Rencontre des Réseaux régionaux 7
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Rencontre des Réseaux régionaux 7
MEDCOOP Collectif pour le développement de la coopération décentralisée en Méditerranée En partenariat avec la ville d’Aix-en-Provence IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale Aix-en-Provence, les 7 et 8 octobre 2004 Compte-rendu IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale Depuis 4 ans, les dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale poursuivent, dans le cadre de rencontres annuelles, leurs échanges d’expériences et de savoir-faire et leurs réflexions autour de thèmes communs. Après les rencontres de Lyon (2000), de Caen (2002) et Vendôme (2003), MEDCOOP a réuni l’ensemble des dispositifs régionaux à Aix-en-Provence les 7 et 8 octobre 2004. L’ouverture de cette rencontre a été faite par Bruno Genzana, Adjoint au Maire Délégué à la Promotion Nationale et Internationale de la Ville d’Aix-en-Provence, Vice-Président de la Communauté du Pays d’Aix, Conseiller Général des Bouches-du-Rhône. Les objectifs de cette nouvelle rencontre étaient les suivants : Faire le point sur l’avancée de nos collaborations et poursuivre les réflexions sur les pistes de travail en commun. Poursuivre nos échanges et réflexions sur la coopération décentralisée, et travailler ensemble sur la mise en place de stratégies communes d’appui aux collectivités territoriales. L’ensemble des dispositifs régionaux identifiés a été convié à participer à ces travaux, ainsi que nos partenaires traditionnels que sont Cités-Unies France et le Ministère des Affaires Etrangères. Cités-Unies France était représenté par Nicolas Wit, directeur général adjoint, et son collaborateur Ghislain Bregeot. Le Ministère des Affaires Etrangères était représenté par Jean-Louis Sabatié, Chef de mission pour la coopération non-gouvernementale. Neuf régions étaient représentées : - Auvergne : CERAPCOOP – Centre de Ressource et d’Appui pour la Coopération Internationale en Auvergne Basse-Normandie : Horizons Solidaires Centre : CENTRAIDER – Collectif Régional des Acteurs de la Coopération et de la Solidarité Internationale Champagne-Ardenne : RECIPROC – Réseau des Elus, Citoyens et Professionnels pour la Coopération Franche-Comté : CERCOOP – Centre de Ressource pour la Coopération Décentralisée en Franche-Comté Nord-Pas-de-Calais : Lianes Coopération – Liaisons, Informations et Appui à la coopération Nord-Est-Sud Pays de la Loire : ALCID Provence-Alpes-Côte d’Azur : MEDCOOP – Collectif pour la promotion de la coopération décentralisée en Méditerranée Rhône-Alpes : RESACOOP – Réseau d’Appui à la Coopération en Rhône-Alpes Isabelle Temin, Chargée de mission à la Direction des Relations Internationales du Conseil Général des Bouches du Rhône, et Michèle Couëtmeur, Directrice des Relations Internationales de la Ville d’Aix-en-Provence, ont également participé aux travaux. 2 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale Première partie : QUELLES COLLABORATIONS ENTRE LES RESEAUX ? Entamées lors des précédentes rencontres, les réflexions sur les collaborations entre les réseaux régionaux répondent aux objectifs de mutualisation d’informations et d’outils et de renforcement réciproque des réseaux. Animation : Corinne Lajarge (RESACOOP) La première partie des échanges a tout d’abord permis de préciser la nature des structures concernées par ces rencontres ainsi que les objectifs et les modalités de la collaboration entre réseaux. • Définition d’un réseau régional Le problème de la nature des structures concernées par ces rencontres annuelles, et la question du statut à donner aux documents de travail élaborés par les réseaux ont été soulevés. Il existe en effet une grande diversité de structures, statuts et moyens parmi les réseaux régionaux. Il a cependant été admis que l’ensemble des dispositifs se caractérisait par deux éléments communs : - La composition multi-acteurs - Le niveau d’intervention régional Tout en convenant de se limiter aux réseaux multi-acteurs, les participants ont jugé nécessaire de rester ouverts à d’autres structures lorsque aucun réseau correspondant aux critères définis ci-dessus ne peut être identifié dans une région. L’objectif de ces rencontres est en effet de réunir tous les réseaux et d’accompagner les émergents. Il est