Femme Actuelle

4e édition du Prix des Femmes Formidables
Inscrivez-vous ! Notre jury vous attend
J-35 avant la clôture des dossiers ! C’est le moment de vous lancer et d’envoyer vos candidatures. Soyez passionnées et convaincantes.
Femme Actuelle : La compétition est
lancée. Quels conseils donneriezvous à nos candidates ?
Laeticia Hallyday : Sachez mettre
votre modestie de côté, et accep­
tez de vous mettre en lumière.
Cette médiatisation est primor­
diale pour motiver vos équipes et
recevoir des aides. Lorsqu’on a la
flamme, on peut mettre le feu au
monde entier.
Christine Janin : Il faut aller à l’es­
sentiel : bien décrire son projet et
ses objectifs à long terme. Je suis
aussi sensible à l’histoire per­
sonnelle des candidates. Une asso­
ciation naît toujours d’une expé­
rience, d’un vécu.
Fatima Riahi : Faites du bruit
autour de votre candidature pour
qu’un maximum de personnes
vous élisent. Le vote du public joue
un rôle déterminant !
F. A. : Quels projets avez-vous envie
de soutenir cette année ?
Seynabou Dia : Valoriser une ­action
qui ait valeur d’exemple et puisse
faire école me semble important.
10 Femme Actuelle
Christine Janin
Fondatrice d’À chacun son Everest
Stéphanie Fugain
Présidente de l’association
Laurette Fugain
Maud Fontenoy
Présidente de Maud Fontenoy Fondation
René Van Duijnhoven
Président de Nivea France
Jean Bastide
Président de France
Bénévolat
Seynabou Dia
Secrétaire nationale du Secours populaire français
Cécile Ostria
Présidente de la Fondation
Nicolas Hulot
Véronique Poivre
d’Arvor, Fondatrice de la Maison de Solenn
une marraine engagée
Notre jury bluffé par nos ex-lauréates
F. A. : Quelle Femme Formidable
vous a le plus marqués ?
Véronique Poivre d’Arvor : Sophie
Marinopoulos dont l’association
« Les pâtes au beurre » tente de
dédramatiser les conflits parentsenfants autour d’un repas. J’ai
trouvé son idée à la fois toute sim­
ple et très originale.
Serge Orru : Anne Fonteneau.
Adopter des enfants handicapés –
ce qu’elle a fait à titre personnel – et
leur trouver des familles d’accueil
demande une énorme générosité
et beaucoup de tolérance.
Laeticia Hallyday : J’ai une grande
admiration pour Isabelle Aubry.
Son combat pour aider les ­victimes
de l’inceste est très coura­geux. Pour
faire évoluer la loi, elle a dû se met­
tre à nu et briser un tabou.
Réalisation : Sarah Dumont, Charlotte Fouilleron, Marie-Laure Zonszain, Claire Veignant
Par ailleurs ambas­
sadrice de l’Unicef,
Laeticia Hallyday
est déjà très inves­
tie sur le terrain. La marraine de notre Prix s’est d’ail­
leurs rendue il y a
peu au Mozam­
bique, à Madagascar et au Burkina
Faso. Elle est sur
tous les fronts !
Serge Orru
Directeur général de WWF France
muriel picard
Rédactrice en chef de
Femme Actuelle
Fatima Riahi
Fondatrice des Jardins de la Montagne Verte
jean Galfione
Président de Athlètes du Monde
M.TOUSSAINT/STARFACE POUR FEMME ACTUELLE (10) Falour/Starface J.DE ROSA/STARFACE POUR FEMME ACTUELLE
Le Prix des Femmes
Formidables, un véritable tremplin
Véronique Poivre d’Arvor : Je suis
très sensible aux initiatives qui tou­
chent à l’aide aux parents. Dans
une famille, quand un enfant a des
problèmes, qu’ils soient physiques
ou psychologiques, ses parents se
retrouvent souvent démunis.
Maud Fontenoy : Je préfère soute­
nir des actions modestes mais qui
arrivent au bout plutôt que des pro­
jets trop ambitieux. Il faut avancer
humblement et se donner les
moyens d’arriver à bon port. J’ai
traversé l’Atlantique coup de rame
après coup de rame !
Christine Janin : Je vais éliminer
les grosses associations qui n’ont
pas besoin de nous. Il faut plutôt
aider celles qui sont dans l’ombre
et pour qui la médiatisation repré­
sente un vrai coup de pouce.
F. A. : Ce prix est-il un tremplin ?
Véronique Poivre d’Arvor : Bien
sûr ! Avec ses six millions de lec­
teurs, votre magazine offre une
vraie visibilité aux associations.
Fatima Riahi : Grâce à ce prix, une
dizaine d’articles a été consacrée
à mon association. Depuis cette
médiatisation, la région, la ville
de Strasbourg et le conseil ­général
financent nos investissements à
hauteur de 35 %. Ce prix a eu un
effet boule de neige.
F. A. : D’après vous, la crise va-t-elle
donner davantage envie aux Françaises de s’engager ?
