L`Eté Indien, dessin à l`encre de chine sur papier, médium

Transcription

L`Eté Indien, dessin à l`encre de chine sur papier, médium
L’Eté Indien,
dessin à l’encre de chine sur papier, médium, branches et feutre,
30x30cm
2014
Charlotte Vitaioli
Texte Eva
PROUTEAU
au bord de la mort, au bord
de l’amour
Résidence au Centre d’Art de Pontmain, 2016
Photos Guillaume Ayer
Nuit Blanche Mayenne, 2015
Exposition Revoir Wendy à l’Abbaye Royale de Fontevraud, 2016
Exposition La Voce Della Luna à la mjc du Grand Cordel à Rennes, 2016
« On cherche quelque chose ensemble —
mais ça n’a pas de nom. C’est une nébuleuse.
Un champ d’attractions entre différentes choses. Chacune est un levier pour ouvrir un coin
de mystère. »
Olivier Cadiot, Histoire de la littérature récente, Tome I, p.179.
De l’écheveau d’intrigues emmêlées dans notre imaginaire collectif, l’artiste Charlotte Vitaioli
étire bizarrement le fil. L’épopée dont elle fait le
récit est borderline, peuplée de réminiscences
et de rêveries, de fantasmes flous et de souvenirs reconstruits. Riche en références éclatées,
l’œuvre baigne dans une atmosphère fantastique, où l’on croise plusieurs apparitions miraculeuses, des gisantes charismatiques, un
justicier au cercueil, Hokusaï et Warhol, Arnold
Böcklin et Jim Jarmush. Un paysage comme
un patchwork mental, historique, géographique qui embrasse tellement de figures discordantes qu’on pourrait craindre qu’elles ne
frayent ensemble : pourtant, cette mémoire
plurielle dessine les contours d’un monde cohérent, comme entraperçu à travers la vitre
d’un train fantôme.
DÉFUNTE FLOTTANTE
Au sol, un canoë grandeur nature : Charlotte
Vitaioli l’a construit de ses mains, orné et capitonné de fourrure, elle en a tendu de peaux
de bête la surface extérieure, à la façon des
premières embarcations amérindiennes. Posé
comme une offrande, ce canoë abrite un corps
de femme, ou plutôt son enveloppe, longue
robe ivoire en toile d’organdi et dentelles délicates, encadrée de manches bouffantes en
soie bleutée. À l’emplacement du visage, un
masque d’inspiration brésilienne.
Une lecture de l’installation semblerait à chercher du côté du cinéma : en effet, à l’extrémité
du canoë, l’artiste a planté un étendard arborant le visage d’un cowboy au regard bleu
acier, qui tient serré contre lui le canon de son
fusil. Cette effigie est celle de Franco Nero,
acteur qui traverse les westerns spaghetti de
Sergio Corbucci, et éclaire de sa présence violente et mutique le film Django, où il incarne un
vagabond solitaire qui traîne un cercueil mystérieux. En surimpression, la fin du film Dead
Man vient aussi à l’esprit, quand le héros se
déleste de la vie, glissant sur une embarcation
similaire.
Albertine Disparue
Peinture sur feutrine, tissus et technique mixtes
300X65X95cm
2016
Production Centre d’Art de Pontmain
MYSTÉRIEUSE DISPARITION
Pourtant, ce n’est pas le cinéma mais la littérature que Charlotte Vitaioli met en exergue par
le choix de son titre, Albertine disparue, soit la
sensuelle analyse que Proust donne de la souffrance amoureuse, qu’atténue lentement le travail du deuil et de l’oubli. Derrière la fiction littéraire, d’autres références affluent, picturales
celles-ci : la robe de la gisante masquée renvoie à la peinture pré-raphaëlite, les cheveux
d’or et la pâleur astrale des jeunes filles peintes par d’Edward Burne-Jones, la gracilité des
silhouettes aux postures empesées. On pense
également à la peinture d’Arnold Bœcklin, L’île
des morts, son spleen et son parfum de solitude. Plus largement, Charlotte Vitaioli aime
convier les thèmes mélancoliques propres
au symbolisme, comme si l’œuvre en entier
était frappé par le complexe d’Ophélie1, mythe lunaire d’une dépouille amoureuse flottant
sur l’onde, paisible, semblant plus endormie
que morte. Combinés jusqu’au vertige, tous
ces éléments référentiels ne clarifient rien : au
contraire, l’artiste les empile pour intensifier
l’opacité de l’œuvre, laissant au spectateur le
choix de sa propre interprétation. « Les questions restant sans réponses au cinéma sont
celles qui ont le plus d’effets sur nous », confirme le réalisateur Atom Egoyan.