rappelé l’importance de ces rencontres annuelles, qui ont un effet d’aspiration vers le haut des structures émergentes. Il est signalé par exemple qu’il existe en Bretagne 3 réseaux différents: 1 réseau d’élus, 1 réseau d’universitaires et la CASI, réseau d’associations. L’ensemble des réseaux régionaux estime ne pas avoir de légitimité pour choisir et inviter une structure régionale plutôt qu’une autre. La diversité des structures a de plus soulevé la question de la nature et des objectifs de la collaboration entre réseaux. En effet, il est observé que les participants à ces rencontres ont tous des statuts différents (élus, fonctionnaires, salariés) ; mais sont tous présents en tant que techniciens. Un problème de légitimité se poserait si l’on était amené à prendre des décisions d’ordre politique. 3 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale L’ensemble des participants convient que l’objectif de ces rencontres est d’ordre technique : il s’agit d’échanger et de transmettre nos savoirs et savoir-faire, afin d’améliorer nos pratiques. Il est donc suggéré d’inviter la structure en tant que telle, à qui revient ensuite la décision de désigner son représentant. Il est observé que la présence d’élus à ces rencontres leur permet de mieux appréhender le travail d’un réseau et facilite ensuite les discussions entre eux et les réseaux. Le métier commun à tous les dispositifs, à savoir l’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale, est considéré comme un autre élément unificateur. La nécessité de donner une définition et un nom commun à nos structures a été réitérée, afin notamment de pouvoir nous distinguer des autres structures dans le répertoire Ritimo. La question du nom a été débattue. Certains participants ont suggéré le terme ‘dispositif’, d’autres ont préféré le terme de ‘réseau’. Aucune décision n’a été prise. • Diffusion des informations et des documents - Liste de diffusion: Centraider a mis en place une liste de diffusion ([email protected]) qui permet de faire circuler l’information entre réseaux. Centraider informe qu’une mise à jour de cette liste de diffusion est prévue, et que la liste des inscrits sera transmise à tous les membres du réseau. A noter que seuls les inscrits peuvent envoyer un email à cette adresse. - Règle de diffusion : chaque document sera soumis à l’ensemble du réseau pour validation. Chacun bénéficiera d’un délai pré-déterminé pour y apporter les modifications qu’il souhaite. Au-delà de ce délai, le document sera considéré comme validé. Une fois validé, le document peut être diffusé librement par chaque dispositif, CUF et le MAE étant des destinataires prioritaires. Animation : Bruno de Reviers (CERCOOP) La seconde partie des réflexions a concerné la mutualisation d’outils et la mise en place de collaborations concrètes. • Base de données Présentation des différentes bases de données régionales : Les bases de données sont de nature et de taille différentes, gérées par des logiciels multiples. 4 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale - - - - - Lianes coopération : l’architecture de la base est semblable à celle de Resacoop (logiciel Access). La base fonctionne selon trois tables : par pays d’intervention, par acteurs, et par bassin d’emploi. Cerapcoop : la base est organisée selon trois tables : par type d’acteurs, par pays d’intervention et par type d’activité. La base actuelle ne permet pas une utilisation optimale, la permanente effectue elle-même la recherche d’informations en fonction de la demande. Cercoop : base identique à celle de Ritimo. Horizons Solidaires : utilise le logiciel Works. Réciproc : travaille en partenariat avec Ritimo, dans le cadre d’une convention signée entre l’Ircod (porteur de projet), le centre Ritimo local (chargé de la saisie, relance et mise en cohérence), et Ritimo national. Centraider : la base est organisée selon quatre tables : par type d’acteurs, par type d’activité, par pays d’intervention, et par localisation géographique. Les utilisateurs peuvent également effectuer une recherche par nom d’organisme. Resacoop : la base est organisée selon trois tables : par organisme (coordonnées, etc), par projet, et par zone géographique. La CNIL n’autorisant pas la publication de noms de personnes physiques, la zone ‘contacts’ a été retirée. Remarques sur l’utilisation