Rapport final – Vérification diligence – 21 mai 2014
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Rapport final – Vérification diligence – 21 mai 2014
RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 BURKINA FASO Unité – Progrès – Justice Komet Resources Inc. RAPPORT FINAL DE VERIFICATION DE DILIGENCE (DUE DILIGENCE) DE L’ETAT FINANCIER ET LEGAL DE LA MINE GUIRO ET DE LA COMPAGNIE STREMCO SA Mai 2014 Le présent rapport a été établi à la demande de Komet Resources Inc. sur la base d’un mandat de Due Diligence. Les avis qui y sont exprimés sont ceux du mandataire et de ses experts et ne reflètent en aucun cas l’avis officiel de l’administration publique. Ce rapport a été établi à l’usage exclusif de Komet Resources Inc. et il ne doit pas être utilisé par d’autres parties ni à des fins autres que celles auxquelles il est destiné. [1] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 TABLE DES MATIERES RESUME DES CONSTATATIONS…………………………………………………………………5 Principales constatations des travaux de vérification 1. GENERALITES………………………………………………………………………………6 1.1. Profil des experts ayant conduit les recherches-terrain..……….……………….6 1.2. Aperçu du contexte minier Burkinabé……………………………………………..6 2. CARACTERISTIQUES DU CADRE DE VERIFICATION ET METHODOLOGIE 2.1. Objectifs et champs couvert par la mission……………………………………....8 2.2. Méthodologie de recherche………………………………………………………...8 2.3. Brève présentation de la mine Guiro………………………………………………9 2.4. Brève présentation de Stremco SA………………………………………………..9 3. RESULTATS DE LA VERIFICATION ET COMMENTAIRES 3.1. Les Prêts bancaires Société Générale Burkina Faso et Coris Bank International…………………………………………….………………………..….11 3.2. Les autres banques…………………………………….......................................12 3.3. Permis d’exploitation attribué(s) à Stremco SA par l’État burkinabé…….……13 3.4. Dettes de Stremco SA envers l’État Burkinabé………………………………….14 3.5. Nantissements mobiliers et/ou immobiliers………………………………..……..16 3.6. Participations aux bénéfices de Stremco SA…………………….………………16 3.7. Litiges ou poursuites privés et/ou publics contre Stremco SA……..…………..16 3.8. États financiers 2012 et 2013…………………………………….………………..18 3.9. Étude/notice d'impact sur l’environnement……………………………………….20 3.10. Étude d’impact bactériologique et pathologique………………………………...20 3.11. Litige avec les communautés locales………………………………………...…..21 3.12. Entente de dédommagement des communautés locales………………..….…22 3.13. Entente publique pour le pompage de l’eau…………………………………..…22 ANNEXES…..…………………………………………………………………………….…23 Annexe 1 : Rapports d’activités 2007 et 2011 de Stremco SA déposés auprès de la DGMG ; Annexe 2 : Soldes bancaires et tableaux d’amortissement des emprunts CBI et SGBF ; Annexe 3 : Acte de nantissement du fonds de commerce étendu au matériel et au permis Stremco SA ; Annexe 4 : Correspondances et accusés de réception des institutions bancaires ; Annexe 5 : Arrêté 94-097 octroyant un permis de recherche à STREMCO SA ; Annexe 6 : Décret 2007-120 portant octroi d’un permis d’exploitation minière industrielle de petite mine à STREMCO SA ; Annexe 7 : Statuts constitutifs de STREMCO SA ; Annexe 8 : Bilans financiers 2012 et 2013 de STREMCO SA ; Annexe 9: Notice d’impact environnemental de Stremco SA ; [2] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 Annexe 10 : Analyses réalisées sur l’eau de la région de Guiro par l’ONEA et le BUMUGEB ; Annexe 11 : Etude de faisabilité ; Annexe 12 : Décret 2011-445 portant détermination des taux et modalités de recouvrement de la taxe de prélèvement de l’eau brute ; Annexe 13 : Inventaire des immobilisations et Stocks en valeur d’acquisition ; Annexe 14 : Correspondances avec la DGMG. [3] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 Liste des abréviations BUMIGEB : Bureau des mines et de la géologie du Burkina CBI : Coris Bank International CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale DGE : Direction de Grandes Entreprises DGMG : Direction Générale des Mines et de la Géologie du Burkina Faso IFU : Identifiant Fiscal Unique IUTS : Impôt Unitaire sur les Traitements et Salaires ONEA : Office National de l’Eau et de l’Assainissement OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires SGBF : Société Générale Burkina Faso SYSCOHADA : Système comptable de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (adopté par les pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale) TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée [4] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 RESUMÉ DES CONSTATATIONS Toutes les recherches entrant dans le cadre du présent Due Diligence nous révèlent un bilan aussi bien légal que financier bien mitigé. En effet, depuis le début de ses activités, Stremco SA a toujours enregistré d’un point de vue comptable des résultats négatifs en fin d’exercice. Cependant, les rapports d’activités 2007 et 2011 déposés auprès de la Direction Générale des Mines Géologie du Burkina (voir Annexe 1) indiquent que des productions non négligeables d’or ont été souvent faites, rendant ainsi incompréhensibles les bilans négatifs toujours enregistrés. Le bilan 2013 est une parfaite illustration de l’incohérence financière de Stremco SA. Nous nous expliquons : en 2012, Stremco SA a consacré la somme de 513 098 422 FCFA au titre des frais de recherche et de développement. En 2013, alors même que Stremco SA n’a opéré la mine que durant seulement 06 mois (suspension des activités en juin 2013) ces même frais de recherche et de développement ont augmenté de 6 898 323 260 FCFA. Il va sans dire que ces frais généralement amortissable sur 03 ans selon le SYSCHOADA viennent en charge annuelle d’au moins 2 milliards de FCFA ; conséquence, le bilan est négatif et Stremco SA a un argument pour ne pas honorer ses engagements auprès des institutions bancaires que sont CBI et SGBF. Au plan légal, la mauvaise approche juridique et le manque de communication avec les autorités administratives valent à Stremco SA une réclamation de 1 250 250 096 FCFA au titre des taxes superficiaires dus à l’Etat Burkinabé. En tout état de cause, Stremco SA reste incontestablement titulaire d’un permis d’exploitation industrielle de type petite mine dont la propriété d’un point de vue légal est tout de même légèrement menacée par l’Etat Burkinabé et la SGBF. La suite vous en donnera les détails. Au plan social et environnemental, le bilan est plutôt satisfaisant, du moins en ce qui concerne les procédures administratives obligatoires. D’une part Stremco SA a réalisé dans une Notice d’impact environnemental approuvée par l’Etat Burkinabé ; d’autre part elle a réussi à établir une parfaite symbiose avec les populations riveraines à la mine Guiro. [5] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 1. GENERALITES 1.1. Profil des experts Pour les fins d’exécution de ces recherches, CAG a fait recours aux services d’une équipe expérimentée dans le domaine des affaires en général et en particulier dans les domaines minier, financier et géologique au Burkina Faso et dans l’espace OHADA. Ont été sollicitée une équipe expérimentée de : juriste, ingénieur civil, géologue/arpenteur, comptable, sociologues seniors et enquêteurs d’expérience dans les domaines de l’investigation économique. 1.2. Aperçu du contexte minier Burkinabé Le secteur minier, notamment aurifère, a pris une importance grandissante au sein de l’économie du Burkina Faso au cours des dernières années. Les investissements réalisés en exploration dans le pays se sont accrus de manière importante ; on estime à plus de 150 le nombre de permis d’exploration (recherche) attribués par le ministère en charge des mines en 2013. L’essor du secteur minier au Burkina Faso est la synergie d’un certain nombre de facteurs crées et entretenus par le gouvernement ; il s’agit : -D’un environnement politique stable et la stabilité de la région considérés dans une perspective à moyen terme, -D’un environnement fiscal favorable à l’investissement, -La qualité des relations avec les communautés locales et les retombées positives des projets sur celles-ci, -Un code minier très avantageux et incitatif, -Un potentiel de main d’œuvre formé et disponible (surtout pour la mine de surface); Il existe néanmoins quelques difficultés liées à l’approvisionnement en pièces, l’éloignement de la mer, le coût de l’énergie. Il faut noter que les avantages du code minier permettent de résorber ces difficultés. Toutefois, le Burkina Faso demeure un petit producteur à l’échelle mondiale ; la production du pays équivalent en 2010 à un peu moins de 1% du volume total de la production mondiale d’or. La production industrielle d’or du Burkina Faso (par opposition à l’orpaillage) n’a toutefois réellement pris son essor qu’à partir de 2007. La production aurifère burkinabè a ainsi été multipliée par 8 entre 2006 et 2010. Avec sept mines en exploitation, le Burkina Faso s’est déjà solidement hissé au 3e rang des producteurs d’or d’Afrique de l’Ouest et pourrait éventuellement envisager de dépasser le Mali. [6] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 L’industrie aurifère est donc en plein développement, notamment grâce à son potentiel minier et à ses politiques favorables ; pour mémoire en 2012, on dénombrait près de 250 projets d’exploration ou de forage prospectif opérés par des compagnies minières étrangères pour des gisements d’or en Afrique de l’Ouest, dont plus du tiers au Burkina Faso ! En outre 90% des compagnies actives dans ce secteur sont Canadienne. [7] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 2. CARACTERISTIQUES DU CADRE DE VERIFICATION ET METHODOLOGIE 2.1. Objectifs et champs couvert par la mission Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’exécution d’un contrat de vérification de diligence (Due Diligence) requise par Komet Ressources Inc., afin de vérifier et déterminer l’état légal et financier réel de Stremco SA et de la mine Guiro dont elle est propriétaire. Notre travail de vérification comprend selon les termes du contrat : La production d’un rapport de synthèse de toutes les activités de vérification. Ce rapport a pour objectifs de : a) Vérifier les points ci-dessous cités ; b) Eclairer au mieux Komet Ressources Inc. pour la finalisation de l’offre d’achat faite à Stremco SA. Vérification des deux prêts bancaires connus contractés par Stremco SA au Burkina Faso : SGBB et Coris Bank International; Vérification de l’état du ou des permis d’exploitation attribué(s) à Stremco SA par l’État burkinabé (dates, superficie, etc.); Vérification des dettes envers l’État Burkinabé : permis, redevances, taxes, déductions salariales, etc.; Nantissements mobiliers et immobiliers; Participations aux bénéfices de tiers autres que l’État burkinabé (ex. : ancien propriétaire du permis); Le ou les comptes de banque au Burkina autre (s) que ceux mentionnés au point 1; Poursuites ou litiges passés ou en cours, privés et/ou publics; États financiers, comptes à payer/à recevoir; Existence d’une étude impact environnementale approuvée par l’État; Existence d’une étude d’impact bactériologique et pathologique approuvée par l’État; Vérification des litiges/poursuites avec les communes/villages/municipalités touchées par le ou les permis attribués à Stremco SA ; Preuves des ententes/dédommagements vis-à-vis des fermiers, agriculteurs, propriétaires fonciers, etc… Entente avec l’État relative au pompage d’eau; 2.2. Méthodologie de recherche Pour les besoins de la vérification, nous avons mandaté une équipe technique composée d’ingénieurs, juristes, comptables et sociologues tenus par l’obligation de confidentialité, afin de procéder aux différentes recherches. Ces recherches menées en collaboration avec tous les organismes public et privé impliqués (banques, Etat, communautés villageoises) ont nécessité aussi bien des requêtes administratives que des études terrains conduisant notre équipe technique à effectuer des séances de travail à la mine Guiro (commune rurale de Yalgo) et à Ouagadougou. [8] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 2.3. Brève présentation de Guiro La mine d’or de Guiro-Bayildiaga est située à 220 kilomètres de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Précisément dans la région du Centre-nord, à l'extrême nord de la province du Namentenga, au secteur 5 du département de Yalgo, à « mi-chemin » entre deux sites d’exploitation industrielle de grande mine l’un appartenant à IAM Gold Esakane SA et l’autre à la Société des Mines de Taparko (SOMITA SA). La plateforme minière de Guiro-Bayildiaga est située à 06 kilomètres de la route nationale N3, qui est une route bitumée. La zone est peuplée majoritairement de Mossis, mais aussi de Gourmantchés et de peulhs. 2.4. Brève présentation de Stremco SA La Société de Travaux de Recherche et d’Exploitation Minière et Compagnie (STREMCO) est une compagnie privée de droit burkinabé (société anonyme avec conseil d’administration) au capital social de 285 millions de FCFA. Stremco SA a été constituée depuis le vendredi 15 juillet 1994. Le siège social de Stremco SA est à Ouagadougou à l’adresse suivante: STREMCO-SA Secteur 9, Rue 9.100 Porte n° 1188 01 BP 1763 Ouagadougou 01 Tel : 00 226 50 34 82/84 Fax : 00 226 50 34 07 83 ; E-mail : [email protected] [9] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 L’Assemblée des actionnaires de Stremco SA se compose comme suit: Actionnaires Nationalité Nombre d’actions % Montant Nicolas de LESGUERN FrancoBurkinabé 14 500 50,88 145 000 000 Jean-Claude BOUERI Libanaise 11 900 41,75 119 000 000 Abel BERE Burkinabé 2 100 7,37 21 000 000 28 500 100 285 000 000 Total [10] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 3. RESULTATS DES VERIFICATIONS ET COMMENTAIRES 3.1. Les emprunts SGBF et CBI Deux emprunts bancaires ont été contractés par Stremco SA au Burkina Faso, notamment auprès de la Société Générale Burkina Faso (SGBF) filiale de Société Générale France et de Coris Bank International (CBI), une banque locale en pleine croissance depuis une décennie. Contractés en 2013 pour cinq ans, ces emprunts s’élevaient à l’origine à : FCFA 1 200 000 000 au taux d’intérêt de 8% pour CBI ; et FCFA 1 051 788 187 au taux d’intérêt de 9,5% pour SGBF. A la date du 08 avril 2014 pour CBI et 22 avril 2014 pour SGBF, les tableaux d’amortissements d’emprunts que nous avons reçus des banques (Voir Annexe 2) nous présentent une dette bancaire totale (encours) due par Stremco SA d’un montant de FCFA 2 083 895 849 reparti comme suit : Encours Coris Bank International : FCFA 1 106 001 825 ; Fin du prêt : FCFA 1 534 724 222 ; Encours SGBF : FCFA 977 894 024. ; Fin de la dette : FCFA 1 405 102 691. Les tableaux d’amortissements d’emprunts ainsi que nos recherches nous révèlent également que les échéanciers de paiement ont été plusieurs fois modifiés. Ainsi, on note très souvent des retards de paiement des annuités occasionnant des pénalités ; toute chose qui vient en majoration de la dette globale. On note même que les annuités de février, mars et avril 2014 n’ont pas été payés à SGBF. Quant à Coris Bank International, des impayés sont signalés sur les mois de janvier, février et mars 2014. Lorsqu’on regarde attentivement les montants des emprunts à l’origine, on est tenté de se demander comment les banques ont pu accepter un accompagnement à cette hauteur, surtout pour une petite mine. A y regarder de près, deux raisons pourraient expliquer ce fait : Le contexte économique de l’époque : en effet, comme il a été déjà évoqué plus haut, on assiste ces dernières années à un essor du secteur minier au Burkina Faso. L’économie Burkinabé depuis les indépendances basée sur l’agriculture, commence à connaitre un sérieux revirement vers les mines. Cette situation de boom minier ainsi que les records enregistrés souvent par le cours de l’or, ont conduit les banques vers un nouveau marché à conquérir : les mines. Il va sans dire que ces banques étaient promptes à accompagner tout type de projet minier par l’allègement notamment de leurs procédures d’attribution de financement. Etat des garanties : les recherches nous ont permis de découvrir que pour faciliter l’octroi de l’emprunt Coris Bank, les deux actionnaires majoritaires de Stremco SA, messieurs Nicolas De Lesguern et Jean Claude BOUERI ont accepté de porter en garantie des cautionnements personnels d’un montant de FCFA 600 000 000 chacun. [11] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 A la SGBF, il faut noter que le fonds de commerce de Stremco SA a été placé en garantie à hauteur de FCFA 1 051 788 187 ainsi que 03 autres cautionnements personnels de monsieur De Lesguern. Il est même établi dans l’acte de nantissement du permis et des équipements que Sremco SA ne peut céder la mine sans un accord expresse de la banque SGBF (voir article 10 de l’Annexe 3). Il est donc nécessaire que Komet Ressources obtienne une autorisation préalable écrite de SGBF afin de finaliser toute transaction avec les dirigeants de Stremco SA. Nota Bene : Il est capital de rappeler que le permis d’exploitation de Stremco SA est un élément du fonds de commerce de Stremco SA. Par conséquent, ce fonds de commerce ayant été placé en garantie d’emprunt, le permis d’exploitation ainsi que des équipements appartenant à Stremco SA pourraient être saisis par la banque SGBF si les retards de paiement des annuités venaient à s’accumuler davantage ; le gestionnaire du portefeuille Stremco SA à la SGBF nous a laissé savoir discrètement que le mois de juin pourrait être une date à laquelle une procédure de recouvrement sera enclenchée. Le remboursement des banques entrainera donc la levée automatique de ces nantissements. Nous pensons de ce fait qu’il sera difficile aux dirigeants de Stremco SA, d’amener ses banques créancières à réduire le montant de la dette à rembourser, puisqu’elles disposent de garanties fiables. 3.2. Les autres banques Pour ce qui concerne la vérification auprès des autres banques au Burkina Faso, notre équipe a contacté au total les dix (10) banques suivantes établies au Burkina : Ecobank, Banque Sahélo-saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC), Bank Of Africa (BOA), UBA, CBAO, BICIA-B (filiale de BNP-PARIBAS), Banque Commerciale du Burkina (BCB), Banque de l’Habitat du Burkina Faso (BHBF), Banque Régionale de Solidarité (BRS), Banque Atlantique, ainsi que le trésor public burkinabé. Les correspondances et accusés de réception de toutes ces correspondances sont en Annexe 4. Trois de ces institutions nous sont revenus par écrit et une (BICIA-B) par téléphone. Elles ont déclaré officiellement que Stremco SA n’est pas connue dans leurs livres. Par conséquent, nous en déduisons que Stremco SA ne possède ni avoirs, ni emprunts bancaires à la date de finalisation du présent rapport ; pour ce qui concerne les banques n’ayant pas réagi, nous pensons qu’elles n’ont pas trouvé un intérêt à le faire. Mais par mesure de précaution, nous suggérons que Komet Ressources Inc. requiert de Stremco SA un état général de passif, signé par le directeur général ; cela permettra d’avoir un moyen de preuve éventuel. [12] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 3.3. Permis d’exploitation attribué(s) à Stremco SA par l’État burkinabé A l’origine, un Permis de recherche sur la région de Guiro avait été octroyé à Stremco-SA en 1994 (voir Annexe 5). Il s’agissait d’un permis couvrant une superficie de 800 Km 2 pour une durée de quatre (04) ans renouvelable pour une durée de deux (02) ans et au plus deux fois. En 2003, le délai imparti par l’État Burkinabé pour l’exécution des travaux de recherche arrive à terme. Stremco SA introduit donc un dossier auprès de l’administration minière pour l’acquisition d’un permis d’exploitation en 2004; permis qui ne sera attribué qu’en 2007. A la date de finalisation du présent rapport, Stremco SA ne dispose que d’un seul titre minier : le permis d’exploitation minière industrielle d’or de type petite mine « permis GuiroDiouga » d’une superficie de 65 Km2. (voir Annexe 6). Ce permis d’exploitation a été octroyé le 05 mars 2007 (décret 2007-120) pour dix (10) ans renouvelable par période de 5 ans jusqu’à épuisement des réserves. La date du premier renouvellement est donc fixée au 04 mars 2017. De ce qui précède, il est important de rappeler deux éléments principaux. En premier lieu, le titre minier dont dispose Stremco SA (permis d’exploitation) est régi par le code minier Burkinabé de 2003 et de ses textes d’application. Il est donc primordial qu’un éventuel acquéreur de ce tire (exemple : Komet) puisse s’imprégner du cadre juridique de ces textes, surtout du code minier qui continuerait de régir le permis même si une nouvelle loi portant code minier venait à être adoptée au Burkina Faso. Cette information est d’autant plus importante dans la mesure où Komet Ressources Inc. pourrait être amenée à acquérir d’autres titres. Il faut savoir que le code régissant les titres est celui qui est en vigueur au moment de l’attribution du permis d’exploitation. En second lieu, il est impératif de discerner la notion exacte de « petite mine » au sens de la loi puisque les titulaires de permis portant sur les petites mines ne sont pas soumis à l’obligation d’attribution à l’Etat de 10% des parts de la société titulaire du permis ; ce qui est obligatoire pour les grandes mines. En effet, le point 8 de l’article 4 du code minier Burkinabé de 2003 dispose qu’une petite mine est : « toute exploitation minière de petite taille, permanente, fondée sur la justification de l’existence d’un gisement, utilisant selon les règles de l’art, des procédés semi-industriels ou industriels et dont la production annuelle en régime de croisière n’excède pas un certain tonnage du produit commercialisable (minerai, concentré ou métal) fixé par substance et par la réglementation minière ». Or, le DECRET N°2005-046/PRES/PM/MCE du 03 février 2005 portant définition des niveaux de production des exploitations minières artisanales semimécanisées et des exploitations industrielles de petite mine dispose que: « L'exploitation industrielle de petite mine est caractérisée par une capacité de production maximale sur l'ensemble du permis de deux cents (200) tonnes de minerai brut par jour. Autrement dit, [13] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 Le permis d’exploitation de type petite mine dont Stremco SA est titulaire empêche celle-ci de dépasser le seuil journalier de 200 tonnes pour la production de minerai brut. Nota Bene : Stremco SA ne dispose pas d’une convention minière avec l’Etat Burkinabé ; En 2007, les conventions minières (loi minière 2003) n’étaient accordées qu’aux grandes mines justifiant de gros investissements et d’une longue durée de vie. Ainsi, Stremco SA avec sa petite mine ne pouvait pas prétendre à une convention minière. 3.4. Dettes de Stremco SA envers l’État Burkinabé Il était question dans cette section de vérifier l’état des impôts, taxes et cotisations sociales auxquels Stremco SA est astreinte. Ce sont entre autres : les taxes et redevances dues au titre du permis d’exploitation, l’impôt sur le bénéfice, la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), la retenue à la source, l’impôt sur les traitements et salaire (IUTS), les cotisations dans toutes les branches à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Impôt sur le bénéfice : Les états financiers arrêtés par le conseil d’administration et déposés par Stremco SA à la DGE de 2007 à 2013 donnent un résultat négatif. Ce qui n’oblige donc pas Stremco SA à payer cet impôt. TVA : Après échanges avec un des associés de Stremco SA (en la personne de monsieur BERE), il nous a confié que suite à des tensions de trésorerie, Stremco SA a vendu localement une partie de sa production d’or en 2012. Le fisc réclamait donc une TVA d’environ FCFA 360 000 000 sur ces ventes sans compter l’éventuelle pénalité de 10% pour retard de paiement. Pourtant, malgré nos requêtes auprès du fisc, aucun document officiel ne nous a été présente portant réclamation de TVA. Nous réitérons notre recommandation que Komet exige de Stremco SA une déclaration de passif signée par le Directeur General. IUTS et Retenue à la source sur les prestataires: Au regard des états financiers de Stremco SA ainsi que de l’état que nous a rendu la DGE, il ressort que Stremco SA est à jour des déclarations et paiements de l’IUTS et de la Retenue à la source sur les prestations. Cotisations CNSS : Idem pour la CNSS (numéro employeur STREMCO SA : 57022S). [14] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 Redevances et taxes minières : En rappel, la loi minière notamment le DECRET N°2005-048/PRES/PM/MCE/MFB du 03 février 2005 portant fixation des taxes et redevances minières fait obligation à tout titulaire d’autorisation et de titre minier de verser à l’État des droits fixes et proportionnels sur ces titres et autorisations délivrés en vertu du code minier de 2003. Les droits fixes sont acquittés en une seule fois par tout requérant lors de l'octroi, du renouvellement, du transfert des titres miniers ou des autorisations administratives délivrées en vertu du Code minier. Pour ce qui concerne l'exploitation industrielle de petite mine, voici un aperçu des droits fixes : . Octroi .......................2 500 000 FCFA . Renouvellement…… 5 000 000 FCFA . Transfert……………..7 500 000 FCFA Au titre de ces droits fixes, Stremco SA ne doit aucune somme à l’Etat Burkinabé. Les droits proportionnels sont constitués de taxes superficiaires et de redevances proportionnelles. Les montants dus au titre de ces droits sont indexés chaque année au taux d'escompte de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Les taxes superficiaires sont fonction de la superficie occupée et sont exigibles une fois l'an : - Pour la première année, au moment de l'octroi du titre minier ou de l'autorisation administrative délivrée en vertu du code minier ; - Pour les années suivantes à compter du 1er Janvier de l'année concernée; - Pour les années incomplètes, elles sont dues prorata temporis. Les taxes superficiaires sur les titres miniers et autorisations sont fixées par Km2 et ainsi qu’il suit pour ce qui concerne l’exploitation industrielle de petite mine : -Les cinq premières années………………….4 000 000 FCFA/Km2/an -A partir de la sixième année…………………7 000 000 FCFA/Km2/an -A partir de la onzième année………………..9 000 000 FCFA/Km2/an Il faut signaler que ces taxes ont été portées aux montants ci-dessus depuis 2010 modifiant les montants antérieurs qui s’élevaient à FCFA 100 000 (env. CND 200) par kilomètre et par an. Ce qui a amené Stremco SA à passer au titre des taxes superficiaires de FCFA 6 500 000 (env. CND 13 000) par année pour ses 65 Km2 à FCFA 455 000 000 (env. CND 910 000) l’année à compter de 2012 (sixième année). [15] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 Les dirigeants de Stremco SA réfutent totalement cette nouvelle méthode qu’ils jugent inadmissible pour une petite et s’opposent catégoriquement au paiement des droits superficiaires dans ces conditions. Ainsi, à la date du 28 avril 2014, l’administration minière réclame à Stremco SA au titre des taxes superficiaires impayées sur la période 2011-2014, la somme totale de FCFA 1 136 620 548 majorée d’une pénalité de 10% (voir Annexe 14). Réclamation totale taxes superficiaires et pénalités comprises : FCFA 1 250 250 096. 