Les Nébuleuses
Performance en sept tableaux vivants
2015
Production Nuit Blanche Mayenne
Les Nébuleuses
Performance en sept tableaux vivants
2015
Production Nuit Blanche Mayenne
ÉCLATS PROCESSIONNAIRES
Autour d’Albertine disparue, divers éléments
font écho à l’installation : une bannière et un
bâton de procession, petites pièces de tissu
brodé portées par une hampe de bois laissé
à l’état naturel, non équarri. Les deux objets
sont parés de franges décoratives, de lanières
de feutrine colorée, de broderies ou pompons,
dans la droite ligne ornementale de leurs homologues cultuels. Par contre, ils ne font office
d’insigne d’identification pour aucune confrérie religieuse, paroisse ou congrégation : ils
sont l’emblème d’un rituel à inventer. Depuis
quelques années, Charlotte Vitaioli fait partie
des artistes qui s’emparent accessoirement
des traces du sacré : « On n’assiste pas à la
fin mais plutôt à l’extension universelle du sacré et dans toutes les directions, occultisme,
sorcellerie, paganisme, nihilisme », remarque
Jean-Louis Schlegel2. Il s’agit désormais d’un
sacré où « le Dieu incarné a disparu, dont
l’existence est vouée aux gémonies, rarement
objet de nostalgie, souvent sujet de dérision,
dépecé en pièce et en morceau mais aussi
objet de reconstruction, de détournement et
de métamorphose »3. Sans identité stable, le
sacré selon Charlotte Vitaioli peut à la fois se
plier à des codes formels existants et les dynamiter par un contenu ouvert à toutes les idoles, païennes et pop, hybrides et chaotiques.
Dans cette série d’objets intitulée Divinités, elle
intègre d’ailleurs la banane qu’Andy Warhol
dessina pour le premier disque du Velvet Underground, ici décliné sur fond de fougères et
rayons cosmiques, le tout encadré de franges
de passementerie. Histoires de culte.
Divinités
Peinture sur feutrine, branche
20x15cm
2016
Production Centre d’Art de Pontmain
Divinités
Peinture sur feutrine, dessin aux feutres sur papier, objets techniques mixtes
(Oeuvre de Joachim Monvoisin tout à droite)
2016
WENDY À CONCARNEAU
L’artiste fait aussi la démonstration de cet
amour du sacré décalé avec Croquis pour revoir Wendy, un dessin au feutre inspiré d’un
monumental tableau d’Alfred Guillou, L’arrivée
du pardon de Sainte-Anne de Fouesnant à
Concarneau, visible au musée des beaux-arts
de Quimper. Au premier plan, des jeunes filles
placées sur une embarcation ont l’honneur de
porter à terre le brancard sur lequel est placée
la Vierge dorée et la bannière ornée d’étoiles de
la Sainte Patronne. Dans leurs robes blanches,
toutes semblables, ces femmes se dressent
comme des petits fantômes qui déréalisent la
composition. Charlotte Vitaioli introduit de surcroît deux éléments discordants : les jeunes
filles brandissent un étendard où se distingue
la face de lune de Mélies, nouveau clin d’œil
à l’histoire du cinéma, et aux premiers pas de
la science-fiction. Et derrière elles, également
incongru dans cette composition aux forts accents bretons, se tient un éléphant préparé à
la parade comme ceux que l’on fait défiler en
Inde. Derechef, Charlotte Vitaioli bouscule la
tradition avec une forme d’irrévérence légère.
Dans ce non-respect du protocole, on retrouve sans doute le personnage du titre, Wendy,
cette héroïne qui souhaite ne jamais grandir :
lorsqu’elle rencontre Peter Pan, venu récupérer son ombre, Wendy la recoud, avant de l’accompagner au pays imaginaire où ils resteront
enfants indéfiniment.
