec la loi HPST, l’éducation
thérapeutique devient une
composante importante des
politiques de santé publique
et impose la mise en place
d’un cadre juridique.
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ON EN PARLE
Début août, deux décrets et
deux arrêtés sont publiés afin
d’aider au développement et
au déploiement progressif de
l’éducation thérapeutique.
L’objectif est d’impliquer le
patient dans la prise en charge
de sa maladie, l’inciter à faire
évoluer son comportement et
à participer à la mise en place
de sa thérapie avec l’aide de
son médecin traitant et des
professionnels de santé. Ces dispositions réglementent notamment les conditions d’autorisation des programmes d’éducation et les compétences requises.
Cette année encore, l’antenne
romanaise de la ligue contre
le cancer en partenariat avec
Eovi organisent de nombreuses actions de prévention. On
notera notamment un colloque “autour du cancer”, le
15 octobre à Bourg-de-Péage
où des professionnels de
santé se succéderont pour
évoquer la recherche, les traitements, la prévention, la
mammographie…
Programme complet sur intranet des
HDN (rubrique actualités).
Les bactéries
résistent
Les bactéries sont de plus
en plus résistantes. C’est le
constat peu connu que font
les chercheurs réunis en
congrès d’infectiologie
à l’hôpital Cochin à Paris
en septembre.
Il apparait que l’utilisation
débridée des antibiotiques à
large spectre permet aux bactéries de développer des
résistances. Il y a risque de
crise sanitaire mondiale dans
la mesure où la recherche de
nouvelles molécules semble
actuellement en panne.
Les chercheurs incitent les
prescripteurs à renforcer leur
vigilance tout en restant
attentifs aux résultats des
recherches en cours.
Les insectes
qui migrent
Le moustique “aedes” (ou
moustique tigre), véhicule
le virus de la dengue.
La dengue est décrite comme
une “grippe tropicale”. Les
symptômes sont de fortes
fièvres d’apparition brutale
avec céphalées, nausées et
courbatures. La fièvre de la
dengue est aujourd’hui un
risque tangible et susceptible
de concerner de plus en plus
d’occidentaux du fait de la
globalisation des mouvements de personnes. L’institut
Pasteur souligne la nécessité
C’est parti !
d’informer le grand public sur
le risque de dengue. Plusieurs
cas autochtones sont en cours
de traitement dans le sud de
la France.
Il est donc utile de combattre
le moustique par des actions
simples comme éviter de laisser de l’eau stagner (les larves
du moustique s’y développent
aisément), démoustiquer l’environnement et porter des
vêtements couvrants.
Fabriquer ses
produits de beauté
Chaque jour, de plus en plus
d’hommes et de femmes
s’interrogent sur le sujet de
l’écologie. Comment agir
pour sauver la planète ?
Chacun à son niveau peut participer à cet effort. Il est ainsi
possible pour mesdames ou
mesdemoiselles de fabriquer
elles-mêmes leurs produits de
beauté. C’est souvent moins
onéreux, sans produit “chimique” et cela apporte le plaisir de créer sa propre recette
de beauté. Par exemple le lait
d’ânesse est un tenseur naturel et un puissant régénérateur
de la peau. Il est indiqué pour
le traitement des peaux sèches, de l’eczéma et du psoriasis. La cire au miel est un fantastique produit dépilatoire,
confortable et facile à utiliser.
Rentrée chargée à l’EHPAD.
Deux beaux projets architecturaux verront le jour
en 2013 et 2014. Sur Saint-Vallier, un nouveau bâtiment
situé entre le bâtiment administratif et la salle des fêtes
hébergera les actuelles unités Orchidée-Lys
et Lou Piroulé.
Pour Romans, le futur bâtiment verra le jour fin 2014
pour regrouper l’ensemble des unités d’hébergement.
Mais alors, le déficit ? Et le plan de retour à l’équilibre
me direz vous ? Et bien heureusement qu’en ces temps
de morosité, de belles perspectives s’offrent encore
à nous ! Ces projets indispensables pour des raisons
de sécurité, offriront grâce au concours des personnels
volontaires une qualité d’hébergement pour
les résidents ainsi que des conditions de travail à
la hauteur des attentes de chacun.
L’espoir est donné qu’un jour ce secteur souvent
décrié et mal connu soit valorisé à hauteur de
l’implication des agents qui y œuvrent. Et ce projet
architectural n’en est que la première pierre…
Pricilia Maran
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Couleurs HDN
Directeur de la publication
et rédacteur en chef :
Daniel Bouquet
Comité de rédaction :
Marine Allermoz, Emmanuel Arnaud,
Cédric Blanc, Denis Cocard, Valérie
Darnaud, Arthur Dépit, Rita Etienne,
Pierre Gilles, Aurélie Michel.
Ont collaboré à la rédaction
de ce numéro : Agnès Belery,
Catherine Cornu, Jean-Marc Dubois,
Pricilia Maran, Dr Etienne-Paul Petit,
service animation EHPAD Romans
et Saint-Vallier, Damien Veyrier.
Vaccins pour pays chaud. Début de réglementation pour l’éducation
thérapeutique. Voir l’octobre en rose. Les bactéries résistent.
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Les insectes qui migrent. Fabriquer ses produits de beauté.
En direct des services
Bonne nouvelle de la bibliothèque virtuelle selon les HDN.
