Rencontre des Réseaux régionaux 7

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Rencontre des Réseaux régionaux 7
MEDCOOP
Collectif pour le développement de la coopération décentralisée en Méditerranée
En partenariat avec la ville d’Aix-en-Provence
IVème rencontre des dispositifs régionaux
de concertation et d’appui
aux acteurs de la coopération
et de la solidarité internationale
Aix-en-Provence, les 7 et 8 octobre 2004
Compte-rendu
IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération
et de la solidarité internationale
Depuis 4 ans, les dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la
coopération et de la solidarité internationale poursuivent, dans le cadre de rencontres
annuelles, leurs échanges d’expériences et de savoir-faire et leurs réflexions autour de
thèmes communs.
Après les rencontres de Lyon (2000), de Caen (2002) et Vendôme (2003), MEDCOOP a
réuni l’ensemble des dispositifs régionaux à Aix-en-Provence les 7 et 8 octobre 2004.
L’ouverture de cette rencontre a été faite par Bruno Genzana, Adjoint au Maire Délégué à
la Promotion Nationale et Internationale de la Ville d’Aix-en-Provence, Vice-Président de la
Communauté du Pays d’Aix, Conseiller Général des Bouches-du-Rhône.
Les objectifs de cette nouvelle rencontre étaient les suivants :
Faire le point sur l’avancée de nos collaborations et poursuivre les réflexions sur les
pistes de travail en commun.
Poursuivre nos échanges et réflexions sur la coopération décentralisée, et travailler
ensemble sur la mise en place de stratégies communes d’appui aux collectivités
territoriales.
L’ensemble des dispositifs régionaux identifiés a été convié à participer à ces travaux,
ainsi que nos partenaires traditionnels que sont Cités-Unies France et le Ministère des
Affaires Etrangères.
Cités-Unies France était représenté par Nicolas Wit, directeur général adjoint, et son
collaborateur Ghislain Bregeot.
Le Ministère des Affaires Etrangères était représenté par Jean-Louis Sabatié, Chef de
mission pour la coopération non-gouvernementale.
Neuf régions étaient représentées :
-
Auvergne : CERAPCOOP – Centre de Ressource et d’Appui pour la Coopération
Internationale en Auvergne
Basse-Normandie : Horizons Solidaires
Centre : CENTRAIDER – Collectif Régional des Acteurs de la Coopération et de la
Solidarité Internationale
Champagne-Ardenne : RECIPROC – Réseau des Elus, Citoyens et
Professionnels pour la Coopération
Franche-Comté : CERCOOP – Centre de Ressource pour la Coopération
Décentralisée en Franche-Comté
Nord-Pas-de-Calais : Lianes Coopération – Liaisons, Informations et Appui à la
coopération Nord-Est-Sud
Pays de la Loire : ALCID
Provence-Alpes-Côte d’Azur : MEDCOOP – Collectif pour la promotion de la
coopération décentralisée en Méditerranée
Rhône-Alpes : RESACOOP – Réseau d’Appui à la Coopération en Rhône-Alpes
Isabelle Temin, Chargée de mission à la Direction des Relations Internationales du
Conseil Général des Bouches du Rhône, et Michèle Couëtmeur, Directrice des Relations
Internationales de la Ville d’Aix-en-Provence, ont également participé aux travaux.
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IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération
et de la solidarité internationale
Première partie :
QUELLES COLLABORATIONS ENTRE LES RESEAUX ?
Entamées lors des précédentes rencontres, les réflexions sur les collaborations entre les
réseaux régionaux répondent aux objectifs de mutualisation d’informations et d’outils et de
renforcement réciproque des réseaux.
Animation : Corinne Lajarge (RESACOOP)
La première partie des échanges a tout d’abord permis de préciser la nature des
structures concernées par ces rencontres ainsi que les objectifs et les modalités de la
collaboration entre réseaux.
• Définition d’un réseau régional
Le problème de la nature des structures concernées par ces rencontres annuelles, et la
question du statut à donner aux documents de travail élaborés par les réseaux ont été
soulevés.