Croquis pour Revoir Wendy
Dessin au feutre encre de Chine, feutre
65x50cm
2016
FEUTRE & FEUTRE
Côté forme : avec ses crayons feutres, Charlotte Vitaioli rejoue le coup de pinceau, en
même temps qu’elle se libère de l’histoire de
la peinture et la désacralise ; côté fond : elle
impulse à la composition originelle de Guillou
son panthéon personnel, dans un syncrétisme
joyeux. Du centre d’art de Pontmain à l’abbaye
de Fontevraud, ces mêmes personnages sont
déclinés pour une installation sérigraphiée sur
textile. Car l’artiste se déplace sans cesse hors
du cadre : le dessin se prolonge en volume, par
l’ajout de petits lacets de feutre, de fragments
de bois, des touffes de rafia, comme accessoirisé de grigris ou de fétiches. L’incarnation
textile sensualise souvent la forme graphique :
l’étoffe de feutre revient comme référence polysémique, tissu dans lequel on fait les costumes des enfants pour le carnaval mais aussi
clin d’œil à l’histoire de l’art, de Beuys à Morris,
deux artistes qui ont exploité les connotations
archaïques et calorifiques de ce matériau. Ces
échappées du cadre traduisent une pensée
leitmotiv chez l’artiste : comment donner corps
aux images quotidiennement diffusées sur nos
écrans plats ? Comment représenter le monde
dans son épaisseur, sa complexité ?
Revoir Wendy
Laine, Tapisseries d’Aubusson, peinture sur feutrine, broderies
700x400cm
2016
Production Abbaye Royale De Fontevraud
Production Abbaye Royale De Fontevraud
DÉVOTION
Dans cette réflexion sur la mise en scène
des images (leur circulation, leur incarnation
affective), Charlotte Vitaioli retourne souvent
aux fondements de la peinture religieuse, qui
par stratégie envisagea très tôt les images et
leur support simultanément. Pour Goodbye
Marylin, l’artiste choisit précisément la forme
du polyptyque, dont les compartiments architecturés rythment la progression du regard et
agissent comme élément actif de la narration
— on pense aussi à la bande dessinée ou à
l’écran divisé, au cinéma. Un effet de fragmentation des corps, une partition modulable,
qui n’est pas non plus sans rappeler la grille
moderniste, utilisée comme structure déductive et organisatrice qui fige, ordonne, met à
distance.
Si Charlotte Vitaioli, là encore, n’exclut aucun
de ces référents, le religieux l’emporte : entre
pinacles, accolades et soubassements d’inspiration gothique, les différents tableaux intègrent clairement cette dimension sacrée, cette
aura de dévotion, délicatement kitsch.
MÉLODRAME EN TROIS STATIONS
Goodbye Marylin : encore un titre aux accents
tragiques ! Dans le vaste corpus de 58 dessins à l’encre de Chine sur papier qui constitue
l’œuvre intégrale, l’artiste a choisi d’exposer
trois ensembles, trois variations sur le corps et
le paysage. Question corps, le tragique semble effectivement au rendez-vous, même si
Marylin, elle, ne l’est pas physiquement : ses
relais féminins pourraient être deux gisantes
hybrides, Maria l’androïde du film Métropolis
de Fritz Lang, et Poison Ivy, la sulfureuse guitariste des Cramps, groupe punk rock dont le
nom s’inspire d’un personnage de comics, adversaire de Batman, et que Charlotte Vitaioli affuble ici d’une tête de crocodile. Une troisième
femme incarne pleinement les revers du destin d’une star déchue : Lola Montes, héroïne
du film éponyme de Max Ophuls, célèbre danseuse et courtisane tombée en disgrâce, qui
finit sa vie comme animal de foire devant mimer sa propre existence pour survivre. Charlotte Vitaioli la représente en figure centrale,
posant en majesté dans une splendide robe
brodée, comme dans les premières scènes du
film où elle rejoue la scène de son mariage.
Autour d’elle, comme un chœur dispersé en
divers foyers d’énergie, une sirène, un ours,
Neil Amstrong et la magicienne Circé ont tous
la particularité d’être déguisés en indiens. Présenté de façon frontale, chaque personnage
semble avoir une certaine conscience de soi
et du monde : le spectateur, comme devant un
retable, crée des articulations au sein de ce
mélodrame énigmatique et flamboyant, tourné
vers l’onirisme et l’imaginaire romanesque.
