La maladie d`Alzheimer est une maladie neurodégénérative

Transcription

La maladie d`Alzheimer est une maladie neurodégénérative
La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative
incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions
mentales et notamment de la mémoire. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand
Alois Alzheimer (1864-1915). Principale cause de démence chez les personnes âgées, elle
touche environ 26 millions de personnes dans le monde en 2005 et pourrait en toucher
quatre fois plus en 2050 selon l'article « Global prevalence of dementia: a Delphi consensus
study ».
Généralement diagnostiquée à partir de l'âge de 65 ans, les
premiers signes de la maladie d'Alzheimer sont souvent confondus avec les aspects
normaux de la sénescence ou d'autres pathologies neurologiques comme la démence
vasculaire ce qui fit qu'elle fut sous-diagnostiquée jusque dans les années 1960. Le
diagnostic de la maladie repose essentiellement sur des tests neuropsychologiques et sur la
mise en évidence d'une atrophie corticale qui touche d'abord le lobe temporal interne et
notamment l'hippocampe, régions importantes pour la mémoire. Les premiers symptômes
consistent en des pertes de souvenir (amnésie) qui se manifestent initialement par des
distractions mineures qui s'accentuent avec la progression de la maladie, tandis que les
souvenirs plus anciens sont relativement préservés. L'atteinte neurologique s'étend par la
suite aux cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, se traduisant par des troubles
cognitifs plus sévères (confusions, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions
exécutives et du langage) allant jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la mort. La
vitesse et l'évolution de la maladie sont variables d'un individu à l'autre rendant difficile tout
pronostic précis, ainsi l'espérance de vie varie de 3 à 8 ans selon l'âge du patient au moment
du diagnostic4. Les changements psychologiques induits par la
maladie influent sur les qualités humaines essentielles et pour cette raison la maladie
d'Alzheimer est quelquefois décrite comme une maladie où les victimes subissent la perte de
qualités qui forment l'essence de l'existence humaine.
CLASSE 1A
D’une idée du Prof. Massimiliano Badiali
«Ma mémoire part en vacances»
Les personnes devraient être intéressés, sensibilisés, touchés par cette
pièce interprétée par nous qui nous sommes les élèves de 1 A de
Castelnuovo. Nous avons aussi pris conscience du rôle important de
l'aidant dans cette terrible maladie qu'est la maladie d'Alzheimer. Nous
pensons que tout le monde est concerné, mari, femme, enfant, famille,
ami, collègue...
EUGENE : Comment ça va, maman ?
HELENE : ça va maman ?
VICTOR : comme tu es belle !
HELENE : je ne suis pas vieille !
VICTOR : Non, j’ai dit que tu es belle
HELENE : oui, je suis mère
EUGENE : maman, tu ne me reconnait pas ?
VICTOR : Eugène, maman ne nous reconnait pas !
HELENE : mais qui est maman ?
VICTOR : toi, tu es sa maman ?
HELENE. Qui es-tu ?
VICTOR : moi, je suis ton mari !
HELENE : moi, je suis ton mari !
EUGENE : moi je suis Eugène, ton fils !
HELENE : moi je suis Eugène, ton fils !
EUGENE : maman qu’est ce que tu as fait ? Hier tu me reconnaissais !
VICTOR : Le médecin me l’avait dit que la maladie comportait la perte de souvenir. La
mémoire est pour l'homme la possession de son travail antérieur : en la perdant, tu le ruines
EUGENE : des amnésies totales? Au malade, le miel est amer. Quand on n'a pas de mémoire,
on se répète !
VICTOR : Perdre la mémoire n'aide pas à retrouver son chemin ! Ta mère va perdre toute sa
mémoire. Elle qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle !
EUGENE Toute la vie, on passe son temps à dire adieu à ceux qui partent, jusqu'au jour où
on dit adieu à ceux qui restent. Ta vie n'a pas été qu'un chemin de roses, toi qui tu es ma
douce mère, o cher maman !
HELENE : Je vais à la mer ! Le soleil brille de chaleur. On va partir
EUGENE : Sa mémoire part en vacances !
VICTOR : une vacance sans retour vers le voyage définitif ! Notre amour est plus grand que
le mystère de la mort !
HELENE : voyage, voyage…..je vais à la mort !
VICTOR embrasse Hélène et elle commence à crier Je vais à la mer
EUGENE embrasse sa mère sur le front. Elle le regarde et l’appelle Eugène
EUGENE : je t’aime, maman ! Tu n’est pas seule !
VICTOR La solitude est la nuit de l'âme, la plus discrète amie de nos larmes.
EUGENE : .Aidons-la, aimons-la et le ciel aidera maman.
HELENE l’embrasse et elle pleure
EUGENE ; Amour de la mère, à nul autre pareil !
