Télécharger - Ville de Petit

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Groupe des élus
Socialistes et Républicains
Débat d’orientations budgétaires :
loyauté et vérité !
Il y a un an, lors du débat d’orientations
budgétaires, notre groupe, par la voix
de Dominique Randon, annonçait que le
budget 2015 serait difficile à boucler car
nous allions subir une baisse de recettes
de l’ordre de 1 300 000 €. Certains ont
tenté de discuter la véracité de ces
chiffres mais au regard des recettes
de l’an passé pour notre ville, aucun
doute n’est permis, notre Maire avait
parfaitement anticipé notre situation
budgétaire.
Toutefois, cette baisse de recettes n’a
en rien affecté la détermination de notre
groupe à défendre les engagements pris
dans le programme municipal proposé
aux Couronnais en mars 2014. Ainsi, les
taux d’imposition communaux n’ont pas
été augmentés et nous avons continué
à mener une politique dynamique pour
le développement de notre ville.
Oui, une partie du patrimoine foncier de
notre ville a été vendu mais il s’agissait de
biens isolés sur le territoire de la commune
qui ne permettaient pas de mener à bien
des projets de renouvellement urbain.
De plus, les recettes issues de ceux-ci
étaient marginales au regard des coûts
d’entretien. En revanche, ces cessions
ont permis d’assurer la réhabilitation du
parc immobilier de la ville comme cela a
été le cas place Mendès France ou encore
au Moulin.
Non, la Ville n’agit pas moins pour
ses habitants mais elle évolue. Ainsi,
le château des Tourelles est devenu
l’Espace Jeunesse. Cela faisait des années
que les jeunes attendaient un lieu adapté
à leurs besoins, c’est aujourd’hui chose
faite ! De plus, ce lieu offre de nouveaux
services qui permettront à nos enfants de
mieux appréhender les différentes étapes
de l’évolution de leur vie. De même, un
espace «info seniors» va être créé à la
résidence des Couronniers, il permettra
de renseigner ceux-ci et leur entourage
sur les questions du quotidien.
Et cela ne va pas s’arrêter là ! En
2016, de nouvelles constructions de
petits collectifs verront le jour sur
notre commune. Par ailleurs, la Ville va
lancer un diagnostic énergétique de ses
bâtiments et des études seront faites
pour déterminer le futur de l’Archipel
et du gymnase Boudehen. L’emploi
ne sera pas en reste puisque la Zone
d’Innovation des Couronnes va monter
progressivement en puissance.
LIBRE EXPRESSION
DES GROUPES POLITIQUES
DU CONSEIL MUNICIPAL
Mais il n’en reste pas moins que la Ville
va continuer de voir ses recettes baisser
(environ 350 000 € en 2016), aussi nous
allons devoir continuer à innover et à
optimiser notre gestion afin de maintenir
un service public de qualité pour tous
les Petit-Couronnais et garder une ville
dynamique et attractive !
Xavier
FAURRE,
porte-parole
du
groupe
socialiste
au
Conseil
Municipal
Dominique RANDON, Joël BIGOT, Nathalie VALLIN, Chantal HEDOU, Isabelle ALLAIN, Lucien
LE COM, Dominique LOPEZ, Dieynaba DIALLO, Roger LUCAS, Conchita DAMBRINE, Jean-Claude
TURPIN, Claire VISCART, Abdrahamane DIAKHITé, Jeanine BETTENCOURT, Thierry CLERADIN,
Alexandra DEQUEN, Hervé GOUJON, Karine MAUROUARD, Marcel DURU, Myriam BEGAUD.
Février 2016 - N°32
Groupe des élus
PETIT-COURONNE AVENIR L’HUMAIN D’ABORD
Au dernier conseil municipal, il était question
d’orientations budgétaires pour 2016.
Budget et fiscalité :
Un débat local et métropolitain qui se résume :
- pour les socialistes à expliquer le bienfondé des mesures d’austérité décidées par
le gouvernement - pour les communistes,
membres de la majorité municipale, à
dénoncer ces mêmes mesures mais à voter leur
application au niveau local. Il est grand temps
de trouver une alternative politique à gauche.
