Un pas de plus vers la primaire pour Sarkozy

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Un pas de plus vers la primaire pour Sarkozy
du 4 juillet 2016
Un pas de plus vers la primaire pour Sarkozy
Il a fait valider samedi un projet pour 2017 contesté par ses rivaux.
Sarkozy a fait un pas de plus vers la primaire. Car, il l'a dit, c'était son dernier Conseil national - le Parlement du parti
- en tant que président des Républicains avant la compétition de cet automne puisque Nicolas Sarkozy, selon les
statuts du parti, devra démissionner fin août pour se porter officiellement candidat. Et le Conseil national de samedi
était là pour célébrer son bilan à la tête du parti - « Comment prétendre redresser la France si on n'est pas capable
de reconstruire sa famille politique ? » a-t-il fait mine de s'interroger - et faire valider le « projet d'alternance » des
Républicains, fruit de la vingtaine de conventions du parti. Ce qui a été fait à main levée par une large majorité et
avec des huées pour la poignée de ceux ayant voté contre. « Ce projet, c'est un socle qui témoigne que ce qui nous
rassemble est plus fort que ce qui nous divise », a assuré Nicolas Sarkozy, qui s'est posé en garant de l'unité de sa
famille politique mais qui, dans une ambiance parfois électrique, n'a rien laissé passer à ses rivaux. « Quand ils
étaient au gouvernement, je n'ai pas souvenir qu'il y en ait un qui m'ait dit : "Je suis tellement en désaccord que je
voudrais sortir" », a-t-il grincé.
Parmi les candidats à la primaire, Bruno Le Maire avait préféré se rendre aux Rencontres économiques d'Aix. « Valider
ce projet, c'est valider le projet de Nicolas Sarkozy. Or c'est la primaire qui tranchera », justifie son entourage. Alain
Juppé a réaffirmé dès son arrivée qu'il ne se sentait « pas engagé », pointant une « confusion regrettable » entre «
Nicolas Sarkozy président des Républicains et Nicolas Sarkozy en campagne pour la primaire », avant de réunir de
jeunes militants dans un café proche. S'attirant cette pique de Nicolas Sarkozy : « Il est plus facile de parler aux
journalistes sur le trottoir que de venir débattre au milieu de sa famille politique ! » Hervé Mariton, estimant qu'il
faut être « beaucoup plus puissant », a voté contre le projet et s'est vu répondre par l'ex-chef de l'Etat que son «
étiquette libérale n'est pas le meilleur passeport pour rassembler les Français ». Tout en saluant dans son discours
le travail accompli, François Fillon a défendu son projet radical, demandé des « idées nouvelles » et une « compétition
loyale ».
Reconquérir l'électorat populaire
En clôture du conseil, Nicolas Sarkozy, qui rêve de reconquérir l'électorat populaire de 2007, a défendu un projet
dans lequel « tous les Français doivent pouvoir se reconnaître » et qui porte de fait ses marqueurs : « plan Marshall
pour la ruralité », « fin du principe de précaution », baisse « massive » des impôts et notamment réduction de 10
% de l'impôt sur le revenu et refus d'augmenter la TVA, deux points sur lesquels il espère faire la différence avec
ses concurrents. « Si on attend les effets des économies pour baisser les impôts, on sera morts avant d'être guéris
! » a-t-il plaidé. Et puis, il a mis en avant le mérite, le travail, l'autorité, l'assimilation, les racines chrétiennes de la
France. Autant de thèmes qui devraient donc être au coeur de sa campagne.
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Revue de Presse du Monde de la Propreté du 6 juillet 2016
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