3.5. Nantissements mobiliers et/ou immobiliers Nous rappelons que le fonds de commerce de Stremco SA a été placé en garantie bancaire à la SGBF à hauteur de FCFA 1 051 788 187. En dehors de cela, il ne ressort dans aucune pièce comptable et autres documents administratifs la propriété de Stremco SA sur un immeuble permettant d’effectuer un état de droit réel. Les biens immeubles nantis en garantie de prêts bancaires sont personnels. Idem pour le mobilier. Un nantissement de mobilier n’aurait certainement pas permis de tirer un profit conséquent au vue de l’inventaire des actifs Stremco SA. 3.6. Participations aux bénéfices de Stremco SA A la lecture de la déclaration de modification de personne morale ainsi que des Statuts de Stremco SA (voir Annexe 7), il ressort que trois personnes physiques pourraient prétendre aux dividendes (bénéfices) de Stremco SA. Il s’agit de messieurs DE LESGUERN Nicolas Marie Hervé, Actionnaire à 50,88% et Président du conseil d’administration; BOUERI Jean Claude actionnaire à 41,75% et administrateur; BERE Abel actionnaire à 7,37% et administrateur. Il est essentiel de préciser que l’État burkinabè ne peut prétendre à ces éventuels bénéfices, simplement parce que cette prérogative ne s’applique qu’aux grandes mines. De même, monsieur COMPAORE Pascal qui était associé aux trois mentionnés plus haut, a quitté définitivement l’assemblée des associés et de ce fait, ne peut plus prétendre à quelque bénéfice que ce soit de Stremco SA. 3.7. Litiges ou poursuites privés et/ou publics contre Stremco SA Il était question dans cette section de vérifier les conflits relevant du social, civil, fiscal, commercial et du pénal. Nous avons donc pris attache avec les tribunaux compétents ainsi que le bureau du procureur. [16] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 Il ressort qu’au plan social, sur le point portant sur l’existence éventuelle d’un conflit avec les anciens travailleurs de Stremco SA, les travailleurs ont été licenciés pour motif économique, tous les droits légaux (ancienneté, salaire de présence, congés payés, préavis de licenciement) ont été réglés conformément au droit du travail et sous la supervision de la Direction régionale du travail du Centre Nord. A ce jour sous réserve d’une contestation non déclarée, il n’existe aucun conflit individuel, ni collectif, opposant Stremco SA à ses anciens travailleurs. Les nouveaux rôles (liste des instances en cours) du tribunal du travail ne font aucun état de conflit de travail entre Stremco SA et ses employés. Les greffes du tribunal du commerce, du tribunal administratif, du tribunal de grande instance (chambre civile et correctionnelle) de Ouagadougou n’ont enregistré aucune plainte de droit public et/ou privé à l’encontre de Stremco SA. En tout état de cause, nous considérons Stremco SA en conflit avec l’État burkinabé sur les réclamations fiscales développées plus haut (relatives aux taxes superficiaires et à la TVA sur vente d’or). Surtout en ce qui concerne les taxes superficiaires, nous rappelons cette règle essentielle de la législation minière burkinabé : Conformément à l’article 38 du Code Minier, le retrait d’un permis d’exploitation industrielle de grande ou de petite mine est prononcé dans les situations suivantes : - le défaut de demande de renouvellement du permis d’exploitation industrielle; - l’activité de mise en exploitation ou d’exploitation est retardée ou suspendue, sans - autorisation, pendant plus de deux (2) ans et, avec autorisation, pendant plus de six (6) ans; - le non-respect du plan de développement et d’exploitation du gisement ; - la cession non autorisée ; - le non-paiement de la taxe superficiaire et de la redevance proportionnelle ; - la disparition des garanties financières ou perte des capacités techniques qui garantissaient au moment de la délivrance du titre minier, la bonne exécution des opérations par le titulaire; - le manquement aux obligations ayant trait à la protection de l’environnement ; - l’infraction grave aux règles relatives à l’hygiène et à la sécurité. Au regard de cette disposition de la loi, nul besoin de rappeler qu’il appartient à Komet Resources Inc. avant toute transaction finale avec Stremco SA de s’assurer du règlement de ce différend avec l’Etat Burkinabé. De même, il est capital de signaler qu’il existe certaines contestations entre les trois associés de Stremco SA sur la validation des comptes 2012 et 2013 notamment en ce qui concerne l’évaluation des comptes courants (dettes associé) de monsieur De Lesguern jugés trop élevés par les deux autres associés. Mais il s’agit-là d’un conflit purement interne qui n’a pas d’incidences juridiques notoires sur la compagnie Stremco SA. [17] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 3.8. États financiers, comptes à payer/à recevoir (fournisseurs/clients); Cet item nous a amené à analyser les états financiers de STREMCO SA des deux derniers exercices fiscaux 2012 et 2013 (Annexe 8). Le choix a été porté sur ces deux exercices parce qu’ils relatent au mieux l’état financier réel actuel de STREMCO SA. Nous avons néanmoins gardé un regard sur la gestion des exercices précédents. 2012 : Les éléments essentiels des actifs de STREMCO SA en fin 2012 se présentent comme suit : Les immobilisations incorporelles sont composées essentiellement de : Frais de recherche et de développement s’élevant à 513 098 422 FCFA ; Brevets, licences, logiciels d’une valeur brute de 3 120 500 FCFA ; La valeur brute des immobilisations corporelles est de 1 640 512 800 FCFA repartie selon les postes suivants : Bâtiments d’une valeur brute totale de 111 975 957 FCFA Installations et agencements d’une valeur brute total de 243 986 425 FCFA Matériels d’une valeur brute total de 1 172 688 633 FCFA Matériels de transport d’une valeur brute total de 111 761 785 FCFA Les stocks de matières premières et autres pièces ne sont pas négligeables d’autant plus qu’ils ont une valeur réelle au 31/12/2012 de 329 610 909 FCFA Voir le détail des stocks dans la fiche d’inventaire en Annexe. Les comptes à recevoir composés uniquement des Autres créances d’une valeur totale de 260 499 595 FCFA dont nous n’avons pas les détails. A cette date du 31/12/2012 STEMCO SA n’a aucune créance client selon le bilan. En ce qui concerne la trésorerie dans son ensemble, nous avons les détails cités aux points 3.1 et 3.2 ci-dessus. Nous nous intéresserons au passif de Stremco SA, notamment les comptes à payer, plus précisément les Dettes Fournisseurs car les autres (Capitaux propres, Dettes Financières, Dettes sociales, Dettes fiscales) sont détaillés plus haut. Ainsi les Dettes Fournisseurs présentent un solde de 147 054 990 FCFA dont vous trouverez les détails en Annexe. 2013: Quant aux éléments d’actifs en fin 2013 ils sont présentés comme suit : Les immobilisations incorporelles sont composées essentiellement de : [18] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 Frais de recherche et de développement s’élevant à 7 411 421 682 FCFA Soit une augmentation drastique de 6 898 323 260 FCFA par rapport à 2012 ; Brevets, licences, logiciels d’une valeur brute de 3 120 500 FCFA ; La valeur brute des immobilisations corporelles est de 1 647 610 208 FCFA repartie selon les postes suivants : Bâtiments d’une valeur brute totale de 111 975 957 FCFA Installations et agencements d’une valeur brute totale de 245 724 424 FCFA soit une augmentation de 1 737 999 CFA par rapport à 2012 ; Matériels d’une valeur brute total de 1 178 048 042 FCFA soit une augmentation de 5 359 409 FCFA par rapport à 2012 ; Matériels de transport d’une valeur brute total de 111 861 785 FCFA soit une augmentation de 100 000 FCFA par rapport à 2012 ; Les stocks de matières premières et autres pièces présentent une valeur réelle au 31/12/2013 de 276 400 964 FCFA soit une baisse de 53 209 945 FCFA par rapport à 2012 ; Les comptes à recevoir composés uniquement des Autres créances d’une valeur totale de 189 556 524 FCFA dont nous n’avons pas les détails. A cette date du 31/12/2013 STEMCO n’a aucune créance client selon le bilan ; La trésorerie-Actif 2013 présente un montant total de 1 643 858 FCFA ; Nous intéresserons au passif de STREMCO sur les comptes suivants : L’année 2013 présente encore un résultat négatif considérable de -1 270 710 924 FCFA ; L’emprunt a augmenté de 516 549 933 FCFA en 2013 ; Diminution des dettes fournisseurs de 73 171 162 FCFA, augmentation des dettes fiscales 102 318 333 FCFA, diminution des dettes sociales de 31 666 276 FCFA, augmentation de 62 507 032 FCFA au titre des Autres dettes dont nous avons pas reçu les détails; La trésorerie-Passif présente un montant en banque crédit de trésorerie de 32 957 938 FCFA. [19] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 3.9. Étude/notice d'impact sur l’environnement Il est nécessaire préalablement de revoir les termes légaux relatifs à la protection de l’environnement. En effet, le décret 2005-47 portant gestion des autorisations et titres miniers au Burkina Faso dispose en son article 64 que toute demande de permis d’exploitation industrielle de grande ou petite mine doit obligatoirement comporter : « une étude de faisabilité et un plan de développement et d’exploitation du gisement comprenant une étude ou une notice d’impact sur l’environnement assortie des résultats de l’enquête publique, d’un plan d’atténuation des impacts négatifs et de renforcement des impacts positifs et d’un plan de suivi environnemental et ce, conformément aux dispositions environnementales en la matière ». Il faudra préciser donc en rappel que l’Etude d’Impact sur l’Environnement (E.I.E) est une étude à caractère analytique et prospectif réalisée aux fins de l’identification et de l’évaluation des incidences sur l’environnement d’un projet ou programme de développement. La Notice d’Impact sur l’Environnement (N.I.E) est une étude d’impact sur l’environnement simplifiée. Toutefois, elle doit répondre aux mêmes préoccupations que l’étude d’impact sur l’environnement et comporter des indications sérieuses de nature à permettre une appréciation globale des incidences environnementales d’un projet ou programme de développement. Dans le cadre du projet Guiro, étant donnée qu’il s’agit d’une petite mine, en lieu et place de l’Etude d’impact sur l’environnement, c’est plutôt une Notice qui a été demandée au moment de l’octroi du permis d’exploitation de 2007 par la commission nationale des mines compétente pour connaitre des demandes d’attribution d’autorisations et titres miniers. Cette notice a été réalisée en janvier 2004 et présentée à ladite commission (voir Annexe 9). En principe, pour donner son approbation, l’Etat Burkinabé délivre un avis motivé par l’intermédiaire du ministère de l’environnement. Nos recherches ne nous ont pas permis de retrouver l’acte matériel d’approbation (format papier), ni auprès des dirigeants de Stremco SA, ni auprès du ministère de l’environnement. Mais, en tout état de cause, l’attribution du permis d’exploitation à Stremco SA vaut par la même occasion approbation de la Notice d’Impact sur l’Environnement sans laquelle la commission nationale des mines n’aurait même pas instruit le dossier de demande. 3.10. Étude d’impact bactériologique et pathologique Cette étude n’a pas été demandée lors de l’attribution du permis. Cependant, deux analyses ont été réalisées sur l’eau de la région de Guiro par l’ONEA et le BUMUGEB (voir Annexe 10). Ces deux analyses révèlent qu’il n’y a aucun risque de pathologie liée à l’eau de la région. Au contraire, cette eau à forte composition de calcaire est comestible. [20] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 3.11. Litiges avec les communautés locales Pour ce qui concerne l’environnement social et les relations communautaires il nous a été donné de constater qu’il n’a existé, entre la société Stremco SA et les villages riverains impactés par l’installation de la mine Guiro aucun conflit ou incident. Cela s’explique notamment par la stratégie d’entente relationnelle avec les communautés locales mise en place par monsieur Abel BERE un des administrateurs de Stremco SA qui réside dans la région depuis plus de deux décennies. En effet, la société Stremco SA pour les besoins de la main d’œuvre recrutait prioritairement dans ces villages (60% de la main d’œuvre non qualifiée venait de ces villages). La société accompagnait également les villages à travers des dons de fournitures scolaires, de l’assistance financière à certaines occasions, la réalisation d’un forage au profit des populations, la participation aux activités sociales dans les villages. Toutes ces actions ont permis de créer une parfaite symbiose entre les populations et la société minière. Dans la perspective d’une acquisition, il serait intéressant de maintenir ces pratiques, voire les développer. Notamment pour le recrutement des travailleurs, il serait judicieux de maintenir le même quota (60 pour cent), sinon le voir à la hausse, de la main d’œuvre non qualifiée accordé aux villages riverains. L’utilisation de la main d’œuvre permettra à la société d’être dans de bons termes avec les populations et cela évitera de dépenser dans des frais de transport des travailleurs. Un plan de participation aux activités communautaires (dons de médicaments, dons de fournitures scolaires, dons d’engrais pendant la saison pluvieuse, assistances financière aux activités sociales des villages riverains, etc.) est fortement conseillé. Bien que les activités d’orpaillage soient fréquentes dans cette région (et même dans le périmètre de la mine Guiro) pouvant déboucher sur des conflits d’intérêts avec Stremco SA, il existe une parfaite collaboration entre les orpailleurs et Stremco SA. Cela est dû notamment à deux principaux éléments : 1. Au regard de la loi foncière en vigueur au Burkina Faso, l’existence d’un permis d’exploiter rend Stremco SA propriétaire du terrain d’exploitation ; cette loi oblige de ce fait les orpailleurs installés sur le périmètre de la mine Guiro à se conformer aux règles et conditions établies par Stremco SA ; 2. Stremco SA autorise les orpailleurs installés sur son périmètre à pratiquer leurs activités artisanales d’extraction d’or à condition qu’aucune méthode de mécanisation ne soit utilisée et qu’aucune fausse n’excède 20m de profondeur. Nous précisons qu’il s’agit-là d’une entente verbale. [21] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 3.12. Entente de dédommagement des communautés locales Il n’y a pas d’entente formelle vis-à-vis des fermiers, agriculteurs, propriétaires fonciers. Stremco SA depuis sa création apporte des contributions aux activités de développement local de Yalgo et de Bani mais aucun montant ni quota n’a été fixé. Des propos de nos interlocuteurs (le maire de Yalgo, le préfet, le chef de village, le responsable des jeunes et Monsieur Abel BERE personne-ressource travaillant au compte de Stremco SA), il ressort que la mine Guiro pour s’installer n’a pas eu à délocaliser des populations car elle est bâtie sur une clairière et non sur des champs ou des habitations, cette situation a évité à la mine de relocaliser ou de détruire des champs. En dehors de quelques lieux de culte et une tombe, l’installation de la mine n’a causé aucun problème. Cependant, il est important de noté que l’étude de faisabilité de départ réalisée pour les besoins de la mine de Guiro prévoit un plan de réhabilitation a son point 11.5 (page 107 de l’étude en Annexe 11) d’un cout total de 25 000 000 FCFA. De même, Stremco SA a pris l’engagement de reverser à l’Etat une somme de forfaitaire entrant dans le cadre du Fonds de Préservation et de Réhabilitation de l’environnement minier prévu par le décret 2006-845. Mais Stremco SA n’a jamais pu tenir cet engagement puisque le plan d’exploitation de départ (mine de surface) a été modifié, ne nécessitant plus selon les dirigeants de Stremco SA, une exécution à la lettre de l’engagement qui a été pris dans ce sens. 3.13. Entente publique pour le pompage de l’eau Sur le point portant sur l’existence d’un protocole d’accord sur l’utilisation de l’eau, nous signalons a priori que la mine Guiro dispose de quatre forages en son sein. Pendant la saison sèche, la mine prélève l’eau dans le barrage de Yalgo situé à six km. Il n’existe aucun accord entre la mine et la municipalité quand bien même l’utilisation de l’eau est soumise au décret 2011-445 portant détermination des taux et modalités de recouvrement de la taxe de prélèvement de l’eau brute obligeant toutes les compagnies minières à payer 200 FCFA /m3 d’eau prélevée (voir Annexe 12). Il n’y a donc pas une entente formelle entre l’Etat et Stremco SA pour le pompage de l’eau dans le cadre de l’exploitation de la mine Guiro. Le projet ayant de fortes retombées économiques sur la commune de Yalgo, et certainement du fait de la bonne entente avec les communautés locales, la mairie a autorisé le pompage de l’eau du barrage de Yalgo sans contrepartie financière. L’eau a donc été pompée par Stremco SA pour l’usage de la mine Guiro en 2012 et 2013 sans rien payer. La question d’eau étant essentielle, nous suggérons au potentiel acquéreur (Komet Ressources) d’entamer des discussions avec la municipalité de Yalgo afin de formaliser un accord, dans le cadre de la loi, sur l’utilisation de l’eau du barrage. [22] RC N°BF OUA 2011A569 IFU N° 00031290G Réel Normal d’Imposition D.M.E. Centre Cpte BCB n° 012355105148 ANNEXES [23] ANNEXE 1 ANNEXE 2.1 ANNEXE 2.2 ANNEXE 3 ANNEXE 4 ANNEXE 5 ANNEXE 6 ANNEXE 7 ANNEXE 8.1 BURKINA FASO ------------------- MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET ------------------- DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ------------------- CENTRE DE DEPÔT DE : DGE ETATS FINANCIERS NORMALISES DU SYSTEME COMPTABLE OUEST AFRICAIN (SYSCOA) EXERCICE CLOS LE 31/12/2012 DESIGNATION DE L'ENTREPRISE DENOMINATION SOCIALE : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION (ou nom et prénoms de l'exploitant) MINIERE ET COMPAGNIE SIGLE USUEL : STREMCO SA ADRESSE COMPLETE : 01 BP 1 763 Rue 8100 porte 1188 gounghin OUAGADOUGOU 01 OUAGADOUGOU 01 N° D'IDENTIFICATION FISCALE : SYSTEME NORMAL Documents déposés Fiche d'identification et renseignements divers Réservé à la Direction Générale des Impôts Date de dépôt Bilan Compte de résultat Tableau financier des ressources et des emplois Nom de l'agent de la DGI ayant réceptionné le dépôt Etat annexé Etat supplémentaire Nombre de pages déposées par exemplaire...................... Nombre d'exemplaires déposés ....................................... Signature de l'agent et cachet du service -2- CONDITIONS DE RECEVABILITE Entreprises utilisant des imprimés : N'utiliser que des imprimés normalisés Remplir chaque page de façon parfaitement lisible, sans décalage de lignes Ne créer aucune rubrique Eviter toute surcharge et donner les explications sur une feuille séparée N'utiliser que les codes indiqués dans les tables N'utiliser que des imprimés en noir et blanc. Entreprises produisant les états financiers à l'aide de l'outil informatique : Reproduire à l'identique la contexture des imprimés normalisés Fournir une liasse comprenant à la fois : la fiche d'identification et renseignements divers et les états financiers correspondant au système comptable Ne créer aucune rubrique N'utiliser que les codes indiqués dans les tables N'utiliser que des imprimés en noir et blanc. -3- TABLES DES CODES 1 - Code forme juridique (1) 3 - Code pays du siège social Société Anonyme (SA) à participation publique 0 0 Société Anonyme (SA) 0 1 Société à Responsabilité Limitée (SARL) 0 Société en Commandite Simple (SCS) 2 Pays UEMOA ( ) Autres pays africains de la Zone Franc 2 0 2 Autres pays africains 2 1 0 3 France 2 3 Société en Nom Collectif (SNC) 0 4 Autres pays de l'Union Européenne 3 9 Société en Participation (SP) 0 5 Groupement d'Intérêt Economique (GIE) 0 6 U.S.A. 4 0 Association 0 7 Canada 4 1 Autre forme juridique (à préciser) 0 8 Autres pays américains 4 9 Pays asiatiques 5 0 Autres pays 9 9 2 - Code régime fiscal Réel normal 1 Réel simplifié 2 Synthétique 3 Forfait 4 1 ( ) Remplacer le premier 0 par 1 si l'entreprise bénéficie d'un agrément prioritaire (2) Bénin = 01 ; Burkina = 02 ; Côte d'Ivoire = 03 ; Guinée Bissau = 04 ; Mali = 05 ; Niger = 06 ; Sénégal = 07 ; Togo = 08 -4- 4 - CODES ACTIVITES ECONOMIQUES Agriculture vivrière 001 001 Culture céréalière 001 002 Culture de tubercules et plantains 001 003 Culture de légumes 001 004 Culture de condiments 001 005 Culture de fruits 001 006 Culture d'autres produits de l'agriculture vivrière Agriculture industrielle et d'exportation 002 001 Culture de canne à sucre 002 002 Culture d'arachide d'huilerie 002 003 Culture d'arachide de bouche 002 004 Culture de tabac 002 005 Culture de coton 002 006 Culture de blé 002 007 Culture de cacao 002 008 Culture de café 002 009 Culture de bananes d'exportation 002 010 Culture d'ananas d'exportation 002 011 Autres cultures industrielles Elevage et chasse 003 001 Elevage bovin 003 002 Elevage ovin, caprin, équin 003 003 Elevage de volailles 003 004 Autres élevages 003 005 Chasse Sylviculture, exploitation forestière 004 001 Sylviculture 004 002 Exploitation forestière Pêche et aquaculture 005 001 Pêche de poissons 005 002 Autres pêches et aquaculture Industries extractives 006 001 Extraction d'hydrocarbures 006 002 Extraction d'autres produits Production de viande et de poissons 007 001 Production de viande et de produits à base de viande 007 002 Production de poissons et de produits à base de poissons Travail des grains et fabrication de produits amylacés 008 000 Travail des grains et fabrication de produits amylacés Transformation du café et du cacao 009 001 Transformation du café 009 002 Transformation du cacao Industrie des oléagineux 010 001 Huiles brutes et tourteaux 010 002 Autres corps gras Boulangerie, pâtisserie et pâtes alimentaires 011 001 Fabrication de pains, de biscuits et de pâtisserie 011 002 Fabrication de pâtes alimentaires Industries laitières 012 000 Industries laitières Transformation des fruits et légumes et fabrication d'autres produits alimentaires 013 001 Fabrication de sucre 013 002 Fabrication de produits à base de fruits et légumes 013 003 Fabrication d'autres produits alimentaires Industrie des boissons 014 001 Brasseries et malteries 014 002 Fabrication d'autres boissons alcoolisées 014 003 Fabrication de boissons non alcoolisées et d'eaux minérales Industrie du tabac 015 000 Industrie du tabac Industries du textile et de l'habillement 016 001 Industries textiles 016 002 Industries de l'habillement Industries du cuir et de la chaussure 017 001 Fabrication du cuir et d'articles en cuir 017 002 Fabrication de chaussures Industries du bois 018 001 Sciage, rabotage et imprégnation du bois 018 002 Fabrication de panneaux en bois 018 003 Fabrication d'articles en bois assemblés Industries du papier et cartons, de l'édition et de l'imprimerie 019 001 Industries du papier et carton 019 002 Edition, imprimerie, reproduction Raffinage du pétrole 020 000 Raffinage de pétrole Industrie chimique 021 001 Industries chimiques de base 021 002 Fabrication de savons, de détergents et de produits d'entretien 021 003 Fabrication de produits agro-chimiques 021 004 Industries pharmaceutiques 021 005 Fabrication d'autres produits chimiques Industries du caoutchouc et des plastiques 022 001 Fabrication du caoutchouc naturel 022 002 Industries du caoutchouc 022 003 Fabrication de matières plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques et de matériaux de construction 023 001 Industries du verre 023 002 Fabrication de produits minéraux pour la construction 023 003 Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie et travail des métaux 024 001 Métallurgie 024 002 Travail des métaux Fabrication de machines, d'équipements et d'appareils électriques 025 001 Fabrication de machines et d'équipements 025 002 Fabrication de machines de bureau 025 003 Fabrication d'appareils électriques Fabrication d'équipements et appareils audiovisuels et de communication ; fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie 026 001 Fabrication d'équipements et appareils audiovisuels et de communication 026 002 Fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie Fabrication de matériel de transport 027 001 Fabrication de véhicules routiers 027 002 Fabrication d'autres matériels de transport Industries diverses 028 001 Fabrication de meubles 028 002 Industries diverses Production et distribution d'eau, d'électricité et de gaz 029 001 Production, transport et distribution d'électricité 029 002 Captage, épuration et distribution d'eau 029 003 Production et distribution de gaz Construction 030 001 Préparation de sites et construction d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil 