Un jardin à l`hôpital

Transcription

Un jardin à l`hôpital
AMBEL ET VEYMONT
Un jardin
à l’hôpital
Couleurs HDN
Le cancer
de moins en
moins meurtrier
en France
L’institut national du cancer
(INCA) publie un rapport
encourageant sur la période
2003-2007 et en comparaison
à la période 1983-1987, le taux
de mortalité par le cancer a
baissé de 22% chez les hommes
et de 14% chez les femmes.
Dans le même temps le nombre
de cancers détectés a augmenté.
Cette bonne nouvelle est attribuée à plusieurs facteurs.
D’abord, les diagnostics sont
posés de plus en plus précocement grâce notamment aux
différents dépistages organisés. Cela permet de traiter le
cancer à ses débuts, donc plus
facilement et plus efficacement. Par ailleurs, de très gros
progrès ont été effectués en
termes de traitements ces dernières années, avec l’apparition de molécules innovantes.
La différence de mortalité
entre les hommes et les
femmes s’explique essentiellement par le comportement
face au tabac et à l’alcool. Les
hommes ont eu tendance à
diminuer leur consommation
sur les dernières décennies,
celle des femmes a augmenté,
le nombre de cancer du poumon chez les femmes également. Même si ces chiffres
sont encourageants, le cancer
demeure la première cause de
décès chez les hommes en
France et la seconde chez les
femmes. Entre 2003 et 2007,
le cancer a tué chaque année
plus de 148 000 personnes.
Sécurité sociale :
stabilisation
du déficit ou bien
amorce de
redressement ?
Après une plongée record de
23,9 milliards en 2010, les
comptes de la sécurité sociale
devraient connaître “l’amorce”
d’un redressement en 2011.
2
C’est la bonne nouvelle révélée par la commission des
comptes de la sécurité sociale.
Le déficit prévu pour 2011 a
ON EN PARLE
été revu à la baisse de 1,4 milliards d’euros, s’établissant
ainsi à 19 milliards. Ce redressement de plus de 4 milliards
d’euros entre le déficit 2010 et
le prévisionnel de 2011 s’explique principalement par “un
important surcroît de recettes”.
Plus de 3 milliards d’euros ont
ainsi été apportés à la branche
vieillesse par la réforme des
retraites adoptée fin 2010.
Si le déficit commence à diminuer, le prévisionnel 2011 pour
le régime général reste à un
niveau élevé, au delà de 19
milliards d’euros. Selon un
expert de la CCSS (commission
des comptes de la sécurité sociale), cette amorce de redressement est positive. Mais il
subsiste une lecture négative
de ces données chiffrées. Le
déficit annoncé reste à un
niveau trop élevé, et sans les
nouvelles recettes évoquées, il
se serait même encore dégradé. Un rapport de la CCSS
indique au travers de projections pour la fin 2011, un déficit “plus de deux fois supérieur au palier des 9-10 milliards d’euros de la période
2003-2008”. Ce même rapport,
rappelle que la plongée des
comptes sociaux à partir de
2009 est “due pour l’essentiel” à l’impact de la crise économique.
Éducation
thérapeutique
par SMS
Le service cardiologie de la
Timone propose une solution
innovante pour aider leurs
patients à suivre leur
traitement dans le cadre
spécifique des consultations
antiplaquettaires.
L’éducation thérapeutique vient
en aide aux patients afin qu’ils
puissent acquérir ou maintenir
les compétences dont ils ont
besoin pour gérer au mieux
leur vie avec leur maladie
(chronique). Le service cardiologie teste depuis environ un
mois l’envoi de SMS aux
patients ayant bénéficié d’une
angioplastie coronaire. Chaque
jour, le patient reçoit un texto
lui rappelant de prendre son
traitement à base d’aspirine.
Cette initiative a pour objectif
de diminuer le nombre de
patients qui stoppe la prise de
médicaments une fois rentré
chez eux. Le service l’estime à
15 %. Une initiative qui devrait
se développer.
Le cuivre
pour limiter
les infections
nosocomiales
L’hôpital de Rambouillet
va devenir le premier établissement français à s’équiper
de cuivre reconnu comme
pouvant réduire de 40%
les maladies nosocomiales.
Une étude le prouve. Le cuivre
et ses alliages grâce à leurs
qualités antibactériennes limitent considérablement le
risque de maladies nosocomiales. L’hôpital a donc décidé
d’équiper à partir d’août ses
services de réanimation et de
pédiatrie. Poignées de porte,
barres de lits, mains courantes, plateaux roulants et
plaques de propreté seront
changés et remplacés par du
matériel en cuivre et en
alliages de cuivre. Une affaire
à suivre dont les premiers
résultats sont attendus pour
l’année prochaine.
En avril 2005, paraissait le premier numéro de
“Couleurs HDN”… cela faisait presque un an que l’idée
avait germé entre Claudie Greslon et moi-même,
un an d’hésitation, de réflexion, puis de constitution
d’un comité de rédaction et de formation de ses membres.
Ensuite l’aventure du premier numéro, les inquiétudes
et les doutes de l’équipe rédactionnelle heureusement
balayés avec énergie et ténacité par Claudie, et enfin
la satisfaction exprimée par les lecteurs récompensant
le travail accompli.
Un peu plus de six ans après, voici le 28ème numéro.
L’équipe a un peu changé, mais la volonté de faire vivre
le journal des HDN reste intacte !