Nouvelles instances aux HDN. Travaux d’amélioration de la sécurité incendie
du bâtiment principal. Le staff de périnatalité : une expérience porteuse.
Illustration de couverture : Marine Allermoz
Hôpitaux Drôme Nord
Route de Tain - BP 1002
26102 Romans/Isère Cedex.
Téléphone : 04-75-05-75-05
Maquette : www.alainroth.com
Dessin : Docteur Pierre
Impression et régie publicitaire
Mallet Conseil
2, place Antonin Jutard 69003 Lyon
Tel : 04 78 95 10 11 [email protected]
www.mallet-conseil.fr
Tirage : 2900 exemplaires
Dépôt légal : à parution
On en parle
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Dossier
Protection de l’enfance : Prise en charge de l’enfant maltraité aux HDN
Vivre son métier
Annette Fonfrede, cadre de santé. Un véritable autre métier.
On bouge
Merci, Bienvenue. Gipso. Qualité
On respire
EHPAD en fête. Expressions d’enfants.
En direct de l'Amicale du site de Romans.
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Couleurs HDN
EN DIRECT DES SERVICES
Ressources documentaires
Bonne nouvelle
de la bibliothèque
virtuelle
Depuis plusieurs mois une bibliothèque
virtuelle est en ligne sur le site intranet.
Une nouveauté méconnue que certains
soignants aimeraient voir développer.
t voici, ce même jour, deux soignants se rendaient dans leur service à 5 minutes de la
cafétéria qu’ils venaient de quitter. Ils parlaient
entre eux de tous ces évènements. Or comme
ils parlaient et discutaient ensemble, quelqu’un les
rejoignit et fit route avec eux ; mais leurs yeux étaient
empêchés de le reconnaître. Ce dernier leur dit :
“De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que
vous soyez tout tristes ?”
L'un d'eux, lui répondit : “Es-tu le seul qui ne sache
pas ce qui y est arrivé ces jours-ci ?” “Quoi ?” leur ditil. Et ils lui répondirent : “on entend dire ici et là que
la bibliothèque virtuelle serait supprimée alors qu’elle
satisfaisait bon nombre d’entre-nous et que nous fondions beaucoup d’espoir sur elle. Certains demeurent
confiants, mais l’administration n’a pas démenti les
rumeurs”.
E
médical. Ils approchèrent du service où ils se rendaient, et lui, fit mine d’aller plus loin. Mais ils le pressèrent, en disant : “Reste avec nous, car il est bientôt
13h30 et il est temps de prendre un café”. Et il entra,
pour rester avec eux. Pendant qu'ils prenaient tous les
trois un café à un bureau, il prit une souris et cliqua
sur l’icône de la bibliothèque virtuelle de la page intranet des HDN. Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils la
reconnurent ; mais elle disparut de devant eux.
À l’instant même, ils partirent et retournèrent à la cafétéria. Ils y retrouvèrent tous leurs amis (médecins, infirmières, cadres supérieurs de santé, directeurs et personnel administratif…) ; et ils leur dirent que c’était
vrai, les HDN étaient bien dotés d’une bibliothèque virtuelle. Elle est accessible par tous et pour tous (médecins, IDE, AS, kiné, ergo, orthophonistes, diététiciennes…) de n’importe quel ordinateur. Elle permet de
lire des articles en ligne, revues médicales et paramédicales des éditions Elsevier et Masson. Son abonnement est pris en charge par les HDN chaque année de
manière pérenne.
Fin de l’histoire… À nous tous désormais de faire en
sorte que de virtuel il n’y ait que le nom et que notre
lecture soit bien réelle…
Etienne-Paul Petit
Affaires générales
Nouvelles instances
aux HDN
La loi HPST modifie la gouvernance
de l’établissement. Le conseil exécutif
et le conseil d’administration disparaissent
et laissent la place au directoire et
au conseil de surveillance.
ésormais les acronymes CA et ConEx n’existent
plus. Avec la nouvelle loi HPST, de nouvelles
instances sont créées. Le conseil de surveillance remplace le conseil d’administration.
Il compte 15 membres, repartis en trois catégories :
représentants des collectivités territoriales, représentants du personnel (un membre de la CSIRMT, deux
membres désignés par la CME, deux membres désignés par les organisations syndicales) et personnes
qualifiées. Leur mission est de se prononcer sur la stratégie et d’exercer le contrôle permanent de la gestion
de l’établissement. Les membres ont élu le maire de
Romans, Henry Bertholet, président du conseil de surveillance. Le ConEx est quant à lui remplacé par le
directoire. Le directeur, le président de la CME, le président de la CSIRMT, un directeur adjoint et trois
membres du corps médical composent cette instance.
Son rôle est d’appuyer et de conseiller le directeur
dans la gestion et la conduite de l’établissement.
Marine Allermoz
D
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Alors il leur dit : “Esprits sans intelligence, et dont le
cœur est lent à croire tout ce qu'ont déclaré les différents acteurs de ce projet”. Et commençant par la naissance du projet de la bibliothèque virtuelle et sa validation par monsieur Bouquet à la CME de février 2008
en assurant son financement de manière pérenne, il
leur expliqua tout le cheminement de ce projet. Les difficultés rencontrées jusqu’à sa mise en service début
2010, à l’essai pendant un mois et sa reconduction “ad
vitam eternam” devant la grande satisfaction du corps
très impliqués dans le déroulement du
chantier. Les SAS anti-poussières sont
présents dans chaque service. Ces neutralisations de zones qui permettent de
réaliser les travaux se font en partenariat avec les cadres qui facilitent la libération des zones utiles. Enfin, tous les
ouvriers de cette opération sont reconnaissables aux gilets jaune floqués ASI.