030 002 Travaux d'installation et de finition Commerce 031 001 Commerce de véhicules, d'accessoires et de carburant 031 002 Commerce de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 031 003 Autres commerces Réparations 032 001 Entretien et réparation de véhicules automobiles 032 002 Réparation de biens personnels et domestiques Hôtels, restaurants 033 001 Hôtels 033 002 Bars et restaurants Transport et communication 034 001 Transports ferroviaires 034 002 Transports routiers ; transports par conduite 034 003 Transports par eau 034 004 Transports aériens 034 005 Services annexes et auxiliaires de transport Postes, télécommunications 035 001 Postes 035 002 Télécommunications Activités financières 036 001 Services d'intermédiation financière 036 002 Assurances (sauf Sécurité Sociale) 036 003 Auxiliaires financiers et d'assurances Activités immobilières 037 001 Location de biens immobiliers 037 002 Autre services immobiliers Services aux entreprises 038 001 Locations sans opérateurs 038 002 Activités informatiques 038 003 Services rendus principalement aux entreprises Administration publique 039 001 Administration générale, économique et sociale 039 002 Services de prérogative publique 039 003 Sécurité Sociale obligatoire Education 040 000 Education Santé et action sociale 041 001 Activités pour la santé des hommes 041 002 Activités vétérinaires 041 003 Action sociale Services collectifs, sociaux et personnels 042 001 Assainissement, voirie, et gestion des déchets 042 002 Activités associatives 042 003 Activités récréatives, culturelles et sportives 042 004 Services personnels 042 005 Services domestiques Service d'intermédiation financière indirectement mesuré 043 000 Service d'intermédiation financière indirectement mesuré Correction territoriale 044 000 Correction territoriale -5- FIRD PAGE 1/3 FICHE D'IDENTIFICATION ET RENSEIGNEMENTS DIVERS SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Exercice clos le : Durée (en mois) : Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : 01 N° d'identification fiscale : 01.01.2012 ZA EXERCICE COMPTABLE : ZB DATE D'ARRETE EFFECTIF DES COMPTES : 31/12/2012 ZC EXERCICE PRECEDENT CLOS LE : 31.12.2011 ZD Greffe DU DUREE EXERCICE PRECEDENT EN MOIS : N° Registre du Commerce 12 MOIS N° répertoire des entreprises 55022 N° de caisse sociale N° Code Importateur Code activité principale SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE STREMCO SA Désignation de l'entreprise ZG 31/12/2012 AU BF OUA 2008 M 044 ZE ZF 12 50 34 07 82 Sigle 50 34 07 83 N° de téléphone 1 N° de télécopie Rue 8100 porte gounghin 1188 ZH 1 763 Code OUAGADOUGOU 01 Boîte Postale Ville OUAGADOUGOU 01 BURKINA Adresse géographique complète (Immeuble, rue, quartier, ville, pays) ZI Désignation précise de l'activité principale exercée par l'entreprise % capac. prod. util. Nom, adresse et qualité de la personne à contacter en cas de demande d'informations complémentaires. Nom du professionnel salarié de l'entreprise ou Nom, adresse et téléphone du cabinet comptable ou du professionnel INSCRIT A L'ORDRE NATIONAL DES EXPERTS COMPTABLES ET DES COMPTABLES AGREES ayant établi les états financiers. EXACOM NTIC 01 BP 4908 Ouaga 01 BF Noms et adresses du ou des commissaires aux comptes Non assujettie Oui avec Oui sans (refus) réserves Etats financiers certifiés (cocher la case) réserves Non, Nom du signataire des états financiers Qualité du signataire des états financiers Date de signature Signature Non assujettie Non Etats financiers approuvés par l'Assemblée Générale (cocher la case) Domiciliations bancaires : Banque : SGBB CORIS BANQUE Numéro de compte 12246000401-92 002928524101-08 Oui -6FIRD PAGE 2/3 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE 01 Adresse : BP 1 763 N° d'identification fiscale : OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 1 31/12/2012 Durée (en mois) : Contrôle de l'entreprise (cocher la case) 0 0 ZQ Entreprise sous contrôle public 1 ZR Entreprise sous contrôle privé national Pays du siège social ( ) : 0 2 ZS Entreprise sous contrôle privé étranger ZN Nombre d'établissements dans le pays : 0 1 ZO Nombre d'établissements hors du pays pour 0 0 ZK Forme juridique ( ) : ZL Régime fiscal ( ) : ZM 1 1 12 MOIS lesquels une comptabilité distincte est tenue : ZP 2 0 0 8 Première année d'exercice dans le pays : ACTIVITE DE L'ENTREPRISE Désignation de l'activité (2) Code nomenclature TRAVAUX PUBLIC d'activité (1) Chiffre d'affaires HT (CA HT) ou Valeur Ajoutée (VA) (3) % activité dans le CA HT ou la VA 0 0 6 0 0 2 2 298 660 379 100 2 298 660 379 100 Divers TOTAL (1) Se référer aux tables des codes. (2) Lister de manière précise les activités dans l'ordre décroissant du C. A. HT, ou de la valeur ajoutée (V. A.). (3) Rayer la mention inutile (utiliser de préférence la V. A.). -7FIRD PAGE 3/3 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 Ouagadougou Exercice clos le : 31/12/2012 Durée (en mois) : Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : 12 MOIS DIRIGEANTS (1) Nom de LESGUERN Prénoms Nicolas N° d'identification fiscale Qualité PDG Adresse (BP, ville, pays) 01 BP 1763 Ouagadougou 01 (1) Dirigeants = Président Directeur Général, Directeur Général, Administrateur Général, Gérant, Autres. ACTIONNAIRES OU ASSOCIES PRINCIPAUX (par ordre décroissant du capital souscrit) Nom Prénoms Capital Nationalité Montant (millions FCFA) de LESGUERN BOUERI BERE Nicolas Jean Claude Abel 145 000 000,00 119 000 000,00 21 000 000,00 Burkinabè Libanaise Burkinabè % 51,00 42,00 7,00 TOTAL MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Nom de LESGUERN BOUERI BERE Prénoms Nicolas Jean Claude Abel PDG Qualité Adresse (BP, ville, pays) 01 BP 1763 Ouagadougou 01 01 BP 1763 Ouagadougou 01 01 BP 1763 Ouagadougou 01 FILIALES ET PARTICIPATIONS Désignation Capital Nationalité Montant (millions FCFA) NEANT TOTAL % -8- Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : BILAN SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 N° d'identification fiscale : Réf. BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 1/4 Exercice clos le : ACTIF Brut 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Amort/Prov Net Ex. N - 1 Net ACTIF IMMOBILISE (1) AA AB AC Charges immobilisées Frais d'établissement et charges à répartir Primes de remboursement des obligations AD AE AF AG AH Immobilisations incorporelles Frais de recherche et développement Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles AI AJ AK AL AM AN Immobilisations corporelles Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport AP Avances et acomptes versés sur immobilisations AQ AR AS Immobilisations financières Titres de participation Autres immobilisations financières AW (1) dont H. A. O. : Brut Net AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 1 426 755 400 1 426 755 400 513 098 422 205 239 371 307 859 051 3 120 500 760 889 2 359 611 3 275 926 939 111 975 957 36 882 192 75 093 765 85 391 361 243 986 425 71 999 222 171 987 203 172 001 912 1 172 688 633 489 182 460 683 506 173 695 602 103 111 861 785 100 032 400 11 829 385 12 043 913 1 436 100 1 336 100 2 680 826 688 4 242 302 328 1 436 100 3 584 923 222 904 096 534 -9- Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : AZ BILAN SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 N° d'identification fiscale : Réf. BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 2/4 Exercice clos le : ACTIF Report total Actif immobilisé Brut 3 584 923 222 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Amort/Prov Net Ex. N - 1 Net 904 096 534 2 680 826 688 4 242 302 328 329 610 909 369 380 188 ACTIF CIRCULANT BA Actif circulant H. A. O. BB BC BD BE BF Stocks Marchandises Matières premières et autres Approvisionnements En-cours Produits fabriqués BG BH BI BJ Créances et emplois assimilés Fournisseurs, avances versées Clients Autres créances BK TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 329 610 909 14 112 567 260 499 595 260 499 595 92 273 496 590 110 504 590 110 504 475 766 251 1 446 180 1 446 180 97 182 107 1 446 180 1 446 180 97 182 107 3 272 383 372 4 815 250 686 TRESORERIE-ACTIF BQ BR BS BT BU BZ Titres de placement Valeurs à encaisser Banques, chèques postaux, caisse TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III) Ecarts de conversion-Actif (IV) (perte probable de change) TOTAL GENERAL (I + II + III + IV) 4 176 479 906 904 096 534 - 10 - BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 3/4 BILAN SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : 01 N° d'identification fiscale : Réf. BP Sigle usuel : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2012 PASSIF (avant répartition) Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES CA CB Capital Actionnaires capital non appelé CC CD CE CF CG CH CI Primes et réserves Primes d'apport, d'émission, de fusion Ecarts de réévaluation Réserves indisponibles Réserves libres Report à nouveau + ou Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -) CK CL CM Autres capitaux propres Subventions d'investissement Provisions réglementées et fonds assimilés CP TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 285 000 000 285 000 000 - -1 203 869 881 -340 095 049 -1 203 869 881 -1 258 964 930 -918 869 881 1 629 589 440 4 137 710 642 DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES (1) DA DB DC DD Emprunts Dettes de crédit-bail et contrats assimilés Dettes financières diverses Provisions financières pour risques et charges DE (1) dont H. A. O. : DF TOTAL DETTES FINANCIERES (II) DG TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II) 13 168 849 1 642 758 289 4 137 710 642 383 793 359 3 218 840 761 - 11 - BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 4/4 BILAN SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : 01 N° d'identification fiscale : Réf. BP Sigle usuel : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2012 PASSIF (avant répartition) DG Report Total ressources stables Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 383 793 359 3 218 840 761 PASSIF CIRCULANT DH DI DJ DK DL DM DN Dettes circulantes et ressources assimilées H.A.O. Clients, avances reçues Fournisseurs d'exploitation Dettes fiscales Dettes sociales Autres dettes Risques provisionnés DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 147 054 990 42 420 040 708 204 954 263 007 827 39 556 470 4 115 807 1 844 615 457 963 401 595 2 739 431 871 1 272 945 269 TRESORERIE PASSIF DQ DR DS Banques, crédits d'escompte Banques, crédits de trésorerie Banques, découverts 149 158 142 DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV) 149 158 142 323 464 655 DU Ecarts de conversion-Passif (V) (gain probable de change) DZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V) 3 272 383 372 4 815 250 685 323 464 655 - 12 - COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 1/4 COMPTE DE RESULTAT Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Réf. BP Exercice clos le : 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 CHARGES (1re partie) Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 ACTIVITE D'EXPLOITATION RA RB Achats de marchandises - Variation de stocks RC RD Achats de matières premières et fournitures liées - Variation de stocks (- ou +) (Marge brute sur matières voir TG) RE RH RI RJ RK RL Autres achats - Variation de stocks Transports Services extérieurs Impôts et taxes Autres charges (- ou +) (Marge brute sur marchandises voir TB) (- ou +) 1 079 095 463 825 485 485 -25 114 538 -4 263 745 26 843 547 36 163 339 274 105 286 273 542 701 471 648 013 304 626 192 19 699 111 1 220 603 394 861 550 259 694 253 701 276 484 1 253 520 453 2 942 414 916 2 949 989 281 (Valeur ajoutée voir TN) RP Charges de personnel (1) (1) dont personnel extérieur RQ (Excédent brut d'exploitation voir TQ) RS Dotations aux amortissements et aux provisions RW Total des charges d'exploitation (Résultat d'exploitation voir TX) - 13 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 2/4 COMPTE DE RESULTAT Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Réf. BP Exercice clos le : 1 763 31/12/2012 PRODUITS (1re partie) STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 ACTIVITE D'EXPLOITATION TA TB Ventes de marchandises MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES TC TD TE TF TG Ventes de produits fabriqués Travaux, services vendus Production stockée (ou déstockage) Production immobilisée MARGE BRUTE SUR MATIERES TH Produits accessoires T I CHIFFRE D'AFFAIRES (1) (TA + TC + TD + TH) TJ 2 298 659 879 2 046 458 423 20 656 167 6 762 188 2 319 316 046 2 053 220 611 (+ ou -) 2 298 659 879 2 046 458 423 2 298 659 879 2 046 458 423 (1) dont à l'exportation TK Subventions d'exploitation TL Autres produits TN VALEUR AJOUTEE 452 382 997 609 683 848 TQ EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 57 521 447 349 989 595 TS TT Reprises de provisions Transferts de charges TW Total des produits d'exploitation TX 2 298 659 879 2 046 458 423 RESULTAT D'EXPLOITATION Bénéfice (+) ; Perte (-) -623 098 870 -896 768 670 - 14 - COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 3/4 COMPTE DE RESULTAT SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Réf. BP OUAGADOUGOU 01 1 763 Exercice clos le : 31/12/2012 CHARGES (2e partie) RW Report Total des charges d'exploitation Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 2 942 414 916 2 949 989 281 307 101 211 ACTIVITE FINANCIERE SA SC SD Frais financiers Pertes de change Dotations aux amortissements et aux provisions 185 563 412 SF Total des charges financières 198 732 261 307 101 211 3 141 147 177 3 257 090 492 13 168 849 (Résultat financier voir UG) SH Total des charges des activités ordinaires (Résultat des activités ordinaires voir UI) HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.) SK SL SM Valeurs comptables des cessions d'immobilisations Charges H.A.O. Dotations H.A.O. 969 077 377 SO Total des charges H.A.O. 969 077 377 (Résultat H.A.O. voir UP) SQ SR Participation des travailleurs Impôts sur le résultat 1 000 000 SS Total participation et impôts 1 000 000 ST TOTAL GENERAL DES CHARGES 4 111 224 554 (Résultat net voir UZ) 3 257 090 492 - 15 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 4/4 COMPTE DE RESULTAT SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Réf. 31/12/2012 Report Total des produits d'exploitation UA UC UD UE ACTIVITE FINANCIERE Revenus financiers Gains de change Reprises de provisions Transferts de charges UF Total des produits financiers RESULTAT FINANCIER (+ ou -) UH Total des produits des activités ordinaires UI RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (1) UJ 1 763 PRODUITS (2e partie) TW UG BP Exercice clos le : (+ ou -) -198 732 261 -821 831 131 STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 2 319 316 046 2 053 220 611 2 319 316 046 2 053 220 611 -307 101 211 -1 203 869 881 (1) dont impôt correspondant UK UL UM UN HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.) Produits des cessions d'immobilisations Produits H.A.O. Reprises H.A.O. Transferts de charges 1 451 813 459 UO Total des produits H.A.O. 1 451 813 459 UP UT RESULTAT H.A.O. (+ ou -) 482 736 082 TOTAL GENERAL DES PRODUITS UZ Bénéfice (+) ; Perte (-) RESULTAT NET 3 771 129 505 -340 095 049 -1 203 869 881 2 053 220 611 - 16 - TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 1/4 TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE) Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : BP 1 763 31/12/2012 N° d'identification fiscale : Exercice clos le : STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS 1re PARTIE : DETERMINATION DES SOLDES FINANCIERS DE L'EXERCICE N CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT GLOBALE (C.A.F.G.) CAFG = EBE - Charges décaissables restantes } + Produits encaissables restants } (SA) Frais financiers 185 563 412 (SC) Pertes de change (SL) Charges H.A.O. (SQ) Participation (SR) Impôts sur le résultat 1 000 000 Total (I) à l'exclusion des cessions d'actif immobilisé E.B.E. (TT) Transferts de charges d'exploitation (UA) Revenus financiers (UE) Transferts de charges financières (UC) Gains de change (UL) Produits H.A.O. (UN) Transferts de charges H.A.O. 20 656 167 1 451 813 459 Total (II) 186 563 412 CAFG : Total (II) - Total (I) 57 521 447 = 1 343 427 661 1 529 991 073 XA (N - 1) : 49 650 572 XB (N - 1) : 49 650 572 AUTOFINANCEMENT (A.F.) AF = CAFG - Distributions de dividendes dans l'exercice (1) AF = 1 343 427 661 - = 1 343 427 661 VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT D'EXPLOITATION (B.F.E.) Var. B.F.E. = Var. Stocks (2) + Var. Créances (2) + Var. Dettes circulantes (2) Variation des stocks : N - (N - 1) Emplois augmentation (+) Ressources diminution (-) (BC) Marchandises ou (BD) Matières premières ou (BE) En-cours ou (BF) Produits fabriqués ou (A) Variation globale nette des stocks (1) Dividendes mis en paiement au cours de l'exercice y compris les acomptes sur dividendes. (2) A l'exclusion des éléments H.A.O. ou 39 769 279 39 769 279 - 17 - TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 2/4 TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE) (suite) Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : BP 01 Adresse : N° d'identification fiscale : STREMCO SA 1 763 Exercice clos le : OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : Emplois augmentation (+) Variation des créances : N - (N - 1) Ressources diminution (-) (BH) Fournisseurs, avances versées ou (B I) Clients ou (BJ) Autres créances 14 112 567 ou 168 226 099 (BU) Ecarts de conversion - Actif (1) (B) 12 MOIS ou Variation globale nette des créances ou 154 113 532 Emplois diminution (-) Variation des dettes circulantes : N - (N - 1) Ressources augmentation (+) (D I) Clients, avances reçues ou (DJ) Fournisseurs d'exploitation ou 104 634 950 (DK) Dettes fiscales ou 445 197 127 (DL) Dettes sociales ou 35 440 663 (DM) Autres dettes ou 881 213 862 (DN) Risques provisionnés ou (DU) Ecarts de conversion - Passif (1) ou (C) Variation globale nette des dettes circulantes VARIATION DU B.F.E. = (A) + (B) + (C) ou 1 466 486 602 ou 1 352 142 349 XC EXCEDENT DE TRESORERIE D'EXPLOITATION (E.T.E.) ETE = EBE - Variation BFE - Production immobilisée N Excédent brut d'exploitation - Variation du B.F.E.(- si emplois ; + si ressources) (- ou +) EXCEDENT DE TRESORERIE D'EXPLOITATION (1) En cours d'adoption. 57 521 447 349 989 595 1 352 142 349 258 193 201 - - Production immobilisée N-1 - XD 1 409 663 796 608 182 796 - 18 - TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 3/4 TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE) 2e PARTIE : TABLEAU Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : STREMCO SA Sigle usuel : 01 BP Exercice clos le : Réf. OUAGADOUGOU 01 1 763 31/12/2012 Durée (en mois) : Exercice N Emplois Ressources 12 MOIS Exercice N-1 (E - ; R +) I. INVESTISSEMENTS ET DESINVESTISSEMENTS FA Charges immobilisées (augmentations dans l'exercice) ///////////////////// 2 377 925 667 Croissance interne FB FC Acquisitions/Cessions d'immobilisations incorporelles 3 120 500 Acquisitions/Cessions d'immobilisations corporelles 199 884 641 229 194 983 100 000 -656 000 000 2 581 030 808 -426 805 017 Croissance externe FD Acquisitions/Cessions d'immobilisations financières FF INVESTISSEMENT TOTAL FG II. VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT D'EXPLOITATION (cf. supra : Var. B.F.E.) FH A - EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER (FF + FG) FI III. EMPLOIS/RESSOURCES (B.F., H.A.O.) FJ IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS (1) ou 1 352 142 349 1 228 888 459 258 193 201 -168 611 816 ou 610 256 983 ///////////////////// 160 153 577 Remboursements (selon échéancier) des emprunts et dettes financières (1) A l'exclusion des remboursements anticipés portés en VII FK B - EMPLOIS TOTAUX A FINANCER 1 839 145 442 -8 458 239 - 19 - TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 4/4 TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE) (suite) Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE STREMCO SA Sigle usuel : Adresse : 01 N° d'identification fiscale : Exercice clos le : BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Réf. Durée (en mois) : Exercice N Emplois 12 MOIS Exercice N-1 Ressources (E - ; R +) V. FINANCEMENT INTERNE FL Dividendes (emplois) / C.A.F.G. (Ressources) 1 343 427 661 49 650 572 VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX PROPRES FM Augmentations de capital par apports nouveaux /////////////////////// FN Subventions d'investissement /////////////////////// FP Prélèvements sur le capital (y compris retraits de l'exploitant) /////////////////////// VII. FINANCEMENT PAR DE NOUVEAUX EMPRUNTS FQ Emprunts FR Autres dettes financières (2) (2) (2) Remboursements anticipés inscrits séparément en emplois FS C - RESSOURCES NETTES DE FINANCEMENT FT D - EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE RESSOURCES DE FINANCEMENT (C - B) 1 343 427 661 495 717 781 49 650 572 ou -58 108 811 VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE Trésorerie nette FU FV à la clôture de l'exercice + ou à l'ouverture de l'exercice + ou - FW Variation Trésorerie : (+ si Emploi ; - si Ressources) -147 711 962 -226 282 548 ou 78 570 586 495 717 781 58 108 811 Contrôle : D = VIII avec signe opposé Nota : I, IV, V, VI, VII : en termes de flux ; II, III, VIII : différences " bilantielles " CONTROLE Emplois (à partir des masses des bilans N et N - 1) Variation du fonds de roulement (F.d.R.) : FdR(N) - FdR(N - 1) Variation du B.F. global (B.F.G.) : BFG(N) - BFG(N - 1) Variation de la trésorerie (T) : T(N) - T(N - 1) TOTAL 1 273 571 762 Ressources ou ou 78 570 587 ou 1 352 142 349 = -1 352 142 349 -1 352 142 349 - 20 - ETAT ANNEXE PAGE 1/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS ETAT ANNEXE DU SYSTEME NORMAL N. B. : En cas d'insuffisance des espaces réservés ci-dessous, prière de donner les explications sur une feuille séparée à joindre à la fin de la liasse. I - INFORMATIONS OBLIGATOIRES : A - REGLES ET METHODES COMPTABLES : I - A1 METHODES GENERALES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE : Les états financiers de l'exercice clos le 31 décembre 2007 ont été établis conformément aux règles Ouest Africain; en partie le respect : - de la règle de prudence, - de l'hypothèse de continuité de l'exploitation, - du principe de la permanence des méthodes, - de l'indépendance des exercices. La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 1. Les immobilisations sont évaluées et comptabilisées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais). Les amortissements sont pratiqués régulièrement de manière linéaire, en application des taux usuels en vigueur au Burkina Faso. 2. Les valeurs disponibles sont évaluées en nominale et n'intègrent pas de compte en devises 3. Les dettes salariales, sociales et fiscales sont calculées en fonction de la législation en vigueur au Burkina Faso. I - A2 METHODES SPECIFIQUES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE : NEANT - 21 - ETAT ANNEXE PAGE 2/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS I - A3 DEROGATIONS UTILISEES PAR L'ENTREPRISE : justification des choix opérés et, le cas échéant, indication des incidences sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise. NEANT I - A4 METHODES DE PRESENTATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE, AVEC MENTION DES MODIFICATIONS INTERVENUES D'UN EXERCICE A L'AUTRE : NEANT I - A5 DEROGATIONS AUX REGLES DE PRESENTATION UTILISEES PAR L'ENTREPRISE : Justification des changements avec indication de leur incidence sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise. NEANT - 22 - ETAT ANNEXE PAGE 3/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS B - INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES RELATIVES AU BILAN ET AU COMPTE DE RESULTAT : I - B1 CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES SUSCEPTIBLES DE FAUSSER LA COMPARAISON DES ETATS FINANCIERS D'UN EXERCICE A L'AUTRE : NEANT I - B2 INFORMATIONS SUR LES REEVALUATIONS EFFECTUEES PAR L'ENTREPRISE : Nature et date des réévaluations : NEANT Eléments réévalués par postes du bilan Montants coûts Amortissements historiques supplémentaires Méthode de réévaluation utilisée : NEANT Traitement fiscal de l'écart de réévaluation et des amortissements supplémentaires : NEANT Montant de l'écart incorporé au capital : - 23 Dénomination sociale de l'entreprise : ETAT ANNEXE PAGE 4/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS I - B3 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES : Dettes financières et ressources assimilées : Emprunts obligataires convertibles Autres emprunts obligataires Emprunts et dettes des établissements de crédit Autres dettes financières MONTANT BRUT HYPOTHEQUE SURETES REELLES NANTISSEMENT GAGE/AUTRES TOTAL (1) Crédit bail : Dettes de crédit bail immobilier Dettes de crédit bail mobilier Dettes sur contrats assimilés NEANT TOTAL (2) Dettes du passif circulant : Fournisseurs et comptes rattachés Clients Personnel Sécurité sociale et organismes sociaux Etat Organismes internationaux Associés et groupe Créditeurs divers TOTAL (3) TOTAL (1) + (2) + (3) I - B4 ENGAGEMENTS FINANCIERS : Engagements consentis à des entreprises liées Engagements pris en matière de pensions ou d'indemnités assimilées Avals, cautions, garanties Hypothèques, nantissements, gages, autres Effets escomptés non échus Créances commerciales professionnelles cédées Abandons de créances conditionnels TOTAL ENGAGEMENTS DONNES ENGAGEMENTS RECUS - 24 Dénomination sociale de l'entreprise : ETAT ANNEXE PAGE 5/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : I - B5 ELEMENTS CONSTITUTIFS DU FONDS COMMERCIAL : Clientèle Achalandage Droit au bail Nom commercial Enseigne STREMCO SA 1 763 12 MOIS Montant NEANT Modalités de comptabilisation de la dépréciation du fonds commercial : NEANT I - B6 COMMENTAIRES SUR LES EVENTUELLES DEROGATIONS, EN MATIERE DE FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT AUX REGLES : D'amortissement sur une durée comprise entre deux et cinq ans : NEANT De non distribution de dividende avant achèvement