Ça tombe bien, les informations à diffuser seront
nombreuses dans les mois qui viennent et, au-delà
des discours officiels, il est important que votre journal
vous en parle avec le regard un peu différent qui
est le sien, parce que c’est votre regard !
Ça tombe bien aussi en ce qui me concerne !
Au moment où je quitte mes fonctions, je suis rassuré
à l’idée que, comme tous nos retraités, je recevrai quatre
fois par an des nouvelles de la vie de notre hôpital…
Merci d’avance au comité de rédaction, et longue vie
à “Couleurs HDN” !
Daniel Bouquet
Couleurs HDN
Directeur de la publication :
Daniel Bouquet
Rédacteur en chef :
Marine Allermoz
Comité de rédaction :
Marine Allermoz, Emmanuel Arnaud,
Cédric Blanc, Denis Cocard,
Valérie Darnaud, Pierre Gilles,
Aurélie Michel, Françoise Turc.
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On en parle
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En direct des services
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On respire
Hôpitaux Drôme Nord
BP 1002
26102 Romans/Isère Cedex.
Téléphone : 04-75-05-75-05
Maquette : www.alainroth.com
Impression et régie publicitaire
Mallet Conseil
2, place Antonin Jutard
69003 Lyon Tel : 04 78 95 10 11
[email protected]
www.mallet-conseil.fr
Tirage : 2900 exemplaires
Dépôt légal : à parution
Photographie de couverture : Audrey Gueyt
Ont collaboré à la rédaction
de ce numéro :
Jean-Claude Colombani,
Matthieu Gognat, Céline Mazoyer,
Marie-Josée Rognoni
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Le cancer de moins en moins meurtrier en France.
Sécurité sociale : stabilisation du déficit ou bien amorce de redressement ?
Éducation thérapeutique par SMS.
Le cuivre pour limiter les infections nosocomiales.
Du nouveau à la consultation sage-femme
La morgue de Saint-Vallier nous a quitté.
Une visite attendue.
Un jardin à l’hôpital.
Les consultations font peau neuve.
La prescription connectée.
SIDECI, un outil décisionnel.
Connaissez-vous L’AFAR ?
Atout clim’.
Cœur de Lion’s
On bouge
Tête à tête avec Christine Joly, médecin
Bienvenue, Merci. Nominations
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Couleurs HDN
EN DIRECT DES SERVICES
Femmes et enfants
Du nouveau
à la consultation
sage-femme
Depuis l’été 2011, Aline, sage-femme
du service de maternité, propose
aux femmes enceintes un nouveau type
de consultation : un entretien de fleurs
de Bach.
D
estinées à rééquilibrer les émotions, il existe
38 préparations à base de fleurs. Chacune
d'entre elles cible une émotion spécifique et
agit en douceur pour mieux gérer les états
émotionnels, passagers ou anciens de la future maman
et lui permettre de retrouver l'équilibre et l'harmonie.
Ces préparations sont classées en sept groupes d’émotions : sentiment de peur, de solitude, de manque d'intérêt pour le présent, d’abattement et désespoir, d'incertitude, d'hypersensibilité aux influences et aux
idées, de préoccupation excessive du bien-être des
autres. Pour le sentiment de peur, par exemple, il existe cinq fleurs différentes, d’où l’intérêt d’un entretien
approfondi pour bien cerner l’état émotionnel de la
patiente. Cet entretien d’une heure consiste essentiellement à écouter la patiente, parler avec elle pour
sélectionner les Fleurs de Bach adaptées à son problème et à sa personnalité. Les essences de fleurs (2
gouttes de chaque) choisies sont mélangées avec de
l’eau dans un flacon.
Aline a suivi une formation complémentaire de
conseiller en Fleurs de Bach agréée par le centre Bach
qui s’est terminée en septembre. Elle propose deux
journées de consultations par mois, sur le site de
Romans, en salle de préparation à la naissance.
Pour prendre rendez-vous :
04 75 05 76 65 ou 04 75 05 46 14.
Valérie Darnaud
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Direction qualité
et gestion des risques
La morgue de SaintVallier nous a quitté
Après des décennies d’utilisation,
la vétusté des installations nécessitait
d’importants travaux pour sa remise en état
et en conformité au regard des différentes
réglementations.
e nombre annuel de décès sur le site étant
bien inférieur au seuil plancher de 200 décès,
la direction des HDN a scellé le sort de cette
structure en décidant de sa fermeture définitive. Depuis fin septembre 2011, tout patient décédé sur
le site de Saint-Vallier sera gardé au minimum 2 heures
et au maximum 10
heures à compter de
l’heure du décès. La personne défunte ne pourra
plus être conservée en
attente de ces funérailles. Soit les proches
auront pris des dispositions pour le transfert
du corps, soit la personne est sans famille et n’a
exprimé aucune volonté concernant son devenir après
le décès. Dans ce cas le directeur ou son représentant
pourra ordonner, passé un délai de 10 heures, le transfert de la dépouille sans mise en bière dans une
chambre funéraire, la plus proche. Ces établissements
sont gérés le plus souvent par des sociétés privées,
mais d’utilité publique. La personne défunte peut donc
y être déposée sans que cela contraigne la famille
dans le choix de l’entreprise de pompes funèbres. La
loi interdisant formellement qu’un établissement public
puisse favoriser de quelques manières que ce soit un
établissement de pompes funèbres, des précautions
devront être prises lors des échanges avec les familles
endeuillées. Le terme approprié sera : “Chambre funéraire de Saint-Vallier” par exemple et non les pompes
funèbres X ou Y. Courant septembre, la DQGR (direction qualité et gestion des risques) effectuera plusieurs
interventions auprès des différents services de soins
du site de Saint-Vallier de façon à expliquer plus précisément cette nouvelle organisation et les différentes
procédures placées à cet effet sous Kaliweb.