Ils sont au nombre de 25. Les principales entreprises
co-traitantes pour ce dossier sont Eiffage et Lapize de
Sallée. Fin des travaux prévue pour octobre 2011.
Aurélie Michel
Maternité
Le staff de
périnatalité : une
expérience porteuse
Sécurité incendie
Amélioration de
la sécurité incendie
du bâtiment principal
Tout le monde peut constater à ce jour que
des travaux d’amélioration de la sécurité
incendie sont en cours de réalisation sur
le site de Romans.
uite à l’avis défavorable de la dernière commission de sécurité, le travail du bureau
d’études SECA pour l’ASI a débuté. L’objectif
est la mise en place de la détection incendie
dans l’ensemble des locaux du bâtiment principal du
site de Romans. À ce jour, seuls les couloirs de circulation et les halls étaient détectés. Le recoupement des
circulations de plus de trente mètres est aussi un
impératif, d’où la nécessité de recréer des gaines de
désenfumage par zone qui traversent tous les niveaux
de soins. Les travaux liés au désenfumage font perdre
un lit par service. La chambre concernée passe ainsi de
2 à 1 lit mais elle est mise à profit pour être aux
normes d’accessibilité handicapé. 524 portes coupefeu seront changées d’ici la fin du chantier. Les travaux
ont débuté début août par le bloc opératoire qui pour
l’occasion n’a pas eu d’opérations programmées mais
uniquement des urgences. Les travaux se réalisant en
site occupé, les services d’hygiène et de sécurité sont
S
Depuis octobre 2008, un staff
pluridisciplinaire de périnatalité, sous
l’impulsion du Dr Omay, psychiatre
à l’établissement médical de la Teppe,
réunit une fois par mois, les équipes
du pôle “femmes et enfants”,
du pôle “psychiatrie”, et le service social
des HDN, ainsi que des représentants
de la PMI et d’autres partenaires.
e plan périnatalité encourage fortement la collaboration médico-psychologique dans les
maternités et les services de néonatologie
pour améliorer la sécurité somatique et psychique des futures mères et nourrissons.
L’objectif est de coordonner la prise en charge obstétricale et pédiatrique de patientes enceintes présentant
des signes de vulnérabilité psychique pour leur permettre de vivre leur maternité dans les meilleures
conditions.
À titre d’exemple, des patientes bénéficient d’un
accompagnement par les sages-femmes durant leur
hospitalisation en services de psychiatrie. Des professionnels de ces unités se rendent en maternité pour
assurer le suivi de ces patientes, tout en apportant un
soutien clinique aux équipes confrontées à des situations peu habituelles et à risque.
Cette riche collaboration permet de mobiliser tous les
acteurs autour de la femme, future mère, lui apportant
une aide à l‘occasion de ce moment fort de la vie. Un
véritable soutien qui favorise le développement du lien
mère enfant tout en préservant la sécurité du nouveauné.
Agnès Belery
L
5
Couleurs HDN
DOSSIER
C
ette situation n’est pas fréquente aux HDN mais elle
existe. Aborder la maltraitance n’est pas un sujet facile
mais pour chacun d’entre
nous, professionnel de santé
ou simple citoyen, c’est indispensable. La première chose à
connaître est la distinction entre un
enfant en risque de danger ou un
enfant en danger. Dans le premier
cas, il s’agit d’un enfant qui connaît
des conditions d’existence risquant
de mettre en danger sa sécurité, sa
santé, sa moralité, son éducation ou
son entretien, mais qui n’est pas
pour autant maltraité. C’est le cas
rencontré d’une petite fille hospitalisée dans le service de pédiatrie
pour des crises d’épilepsie dont la
maman célibataire présente des
troubles mentaux légers.
Protection de l’enfa
Prise en charge de
maltraité aux HDN
16 heures, les
reçoivent un jeu
convulsions. À
hématomes sur
les professionn
maltraitance vie
l’esprit de tous
le service socia
© Alain Roth
Définir la maltraitance
Ici il s’agit pour le service social de
veiller à ce que toutes les aides
éducatives soient mises en place
pour permettre à cette maman
d’être maman. Là, celui d’une adolescente qui a des conduites à
risque (toxicomanie, prostitution…)
et pour laquelle les parents sont
débordés par la situation et demandent un accompagnement médico
psycho social. Dans le second cas,
l’enfant est victime de violences
physiques, d’abus sexuels, de
cruauté mentale et de négligences
lourdes, ayant des conséquences
graves sur son développement physique ou psychologique. Ce type de
situation se présente aussi aux
HDN. La priorité est alors de retirer
l’enfant du domicile des parents
s’ils sont auteurs des faits. Mais
comment faire ? La loi du 5 mars
2007 prévoit une organisation
départementale en termes de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes relatives aux
mineurs en danger ou en risque de
l’être.