de la base de données: Il est observé que la mise en ligne de la base de données ne permet pas aux utilisateurs de pouvoir distinguer les ‘bons’ des ‘mauvais’ acteurs. Le permanent du réseau est donc un interlocuteur incontournable. Il est de plus signalé que la base de données est un service destiné au public, mais ne sert pas à l’animation du réseau. Chaque réseau dispose de sa propre base en interne. Il est suggéré que la base de données puisse également être un système de capitalisation d’expériences. Actualisation : Chaque réseau soulève le problème de l’actualisation des informations contenues dans la base de données. Si l’on permet l’auto actualisation par les acteurs, il n’est alors plus possible de contrôler la véracité des informations fournies. Une autre solution consistant à envoyer des fiches à valider par l’organisme se heurte au problème du faible pourcentage de retour. Il est suggéré dans tous les cas d’alerter les utilisateurs de la base de données sur le problème de véracité des informations. Certains participants font remarquer que l’actualisation est de toutes façons une des missions premières des réseaux. Il a été convenu de signaler sur chaque document la date de sa dernière mise à jour, afin de donner une indication sur l’ancienneté des informations. Base de données commune : 5 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale La mise en place d’une base de données commune à tous les réseaux pose le problème de la pérennisation. Il est plutôt suggéré d’envisager la mise en place de liens entre chacun des sites internet. Dans le but de fournir un service homogène, il est noté l’importance d’harmoniser notre thésaurus. Sont également retenus trois champs pour les bases de données : - thématique (projets) - géographique - nature des acteurs Question de la coordination avec d’autres bases de données existantes (Ritimo, CNCD) : Etant donné l’existence d’autres bases de données, les participants soulèvent la question de la coordination au niveau national entre les différentes bases. Il est en outre remarqué que, puisque la construction d’une base de données requiert beaucoup de temps, il serait judicieux d’utiliser ce qui existe déjà. La question de la relation et de la mise en cohérence avec Ritimo est donc posée. Il est suggéré d’organiser une rencontre avec Ritimo, en vue d’harmoniser nos outils. Ce problème pose également la question de la politique de communication des réseaux, qui devrait permettre de rendre les réseaux plus visibles comme interlocuteurs. • Fiches techniques Répondant à l’objectif de mutualisation des outils, les réseaux régionaux ont retenu l’idée de l’utilisation partagée des fiches produites par certains réseaux. Ces outils seront donc mis à la disposition des acteurs des autres régions. A été décidé l’élaboration d’un tableau contenant les informations suivantes : - liste des fiches existantes inventaire des besoins liste des fiches prévues date de la dernière mise à jour de la fiche lieu où se trouve la fiche personne ressource Le tableau sera établi par voie électronique, et mis en ligne ensuite. Chaque dispositif informera l’ensemble du réseau de chaque modification. Il est également suggéré d’établir un inventaire des formations et des compétences de chaque réseau. Il est enfin envisagé que les réseaux s’échangent leur programme prévisionnel sur 1 an, à réactualiser tous les 6 mois (réunions, base de données, actions, thèmes). 6 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale • Réflexion sur la participation à des programmes INTERREG Voir le document de présentation de INTERREG IIIC élaboré par Centraider. Sur proposition de Centraider, les membres du réseau ont étudié la possibilité de participer à des programmes INTERREG. L’ensemble des participants a manifesté leur intérêt pour de tels programmes. Plusieurs obstacles ont cependant été identifiés: - Manque de temps pour constituer le dossier, le dernier appel à projets étant en janvier 2005. - Problème d’identification de partenaires européens. - Manque de moyens humains et financiers. Les réseaux régionaux ont convenu de l’impossibilité de participer au prochain appel à projets, mais ont décidé d’engager une réflexion sur la recherche de partenaires européens, en vue de prendre part à ces programmes. Centraider propose de créer un comité de pilotage, qui se réunirait trois fois par an. Un premier groupe de travail se réunira avant la fin de l’année à Vendôme. 