Ils oublient d’énoncer les effets de cette
austérité et la réalité de leurs décisions :
1) La hausse des impôts locaux, avec le
transfert de la TEOM du budget de la commune
sur la feuille d’impôts des Petit-Couronnais,
350 000€ en 6 ans.
2) La suppression et réduction de divers
services, la réduction des horaires d’ouvertures
(Mairie, Bibliothèque, Piscine), des prestations
(suppression des assistantes maternelles
familiales, des aides ménagères, des aides
à l’esthétique urbaine, du repas estival des
anciens, etc.).
Une ville en recul :
Une population légèrement en baisse depuis
2008, l’emploi en berne, un taux de chômage
cinq points supérieurs à la moyenne nationale,
des commerces qui ferment ou en grande
difficulté. Le patrimoine bradé.
Un malaise persistant dans les services
municipaux :
De très nombreux employés, écœurés d’un
management désordonné, d’absence de
considération, sont en arrêt de travail et
partent dès qu’ils trouvent un poste ailleurs.
Alors, certains services manquent de personnel
faute de remplacement ou disparaissent au
profit d’une sous-traitance extérieure.
Le développement de la métropole étrangle
un peu plus les communes :
Les transferts de compétences à la métropole
et la captation par celle-ci de ressources
nouvelles, contribuent à étrangler un peu plus
les budgets de fonctionnement des communes
et accentuent les inégalités. Ce constat a
conduit notre représentant à s’abstenir sur le
vote du budget 2016.
Aucune stratégie d’avenir pour la commune,
une gestion à courte vue:
Exemple : La ville a cédé par fusion le
lotissement Salvador Allendé à Quevilly
Habitat. Celui-ci a ensuite acheté les terrains,
fait les travaux nécessaires de mise en
conformité. Aujourd’hui, les logements sont
proposés à la vente. La ville aurait pu le faire
elle-même. La vente va rapporter plus de
6 500 000€, pour des engagements de dépenses,
hors subventions reçues d’environ 30%. Voilà
une belle ressource qui aurait pu profiter aux
Petit-Couronnais et qui démontre une gestion
incompétente et un Maire plus soucieux de
brader les biens communaux, plutôt que de
préparer l’avenir. « Après moi le déluge ! »,
doit-il se dire.
Heureusement qu’il y avait, avant lui, ceux
qui ont bâti et enrichi la commune. Mais
derrière lui, que restera-t-il ? D’ailleurs que
restera-t-il des communes en général avec la
politique du gouvernement ?
La mesquinerie du Maire qui n’hésite pas à
taxer davantage nos défunts :
Nous avions contesté la hausse des concessions
trentenaires du cimetière et du columbarium :
de 188.60€ en 2014 à 248.60€ en 2016 (une
hausse de 30% en deux ans). Mais cela ne
suffisait pas : le Maire a décidé d’ajouter à la
charge des familles, l’achat de la plaque avant
du Columbarium (100€ environ). Une pratique
qui n’existe qu’à Petit-Couronne d’après les
pompes funèbres ! Cette facture désormais à
348.60€ a finalement doublée en deux ans.
Retrouvez-nous
sur
www.petit-couronneensemble.fr ou www.gerardletailleur.com
Gérard Letailleur (délégué Métropole), Karine Toquard, Daniel Moreau, Karine
Schambacher, Hudayi Erdogan.
Groupe des élus COMMUNISTES
et Républicains ET CITOYENS
Faire Naître un printemps de la
Gauche, Tout est possible.
Alors que l’année 2015 a été marquée par la
tourmente et l’injustice et que l’entrée en 2016
se fait dans une situation mondiale inquiétante,
des
signes
apparaissent
comme
autant
d’encouragements à poursuivre notre combat
d’élus au plus près de nos concitoyens.