Le président du Conseil général est
saisi de chaque situation de mineur
en danger nécessitant une intervention. Il saisit la justice si ses actions
n’ont pas permis de remédier à la
situation ou s’il ne peut pas mettre
d’interventions en place “du fait du
6 refus de la famille, ou de l’impossi-
bilité dans laquelle elle se trouve de
collaborer”. Le procureur de la république continue à être saisi directement en cas de maltraitance avérée
avec nécessité de protéger l’enfant
immédiatement et/ou en cas d’abus
sexuel (suspecté ou avéré).
La prise en charge aux HDN
Concrètement, dés son accueil aux
HDN (le plus souvent aux urgences),
l’enfant en danger est pris en charge médicalement puis rapidement
par le service social. Il existe à cet
effet une fiche d’alerte médico-
sociale remplie
par les médecins
ou soignants puis faxée au service
social. Si l’enfant est en capacité de
communiquer, l’assistant social le
rencontre en dehors de la présence
des parents et note mot à mot ce
que l’enfant dit : “…à la maison,
papa est méchant, il tape maman…”
“…ma mère je veux plus lui parler,
je fais ce que je veux…” ”…le copain
de maman, il me caresse le zizi…”.
Si l’enfant présente sur le corps des
traces de violence, un certificat
médical est établi et joint systématiquement au signalement. Un
signalement est un rapport rédigé
ance
l’enfant
urgences de Romans
une enfant pour
l’examen, de multiples
r son corps interpellent
nels. L’idée d’une
ent de suite à
s. Dans le doute,
al est contacté…
habituellement
par le service
social et adressé
au
procureur
dans le cas de
maltraitance avérée. Ce rapport
reprend les faits
observés et décrits par la victime et/ou son
entourage. Il permet au magistrat de prendre
une décision rapide en
faveur de la protection de
l’enfant. D’une manière
générale, une ordonnance
provisoire de placement est
prononcée et le juge des enfants est
saisi dans les huit jours. Il appartient à ce dernier de confirmer le
placement ou non. C’est le cas de
Marion, âgée de six ans, brûlée
volontairement sur plusieurs parties
du corps qui a été confiée au
Conseil Général de la Drôme par
Quelques chiffres pour 2009
19 informations préoccupantes envoyées
aux adjoints enfance famille du Conseil
général, 11 signalements envoyés au procureur de la République dont 5 pour maltraitance avérée et/ou abus sexuel et 8
pour danger immédiat.
décision du procureur. Elle a été
accueillie dans le cadre du dispositif d’urgence à la Maison De
l’Enfance (MDE) de Bourg-lèsValence. La MDE est la principale
structure d’accueil du département
de la Drôme. Avant de s’y rendre,
elle a été hospitalisée en pédiatrie
pour des soins. Pendant son séjour
aux HDN, un partenariat s’est mis en
L'équipe du service social avec Fabienne
Egea, Laetitia Lepaulmier, Daniele Graffion
L'équipe de pédiatrie avec le Dr Isabelle
Daire-Chabanon, Fabienne Egea,
Marie-Paule Fiet-Raffalli
place avec la MDE. Une éducatrice
spécialisée et une infirmière puéricultrice sont venues la rencontrer
pour développer un lien avant son
accueil. Par la suite, une assistante
sociale des HDN s’est rendue à la
MDE à deux reprises. Une première
fois pour mieux décrire la situation
de l’enfant, et une seconde fois,
suite à la décision du juge, pour
participer à la synthèse d’orientation qui définit le devenir de l’enfant. Marion, elle, a été confiée à
une famille d’accueil. Bastien, quant
à lui, est présent lors de violences
conjugales sans subir de coups. Il
n’en demeure pas moins qu’il est en
souffrance par rapport à la situation
de ses parents. Il accompagne sa
mère, victime, amenée aux urgences
par les pompiers après intervention
de la police. Son père est aussi présent et évoque “…on est fatigué,
énervé, on est tout le temps
ensemble. On a les enfants et on
s’engueule. On a besoin d’aide, que
les enfants soient un jour ou deux
ailleurs…”. Le service social se rend
sur les lieux, rencontre la famille en
présence d’un médecin et les informe qu’une information préoccupante
est envoyée au
Conseil général.
Cette information a
pour objectif de
demander une évaluation sociale à
domicile pour mesurer le caractère de
danger des conditions de vie de l’enfant. La mère peut
se saisir de cette évaluation pour
aborder sa propre protection. Le
père, conscient des difficultés
rencontrées, peut aussi se faire
accompagner au travers de cette
démarche. L’information préoccupante est rédigée selon une grille
établie par le service social. La
grille mentionne si les parents ou
responsables légaux sont informés de la transmission de l’information préoccupante. Dans la
majorité des situations et par
principe les parents sont informés. Elle indique si la situation est
déjà connue des services sociaux,
administratifs ou judiciaires : la
situation de Djamila, par exemple,
est connue de la PMI. Elle reprend
les faits qui motivent cette information : Djamila présente un amaigrissement majeur avec des diarrhées
fréquentes liées à une maladie
intestinale. Elle décrit le contexte
familial et environnemental : la
mère de Djamila vit seule, isolée,
refuse toute aide. Elle n’a pas pris
conscience de la gravité de la maladie de sa fille. Elle définit les facteurs de vulnérabilité de l’enfant : si
Djamila ne reçoit pas une alimentation adaptée, les conséquences
pour sa santé et son bon développement peuvent être très graves.