Quant au devenir des locaux libérés par la fermeture
de la morgue, plusieurs projets circulent. Mais aucuns
ne semblent arrêtés à ce jour.
Emmanuel Arnaud
L
Avenir des HDN
Une visite attendue
Le 29 juin dernier, Monsieur Morin, directeur de l’ARS visitait les HDN.
ne rencontre intense, minutée, couplant visite de services et débats ouverts avec les agents. Un entretien attendu
par tous ceux qui espèrent pouvoir en
apprendre plus sur l’avenir de l’établissement. La journée commence par une visite
du site de Saint-Vallier. En présence de
Messieurs Bertholet et Cheval président et vice-président du conseil de surveillance, de Monsieur
Bouquet, de Madame Boutly-Salou et de Madame
Mejean, Monsieur Morin commence sa journée par le
service des urgences. C’est ensuite le tour des
consultations, puis de la MPR et enfin de deux unités de psychiatrie (infanto-juvénile et générale). Sur
le site de Romans, accompagné par le Docteur
Bauge, le directeur de l’ARS rencontre les équipes
des services des consultations, des urgences, de la
surveillance continue, du plateau technique, de la
cardiologie, de l’orthopédie, de l’UMCCD pour terminer par la maternité. Ces entretiens, quoique rapides, permettent de donner un aperçu de la situation des HDN : le manque de locaux et de modernité, la difficulté des travaux d’amélioration de la
sécurité incendie (ASI) mais aussi et surtout la motivation des équipes.
Après une courte pause déjeuner, l’après-midi fait place aux rencontres. D’abord le corps médical puis les organisations syndicales pour terminer par le Directoire. À l’occasion de ces rencontres, Monsieur Morin a donné des précisions sur sa vision
de l’avenir des HDN. Il attend des HDN et du CH de Valence qu’ils entrent dans une communauté hospitalière de territoire
pour coordonner leurs activités au bénéfice de la population. Il a souligné le travail déjà accompli par les équipes dirigeantes
des deux établissements, et qu’il ne souhaite pas une fusion ou une absorption. Pour lui, les deux établissements ont leur
raison d’être, ils doivent formaliser leurs complémentarités plutôt que de se lancer dans une concurrence stérile. Il est resté
prudent sur le départ du directeur des HDN… Il a clairement exprimé sa préférence pour une direction commune confiée au
directeur du CHV. Cette perspective n’a pas rencontré un enthousiasme débordant mais il reste à la “mettre en musique’’
pour la rentrée…
Marine Allermoz
U
Résidence Clairefond
Un jardin à l’hôpital
Avec le concours de l’association Jardin,
Art et Soin, l’équipe d’Ambel et Veymont
réfléchit depuis le mois de mars sur
la création d’un jardin de soin pour l’unité.
our celles et ceux qui ne connaissent pas,
Ambel et Veymont sont deux unités qui
accueillent chacune 10 personnes âgées déambulantes atteintes de pathologies type
Alzheimer. Un accueil de jour y est aussi rattaché.
Ces unités sont accolées et s'ouvrent autour d'un
espace extérieur clos. Il y a plusieurs années, les
équipes avaient cogité et rêvé pour savoir comment
faire évoluer ce lieu, important pour la vie de ces unités fermées. Un premier projet était né mais il fallait de
l'argent. Tout a donc continué en l'état avec un petit
jardin, partiellement bétonné, peu convivial mais malgré tout investi par les résidents, les familles et les soignants. L’association “Jardin, Art et Soin” et ses béné-
P
voles sont arrivés à point. Une première rencontre avec
des représentants est organisée. Ils ont expliqué le
mode de fonctionnement, les objectifs de l'association
et son mode d'intervention pour aider les équipes à
réfléchir, financer et construire un projet de jardin de
soins. Bien évidemment, tout cela n'est qu'une aide et
tout part de la volonté, d'une équipe de s'investir dans
ce projet, de le penser, de le faire vivre. Equipe soignante bien sûr : aides soignants, infirmières, psychologues, animateurs, médecins, mais aussi jardiniers,
techniciens et également la Direction. Tous ont été de
près ou de loin sollicités.
Un groupe de travail incluant au-delà des personnels,
des résidents et des familles, s'est réuni plusieurs fois
et a écrit le projet : analyse de l'existant, les objectifs
et les attentes en terme de déclinaisons paysagères. Le
projet est soutenu activement par Joëlle et Hugues de
Luzy, propriétaires du château de Bresson à Moissieu
sur Dolon (38) qui mettent gracieusement à disposition
leur demeure pour l'organisation d'événements afin de
collecter des moyens pour le projet. Madame de Luzy
participe à toutes les réunions de travail.
