courrier picard

Fédération des Travailleurs des Industries du Livre, du Papier
et de la Communication CGT
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Site Internet : filpac-cgt.fr
Le 16 avril au Courrier Picard,
mettons tous ensemble l’emploi à la une
Le Courrier Picard ne doit pas disparaître. Ses emplois doivent être maintenus. Personne ne
doit rester sur le carreau ! Voilà ce que les délégués syndicaux Filpac CGT du journal ont
adopté comme objectifs au siège de leur Fédération le 9 avril.
Du point de vue de l’intérêt commun à l’avenir du titre et de ses salariés, plusieurs conditions
doivent être réunies, avant tout changement de propriétaire, par l’un des éventuels candidats à
la reprise :
• L’intégrité du titre et sa personnalité doivent être maintenus et développés. Tout le
monde sait que le lectorat d’un titre qui disparaît n’est jamais récupéré par personne ;
• Le candidat repreneur doit exposer l’ensemble de son projet éditorial pour le périmètre
couvert par le Courrier Picard. Il est bien clair que cette reprise ne saurait pour les
salariés se réduire à une absorption dans l’une des éditions régionales du repreneur ;
• L’indépendance se décline à plusieurs niveaux : l’indépendance éditoriale vérifie
l’intention du repreneur de respecter le titre, l’indépendance des moyens industriels
(l’impression en particulier) prouvera que le Courrier Picard aura les moyens de sa
politique éditoriale ;
• Ces projets, qui doivent être communiqués par les repreneurs, soumis au comité
d’entreprise et à tous les salariés, doivent s’accompagner d’un traitement social de
l’emploi, dont le principe est le suivant : personne ne doit rester sur le carreau, tout le
monde doit retrouver un emploi.
Pour les délégués de la Filpac CGT, le plus grand cas doit être fait du sort de chacune et
chacun. Ce n’est pas parce que la coopérative ouvrière a du plomb dans l’aile que les intérêts
des salariés doivent être bradés avec cette forme juridique d’entreprise !
La Filpac CGT et ses délégués feront tout ce qui leur son pouvoir pour que les futurs contacts
avec les repreneurs se déroulent selon un mode de négociations transparentes, qui prend en
compte de façon indissociable l’intérêt des salariés et l’avenir du titre. Le Courrier Picard est
désormais inscrit au compte des vastes restructurations en cours dans la presse, et la Filpac
CGT estime que ce titre, pas plus que n’importe quel autre, est une marchandise ordinaire à
vendre à l’encan au premier venu !
Pour débattre de ces positions avec tous les salariés et avec les autres organisations
syndicales, la Filpac CGT se propose d’être présente le 16 avril par son secrétaire
général, Michel Muller.
Rendez-vous le 16 avril à 14 h 30 au Courrier Picard
salle Maurice-Catelas