Il existe en effet une grande diversité de structures, statuts et moyens parmi les réseaux
régionaux. Il a cependant été admis que l’ensemble des dispositifs se caractérisait par
deux éléments communs :
- La composition multi-acteurs
- Le niveau d’intervention régional
Tout en convenant de se limiter aux réseaux multi-acteurs, les participants ont jugé
nécessaire de rester ouverts à d’autres structures lorsque aucun réseau correspondant
aux critères définis ci-dessus ne peut être identifié dans une région. L’objectif de ces
rencontres est en effet de réunir tous les réseaux et d’accompagner les émergents. Il est
rappelé l’importance de ces rencontres annuelles, qui ont un effet d’aspiration vers le haut
des structures émergentes.
Il est signalé par exemple qu’il existe en Bretagne 3 réseaux différents: 1 réseau d’élus, 1
réseau d’universitaires et la CASI, réseau d’associations. L’ensemble des réseaux
régionaux estime ne pas avoir de légitimité pour choisir et inviter une structure régionale
plutôt qu’une autre.
La diversité des structures a de plus soulevé la question de la nature et des objectifs de la
collaboration entre réseaux. En effet, il est observé que les participants à ces rencontres
ont tous des statuts différents (élus, fonctionnaires, salariés) ; mais sont tous présents en
tant que techniciens. Un problème de légitimité se poserait si l’on était amené à prendre
des décisions d’ordre politique.
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IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération
et de la solidarité internationale
L’ensemble des participants convient que l’objectif de ces rencontres est d’ordre
technique : il s’agit d’échanger et de transmettre nos savoirs et savoir-faire, afin
d’améliorer nos pratiques. Il est donc suggéré d’inviter la structure en tant que telle, à qui
revient ensuite la décision de désigner son représentant.
Il est observé que la présence d’élus à ces rencontres leur permet de mieux appréhender
le travail d’un réseau et facilite ensuite les discussions entre eux et les réseaux.
Le métier commun à tous les dispositifs, à savoir l’appui aux acteurs de la coopération et
de la solidarité internationale, est considéré comme un autre élément unificateur.
La nécessité de donner une définition et un nom commun à nos structures a été réitérée,
afin notamment de pouvoir nous distinguer des autres structures dans le répertoire Ritimo.
La question du nom a été débattue. Certains participants ont suggéré le terme ‘dispositif’,
d’autres ont préféré le terme de ‘réseau’. Aucune décision n’a été prise.
• Diffusion des informations et des documents
- Liste de diffusion:
Centraider a mis en place une liste de diffusion ([email protected]) qui permet de
faire circuler l’information entre réseaux. Centraider informe qu’une mise à jour de cette
liste de diffusion est prévue, et que la liste des inscrits sera transmise à tous les membres
du réseau.
A noter que seuls les inscrits peuvent envoyer un email à cette adresse.
- Règle de diffusion : chaque document sera soumis à l’ensemble du réseau pour
validation. Chacun bénéficiera d’un délai pré-déterminé pour y apporter les modifications
qu’il souhaite. Au-delà de ce délai, le document sera considéré comme validé. Une fois
validé, le document peut être diffusé librement par chaque dispositif, CUF et le MAE étant
des destinataires prioritaires.
Animation : Bruno de Reviers (CERCOOP)
La seconde partie des réflexions a concerné la mutualisation d’outils et la mise en place
de collaborations concrètes.
• Base de données
Présentation des différentes bases de données régionales :
Les bases de données sont de nature et de taille différentes, gérées par des logiciels
multiples.
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-
-
-
-
-
Lianes coopération : l’architecture de la base est semblable à celle de Resacoop
(logiciel Access). La base fonctionne selon trois tables : par pays d’intervention, par
acteurs, et par bassin d’emploi.
Cerapcoop : la base est organisée selon trois tables : par type d’acteurs, par pays
d’intervention et par type d’activité. La base actuelle ne permet pas une utilisation
optimale, la permanente effectue elle-même la recherche d’informations en fonction
de la demande.
Cercoop : base identique à celle de Ritimo.
Horizons Solidaires : utilise le logiciel Works.
Réciproc : travaille en partenariat avec Ritimo, dans le cadre d’une convention
signée entre l’Ircod (porteur de projet), le centre Ritimo local (chargé de la saisie,
relance et mise en cohérence), et Ritimo national.
Centraider : la base est organisée selon quatre tables : par type d’acteurs, par type
d’activité, par pays d’intervention, et par localisation géographique. Les utilisateurs
peuvent également effectuer une recherche par nom d’organisme.