CLASSE 1A
Da un’idea del prof. Badiali Massimiliano
«La mia memoria va in vacanza»
Le persone dovrebbero essere interessate, sensibilizzate, toccate da
questo brano teatrale interpretato da noi che siamo gli alunni di 1 A di
Castelnuovo. Abbiamo tanto preso consapevolezza del ruolo importante
dell’aiuto in questa terribile malattia che è la malattia di Alzheimer.
Pensiamo che tutti ne siano coinvolti, uomini, donne, bambini, famiglie,
amici...
EUGENIO: Come stai, mamma?
ELENA: Stai bene mamma?
VITTORIO: come sei bella!
ELENA: non sono vecchia!
VITTORIO: No, ho detto che sei bella
ELENA: sì, sono madre Eugenio: mamma, non mi riconosci?
VITTORIO: Eugenio, mamma non ci riconosce!
ELENA: ma chi è mamma?
VITTORIO: tu, tu sei la sua mamma ?
ELENA. Chi sei?
VITTORIO: io, sono tuo marito!
ELENA: io, sono tuo marito!
EUGENIO: io sono Eugenio, tuo figlio!
ELENA: io sono Eugenio, tuo figlio!
EUGENIO: mamma che hai fatto? Ieri mi riconoscevi!
VITTORIO: Il medico me l'aveva detto che la malattia comportava la perdita dei ricordi. La
memoria è per l'uomo il possesso del suo lavoro anteriore: perdendola, ne è rovinato!
EUGENIO: delle amnesie totali? Al malato, il miele è amaro. Quando si non ha memoria, si
ripete!
VITTORIO: Perdere la memoria non aiuta a ritrovare la propria strada! Tua madre sta per
perdere tutta la sua memoria. Lei che muore, è una biblioteca. Lei che muore, è una
biblioteca che brucia!
EUGENIO: Tutta la vita, si trascorre il suo tempo a dire addio a quelli che partono, fino al
giorno in cui si dice addio a quelli che restano. La tua vita è stata una strada solo di rose, tu
che sei la mia dolce madre, oh cara mamma!
ELENA: Vado al mare! Il sole brilla di caldo. Si sta per partire Eugenio: La sua memoria va in
vacanza!
VITTORIO: una vacanza senza ritorno verso il viaggio definitivo! Il nostro amore è più
grande del mistero della morte!
ELENA: viaggio, viaggio,.vado alla morte!
Vittorio abbraccia Elena e lei comincia a gridare vado al mare
Eugenio bacia sua madre sulla fronte. Lei lo guarda e lo chiama Eugenio Eugenio: ti voglio
bene, mamma! Non sei sola!
Victor La solitudine è la notte dell'anima, la più discreta amica delle nostre lacrime.
EUGENIO: .Aiutiamola, amiamola ed il cielo aiuterà mamma.
Elena lo bacia e piange
EUGENIO: Amore della madre, a null’altro comparabile!
CLASSE 1B
D’une idée de Prof. Massimiliano Badiali
«A tête perdu»
Nous sommes les élèves de la 1 B de Castelnuovo et nous pensons que
les techniques du théâtre et d’improvisations permettent d’explorer les
pièges de la relation, l’accumulation du stress, l’empathie. La pièce raconte
la rencontre de la compagne, du neveu et du meilleur ami d'un malade
Alzheimer nommé Charles. Les trois personnages vivent une nuit
initiatique en cherchant à parler à Charles. Comprendra-t-il? Nous avons
interprété avec d’humanité, mais en laissant la porte ouverte à l'humour...
ROMAIN : Comment se sent Charles ?
MARIE : ton oncle va perdre la tète
ARTHUR : mon ami Charles a la tète perdu
CHARLES : qui êtes-vous ?
MARIE : moi je suis Marie ta compagne de vie !
CHARLES : maman où es-tu ?
CHARLES se bouge lentement et commence à rire tout seul
ROMAIN : Oncle Charles, tu es content ?
CHARLES : J’ai mal aux dents !
MARIE : Il ne sait pas ce qu’il dit, il répète quelquefois et autrefois il répond avec de phrases
en rime, qui n’ont pas de sens
ARTHUR. Le médecin lui a donné des ordonnances pour combattre ces amnésies !
MARIE. Il n’y a rien à faire ! Il faut chercher d’attendre le moment où la mémoire revienne !
s’elle reviendra, on ne sait pas !
CHARLES : On ne sait pas !
ARTHUR : Comprendra-t-il ?
CHARLES : Coplendra-il ?
ARTHUR : Charles, je suis Arthur ton ami fraternel !
CHARLES : Qui es-tu ? Je ne sais pas !
MARIE : Lui, il est Arthur ton ami fraternel ! Lui est Romain ton neveu !
CHARLES : Tu es qui ?
