Une expression audacieuse et colorée Harmonie des formes et de

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Carmen, interprétée par la compagnie Gadès
Le célèbre ballet Carmen créé en 1983 par Antonio Gadès sera présenté au jai-alai le 26 mai, à 21h,
à l’occasion du festival andalou.
Une expression audacieuse et colorée
Xabi Soubelet a découvert la peinture à l’âge de 22 ans avec Jose Mari Apezetxea, membre de sa famille.
Le peintre l’a initié, conseillé.
C’est en le suivant et le regardant que la passion des couleurs et des formes l’a
envahi. Ensemble, plusieurs fois par semaine, avec trois autres artistes (Ana Mari
Marin, Kepa Arizmendi, Jose Mari Rezola), ils peignaient sur le vif, à l’air libre,
dans le Baztan.
L’école du Baztan se caractérise par un mélange d’influences. Aux compositions
modernes de Cézanne se mêle l’expressionnisme de Van Gogh.
« Jose Marie Apezetxea était un disciple de Cézanne », précise Xabi Soubelet.
Il a lui-même été inspiré par les géométries du maitre, avant de s’en éloigner. Il a
trouvé la couleur, la lumière qui manquait à Cézanne chez les fauves et les expressionnistes. « L’expressionnisme m’a fait abandonner la peinture sur le vif. Dans
mon atelier, détaché du sujet, j’apporte ma propre expression colorée », poursuit-il.
Ces trois dernières années sa peinture a évolué vers l’expressionnisme abstrait.
Toujours imprégné de ses racines basques, il lui suffit d’une tache blanche pour
évoquer une maison, de quelques traits pour rappeler une barrière et ancrer le
sujet dans le paysage.
L’exposition « Expressionnisme basque » reflète cette énergie et montre
que l’expression est parfois plus importante que le thème. Les paysages présentés y sont traités de façon très personnelle, avec audace.
Programme
Expressionnisme basque, du 7 avril au 6 mai
La Rotonde, du mercredi au dimanche de 14h30
à 19h et le samedi de 10h à 12h30
Visites commentées les samedis 14 et 21 avril à 17h.
V
ingt-cinq ans et toujours aussi acérée, la
chorégraphie de Carmen, d’Antonio Gadès et
de Carlos Saura, défie le temps. Une réussite
certainement due à l’efficacité du récit, une chorégraphie sculptée au plus intime de chaque personnage. L’absence totale de sentimentalisme ou de
mélodrame laisse la place au simple choc des êtres
dans une danse qui joue entre la rage et le suspens,
la vulgarité et la grâce, la musique (Bizet, la guitare et
le chant flamenco) et le silence. Ce chef-d’œuvre a
été remonté par la compagnie Antonio Gadès créée
par les anciens danseurs du maître avant sa disparition.
« Gadès, c’est une chorégraphie au cordeau et au
millimètre. Rien n’est laissé au hasard. Quand les
danseurs arrivent, nous leur expliquons l’importance
des détails, la dignité dans le travail. Puis nous leur
apprenons à trouver l’énergie dans l’estomac et
dans le regard, et à dessiner, à travers la danse,
des formes avec le corps. Nous insistons sur le fait
qu’il faut se glisser dans l’histoire sans rien ajouter,
mais l’habiter avec son regard et puiser dans ses
tripes une énergie d’enfer. Le plus dur est de trouver
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des danseurs qui ont assez de personnalité pour
danser et interpréter » souligne Stella Arauzo, entrée
chez Gades en 1980 et aujourd’hui directrice de la
nouvelle compagnie.
Sur la scène elle interprète Carmen et mène le
drame à un train d’enfer. Danse tellurique, poigne
de fer, œil noir un peu fixe, visage impassible : tout
s’organise à la perfection autour d’elle. On mesure le
travail fourni pour que l’interprétation de chacun soit
aussi juste. Don José (Adrian Galia) a de faux airs de
Gadès, pommettes hautes et chevelure impétueuse.
Antonio Hidalgo et Joaquin Mulero sont parfaits dans
les rôles du mari et du toréador.
Week-end andalou
Vendredi 25 Mai
Projection du Film « FLAMENCO/FLAMENCO »
au cinéma le Sélect à 21h00
Possibilité de déguster un apéritif
et une assiette de tapas avant la projection.
Samedi 26 Mai
Concours de danses Sévillanes à 10 h sur la place
Louis XIV, inscription auprès de la Peña ALMONTE
12h00-2h Ouverture des Casetas
au parking des Flots Bleus
21 Ballet Carmen, Jaï-Alaï
Dimanche 27 Mai
Le ballet Carmen est le point d’orgue du
festival andalou qui débutera le 25 mai,
avec au programme du cinéma, des casetas,
une messe andalouse, des danses et des
animations flamencas.
10h30 Messe Andalouse à l’Eglise Saint-Jean-Baptiste
par la compagnie AZULENCA
12h00 Défilé de chevaux, calèches et danseuses,
de la place Louis XIV aux Flots Bleus
12h00-2h Ouverture des Casetas aux Flots Bleus
Billeterie à l’office du tourisme et sur place
Lundi 28 Mai
11h30 Place Louis XIV Spectacle de danses
espagnoles TIERRA ANDALUZA
Harmonie des formes
et de la couleur
Christine Etchevers a toujours voulu être peintre.
Toute jeune, elle s’est passionnée pour le dessin,
influencée et intriguée par les œuvres de Pablo Tillac.
Sa formation académique aux Beaux Arts de Bordeaux
l’a ensuite guidée vers l’abstraction.
Dans son atelier installé à Cambo sur les hauteurs de
Paskaleku, face au panorama des montagnes et aux
vieux chênes, l’artiste traduit la richesse de la nature
qui l’entoure avec une verve expressive, par le dessin,
la couleur et la matière.
Elle compose ses toiles de taches multicolores et de
formes géométriques.
L’artiste a mis au point un langage pictural abstrait
composé de symboles élémentaires. La spirale
associée à la permanence de l’être, la croix symbole
fondamental de la terre, le triangle celui d’harmonie,
les chiffres supports du rêve, du fantasme et les lettres
dotées d’une puissance créatrice et d’une valeur
symbolique formalisant l’acte esthétique.
Ses œuvres sont un témoignage de vie ancré dans
l’identité basque où formes parfaites et explosion des
couleurs s’harmonisent à merveille.
Programme
Exposition « Christine Etchevers ou
l’art abstrait », du 1er juin au 24 juin
Du mercredi au dimanche 14h-19h30
et le samedi 10h-12h30 – entrée libre
La Rotonde place Ravel 05 59 22 09 31
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