Resacoop : la base est organisée selon trois tables : par organisme (coordonnées,
etc), par projet, et par zone géographique.
La CNIL n’autorisant pas la publication de noms de personnes physiques, la zone
‘contacts’ a été retirée.
Remarques sur l’utilisation de la base de données:
Il est observé que la mise en ligne de la base de données ne permet pas aux utilisateurs
de pouvoir distinguer les ‘bons’ des ‘mauvais’ acteurs. Le permanent du réseau est donc
un interlocuteur incontournable. Il est de plus signalé que la base de données est un
service destiné au public, mais ne sert pas à l’animation du réseau. Chaque réseau
dispose de sa propre base en interne.
Il est suggéré que la base de données puisse également être un système de capitalisation
d’expériences.
Actualisation :
Chaque réseau soulève le problème de l’actualisation des informations contenues dans la
base de données. Si l’on permet l’auto actualisation par les acteurs, il n’est alors plus
possible de contrôler la véracité des informations fournies. Une autre solution consistant à
envoyer des fiches à valider par l’organisme se heurte au problème du faible pourcentage
de retour. Il est suggéré dans tous les cas d’alerter les utilisateurs de la base de données
sur le problème de véracité des informations.
Certains participants font remarquer que l’actualisation est de toutes façons une des
missions premières des réseaux.
Il a été convenu de signaler sur chaque document la date de sa dernière mise à jour, afin
de donner une indication sur l’ancienneté des informations.
Base de données commune :
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IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération
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La mise en place d’une base de données commune à tous les réseaux pose le problème
de la pérennisation. Il est plutôt suggéré d’envisager la mise en place de liens entre
chacun des sites internet.
Dans le but de fournir un service homogène, il est noté l’importance d’harmoniser notre
thésaurus. Sont également retenus trois champs pour les bases de données :
- thématique (projets)
- géographique
- nature des acteurs
Question de la coordination avec d’autres bases de données existantes (Ritimo, CNCD) :
Etant donné l’existence d’autres bases de données, les participants soulèvent la question
de la coordination au niveau national entre les différentes bases.
Il est en outre remarqué que, puisque la construction d’une base de données requiert
beaucoup de temps, il serait judicieux d’utiliser ce qui existe déjà.
La question de la relation et de la mise en cohérence avec Ritimo est donc posée. Il est
suggéré d’organiser une rencontre avec Ritimo, en vue d’harmoniser nos outils.
Ce problème pose également la question de la politique de communication des réseaux,
qui devrait permettre de rendre les réseaux plus visibles comme interlocuteurs.
• Fiches techniques
Répondant à l’objectif de mutualisation des outils, les réseaux régionaux ont retenu l’idée
de l’utilisation partagée des fiches produites par certains réseaux. Ces outils seront donc
mis à la disposition des acteurs des autres régions.
A été décidé l’élaboration d’un tableau contenant les informations suivantes :
-
liste des fiches existantes
inventaire des besoins
liste des fiches prévues
date de la dernière mise à jour de la fiche
lieu où se trouve la fiche
personne ressource
Le tableau sera établi par voie électronique, et mis en ligne ensuite. Chaque dispositif
informera l’ensemble du réseau de chaque modification.
Il est également suggéré d’établir un inventaire des formations et des compétences de
chaque réseau.
Il est enfin envisagé que les réseaux s’échangent leur programme prévisionnel sur 1 an, à
réactualiser tous les 6 mois (réunions, base de données, actions, thèmes).
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• Réflexion sur la participation à des programmes INTERREG
Voir le document de présentation de INTERREG IIIC élaboré par Centraider.
Sur proposition de Centraider, les membres du réseau ont étudié la possibilité de
participer à des programmes INTERREG. L’ensemble des participants a manifesté leur
intérêt pour de tels programmes. Plusieurs obstacles ont cependant été identifiés:
- Manque de temps pour constituer le dossier, le dernier appel à projets étant en
janvier 2005.
- Problème d’identification de partenaires européens.
- Manque de moyens humains et financiers.
Les réseaux régionaux ont convenu de l’impossibilité de participer au prochain appel à
projets, mais ont décidé d’engager une réflexion sur la recherche de partenaires
européens, en vue de prendre part à ces programmes.