7 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale Deuxième partie : L’APPUI AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES Les dispositifs évoluant dans des contextes différents, les enjeux de la promotion de la coopération décentralisée diffèrent d’une région à l’autre. La mise en commun de leurs expériences et de leurs pratiques dans ce domaine permet aux dispositifs de dégager des pistes pour améliorer les actions d’appui aux collectivités locales et de réfléchir à la mise en place de stratégies communes. Animation : Laure Agodio et François Derisbourg (Lianes Coopération) La discussion a tout d’abord permis de mettre en évidence les difficultés rencontrées, puis d’explorer les possibilités de partenariat avec d’autres structures telles que CUF. • Identification des freins à la coopération décentralisée L’échange d’expériences en matière d’appui aux collectivités locale a permis d’identifier différents cas de figure où, même si la collectivité locale souhaite s’engager dans la coopération décentralisée, divers obstacles freinent son engagement. La collectivité souhaite s’engager dans la coopération décentralisée mais : - - La technicité et la complexité du dossier la dissuadent. Les moyens (humains, financiers) sont insuffisants. La coopération n’est pas une priorité. N’en connaît pas les bénéfices et ne sait comment communiquer à ce sujet auprès des électeurs. Est déjà engagée dans le cadre du jumelage, mais ne sait comment passer à la coopération décentralisée. Il est d’ailleurs constaté que les collectivités nouvellement engagées dans l’action internationale intègrent plus facilement les nouvelles données que celle déjà engagées dans des activités de jumelage. Redoute les délocalisations et le terrorisme. Méconnaît la coopération décentralisée. Se précipite dans l’élaboration du projet. N’a pas de partenaires au Sud. Il est remarqué que l’action internationale fait désormais partie de la politique locale. Si le montant consacré à la coopération est sujet à discussion, les collectivités ne contestent pas le principe du budget. Certaines collectivités s’engagent par exemple dans l’achat public éthique. Mais l’engagement à l’international est encore fragile. On peut comparer la situation de l’action internationale à celle de la culture il y a quelques années, qui s’est progressivement imposée comme secteur d’intervention incontestable de la politique locale. Il est également noté que les activités de coopération décentralisée ont besoin d’être liées au territoire local. 8 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale Certains participants font de plus remarquer qu’alors que le résultat d’actions de coopération se mesure sur le long terme pour les pays du sud, la collectivité locale a besoin quant à elle de pouvoir présenter rapidement un bilan. Par ailleurs, les participants remarquent que certaines collectivités souhaitent d’abord expérimenter une ouverture à l’international (par le biais de financement de projets au sud par exemple), avant de s’engager dans des projets de coopération décentralisée. Les collectivités locales ont donc avant tout besoin d’un accompagnement à l’action internationale. Il est en outre suggéré l’idée de créer un incubateur de projets de coopération. • Collaboration avec Cités-Unies France Compte tenu de la volonté des réseaux de mener des actions en direction des élus locaux, il a été décidé de travailler en collaboration avec CUF. Les participants mettent en effet l’accent sur la nécessité de s’appuyer sur les structures existantes et d’améliorer les synergies entre ces différents acteurs. L’ensemble des réseaux et CUF ont mis en place trois types d’actions : Réunion des groupes-pays Il a été convenu que les réseaux seraient invités aux réunions des groupes-pays de CUF. De même, les responsables pays de CUF seront conviés aux réunions pays organisées par les réseaux régionaux. Il conviendra pour cela d’établir un calendrier des rencontres. Ceci donnera une plus grande cohérence nationale aux activités de chacun des acteurs. Création d’un outil de capitalisation des projets Les participants ont souligné l’importance de donner un écho aux expériences réussies de coopération décentralisée. CUF et les dispositifs ont convenu de la création d’un outil qui permettrait aux collectivités locales d’échanger et de capitaliser leurs expériences. Formation CUF propose d’aider les réseaux à créer des modules de formation et à améliorer la lisibilité des documents de sensibilisation des élus. CUF a de plus informé les participants de l’existence du programme européen ‘Leader +’, qui se termine en 2006, et a invité les membres des réseaux à étudier les possibilités de participer à des projets de coopération dans le cadre de ce programme. 