de l'amortissement : NEANT - 25 - ETAT ANNEXE PAGE 6/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS I - B7 CONTRATS AVEC CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE : I - B7 - A Biens figurant à l'Actif : objet de la clause de réserve de propriété : Montant dû NEANT I - B7 - B Créances assorties de la clause de réserve de propriété : Montant des transactions NEANT I - B8 DIFFERENCE SIGNIFICATIVE D'EVALUATION DE CHAQUE POSTE D'ELEMENTS FONGIBLES DE L'ACTIF CIRCULANT NEANT Evaluation suivant la méthode pratiquée Evaluation au dernier prix Différence de marché d'évaluation connu - 26 - ETAT ANNEXE PAGE 7/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : I - B9 PRECISIONS SUR LA NATURE, LE MONTANT ET LE TRAITEMENT COMPTABLE : I - B9 - A Des frais d'établissement (1) : NEANT (1) Indiquer les éventuelles dérogations à l'interdiction de distribution des dividendes. I - B9 - B Des charges à répartir sur plusieurs exercices : NEANT I - B10 INDICATIONS SUR LA METHODE DE CALCUL DU BENEFICE PARTIEL SUR OPERATIONS PLURI-EXERCICES (OU CHEVAUCHANT DEUX EXERCICES AU MOINS) : NEANT 12 MOIS - 27 - ETAT ANNEXE PAGE 8/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS I - B11 INFORMATIONS SUR LES RESULTATS D'OPERATIONS FAITES EN COMMUN : PERTES SUBIES, BENEFICES TRANSFERES, GAINS ENREGISTRES, PERTES TRANSFEREES : NEANT I - B12 - Eléments d'informations nécessaires à la Statistique Nationale I - B12 - 1 DETAIL DE PRODUITS : Montant Etat Redevances pour brevets, concessions, licences, marques et droits similaires : Montant autres Etats UEMOA Montant Hors UEMOA Redevances pour location de terrains agricoles : Montant Subventions d'exploitation sur les produits : NEANT Part des frais de recherche et de développement dans la production immobilisée : NEANT Part des frais de recherche minière et pétrolière dans la production immobilisée : NEANT Produits financiers : revenu des participations : NEANT Produits financiers : gains sur titres de placement cédés : NEANT Produits financiers : part des intérêts échus et encaissés au cours de l'exercice : NEANT Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs reçus : NEANT - 28 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 Adresse : N° d'identification fiscale : ETAT ANNEXE PAGE 9/28 BP Exercice clos le : 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : I - B12 - 2 Détail produits Hors Activités Ordinaires : Abandon de créance I - B12 - 3 Nature des transferts de charges par postes de charges concernés : Coût matériaux de construction Frais de rcherche et de développement 12 MOIS Montant 1 451 813 459 Montant 14 686 459 5 969 710 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 29 - ETAT ANNEXE PAGE10/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS I - B12 - 4 DETAIL DE CHARGES : Montant Frais de transport sur achats 6 538 446 Frais de transport sur ventes 1 234 721 Primes d'assurances 6 547 390 Frais de location des terrains agricoles Cotisations Dons 12 249 125 Cotisations sociales effectives 43 743 269 Cotisations sociales imputées Salaires et traitements bruts 313 934 658 Impôts et taxes sur les produits Impôts fonciers 442 642 411 Pertes sur créances clients Pertes sur titres de placement cédés Dotation pour dépréciation des immobilisations financières Dotation pour dépréciation des titres de placement Intérêts échus versés Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs I - B12 - 5 Contenu des éléments du poste Charges Hors Activités Ordinaires : IMPOT SUR LE RESULTAT Montant 1 000 000 - 30 - ETAT ANNEXE PAGE11/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : C - INFORMATIONS SPECIFIQUES : I - C1 Biens acquis d'occasion : Montant Etat Montant UEMOA Montant hors UEMOA Montant acquisitions Montant cessions NEANT I - C2 Acquisitions et cessions d'oeuvres d'art : NEANT I - C3 Echéances initiales des créances à deux ans au plus : Échéances NEANT I - C4 Echéances initiales des créances à plus de deux ans NEANT Échéances - 31 - ETAT ANNEXE PAGE12/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : I - C5 Echéances initiales des dettes à deux ans au plus : 12 MOIS Échéances NEANT I - C6 Echéances initiales des dettes à plus de deux ans Échéances NEANT I - C7 Montant de la TVA : Facturée Récupérable 171 573 211 Supportée non déductible D - POUR LES SOCIETES : - 32 - ETAT ANNEXE PAGE13/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Exercice clos le : I - D1 Composition du capital social : Nom et prénoms Nationalité BP Actions ou parts sociales STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : Valeur nominale des actions ou parts : O ou Nombre ADP Montant 12 MOIS 10 000 Total Cessions ou remboursements en cours d'exercice Montant des capitaux propres Résultat dernier exercice TOTAL (1) O : ordinaires, ADP sans droit de vote. I - D2 Liste des filiales et participations : Dénomination sociale Localisation (ville/pays) % Détenu I - D3 Avances et crédits accordés aux associés et dirigeants sociaux : Nom Prénom Echéance Taux Terme Montant accordé dans l'exercice Montant remboursé dans l'exercice - 33 Dénomination sociale de l'entreprise : ETAT ANNEXE PAGE14/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS II - INFORMATIONS D'IMPORTANCE SIGNIFICATIVE : A - INFORMATIONS DIVERSES : Nature II - A1 - A Subventions d'investissements : Echéances Devises Echéances NEANT II - A1 - B Provisions réglementées : II - A2 Ecarts de conversion Régime fiscal NEANT Nature Montant A - Créances : NEANT B - Dettes : NEANT - 34 - ETAT ANNEXE PAGE15/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : II - A3 Evaluation sur la base du prix de marché du dernier mois de l'exercice des stocks achetés : 12 MOIS Prix du marché Marchandises NEANT Matières premières NEANT Autres approvisionnements NEANT II - A4 - A Créances échues de l'exercice : Principal Intérêts NEANT II - A4 - B Dettes échues de l'exercice : Principal Intérêts NEANT II - A 5 Eléments constitutifs des pertes et gains de change : NEANT Montant - 35 - ETAT ANNEXE PAGE16/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : II - A 6 Analyse des impôts différés : 12 MOIS Montant B - POUR LES SOCIETES : II - B1 Comptes courants d'associés : Noms Prénoms Clauses particulières de LESGUERN Nicolas NEANT BOUERI Jean Claude NEANT BERE Abel NEANT Nature II - B2 - A Créances liées à des participations : NEANT II - B2 - B Dettes liées à des participations : NEANT Montant Terme 1 041 577 088 541 266 869 261 771 500 NEANT Montant - 36 Dénomination sociale de l'entreprise : ETAT ANNEXE PAGE17/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : Nature II - B3 Détail des réserves indisponibles et des réserves libres STREMCO SA 1 763 12 MOIS Montant NEANT II - B4 Montant global des rémunérations des membres des organes de direction, d'administration et de surveillance : Montant III - TABLEAUX : LES TABLEAUX PRESENTES EN PAGES SUIVANTES FONT PARTIE INTEGRANTE DE L'ETAT ANNEXE DU SYSTEME NORMAL TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU 1 : ACTIF IMMOBILISE, 2 : AMORTISSEMENTS, 3 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSIONS, 4 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN, 5 : BIENS PRIS EN CREDIT-BAIL ET CONTRATS ASSIMILES, 6 : ECHEANCES DES CREANCES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE, 7 : ECHEANCES DES DETTES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE, 8 : CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES DE L'EXERCICE, 9 : REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DERNIERS EXERCICES, TABLEAU 10 : PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT DE L'EXERCICE, TABLEAU 11 : EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR. ETAT SUPPLEMENTAIRE DU SYSTEME NORMAL : L'état supplémentaire du sytème normal comprend les deux états suivants : TABLEAU 12 : PRODUCTION DE L'EXERCICE, TABLEAU 13 : ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION. - 37 - ETAT ANNEXE PAGE 18/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP 1 763 Exercice clos le : 31/12/2012 STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 TABLEAU 1 : ACTIF IMMOBILISE SITUATIONS ET MOUVEMENTS RUBRIQUES A MONTANT BRUT A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Frais de recherche et de développement Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport Exercice du AUGMENTATIONS B Acquisitions Virements de Suite à une Apports poste à poste réévaluation Créations pratiquée au cours de l'exercice CHARGES IMMOBILISEES Frais d'établissement et charges à répartir Primes de remboursement des obligations 12 MOIS Durée (en mois) : DIMINUTIONS C Cessions Virements de Scissions poste à poste Hors service 2 377 925 667 9 783 377 639 5 969 710 01.01.2012 au 31/12/2012 D=A+B-C MONTANT BRUT A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 951 170 266 1 426 755 401 6 898 323 258 2 377 925 667 513 098 424 3 120 000 3 120 000 111 975 957 111 975 957 226 884 966 17 101 459 243 986 425 1 099 102 078 170 662 682 102 861 785 9 000 000 111 861 785 1 336 100 100 000 1 436 100 11 325 538 525 199 984 141 97 076 126 1 172 688 634 AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS IMMOBILISATIONS FINANCIERES Titres de participation Autres immobilisations financières TOTAL GENERAL 2 377 925 667 5 969 710 6 995 399 384 Nota : Inscrire au bas du tableau, s'ils sont significatifs, les montants (par postes référencés) d'immobilisations incorporelles et corporelles en cours à la clôture. 3 329 095 933 3 584 922 726 - 38 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : TABLEAU 2 : AMORTISSEMENTS SITUATIONS ET MOUVEMENTS RUBRIQUES A AMORTISSEMENTS CUMULES A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : Exercice du B AUGMENTATIONS : DOTATIONS DE L'EXERCICE ETAT ANNEXE PAGE 19/28 Sigle usuel : STREMCO SA C DIMINUTIONS : Amortissements relatifs aux éléments sortis de l'actif 12 MOIS 01.01.2012 au 31/12/2012 D=A+B-C CUMUL DES AMORTISSEMENTS A LA CLOTURE DE L'EXERCICE CHARGES IMMOBILISEES Frais d'établissement et charges à répartir Primes de remboursement des obligations TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Frais de recherche et de développement Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles 6 507 450 700 103 813 627 760 889 6 406 024 957 205 239 370 760 889 6 507 450 700 104 574 516 6 406 024 957 206 000 259 IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport 26 584 596 54 883 054 403 499 975 90 817 872 10 297 596 17 116 168 85 682 486 9 214 528 36 882 192 71 999 222 489 182 461 100 032 400 TOTAL (II) 575 785 497 122 310 778 698 096 275 7 083 236 197 122 310 778 904 096 534 TOTAL (I) TOTAL (I + II) Total des Dotations de l'exercice 226 885 294 - 39 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : Sigle usuel : STREMCO SA 1 763 31/12/2012 OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : TABLEAU 3 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSIONS MONTANT BRUT A AMORTISSEMENTS PRATIQUES B IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Frais de recherche et de développement Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport NEANT IMMOBILISATIONS FINANCIERES Titres de participation Autres immobilisations financières TOTAL ETAT ANNEXE PAGE 20/28 12 MOIS Exercice du 01.01.2012 VALEUR COMPTABLE NETTE C=A-B PRIX DE CESSION D au 31/12/2012 PLUS-VALUE OU MOINS-VALUE E=D-C - 40 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 Exercice clos le : 31/12/2012 TABLEAU 4 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN SITUATIONS ET MOUVEMENTS NATURE 1. Provisions réglementées 2. Provisions financières pour risques et charges 3. Provisions pour dépréciation des immobilisations TOTAL (I) A PROVISIONS A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE B AUGMENTATIONS : DOTATIONS HORS D'EXPLOIFINANACTIVITES TATION CIERES ORDINAIRES OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : Exercice du ETAT ANNEXE PAGE 21/28 01.01.2012 12 MOIS au C DIMINUTIONS : REPRISES HORS D'EXPLOIFINANACTIVITES TATION CIERES ORDINAIRES 31/12/2012 D=A+B-C PROVISIONS A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 13 168 849 13 168 849 13 168 849 13 168 849 13 168 849 13 168 849 4. Dépréciations des stocks 5. Dépréciations et risques provisionnés (Tiers) 6. Dépréciations et risques provisionnés (Trésorerie) TOTAL (II) TOTAL (I ) + (II) - 41 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION 01 Exercice clos le : BP Sigle usuel : 1 763 31/12/2012 TABLEAU 5 : BIENS PRIS EN CREDIT-BAIL ET CONTRATS ASSIMILES SITUATIONS ET MOUVEMENTS RUBRIQUES NATURE DU CONTRAT (I ; M ; A) (1) A MONTANT BRUT A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE AUGMENTATIONS B Acquisitions Virements de Suite à une Apports poste à poste réévaluation Créations pratiquée au cours de l'exercice STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : Exercice du ETAT ANNEXE PAGE 22/28 12 MOIS 01.01.2012 DIMINUTIONS C Cessions Virements de Scissions poste à poste Hors service au 31/12/2012 D=A+B-C MONTANT BRUT A LA CLOTURE DE L'EXERCICE IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport TOTAL GENERAL NEANT #VALEUR! (1) I : Crédit-bail immobilier ; M : Crédit-bail mobilier ; A : Autres contrats (dédoubler le poste si montants significatifs). #VALEUR! #VALEUR! - 42 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : 01 BP 1 763 Exercice clos le : 31/12/2012 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : ETAT ANNEXE PAGE 23/28 12 MOIS TABLEAU 6 : ECHEANCES DES CREANCES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE CREANCES MONTANT BRUT CREANCES DE L'ACTIF IMMOBILISE (I) 1 436 100 Prêts (1) Créances rattachées à des participations Autres immobilisations financières 1 436 100 CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (II) ANALYSE PAR ECHEANCES A UN AN AU PLUS A PLUS D'UN AN ET A DEUX DONT ANS AU PLUS ECHUES A PLUS DE DEUX ANS 260 499 595 Fournisseurs Clients et comptes rattachés Personnel Sécurité sociale et autres organismes sociaux Etat Organismes internationaux Associés et groupe Débiteurs divers Créances H.A.O. Charges constatées d'avance 258 850 743 TOTAL (I) + (II) 261 935 695 1 648 852 (1) Prêts accordés en cours d'exercice : montant : / Remboursements obtenus en cours d'exercice : montant : MONTANTS EN DEVISES AUTRES ANALYSES MONTANTS MONTANTS ENVERS LES REPREENTREPRISES SENTES LIEES PAR EFFETS Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 43 - SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION 01 BP Exercice clos le : Sigle usuel : 1 763 31/12/2012 STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : ETAT ANNEXE PAGE 24/28 12 MOIS TABLEAU 7 : ECHEANCES DES DETTES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE DETTES DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES Emprunts obligataires convertibles (1) Autres emprunts obligataires (1) Emprunts et dettes des établissements de crédit (1) Autres dettes financières (1) (2) TOTAL (I) Dettes de crédit-bail immobilier Dettes de crédit-bail mobilier Dettes sur contrats assimilés ANALYSE PAR ECHEANCES A UN AN AU PLUS A PLUS D'UN AN ET A DEUX DONT ANS AU PLUS ECHUES MONTANT BRUT 627 189 188 1 002 400 252 1 629 589 440 TOTAL (II) DETTES DU PASSIF CIRCULANT Fournisseurs et comptes rattachés Clients Personnel Sécurité sociale et organismes sociaux Etat Organismes internationaux Associés et groupe Créditeurs divers Dettes H.A.O. Produits constatés d'avance TOTAL (III) TOTAL (I) + (II) + (III) 147 054 990 147 054 990 31 557 738 31 557 738 7 998 732 708 204 954 7 998 732 708 204 954 1 844 615 457 1 844 615 457 2 739 431 871 2 739 431 871 147 054 990 4 369 021 311 2 739 431 871 147 054 990 (1) Emprunts souscrits en cours d'exercice : (2) Total des dettes envers les associés (personnes physiques). / 147 054 990 Emprunts remboursés en cours d'exercice : A PLUS DE DEUX ANS MONTANTS EN DEVISES AUTRES ANALYSES MONTANTS MONTANTS ENVERS LES REPREENTREPRISES SENTES LIEES PAR EFFETS - 44 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : ETAT ANNEXE PAGE 25/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS TABLEAU 8 : CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES DE l'EXERCICE (comptes spécifiques de) NATURE Nos DE COMPTE MONTANT (en milliers de francs CFA) 6 063 EAU 6051 ELECTRICITE 6052 AUTRES ENERGIES 6053 13 465 FOURNITURES D'ENTRETIEN NON STOCKABLES 6054 3 181 FOURNITURES DE BUREAU NON STOCKABLES 6055 3 181 PETIT MATERIEL ET OUTILLAGE 6056 1 207 TRANSPORTS POUR LE COMPTE DE TIERS 613 TRANSPORTS DU PERSONNEL 614 ENTRETIEN, REPARATIONS DES BIENS IMMOBILIERS 6241 ENTRETIEN, REPARATIONS DES BIENS MOBILIERS 6242 PUBLICITE, PUBLICATIONS, RELATIONS PUBLIQUES 627 FRAIS DE TELECOMMUNICATIONS 628 8 835 REMUNERATIONS D'INTERMEDIAIRES ET DE CONSEILS 632 191 516 40 048 - 45 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION 01 BP Exercice clos le : Sigle usuel : 1 763 31/12/2012 ETAT ANNEXE PAGE 26/28 STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS TABLEAU 9 : REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DERNIERS EXERCICES NATURE DES INDICATIONS EXERCICES CONCERNES (1) N N-1 N-2 N-3 STRUCTURE DU CAPITAL A LA CLOTURE DE L' EXERCICE (2) Capital social _____________________________________________________________________________________________ 285 000 000 Actions ordinaires __________________________________________________________________ Actions à dividendes prioritaires (A.D.P.) sans droit de vote ______________________________ Actions nouvelles à émettre ______________________________________________________ par conversion d'obligations ___________________________________________________ par exercice de droits de souscription ___________________________________________ OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE (3) Chiffre d'affaires hors taxes ______________________________________________________ 2 298 659 879 Résultat des activités ordinaires (R.A.O.) hors dotations et reprises (exploitation et financières) ______________________________________________________ -107 385 798 Participation des travailleurs aux bénéfices _________________________________________ Impôt sur le résultat _____________________________________________________________ 1 000 000 Résultat net (4) _______________________________________________________________ -340 095 049 2 046 458 423 49 650 572 -1 203 869 881 RESULTATS PAR ACTION Résultat distribué (5) __________________________________________________________ Dividende attribué à chaque action _______________________________________________ PERSONNEL ET POLITIQUE SALARIALE Effectif moyen des travailleurs au cours de l'exercice (6) ______________________________ Effectif moyen de personnel extérieur _____________________________________________ Masse salariale distribuée au cours de l'exercice (7) _________________________________ Avantages sociaux versés au cours de l'exercice (8) (Sécurité sociale, oeuvres sociales)_____ Personnel extérieur facturé à l'entreprise (9) _______________________________________ (1) Y compris l'exercice dont les états financiers sont soumis à l'approbation de l'Assemblée. (2) Indication en cas de libération partielle du capital du montant du capital non appelé. (3) Les éléments de cette rubrique sont ceux figurant au compte de résultat. (4) Le résultat, lorsqu'il est négatif, doit être mis entre parenthèses. (5) L'exercice N correspond au dividende proposé du dernier exercice. (6) Personnel propre. (7) Total des comptes 661, 662, 663. (8) Total des comptes 664, 668. (9) Compte 667. 313 934 658 224 242 359 178 192 992 93 303 433 50 110 448 35 451 894 23 511 305 14 189 948 30 816 444 2 001 708 N-4 - 46 - SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION ETAT ANNEXE Sigle usuel : STREMCO SA PAGE 27/28 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : TABLEAU 10 : PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT DE L'EXERCICE . . . . . . AFFECTATIONS Réserve légale MONTANT (1) Réserves statutaires ou contractuelles Autres réserves (disponibles) Dividendes (2) . . . . Exercice du ORIGINES Report à nouveau antérieur (pertes) 01.01.2012 au 31/12/2012 MONTANT (1) -1 203 869 881 Report à nouveau (bénéficiaire) Résultat net de l'exercice -340 095 049 Prélèvement sur les réserves (3) Autres affectations Report à nouveau -1 543 964 930 TOTAL (A) -1 543 964 930 Contrôle : Total A = Total B 1) Les montants négatifs sont à porter entre parenthèses ou précédés d'un signe (-). 2) S'il existe plusieurs catégories d'ayant droit aux dividendes, indiquer le montant pour chacune d'elles. 3) Indiquer les postes de réserves sur lesquels les prélèvements sont effectués. TOTAL (B) -1 543 964 930 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 47 - SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Exercice clos le : BP 31/12/2012 ETAT ANNEXE PAGE 28/28 Sigle usuel : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS TABLEAU 11 : EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR EFFECTIFS EFFECTIF ET MASSE SALARIALE QUALIFICATIONS NATIONAUX AUTRES ETATS HORS UEMOA TOTAL DE L'UEMOA M F M F M F MASSE SALARIALE NATIONAUX M F AUTRES ETATS DE L'UEMOA M F HORS UEMOA M YA 1. CADRES SUPERIEURS YB 2. TECHNICIENS SUPERIEURS ET CADRES MOYENS YC 3. TECHNICIENS, AGENTS DE MAITRISE ET OUVRIERS QUALIFIES YD 4. EMPLOYES, MANOEUVRES OUVRIERS ET APPRENTIS 145 145 YE TOTAL (1) 156 156 YF PERMANENTS 156 156 11 11 CONF ETAT ANNUEL DES SALAIRES YG SAISONNIERS FACTURATION A L'ENTREPRISE 2. Personnel extérieur YH 1. CADRES SUPERIEURS Y I 2. TECHNICIENS SUPERIEURS ET CADRES MOYENS M : Masculin YJ 3. TECHNICIENS, AGENTS DE MAITRISE ET F : Féminin OUVRIERS QUALIFIES YK 4. EMPLOYES, MANOEUVRES OUVRIERS ET APPRENTIS YL TOTAL (2) YM PERMANENTS YN SAISONNIERS YO TOTAL (1) + (2) 156 156 F TOTAL Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 48 - ETAT SUPPLEMENTAIRE PAGE 1/2 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS TABLEAU 12 : PRODUCTION DE L'EXERCICE (Valeurs en milliers de francs CFA) DESIGNATION UNITE DE DU PRODUIT QUANTITE CHOISIE PRODUCTION VENDUE DANS LE PAYS Quantité Valeur PRODUCTION VENDUE DANS LES AUTRES PAYS DE L'UEMOA Quantité Valeur NEANT NON VENTILE TOTAL PRODUCTION VENDUE HORS UEMOA Quantité Valeur PRODUCTION IMMOBILISEE Quantité Valeur STOCK OUVERTURE DE L'EXERCICE Quantité Valeur STOCK CLOTURE DE L'EXERCICE Quantité Valeur Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 49 - SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : 01 BP Exercice clos le : ETAT SUPPLEMENTAIRE PAGE 2/2 STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2012 Durée (en mois) : 12 MOIS TABLEAU 13 : ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION (Valeurs en milliers de francs CFA) DESIGNATION DES MATIERES ET PRODUITS NON VENTILES TOTAL UNITE DE QUANTITE CHOISIE ACHATS EFFECTUES AU COURS DE L'EXERCICE PRODUITS IMPORTES PRODUITS DE L'ETAT ACHETES ACHETES DANS L'ETAT HORS DE L'ETAT Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur VARIATION DES STOCKS (en valeur) - 50 - ETATS COMPLEMENTAIRES DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ANNEXE 8.2 BURKINA FASO ------------------- MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET ------------------- DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ------------------- CENTRE DE DEPÔT DE : DGE ETATS FINANCIERS NORMALISES DU SYSTEME COMPTABLE OUEST AFRICAIN (SYSCOA) EXERCICE CLOS LE 31.12.2013 DESIGNATION DE L'ENTREPRISE DENOMINATION SOCIALE : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION (ou nom et prénoms de l'exploitant) MINIERE ET COMPAGNIE SIGLE USUEL : STREMCO SA ADRESSE COMPLETE : 01 BP Rue 8100 porte 1188 1 763 gounghin OUAGADOUGOU 01 N° D'IDENTIFICATION FISCALE : SYSTEME NORMAL Documents déposés Fiche d'identification et renseignements divers Réservé à la Direction Générale des Impôts Date de dépôt Bilan Compte de résultat Tableau financier des ressources et des emplois Nom de l'agent de la DGI ayant réceptionné le dépôt Etat annexé Etat supplémentaire Nombre de pages déposées par exemplaire...................... Nombre d'exemplaires déposés ....................................... Signature de l'agent et cachet du service -2- CONDITIONS DE RECEVABILITE Entreprises utilisant des imprimés : N'utiliser que des imprimés normalisés Remplir chaque page de façon parfaitement lisible, sans décalage de lignes Ne créer aucune rubrique Eviter toute surcharge et donner les explications sur une feuille séparée N'utiliser que les codes indiqués dans les tables N'utiliser que des imprimés en noir et blanc. Entreprises produisant les états financiers à l'aide de l'outil informatique : Reproduire à l'identique la contexture des imprimés normalisés Fournir une liasse comprenant à la fois : la fiche d'identification et renseignements divers et les états financiers correspondant au système comptable Ne créer aucune rubrique N'utiliser que les codes indiqués dans les tables N'utiliser que des imprimés en noir et blanc. nt à la fois : la fiche d'identification et renseignements -3- TABLES DES CODES 1 - Code forme juridique (1) 3 - Code pays du siège social Société Anonyme (SA) à participation publique 0 0 Société Anonyme (SA) 0 1 Société à Responsabilité Limitée (SARL) 0 Société en Commandite Simple (SCS) 2 Pays UEMOA ( ) Autres pays africains de la Zone Franc 2 0 2 Autres pays africains 2 1 0 3 France 2 3 Société en Nom Collectif (SNC) 0 4 Autres pays de l'Union Européenne 3 9 Société en Participation (SP) 0 5 Groupement d'Intérêt Economique (GIE) 0 6 U.S.A. 4 0 Association 0 7 Canada 4 1 Autre forme juridique (à préciser) 0 8 Autres pays américains 4 9 Pays asiatiques 5 0 Autres pays 9 9 2 - Code régime fiscal Réel normal 1 Réel simplifié 2 Synthétique 3 Forfait 4 (1) Remplacer le premier 0 par 1 si l'entreprise bénéficie d'un agrément prioritaire (2) Bénin = 01 ; Burkina = 02 ; Côte d'Ivoire = 03 ; Guinée Bissau = 04 ; Mali = 05 ; Niger = 06 ; Sénégal = 07 ; Togo = 08 -4- 4 - CODES ACTIVITES ECONOMIQUES Agriculture vivrière 001 001 Culture céréalière 001 002 Culture de tubercules et plantains 001 003 Culture de légumes 001 004 Culture de condiments 001 005 Culture de fruits 001 