Qu`est‐ce que Ross Paule, David Beckham, Cr commun? Mis à part

COMMOTIONS CÉRÉBRALES par Kelly Cappadocia, Physiotherapeute Principale
Qu’est‐ce que Ross Paule, David Beckham, Cristiano Ronaldo, et Wayne Rooney ont en
commun? Mis à part le fait qu’ils ont tous joué au soccer professionnel et qu’ils ont gagné
beaucoup d’argent, ils ont tous souffert d’une ou plusieurs commotions cérébrales.
Le mot commotion (en anglais concussion), vient du mot latin « concussus »qui est le fait de
s’entrechoquer. Lors d’une commotion, le cortex cérébral se déplace et se cogne contre la boîte
crânienne. Les commotions sont le type le plus
commun de traumatismes crâniens (TC). En fait,
elles totalisent 5% des blessures liées aux sports,
ce qui équivaut à peu près à 300 000 par an aux
EU. Malheureusement, un sondage effectué en
2005 a révélé que plus de 88% de ces blessures
ont été ignorées.
Les causes principales de commotions cérébrales sont les accidents sportifs, les accidents de
vélo, les accidents de véhicules à moteur ainsi que les chutes. Chez les adultes, les accidents de
véhicules et chutes sont de loin les causes les plus communes.
Signes and Symptômes
Les commotions sont associées à une multitude de
symptômes qui apparaissent juste après que
l’accident soit survenu. Les symptômes
disparaissent généralement en quelques heures,
jours ou semaines. Selon le type de blessure, le
nombre de symptômes, leur gravité et leur durée
varient d’une personne à l’autre et d’un accident à
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l’autre. Les symptômes typiquement observés peuvent être un ou plusieurs des suivants:
1. Maux de tête: signe le plus commun.
2. Vertiges
3. Nausées
4. Vomissements
5. Ataxie : manque de coordination musculaire.
6. Manque d’équilibre
Problèmes visuels: sensibilité à la lumière, voir des flashes lumineux, vision
troublée, vision double.
8. Acouphène: sifflement dans les oreilles
9. Convulsions: concerne une commotion sur 7. On pense qu’elles surviennent suite à une perte
temporaire de fonctionnalité musculaire.
10. Confusion : peut survenir tout de suite après l’événement ou quelques minutes après.
11. Désorientation
12. Difficulté à se concentrer
13. Perte de connaissance : peut survenir mais ne révèle en rien la gravité de la commotion.
14. Amnésie post‐traumatique : la personne ne peut pas se rappeler des événements qui ont
mené à l’accident, ceux qui suivent l’accident ou les deux.
15. Discoursincohérent
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Quand consulter un médecin?
Il est toujours recommandé de faire examiner le blessé par un professionnel de santé certifié.
Celui‐ci doit être particulièrement attentif à certains points si l’individu:
1. A souffert d’un traumatisme important de la tête (chute...)
2. A perdu connaissance
3. A eu plusieurs pertes de connaissance répétées: la personne est inconsciente de façon
momentanée, se réveille et reperd connaissance
4. A vomi plus qu’une fois
5. Est confus et cela persiste sans amélioration
6. Est agité
7. Est significativement fatigué, affaibli
8. Est incapable de marcher
9. A des maux de tête importants
10. Est amnésique
11. Fait une attaque ou des convulsions
12. A des troubles d’élocution
Traitement
En 2010, l’Académie Américaine de Neurologie a entrepris le retrait du jeu
immédiat de tous les athlètes suspectés d’avoir souffert d’une commotion.
En fait, quatre étapes ont été établies et doivent être respectées après la
survenue d’un traumatisme crânien, même mineur (TCM), survenu au cours
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d’un événement sportif:
1. Retirer l’athlète du jeu et de l’entraînement.
2. S’assurer qu’il est pris en mains par un professionnel médical expérimenté dans le traitement
des TCM.
3. Dans certains cas, informer les parents de l’athlète de la possibilité d’une commotion et les
renseigner en leur fournissant une fiche informative (signes et symptômes).
4. Éviter le retour à l’entraînement avant un avis médical favorable.
Pronostic
Bien que les commotions soient de sérieuses blessures, le taux de mortalité est pratiquement
nul. La plupart des symptômes disparaissent dans les heures, jours ou semaines qui suivent.
Cependant, certains problèmes peuvent persister plus longtemps. Les chances de rémission
sont largement influencées par plusieurs facteurs et peuvent être diminuées par l’existence
d’antécédents en terme de TC, de problèmes médicaux
co‐existants, de problèmes d’abus de substances
(drogue, alcool), de dépression associée, d’une
mauvaise santé pré‐traumatique, et d’un mode de vie
stressant.
Pour des raisons inconnues, souffrir d’une commotion
prédispose à une chronicité. Bien que les effets des commotions à répétition soient
difficilement compréhensibles, on sait que la gravité des symptômes peut augmenter avec des
traumatismes répétés. L’accumulation des effets des commotions peut conduire à des
désordres psychiatriques, des pertes de mémoire à long terme ainsi qu’à la maladie
d’Alzheimer. Dans certains cas, une maladie connue sous le nom d’encéphalopathie chronique
ou syndrome « Punch drunk», souvent rencontrée chez les boxeurs, peut conduire à une
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déficience physique et mentale comme la maladie de Parkinson, des troubles de la mémoire et
du langage, ainsi qu’un retard à la compréhension et à la réflexion.
Bien que des commotions ne causent pas souvent des mortalités, il est cependant
indispensable de diminuer autant que possible les facteurs de risqué pour prévenir ces TCM.
Ceci inclut mais n’est pas limité à : porter sa ceinture de sécurité et
s’assurer de la présence de coussins gonflables dans les véhicules
motorisés, porter un casque pour les activités à risque de chocs
répétés comme le hockey, le football américain, le vélo et le ski de
descente. Ce sont tous des gestes simples pour éviter les commotions.
Kelly Cappadocia, BSc PhT, Cred. MDT
Physiotherapeute Principale
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