9 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale • Etat des lieux des collaborations avec d’autres structures Les participants évoquent la possibilité de collaborer avec d’autres structures qui pourraient servir de relais aux actions des réseaux en matière de promotion de la coopération décentralisée. Il est par exemple suggéré de travailler avec le Conseil Economique et Social régional. Un tour de table a permis de lister quelques organismes. Centraider organise des formations et des rencontres en partenariat avec le réseau de développement des villes du Centre. Medcoop a développé une stratégie consistant à organiser différents événements sur le territoire des collectivités locales qui n’étaient pas encore engagées dans la coopération décentralisée. Cela s’est traduit par la tenue de colloques à Toulon et Digne réunissant des représentants d’institutions nationales et internationales et des représentants du Sud. La collaboration avec la ville d’Aix-en-Provence est déjà ancienne. Cercoop collabore avec CUF, et a également essayé d’opérer un rapprochement avec l’association des Maires du Doubs. Resacoop travaille également en collaboration avec CUF. Lianes Coopération travaille en partenariat avec l’Association des Maires du Nord, ainsi qu’avec l’UNADEL (Géant). • Sources de financement Les participants ont échangé sur leurs sources de financement et ont ainsi pu lister les organismes suivants : - FONJEP ; Caisse des Dépôts et Consignations ; Le secteur privé, pour des opérations ponctuelles (Crédit local, Agence de l’eau) ; Le CRID ; Banques mutualistes, qui travaillent actuellement sur la question du financement de programmes économiques dans les pays d’origines des migrants ; Rectorats. 10 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale Intervention de Jean-Louis Sabatié, Chef de mission pour la coopération nongouvernementale • Orientations et organisation de la politique française de coopération Jean-Louis Sabatié a réaffirmé la forte mobilisation politique des autorités françaises sur les questions de développement, ainsi que leur engagement financier. Il a ensuite présenté les grandes lignes des nouvelles orientations de la politique française de coopération, qui impliquent notamment une réorganisation administrative. Cette réorganisation prévoit le renforcement de l’Agence Française de Développement (AFD) comme opérateur pivot de la coopération et un nouveau partage de compétences entre le Ministère des Affaires Etrangères (MAE) et l’AFD : Le MAE a compétence sur les secteurs relevant du pouvoir régalien : sécurité, administration, soutien à l’Etat de droit, réforme de l’Etat, appui aux politiques sectorielles, relations avec les ONG et la coopération décentralisée. Le secteur de l’enseignement et le secteur productif relèveront de l’AFD. Jusqu’en 2005, l’AFD reste à la fois agence de coopération et banque de développement. La mise en œuvre de la L.O.L.F prévoit ensuite la création d’une mission interministérielle ‘Aide publique au développement’, qui regroupera les crédits des deux programmes gérés par le MAE et le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. • Le rôle des réseaux régionaux selon le M.A.E. Un des partenaires majeurs des réseaux régionaux français est le M.A.E, qui a soutenu dès leur création les réseaux régionaux constitués. Jean-Louis Sabatié a rappelé tout l’intérêt que le M.A.E. accordait aux réseaux régionaux, dont l’activité remplit plusieurs fonctions importantes : o La relation de proximité qu’entretiennent les réseaux régionaux avec les différents acteurs locaux (associations, collectivités territoriales) permet une plus grande efficacité. Les réseaux sont pour le MAE des partenaires et interlocuteurs qui facilitent le dialogue et le lien avec