Centraider propose de créer un comité de pilotage, qui se réunirait trois fois par an. Un
premier groupe de travail se réunira avant la fin de l’année à Vendôme.
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IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération
et de la solidarité internationale
Deuxième partie :
L’APPUI AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES
Les dispositifs évoluant dans des contextes différents, les enjeux de la promotion de la
coopération décentralisée diffèrent d’une région à l’autre. La mise en commun de leurs
expériences et de leurs pratiques dans ce domaine permet aux dispositifs de dégager des
pistes pour améliorer les actions d’appui aux collectivités locales et de réfléchir à la mise
en place de stratégies communes.
Animation : Laure Agodio et François Derisbourg (Lianes Coopération)
La discussion a tout d’abord permis de mettre en évidence les difficultés rencontrées, puis
d’explorer les possibilités de partenariat avec d’autres structures telles que CUF.
• Identification des freins à la coopération décentralisée
L’échange d’expériences en matière d’appui aux collectivités locale a permis d’identifier
différents cas de figure où, même si la collectivité locale souhaite s’engager dans la
coopération décentralisée, divers obstacles freinent son engagement.
La collectivité souhaite s’engager dans la coopération décentralisée mais :
-
-
La technicité et la complexité du dossier la dissuadent.
Les moyens (humains, financiers) sont insuffisants.
La coopération n’est pas une priorité.
N’en connaît pas les bénéfices et ne sait comment communiquer à ce sujet auprès
des électeurs.
Est déjà engagée dans le cadre du jumelage, mais ne sait comment passer à la
coopération décentralisée. Il est d’ailleurs constaté que les collectivités
nouvellement engagées dans l’action internationale intègrent plus facilement les
nouvelles données que celle déjà engagées dans des activités de jumelage.
Redoute les délocalisations et le terrorisme.
Méconnaît la coopération décentralisée.
Se précipite dans l’élaboration du projet.
N’a pas de partenaires au Sud.
Il est remarqué que l’action internationale fait désormais partie de la politique locale. Si le
montant consacré à la coopération est sujet à discussion, les collectivités ne contestent
pas le principe du budget. Certaines collectivités s’engagent par exemple dans l’achat
public éthique. Mais l’engagement à l’international est encore fragile. On peut comparer la
situation de l’action internationale à celle de la culture il y a quelques années, qui s’est
progressivement imposée comme secteur d’intervention incontestable de la politique
locale.
Il est également noté que les activités de coopération décentralisée ont besoin d’être liées
au territoire local.
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et de la solidarité internationale
Certains participants font de plus remarquer qu’alors que le résultat d’actions de
coopération se mesure sur le long terme pour les pays du sud, la collectivité locale a
besoin quant à elle de pouvoir présenter rapidement un bilan.
Par ailleurs, les participants remarquent que certaines collectivités souhaitent d’abord
expérimenter une ouverture à l’international (par le biais de financement de projets au sud
par exemple), avant de s’engager dans des projets de coopération décentralisée. Les
collectivités locales ont donc avant tout besoin d’un accompagnement à l’action
internationale.
Il est en outre suggéré l’idée de créer un incubateur de projets de coopération.
• Collaboration avec Cités-Unies France
Compte tenu de la volonté des réseaux de mener des actions en direction des élus locaux,
il a été décidé de travailler en collaboration avec CUF. Les participants mettent en effet
l’accent sur la nécessité de s’appuyer sur les structures existantes et d’améliorer les
synergies entre ces différents acteurs.
L’ensemble des réseaux et CUF ont mis en place trois types d’actions :
Réunion des groupes-pays
Il a été convenu que les réseaux seraient invités aux réunions des groupes-pays de CUF.
De même, les responsables pays de CUF seront conviés aux réunions pays organisées
par les réseaux régionaux. Il conviendra pour cela d’établir un calendrier des rencontres.
Ceci donnera une plus grande cohérence nationale aux activités de chacun des acteurs.
Création d’un outil de capitalisation des projets
Les participants ont souligné l’importance de donner un écho aux expériences réussies de
coopération décentralisée.
CUF et les dispositifs ont convenu de la création d’un outil qui permettrait aux collectivités
locales d’échanger et de capitaliser leurs expériences.
Formation
CUF propose d’aider les réseaux à créer des modules de formation et à améliorer la
lisibilité des documents de sensibilisation des élus.
