Les bailleurs de fonds Plusieurs bailleurs de fonds ont

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Les bailleurs de fonds Plusieurs bailleurs de fonds ont
Portefeuille actif par secteur des principaux partenaires de la Tunisie (2013 - en MUSD)
AGRICULTURE
DÉVELOPPEMENT
HUMAIN
TRANSPORT
ÉNERGIE &
ENVIRONNEMENT
INTÉGRATION
RÉGIONALE
SECTEUR PRIVÉ
EAU &
ASSAINISSEMENT
DÉVELOPPEMENT
LOCAL
RÉFORMES
FINANCES
TOTAL
Banque africaine de
développement
84
84
815
214
0
0
176
0
1,013
138
2,524
Banque Européenne
d’Investissement
0
0
696
905
0
332
4
72
0
100
2,109
Banque mondiale
47
44
20
44
0
0
197
0
1,059
54
1,465
Agence française de
développement
117
45
53
11
0
140
185
197
246
0
994
Union européenne
0
115
0
63
40
73
75
79
545
0
990
Fonds arabe pour le
développement économique &
social
11
151
216
277
0
54
0
0
0
0
709
Kreditanstalt für Wiederaufbau
0
0
0
86
0
0
565
0
0
0
651
USAID
0
1
0
0
0
97
0
18
2
0
118
259
440
1,800
1,600
40
696
1,202
366
2,865
292
9,560
BAILLEURS DE FONDS
Total
Source des données : Banque africaine de développement “Tunisie : Document de stratégie pays intérimaire 2014 - 2015”. Analyse des données et visualisation par Nawaat
Banque africaine de développement
Banque mondiale
Union européenne
Kreditanstalt für Wiederaufbau
3,000
Agriculture
Intégration régionale
Réformes
Développement humain
Secteur Privé
Finances
Transport
Eau & assainissement
Energie & environnement
Développement local
3% 5%
13%
3%
2,250
1,500
19%
30%
17%
4%
7%
0%
750
0
USAID
Secteurs d’interventions Le secteur des « réformes » a
bénéficié massivement du financement des bailleurs de fonds, à
savoir : la Banque Africaine de Développement (à hauteur de
40%), la Banque Mondiale (à hauteur de 70%), l’Union
Européenne (à hauteur de 55%) et à un degré moindre, l’Agence
Française de Développement (à hauteur de 25%). Appuyant le
Partenariat Public/Privé, ces quatre entités semblent mettre tous
les atouts de leurs cotés afin que les réformes qu’ils préconisent
servent leurs intérêts. !
Les secteurs des énergies, des transports et de l’eau et de
l’assainissement arrivent en deuxième position avec près de 50%
des aides accordées à eux trois réunis. Le potentiel de fortes
valeurs ajoutées de ces secteurs expliquent en grande partie le
pourquoi de ces aides. !
Enfin les secteurs agricoles, financiers, ainsi que le développement
humain et local représentent 15% des aides allouées. Le secteur
financier étant principalement l’apanage du Fonds Monétaire
International, la faible intervention des autres bailleurs de fonds
est somme toute logique. Cependant, le désintéressement vis-àvis des secteurs de développement humain et local, mais aussi du
secteur agricole, laisse perplexe. Dans un pays où les
revendications sont toujours axées sur le fameux «travail, dignité
et liberté », et où le taux de chômage est élevé, particulièrement
dans les régions ; il est triste de constater que les priorités sont
bien loin des intérêts et des « aspirations que le peuple a
exprimées lors de sa révolution ».!
Enfin, le secteur privé a été financé à hauteur de 7% par les
bailleurs de fonds, l’USAID (à hauteur de 82 %), la Banque
Européenne d’Investissement et l’Agence Française de
Développement étant les principaux contributeurs. Cela
s’explique par leurs missions qui consistent principalement à
financer différents projets d’ordres privés.
Kreditanstalt für Wiederaufbau
15%
Fonds arabe pour le développement économique & social
22%
Union européenne
10%
Agence française de développement
10%
Banque mondiale
26.4%
Banque Européenne d’Investissement
7%
Les bailleurs de fonds Plusieurs bailleurs de fonds ont soutenu la Tunisie, dans différents
secteurs, au cours de l’année 2013. Un des enseignements à tirer est que la Banque Africaine
de Développement (BAD) a été, au cours de l’année écoulée, le principal pourvoyeur de fonds
à hauteur de 26,4% de l’aide totale reçue. Viennent ensuite la Banque Européenne
d’Investissement et la Banque Mondiale qui représentent à eux deux 37% de l’aide reçue. Ainsi
pour la seule année 2013, le triumvirat Banque Africaine de Développement, Banque
Européenne d’Investissement et Banque Mondiale représentent à eux seuls plus de 50% des
aides accordés à la Tunisie pour un montant total de 5,828 MUSD. !
Autre enseignement majeur, l’USAID se révèle le bailleur de fonds le moins actif avec
seulement 1% des aides accordées. Ainsi on peut en conclure que l’aide Américaine directe (à
travers l’USAID), en 2013, était quasi-inexistante et que celle-ci a été reportée, à travers les
projets financés par la Banque Mondiale. !
Enfin, l’absence du Fonds Monétaire International est à signaler. En effet, bien que l’accord de
confirmation ait été signé en juin 2013, le premier décaissement n’a eu lieu qu’en 2014 et ne
touche que le secteur financier à travers la stabilisation macroéconomique par le biais de
réformes structurelles.
Banque africaine de développement
7% 1%
Banque Européenne d’Investissement
Agence française de développement
Fonds arabe pour le développement économique & social
USAID