Fin juin, le “projet jardin de soin” est officiellement
remis au Professeur Calender, président de JAS. À cette
5
Couleurs HDN
EN DIRECT DES SERVICES
présentation, participait Nadia Herbreteau, architecte
paysagiste de la société Ilex, société intervenant bénévolement à la demande de JAS pour aider les équipes
à convertir leurs attentes en jardin. Elle a écouté, questionné, pris des notes et le 23 juillet, elle est revenue
faire des propositions. Avec la magie des logiciels de
conception assistée par ordinateur, les participants
s'imaginaient déambulant dans cet espace qui s'agrandit (multiplié par 5), un arbre ici, une table par là, une
tonnelle... Pendant l'été, ce projet a été revu, critiqué,
amélioré par toute l'équipe et une réunion du groupe
de travail des HDN a eu lieu le 9 septembre, la suite
au prochain numéro.
Pour information, “Jardin, Art et Soin” est un fond de dotation qui
par des partenariats et grâce aux bénévoles, jardiniers, paysagistes, soignants, personnes de bonne volonté contribue aux
actions de “JAS”. Des associations régionales loi 1901 ciblent les
projets en région dont celui des Hôpitaux Drôme Nord, au plus
près des donateurs, et œuvrent concrètement à leur mise en
place grâce aux événementiels, ouverture des jardins et parcs au
profit des actions de “JAS”, récitals, expositions artistiques et
tout autre évènement permettant de lutter ensemble contre la
vision souvent déviante du handicap.
Pour en savoir plus : www.jardinsartetsoin.fr
Travaux
Les consultations
font peau neuve
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hébergera les consultations pour huit spécialités : neurologie, cancérologie, pneumologie, stomatologie, ORL,
neuropsychologie, mémoire gériatrie et endocrinologie.
La deuxième tranche des travaux débutera en octobre
2011 pour une durée de 6 mois. Elle sera positionnée
au niveau de l’ancienne consultation neurologie ORL et
en lieu et place de la salle du Conseil d’Administration.
Ces travaux permettront la création de quatre salles
pour la cardiologie, six salles en ophtalmologie dont
quatre salles techniques. Enfin, en avril 2012, la dernière tranche débutera. Positionnée dans le couloir des
consultations de chirurgie, elle accueillera les consultations en orthopédie, gynécologie, anesthésie et chirurgie viscérale. Ces travaux engendrent de nombreux
désagréments, les services techniques font de leur
mieux pour les amoindrir. Ils sont nécessaires à l’attractivité des HDN. Les consultations, comme les services des urgences sont la principale porte d’entrée de
l’hôpital.
Suite à plusieurs mois de réflexion
et 38 semaines de travaux, les consultations
placées au rez-de-chaussée de l’aile EST
du bâtiment principal ont ouvert leurs portes
récemment.
GIPSO
M
La prescription
connectée
obilier ergonomique et mélange de couleurs
sont les premiers éléments qui s’offrent au
regard. La présence d’un bel espace, largement éclairé et vitalisé par un sol rouge,
vous invite à déambuler d’après les consignes d’une
signalétique simple, vers un double guichet orné d’une
avancée en bois clair.
Pour l’attente, une enfilade de sièges ceinturée de panneaux de bois ajourés de verre dépoli vous permet de
patienter confortablement à l’abri des regards et des
différents mouvements liés à l’activité. Cette première
tranche de travaux permet l’ouverture de onze salles
de consultation, offrant de beaux volumes. La présence de matériel et mobilier neufs finit d’apporter sérénité et qualité à ces lieux. L’objectif de ces travaux est
la mise à disposition, pour les différents praticiens et
la clientèle, de locaux spacieux et mieux adaptés en
fonction des spécificités. En plus des salles de consultation, deux salles IDE et deux cabines audio ont été
implantées dans cet espace. Cette première tranche
Aurélie Michel, Emmanuel Arnaud
Elle était attendue depuis l'avènement
du décret du 15 août 2005 relatif au contrat
de bon usage du médicament ainsi que
l'arrêté du 6 avril 2011 relatif au
management de la qualité de la prise
en charge médicamenteuse.
e rapport de la dernière visite de certification a
bien souligné l'urgence de la mise en place de
l'informatisation de la prescription. Depuis le 21
juillet 2011, la prescription et la validation des
traitements sur Orbis dossier patient sont effectives
pour six lits de néphrologie en service de médecine
ENG. Cette prescription de tous les traitements dis-
L
pensés par la pharmacie se fait via l'outil informatique,
de même que la traçabilité de l'adminis tration par les
infirmières. Sont exclus les produits dérivés du sang.
Concrètement, à partir d'un ordinateur portable sur
chariot, les médecins et les internes accèdent au logiciel « Orbis Dossier Patient » et prescrivent à l'occasion
de la visite les traitements comme ils le faisaient avec
le dossier papier. Les infirmières accèdent au logiciel
avec un écran 21 pouces positionné en salle de soins
pour la préparation des piluliers, des perfusions et des
injections. La vérification des prescriptions et la validation en temps réel des administrations, seront réalisées à partir d’un écran tactile installé sur le chariot de
soins.
Les pharmaciens, quant à eux, deviennent des interlocuteurs à part entière pour la prescription des substances médicamenteuses. Ils aident et conseillent les
médecins à la juste prescription, et la valide en temps
réel. Pour en arriver là, des semaines de travail préalable à la pharmacie et aux services informatiques ont
été nécessaires.
Depuis plusieurs mois, Monsieur Maakel, pharmacien,
est en charge de cette informatisation avec notamment
la préparation du livret thérapeutique et le paramétrage des fiches médicaments sur “Orbis”. Le livret
thérapeutique initial a été remanié, pour faire en sorte
que tous les libellés soient cohérents avec ceux de la
CIO (codification inter opérationnelle), référentiel mondial des spécialités pharmaceutiques.