CUF a de plus informé les participants de l’existence du programme européen ‘Leader +’,
qui se termine en 2006, et a invité les membres des réseaux à étudier les possibilités de
participer à des projets de coopération dans le cadre de ce programme.
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IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération
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• Etat des lieux des collaborations avec d’autres structures
Les participants évoquent la possibilité de collaborer avec d’autres structures qui
pourraient servir de relais aux actions des réseaux en matière de promotion de la
coopération décentralisée. Il est par exemple suggéré de travailler avec le Conseil
Economique et Social régional.
Un tour de table a permis de lister quelques organismes.
Centraider organise des formations et des rencontres en partenariat avec le réseau de
développement des villes du Centre.
Medcoop a développé une stratégie consistant à organiser différents événements sur le
territoire des collectivités locales qui n’étaient pas encore engagées dans la coopération
décentralisée. Cela s’est traduit par la tenue de colloques à Toulon et Digne réunissant
des représentants d’institutions nationales et internationales et des représentants du Sud.
La collaboration avec la ville d’Aix-en-Provence est déjà ancienne.
Cercoop collabore avec CUF, et a également essayé d’opérer un rapprochement avec
l’association des Maires du Doubs.
Resacoop travaille également en collaboration avec CUF.
Lianes Coopération travaille en partenariat avec l’Association des Maires du Nord, ainsi
qu’avec l’UNADEL (Géant).
• Sources de financement
Les participants ont échangé sur leurs sources de financement et ont ainsi pu lister les
organismes suivants :
-
FONJEP ;
Caisse des Dépôts et Consignations ;
Le secteur privé, pour des opérations ponctuelles (Crédit local, Agence de l’eau) ;
Le CRID ;
Banques mutualistes, qui travaillent actuellement sur la question du financement de
programmes économiques dans les pays d’origines des migrants ;
Rectorats.
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Intervention de Jean-Louis Sabatié, Chef de mission pour la coopération nongouvernementale
• Orientations et organisation de la politique française de coopération
Jean-Louis Sabatié a réaffirmé la forte mobilisation politique des autorités françaises sur
les questions de développement, ainsi que leur engagement financier.
Il a ensuite présenté les grandes lignes des nouvelles orientations de la politique française
de coopération, qui impliquent notamment une réorganisation administrative. Cette
réorganisation prévoit le renforcement de l’Agence Française de Développement (AFD)
comme opérateur pivot de la coopération et un nouveau partage de compétences entre le
Ministère des Affaires Etrangères (MAE) et l’AFD :
Le MAE a compétence sur les secteurs relevant du pouvoir régalien : sécurité,
administration, soutien à l’Etat de droit, réforme de l’Etat, appui aux politiques sectorielles,
relations avec les ONG et la coopération décentralisée.
Le secteur de l’enseignement et le secteur productif relèveront de l’AFD.
Jusqu’en 2005, l’AFD reste à la fois agence de coopération et banque de développement.
La mise en œuvre de la L.O.L.F prévoit ensuite la création d’une mission interministérielle
‘Aide publique au développement’, qui regroupera les crédits des deux programmes gérés
par le MAE et le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.
• Le rôle des réseaux régionaux selon le M.A.E.
Un des partenaires majeurs des réseaux régionaux français est le M.A.E, qui a soutenu
dès leur création les réseaux régionaux constitués.
Jean-Louis Sabatié a rappelé tout l’intérêt que le M.A.E. accordait aux réseaux régionaux,
dont l’activité remplit plusieurs fonctions importantes :
o La relation de proximité qu’entretiennent les réseaux régionaux avec les
différents acteurs locaux (associations, collectivités territoriales) permet une
plus grande efficacité. Les réseaux sont pour le MAE des partenaires et
interlocuteurs qui facilitent le dialogue et le lien avec les acteurs régionaux.
o Les réseaux permettent de transmettre les informations du M.A.E. vers les
acteurs locaux, et inversement. Ils font ainsi fonction de relais.
o Leur activité permet d’aborder des sujets fondamentaux tels :
Les relations avec les collectivités territoriales et les structures telles
que CUF, AFCCRE, AMF ;
Le volontariat (les réseaux ont été informés du projet de loi prévoyant
de distinguer et encadrer le volontariat de droit public et le volontariat
de droit privé) ;
Le dispositif Ville vie vacances ;
Les relations avec d’autres institutions telles que les hôpitaux, instituts
de recherche, etc.
