daniel buren

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daniel buren
Les Flèches, travail in situ et en mouvement, Musée d’Amiens 2015
20 juin au 31 octobre 2015
Daniel Buren, artiste renommé pour son travail in situ et son outil visuel : des
bandes d’une largeur immuable de 8,7cm, alternativement blanches et colorées, a réalisé
de nombreux travaux in situ dont l’objectif est l’intégration ou le dialogue de l’oeuvre
avec son environnement. Une relecture du bâtiment ou du lieu d’exposition et de son
architecture au prisme du travail de l’artiste. En partenariat avec le cirque Jules Verne qui
à proposé au mois de juin le spectacle BurenCirque à l’intérieur de 3 Cabanons dessinés par
l’artiste, le musée de Picardie expose : Les Flèches, travail in situ et en mouvement, Musée
d’Amiens 2015, l’oeuvre in situ conçue par Daniel Buren pour le Grand Salon du musée de
Picardie.
Amiens Musée de Picardie
DANIEL BUREN
«Les Flèches, travail in situ et en mouvement, Musée d’Amiens 2015»
«Quand il y aura de la place»
La première phase de la campagne de communication «teasing», pour annoncer sans révéler le
travail in situ du musée de Picardie, montre l’oeuvre in situ de Daniel Buren de la Cité Radieuse à
Marseille qui évoque des flèches.
Un jeu de mot puisque dans la deuxième phase de communication est dévoilée son oeuvre au
musée de Picardie qui utilise aussi des flèches mais des flèches à tableaux. Si elles indiquent une
direction...elles sont avant tout, au musée, un outil de travail.
Photo-souvenir : Daniel Buren « Défini, Fini, Infini, travaux in situ », Unité d¹habitation, Cité Radieuse, MAMO Audi
talents awards, Marseille, 2014. Détail. © DB-ADAGP, Paris / © Fondation Le Corbusier-ADAGP, Paris
Le sous titre « Quand il y aura de la place » est l’expression de Daniel Buren et la clef de compréhension
de son oeuvre. En effet, ses tableaux semblent arrivés et attendre là que l’on veuille bien leur faire
une place sur le mur.
Cinq grandes flèches et quinze toiles rayées, élaborées sur mesure, pointent le nouvel accrochage
des oeuvres anciennes du musée par une approche différente du point de vue sur les tableaux.
Les toiles rayées et tendues sur chassis voient leurs deux extrémités peintes en blanc de la main
de l’artiste qui questionne ainsi l’idée de «ready-made».
Disposées avec une intention forte tout en paraissant être placées au hasard, ce travail conceptuel,
invite le public à se poser des questions
Proposant de nouveaux angles de vue sur l’accrochage, les oeuvres sont isolées les unes des autres.
L’artiste propose une relation plus intime avec les oeuvres de l’accrochage. L’espace est
rédécoupé par les flèches qui instaurent une déambulation et ainsi un échange avec le public de
chacune des oeuvres sur les cimaises.
Photo-souvenir : Daniel Buren « Les Flèches, travail in situ et en mouvement : Musée d’Amiens 2015 »,
Détail. © A.Sidoli / Musée de Picardie ADAGP, Paris 2015.
Ils en parle en images :
ANTENNE 2 TÉLÉMATIN
http://www.france2.fr/emissions/telematin/videos/expo_-_les_fleches_travail_in_situ_et_en_mouvement__20150626_26-06-2015_823063?origin=ftv_diffusion
Émission du 26/06/2015
Reportage de Béatrice Benoit-Godin,
Bruno Andoque et Patrice Caillonneau
FRANCE 3 PICARDIE
Émission du 20/06/2015 Reportage de J-P. Delance / G. Payen / J. Houbron
http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e709e80f325e11e5f000025/5587cc5c94a6f67e80c41ff8/ed98b658e54f4
341b719c5fcaefc7f47?wmode=opaque
DANIEL BUREN
REPÈRES
BIOGRAPHIQUES
Né à Boulogne -Billancourt (Paris) en 1938,
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Il développe, dès le début des années 60, une peinture radicale qui joue à la fois sur l’économie
des moyens mis en oeuvre et sur les rapports entre le fond (le support) et la forme (la peinture).
En 1965, alors qu’il peint des tableaux qui mêlent formes arrondies et rayures de tailles et de
couleurs diverses, il choisit d’utiliser un tissu industriel à bandes verticales alternées, blanches et
colorées, d’une largeur de 8,7 cm.
Partant de ce registre visuel extrêment pauvre et banal, il l’appauvrit encore en le répétant
systématiquement, en s’interdisant toute variation formelle, à l’exception de l’usage de la couleur,
quant à elle variable à l’infini, alternée au blanc, quant à lui immuable et, plus largement, sur
l’environnement physique et social dans lequel l’artiste intervient.
Ses oeuvres interrogent bientôt systématiquement le lieu qui les accueille et pour lequel elles sont
conçues : d’abord la rue, dès 1967, puis la galerie, le musée, le paysage ou l’architecture, ce qui
lui permet d’inventer le terme « travail in situ », qui caractérise depuis une grande partie des ses
interventions.
Les bandes alternées, qu’il nomme «outil visuel», lui permettent notamment de révéler les
particularités du lieu dans lequel il travaille, en les déployant au sein de dispositifs spécifiques et
parfois complexes, entre peinture, sculpture et architecture. Ses interventions in situ jouent sur les
points de vue, les espaces, les couleurs, la lumière, le mouvement, l’environnement, la découpe
ou la projection, assumant leur pouvoir décoratif ou transformant radicalement les lieux.
