Entrepreneure à salariée l`histoire de Charlotte Houriez
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Entrepreneure à salariée l`histoire de Charlotte Houriez
MENU VOTRE PROFIL ACTIF : DIRIGEANTS QUI SOMMES NOUS ESPACE PRO RECHERCHER NEWSLETTER Accueil/ Blog/ Actualités ACTUALITÉ AVANT J’ÉTAIS MA PROPRE CHEF D’ENTREPRISE, MAIS ÇA, C’ÉTAIT AVANT… Tags: Dirigeants - Public féminin Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos services. En poursuivant votre navigation vous en acceptez l'utilisation. Pour en savoir plus, rendez-vous ici Beaucoup partagent le rêve plus ou moins avoué de poser un jour leur démission sur le bureau du chef pour devenir, « enfin ! », leur propre patron. Certaines ou certains renversent les fantasmes et se réjouissent de faire le chemin inverse. ... A l’instar de Charlotte Houriez, originaire de Béthune, qui après avoir créé et co-dirigé sa propre entreprise pendant deux ans s’est retrouvée dans la position d’employée. Transition réussie : aujourd’hui, Charlotte met à profit son passé d’entrepreneure dans ses nouvelles fonctions. On peut rêver de tout claquer et lâcher son CDI pour se lancer à son propre compte. Parce que l’on veut être maître de son propre destin professionnel, parce que l’on veut fixer soimême les règles et définir les objectifs : la LI-BER-TE ! Mais on peut aussi envisager la liberté avec un autre regard. C’est le chemin que s’est dessiné la Béthunoise Charlotte Houriez, attachée de presse aujourd’hui et ex-chef d’entreprise. Après des études à Béthune puis un master en communication spécialisation marketing à l’ISCOM de Lille, Charlotte Houriez s’était posée la question fondamentale : « et maintenant, je fais quoi ? ». « Avec un ami, on avait envie de nous lancer dans notre propre aventure. L’idée de partir de zéro et de tout construire soi-même, à notre image, pour faire que ce qui nous plaisait, c’est cela qui nous a poussé à créer notre entreprise ». Avec son ami Marc-Antoine, Charlotte a donné naissance en 2014 à la société Thelma+Louis, une petite entreprise de communication spécialisée dans le marketing et l’identité de marque. « C’était très excitant de pouvoir avancer dans un projet que nous avions nous-mêmes imaginé. J’ai adoré la partie qui consistait à aller chercher des clients, à tisser avec eux des liens importants », raconte la Béthunoise. Mais après deux exercices et deux ans de succès émaillés, comme toujours dans le monde de l’entreprise, de moments plus difficiles, l’entrepreneure se voyait avancer autrement : « Je sentais que je manquais encore d’expérience et je voulais me challenger avec d’autres collègues et des dirigeants dans une autre équipe ». Charlotte a alors décidé d’abandonner sa casquette de jeune entrepreneure pour rejoindre les rangs d’une société de communication lilloise déjà porteuse de sa propre histoire. Une décision qu’elle ne regrette pas. Une transition qu’elle a bien vécue. Après plusieurs mois de recul sur sa nouvelle vie professionnelle, Charlotte réalise à quel point sa petite expérience de créatrice d’entreprise lui sert aujourd’hui. « Le fait d’avoir été ma propre patronne m’a apporté énormément d’autonomie. Je pense même que cette période de ma vie m’a beaucoup appris sur le plan personnel. Je veux dire sur mon caractère. J’ai appris sur moi-même. J’ai découvert que mes limites allaient plus loin que je ne l’imaginais ». Aujourd’hui, l’ex-entrepreneure peut mettre ces deux années passées dans l’entrepreneuriat à profit dans les missions qu’elle occupe comme attachée de presse. Quand l’équipe de direction lui parle « objectifs et résultats », Charlotte saisit tout de suite les messages et comprend les enjeux derrière : « Quand on portait tout sur soi, y compris son propre salaire et la survie de l’activité, c’est le genre de choses qu’on comprend mieux. Mon expérience m’a forcément donné un certain sens des responsabilités. Je le sens dans mes relations au client. Je m’investis dans chaque encontre comme s’il s’agissait de ma propre entreprise ». La jeune Béthunoise estime aussi que cette première étape professionnelle lui a permis de mieux gérer, de relativiser davantage : « Quand on est entrepreneur, on prend tout pour soi très vite. Alors on doit apprendre à prendre du recul. Aujourd’hui, dans mon métier de tous les jours, ce bagage me sert vraiment ». S’emballer moins vite, se projeter et intégrer les enjeux : un cocktail de savoirs et de savoir-être qui dessine un profil de salarié particulièrement précieux. Oui, il y a une vie après la création d’entreprise. Noter cette actualité Mentions légales | Espace presse | Contactez nous | Plan du site FINANCEURS