Cédric Blanc, responsable du projet du dossier patient
informatisé, a construit en concertation avec la pharmacie, un outil “contrôleur GIPSO - livret thérapeutique”. Des heures d'écriture en langage informatique
qui ont permis d'intégrer de façon automatique les
données de la CIO, de la BCB (base Claude Bernard)
ainsi que celles du livret thérapeutique de l'établissement. Le livret thérapeutique devient ainsi exhaustif
et un réel outil d’aide à la prescription.
Puis une validation des informations importées a été
nécessaire pour assurer la sécurité des patients. Cette
mécanique bien rodée a permis d'écrire dans Orbis de
façon automatisée, des centaines de fiches de médicaments, elle permettra dans le futur, de mettre à jour les
fiches médicaments lors des changements de marché.
D'autre part, afin de faciliter et rendre plus commode
l'usage d'Orbis, il a fallu rajouter :
• des unités de prescription : Ul, ml, cuillères à café,
onction, applications, gouttes…
• des voies d'administration : multiples parfois pour
un même produit…
• des informations à destination des prescripteurs et
des soignants
• mais aussi des synonymes et équivalents
thérapeutiques : une prescription de doliprane doit permettre de retrouver les spécialités
comme efferalgan, dafalgan, etc. disponibles
dans le livret des HDN. Côté prescripteurs, le
Docteur Colomb a été le “Doctor testeur”, il a
pesté, râlé, cliqué souvent trop vite au début,
impatient, regardant tourner le sablier, mais
les automatismes sont vite venus pour réaliser des prescriptions tests. Ce travail a permis à chacun d'entre nous, pharmaciens et
équipe informatique, d'affiner les paramétrages utiles. Les internes, Juliette et
Matthieu, ont eux aussi essuyé les plâtres de
cette mise en œuvre.
Côté soignants, les IDE ont été sollicités pour
des formations. Eux aussi ont souffert, mais
toujours avec sourire et bonne humeur. Une
meilleure connaissance de leurs habitudes de
travail a permis d'affiner là aussi, le paramétrage d'Orbis. De l'avis de tous, il n'y a plus
besoin de déchiffrer les prescriptions, c'est
clair et net. Les prescriptions sont conformes aux spécialités dispensées par la pharmacie. Chacun des interlocuteurs peut accéder depuis son poste de travail
pour connaître les modifications de traitement, il n’y a
plus à se battre pour avoir le dossier.
Françoise Turc
Les technologies utilisées
Poste de travail : portable ou écran associé au client léger. Le
client léger se connecte sur un serveur pour lancer les applications.
Les applicatifs : la technologie Citrix permet à un utilisateur de
se connecter sur un poste et lors d'un changement de poste, de
retrouver les applications ouvertes précédemment, sans s’authentifier de nouveau.
Et le réseau Wifi ?
Le transport de données lourdes (comme des images) est ralenti avec le Wifi, mais surtout, il aurait fallu de nombreuses bornes
relais dans les services pour une liaison performante. À ce jour,
le monde scientifique n'est pas certain de l'innocuité de toutes
ces ondes sur l'organisme humain, doit-on utiliser cette technologie dans le monde de la médecine ?
Le réseau filaire : Il a une performance 10 fois supérieure au Wifi.
En ENG, une prise réseau a été installée toutes les quatre
chambres dans les couloirs.
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Couleurs HDN
EN DIRECT DES SERVICES
Ecologie
L’informatique,
un outil gourmand
Cela ne vous a sans doute pas échappé,
nous avons augmenté de façon considérable
le nombre d’ordinateurs au sein des HDN,
plus de 700 appareils installés.
haque bureau est maintenant équipé. Médecin,
secrétaire, infirmière, agent administratif, agent
technique… à chacun son applicatif.
Il serait difficile de se passer de cette technologie. Mais à l’heure où les économies d’énergie doivent être la préoccupation de tous, il est bon de réfléchir à comment nous utilisons cet outil même si, à
l’hôpital, nous ne payons pas directement la facture
énergétique. Les HDN ont payé en 2010 une facture
d’électricité de 701 839.69 euros.
Quelques chiffres : en moyenne la consommation d'un
ordinateur de bureau est de 361 kWh/an. Si on suppose qu'il y a 20 millions d’ordinateurs en France, cela
conduit à une consommation annuelle de 7,2 TWh
(térawatt-heure - 1 TWh = 1 000 000 000 kW-h), soit la
production annuelle d'une grosse tranche nucléaire.
Autres chiffres* : une unité centrale dans un bureau
fonctionne en moyenne 4004 h/an soit 17,8 h par jour
ouvré, et un écran 2510 h/an soit 11,2 h par jour ouvré.
Les machines fonctionnent alors que personne n'est là :
soir, nuit, week-ends et vacances bien souvent. Le
temps de fonctionnement des écrans est inférieur à
celui des unités centrales parce qu'ils sont, pour 46%
d'entre eux, sous contrôle d'un gestionnaire d'énergie
qui les arrête lorsqu'ils ne sont pas utilisés. 7% de la
consommation annuelle des ordinateurs correspondent
à une consommation de veille (l'ordinateur est arrêté).
Le temps pendant lequel un ordinateur de bureau est
réellement utilisé (c'est-à-dire que quelqu'un actionne
le clavier ou la souris) a pu être quantifié : 686 h/an,
soit 3 heures par jour ouvré donc une unité centrale
est utilisée 17% du temps pendant lequel elle fonctionne, et un écran 25% de ce temps.