MARIE : moi je suis Marie ta compagne de vie !
ROMAIN : Sa mémoire n'est qu'une ombre qui marche
ARTHUR : La mémoire est courte, c'est la vie qui est longue
MARIE : J’espère qu’il vivra encore longtemps. Ce monstre de maladie va le faire mourir
lentement !
CHARLES : Espère, monstre, vie !
ROMAIN : La vie est un duel que nous soutenons contre le destin jusqu'à la mort. Les
maladies mentales sont plus funestes que celles du corps !
ARTHUR : La mort est l'ombre de la vie ! Toute la vie n'est qu'un voyage vers la mort.
CHARLES : La mort…..NON la mort ! Je ne veux pas mourir !
CHARLES se jette par terre et il commence à pleurer
MARIE. Tu ne meurt pas, mon cher Charles
Marie l’embrasse
ARTHUR. Tu n’es pas seul !
CHARLES : je suis seul !
MARIE : La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes.
Grave maladie, grande solitude !
ROMAIN : tu es avec nous Oncle Charles ! Et nous resterons là jusqu’au moment où tu
calmeras !
ARTHUR : Aidons-le mutuellement. La charge des malheurs en sera plus légère.
MARIE : On doit l’un et l’autre s’aider.
ROMAIN : La vie de l'homme s'écoule et fuit, la mort à grand pas le suit !
CHARLES : La vie de l’homme fuit et la mort désormais me suit !
CHARLES commence à rire tout seul
ROMAIN : Quand un papa sourit, c'est toute la maison qui rit.
CLASSE 1B
Da un’idea del prof. Badiali Massimiliano
«Con la testa persa»
Siamo gli alunni della classe 1 B di Castelnuovo e pensiamo che le tecniche
del teatro e di improvvisazione permettano di esplorare le pieghe della
relazione, l'accumulo dello stress, l'empatia. Il testo racconta l'incontro
della compagna, del nipote e del migliore amico di un malato Alzheimer
chiamato Carlo. I tre personaggi vivono una notte iniziatica cercando di
parlare a Carlo. Capirà? Abbiamo interpretato con umanità, ma lasciando
la porta aperta all'umorismo...
ROMANO: Come si sente Carlo?
MARIA: tuo zio sta per perdere la testa
ARTURO: il mio amico Carlo ha perso la testa
Charles: chi siete?
MARIA: io sono Maria la tua compagna di vita!
CARLO: mamma dove sei?
Carlo si muove lentamente e comincia a ridere da solo
ROMANO: Zio Carlo, sei contento?
CARLO: Ho mal dentro!
MARIA: Non sa ciò che dice, ripete talvolta ed altre volte risponde con frasi in rime che non
hanno senso Arturo. Il medico gli ha dato delle medicine per combattere queste amnesie!
MARIA. Non c’è niente da fare! Bisogna cercare di aspettare il momento in cui la memoria
ritorna! se ritornerà, non si sa!
CARLO: Non si sa!
ARTURO: Capirà?
CARLO: Caprà?
ARTURO: Charles, sono Arturo il tuo amico da una vita!
CARLO: Chi sei? Non lo so!
MARIA: Lui è Arturo il tuo amico del cuore! Lui è Romano tuo nipote!
CARLO: Chi sei?
MARIA: io sono Maria la tua compagna di vita!
ROMANO: La sua memoria è solamente un'ombra che avanza
ARTURO: La memoria è corta, è la vita che è lunga
MARIA: Spero che viva ancora molto tempo, a lungo. Questo mostro di malattia sta per farlo
morire lentamente!
CHARLES: Spero, mostro, vita!
ROMANO: La vita è un duello che sosteniamo contro il destino fino alla morte. Le malattie
mentali sono più funeste di queste del corpo!
ARTURO: La morte è l'ombra della vita! Tutta la vita è soltanto un viaggio verso la morte.
CARLO: La morte. La morte, No! Non voglio morire!
Charles si getta per terra e comincia a piangere
MARIA. Non muori, mio caro Carlo
Maria lo abbraccia
ARTURO; Non sei solo!
CHARLES: sono solo!
MARIA: La solitudine è una tempesta di silenzio che strappa tutti i nostri rami morti. Una
grave malattia, una grande solitudine!
ROMANO: sei con noi Zio Carlo! E noi resteremo qui fino a quando non ti calmerai!
ARTURO: Aiutiamolo reciprocamente. Il carico delle disgrazie gli sarà più leggero.
MARIA: Si deve aiutarsi uno e l'altro.
ROMANO: La vita dell'uomo trascorre e fugge, la morte lo segue a grandi passi!
CARLO: La vita dell'uomo fugge e la morte mi segue oramai!
Carlo comincia a ridere solo
ROMANO: Quando un papà sorride, è tutta la casa che ride.