Elle donne la position des parents
face à la situation : la mère de
Djamila semble entendre les 7
Couleurs HDN
DOSSIER
Entretien avec Isabelle
Daire-Chabanon, pédiatre.
En tant que médecin hospitalier, êtesvous confrontés à la maltraitance sur
mineurs aux HDN ?
Malheureusement oui. Elle peut se présenter sous différents aspects : maltraitance physique et/ou psychologique voire
négligence. Elle peut survenir à tout âge.
Au cours de l’hospitalisation, nous avons
le temps d’observer la relation parents
enfants. Nous sommes aussi un lieu d’accueil et d’observation utile à nos collègues
médecins de ville et aux partenaires
sociaux.
Comment l’abordez-vous et avec quels
partenaires travaillez-vous ?
Nous essayons toujours de ne pas nous
précipiter, de rester objectif, de ne pas
nous laisser submerger par l’émotion que
cela suscite. Nous ne sommes pas là pour
juger mais pour soigner, accompagner et
protéger l’enfant. Nous travaillons en lien
avec l’assistante sociale, la psychologue
et le psychiatre. La maltraitance nécessite
une approche pluridisciplinaire (suivis
médicaux et psychiques, évaluation sociale et familiale)
Quelles améliorations souhaiteriez-vous ?
L’organisation régulière de réunions pluridisciplinaires pour parler des situations
dans leur globalité afin de pouvoir proposer des solutions adaptées à l’enfant, en
concertation avec les services sociaux.
conseils médicaux mais au final
n’adapte pas l’alimentation de sa
fille à sa pathologie. Elle donne des
informations complémentaires utiles
et indispensables à la compréhension de la situation : cette jeune
maman, connue des services
sociaux, a un parcours chaotique et
a bien du mal à faire face à la
pathologie de sa fille. Enfin, elle
permet au rédacteur de définir ses
attentes : une évaluation à domicile
est demandée en précisant que
cette mère a des capacités éducatives. Elle doit être soutenue et
accompagnée.
Défendre la parentalité
Près de 80 % des adultes maltraitants ont eux-mêmes été maltraités,
mais environ 93 % des enfants maltraités dans leur enfance ne deviennent pas des parents maltraitants.
Aussi, la parentalité est un enjeu
majeur pour les professionnels d’aujourd’hui. Le parent maltraitant
reste dans tous les cas aux yeux de
l’enfant son parent. Pour permettre
8 à l’enfant de se construire dans les
meilleures conditions et dans sa
réalité, il est indispensable d’accompagner le parent maltraitant à
ne plus l’être. Dans les situations de
carences éducatives, le parent ne
doit pas être perçu définitivement
comme incompétent, mais comme
pouvant évoluer, et c’est dans cet
espace que le professionnel a sa
vraie place, sans être « le super
compétent ». Si la situation n’est
pas traitée, rien d’étonnant qu’elle
ressurgisse à des moments
clés de la vie. Le service
social des HDN est confronté régulièrement, lors de la
crise de la vieillesse, à
devoir gérer des conflits
familiaux qui trouvent leur
origine dans l’enfance des
personnes concernées.
Si ce constat nous éloigne
d'une vision idéalisée de
parents vivant des rapports
sociaux harmonieux avec
leur enfant, il ne nous permet pas
pour autant de sombrer dans un
fatalisme cynique. Certes, la violence produit des effets délétères sur la
santé. Il s'agit de les reconnaître et
de tenter par l'éducation d'apprivoiser ces conduites, de construire les
conditions d'un monde commun où
chacun puisse tenir sa place, dans
le respect de lui-même et de l'autre.
Damien Veyrier et Denis Cocard
Entretien avec Raymonde Vincent, adjointe
enfance-famille-santé au Conseil général de la Drôme.
En quoi consiste votre travail ?
Par délégation du président du Conseil général, je dois prendre sur mon territoire d'intervention toutes les décisions concernant l'enfant, la famille, les jeunes majeurs en application de la législation en vigueur. Je suis aussi garant du statut des enfants confiés au
département et qui bénéficient d’une mesure administrative et/ou judiciaire. Par exemple,
je contractualise des mesures d’accompagnement éducatif avec les parents responsables
et les jeunes majeurs. Dans certaines situations, je saisis l'autorité judiciaire. Il y a également un volet financier qui est celui de l'attribution d'aides financières (allocations mensuelles, technicienne en intervention sociale et familiale, aides ménagères, éducatrice technique, aides aux vacances). J’assure la responsabilité du traitement d'un dossier spécifique
départemental enfance - famille et je contribue par mes décisions et mon soutien technique auprès des centres médico-sociaux à la mise en œuvre du schéma enfance-famille.
Que pensez-vous de la loi de Mars 2007 sur la réforme de la protection de l'enfance ?