les acteurs régionaux. o Les réseaux permettent de transmettre les informations du M.A.E. vers les acteurs locaux, et inversement. Ils font ainsi fonction de relais. o Leur activité permet d’aborder des sujets fondamentaux tels : Les relations avec les collectivités territoriales et les structures telles que CUF, AFCCRE, AMF ; Le volontariat (les réseaux ont été informés du projet de loi prévoyant de distinguer et encadrer le volontariat de droit public et le volontariat de droit privé) ; Le dispositif Ville vie vacances ; Les relations avec d’autres institutions telles que les hôpitaux, instituts de recherche, etc. 11 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale Jean-Louis Sabatié a ensuite précisé les fonctions des organisations de solidarité internationale (OSI): - Renforcement de la société civile, en France et à l’étranger, lorsque les Etats le souhaitent. - Education au développement et à la solidarité internationale - Plaidoyer international. Les réseaux ont été vivement incités à se renforcer au niveau international. La constitution d’un répertoire des réseaux à l’étranger est à envisager, avec une possibilité de financement par le MAE. - Participation au développement. Il a également été souligné que dans le cadre d’attribution des financements, le M.A.E. serait dorénavant attentif aux indicateurs de résultats des OSI suivants : - nombre d’adhérents - nombre de bénévoles - montant des cotisations - origine des fonds (publics et privés) - vie associative • La relation avec les SCAC Les SCAC étant très sollicités, les demandes émanant des réseaux ne pourront pas toujours être prises en compte. Le M.A.E. est prêt à intervenir en cas de difficulté majeure. Jean-Louis Sabatié a invité les réseaux à participer à la réunion annuelle des SCAC (qui se tient généralement en juillet), pour laquelle il conviendra de désigner un représentant pour l’ensemble des réseaux régionaux. Il a informé les membres des réseaux que l’organigramme des SCAC pouvait être consulté sur le site Internet des ambassades et du M.A.E. • La base de données M. Sabatié a proposé d’informer le réseau des ambassades de l’existence des différentes base de données des dispositifs régionaux. Il a de plus suggéré aux réseaux de demander aux collectivités territoriales répertoriées sur la base de données de la CNCD d’insérer un lien vers les sites des réseaux concernés. Enfin, il a invité les réseaux régionaux à lui soumettre une proposition d’architecture de base de données. Jean-Louis Sabatié a émis le souhait de faire le point des régions où aucun dispositif régional n’a pas encore été identifié, et a invité les participants à intégrer l’Outre-Mer à leur réseau. Les participants ont émis le souhait de se réunir à Paris avec le MAE. 12 IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale LISTE DES PARTICIPANTS Région Auvergne BasseNormandie Centre ChampagneArdenne Organisme CERAPCOOP Horizons Solidaires CENTRAIDER RECIPROC Franche-Comté CERCOOP Nord-Pas-deCalais Pays de la Loire ProvenceAlpes-Côte d’Azur Rhône-Alpes Lianes Coopération ALCID MEDCOOP RESACOOP Contact Marie AIMARD Chargée de mission Jacques FONTAINE Sandra BAUDE Assistante Marie-Odile TAVERNIER Présidente Frédéric TRICOT Président Anne-Gaëlle JAY AnimatriceCoordinatrice Elise THAUVIN Stagiaire Vincent PICARD Directeur adjoint de l’IRCOD Mélanie MILLION Stagiaire Bruno de REVIERS Responsable Laure AGODIO Coordinatrice François DERISBOURG Chargé de mission Erwan LETHUILLIER Chargé de mission Kader BEKKAR Délégué général François LAPENA Président Sophie MULLER Chargée de mission Corinne LAJARGE Chargée de mission 13 Email [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération et de la solidarité internationale Institution Cités-Unies-France Ministère des Affaires Etrangères Conseil Général des Bouches du Rhône Ville d’Aix-en-Provence Nom Nicolas WIT, Directeur général adjoint. Ghislain BREGEOT, collaborateur. Jean-Louis SABATIE, Chef de mission pour la Coopération non-gouvernementale. Isabelle TEMIN, Chargée de mission à la Direction des Relations Internationales. Bruno GENZANA, Adjoint au Maire Délégué à la Promotion Nationale et Internationale de la Ville, Vice-Président de la Communauté du Pays d’Aix, Conseiller Général des Bouchesdu-Rhône. Michèle COUËTMEUR, Directrice des Relations Internationales. 14