Incisif, critique, engagé, le travail de Daniel Buren, continuellement développé et diversifié, suscite
toujours commentaires, admiration et polémique.
En 1986 est réalisée sa commande publique la plus controversée, Les Deux Plateaux, pour la cour
d’honneur du Palais-Royal à Paris. C’est également l’année où il représente la France à la Biennale
de Venise et remporte le Lion d’Or du meilleur pavillon.
Il fait partie des artistes les plus actifs et reconnus de la scène internationale, et son oeuvre a été
accueillie par les plus grandes institutions et par les sites les plus divers dans le monde entier.
En 2007, Daniel Buren a reçu le Praemium imperial, remis par l’empereur du Japon, distinction
considérée comme le prix Nobel pour les Arts visuels.
En 2012, son travail in situ intitulé Excentrique(s) occupe, dans le cadre de «Monumenta», l’espace
grandiose du Grand Palais à Paris.
Cette exposition s’accompagne de la réédition complétée de ses Écrits 1965-2012 aux éditions
CNAP/Flammarion.
En juin 2015, l’invitation faite par le Pôle National des Arts du Cirque et de la Rue d’Amiens au
spectacle «BurenCirque « (création : Daniel Buren, Fabien Demuynck et Dan Demuynck) est pour
Les Musées d’Amiens Métropole, une belle opportunité de l’inviter à créer un travail spécifique
pour le Grand Salon du Musée de Picardie.
Le mouvement commun qui unit les deux établissements Cirque et Musée en faveur d’une
création décloisonnée prend sa source dans les années 1990 avec des commandes publiques faites
à Sol Lewitt, puis à Ernst Caramelle.
Le travail in situ et en mouvement, Les Flèches, imaginé par l’artiste pour le musée de Picardie,
joue avec la présentation des oeuvres du Grand Salon - l’anti «white cube» par excellence. À la
surabondance des peintures accrochées aux murs, se rajoutent et s’opposent les siennes au statut
nomade, en perpétuel déplacement et recherche d’espace dans un musée statique, riche de
collections permanentes.
Photo-souvenir : Daniel Buren « Les Flèches, travail in situ et en mouvement : Musée d’Amiens 2015 », Détail.
© A.Sidoli / Musée de Picardie ADAGP, Paris 2015.
L’ensemble des productions de Daniel Buren sont à retrouver sur le site de l’artiste :
danielburen.com
Les Écrits 1965-2012 (volume 1 : 1965-1995), Paris : CNAP / Flammarion, 2012.
Les Écrits 1965-2012 (volume 2 : 1996-2012, Paris : CNAP, Flammarion, 2013.
PROGRAMMATION
• Vernissage et Voyage de presse samedi 20 juin 10h, en présence de l’artiste
• Jeudi 4 juin à 19h au musée de Picardie et 21h au cirque Jules Verne
Intervention de Jean-Pierre Marcos, directeur des arts du cirque et de la rue. Conférence (attention
changement) avec Estelle Pietrzyk, conservateur du Patrmoine et directrice du Musée d’Art Moderne et
Contemporain de Strasbourg (MAMCS).
«Comme un jeu d’enfant, histoire d’une exposition»
En 2014, Daniel Buren investit le bâtiment du MAMCS pour un double projet, dans la grande salle d’exposition
et sur la verrière du musée. Ce faisant, il réalise un travail in situ qui allie compréhension de l’existant
et affirmation d’une proposition sculpturale. Considéré comme l’un des artistes les plus importants de
la scène contemporaine, Daniel Buren est l’auteur d’une oeuvre plastique considérable et d’une oeuvre
théorique exigeante. Avec Comme un jeu d’enfant, il parvient à se renouveler tout en offrant l’une des ses
créations les plus ludiques. Spectacle de cirque, Cabanons-BurenCirque, du 3 au 5 juin à 21h.
• Jeudi 11 juin à 19h Conférence gratuite (attention changement) par Anne Cadenet, chargée des collections
au capcMusée d’art contemporain, Bordeaux.
Présentation de l’installation « Dominant-Dominé, coin pour un espace, 1465,5 m2 à 11°28’42’’ », travail in
situ, 1991». • Cycle Buren, les jeudis à 19h, gratuit, par Sabine Cazenave, directeur et conservateur en charge des
collections d’art moderne et contemporain
-Jeudi 25 juin : Naissance d’un projet entre le cirque et le musée. Le contexte de la commande. -Jeudi 2 juillet : Le concept de l’in situ dans le Grand salon.
-Jeudi 6 août : La question du jeu dans l’oeuvre de Daniel Buren.
-Jeudi 13 août : Le travail de Daniel Buren dans le contexte de l’art contestataire des années 60 à 80.
-Jeudi 3 septembre : L’oeuvre de Daniel Buren et son développement dans l’espace public des années
80 à 2000.
-Jeudi 22 octobre : Filmographie de Daniel Buren.
• Rencontre et conférence avec Daniel BUREN : Jeudi 10 septembre.
• Autour de la parution du livre : Jeudi 8 octobre, Les flèches/Buren-Cirque
Musée de Picardie
48, rue de la République, 80000 Amiens
Tel : 03 22 97 14 00
[email protected] www.amiens.fr/musees
Relations presse : [email protected]
Fermé le lundi
Mardi, Vendredi et Samedi : 10h à 12h - 14h à 18h
Mercredi : 10h à 18h (Journée non stop)
Jeudi : 10h à 12h - 14h à 21h (Nocturne)
Dimanche : 14h à 19h
Fermé les jours fériés sauf le 15 août