Stéphanie Fugain : Certes, les dons
seront moins nombreux, moins
élevés. On s’en rend déjà compte
aujourd’hui. Mais l’investissement
humain ne faiblit pas. Nous comp­
tons de plus en plus de jeunes filles
de 25-35 ans dans nos équipes.
­Elles ont le bac + 5, mais préfè­
rent s’engager pour une cause qui
leur tient à cœur plutôt que dans
un job à responsabilités.
Seynabou Dia : Je suis certaine que
les Françaises vont se retrousser
les manches ! Les gens réalisent
que la précarité peut vraiment tou­
cher tout le monde.
DANIEL ANGELI/ANGELI
M
aud Fontenoy, Véro­
nique Poivre ­d’Arvor,
Jean Galfione… Ils
sont treize. Tous in­
vestis dans le monde
associatif, animés par l’envie d’œu­
vrer pour la planète, de soutenir
les enfants en difficulté, de tendre
la main aux plus démunis. Jamais
ils n’ont baissé les bras ! Cette téna­
cité, cet engagement, notre jury
souhaite les voir briller en vous.
Tour à tour, les membres du jury
nous confient leurs attentes, leurs
coups de cœur des années passées,
et livrent en prime des conseils aux
futures candidates. En septembre,
ils éliront les dix finalistes. Alors
ne tardez pas à envoyer vos dos­
siers. Et croyez en vos chances !
Concevoir le bénévolat
autrement
F. A. : Chaque année, nous espérons
recevoir des candidatures liées à l’environnement, et très peu nous arrivent. Comment l’expliquez-vous ?
Cécile Ostria : L’engagement est
souvent lié à un vécu : le handicap,
l’enfance, la santé… L’environne­
ment n’inspire pas la même ur­
gence. Je pense qu’il faut accom­
pagner le grand public. Les gens
ont compris l’importance des pe­
tits gestes, mais ils ne savent pas
comment aller plus loin.
Maud Fontenoy : Elles vont y ve­
nir ! Les femmes s’impliquent en
priorité dans des domaines qui
ont trait à la solidarité, au partage,
à l’enfance, au bien-être. Mais jus­
tement, la santé de leurs enfants
passe par l’environnement. Au
quotidien, je sais que les femmes
y sont très sensibles.
F. A. : Une association sur trois manque de bénévoles. Pourquoi ?
Jean Bastide : Les gens ont du mal
à s’investir sur la durée. Il faudrait
accepter des coups de main plus
ponctuels.
Seynabou Dia : On manque de vo­
lontaires pour des tâches un peu
ingrates. Organiser une vente, faire
des quêtes… Les bénévoles se sen­
tent davantage valorisés au contact
direct des plus démunis.
Serge Orru : Tant qu’on ne leur
donnera que des enveloppes à col­
ler, les gens n’auront pas envie de
s’engager. A nous de les attirer !
F. A. : Avez-vous du mal à recruter
des jeunes ?
Jean Galfione : Aucun ! Mon asso­
ciation œuvre dans un domaine
qui les intéresse : le sport. Et puis
ma notoriété me permet de créer
un bouche-à-oreille rapide.
Jean Bastide : Les jeunes restent
minoritaires car les associations
redoutent qu’ils ne les lâchent en
cours de route. Elles ne leur réser­
vent pas toujours un bon accueil.
Cécile Ostria : On recrute des ­jeunes
en service civil : 25 heures par se­
maine pendant neuf mois. Beau­
coup de candidatures nous arri­
vent, des jeunes filles surtout. K
Un prix spécial
cette année
Pour cette 4e édition, Femme Actuelle accueille Nivea
et récompense l’action
d’une femme au service de
la famille. Explications de
René Van Duijnhoven, président de Nivea France.
Q. Pourquoi vous engagezvous dans le Prix des Femmes Formidables ?
R. Comme Femme Actuelle,
notre marque Nivea aide les
femmes dans leur quotidien, leur
apporte des bénéfices concrets.
Il nous a donc paru logique
de nous associer à ce prix qui
leur donne l’opportunité de
réa­liser de beaux projets.
Q. Parmi nos candidates,
vous élirez une femme qui se mobilise pour soutenir les
familles. Pourquoi ce choix ?
R. La famille est une valeur
phare chez Nivea. Nous ciblons
les bébés comme les seniors, et
la marque se transmet de génération en génération. D’autre
part, nous avons été pionniers
dans l’implantation des crèches
sur le lieu de travail. Soutenir un
projet en lien avec la famille
s’inscrit dans cette continuité.
Q. Quel coup de pouce donnerez-vous à la gagnante ?
R. Dès qu’une association sera
élue, nous la ferons connaître
via notre site Internet et notre réseau professionnel. Nous sommes prêts à lui assurer une visi­
bilité et à lui servir de relais.
www.femmeactuelle.fr
Vous avez envie de participer
à l’aventure ? Inscrivez-vous
sur notre site.
Femme Actuelle 11