Les sœurs Deblois : Charlotte (tome 1), Louise Tremblay

Les sœurs Deblois : Charlotte (tome 1), Louise Tremblay-D’Essiambre, 2005
Née à Montréal aux alentours de 1924, Charlotte, une petite fille surdouée et vive d’esprit, est
destinée à vivre dans une famille hors du commun. Sa mère, Blanche, est hypocondriaque,
dépressive et deviendra plus tard alcoolique tandis que son père est un homme sensé qui refuse de
s’avouer à lui-même que sa femme est malade.
Émilie, la cadette, est étouffée par sa mère, qui, obsédée par les maladies, lui donne plusieurs
médicaments afin de prévenir pour finalement la rendre réellement malade. À mesure que les années
passent, Charlotte se rend compte de ce qui se passe chez elle et essaie de contrôler sa rage intérieure
qui voudrait blâmer sa mère d’être une mère horrible et qui souhaiterait que son père soit plus
courageux. Elle qui n’a aucune complicité avec sa sœur s’éloigne de sa famille et fera plus tard bien
des connaissances. Charlotte vivra plusieurs expériences qui lui feront voir le monde sous un autre
angle et prendre une décision bien importante.
J’ai énormément apprécié lire ce roman, car le vocabulaire est assez facile à comprendre et
l’histoire est bien racontée. Bien sûr, pour aimer ce livre, il faut absolument s’intéresser à la
psychologie, car on y raconte l’enfance difficile d’une jeune fille qui vit avec une mère obsédée par
les maladies. On arrive parfaitement à ressentir la colère de Charlotte pour sa mère. On s’attache à
certains personnages de l’histoire tout comme on arrive à en détester d’autres.
J’ai vraiment adoré lire ce livre jusqu’à la fin malgré le fait que l’histoire débute lentement. Il
arrive certains évènements à Charlotte qui nous rendent, pour quelques instants, heureux pour elle.
La fin de ce tome nous incite à lire le tome 2 de cette série qui s’intitule : Émilie. Avec l’envie
d’apprendre ce qui arrivera à Charlotte et surtout de vouloir savoir ce qu’Émilie a à raconter de sa
vie, j’irai vite me procurer le tome 2. Ce que vous aussi vous aurez envie de faire à la suite de votre
lecture.
Audrey St-Amand, le 17 octobre 2006