006 Culture d'autres produits de l'agriculture vivrière Agriculture industrielle et d'exportation 002 001 Culture de canne à sucre 002 002 Culture d'arachide d'huilerie 002 003 Culture d'arachide de bouche 002 004 Culture de tabac 002 005 Culture de coton 002 006 Culture de blé 002 007 Culture de cacao 002 008 Culture de café 002 009 Culture de bananes d'exportation 002 010 Culture d'ananas d'exportation 002 011 Autres cultures industrielles Elevage et chasse 003 001 Elevage bovin 003 002 Elevage ovin, caprin, équin 003 003 Elevage de volailles 003 004 Autres élevages 003 005 Chasse Sylviculture, exploitation forestière 004 001 Sylviculture 004 002 Exploitation forestière Pêche et aquaculture 005 001 Pêche de poissons 005 002 Autres pêches et aquaculture Industries extractives 006 001 Extraction d'hydrocarbures 006 002 Extraction d'autres produits Production de viande et de poissons 007 001 Production de viande et de produits à base de viande 007 002 Production de poissons et de produits à base de poissons Travail des grains et fabrication de produits amylacés 008 000 Travail des grains et fabrication de produits amylacés Transformation du café et du cacao 009 001 Transformation du café 009 002 Transformation du cacao Industrie des oléagineux 010 001 Huiles brutes et tourteaux 010 002 Autres corps gras Boulangerie, pâtisserie et pâtes alimentaires 011 001 Fabrication de pains, de biscuits et de pâtisserie 011 002 Fabrication de pâtes alimentaires Industries laitières 012 000 Industries laitières Transformation des fruits et légumes et fabrication d'autres produits alimentaires 013 001 Fabrication de sucre 013 002 Fabrication de produits à base de fruits et légumes 013 003 Fabrication d'autres produits alimentaires Industrie des boissons 014 001 Brasseries et malteries 014 002 Fabrication d'autres boissons alcoolisées 014 003 Fabrication de boissons non alcoolisées et d'eaux minérales Industrie du tabac 015 000 Industrie du tabac Industries du textile et de l'habillement 016 001 Industries textiles 016 002 Industries de l'habillement Industries du cuir et de la chaussure 017 001 Fabrication du cuir et d'articles en cuir 017 002 Fabrication de chaussures Industries du bois 018 001 Sciage, rabotage et imprégnation du bois 018 002 Fabrication de panneaux en bois 018 003 Fabrication d'articles en bois assemblés Industries du papier et cartons, de l'édition et de l'imprimerie 019 001 Industries du papier et carton 019 002 Edition, imprimerie, reproduction Raffinage du pétrole 020 000 Raffinage de pétrole Industrie chimique 021 001 Industries chimiques de base 021 002 Fabrication de savons, de détergents et de produits d'entretien 021 003 Fabrication de produits agro-chimiques 021 004 Industries pharmaceutiques 021 005 Fabrication d'autres produits chimiques Industries du caoutchouc et des plastiques 022 001 Fabrication du caoutchouc naturel 022 002 Industries du caoutchouc 022 003 Fabrication de matières plastiques Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques et de matériaux de construction 023 001 Industries du verre 023 002 Fabrication de produits minéraux pour la construction 023 003 Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques Métallurgie et travail des métaux 024 001 Métallurgie 024 002 Travail des métaux Fabrication de machines, d'équipements et d'appareils électriques 025 001 Fabrication de machines et d'équipements 025 002 Fabrication de machines de bureau 025 003 Fabrication d'appareils électriques Fabrication d'équipements et appareils audiovisuels et de communication ; fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie 026 001 Fabrication d'équipements et appareils audiovisuels et de communication 026 002 Fabrication d'instruments médicaux, d'optique et d'horlogerie Fabrication de matériel de transport 027 001 Fabrication de véhicules routiers 027 002 Fabrication d'autres matériels de transport Industries diverses 028 001 Fabrication de meubles 028 002 Industries diverses Production et distribution d'eau, d'électricité et de gaz 029 001 Production, transport et distribution d'électricité 029 002 Captage, épuration et distribution d'eau 029 003 Production et distribution de gaz Construction 030 001 Préparation de sites et construction d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil 030 002 Travaux d'installation et de finition Commerce 031 001 Commerce de véhicules, d'accessoires et de carburant 031 002 Commerce de produits agricoles bruts et d'animaux vivants 031 003 Autres commerces Réparations 032 001 Entretien et réparation de véhicules automobiles 032 002 Réparation de biens personnels et domestiques Hôtels, restaurants 033 001 Hôtels 033 002 Bars et restaurants Transport et communication 034 001 Transports ferroviaires 034 002 Transports routiers ; transports par conduite 034 003 Transports par eau 034 004 Transports aériens 034 005 Services annexes et auxiliaires de transport Postes, télécommunications 035 001 Postes 035 002 Télécommunications Activités financières 036 001 Services d'intermédiation financière 036 002 Assurances (sauf Sécurité Sociale) 036 003 Auxiliaires financiers et d'assurances Activités immobilières 037 001 Location de biens immobiliers 037 002 Autre services immobiliers Services aux entreprises 038 001 Locations sans opérateurs 038 002 Activités informatiques 038 003 Services rendus principalement aux entreprises Administration publique 039 001 Administration générale, économique et sociale 039 002 Services de prérogative publique 039 003 Sécurité Sociale obligatoire Education 040 000 Education Santé et action sociale 041 001 Activités pour la santé des hommes 041 002 Activités vétérinaires 041 003 Action sociale Services collectifs, sociaux et personnels 042 001 Assainissement, voirie, et gestion des déchets 042 002 Activités associatives 042 003 Activités récréatives, culturelles et sportives 042 004 Services personnels 042 005 Services domestiques Service d'intermédiation financière indirectement mesuré 043 000 Service d'intermédiation financière indirectement mesuré Correction territoriale 044 000 Correction territoriale -5- FIRD PAGE 1/3 FICHE D'IDENTIFICATION ET RENSEIGNEMENTS DIVERS SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31.12.2013 Durée (en mois) : 12 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : 01 N° d'identification fiscale : 01.01.2013 ZA EXERCICE COMPTABLE : ZB DATE D'ARRETE EFFECTIF DES COMPTES : 31/12/2013 ZC EXERCICE PRECEDENT CLOS LE : 31.12.2012 ZD Greffe DU DUREE EXERCICE PRECEDENT EN MOIS : N° Registre du Commerce N° répertoire des entreprises 55022 N° de caisse sociale N° Code Importateur Code activité principale SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE STREMCO SA Désignation de l'entreprise ZG 12 MOIS BF OUA 2008 M 044 ZE ZF 31.12.2013 AU 50 34 07 82 Sigle 50 34 07 83 N° de téléphone 1 N° de télécopie 1 763 Code Boîte Postale Ville Rue 8100 porte gounghin 1188 ZH BURKINA Adresse géographique complète (Immeuble, rue, quartier, ville, pays) ZI Désignation précise de l'activité principale exercée par l'entreprise % capac. prod. util. Nom, adresse et qualité de la personne à contacter en cas de demande d'informations complémentaires. Nom du professionnel salarié de l'entreprise ou Nom, adresse et téléphone du cabinet comptable ou du professionnel INSCRIT A L'ORDRE NATIONAL DES EXPERTS COMPTABLES ET DES COMPTABLES AGREES ayant établi les états financiers. EXACOM NTIC 01 BP 4908 Ouaga 01 BF Noms et adresses du ou des commissaires aux comptes Non assujettie Oui avec Oui sans (refus) réserves Etats financiers certifiés (cocher la case) réserves Non, Nom du signataire des états financiers Qualité du signataire des états financiers Date de signature Signature Non assujettie Non Etats financiers approuvés par l'Assemblée Générale (cocher la case) Domiciliations bancaires : Banque : SGBB CORIS BANQUE Numéro de compte 12246000401-92 002928524101-08 Oui 12 MOIS -6FIRD PAGE 2/3 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE 01 Adresse : BP 1 763 N° d'identification fiscale : ZK Forme juridique (1) : ZL OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31.12.2013 Durée (en mois) : Contrôle de l'entreprise (cocher la case) 0 0 ZQ Entreprise sous contrôle public Régime fiscal ( ) : 1 ZR Entreprise sous contrôle privé national ZM Pays du siège social (1) : 0 2 ZS Entreprise sous contrôle privé étranger ZN Nombre d'établissements dans le pays : 0 1 ZO Nombre d'établissements hors du pays pour 0 0 1 12 MOIS lesquels une comptabilité distincte est tenue : ZP 2 0 0 8 Première année d'exercice dans le pays : ACTIVITE DE L'ENTREPRISE Désignation de l'activité (2) TRAVAUX PUBLIC Code nomenclature d'activité (1) Chiffre d'affaires HT (CA HT) ou Valeur Ajoutée (VA) (3) % activité dans le CA HT ou la VA 0 0 6 0 0 2 1 071 241 500 100 1 071 241 500 100 Divers TOTAL (1) Se référer aux tables des codes. (2) Lister de manière précise les activités dans l'ordre décroissant du C. A. HT, ou de la valeur ajoutée (V. A.). (3) Rayer la mention inutile (utiliser de préférence la V. A.). -7FIRD PAGE 3/3 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 Ouagadougou OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31.12.2013 Durée (en mois) : 12 MOIS Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : 1 DIRIGEANTS ( ) Nom de LESGUERN Prénoms Nicolas N° d'identification fiscale Qualité PDG Adresse (BP, ville, pays) 01 BP 1763 Ouagadougou 01 (1) Dirigeants = Président Directeur Général, Directeur Général, Administrateur Général, Gérant, Autres. ACTIONNAIRES OU ASSOCIES PRINCIPAUX (par ordre décroissant du capital souscrit) Nom Prénoms Capital Nationalité Montant (millions FCFA) de LESGUERN BOUERI BERE Nicolas Jean Claude Abel 145 000 000,00 119 000 000,00 21 000 000,00 Burkinabè Libanaise Burkinabè % 51,00 42,00 7,00 TOTAL MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Nom de LESGUERN BOUERI BERE Prénoms Nicolas Jean Claude Abel PDG Qualité Adresse (BP, ville, pays) 01 BP 1763 Ouagadougou 01 01 BP 1763 Ouagadougou 01 01 BP 1763 Ouagadougou 01 FILIALES ET PARTICIPATIONS Désignation Capital Nationalité Montant (millions FCFA) NEANT TOTAL % -8- Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : BILAN SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 N° d'identification fiscale : Réf. BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 1/4 Exercice clos le : ACTIF Brut 31.12.2013 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Amort/Prov Net Ex. N - 1 Net ACTIF IMMOBILISE (1) AA AB AC Charges immobilisées Frais d'établissement et charges à répartir Primes de remboursement des obligations AD AE AF AG AH Immobilisations incorporelles Frais de recherche et développement Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles AI AJ AK AL AM AN Immobilisations corporelles Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport AP Avances et acomptes versés sur immobilisations AQ AR AS Immobilisations financières Titres de participation Autres immobilisations financières AW (1) dont H. A. O. : Brut Net AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 951 170 268 951 170 268 1 426 755 400 7 411 421 682 307 859 056 7 103 562 626 307 859 051 3 120 500 2 321 139 799 361 2 359 611 111 975 957 47 179 788 64 796 169 75 093 765 245 724 424 90 273 641 155 450 783 171 987 203 1 178 048 042 579 990 876 598 057 166 683 506 173 111 861 785 106 031 800 5 829 985 11 829 385 1 436 100 1 436 100 8 881 102 458 2 680 826 688 1 436 100 10 014 758 758 1 133 656 300 OUAGADOUGOU 01 -9- Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : AZ BILAN SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 N° d'identification fiscale : Réf. BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 2/4 Exercice clos le : ACTIF Report total Actif immobilisé Brut 10 014 758 758 31.12.2013 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Amort/Prov Net Ex. N - 1 Net 1 133 656 300 8 881 102 458 2 680 826 688 276 400 964 276 400 964 329 610 909 189 556 524 189 556 524 260 499 595 465 957 488 465 957 488 590 110 504 1 643 858 1 643 858 1 446 180 1 643 858 1 643 858 1 446 180 9 348 703 804 3 272 383 372 ACTIF CIRCULANT BA Actif circulant H. A. O. BB BC BD BE BF Stocks Marchandises Matières premières et autres Approvisionnements En-cours Produits fabriqués BG BH BI BJ Créances et emplois assimilés Fournisseurs, avances versées Clients Autres créances BK TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) TRESORERIE-ACTIF BQ BR BS BT BU BZ Titres de placement Valeurs à encaisser Banques, chèques postaux, caisse TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III) Ecarts de conversion-Actif (IV) (perte probable de change) TOTAL GENERAL (I + II + III + IV) 10 482 360 104 1 133 656 300 - 10 - BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 3/4 BILAN SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : 01 N° d'identification fiscale : Réf. BP Sigle usuel : 1 763 Exercice clos le : 31.12.2013 PASSIF (avant répartition) STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES CA CB Capital Actionnaires capital non appelé CC CD CE CF CG CH CI Primes et réserves Primes d'apport, d'émission, de fusion Ecarts de réévaluation Réserves indisponibles Réserves libres Report à nouveau + ou Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -) CK CL CM Autres capitaux propres Subventions d'investissement Provisions réglementées et fonds assimilés CP TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 285 000 000 285 000 000 - 5 354 358 331 -1 203 869 881 -1 270 710 924 -340 095 049 4 368 647 407 -1 258 964 930 2 146 139 373 1 629 589 440 1 899 288 13 168 849 DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES (1) DA DB DC DD Emprunts Dettes de crédit-bail et contrats assimilés Dettes financières diverses Provisions financières pour risques et charges DE (1) dont H. A. O. : DF TOTAL DETTES FINANCIERES (II) 2 148 038 661 1 642 758 289 DG TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II) 6 516 686 068 383 793 359 OUAGADOUGOU 01 - 11 - BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 4/4 BILAN SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : 01 N° d'identification fiscale : Réf. BP Sigle usuel : 1 763 Exercice clos le : 31.12.2013 PASSIF (avant répartition) DG Report Total ressources stables STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 6 516 686 068 383 793 359 PASSIF CIRCULANT DH DI DJ DK DL DM DN Dettes circulantes et ressources assimilées H.A.O. Clients, avances reçues Fournisseurs d'exploitation Dettes fiscales Dettes sociales Autres dettes Risques provisionnés DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 73 883 828 147 054 990 810 523 287 708 204 954 7 890 194 39 556 470 1 907 122 489 1 844 615 457 2 799 419 798 2 739 431 871 TRESORERIE PASSIF DQ DR DS Banques, crédits d'escompte Banques, crédits de trésorerie Banques, découverts 32 597 938 149 158 142 DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV) 32 597 938 149 158 142 DU Ecarts de conversion-Passif (V) (gain probable de change) DZ TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V) 9 348 703 804 3 272 383 372 OUAGADOUGOU 01 - 12 - COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 1/4 COMPTE DE RESULTAT Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Réf. BP Exercice clos le : 1 763 OUAGADOUGOU 01 31.12.2013 CHARGES (1re partie) Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 ACTIVITE D'EXPLOITATION RA RB Achats de marchandises - Variation de stocks RC RD Achats de matières premières et fournitures liées - Variation de stocks (- ou +) (Marge brute sur matières voir TG) RE RH RI RJ RK RL Autres achats - Variation de stocks Transports Services extérieurs Impôts et taxes Autres charges (- ou +) (Marge brute sur marchandises voir TB) (- ou +) 497 054 913 1 079 095 463 53 209 945 -25 114 538 15 766 949 26 843 547 179 820 208 274 105 286 103 852 608 471 648 013 22 124 896 19 699 111 298 038 787 394 861 550 705 562 988 701 276 484 1 875 431 294 2 942 414 916 (Valeur ajoutée voir TN) RP Charges de personnel (1) (1) dont personnel extérieur RQ (Excédent brut d'exploitation voir TQ) RS Dotations aux amortissements et aux provisions RW Total des charges d'exploitation (Résultat d'exploitation voir TX) OUAGADOUGOU 01 - 13 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 2/4 COMPTE DE RESULTAT Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Réf. BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31.12.2013 PRODUITS (1re partie) Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 ACTIVITE D'EXPLOITATION TA TB Ventes de marchandises MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES TC TD TE TF TG Ventes de produits fabriqués Travaux, services vendus Production stockée (ou déstockage) Production immobilisée MARGE BRUTE SUR MATIERES TH Produits accessoires T I CHIFFRE D'AFFAIRES (1) (TA + TC + TD + TH) TJ 1 071 241 500 1 071 241 500 (+ ou -) 1 071 241 500 2 298 659 879 1 071 241 500 2 298 659 879 (1) dont à l'exportation TK Subventions d'exploitation TL Autres produits 200 000 TN VALEUR AJOUTEE 199 611 981 452 382 997 TQ EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION -98 426 806 57 521 447 TS TT Reprises de provisions Transferts de charges TW Total des produits d'exploitation TX 2 298 659 879 2 298 659 879 RESULTAT D'EXPLOITATION Bénéfice (+) ; Perte (-) 22 982 213 20 656 167 1 094 423 713 -781 007 581 -623 098 870 2 319 316 046 OUAGADOUGOU 01 - 14 - COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 3/4 COMPTE DE RESULTAT SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Réf. BP 1 763 Exercice clos le : OUAGADOUGOU 01 31.12.2013 CHARGES (2e partie) RW Report Total des charges d'exploitation Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 1 875 431 294 2 942 414 916 ACTIVITE FINANCIERE SA SC SD Frais financiers Pertes de change Dotations aux amortissements et aux provisions 493 300 169 185 563 412 1 899 288 13 168 849 SF Total des charges financières 495 199 457 198 732 261 2 370 630 751 3 141 147 177 (Résultat financier voir UG) SH Total des charges des activités ordinaires (Résultat des activités ordinaires voir UI) HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.) SK SL SM Valeurs comptables des cessions d'immobilisations Charges H.A.O. Dotations H.A.O. 7 672 735 SO Total des charges H.A.O. 7 672 735 969 077 377 969 077 377 (Résultat H.A.O. voir UP) SQ SR Participation des travailleurs Impôts sur le résultat 1 000 000 SS Total participation et impôts 1 000 000 ST TOTAL GENERAL DES CHARGES 2 378 303 486 (Résultat net voir UZ) 4 111 224 554 OUAGADOUGOU 01 - 15 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 4/4 COMPTE DE RESULTAT SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Réf. 31.12.2013 Report Total des produits d'exploitation UA UC UD UE ACTIVITE FINANCIERE Revenus financiers Gains de change Reprises de provisions Transferts de charges UF Total des produits financiers OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice N Exercice N-1 1 094 423 713 2 319 316 046 13 168 849 RESULTAT FINANCIER 13 168 849 (+ ou -) UH Total des produits des activités ordinaires UI RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (1) UJ 1 763 PRODUITS (2e partie) TW UG BP Exercice clos le : STREMCO SA (+ ou -) -482 030 608 -198 732 261 1 107 592 562 -1 263 038 189 2 319 316 046 -821 831 131 (1) dont impôt correspondant UK UL UM UN HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.) Produits des cessions d'immobilisations Produits H.A.O. Reprises H.A.O. Transferts de charges 1 451 813 459 UO Total des produits H.A.O. 1 451 813 459 UP UT RESULTAT H.A.O. (+ ou -) -7 672 735 482 736 082 TOTAL GENERAL DES PRODUITS UZ Bénéfice (+) ; Perte (-) RESULTAT NET 1 107 592 562 -1 270 710 924 -340 095 049 3 771 129 505 OUAGADOUGOU 01 - 16 - TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 1/4 TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE) Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : BP 1 763 31.12.2013 N° d'identification fiscale : Exercice clos le : STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS 1re PARTIE : DETERMINATION DES SOLDES FINANCIERS DE L'EXERCICE N CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT GLOBALE (C.A.F.G.) CAFG = EBE - Charges décaissables restantes } + Produits encaissables restants } (SA) Frais financiers 493 300 169 (SC) Pertes de change (SL) Charges H.A.O. 7 672 735 (SQ) Participation (SR) Impôts sur le résultat Total (I) à l'exclusion des cessions d'actif immobilisé E.B.E. (TT) Transferts de charges d'exploitation (UA) Revenus financiers (UE) Transferts de charges financières (UC) Gains de change (UL) Produits H.A.O. (UN) Transferts de charges H.A.O. Total (II) 500 972 904 CAFG : Total (II) - Total (I) -98 426 806 = -599 399 710 -98 426 806 XA (N - 1) : 1 343 427 661 XB (N - 1) : 1 343 427 661 AUTOFINANCEMENT (A.F.) AF = CAFG - Distributions de dividendes dans l'exercice (1) AF = -599 399 710 - = -599 399 710 VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT D'EXPLOITATION (B.F.E.) Var. B.F.E. = Var. Stocks (2) + Var. Créances (2) + Var. Dettes circulantes (2) Variation des stocks : N - (N - 1) Emplois augmentation (+) Ressources diminution (-) (BC) Marchandises ou (BD) Matières premières ou (BE) En-cours ou (BF) Produits fabriqués ou (A) Variation globale nette des stocks (1) Dividendes mis en paiement au cours de l'exercice y compris les acomptes sur dividendes. (2) A l'exclusion des éléments H.A.O. ou 53 209 945 53 209 945 OUAGADOUGOU 01 - 17 - TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 2/4 TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE) (suite) Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP STREMCO SA 1 763 Exercice clos le : OUAGADOUGOU 31.12.2013 Durée (en mois) : Emplois augmentation (+) Variation des créances : N - (N - 1) Ressources diminution (-) (BH) Fournisseurs, avances versées ou (B I) Clients ou (BJ) Autres créances ou (BU) Ecarts de conversion - Actif (1) ou (B) ou Variation globale nette des créances Emplois diminution (-) Variation des dettes circulantes : N - (N - 1) (D I) Clients, avances reçues 70 943 071 Ressources augmentation (+) ou 73 171 162 (DK) Dettes fiscales ou (DL) Dettes sociales 102 318 333 ou 31 666 276 (DM) Autres dettes ou (DN) Risques provisionnés ou (DU) Ecarts de conversion - Passif (1) ou Variation globale nette des dettes circulantes VARIATION DU B.F.E. = (A) + (B) + (C) 70 943 071 ou (DJ) Fournisseurs d'exploitation (C) 12 MOIS 62 507 032 ou 59 987 927 ou 184 140 943 XC EXCEDENT DE TRESORERIE D'EXPLOITATION (E.T.E.) ETE = EBE - Variation BFE - Production immobilisée N Excédent brut d'exploitation - Variation du B.F.E.