Nous nous sentons tous, très concernés par la planète… il faut donc arrêter notre PC, l’imprimante et le
bouton de l’écran lorsque nous ne nous en servons
pas, c'est-à-dire le soir, les fins de semaine et bien sûr
pendant nos vacances. J’oubliais, nous sommes à l’hôpital, donc pressés, et le redémarrage quotidien prend
du temps : lancer le PC avant de mettre sa blouse, de
faire la bise aux copines ou de préparer le café, que
sais-je… Alors maintenant, soyez un utilisateur avisé et
traquez le gaspi même dans les lieux publics.
Françoise Turc
* D’après une étude menée en 2005 par Enertech, bureau d’étude drômois à
C
la demande de l’ADEME (agence de l'environnement et de la maîtrise de
l'énergie).
8
Service Financier
SIDECI, un outil
décisionnel
Lancé en février 2011, SIDECI est un outil
informatique développé en interne par
le contrôle de gestion et l'équipe DSI-GIPSO.
Il permet de publier les rapports d'activité
des services cliniques via l’intranet.
'utilisateur une fois identifié, accède en deux
clics à des informations synthétiques mensuelles centrées sur son unité fonctionnelle. Il
peut ensuite "zoomer" et obtenir de manière
plus détaillée des données d'activité, le suivi de ses
consommations, la typologie des patients, leur provenance...Bref, un outil qui centralise sur quelques pages
de l'information pour initier un dialogue de gestion
entre les cadres, les médecins, les directions fonctionnelles. Le principe d’élaboration de cette première version fut de mettre à disposition de chaque service une
trame commune d’analyse. À la suite des premières
publications, un travail a été entamé avec les services
de soins (médecins, cadres supérieurs de santé, cadres
de service) afin d’intégrer en termes d’indicateurs, les
spécificités liées à l’activité de chaque spécialité.
Ce projet est mené en parallèle des publications
actuelles. Cet outil est la partie visible d’ORBISDÉCISION, puissant outil décisionnel. Il permet de
récupérer et traiter de l'information dans plusieurs
sources de données (HEXAGONE, PMSI PILOT, ORBISDPI...) en temps réel. Fin 2011, une prochaine version
sera disponible et permettra d'avoir des indicateurs au
jour le jour, pour l'ensemble des champs d'activité
(SSR-MPR, EHPAD, MCO psychiatrie).
Cédric Blanc et Matthieu Gognat
L
Couleurs HDN
ON RESPIRE !
Connaissez-vous L’AFAR ?
Petit test pour s’en assurer !
Pour vous l’AFAR c’est…
1- l’association des farfelus
amateurs de rillettes
2- l’attristante farandole
des aspirateurs retraités
3- l’ascension frénétique
des asticots réservistes
4- l’aventure formidable
d’amoureux romantiques
5- l’association des familles et amis des résidents
6-…ou toutes autres possibilités que je n’aurais pas
nommées ! Alors ??
Et bien sachez que l’AFAR est une
association qui gravite autour des
trois unités de l’EHPAD de SaintVallier depuis de nombreuses
années (précisément depuis 2000
sous ce nom, et même depuis 1982,
sous un autre nom). L’objectif de
cette association est de réunir des
fonds et de mobiliser des personnes pour proposer des temps
conviviaux, tels que des sorties, des
spectacles, des repas, une boutique… aux résidents et à leurs
familles ; il s’agit de maintenir du
lien social au sein des EHPAD.
Jusqu’en mars 2011, le Dr Sylvie
Charvet assurait la présidence de
l’association, avec un bureau composé de familles de résidents et de
soignants. Parmi eux, Josseline Chosson, qui s’est beaucoup investie
dans l’association, et pour qui nous
avons une pensée. Depuis mars
2011, un nouveau bureau s’est mis
en place, c’est pourquoi nous profitons de l’occasion pour vous reparler de l’AFAR, et donner la possibilité aux gens qui ne la connaîtraient
pas de la découvrir. Le nouveau
bureau de l’AFAR est également
composé de familles et de soignants, selon la répartition suivante :
Présidente : Céline Mazoyer, psychologue au Jardin de Diane et Lou
Piroulé ; adjoint : Mr Chambert ; trésorière : Carole Dentressangle, animatrice aux Jardins de Diane ;
adjoint : Mr Aillon ; secrétaire :
Nathalie Gomes Da Silva, animatrice
à l’Orchidée-Les Lys ; adjoint : Mr
Esson.
Pour conclure, nous ajouterons seulement que L’AFAR fonctionne
notamment grâce à la vente de
cartes d’adhésion (5 euros pour un
an, sans limitation du nombre d’adhérents !), et à l’organisation d’un
évènement annuel, jusqu’à présent
un loto à Saint Vallier…
… À votre envie Messieurs Dames !
Céline Mazoyer
Atout clim’
Il y a des hommes qui ne font
qu’entendre, d’autres qui écoutent
et qui réagissent. C’est le cas des
membres de l’Association Loïc qui
ont eu écho des températures parfois élevées que les salles de chimiothérapie en UMCCD pouvaient
atteindre. L’objectif premier de l’association est de faire connaître le
don de moelle osseuse afin de lutter contre la leucémie. De nombreuses actions ont déjà été
menées en particulier sur le site
lyonnais de Léon Bérard. Mais l’envie est aussi présente d’aider un
établissement local. L’association a
ainsi pris contact avec le Docteur
Clippe qui leur a confirmé qu’il pouvait en effet faire très chaud pendant la période estivale. Il n’en fallait pas plus pour que l’association
Loïc se mobilise. Grâce à la récolte
de dons, en particulier auprès de
l’Association locale communale de
chasse agréée, et à l’aide précieuse
du responsable de ABC ménager, six
climatiseurs ont été installés le 6
juillet. Un geste apprécié de tous,
personnel comme patient, et qui
selon l’association ne pourrait être
qu’un début.