Dans cette mise en scène théâtrale, où l’habit
joue un rôle essentiel, la palette éclatante sert
le paroxysme émotionnel.
GoodBye Marilyn
68 dessins aux feutres encre de Chine sur papier
1000X200cm
2014
GoodBye Marilyn, (extrait)
Dessins aux feutres encre de Chine sur papier
1000X200cm
2014
GoodBye Marilyn, (extrait)
Dessins aux feutres encre de Chine sur papier
1000X200cm
2014
DU CORPS AU DÉCOR
Ce dispositif, proche de l’espace scénique,
qui contraint le regard à « passer » d’un compartiment à l’autre – d’un souvenir à l’autre ? –
intègre aussi plusieurs natures mortes et deux
grands paysages. Bananier et plant d’ananas,
corbeilles débordant d’oranges et de raisins,
compositions florales qui laissent danser les
tulipes et les pivoines, en hommage à la peinture hollandaise : ces représentations seraient
aux yeux de l’artiste comme des vigies végétales qui protègent les personnages, images
d’une vie silencieuse réconfortant leur fatum
agité. Quant aux paysages tourmentés, ils témoignent l’un et l’autre de l’esprit mutin avec lequel Charlotte Vitaioli revisite l’histoire de l’art :
d’un côté, l’artiste reprend la Grande Vague de
Kanagawa de Hokusai mais remplace le mont
Fuji par le Mont Saint-Michel, provoquant une
disjonction ludique ; de l’autre, elle trace au premier plan la silhouette charbonneuse d’arbres
torturés, qui se détachent sur un ciel fortement
inspiré de la Nuit étoilée de Van Gogh, traversé
de météorites. Dans les deux cas, le paysage
est éminemment expressionniste : une vie terrible se répand dans toute la matière naturelle,
et les éléments déchaînés agissent comme un
puissant mouvement d’intensité, miroir à peine
voilé des vies tumultueuses des héroïnes représentées. Dans cette galaxie référentielle
où l’œil dérive en songeuses associations, les
scènes cloisonnées confèrent à la composition
une incroyable impression de cohérence et de
stabilité.
DOLCE VITA
Une phrase de Fellini traverse Goodbye Marylin : « Non c’è inizio né fine, esiste solo l’infinita passione per la vita » (Il n’y a pas de fin.
Il n’y a pas de début. Il n’y a que la passion
infinie de la vie.) Outre sa beauté intrinsèque,
physique et métaphysique, cette citation attire
l’attention sur un cinéaste qui a su s’émanciper des ressorts dramatiques en vigueur pour
inventer une forme inédite de récit. À partir de
la Dolce Vita, les films de Fellini perdent leur
structure apparente, et mêlent de plus en plus
l’onirisme à la fable morale, entre fantasme et
travestissement, folie échevelée et amour bouleversant. Ce que Charlotte Vitaioli emprunte
à Fellini, ce sont les surprises et les raccords
imprévisibles, le goût du chaos structuré, du
trop plein que l’on cadre
La Voce Della Luna
Tapisserie d’Aubusson, feutrine et bois
550x280x60cm
2016
Production Grand Cordel
MATRICE
Dans la griserie imaginaire, dans la nébuleuse
des liens souterrains qui unissent ses représentations, l’artiste façonne son scénario générique sur un ultime modèle tragique : celui
de Roméo et Juliette, amants maudits fauchés
en pleine jeunesse. Charlotte Vitaioli les convoque sans cesse dans de nouveaux castings,
en ouvrant l’intrigue originale pour que chacun
puisse se l’approprier. À l’aune de cette puissante matrice, l’œuvre pourrait se charger d’un
pathos très pesant : au contraire, elle témoigne
d’une vitalité chromatique et d’une légèreté
graphique remarquables.
Un regard tendre, réchauffé par la fantaisie
et l’humour — pour mieux faire scintiller ces
amours à mort de l’éclat intense des dernières
fois.
Eva Prouteau
Notes
1 - Gaston Bachelard analyse ce qu’il appelle le complexe d’Ophélie, et décrit comment
certains éléments sont indissociablement liés, dans l’imaginaire, au mythe d’Ophélie.