(- si emplois ; + si ressources) (- ou +) EXCEDENT DE TRESORERIE D'EXPLOITATION (1) En cours d'adoption. -98 426 806 57 521 447 184 140 943 2 149 321 367 - - Production immobilisée N-1 - XD 85 714 137 2 206 842 814 OUAGADOUGOU 01 12 MOIS - 18 - TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 3/4 TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE) 2e PARTIE : TABLEAU Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : STREMCO SA Sigle usuel : 01 BP Exercice clos le : Réf. 1 763 OUAGADOUGOU 01 31.12.2013 Durée (en mois) : Exercice N Emplois 12 MOIS Exercice N-1 Ressources (E - ; R +) I. INVESTISSEMENTS ET DESINVESTISSEMENTS FA Charges immobilisées (augmentations dans l'exercice) ///////////////////// 2 377 925 667 Croissance interne FB Acquisitions/Cessions d'immobilisations incorporelles FC Acquisitions/Cessions d'immobilisations corporelles 7 497 409 200 000 Croissance externe FD Acquisitions/Cessions d'immobilisations financières FF INVESTISSEMENT TOTAL FG II. VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT D'EXPLOITATION (cf. supra : Var. B.F.E.) FH 7 297 409 2 377 925 667 ou A - EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER (FF + FG) FI III. EMPLOIS/RESSOURCES (B.F., H.A.O.) FJ IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS (1) 184 140 943 -2 149 321 367 176 843 534 228 604 300 ou 1 742 463 203 ///////////////////// Remboursements (selon échéancier) des emprunts et dettes financières (1) A l'exclusion des remboursements anticipés portés en VII FK B - EMPLOIS TOTAUX A FINANCER 1 565 619 669 228 604 300 OUAGADOUGOU 01 - 19 - TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 4/4 TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE) (suite) Dénomination sociale de l'entreprise : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE STREMCO SA Sigle usuel : Adresse : 01 N° d'identification fiscale : Exercice clos le : BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 31.12.2013 Réf. Durée (en mois) : Exercice N Emplois 12 MOIS Exercice N-1 Ressources (E - ; R +) V. FINANCEMENT INTERNE FL Dividendes (emplois) / C.A.F.G. (Ressources) -599 399 710 1 343 427 661 VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX PROPRES FM Augmentations de capital par apports nouveaux /////////////////////// FN Subventions d'investissement /////////////////////// FP Prélèvements sur le capital (y compris retraits de l'exploitant) /////////////////////// VII. FINANCEMENT PAR DE NOUVEAUX EMPRUNTS FQ Emprunts FR Autres dettes financières (2) 2 251 788 187 (2) (2) Remboursements anticipés inscrits séparément en emplois FS C - RESSOURCES NETTES DE FINANCEMENT FT D - EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE RESSOURCES DE FINANCEMENT (C - B) 1 652 388 477 1 343 427 661 ou 86 768 808 -1 114 823 361 ou 495 717 781 58 108 811 VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE Trésorerie nette FU FV à la clôture de l'exercice + ou à l'ouverture de l'exercice + ou - -147 711 962 FW Variation Trésorerie : (+ si Emploi ; - si Ressources) 116 757 882 -30 954 080 Contrôle : D = VIII avec signe opposé Nota : I, IV, V, VI, VII : en termes de flux ; II, III, VIII : différences " bilantielles " CONTROLE Emplois (à partir des masses des bilans N et N - 1) Variation du fonds de roulement (F.d.R.) : FdR(N) - FdR(N - 1) Variation du B.F. global (B.F.G.) : BFG(N) - BFG(N - 1) Variation de la trésorerie (T) : T(N) - T(N - 1) TOTAL 67 383 061 Ressources ou ou 116 757 883 ou 184 140 944 = -184 140 943 -184 140 943 OUAGADOUGOU 01 - 20 - ETAT ANNEXE PAGE 1/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : 1 763 31.12.2013 STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS ETAT ANNEXE DU SYSTEME NORMAL N. B. : En cas d'insuffisance des espaces réservés ci-dessous, prière de donner les explications sur une feuille séparée à joindre à la fin de la liasse. I - INFORMATIONS OBLIGATOIRES : A - REGLES ET METHODES COMPTABLES : I - A1 METHODES GENERALES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE : Les états financiers de l'exercice clos le 31 décembre 2013 ont été établis conformément aux règles Ouest Africain; en partie le respect : - de la règle de prudence, - de l'hypothèse de continuité de l'exploitation, - du principe de la permanence des méthodes, - de l'indépendance des exercices. La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 1. Les immobilisations sont évaluées et comptabilisées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais). Les amortissements sont pratiqués régulièrement de manière linéaire, en application des taux usuels en vigueur au Burkina Faso. 2. Les valeurs disponibles sont évaluées en nominale et n'intègrent pas de compte en devises 3. Les dettes salariales, sociales et fiscales sont calculées en fonction de la législation en vigueur au Burkina Faso. I - A2 METHODES SPECIFIQUES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE : NEANT - 21 - ETAT ANNEXE PAGE 2/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : 12 MOIS I - A3 DEROGATIONS UTILISEES PAR L'ENTREPRISE : justification des choix opérés et, le cas échéant, indication des incidences sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise. NEANT I - A4 METHODES DE PRESENTATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE, AVEC MENTION DES MODIFICATIONS INTERVENUES D'UN EXERCICE A L'AUTRE : NEANT I - A5 DEROGATIONS AUX REGLES DE PRESENTATION UTILISEES PAR L'ENTREPRISE : Justification des changements avec indication de leur incidence sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise. NEANT - 22 - ETAT ANNEXE PAGE 3/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : 12 MOIS B - INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES RELATIVES AU BILAN ET AU COMPTE DE RESULTAT : I - B1 CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES SUSCEPTIBLES DE FAUSSER LA COMPARAISON DES ETATS FINANCIERS D'UN EXERCICE A L'AUTRE : NEANT I - B2 INFORMATIONS SUR LES REEVALUATIONS EFFECTUEES PAR L'ENTREPRISE : Nature et date des réévaluations : NEANT Eléments réévalués par postes du bilan Montants coûts Amortissements historiques supplémentaires Méthode de réévaluation utilisée : NEANT Traitement fiscal de l'écart de réévaluation et des amortissements supplémentaires : NEANT Montant de l'écart incorporé au capital : - 23 Dénomination sociale de l'entreprise : ETAT ANNEXE PAGE 4/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : 12 MOIS I - B3 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES : Dettes financières et ressources assimilées : Emprunts obligataires convertibles Autres emprunts obligataires Emprunts et dettes des établissements de crédit Autres dettes financières MONTANT BRUT HYPOTHEQUE SURETES REELLES NANTISSEMENT GAGE/AUTRES TOTAL (1) Crédit bail : Dettes de crédit bail immobilier Dettes de crédit bail mobilier Dettes sur contrats assimilés NEANT TOTAL (2) Dettes du passif circulant : Fournisseurs et comptes rattachés Clients Personnel Sécurité sociale et organismes sociaux Etat Organismes internationaux Associés et groupe Créditeurs divers TOTAL (3) TOTAL (1) + (2) + (3) I - B4 ENGAGEMENTS FINANCIERS : Engagements consentis à des entreprises liées Engagements pris en matière de pensions ou d'indemnités assimilées Avals, cautions, garanties Hypothèques, nantissements, gages, autres Effets escomptés non échus Créances commerciales professionnelles cédées Abandons de créances conditionnels TOTAL ENGAGEMENTS DONNES ENGAGEMENTS RECUS - 24 Dénomination sociale de l'entreprise : ETAT ANNEXE PAGE 5/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : I - B5 ELEMENTS CONSTITUTIFS DU FONDS COMMERCIAL : Clientèle Achalandage Droit au bail Nom commercial Enseigne STREMCO SA 1 763 12 MOIS Montant NEANT Modalités de comptabilisation de la dépréciation du fonds commercial : NEANT I - B6 COMMENTAIRES SUR LES EVENTUELLES DEROGATIONS, EN MATIERE DE FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT AUX REGLES : D'amortissement sur une durée comprise entre deux et cinq ans : NEANT De non distribution de dividende avant achèvement de l'amortissement : NEANT - 25 - ETAT ANNEXE PAGE 6/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : 12 MOIS I - B7 CONTRATS AVEC CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE : I - B7 - A Biens figurant à l'Actif : objet de la clause de réserve de propriété : Montant dû NEANT I - B7 - B Créances assorties de la clause de réserve de propriété : Montant des transactions NEANT I - B8 DIFFERENCE SIGNIFICATIVE D'EVALUATION DE CHAQUE POSTE D'ELEMENTS FONGIBLES DE L'ACTIF CIRCULANT NEANT Evaluation suivant la méthode pratiquée Evaluation au dernier prix Différence de marché d'évaluation connu - 26 - ETAT ANNEXE PAGE 7/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : I - B9 PRECISIONS SUR LA NATURE, LE MONTANT ET LE TRAITEMENT COMPTABLE : I - B9 - A Des frais d'établissement (1) : NEANT (1) Indiquer les éventuelles dérogations à l'interdiction de distribution des dividendes. I - B9 - B Des charges à répartir sur plusieurs exercices : NEANT I - B10 INDICATIONS SUR LA METHODE DE CALCUL DU BENEFICE PARTIEL SUR OPERATIONS PLURI-EXERCICES (OU CHEVAUCHANT DEUX EXERCICES AU MOINS) : NEANT 12 MOIS - 27 - ETAT ANNEXE PAGE 8/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : 12 MOIS I - B11 INFORMATIONS SUR LES RESULTATS D'OPERATIONS FAITES EN COMMUN : PERTES SUBIES, BENEFICES TRANSFERES, GAINS ENREGISTRES, PERTES TRANSFEREES : NEANT I - B12 - Eléments d'informations nécessaires à la Statistique Nationale I - B12 - 1 DETAIL DE PRODUITS : Montant Etat Redevances pour brevets, concessions, licences, marques et droits similaires : Montant autres Etats UEMOA Montant Hors UEMOA Redevances pour location de terrains agricoles : Montant Subventions d'exploitation sur les produits : NEANT Part des frais de recherche et de développement dans la production immobilisée : NEANT Part des frais de recherche minière et pétrolière dans la production immobilisée : NEANT Produits financiers : revenu des participations : NEANT Produits financiers : gains sur titres de placement cédés : NEANT Produits financiers : part des intérêts échus et encaissés au cours de l'exercice : NEANT Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs reçus : NEANT - 28 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 Adresse : N° d'identification fiscale : ETAT ANNEXE PAGE 9/28 BP Exercice clos le : 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : I - B12 - 2 Détail produits Hors Activités Ordinaires : 12 MOIS Montant Abandon de créance I - B12 - 3 Nature des transferts de charges par postes de charges concernés : Coût matériaux de construction Frais de rcherche et de développement Montant Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 29 - ETAT ANNEXE PAGE10/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2013 Durée (en mois) : 12 MOIS I - B12 - 4 DETAIL DE CHARGES : Frais de transport sur achats Montant 4 701 991 Frais de transport sur ventes Primes d'assurances 3 228 270 Frais de location des terrains agricoles Cotisations Dons 22 124 896 Cotisations sociales effectives 35 677 466 Cotisations sociales imputées Salaires et traitements bruts 241 441 356 Impôts et taxes sur les produits Impôts fonciers 31 500 000 Pertes sur créances clients Pertes sur titres de placement cédés Dotation pour dépréciation des immobilisations financières Dotation pour dépréciation des titres de placement Intérêts échus versés Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs I - B12 - 5 Contenu des éléments du poste Charges Hors Activités Ordinaires : Montant IMPOT SUR LE RESULTAT 1 000 000 CHARGES HAO CONSTATEES 7 672 735 - 30 - ETAT ANNEXE PAGE11/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31/12/2013 Durée (en mois) : 12 MOIS Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : C - INFORMATIONS SPECIFIQUES : I - C1 Biens acquis d'occasion : Montant Etat Montant UEMOA Montant hors UEMOA Montant acquisitions Montant cessions NEANT I - C2 Acquisitions et cessions d'oeuvres d'art : NEANT I - C3 Echéances initiales des créances à deux ans au plus : Échéances NEANT I - C4 Echéances initiales des créances à plus de deux ans NEANT Échéances - 31 - ETAT ANNEXE PAGE12/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : I - C5 Echéances initiales des dettes à deux ans au plus : 12 MOIS Échéances NEANT I - C6 Echéances initiales des dettes à plus de deux ans Échéances NEANT I - C7 Montant de la TVA : Facturée Récupérable 87 104 896 Supportée non déductible D - POUR LES SOCIETES : - 32 - ETAT ANNEXE PAGE13/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Exercice clos le : I - D1 Composition du capital social : Nom et prénoms Nationalité BP Actions ou parts sociales STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : Valeur nominale des actions ou parts : O ou Nombre ADP Montant 12 MOIS 10 000 Total Cessions ou remboursements en cours d'exercice Montant des capitaux propres Résultat dernier exercice TOTAL (1) O : ordinaires, ADP sans droit de vote. I - D2 Liste des filiales et participations : Dénomination sociale Localisation (ville/pays) % Détenu I - D3 Avances et crédits accordés aux associés et dirigeants sociaux : Nom Prénom Echéance Taux Terme Montant accordé dans l'exercice Montant remboursé dans l'exercice - 33 Dénomination sociale de l'entreprise : ETAT ANNEXE PAGE14/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : 12 MOIS II - INFORMATIONS D'IMPORTANCE SIGNIFICATIVE : A - INFORMATIONS DIVERSES : Nature II - A1 - A Subventions d'investissements : Echéances Devises Echéances NEANT II - A1 - B Provisions réglementées : II - A2 Ecarts de conversion Régime fiscal NEANT Nature Montant A - Créances : NEANT B - Dettes : NEANT - 34 - ETAT ANNEXE PAGE15/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : II - A3 Evaluation sur la base du prix de marché du dernier mois de l'exercice des stocks achetés : 12 MOIS Prix du marché Marchandises NEANT Matières premières NEANT Autres approvisionnements NEANT II - A4 - A Créances échues de l'exercice : Principal Intérêts NEANT II - A4 - B Dettes échues de l'exercice : Principal Intérêts NEANT II - A 5 Eléments constitutifs des pertes et gains de change : NEANT Montant - 35 - ETAT ANNEXE PAGE16/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : II - A 6 Analyse des impôts différés : 12 MOIS Montant B - POUR LES SOCIETES : II - B1 Comptes courants d'associés : Noms Prénoms Clauses particulières de LESGUERN Nicolas NEANT BOUERI Jean Claude NEANT de LESGUERN + BOUERI NEANT Nature II - B2 - A Créances liées à des participations : NEANT II - B2 - B Dettes liées à des participations : NEANT Montant Terme 1 127 209 934 516 266 869 263 645 686 NEANT Montant - 36 Dénomination sociale de l'entreprise : ETAT ANNEXE PAGE17/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : OUAGADOUGOU 01 31/12/2013 Durée (en mois) : Nature II - B3 Détail des réserves indisponibles et des réserves libres STREMCO SA 1 763 12 MOIS Montant NEANT II - B4 Montant global des rémunérations des membres des organes de direction, d'administration et de surveillance : Montant III - TABLEAUX : LES TABLEAUX PRESENTES EN PAGES SUIVANTES FONT PARTIE INTEGRANTE DE L'ETAT ANNEXE DU SYSTEME NORMAL TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU TABLEAU 1 : ACTIF IMMOBILISE, 2 : AMORTISSEMENTS, 3 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSIONS, 4 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN, 5 : BIENS PRIS EN CREDIT-BAIL ET CONTRATS ASSIMILES, 6 : ECHEANCES DES CREANCES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE, 7 : ECHEANCES DES DETTES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE, 8 : CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES DE L'EXERCICE, 9 : REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DERNIERS EXERCICES, TABLEAU 10 : PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT DE L'EXERCICE, TABLEAU 11 : EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR. ETAT SUPPLEMENTAIRE DU SYSTEME NORMAL : L'état supplémentaire du sytème normal comprend les deux états suivants : TABLEAU 12 : PRODUCTION DE L'EXERCICE, TABLEAU 13 : ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION. - 37 - ETAT ANNEXE PAGE 18/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Sigle usuel : 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : 1 763 31.12.2013 STREMCO SA OUAGADOUGOU 01 TABLEAU 1 : ACTIF IMMOBILISE SITUATIONS ET MOUVEMENTS RUBRIQUES CHARGES IMMOBILISEES Frais d'établissement et charges à répartir Primes de remboursement des obligations IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Frais de recherche et de développement Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport A MONTANT BRUT A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 12 MOIS Durée (en mois) : AUGMENTATIONS B Acquisitions Virements de Suite à une Apports poste à poste réévaluation Créations pratiquée au cours de l'exercice Exercice du DIMINUTIONS C Cessions Virements de Scissions poste à poste Hors service 1 426 755 400 513 098 422 01.01.2013 au 475 585 133 6 898 323 258 31.12.2013 D=A+B-C MONTANT BRUT A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 951 170 267 7 411 421 680 3 120 500 3 120 500 111 975 957 111 975 957 243 986 425 1 738 000 1 172 688 633 5 759 409 245 724 425 400 000 1 178 048 042 111 861 785 111 861 785 1 436 100 1 436 100 AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS IMMOBILISATIONS FINANCIERES Titres de participation Autres immobilisations financières TOTAL GENERAL 3 584 923 222 6 905 820 667 400 000 Nota : Inscrire au bas du tableau, s'ils sont significatifs, les montants (par postes référencés) d'immobilisations incorporelles et corporelles en cours à la clôture. 475 585 133 10 014 758 756 - 38 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE 01 Adresse : N° d'identification fiscale : BP Exercice clos le : TABLEAU 2 : AMORTISSEMENTS SITUATIONS ET MOUVEMENTS RUBRIQUES A AMORTISSEMENTS CUMULES A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE Sigle usuel : STREMCO SA 1 763 31.12.2013 OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice du B AUGMENTATIONS : DOTATIONS DE L'EXERCICE ETAT ANNEXE PAGE 19/28 C DIMINUTIONS : Amortissements relatifs aux éléments sortis de l'actif 01.01.2013 au 31.12.2013 D=A+B-C CUMUL DES AMORTISSEMENTS A LA CLOTURE DE L'EXERCICE CHARGES IMMOBILISEES Frais d'établissement et charges à répartir Primes de remboursement des obligations TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Frais de recherche et de développement Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles 205 239 371 760 889 102 619 685 1 560 250 307 859 056 2 321 139 206 000 260 104 179 935 310 180 195 IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport 36 882 192 71 999 222 489 182 460 100 032 400 10 297 596 18 274 419 106 856 593 5 999 400 47 179 788 90 273 641 579 990 876 106 031 800 TOTAL (II) 698 096 274 141 428 008 16 048 177 823 476 105 TOTAL (I + II) 904 096 534 141 428 008 16 048 177 1 133 656 300 TOTAL (I) Total des Dotations de l'exercice 245 607 943 16 048 177 - 39 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION 01 Adresse : N° d'identification fiscale : Sigle usuel : BP Exercice clos le : 1 763 31.12.2013 TABLEAU 3 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSIONS MONTANT BRUT A AMORTISSEMENTS PRATIQUES B IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Frais de recherche et de développement Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport NEANT IMMOBILISATIONS FINANCIERES Titres de participation Autres immobilisations financières TOTAL ETAT ANNEXE PAGE 20/28 STREMCO SA Durée (en mois) : OUAGADOUGOU 01 12 MOIS Exercice du 01.01.2013 VALEUR COMPTABLE NETTE C=A-B PRIX DE CESSION D au 31.12.2013 PLUS-VALUE OU MOINS-VALUE E=D-C - 40 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 Exercice clos le : 31.12.2013 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : TABLEAU 4 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN SITUATIONS ET MOUVEMENTS NATURE 1. Provisions réglementées 2. Provisions financières pour risques et charges 3. Provisions pour dépréciation des immobilisations TOTAL (I) A PROVISIONS A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE B AUGMENTATIONS : DOTATIONS HORS D'EXPLOIFINANACTIVITES TATION CIERES ORDINAIRES ETAT ANNEXE PAGE 21/28 Durée (en mois) : Exercice du OUAGADOUGOU 01 12 MOIS 01.01.2013 au C DIMINUTIONS : REPRISES HORS D'EXPLOIFINANACTIVITES TATION CIERES ORDINAIRES 31.12.2013 D=A+B-C PROVISIONS A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 13 168 849 1 899 288 13 168 849 1 899 288 13 168 849 1 899 288 13 168 849 1 899 288 13 168 849 1 899 288 13 168 849 1 899 288 4. Dépréciations des stocks 5. Dépréciations et risques provisionnés (Tiers) 6. Dépréciations et risques provisionnés (Trésorerie) TOTAL (II) TOTAL (I ) + (II) - 41 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION 01 Exercice clos le : BP Sigle usuel : 1 763 31.12.2013 TABLEAU 5 : BIENS PRIS EN CREDIT-BAIL ET CONTRATS ASSIMILES SITUATIONS ET MOUVEMENTS RUBRIQUES NATURE DU CONTRAT (I ; M ; A) (1) A MONTANT BRUT A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE AUGMENTATIONS B Acquisitions Virements de Suite à une Apports poste à poste réévaluation Créations pratiquée au cours de l'exercice STREMCO SA Durée (en mois) : Exercice du ETAT ANNEXE PAGE 22/28 OUAGADOUGOU 01 12 MOIS 01.01.2013 DIMINUTIONS C Cessions Virements de Scissions poste à poste Hors service au 31.12.2013 D=A+B-C MONTANT BRUT A LA CLOTURE DE L'EXERCICE IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Brevets, licences, logiciels Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains Bâtiments Installations et agencements Matériel Matériel de transport TOTAL GENERAL NEANT #VALEUR! (1) I : Crédit-bail immobilier ; M : Crédit-bail mobilier ; A : Autres contrats (dédoubler le poste si montants significatifs). #VALEUR! #VALEUR! - 42 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : 01 BP 1 763 Exercice clos le : 31.12.2013 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : ETAT ANNEXE PAGE 23/28 STREMCO SA Durée (en mois) : OUAGADOUGOU 01 12 MOIS TABLEAU 6 : ECHEANCES DES CREANCES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE CREANCES MONTANT BRUT CREANCES DE L'ACTIF IMMOBILISE (I) 1 436 100 Prêts (1) Créances rattachées à des participations Autres immobilisations financières 1 436 100 CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (II) ANALYSE PAR ECHEANCES A UN AN AU PLUS A PLUS D'UN AN ET A DEUX DONT ANS AU PLUS ECHUES A PLUS DE DEUX ANS 189 556 524 Fournisseurs Clients et comptes rattachés Personnel Sécurité sociale et autres organismes sociaux Etat Organismes internationaux Associés et groupe Débiteurs divers Créances H.A.O. Charges constatées d'avance 185 920 855 TOTAL (I) + (II) 190 992 624 2 780 858 854 811 (1) Prêts accordés en cours d'exercice : montant : / Remboursements obtenus en cours d'exercice : montant : MONTANTS EN DEVISES AUTRES ANALYSES MONTANTS MONTANTS ENVERS LES REPREENTREPRISES SENTES LIEES PAR EFFETS Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 43 - SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION 01 BP Exercice clos le : Sigle usuel : 1 763 31.12.2013 ETAT ANNEXE PAGE 24/28 STREMCO SA Durée (en mois) : OUAGADOUGOU 01 12 MOIS TABLEAU 7 : ECHEANCES DES DETTES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE DETTES DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES Emprunts obligataires convertibles (1) Autres emprunts obligataires (1) Emprunts et dettes des établissements de crédit (1) Autres dettes financières (1) (2) TOTAL (I) Dettes de crédit-bail immobilier Dettes de crédit-bail mobilier Dettes sur contrats assimilés ANALYSE PAR ECHEANCES A UN AN AU PLUS A PLUS D'UN AN ET A DEUX DONT ANS AU PLUS ECHUES MONTANT BRUT 2 138 914 424 7 224 949 2 146 139 373 TOTAL (II) DETTES DU PASSIF CIRCULANT Fournisseurs et comptes rattachés Clients Personnel Sécurité sociale et organismes sociaux Etat Organismes internationaux Associés et groupe Créditeurs divers Dettes H.A.O. Produits constatés d'avance TOTAL (III) TOTAL (I) + (II) + (III) 73 883 828 73 883 828 2 800 241 2 800 241 5 089 953 810 523 287 5 089 953 810 523 287 1 907 122 489 1 907 122 489 2 799 419 798 2 799 419 798 73 883 828 4 945 559 171 2 799 419 798 73 883 828 (1) Emprunts souscrits en cours d'exercice : (2) Total des dettes envers les associés (personnes physiques). / 73 883 828 Emprunts remboursés en cours d'exercice : A PLUS DE DEUX ANS MONTANTS EN DEVISES AUTRES ANALYSES MONTANTS MONTANTS ENVERS LES REPREENTREPRISES SENTES LIEES PAR EFFETS - 44 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 Exercice clos le : 31.12.2013 Durée (en mois) : ETAT ANNEXE PAGE 25/28 OUAGADOUGOU 01 12 MOIS TABLEAU 8 : CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES DE l'EXERCICE (comptes spécifiques de) NATURE Nos DE COMPTE MONTANT (en milliers de francs CFA) EAU 6051 726 ELECTRICITE 6052 7 552 AUTRES ENERGIES 6053 10 496 FOURNITURES D'ENTRETIEN NON STOCKABLES 6054 2 664 FOURNITURES DE BUREAU NON STOCKABLES 6055 2 664 PETIT MATERIEL ET OUTILLAGE 6056 513 TRANSPORTS POUR LE COMPTE DE TIERS 613 TRANSPORTS DU PERSONNEL 614 ENTRETIEN, REPARATIONS DES BIENS IMMOBILIERS 6241 170 ENTRETIEN, REPARATIONS DES BIENS MOBILIERS 6242 12 726 PUBLICITE, PUBLICATIONS, RELATIONS PUBLIQUES 627 FRAIS DE TELECOMMUNICATIONS 628 11 802 REMUNERATIONS D'INTERMEDIAIRES ET DE CONSEILS 632 136 222 - 45 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION 01 BP Exercice clos le : Sigle usuel : 1 763 31.12.2013 STREMCO SA Durée (en mois) : ETAT ANNEXE PAGE 26/28 OUAGADOUGOU 01 12 MOIS TABLEAU 9 : REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DERNIERS EXERCICES NATURE DES INDICATIONS EXERCICES CONCERNES (1) N N-1 N-2 N-3 N-4 STRUCTURE DU CAPITAL A LA CLOTURE DE L' EXERCICE (2) Capital social _____________________________________________________________________________________________ 285 000 000 Actions ordinaires __________________________________________________________________ Actions à dividendes prioritaires (A.D.P.) sans droit de vote ______________________________ Actions nouvelles à émettre ______________________________________________________ par conversion d'obligations ___________________________________________________ par exercice de droits de souscription ___________________________________________ OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE (3) Chiffre d'affaires hors taxes ______________________________________________________ 1 071 241 500 Résultat des activités ordinaires (R.A.O.) hors dotations et reprises (exploitation et financières) ______________________________________________________ -591 726 975 Participation des travailleurs aux bénéfices _________________________________________ Impôt sur le résultat _____________________________________________________________ Résultat net (4) _______________________________________________________________ -1 270 710 924 2 298 659 879 2 046 458 423 -107 385 798 49 650 572 1 000 000 -340 095 049 -1 203 869 881 241 441 356 313 934 658 224 242 359 178 192 992 93 303 433 36 357 431 50 110 448 35 451 894 23 511 305 14 189 948 20 240 000 30 816 444 RESULTATS PAR ACTION Résultat distribué (5) __________________________________________________________ Dividende attribué à chaque action _______________________________________________ PERSONNEL ET POLITIQUE SALARIALE Effectif moyen des travailleurs au cours de l'exercice (6) ______________________________ Effectif moyen de personnel extérieur _____________________________________________ Masse salariale distribuée au cours de l'exercice (7) _________________________________ Avantages sociaux versés au cours de l'exercice (8) (Sécurité sociale, oeuvres sociales)_____ Personnel extérieur facturé à l'entreprise (9) _______________________________________ (1) Y compris l'exercice dont les états financiers sont soumis à l'approbation de l'Assemblée. (2) Indication en cas de libération partielle du capital du montant du capital non appelé. (3) Les éléments de cette rubrique sont ceux figurant au compte de résultat. (4) Le résultat, lorsqu'il est négatif, doit être mis entre parenthèses. (5) L'exercice N correspond au dividende proposé du dernier exercice. (6) Personnel propre. (7) Total des comptes 661, 662, 663. (8) Total des comptes 664, 668. (9) Compte 667. 2 001 708 - 46 - TABLEAU 10 : PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT DE L'EXERCICE . . . . . . ETAT ANNEXE PAGE 27/28 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : STREMCO SA 01 BP 1 763 Exercice clos le : 31.12.2013 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : AFFECTATIONS Réserve légale MONTANT (1) Réserves statutaires ou contractuelles Autres réserves (disponibles) Dividendes (2) . . . . OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS Exercice du ORIGINES Report à nouveau antérieur (pertes) 01.01.2013 au 31.12.2013 MONTANT (1) -1 543 964 927 Report à nouveau (bénéficiaire) 6 898 323 258 Résultat net de l'exercice -1 270 710 924 Prélèvement sur les réserves (3) Autres affectations Report à nouveau 4 083 647 407 TOTAL (A) 4 083 647 407 Contrôle : Total A = Total B 1) Les montants négatifs sont à porter entre parenthèses ou précédés d'un signe (-). 2) S'il existe plusieurs catégories d'ayant droit aux dividendes, indiquer le montant pour chacune d'elles. 