Marine Allermoz
Cœur de Lion’s
Ce n’est pas la première fois que l’association du
Lion’s Club, aidée par l’association de la Saint Crépin,
fait preuve de générosité envers le service de SSR.
Du mobilier avait déjà été
acheté grâce à leur soutien l’année dernière.
Cette année, c’est un
chèque de 2 000 euros
qui a été offert au service
afin de continuer l’amélioration des conditions
d’accueil des patients et
de leur famille. Fauteuils,
chaises et tables pourront ainsi être renouvelés. Mais la somme étant
importante, l’association va aussi aider à financer l’achat de matériel
de kinésithérapie. Un geste très apprécié par le Docteur Gaide, chef
de service, qui n’a pas manqué de les remercier au nom de toute
l’équipe. Les représentantes de l’association lui ont donné rendezvous l’année prochaine !
Marine Allermoz
9
Couleurs HDN
ON BOUGE !
Christine Joly, médecin
Une mission
au cœur de
la coopération
N
ative de Villefranche-sur-Saône,
Christine Joly est médecin responsable de l’USAA (unité de
soins en alcoologie et addictologie) du centre hospitalier de
Valence depuis 1998 et assure
des consultations externes d’addictologie aux HDN.
Le service est spécialisé dans la
prise en charge de patients
alcoolo-dépendants, consultations internes et externes, sevrage sur une semaine, cure de
désaccoutumance sur 4 à 5
semaines, sevrage physique aux
drogues illicites, et consultations
pour aide à l'arrêt du tabac. Il a
une capacité de 30 lits dont 6 lits de MCO et
24 lits de SSR.
L’équipe est constituée de médecins addictologues-tabacologues, cadre infirmier, infirmières, aides-soignantes, psychologues,
assistante sociale, secrétaires. Une demande
pour un passage à 36 lits est en cours à
l’ARS. Une rénovation des locaux est aussi
envisagée pour fin 2011.
Pour Christine Joly, “le sevrage est un temps
symbolique, redouté, mais essentiel du parcours thérapeutique.
Cesser de boire ou de prendre des drogues
ne règle pas le problème de la dépendance.
La finalité de la cure doit être le maintien de
l'abstinence, condition de l'amélioration de la
qualité de vie et sa durée. Le sevrage n'est
pas l'objectif du traitement mais un moyen
pour y parvenir. Ce n'est qu’un premier pas”.
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Elle insiste sur le fait que “la cure de désaccoutumance s’appuie sur un véritable contrat
de soins entre les soignants et le patient, clairement informé des conditions du traitement
afin d'y réfléchir avec son entourage. Définir
un projet clair et concis permettra au soignant et au soigné d’avoir une base commune d’entente. Dans tous les cas, la participation active du patient est indispensable à la
réussite du sevrage”. Les contrats de soins
signés avec les patients demandeurs vont de
2 à 4 semaines, Christine Joly a donc l’habitude de travailler en partenariat. Dans son
activité quotidienne, elle travaille en collaboration avec l’association Tempo et d’autres
associations. “J’entretiens aussi une relation
privilégiée avec les HDN. J’y ai travaillé une
dizaine d’années comme médecin urgentiste.
Depuis 2006, j’assure une consultation externe d’addictologie. Il est
envisagé la création
d’une équipe de liaison
de soins en addictologie à l’automne 2011,
avec 0,7 ETP médecin
au lieu de 0,3 ETP
actuellement, 1 ETP
d’IDE, 0,5 ETP d’assistant social et 0,5 ETP
de psychologue. Cette
équipe commune CHVHDN interviendra sur
Romans
et
SaintVallier”. Pour elle, le
rapprochement CHVHDN “ne peut aller que
dans le sens d’un
bénéfice de la santé de
la population. Le projet
doit s’orienter dans l’intérêt des populations
et loin des intérêts personnels. Ces dernières
années, j’ai noué des relations professionnelles, dans une vision de territoire, favorisant une prise en charge globale du patient,
et une évolution positive sur la reconnaissance de ma spécialité”. Et de conclure “qu’il faut
savoir lâcher prise sur le passé en le respectant pour mieux aller vers l’avenir”.
Denis Cocard
Quelques chiffres
29 ELSA (équipe de liaison et de soins en
addicotologie) en Rhône-Alpes.
En 2010, sur les deux sites des HDN,
il y a eu 354 entretiens réalisés par l’équipe,
qui se répartissent ainsi : 166 pour le tabac,
72 pour l’alcool, 76 pour l’alcool-tabac
et 40 pour la toxicomanie.
479 consultations externes en tabacologie
300 consultations externes en alcoologie
(164 sur le site de Romans
et 136 sur le site de Saint-Vallier)
Pour contacter ELSA :
Romans : 04 75 05 75 80
Saint-Vallier : 04 75 23 80 80
Merci
aux personnels qui ont
quitté l’hôpital depuis
juin 2011.