C’est pourtant dans un monde bien sombre que
débute 2016, une France engagée dans des conflits
armés en Irak, Syrie, Centre Afrique et au Mali et
des milliers de personnes qui continuent à risquer
leur vie pour fuir la guerre et l’obscurantisme de
ces territoires.
Dans l’hexagone, l’abstentionnisme massif aux
élections régionales, et un parti portant les
pires idéologies, présenté comme la 1ère force
politique, ajoutent à l’inquiétude des Français face
à un gouvernement qui souhaite constitutionnaliser
l’état d’urgence et la déchéance de nationalité.
Les repères politiques sont également mis à mal par
l’allégeance de Hollande et Valls faite à la droite et
son extrême, et les atteintes qu’ils opèrent sur les
valeurs et principes de la République.
Le bilan social de 2015 affiche un triste score. Le
grand patronat s’est gavé de cadeaux fiscaux et
d’exonérations en tout genre.
Tandis que des chefs d’entreprises et des
actionnaires ont perçu des dizaines de milliards
de primes et de dividendes, des organisations
syndicales sont mises au pilori parce qu’elles
défendent l’emploi et se battent contre les
licenciements.
L’une d’entre elles, la CGT, a été la cible d’attaques
les plus virulentes.
Il est du devoir des syndicalistes de se battre
pour sauver les emplois et le développement
économique et social de nos territoires, de
rétablir les liens sociaux trop souvent rompus par
désespoir social, de dénoncer les stratégies des
actionnaires, affairistes et liquidateurs, qui ont
pour seul objectif de s’enrichir, d’alerter sur les
politiques économiques désastreuses menées par
les gouvernements successifs.
C’est pour avoir accompli leur devoir que les 8 de
Goodyear viennent d’être condamnés à 24 mois de
prison dont 9 mois ferme ! Après 7 ans de lutte
face à la multinationale Goodyear, marquée de
conflits durs, avec un patronat violent, usant de
manœuvres indignes, l’entreprise a finalement
fermé ses portes pour s’installer en Russie.
Rien n’est dit de la violence des employeurs
qui, face à des propositions pour maintenir et
développer l’emploi, ne répondent que par le
mépris, les licenciements et la répression.
C’est une condamnation pénible, la plus lourde
de ces dernières années. Elle s’inscrit dans
un mouvement de criminalisation de l’action
syndicale, qui s’accentue jour après jour.
La répression syndicale est une stratégie qui va
bien au-delà des rangs du patronat, puisque le
procureur de la République a décidé de poursuivre
les militants de Goodyear, alors même que
l’entreprise avait abandonné toutes les plaintes.
Le gouvernement a décidé d’intimider tous les
salariés qui se battent pour leurs droits et leurs
emplois. Ce sont les fondements même de notre
démocratie qui sont atteints lorsque les libertés
syndicales sont attaquées. Les 8 militants doivent
être relaxés.
Avec la mise en place d’un état autoritaire, les
forces de l’argent reprennent l’offensive pour que
le pouvoir abaisse encore les droits des salariés.
C’est le cas du code du travail dynamité par la
commission Badinter et dont le rapport ne sera
pas favorable aux travailleurs. Tout est fait pour
bâillonner toute opposition à la voie tracée par
les défenseurs du libéralisme. Mais l’étouffement
de la question sociale ne saurait perdurer dans
une société qui compte plus de 6 millions de
chômeurs.
Pour sortir du marasme actuel, des initiatives
voient le jour à gauche pour tenter de faire vivre
une perspective. Des gens se regroupent, des débats
s’organisent, des personnalités lancent l’idée
de réunions citoyennes, vers un printemps de la
gauche porté par des citoyens et des personnalités
qui, comme nous, refusent le retour de la droite, la
montée de l’extrême droite et la destruction de la
gauche. Autant d’initiatives que le groupe des Elus
Communistes, Républicains et Citoyens de PetitCouronne soutiendra et aidera à mettre en œuvre.
Michel CANTAIS, René CORROYER, Didier JEANNIN.
Les propos tenus dans cette tribune libre relèvent de la responsabilité de chaque groupe politique.