3) Indiquer les postes de réserves sur lesquels les prélèvements sont effectués. TOTAL (B) 4 083 647 407 Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 47 - ETAT ANNEXE SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Exercice clos le : BP 31.12.2013 Sigle usuel : STREMCO SA PAGE 28/28 1 763 OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS TABLEAU 11 : EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR EFFECTIFS EFFECTIF ET MASSE SALARIALE QUALIFICATIONS NATIONAUX AUTRES ETATS HORS UEMOA TOTAL DE L'UEMOA M F M F M F MASSE SALARIALE NATIONAUX M F AUTRES ETATS DE L'UEMOA M F HORS UEMOA M YA 1. CADRES SUPERIEURS YB 2. TECHNICIENS SUPERIEURS ET CADRES MOYENS YC 3. TECHNICIENS, AGENTS DE MAITRISE ET OUVRIERS QUALIFIES YD 4. EMPLOYES, MANOEUVRES OUVRIERS ET APPRENTIS 173 173 YE TOTAL (1) 182 182 YF PERMANENTS 182 182 9 9 CONF ETAT ANNUEL DES SALAIRES YG SAISONNIERS FACTURATION A L'ENTREPRISE 2. Personnel extérieur YH 1. CADRES SUPERIEURS Y I 2. TECHNICIENS SUPERIEURS ET CADRES MOYENS M : Masculin YJ 3. TECHNICIENS, AGENTS DE MAITRISE ET F : Féminin OUVRIERS QUALIFIES YK 4. EMPLOYES, MANOEUVRES OUVRIERS ET APPRENTIS YL TOTAL (2) YM PERMANENTS YN SAISONNIERS YO TOTAL (1) + (2) 182 182 F TOTAL Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 48 - SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION ETAT SUPPLEMENTAIRE Sigle usuel : STREMCO SA PAGE 1/2 01 BP 1 763 OUAGADOUGOU 01 Exercice clos le : 31.12.2013 Durée (en mois) : 12 MOIS TABLEAU 12 : PRODUCTION DE L'EXERCICE (Valeurs en milliers de francs CFA) DESIGNATION UNITE DE DU PRODUIT QUANTITE CHOISIE PRODUCTION VENDUE DANS LE PAYS Quantité Valeur PRODUCTION VENDUE DANS LES AUTRES PAYS DE L'UEMOA Quantité Valeur NEANT NON VENTILE TOTAL PRODUCTION VENDUE HORS UEMOA Quantité Valeur PRODUCTION IMMOBILISEE Quantité Valeur STOCK OUVERTURE DE L'EXERCICE Quantité Valeur STOCK CLOTURE DE L'EXERCICE Quantité Valeur Dénomination sociale de l'entreprise : MINIERE ET COMPAGNIE Adresse : N° d'identification fiscale : - 49 - SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION Sigle usuel : 01 BP Exercice clos le : STREMCO SA 1 763 31.12.2013 ETAT SUPPLEMENTAIRE PAGE 2/2 OUAGADOUGOU 01 Durée (en mois) : 12 MOIS TABLEAU 13 : ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION (Valeurs en milliers de francs CFA) DESIGNATION DES MATIERES ET PRODUITS NON VENTILES TOTAL UNITE DE QUANTITE CHOISIE ACHATS EFFECTUES AU COURS DE L'EXERCICE PRODUITS IMPORTES PRODUITS DE L'ETAT ACHETES ACHETES DANS L'ETAT HORS DE L'ETAT Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur VARIATION DES STOCKS (en valeur) - 50 - ETATS COMPLEMENTAIRES DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ANNEXE 9 SOCIÉTÉ STREMCO. SA Projet d'exploitation minière type Petite Mine des gisements aurifères de Guiro et Diouga - Burkina Faso – RAPPORT DE NOTICE D'IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT (NIE) 2 Janvier 2004 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION RÉSUMÉ DES TERMES DE RÉFÉRENCE MÉTHODOLOGIE GÉNÉRALE DE L’ÉTUDE I- CONTEXTE DU PROJET 1.1 Cadre législatif et réglementaire 1.2 Présentation du promoteur II- DESCRIPTION DU PROJET 2.1 Localisation du projet 2.2 Objectifs et Justification du projet 2.3 Activités du projet, infrastructures, équipements 2.3.1 Activités de Construction et d'aménagement du site 2.3.2 Activités d'exploitation 2.3.2.1 Extraction du minerai 2.3.2.2 Traitement du minerai 2.3.3 Infrastructures et sélection d'emplacements 2.3.3.1 Accès aux sites 2.3.3.2 Production d'électricité 2.3.3.3 Approvisionnement en eau 2.3.3.4 Stockage des hydrocarbures 2.3.3.5 Usine de traitement 2.3.3.6 Bâtiments administratifs 2.3.4 Installations auxiliaires 2.3.4.1 Atelier 2.3.4.2 Magasins 2.3.4.3 Sanitaires 2.3.4.4 Dépôt d'explosifs 2.3.4.5 Logement, restauration et transport 2.3.4.6 Centre de soins d'urgence 3 2.3.4.7 Sécurité 2.3.5 Autres équipements 2.3.5.1 Équipements techniques 2.3.5.2 Communication 2.3.5.3 Manutention 2.3.6 Procédé de traitement 2.3.6.1 Choix de la méthode de traitement 2.3.6.2 Procédé de traitement adopté et caractéristiques techniques 2.3.6.3 Produits chimiques utilisés dans le procédé de traitement 2.4 Bassin de résidus, description des rejets et cycle du cyanure 2.4.1 Bassin de résidus 2.4.2 Description des rejets 2.4.3 Cycle du cyanure III- DESCRIPTION DE L'ÉTAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT DU MILIEU RÉCEPTEUR DU PROJET 3.1 Définition d'un périmètre ou zone d’étude 3.2 Milieu physique 3.2.1 Environnement géologique 3.2.2 Environnement pédologique 3.2.3 Environnement atmosphérique 3.2.3.1 Étude climatologique 3.2.3.1.1 Contexte climatique régional 3.2.3.1.2 La pluviométrie 3.2.3.1.3 Les températures 3.2.3.1.4 L'humidité relative 3.2.3.1.5 L'évaporation 3.2.3.1.6 L'évaporation potentielle de Penman 3.2.3.1.7 La durée d'insolation 3.2.3.1.8 Les vents 3.2.3.2 Qualité de l'air 3.2.4 Environnement aquatique 3.2.4.1 Hydrologie 3.2.4.1.1 Réseau hydrographique global 3.2.4.1.2 Réseau hydrographique local 4 3.2.4.2 Hydrogéologie 3.2.4.2.1 La nappe contenue dans les formations d'altération 3.2.4.2.2 La nappe profonde 3.2.4.3 Qualité des eaux de surface et souterraines 5 3.3 Milieu Biologique 3.3.1 Méthodologie et objectifs de l'étude 3.3.2 Principe de zonation 3.3.3 L'étude de la flore 3.3.4 L'étude de la faune 3.3.5 Caractérisation du site 3.3.6 La végétation 3.3.6.1 Généralités 3.3.6.2 Les espèces rencontrées ou existantes 3.3.6.3 Les espèces rares ou en voie de disparition 3.3.6.4 Description des milieux 3.3.6.4.1 La steppe cultivée 3.3.6.4.1.1 La végétation ripicole 3.3.6.4.1.2 Les plantations 3.3.7 La faune 3.3.7.1 Les oiseaux 3.3.7.2 Les mammifères et les reptiles 3.3.7.2.1 1es mammifères non volant 3.3.7.2.2 Les mammifères volant 3.3.7.2.3 Les reptiles 3.4 Milieu humain et socioéconomique 3.4.1 Méthodologie 3.4.2 Démographie 3.4.2.1 Caractéristiques de la population 3.4.2.2 Migrations 3.4.3 Activités d'exploitation des ressources 3.4.3.1 Principales activités d'exploitation 3.4.3.2 Activités secondaires d'utilisation des ressources 3.4.4 Organisation sociale 3.4.4.1 Profil historique 3.4.4.2 Organisation socio-politique et administrative 3.4.4.3 Le régime foncier 3.4.4.4 Lieux sacrés 3.4.5 Activités socioculturelles 3.4.6 Habitat 6 3.4.7 Organisations paysannes et partenaires 3.4.7.1 Organisations paysannes 3.4.7.2 Partenaires 3.4.8 Infrastructures 3.4.9 Occupation des sols 3.4.10 Attentes des populations IV- ANALYSE ET ÉVALUATION DES IMPACTS 4.1 Méthodologie adoptée 4.2 Détermination des sources d'impact, des composantes environnementales susceptibles d'être affectées, et identification des impacts. 4.2.1 Impacts liés à la phase de construction 4.2.2 Impacts liés à la phase d’exploitation 4.3 Analyse des impacts 4.3.1 Impacts liés à l’exploitation de la carrière 4.3.2 Impacts liés à l’exploitation de l’usine 4.3.3 Impacts spécifiques liés à la fermeture de l’usine 4.3.4 Impacts socioéconomiques 4.3.5 Impacts positifs du projets 4.3.5.1 Création d’emplois et promotion de petites entreprises 4.3.5.2 Amélioration des infrastructures socio-sanitaires locales 4.3.5.3 Infrastructures routières locales 4.3.5.4 Impacts politiques 4.4 Évaluation des impacts V- MESURES D'ATTÉNUATION ET DE COMPENSATION DES IMPACTS 5.1 Mesures d’atténuation 5.2 Mesures de compensation VI- GESTION DES RISQUES D’ACCIDENTS 6.1 Étude de dangers 6.2 Présentation des produits et installations 6.3 Analyse des risques 6.4 Mesures de maîtrise de l’incendie 7 VII- PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE VIII- PLAN DE FERMETURE ET DE REHABILITATION DU SITE IX- CONCLUSION ANNEXES BIBLIOGRAPHIE 8 Introduction Le sous-sol du Burkina Faso recèle d’importantes potentialités minières inexploitées, en l’occurrence l’or. Le contexte mondial de l’industrie minière a été caractérisé ces dernières années par une chute des cours des métaux, en particulier celui de l’or. Le Burkina Faso, à travers son département ministériel chargé des mines, a entrepris depuis lors, une politique de libéralisation du secteur minier et d’incitation orientée en particulier vers les opérateurs privés nationaux et étrangers en général, pour le développement de l’exploitation des nombreux gîtes et petits gisements d’or du pays mis en évidence à la suite d’une intensification de l’exploration minière. En effet, l'exploitation minière type petite mine, s’impose aujourd’hui dans nos pays en développement, comme une autre alternative de l’exploitation minière industrielle à grande échelle, aux coûts d’investissement élevés. La remontée actuelle du cours de l'or est un atout encourageant le développement d'un tel projet. C’est dans ce contexte que la Société STREMCO-SA ayant réalisé un programme intensif d’étude de faisabilité pour déterminer les conditions technico-économiques, envisage la mise en œuvre du projet d'exploitation minière type petite mine des gisements de Guiro et Diouga et le traitement du minerai aurifère à l'usine installée à Bayildiaga. Les permis d'exploitation sollicités sont situés au NE du pays dans les provinces du Namentenga et du Séno, à une distance d'environ 230 km de Ouagadougou sur l'axe routier Ouagadougou-Dori (RN3). Les zones concernées sont très proches de la RN3: Guiro est à 7 km de Yalogo et Diouga à 3 km de Bani, lesquelles sont traversées par la RN3. Les deux zones sont accessibles par pistes carrossables. Le permis de recherche actuel fait l’objet de l'arrêté no01-045/MCE/SG/DGMGC/DG du 03 juillet 2001. Sa validité expire le 06 mai 2004. Il couvre une superficie de 450 km2. Les deux zones faisant l'objet de la demande de permis d'exploitation petite mine ont les superficies suivantes: Guiro-Bayildiaga: 55 km2 et Diouga: 5 km2. Les résultats des études de faisabilité menées sur les permis sollicités ont apporté suffisamment d’éléments permettant d’envisager une exploitation industrielle petite mine économiquement rentable, favorisée par la remontée actuelle du cours de l'or. Ainsi, le projet prévoit le traitement de minerais de quartz aurifère extraits à partir de deux carrières qui seront ouvertes l'une sur le permis de Diouga et l'autre sur celui de Guiro. Les gîtes satellites pourraient, le cas échéant, augmenter les réserves. Environ 124.806 tonnes de réserves exploitables titrant en moyenne 10,63 g/t, dont 103.947 tonnes à 11,33 g/t à Guiro, et 20.859 tonnes titrant 6,98 g/t à Diouga, seront extraits des deux carrières en dehors des sites satellites représentant un appoint d'augmentation des réserves. 9 La durée d’exploitation est de 5,5 ans environ en raison d'une capacité de traitement de 25 000 t/an, avec une production d’or totale estimée à 1.327.022 grammes (soit 1.327 kg). Un investissement initial évalué à 865.912.500 FCFA sera nécessaire. Au total, 85 emplois environ seront créés. Le procédé de traitement du minerai est une méthode combinée comprenant des modules caractérisés par une gravimétrie, une flottation et une lixiviation du concentré de flottation par cyanuration en cuve, et la récupération de l'or se fera par adsorption au charbon actif suivie d'élution et d'électrolyse. L'usine de traitement sera située à Bayildiaga. Du point de vue des caractéristiques générales de l'environnement, les départements de Yalogo (province du Namentenga) et de Bani (province du Séno) comme tant d’autres du pays, connaissent une situation socio-économique très difficile, liée à la précarité du climat et la persistance de la sécheresse. La situation environnementale se caractérise alors par une dégradation des ressources naturelles s'accompagnant d'une détérioration progressive et généralisée des conditions et du cadre de vie des populations. Cette situation résulte d’un ensemble de facteurs complexes, dont les principaux sont d’ordre climatique et anthropique (forte pression démographique, systèmes de production inadaptés, déforestation abusive, vétusté des infrastructures de base, etc..). À ces facteurs, il faut ajouter les conditions de vie précaires et de pauvreté de la majorité de la population, conduisant ainsi à une pression de plus en plus forte sur les ressources naturelles et l’environnement en général. Cette situation met en évidence les dures réalités de ces localités, accentuées par des cycles de sécheresse de plus en plus longs. La pression sur les terres cultivables et sur les autres ressources naturelles, et souvent sur un espace restreint, va de pair avec un accroissement des besoins, notamment en produits agricoles, d’élevage, produits ligneux et en équipements ou infrastructures indispensables. Cette situation a conduit en de nombreux endroits, à une rupture de l’équilibre entre disponibilité des ressources naturelles et leur conservation rationnelle. En effet, le constat amer est que la pauvreté et la dégradation de notre environnement forment un cercle vicieux, l'une étant à la fois la cause et la conséquence de l'autre. C’est dans un tel milieu récepteur caractérisé par un faible niveau de développement économique et une insuffisance d’infrastructures de base, que se situe le site projet en étude. 10 Résumé des termes de référence Le travail demandé est une évaluation simplifiée des impacts sur l'environnement, assortie de la rédaction d’un rapport de Notice d’Impact sur l’Environnement (NIE) conformément aux dispositions du décret n0341-2001/PRES/PM/MEE du 17 juillet 2001 portant champ d'application, procédure et contenu de la notice et de l'étude d'impact sur l'environnement. L'étude doit comporter les éléments suivants: 1. Une description de l’état initial de site et de son environnement ; 2. Une description de l’activité projetée ; 3. Une description des caractéristiques ou des opérations qui ont des impacts négatifs ou positifs; 4. Une identification des caractéristiques ou des éléments de l’environnement qui peuvent subir des impacts négatifs; 5. Une détermination de la nature et de l'importance des impacts sur l'environnement; 6. Une présentation des mesures à prendre pour supprimer, réduire, gérer ou compenser les effets négatifs sur l'environnement ainsi que l’estimation des coûts correspondants. Méthodologie adoptée dans l'étude La démarche générale adoptée pour la présente étude environnementale, est basée sur une analyse des éléments des milieux naturel et humain c'est à dire: air, eau, sol, faune, flore, populations locales, activités socio-économiques, etc. Une analyse de l'ensemble des opérations de production a permis de déterminer les sources et l'identification des impacts liés au projet. L’évaluation des impacts a été faite en utilisant des tableaux matriciels. Étude documentaire Toutes les données nécessaires à l'étude ont été recherchées auprès du promoteur et de différents services, ainsi qu'au niveau départemental et provincial du site du projet. Il s'agit notamment de données relatives aux caractéristiques techniques et économiques du projet, à la géologie, la phytogéographie, la pédologie, les schémas et différentes cartes, le mode d'exploitation du gisement de granite, la superficie et la localisation du site, les réserves exploitables, etc. Visites de site Le site du projet a fait l'objet de visites afin de: Recueillir les données récentes de terrain pour mieux apprécier le contexte réel du site; Délimiter un périmètre ou une zone d'étude qui couvre l'ensemble des activités envisagées et qui circonscrit les effets directs et indirects du projet sur l'environnement; 11 Évaluer l'ampleur des impacts potentiels que pourrait avoir le projet sur certaines composantes du milieu récepteur du projet notamment humain; Faire l'inventaire qualitatif et quantitatif des composantes vraiment significatives des milieux naturel et humain, susceptibles d'être affectées par la réalisation du projet. Rencontrer, informer et expliquer le projet et ses objectifs aux autorités et populations locales, afin d'accroître leur niveau d'implication et de les sensibiliser sur les impacts négatifs et positifs potentiels du projet. Cette démarche participative est un maillon extrêmement important de l'étude et sera complétée par une enquête publique dite de commodo et incommodo diligentée par l'Administration des mines, et a l'avantage de garantir l'acceptabilité et la durabilité du projet au triple plan social, environnemental, et technique, c'est à dire une bonne insertion du projet dans son milieu récepteur. Rédaction du rapport de la notice d'impact sur l'environnement. 12 I- CONTEXTE DU PROJET 1.1- Cadre législatif et réglementaire Conformément à l’article 77 de la loi no 031-2003/AN du 08 mai 2003 portant code minier au Burkina Faso, tout demandeur d'un titre miner à l'exception du permis de recherche ou d'une autorisation d'exploitation de carrières, désireux d'entreprendre sur le terrain un travail susceptible de porter atteinte à l'environnement doit, conformément au code de l'environnement, selon le cas, fournir une notice ou mener une étude d'impact sur l'environnement assortie d'une enquête publique et d'un plan d'atténuation ou de renforcement des impacts négatifs ou positifs. Toute modification des actions prévues doit faire l'objet d'une demande préalable auprès de l'Administration des mines. En effet, la Loi nO 005/97/ADP du 30 janvier 1997 portant Code de l’Environnement au Burkina Faso réglemente de telles activités. Un programme de préservation et de gestion de l’environnement ainsi qu’un programme de réhabilitation des sites à exploiter doivent accompagner l’étude d'impact sur l'environnement. L’organisation de l’enquête publique et les frais y relatifs sont à la charge du promoteur du projet. Par ailleurs, le projet devra opérer conformément aux normes de qualité du décret n o 2001-185/ PRES/ PM/ MEE relatives aux déversements de polluants dans l’air, l’eau et le sol, établies par le Burkina Faso ou le cas échéant, aux normes internationales notamment celles recommandées par l'Organisation des Nations Unies (ONU) ou par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans le souci d’assurer une gestion optimale et durable du projet du point de vue environnemental, et conformément aux procédures législatives et réglementaires nationales et celles exigées en général par l’institution financière, la société doit réaliser une évaluation d'impact, objet du présent rapport. Les résultats de cette évaluation serviront à apprécier les impacts du projet sur l’environnement physique, socio-économique et culturel et devront fournir à STREMCO-SA, tous les éléments pertinents pour finaliser l’ensemble du dossier de demande de permis d'exploitation industrielle petite mine. Cette évaluation d'impact sur l’environnement qui est une notice d'impact (NIE), selon l'annexe I du décret no2001-342/ PRES/PM/MEE du 17 juillet 2001, a pour but essentiel de déterminer les impacts positifs et négatifs de l’activité envisagée. L’étude propose également des mesures pour supprimer, réduire ou compenser les impacts négatifs sur les environnements biophysique et humain. Elle prévoit enfin un plan de gestion environnementale, un plan de fermeture et de remise en état du site après la fin de l’exploitation. 13 Afin de stimuler le développement des compétences locales et d’obtenir la meilleure compréhension possible de la région d’étude, une équipe de spécialistes nationaux indépendants a réalisé cette étude multidisciplinaire d’évaluation d’impact du projet sur l’environnement. L’équipe des nationaux se composait comme suit : - Un Ingénieur géologue environnementaliste spécialisé en mines et environnement; - Un pédologue, spécialisé en cartographie et détermination de la nature et aptitude agricole des sols; - Un géographe, spécialisé en cartographie et traitement des données environnementales (climat, géomorphologie, flore et faune, etc.); - Un sociologue, spécialisé dans les études et enquêtes socio-économiques. 1.2- Présentation du promoteur STREMCO-SA est une société anonyme privée de droit burkinabè, créée le 15 juillet 1994. Son capital social est de 140 millions initialement détenu à hauteur de 51% par EMF et 49% par des opérateurs résidant au Burkina Faso. Adresse: 656, Avenue de la nation 06 BP 9319 OUAGADOUGOU 06 Tel: 30 16 25 Fax: 30 16 26 Email: [email protected] No Registre du Commerce: no 13 091/ B Objet social: La société a pour objet au Burkina Faso et dans les pays : - La recherche et l’exploitation des ressources minérales et de substances utiles au Burkina Faso et plus particulièrement la recherche, l’étude et l’exploitation artisanale, semi industrielle ou industrielle de gîtes de substances minières ou de carrières. - La participation directe ou indirecte à toutes opérations industrielles, financières, commerciales, agricoles, mobilières, immobilières se rattachant directement ou indirectement à l’objet social. - L’acquisition et la commercialisation sous toutes ses formes légales de produits en rapport avec l’objet social, - et plus précisément : toutes activités connexes ainsi que la promotion du secteur d’activités; la représentation et toutes prestations de commission de courtage de produits et matériels; 14 l’acquisition par tous les moyens légaux d’immeubles bâtis ou non, pouvant servir d’une manière ou d’une autre les intérêts et affaires de la société ainsi que tout fonds de commerce matériels et autres; la prise de toute participation dans les entreprises existantes ou futures à objet similaires ou non, ou susceptibles d’en favoriser le développement par tous moyens; toutes activités industrielles, commerciales dont l’opportunité serait offerte à l’entreprise. Dans la mise en œuvre du présent projet, la société entend établir des liens solides avec la population et les autorités locales. Sa philosophie est de faire des bénéfices tout en apportant en retour des avantages à la population et de s'impliquer à long terme dans le développement local. Les préoccupations environnementales de la société en matière de protection de l'environnement, de santé et de sécurité, seront fondées sur les bonnes pratiques environnementales et le respect des normes, l'observation des règles de sécurité, d'hygiène et de santé que la présente étude proposera pour minimiser les impacts de ses activités sur l'environnement à savoir : - Bonne planification de l'exploitation en carrière, de manière à éviter des excavations anarchiques conduisant à la dégradation des sols et à la perte de biodiversité et d'habitats naturels; - Réduction au strict minimum nécessaire de l'occupation des sols et des besoins en produits chimiques, minimisant ainsi les problèmes fonciers et les risques de pollution et d'accidents technologiques (explosifs, hydrocarbures, etc.); - Utilisation d'explosifs à faible souffle brisant, le cas échéant; - Sensibilisation et formation du personnel sur l'hygiène, la santé et la sécurité du travail ainsi qu'à la protection de l'environnement; - Implication, collaboration et concertation avec les autorités administratives, coutumières et les populations locales dans la gestion de l'environnement; - Application de mesures strictes de protection et de sécurité par la mise à disposition et le port obligatoire des équipements de sécurité et de protection individuelle et collective pour tout le personnel de la carrière; - Restauration/réhabilitation progressive ou finale du site perturbé. 15 II- DESCRIPTION DU PROJET 2.1- Localisation du projet Les permis d'exploitation sollicités sont situés au NE du pays dans les provinces du Namentenga et du Séno, à une distance d'environ 230 km de Ouagadougou sur l'axe routier Ouagadougou-Dori (RN3 ). Les zones concernées sont proches de l'axe routier: Guiro est à 7 km de Yalogo et Diouga à 3 km de Bani, lesquelles agglomérations sont traversées par l'axe routier. Les coordonnées UTM des sommets des deux permis objet de la demande d'exploitation petite mine sont les suivantes: Guiro-Bayildiaga: 55 km2 Diouga: 5 km2 Sommets Coordonnées X Y Sommets Coordonnées X Y A 1512000 802000 A 1524160 809500 B 1512000 807500 B 1524160 812500 C 1502000 807500 C 1522500 812500 D 1502000 802000 D 1522500 809500 2.2- Objectifs et justification du projet Le projet consiste en une exploitation industrielle à petite échelle ou petite mine, des petits gisements de Guiro, Diouga et les gîtes satellites le cas échéant, par l'ouverture de carrières et le traitement du minerai extrait. Une étude de faisabilité antérieure du projet (exploitation souterraine et traitement par CIP) avait été menée et avait abouti à l'octroi d'un permis d'exploitation (décret no452 et 453 du 30 octobre 1997) et à l'obtention d'un financement de la SFI (accord d'investissement no9024 du 28 octobre 1998). Mais la chute brutale du cours de l'or n'a pas permis en son temps, la mise en œuvre du projet dans les délais légaux. La persistance de la faiblesse du cours de l'or durant plusieurs années (1998-2002), a entraîné la perte du financement. La remontée notable du cours de l'or et son maintien au-delà de $300 l'once et ce depuis fin 2002, a amené la société à reconsidérer le projet et à soumettre à l'État une demande de reconduction du permis. L'objectif du projet est de démarrer, pendant que le cours de l'or se maintient au-dessus de $300, l'exploitation industrielle à petite échelle ou petite mine des petits gisements de Guiro et de Diouga, par l'ouverture de carrières et le traitement du minerai aurifère en CIP, pour la production et la commercialisation de l'or extrait afin de faire des profits. En effet, les différents essais de 16 traitement effectués indiquent que la méthode CIP permet une bonne récupération de l'or de l'ordre de 90 à 95%. Ainsi, et en vue de réduire les coûts d'investissement et d'opération, les méthodes d'extraction en carrière et de traitement CIP du minerai, ont été retenues. 