Depuis les lois de décentralisation, les missions de l'ASE relèvent de la compétence du
Conseil général. Elles comprennent des actions de prévention, de soutien et de prise en
charge des enfants et de leur famille. Sans refonder radicalement le cadre général, cette
loi ambitieuse est construite autour de trois grands axes : renforcer la prévention pour
venir en aide aux enfants et à leurs parents en amont des difficultés organiser le dispositif du signalement pour détecter plus tôt et traiter plus efficacement les situations de danger ; diversifier les modes de prise en charge pour apporter une réponse adaptée à chaque
enfant. Le département est aujourd'hui plus que jamais le chef de file de la protection de
l'enfance. Il est encore trop tôt pour faire un bilan. Jean-Pierre Rosenczveig, président du
tribunal pour enfants de Bobigny dit qu'il faut cinq ans pour qu'une telle loi pénètre les
institutions. Quelques remarques : la grande précarité monte, les fractures sociales se
creusent, et les premières victimes sont les enfants des familles précaires, qui pourraient
être considérés comme les premiers et principaux bénéficiaires d'une politique publique
se consacrant stricto sensu à la protection de l'enfance. Dans le cadre de la subsidiarité
de l'autorité judiciaire, il faut éviter le piège de “on contractualise, et si vous ne signez
pas on saisit la justice...”. J'ajoute qu'il faut du temps.
Quelles relations avez-vous avec les Hôpitaux Drôme Nord ?
Honnêtement, nous avons peu de contact avec le milieu médical. Nous entretenons de très
bonnes relations avec le service social : échange, anticipation, un travail de très bon partenariat.
Couleurs HDN
VIVRE SON MÉTIER
Cadre de santé
Annette Fonfrede, plusieurs
parcours… une destination
Depuis juin 2009, Annette Fonfrede est le cadre de santé du service de médecine
polyvalente de Saint-Vallier qui compte 45 agents pour 40 lits. Pour elle, c'est
l'aboutissement d'un projet/défi qu'elle prépare activement depuis plusieurs années.
E
lle fait fonction de cadre de santé pendant
Des expériences fortes
trois ans. Armée d'une détermination à
qui lui permettent autoute épreuve, elle présente le concours
jourd’hui de s’impliquer
de l’IFCS (Institut de Formation des cadres
et de s’engager dans
de santé) de Grenoble comme candidate
son rôle de cadre.
libre. Pour le réussir elle suit des cours
Annette dévore ces noud’expression écrite avec un professeur de français
veaux défis. Elle apcar son travail d’IDE l’éloigne de l’écriture.
prend aussi des erreurs,
Les dix mois de formation de cadre lui permettent
des échecs. “Boire la
réellement de prendre du recul sur la profession,
tasse”, puiser une force
en plus de l'apport des cours théoriques.
aussi dans les mauvais
Ce cursus de formation lui permet aussi de suivre
moments.
une maitrise. Annette a soif d'apprendre !
Après l'armée, elle est
Etre cadre c’est plus qu’une profession, c’est une
cadre et exerce pendant
fonction… des fonctions. Au carrefour entre l’ad4 ans dans le privé. Puis
ministration, les médecins et les infirmières, le
aux HDN.
cadre de santé multiplie les compétences, déveMaturité, concentration et écoute sont pour elle
loppe des capacités. Comprendre, écouter, analyles qualités essentielles pour la fonction de
ser… Annette connaît bien les différentes facettes
cadre. Etre cadre c’est être vigilante, transmettre
du métier d'IDE. Pour elle ce n’était pas une vocasa motivation, garantir l'équilibre et la justesse
tion en soi. Elle s'est donnée les moyens d'apau sein de l'équipe pour créer un climat de
prendre méticuleusement et de tirer profit des
confiance dans le service.
nombreuses situations de soins auxquelles elle a été confronÊtre cadre c’est être vigilante,
tées.
Elle a aujourd’hui un attatransmettre sa motivation, garantir l'équilibre
chement profond aux valeurs de la vie humaine.
et la justesse au sein de l'équipe
Une approche qui l’aide à
pour créer un climat de confiance dans le service
être juste au quotidien, à
gérer les conflits et décider.
Finalement un équilibre entre convivialité et
Accidentée à l’âge de 18 ans, elle est restée deux
rigueur. Annette un côté idéaliste ? Sans doute
mois en hospitalisation. Cette expérience a chanmais c'est un moyen pour garder sa motivation et
gé son regard sur le quotidien et a été détermisa détermination à faire évoluer les soins dont
nante pour son exercice professionnel. Son
elle est garante de la qualité.
approche des malades et de leurs familles s’en
Elle ne cherche pas à tout révolutionner. Partir de
ressent.
l'existant d'un constat et améliorer un peu
Après trois ans d’intérim, sa soif de bouger et de
chaque jour, c'est ce qu’elle fait au quotidien.
rencontrer de nouvelles personnes l’a conduite à
s'engager comme infirmière dans le service de
Comme pour ses passions qui prouvent sa détermination et sa patience. Aujourd’hui elle aime la
santé des armées. Pendant 17 ans elle parcourt
randonnée et le ski. Hier elle a pratiqué le funles quatre coins de la France, et quelques coins
du monde. Chaque mission pour elle est vécue
board.
Pour Anette, savoir “couper” le soir, est une quacomme une chance d'apprendre sur ce métier qui
lité essentielle. Se ressourcer, ne serait-ce qu’une
la passionne. Elle compte une dizaine de déméheure, permet de garder sa disponibilité de cadre.
nagements à son actif. Elle retient en particulier
Cédric Blanc
sa mission en Bosnie Herzégovine et sa collaboration avec les pompiers de Paris.
47 ans, maman
d'un garçon
de 9 ans.
Passionnée
de funboard
et de montagne.
9
Couleurs HDN
ON BOUGE !
Merci
aux personnels qui ont
quitté l’hôpital depuis
juin 2010.