Simone Arsac IDE, UMCCD
Patricia Barneron infirmier psy, Wallon
Yves Bartoli aide-soignant, Tourniol
Odile Blanc IBODE, bloc opératoire
Maryse Chalamet secrétaire médicale,
gynécologie obstétrique
Catherine Clément IDE, pédiatrie
Valérie Coissieux sage-femme,
Gynécologie obstétrique
Catherine Faure secrétaire médicale,
Psychiatrie 26G01
Agnès Favre secrétaire médicale,
centre de planification Saint-Vallier
Claudine Genisson ouvrier
professionnel qualifié, blanchisserie
Marie Germain secrétaire médicale,
Vercors
Catherine Gorget IADE, anesthésie
Danielle Graffion assistant
socio-éducatif, psychiatrie 26/01
Nicole Gutter aide-soignant, Orchidée
Bernadette Magnat IDE, pédiatrie
Isabelle Maguelin puéricultrice,
pédiatrie
Nelly Martin IDE, hémodialyse
Sabine Mayot IDE, SSR
Nadine Milhoud IDE, unité soins
palliatifs
Sylvie Noir IDE, EHPAD Saint-Vallier
Véronique Picquet IDE, consultations
Gilbert Ponsoda préparateur
pharmacie, pharmacie
Anne-Marie Scalvini secrétaire
médicale, imagerie médicale, Romans
Nicole Simon infirmier psy, Dabrowski
Patrick Vercasson aide-soignant,
Tourniol
Isabelle Wastable IDE, bloc opératoire
Laetitia Lepaulmier assistante sociale, pédopsychiatrie Saint-Vallier
Arrivée le 1er septembre 2008 aux HDN, site de Saint-Vallier en qualité d’assistante
sociale, service de pédopsychiatrie. Elle n’a mis que peu de temps à se faire remarquer par ses collègues. L’œil pétillant, vive comme un lombric sorti de terre, elle n’a
laissé personne insensible à son tempérament. Obstinée dans la recherche de solutions aux différents dossiers qui lui était
confié. Elle était capable malgré sa petite
taille de bouger des montagnes ou de
fatiguer ses interlocuteurs jusqu'à obtenir
ce qu’elle souhaitait pour le bien être du
patient. Le 30 mai 2011, l’appel des bras
musclés de son mari, pompier professionnel, et le doux chant des cigales de
Donzère ont eu raison de notre volonté
de la garder parmi nous. Avec un espoir
collégial qu’elle arrête de se faire des
tatouages sur le peu de place qui lui
reste, nous lui souhaitons une bonne
continuation et de la réussite dans ses
projets professionnels et personnels. Sa
remplaçante, Vanessa Perez est arrivée,
nous lui souhaitons la bienvenue.
L’équipe de pédopsychiatrie et Emmanuel Arnaud
Marie-Thérèse Lafleuriel
praticien hospitalier,
pharmacie
Elle va nous quitter le 1er octobre pour
rejoindre un autre établissement hospitalier plus près de chez elle. Nous
avons travaillé ensemble sur différents
projets mais celui qui a certainement
consolidé notre complicité et notre
amitié est le projet du regroupement
des deux pharmacies Romans et SaintVallier en 2007. Sur le plan professionnel, j’ai pu apprécier sa grande
compétence, sa rigueur dans le travail,
sa disponibilité et sa gentillesse. C’est
elle qui a développé, dans des conditions d’urgence, la dispensation nominative pour l’EHPAD de Romans. Je
vais la regretter et je lui souhaite
bonne chance dans son nouveau
poste de pharmacien chef de service…
Marie-Josée Rognoni
Bienvenue
Béatrice Bonvallet IDE, bloc opératoire
Sandrine Borel adjoint administratif,
imagerie médicale
Grégory Denos ouvrier professionnel
qualifié, entretien hôtelier
Cécilia Jérôme IDE, EHPAD Saint-Vallier
Séverine Job diététicienne, cuisine
Julie Lanfrey technicienne de laboratoire, laboratoire
Léna Malossane IDE, Jacquemart
Anthony Prost assistant généraliste,
accueil et traitement des urgences
Fabien Sauvage orthophoniste, ergothérapie et rééducation
Laurent Willer IDE, ENG
Barbier Yvard assistant socio-éducatif,
psychiatrie 26/01
Vanessa Perez assistante sociale,
pédopsychiatrie Saint-Vallier
Michel Betton
cadre de santé, laboratoire
C'est avec une certaine émotion que je vois partir Michel du service. Nous avons
participé ensemble à l'aventure de la création du laboratoire fin 81 - début 82 à une
époque où la cooptation existait encore et prouvait que c'était un excellent mode
de fonctionnement. Depuis cette époque, je me suis toujours félicité de l'avoir choisi comme cadre. Il a traversé ces années avec un grand professionnalisme : efficacité, disponibilité, polyvalence en biologie et en informatique.
C'est grâce à son énergie que le service occupe aujourd'hui, 30 ans après, une place
indiscutable et irremplaçable aux HDN. Il a toujours eu des relations faciles et courtoises avec l'ensemble des personnels hospitaliers, apprécié de tous à l'intérieur
comme à l'extérieur du laboratoire.
Son engagement syndical montre aussi qu'il est tourné vers les autres. Il a eu dernièrement la délicatesse de former pendant quelques semaines Laurence Girard qui
va maintenant prendre sa suite.
Nous serons nombreux à le regretter mais en même temps heureux de savoir que
commence une nouvelle (et belle !) vie pour lui”.
JC Colombani
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