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IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération
et de la solidarité internationale
Jean-Louis Sabatié a ensuite précisé les fonctions des organisations de solidarité
internationale (OSI):
- Renforcement de la société civile, en France et à l’étranger, lorsque les Etats le
souhaitent.
- Education au développement et à la solidarité internationale
- Plaidoyer international.
Les réseaux ont été vivement incités à se renforcer au niveau international. La constitution
d’un répertoire des réseaux à l’étranger est à envisager, avec une possibilité de
financement par le MAE.
- Participation au développement.
Il a également été souligné que dans le cadre d’attribution des financements, le M.A.E.
serait dorénavant attentif aux indicateurs de résultats des OSI suivants :
- nombre d’adhérents
- nombre de bénévoles
- montant des cotisations
- origine des fonds (publics et privés)
- vie associative
• La relation avec les SCAC
Les SCAC étant très sollicités, les demandes émanant des réseaux ne pourront pas
toujours être prises en compte. Le M.A.E. est prêt à intervenir en cas de difficulté majeure.
Jean-Louis Sabatié a invité les réseaux à participer à la réunion annuelle des SCAC (qui
se tient généralement en juillet), pour laquelle il conviendra de désigner un représentant
pour l’ensemble des réseaux régionaux.
Il a informé les membres des réseaux que l’organigramme des SCAC pouvait être
consulté sur le site Internet des ambassades et du M.A.E.
• La base de données
M. Sabatié a proposé d’informer le réseau des ambassades de l’existence des différentes
base de données des dispositifs régionaux.
Il a de plus suggéré aux réseaux de demander aux collectivités territoriales répertoriées
sur la base de données de la CNCD d’insérer un lien vers les sites des réseaux
concernés.
Enfin, il a invité les réseaux régionaux à lui soumettre une proposition d’architecture de
base de données.
Jean-Louis Sabatié a émis le souhait de faire le point des régions où aucun dispositif
régional n’a pas encore été identifié, et a invité les participants à intégrer l’Outre-Mer à leur
réseau.
Les participants ont émis le souhait de se réunir à Paris avec le MAE.
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LISTE DES PARTICIPANTS
Région
Auvergne
BasseNormandie
Centre
ChampagneArdenne
Organisme
CERAPCOOP
Horizons
Solidaires
CENTRAIDER
RECIPROC
Franche-Comté CERCOOP
Nord-Pas-deCalais
Pays de la
Loire
ProvenceAlpes-Côte
d’Azur
Rhône-Alpes
Lianes
Coopération
ALCID
MEDCOOP
RESACOOP
Contact
Marie AIMARD
Chargée de mission
Jacques FONTAINE
Sandra BAUDE
Assistante
Marie-Odile
TAVERNIER
Présidente
Frédéric TRICOT
Président
Anne-Gaëlle JAY
AnimatriceCoordinatrice
Elise THAUVIN
Stagiaire
Vincent PICARD
Directeur adjoint de
l’IRCOD
Mélanie MILLION
Stagiaire
Bruno de REVIERS
Responsable
Laure AGODIO
Coordinatrice
François
DERISBOURG
Chargé de mission
Erwan LETHUILLIER
Chargé de mission
Kader BEKKAR
Délégué général
François LAPENA
Président
Sophie MULLER
Chargée de mission
Corinne LAJARGE
Chargée de mission
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Email
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
IVème rencontre des dispositifs régionaux de concertation et d’appui aux acteurs de la coopération
et de la solidarité internationale
Institution
Cités-Unies-France
Ministère des Affaires Etrangères
Conseil Général des Bouches du Rhône
Ville d’Aix-en-Provence
Nom
Nicolas WIT, Directeur général adjoint.
Ghislain BREGEOT, collaborateur.
Jean-Louis SABATIE, Chef de mission pour la
Coopération non-gouvernementale.
Isabelle TEMIN, Chargée de mission à la
Direction des Relations Internationales.
Bruno GENZANA, Adjoint au Maire Délégué à
la Promotion Nationale et Internationale de la
Ville, Vice-Président de la Communauté du
Pays d’Aix, Conseiller Général des Bouchesdu-Rhône.
Michèle
COUËTMEUR,
Directrice
des
Relations Internationales.
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