In Gaston Bachelard, L’Eau et les Rêves. Essai sur l’imagination de la matière, Paris :
librairie José Corti, 1942, rééd. 1991, p. 114 et suivantes.
2 - « Traces du sacré » au centre Pompidou, article de la Revue Esprit, Juin 2008.
3 - ibid.
VITAIOLI Charlotte
http://base.ddab.org/charlotte-vitaioli
Née le 20 aout 1986 à Rennes
Vit et travaille à Rennes
[email protected]
06 87 62 04 39
Siret : 749 967 592 00017
MDA : V451553
Diplôme National Supérieur d’Arts Plastiques, option
Art, obtenu à l’Ecole Supérieure d’Arts de Quimper
avec les félicitations du jury en 2011.
Expositions collective (selections)
2016
Juin - Projection du Chant des Corbeaux
Frac Bretagne, Rennes, Fr
Charlotte Vitaioli et Joachim monvoisin
Centre d’Art de Pontmain, Fr
2015
15-11 / - Recto / Verso
Fondation Louis Vuitton, Paris, Fr
13-11 / 14-12 - La Chapelle Fifteen
La Chapelle des Calveriennes, Mayenne, Fr
3 Oct - Nuit Blanche Mayenne
Musée du Château de Mayenne, Fr
Expositions personnelles (Passées et à venir)
21-06 / 21-09 - L’art Chemin Faisant....Le Dessin
Atelier d’Estienne, Pont Scorff, Fr
2016
Du 04-06/durant un an - Revoir Wendy
Abbaye Royale de Fontevraud, Fr
2014
27-06 / 28-07 - Loin de Veracruz
Galerie du Faouedic, Lorient, Fr
01-03/ 25-05 - La Voce Della Luna
Le Grand-Cordel, Rennes, Fr
2013
25-03 / 26-04 - Barroco&Co
Galerie de L’IUFM, Rennes, Fr
2015
15-03 / 31-05 - Belle Saison
Le Village, Bazouges-La-Pérouse, Fr
16-01 / 08-03 - Babylone Night
Atelier d’Estienne, Pont Scorff, Fr
2014
25-04 / 30-06 - GoodBye Marilyn
Galerie Pictura, Cesson Sévigné, Fr
13-05 / 18-05 - Alternative Réaliste
La Maison Chevolleau, Fontenay-Le-Compte, Fr
2012
21-12 / 23-12 - Les 15 signes du jugement dernier
Le Bon Accueil, Rennes, Fr
02-11 / 20-12 - Bananarama & Les Vacances de
l’Amour
Librairie Vent d’Ouest au Lieu Unique, Nantes, Fr
2011
16-04 / 12-06 Papier avec Lune
Le Quartier, Quimper, Fr
Résidence d’artiste
catalogue D’exposition
2016
Mars-Avril Résidence
Centre d’Art de Pontmain, Fr
2015
Chapelle Fifteen
Chapelle Des Calvairiennes, Mayennes (53)
2016
Sept-Oct Résidence
Le 2angles, Flers, Fr
25 ans
Galerie Pictura, Rennes (35)
2015
Sept- Résidence
Abbaye Royale de Fontevraud, Fr
2013
20-10 / 01-12 Résidence
ESAT-La Chapelle Des Calvairiennes, Mayenne, Fr
04-03 / 21-05 Résidence
La Maison Chevolleau, Fontenay-Le-Compte, Fr
Bourses
2015
Aide à la Création Cinématographique et
Audiovisuelle, innovation-Recherche (FACCA)
2014
Aide individuelle à la Création DRAC Bretagne
2012
Bourses JTM, Conseil Général Ille et Vilaine
2014
Loin de Veracruz,
Galerie du Faouedic, Lorient (56)
Edition
2011
Les Vacances de l’amour
Edité par La maison& à Quimper (29)
Bananarama
Edité par La maison& à Quimper (29)
PUBLICATION
Fontevraud Le Magazine, Batir & Habiter Hiver 2016
Kostar, magazine n°44 Fév-Mars 2015
Renne métropole, magazine n°77 Oct 2014
Nos Années Sauvages, magazine n°4 Janv 2015
Matzine, n°11 Déc 2011 & n°12 Fév 2013
Platonique, revue d’images n°8 Oct-Nov-Déc 2011