Denise Beaugiraud, IDE, Hermitage
Marie-Chantal Breynat, IDE,
consultations Saint-Vallier
Nadine Chambaud, AS, surveillance
continue
Christiane Dalicieux, AS,
pédiatrie
Adamo Della Fazia, IDE,
psychiatrie, Wallon
Yvette Dumas-Bal, AS, Orchidée
Michelle Dumonteil, IBODE, bloc
Marie-Jeanne Fournier, AS,
Jardins de Diane
Bruno Frenillot, ASHQ, Royans
Françoise Grattesol, cadre de santé,
qualité
Marie-Jeanne Gudin, adjoint
administratif, standard
Jean-Noël Guimbaud, IDE,
psychiatrie, Wallon
Christian Leman, adjoint
administratif, DRH
Catherine Mandereau, IDE,
maternité
Michel Mazeyrat, AS, endoscopies
Alain Peyrard, IDE, EHPAD
Eliane Puzin, maître ouvrier
principal, cuisine, Romans
Marie-Claire Rebatet, adjoint administratif, médecine santé au travail
Liliane Vairet, IDE, explorations
fonctionnelles
Marie-Calire Vallernaud, IDE
Bienvenue
Audrey Advocat, AS, Orchidée
David Ample, AS, Jardins de Diane
Muriel Beau, AS, médecine
et spécialités
Nathalie Berlendis, AS, neurologie
Sophie Bernard Perrottey,
psychologue, cancérologie
Dr Evelyne
Cavalerie,
PH,
médecine
Saint-Vallier
Florian
Cayrayre,
TSH, DSI
GIPSO
Anne-Lise Chanavat,
AS, Jardins de Diane
Armelle Collavet, AS,
Jardins de Diane
Catherine Descours, ASHQ,
Jardins de Diane
Philippe Duplay, ouvrier
professionnel qualifié,
service technique
Sophie Falcher, ASHQ, Orchidée
Antonio Fernandez, AS,
Ambel et Veymont
Emilie Ferretti, AS,
gynécologie-obstétrique
Vanessa Gallo, AS, Chambaran
Charlene Ginot, ASHQ, Tourniol
Mélanie Hodebourg, AS, Tourniol
Lauriane Lafosse, AS,
Ambel et Veymont
Nadèle Larat, ASHQ, Chambaran
Cédric Maillot, ASHQ, Royans
Sandra Marasco, ASHQ, Orchidée
Catherine Noirtin, AS, Jacquemart
Dr Délia-Gianina Pencu, PH,
neurologie
Dr Dragos-Adrian Pencu, Praticien
attaché, chirurgie orthopédique
et traumatologique
Céline Petitpas, AS, EHPAD
Laurence Rissoan, AS, Lou Piroulé
Caroline Saunier, ASHQ, Orchidée
Dr Stéphanie Tasson, PH, SSR
Dr Frédérique Teyssier-Jacquemard,
PH, anesthésie
Flan Veillet, ASHQ, Orchidée
Corinne Ventre, AS, MPR
Anthony Vergnon, IDE,
psychiatrie 26L01
Elodie Vielle, IDE, sics Romans
Catherine Roux, IDE, Janet
Erratum
Une erreur s’est glissée dans notre précédent numéro. Anthony Prost est praticien attaché au service des
urgences, et non PH comme nous l’avions indiqué.
Nous vous prions de nous excuser.
QUALITÉ
Planning 2010
L’étape 2-3 : gestion informatisée des prescriptions et du suivi administratif, Urgences.
Juillet 2010
• Installation de terminaux “légers” dans
les box des urgences en vue de l'informatisation des observations cliniques, du
plan de travail infirmier et du CRPU.
Septembre 2010
• Bilan d'exploitation : depuis l'utilisation
courante d'ORBIS en novembre 2007 :
187 agendas, 239 103 rendez-vous, 1 389
textes types, 110 000 documents, 387 utilisateurs sur 282 terminaux.
Octobre 2010
• Étude de l'informatisation du compte
rendu d'accouchement avec ORBIS.
• Étude de l'informatisation des comptesrendus échographie avec ORBIS en
maternité-gynécologie.
Novembre 2010
• Mise en place de la liaison ORBIS et
DPPR(dossier patient régional partagé).
Décembre 2010
• Démarrage en conditions réelles au service de nephro-endocrino-gériatrie aigu
de la prescription informatisée, validation
pharmaceutique et suivi d'administration
avec ORBIS. Tests des mécanismes de
réassort.
• Démarrage en conditions réelles au service de pédiatrie de la gestion des commandes globales de pharmacie avec
ORBIS.
1er trimestre 2011
• Mise en place de la dictée numérique et
de la reconnaissance vocale intégrée à
ORBIS.
1er semestre 2011
• Généralisation de la prescription et du
suivi d'administration avec ORBIS sur les
services de MCO et d’EHPAD.
Retrouvez plus d’inforamtions sur l'intranet GIPSO :
aide en ligne et conseils sur ORBIS, articles et rapports d'avancement sur le projet GIPSO.
Certification V2010
ÉTAPE 3 - AUTOÉVALUATION
Mai 2010
• Retour des grilles et saisie de l'autoévaluation définitive.
Deuxième quinzaine de juin 2010
• Validation des grilles d'autoévaluation.
30 juin 2010
• Envoi des grilles d'autoévaluation à la HAS.
Septembre à novembre 2010
• Préparation visite et poursuite des actions d'améliorations (programme, préparation matérielle).
ÉTAPE 4 - VISITE
Florian Cayrayre
10
Novembre 2010
• La visite de certification aura lieu du 13 au 21 nov. 2010 en présence de 5 experts de la HAS.
ÉTAPE 5 - DÉCISION DE LA HAS
ÉTAPE 6 - MESURES DE SUIVI
Couleurs HDN
ON RESPIRE !
EHPAD en fête
Organisée par l’AEPA et le personnel, la traditionnelle fête de l’été
s’est déroulée le 29 mai. L’aprèsmidi était animé autour d’un spectacle d’Empi et Riaume et de musiciens. Les résidents et leurs familles
ont pu acheter des fleurs, des
objets confectionnés par les résidents et le personnel. Un lieu était
aussi prévu pour les enfants avec
une activité de pêche à la ligne. Cet
après midi festif s’est clôturé par le
tirage de la tombola.
Du côté de Saint-Vallier, aux Jardins
de Diane, un après-midi Olympiade
a été organisé le 8 juin en partenariat avec la maison de retraite Saint
Joseph de Saint-Vallier. Les résidents
ont pu trouver ou retrouver le plaisir de jouer. En fin de journée, les
résidents des différentes structures
ont échangé autour d’un sympathique goûter.
Les services animation
de la résidence Clairefond
et de Saint-Vallier
Expressions
d’enfants
En juin 2008, l’hôpital de jour de
pédopsychiatrie situé à Romans a
reçu un don financier de la Fondation de France ainsi qu’une participation de la même somme des
HDN pour la création d’un atelier
vidéo-son-image. La réception des
matériels nécessaires pour cette
activité thérapeutique s’est échelonnée sur une année. Il a été reçu une
unité centrale avec un écran sur
lequel a été adapté du matériel de
son et d’images ainsi qu’un clavier
musical qui commande la carte son
et l’échantillonneur de logiciels.
La perception auditive du “monde
extérieur” conduit chacun à donner
quotidiennement une réponse. Des
études scientifiques démontrent
que les enfants commencent à avoir
une perception auditive dès le quatrième mois de la grossesse. C’est
pourquoi des “groupes musique”
existent depuis longtemps dans la
totalité des structures de pédopsychiatrie.
À l’hôpital de jour qui accueille des
enfants de 18 mois à 10 ans environ,
l’atelier “musique” existe depuis
plusieurs années. Les enfants utilisent des instruments à percussion
et acoustiques. L’utilisation de ce
matériel numérique va donner l’occasion de travailler sur des principes thérapeutiques reconnus
comme l’interaction de la médiation
ludique et sur les moyens technologiques actuels audio, vidéo et
images numériques.
Le travail du thérapeute est basé sur
le relationnel : comprendre, échanger, partager. Il lui appartient d’adapter la technologie aux soins nécessaires à l’enfant. Ce matériel numérique permet aux enfants d'exprimer
de manière ludique leur ressenti
émotionnel et sensoriel.
Chaque enfant a un projet personnalisé de thérapie par le son à partir de l’analyse d’instants relationnels féconds (malheureusement instants éphémères du quotidien)
basés sur des instants “captés” qui,
affinés dans leur sens sont retravaillés avec lui. Cette interaction
donne à l’enfant la possibilité de
s’identifier comme sujet pensant,
capable d’expression et reconnu
comme tel par la réappropriation de
ses propres expressions. L’enregistrement des images des séquences
vidéo, des expressions vocales ou
des sons numériques échantillonnés
sont choisis par l’enfant.
Le travail avec ce matériel numérique devrait pouvoir s’élargir
auprès des adolescents : tous les
professionnels participent à la
réflexion des apports de cet atelier
pour chacun des enfants lors des
réunions cliniques.
L’équipe de l’hôpital de jour tient à
remercier les services techniques et
informatiques pour la mise en place
matérielle ainsi que pour la résolution des problèmes de compatibilité
logicielle.
Jean-Marc Dubois
En direct de
l'Amicale du site
de Romans
L’arbre de Noël du personnel du site
de Romans aura lieu le samedi 18
décembre à la salle des Cordeliers.
Le spectacle sera assuré par le Petit
Monde Artistique, formule en deux
séances reconduite. Attention ! Les
bons joints aux fiches de paye de
novembre vous indiqueront l'heure
de la séance. Un goûter sera offert à
l'issue de chacune de ces séances.
Cette année, les jouets seront UNIQUEMENT distribués au local de
l'Amicale. Les permanences de distribution seront réparties avant et
après la date du spectacle. Plus de
précisions sur le site internet qui
sera désormais mis à jour en début
de chaque mois.
Enfin, nous vous rappelons que
pour profiter des divers services de
l'Amicale, bordereau mutuelle EOVI,
billetteries, commandes, ventes sur
place, etc. il est indispensable
d'être à jour de votre cotisation
annuelle. La survie de l'Amicale en
dépend.
La carte est individuelle, ou familiale lorsque les deux membres d'un
couple sont employés. Son prix de
18 euros est stable depuis 3 ans. Ce
prix est réduit à 10 euros pour une
première adhésion intervenant
après le 1er juillet.
Un contrôle systématique sera
désormais effectué…Mais elle ne
vous sera pas demandée pour venir
découvrir le Petit Monde Artistique…
Catherine Cornu 11

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