2.3- Activités du projet, infrastructures, équipements 2.3.1- Activités de construction et d'aménagement du site Les activités de construction et d'aménagement du site auront lieu pendant la saison sèche eu égard aux conséquences liées aux travaux de génie civil. En effet, pendant la saison sèche, l'érosion des sols par les eaux de ruissellement d'une part, et l'augmentation des solides en suspension dans les eaux de surface d'autre part, sont minimisées. La première étape sera consacrée à la construction des voies d'accès sur le site. Après la construction des voies d'accès, suivra la phase de préparation des emplacements retenus pour les carrières, les zones de stockage des stériles, les bassins ou parcs à résidus de traitement de minerai, les locaux annexes (administration, ateliers, entrepôts, cantine, dépôt de carburant). Il s'agira surtout de travaux de décapage des sols et conservation de la terre végétale qui sera réutilisée au cours de la restauration du site, de défrichement des terrains, de nivellement et du compactage des surfaces. Toutefois, ces travaux seront exécutés de façon progressive selon les nécessités et besoins. 2.3.2- Activités d'exploitation La phase d'exploitation comporte deux principaux volets d'activités, à savoir l'extraction du minerai aurifère à partir des deux carrières qui seront ouvertes à Guiro et à Diouga, et le traitement du minerai à l'usine qui sera installée à Bayildiaga. 2.3.2.1 Extraction du minerai Les indices minéralisés mis en évidence sur les sites de Diouga et de Guiro, sont constitués de filons et filonnets de quartz aurifère. Les réserves cumulées sont estimées à 124.806 tonnes Le plan d'exploitation prévoit une extraction du minerai de quartz par la méthode en carrière (ou open pit). Le minerai est d'abord abattu par dynamitage puis chargé dans des camions à l'aide d'une pelle chargeuse qui le transportent de la carrière jusqu'à l'usine. 17 2.3.2.2 Traitement du minerai Dans l'usine, le minerai est traité pour extraire l'or par le procédé suivant: Gravimétrie, Flottation, Cyanuration du concentré de flottation, CIP, Adsorption sur charbon actif, Désorption par élution et Récupération de l'or par électrolyse. 2.3.3- Infrastructures et sélection d'emplacements 2.3.3.1 Accès aux sites Des routes d'une longueur de 18 km seront créées, aménagées et entretenues. Il s'agit de: - La piste de 11 km reliant Bayildiaga à Guiro, sera améliorée pour permettre le transport du minerai de la carrière à l'usine, et servira d'accès en saison pluvieuse. Le meilleur tracé sera choisi tout en gardant les bonnes parties de la piste existante. Des buses en acier seront placées sur les zones de passage d'eau. La surface roulante sera en latérite sur 5 m de large. Cette piste traversera les villages de Gorolkadje et Bindéré. - La voie de Bani-Bayildiaga (7 km) nécessitera seulement quelques réfections - La voie Bani-Diouga (5 km) est sur la route nationale RN3. Une déviation de 500 m est seulement nécessaire pour accéder à la carrière de Diouga. Après leur réalisation, ces voies d'accès seront régulièrement entretenues avec les rejets de la carrière. 2.3.3.2 Production d'électricité Les besoins en électricité à Bayildiaga incluant l'usine seront couverts par deux groupes électrogènes Cummings de 450 KVA et de fréquence 50 Hz. Les deux groupes sont disponibles et déjà installés sur le site. Mais le lieu d'implantation actuel est trop près de la zone de concassage du minerai. Ils seront transférés à un lieu plus convenable. Un groupe électrogène de 30 KVA sera acquis et installé la première année à Diouga pour l'alimentation des installations de surface et l'éclairage de la carrière. Le même groupe sera transféré à Guiro les années suivantes pour les mêmes buts. 2.3.3.3 Approvisionnement en eau L'approvisionnement en eau de procédé et en eau potable (environ 400 m3/j) se fera à partir de forages (23 m3/h) alimentant des châteaux qui sont déjà disponibles à Bayildiaga. À Diouga et à Guiro, les installations de surface seront réduites et l'eau requise sera fournie par un forage qui alimentera un château (10 m3) sur chaque site. 18 2.3.3.4 Stockage des hydrocarbures Le carburant, essentiellement du gasoil, sera stocké dans des cuves de 20 m3 sur le site de Bayildiaga au bas côté de l'usine. Des huiles en vrac et emballées seront également entreposées au même endroit. 2.3.3.5 L'usine de traitement La société possède déjà une unité de traitement gravimétrique installée à Bayildiaga, et l'emplacement actuel de l'usine existante sera maintenu sur le site de Bayildiaga. Cependant, quelques modifications du flowsheet existant seront nécessaires et un agrandissement s'opèrera par adjonction de sections flottation, cyanuration du concentré de cyanuration, CIP et récupération de l'or par électrolyse. 2.3.3.6 Bâtiments administratifs Le siège de la société sera basé à Ouagadougou et des bureaux y seront prévus pour le personnel d'encadrement de passage. À Bayildiaga où est localisée l'usine de traitement, la construction d'un bureau administratif supplémentaire sera nécessaire. Un bâtiment comportant quatre bureaux disponibles existe déjà sur le site et nécessite seulement quelques travaux de réfection. Cet ancien site sera donc retenu pour la construction du bureau administratif supplémentaire. 2.3.4- Installations auxiliaires 2.3.4.1 Atelier L'atelier sera installé à Bayildiaga et servira aussi bien pour la mine que pour l'usine. Il comportera une section mécanique, électricité et maintenance des véhicules. 2.3.4.2 Magasins Il est prévu de ne stocker qu'un minimum de matériel à Guiro et à Diouga. Ainsi, le magasin central sera installé à Bayildiaga où il existe déjà un magasin qui sera rénové. 2.3.4.3 Sanitaires Des douches et toilettes seront prévues aussi bien au niveau de l'usine qu'à celui des carrières pour le personnel. 2.3.4.4 Dépôt d'explosifs Un dépôt unique d'explosifs sera construit sur le site de Guiro. Il comportera une digue et une clôture de sécurité, ainsi qu'un magasin de stockage d'explosifs. Son emplacement a été localisé à 3 km au nord de la carrière. À Diouga, vu que le minerai sera extrait en utilisant une pelle rétrocaveuse, et l'utilisation d'explosifs n'étant pas nécessaire, il n'y aura pas de dépôt d'explosifs. La construction du dépôt à Guiro sera confiée à NOBELS Explosifs. 2.3.4.5 Logement, restauration et transport 19 Le logement et la restauration sont prévus sur le site de Bayildiaga pour les responsables de services. Six bâtiments de type F3 y sont également disponibles. Quatre véhicules dont 2 pick-up existants sont disponibles et deux autres 4/4 double cabine seront acquis pour le transport du personnel d'encadrement et de maintenance. Deux maisonnettes seront construites pour les gardiens de carrière à Diouga et à Guiro. 2.3.4.6 Centre de soins d'urgence Il existe deux Centres de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) à Bani et à Yalogo jugés assez proches des zones d'activité du projet; cependant, il est prévu la construction d'un local de soins d'urgence et un véhicule sur le site pour faciliter les évacuations éventuelles. 2.3.4.7 Sécurité Une barrière de sécurité constituée d'un grillage de protection entourera la zone de traitement incluant le bassin ou parc de résidus. Le pourtour des carrières sera aménagé sous forme de digue construite avec les matériaux de découverture ou mort terrain des carrières et dédoublés à Guiro d'une clôture grillagée. 2.3.5- Autres équipements 2.3.5.1 Équipements techniques Il s'agit du matériel nécessaire aux services techniques tels la géologie, la topographie, etc. 2.3.5.2 Communications La société sollicitera une ligne téléphonique munie d'une antenne à partir du poste téléphonique le plus proche situé à Yalogo. Des téléphones portatifs de type Talky Walky ayant une portée de 15 km, seront acquis pour permettre une liaison entre les différentes zones d'activités (Bayildiaga Guiro et Diouga). 2.3.5.3 Manutention Un palan sur portique de 20 tonnes est prévu pour les différentes manutentions, les entretiens et dépannages au niveau de l'usine. 2.3.6- Procédé de traitement 2.3.6.1 Choix de la méthode de traitement Le choix de la méthode de traitement repose sur les résultats des différents tests métallurgiques effectués. Ces tests ont montré qu'une bonne partie de la minéralisation est constituée d'or libre mais qu'il est nécessaire de broyer le minerai jusqu'à la granulométrie de 200 microns minimum pour s'assurer de sa libération maximale. Gravimétrie 20 À la finesse de broyage du minerai à 200 microns, la récupération par voie gravimétrique devient difficile, l'or pouvant être piégé dans des concentrateurs type knelson et les particules fines flotter sur les tables de finition, réduisant ainsi le taux de récupération qui se situerait alors autour de 53%. La gravimétrie seule n'est pas envisageable pour le traitement du type de minerai du projet. Cyanuration en tas Les différents essais de cyanuration en tas ont fourni des taux de récupération de 60 à 65%. Des difficultés de percolation ont été observées dues à la présence de beaucoup d'argile. La solution serait par bouletage mais là encore, la présence de beaucoup de sulfures et particulièrement de composants cyanicides tels le cuivre, entraînera des consommations excessives de cyanure. Le procédé exigera de faibles hauteurs des tas pour réduire les problèmes de percolation, ce qui nécessitera l'utilisation de grandes plate-formes engendrant ainsi des problèmes d'environnement. Cyanuration en cuves Les taux de récupération sont acceptables et affichent 90 à 95%. L'examen des équipements requis indique des investissements très élevés (ordre de $1,5 millions). L'ensemble du minerai devant être cyanuré, la gestion des résidus engendrera également des problèmes d'environnement. Flottation Les rendements de traitements sont de l'ordre de 90%. Les investissements sont moindres qu'en cyanuration directe. Les rendements poids attendus sont de l'ordre de 6%. Le concentré qui en résultera (6%) de l'alimentation) sera plus facile à gérer en cyanuration. De ce qui précède, il a été retenu le procédé ci-après: Broyage du minerai à un D80 de 74 microns; Flottation; Cyanuration du concentré de flottation; CIP; Adsorption sur charbon actif; Élution et récupération de l'or par électrolyse. 2.3.6.2 Procédé de traitement adopté et caractéristiques techniques Le flowsheet prévoit l'installation d'une unité de traitement de minerai aurifère à petite échelle, d'une capacité de 85 à 100 t/j. Le procédé de traitement comprend: - le Concassage et criblage du minerai tout-venant; - le broyage à l'aide de boulets des passants en vue d'obtenir une granulométrie de sortie de 200 microns. La décharge du broyeur alimente un cyclone monté en circuit fermé avec le broyeur. 21 La sous verse du cyclone alimente un broyeur secondaire monté également en circuit fermé avec un cyclone no2. La sur verse de ce dernier cyclone alimente la section flottation. - la flottation comprend deux lignes de cellules en parallèle dont une ligne de cellules de flottation d'ébauchage ou d'épuisage. Un sur presseur d'air apporte l'air nécessaire à la flottation et les mousses d'épuisage sont recyclées en tête de flottation et; une ligne de cellules de relavage des pré-concentrés de dégrossissage et d'épuisage. Les mixtes de relavage retournent en tête de flottation. Les réactifs de flottation, Hostaflst (collecteur) et Flotanol (moussant) sont additionnés à l'entrée de chaque banc de cellules en solution diluée. Le stérile de flottation est rejetée en continu par pompage vers une bâche d'expédition des rejets. Le concentré de flottation est tamisé après relavage. - Le concentré de flottation épaissi à 50% de solides à la pointe du décanteur est expédié dans un réacteur pour être lixivié par le cyanure de sodium. La solution d'attaque préparée à 300 g/l de NaCN est additionnée à la pulpe pour aboutir à une concentration d'environ 0,1 kg de NaCN par tonne de tout-venant. De la chaux est additionnée en poudre pour maintenir un pH de 11. L'oxydation de l'or a lieu pendant au moins 24 heures, temps également requis pour la cyanuration. - La pulpe cyanurée aurifère est expédiée par pompage dans une batterie de six (06) réacteurs qui contiennent 250 à 300 kg de charbon actif en suspension dans la pulpe par un courant d'air comprimé et par agitation. Les cuves placées en série sont alimentées en cascade par gravité et munies de grille à la sortie pour la rétention du charbon. La durée totale du passage de la pulpe cyanurée aurifère au CIP est d'environ douze heures. La pulpe stérile est expédiée vers l'unité de destruction des cyanures. Les charbons aurifères sont extraits par criblage, lavés et expédiés vers l'unité de traitement installée en salle d'or pour la récupération de l'or par désorption suivie d'électrolyse. - Les charbons aurifères extraits de l'installation CIP sont stockés dans une cuve en acier inoxydable et sont traités au cours d'une opération continue de désorption par une liqueur de soude 1%, cyanure de sodium 0,1% et d'alcool éthylique 15% chauffé à 80oC, suivi d'électrolyse de cette liqueur aurifère. Après égouttage de la colonne et vidange du circuit, les cathodes de l'électrolyseur sont récupérées, pesées et additionnées de fondants (carbonate de sodium, silice, nitrate de sodium, borax) pour être fondues. Les impuretés (Fe et Cu) sont scarifiées et le métal est coulé sous forme de lingot. 22 Il est à noter que les circuits de cyanuration, CIP, désorption suivie d'électrolyse fonctionnent en discontinu. - La pulpe de concentré après cyanuration et extraction de l'or par le charbon actif est expédiée dans un réacteur réservé à la destruction du cyanure. Après analyse du contenu en cyanure libre, la destruction des cyanures est réalisée en batch ou en discontinu par un lait de chaux et d'hypochlorite de calcium (HTH) à pH de 11. Après un temps de rétention (4 à8 h), l'effluent après contrôle de la teneur en cyanure libre, est envoyé vers le bassin de stockage en béton. Les cyanures résiduels y sont détruits par les rayons ultraviolets du soleil. Du HTH (4 à 5 kg) à 65% de chlore actif par kg de CN- est nécessaire pour ramener la teneur en cyanure libre dosée par nitrate d'argent à une teneur inférieure à 2 mg/l. 2.3.6.3 Produits chimiques utilisés dans le procédé de traitement La liste des consommables en produits chimiques de l’unité de traitement du minerai est établie sur le tableau ci-après: Tableau I: Produits chimiques utilisés dans le procédé de traitement Désignation Consommation Mensuelle (t/mois) Annuelle (t/An) 2 20 Chaux éteinte (Cao) 0,1 1 Charbon actif (PICA 210) 0,1 1 Acide chlorhydrique (Hcl) 0,002 0,02 Soude caustique (NaOH) 0,025 0,25 Borax 0,002 0,02 Nitrate de sodium (Na2CO3) 0,0375 0,375 Floculant 0,05 0,5 Chlorure (HTH) 0,002 0,02 Gas-oil (l) 25 200 litres 252 000 litres Lubrifiant (l) 2 300 litres 23000 litres Graisse (kg) 300 kg 3000 kg Produits chimiques Cyanure de sodium (NaCN) Hydrocarbures 23 2.4 Bassin de résidus, description des rejets, et cycle du cyanure Les produits de découverture du minerai et les stériles (constitués essentiellement de sols de recouvrement superficiel, et de la roche mère peu profonde, altérée et stérile) qui seront générés pendant l'extraction du minerai, serviront à la construction des voies d'accès comme matériau d'emprunt, et à la constitution d'un cordon ou digue multifonctionnelle qui sera construite tout autour, à environ 50 m de la limite définitive des carrières (écran anti-bruit, déviation des eaux de ruissellement, barrière de sécurité, etc.). 2.4.1 Le bassin de résidus Caractéristiques et choix du site Caractéristiques Les caractéristiques pour la réalisation du bassin de résidus sont : - Bassin à ciel ouvert d’une capacité suffisante pour contenir les résidus de minerai traité. - Terrain imperméable Choix du site Le site du bassin de résidus est situé sur le bassin versant d’une zone de dépression en aval au nord de l’usine de traitement du minerai. Cette zone est un terrain imperméable comportant une quantité importante d’argile, et qui présente assez d’espace pour la réalisation de l’ouvrage. Critères de conception Les critères de conception pour la réalisation du bassin sont : - La construction en aval du bassin d’une digue stable et assez large pour contenir les résidus de traitement - L’imperméabilisation du terrain avec une épaisse couche d’argile compactée (60cm) de manière à éviter toute fuite de solution - La mise en place d’une pompe d’exhaure pour le recyclage de la solution décantée au bas de l’ouvrage. - L'installation de piézomètres autour de la digue. Principe de fonctionnement du bassin Le minerai arrivant sous forme de boue (pulpe) dans le bassin de résidus. La solution résiduelle résultant de la décantation de la pulpe déchargée dans le bassin de résidus sera pompée vers le bassin de stockage des solutions pour réutilisation dans le circuit de traitement. A priori, il n’y a pas d’effluents à gérer dans le procédé de traitement en raison de la rareté de l’eau dans cette région du pays caractérisée par un climat aride. 24 Suivi et sécurité du bassin Le suivi et la sécurité de l’ouvrage prévoient : - Le prélèvement journalier des solutions contenues dans le bassin de résidus et dans les piézomètres pour déterminer le pH et la concentration en cyanure. En cas de concentration anormale de cyanure (CN- > 0,02 mg/l), un excès d’eau fraîche et de HTH (hypochlorites) seront ajoutés au milieu pour amener la solution à un pH neutre (pH=7) et neutraliser le cyanure. Pendant la saison des pluies, des échantillons seront prélevés dans les flaques d’eau tout autour de la mine pour être analysés afin de déterminer le pH et la concentration en cyanure. En cas de contamination, il sera procédé à la neutralisation du cyanure par les dispositions cidessus mentionnées. L’ensemble des résultats d’analyse sera consigné dans un registre ouvert à cet effet. 2.4.2 Description des rejets La capacité de l'usine de traitement est de 5 t/h de minerai miné, soit 85 à 100 t/j et environ 300 000 t/an. Le minerai entrant dans le procédé ressort sous forme de résidus. Les quantités d'or et autres métaux dissous ne dépasseront pas quelques kilogrammes par jour. La décharge solide sera constituée de 80% du minerai broyé à moins de 110 microns. Cette décharge comprend environ 80% de matériau quartzeux et autour de 20% de roche encaissante. Le minerai broyé contient 90 à 95% de silice inerte, et des oxydes de Na, K, Mg et Fe. La quantité de pyrite est estimée à environ 3% dans la roche encaissante, tandis qu'elle tourne autour de 0,3 à 0,4% dans les rejets. Ainsi, les résidus de traitement du minerai ou minerai appauvri en or, est déchargé dans le bassin de résidus sous forme de pulpe dense (> 80% de solide) avec une solution résiduelle dont la concentration en cyanure serait inférieure à 0,02 mg/l. 2.4.3 Cycle du cyanure La dissolution de l’or par le cyanure s’effectue par deux réactions qui sont : - 4 Au + 8CN- + 02 + 2H20 = 4AU(CN)-2 + 4OH (réaction d’Elsener) - 2 Au + 4CN- + 02 + 2H20 = 2AU(CN)-2 + H202 + 2OH (réaction d’Adamson) Ainsi, l’utilisation du cyanure se fera en fonction de la stœchiométrie de la réaction de dissolution de l’or de manière à éviter une perte inutile (avantages environnemental et économique) du cyanure dans les résidus. Les solutions résiduelles contenues dans le bassin de résidus seront pompées après décantation par l’intermédiaire d’une pompe qui sera placée au bas du bassin pour être recyclées dans le circuit de traitement. 25 Les résidus de traitement seront déposés dans un bassin ouvert exposé aux rayons solaires occasionnant ainsi l’autodestruction du cyanure sous l’effet des rayons ultra violets. A pH neutre l’essentiel du cyanure est détruit selon la réaction suivante : NaCN + H2O = HCN + NaOH Le cyanure CN est détruit sous forme d’acide cyanhydrique (HCN) qui est un gaz très volatile et biodégradable dans l’air sous l’effet des rayons ultraviolets solaires. Par ailleurs, le cyanure sera neutralisé dans les eaux contaminées par l’ajout d’eau de javel ou des substances à base d’hypochlorite (HTH). A priori, il n’y aura pas de gros problèmes d’effluents à gérer, du fait que l'on soit dans une zone non saturée, au climat sahélien et aride. 26 III- DESCRIPTION DE L'ÉTAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT 3.1 Définition d'un périmètre ou zone d'étude Les zones concernées par le présent projet sont constituées par les deux permis d'exploitation demandés à savoir le permis Guiro-Bayildaga et le permis Diouga. L'emprise au sol de l'ensemble des activités couvre donc une superficie totale de 60 km2. Pour la définition du périmètre ou zone d'étude, les critères non exhaustifs suivants ont été retenus: La zone des opérations minières dite zone directement touchée ou affectée. Il s'agit des deux carrières, l'usine de traitement et les infrastructures associées, les parcs de stériles et des résidus, etc. Les environs immédiats ou adjacents de la zone des opérations minières qui sont considérés comme parties susceptibles d'être affectées. La diminution de l'importance des impacts avec la distance, bien que certains impacts comme ceux concernant la création d'emplois peuvent avoir une influence plus grande allant de l'échelle du village à celle de la province. Pour les impacts que pourraient avoir d'autres projets du genre dans la région, il conviendrait de prendre en compte le caractère cumulatif des impacts dans l'étude d'impact qui sera exigée. 3.2 Milieu Physique 3.2.1 Environnement Géologique Du point de vue régional, on distingue deux grands groupes: L'Archéen (300-2600) composé essentiellement de migmatites et de gneiss affectés par l'orogénie libérienne (2700-2600 ma); Le Protérozoïque inférieur (2400-2100 ma) comprenant les ceintures de roches vertes placées en discordance sur les roches archéennes. La séquence birimienne peut être subdivisée en groupe sédimentaire du birimien supérieur composé de niveaux gréseux, gréso-argileux, grauwackeux avec des intercalaires de roches volcaniques et volcanosédimentaires, et en groupe de roches volcaniques et volcanosédimentaires du birimien inférieur comprenant des roches felsiques, volcanomafiques, volcanoclastiques intercalées par des roches chimiques et sédimentaires. La plupart des fracturations observées sur les formations sont liées aux trois grandes phases de l'orogénie éburnéenne (2100-1950 ma) qui les ont affectées à des degrés variables de métamorphisme allant du faciès zéolite au faciès schiste vert. La plupart des minéralisations à or primaire sont génétiquement liées à l'activité hydrothermale ayant accompagné les dernières phases de l'orogénie éburnéenne. Par ailleurs, la plupart de gisements se situent dans les shear-zones qui ont connu au moins une réactivation. Il est 27 également reconnu que les minéralisations apparaissent aussi près ou à l'intérieur des ceintures de roches volcanosédimentaires qui ont subi généralement un métamorphisme de faible gradient. Localement, les zones concernées sont situées dans la branche Est du "Y" birimien de BouroumYalogo. Ces roches birimiennes ont une direction N-NE et les travaux récents montrent qu'elles occupent approximativement les trois quarts de l'ensemble des zones concernées et sont encaissées par des migmatites affleurant aux coins NW et SE du permis. Les séquences lithologiques rencontrées sont les suivantes: granites et migmatites de l'antébirimien, le birimien constitué de basaltes et d'andésites ainsi que des roches mafiques formant le côté ouest de la ceinture, et des sédiments et des roches volcanosédimentaires contenant de moindre laves occupant la partie centrale et orientale du permis, et enfin des granites et granodiorites syn. et post tectoniques ainsi que des dykes de dolérite et de gabbros post birimien. À l'intérieur des ceintures birimiennes du permis, sont localisés les quatre prospects bien connus à savoir Gangaol, Diouga, Bayildiaga et Guiro contenant des gisements filoniens. Les travaux antérieurs avaient porté surtout sur les minéralisations filoniennes et avaient montré que l'or exploité par les orpailleurs est localisé dans les sulfures ou leurs produits d'altération et dans les zones éboulis de quartz avoisinant les filons. La paragénèse courante sur les deux zones concernées se présente comme suit: or-sulfures (pyrite, chalcopyrite, bornite, digénite, malachite)-silicates (chlorite dans les fissures), des sulfocarbonates (mispickel) et des oxyhydroxydes de fer. Les minéralisations en Cu, Zn et Pb sont relativement faibles 3.2.2 Environnement Pédologique L’étude pédologique de la zone concernée a pour objet : la reconnaissance des différentes classes ; l’identification des types de sols la détermination des aptitudes des terres à la pratique de l’agriculture. MÉTHODOLOGIE La méthodologie adoptée pour l’étude se présente comme suit: Recherche et exploitation documentaire Elle a consisté en la recherche et l’exploitation des documents relatifs à la zone d’étude. Il s’agit notamment de: - la carte topographique IGN à l’échelle 1/200.000e, feuille de Pissila ND-30-XVII ; - la carte géologique de reconnaissance de la Haute Volta, feuille ND – 30 SE et ND – 30 NE (partie Haute Volta) à l’échelle 1/500 000e ; 28 - la carte pédologique de reconnaissance de la Haute Volta, centre nord, échelle 1/500 000e ; - photos aériennes couvrant l’ensemble de la zone à l’échelle 1/50.000e : missions 83 053-B de Pissila : Photographies n° 8404 à 8407 ligne 3; n° 6896 à 6898 ligne 4; n° 8436 à 8439 ligne 5. Interprétation des photographies aériennes. La photo-interprétation a permis d’identifier et de délimiter la zone d’étude à prospecter, les unités géomorphologiques, d’analyser l’état physique du terrain ( sentiers, pistes, routes etc.) et bâtir une légende provisoire pour le travail de terrain. Travaux de terrain Les travaux de terrain ont consisté en une prospection pédologique en vue de la reconnaissance et l’identification des types de sols en fonction des unités géomorphologiques. La méthode utilisée est celle de la prospection libre qui consiste à utiliser les pistes et routes rurales selon des transects avec des azimuts bien définis. Les profils (ou observations) ont été décrits selon les directives FAO (1994), la détermination de leur couleur à l’aide du code Munsell (édition 1975) et classés selon la classification française des sols contenue dans le document de la Commission de Pédologie et de Cartographie des Sols (CPCS, 1967). Travaux de laboratoire Les échantillons prélevés ont fait l’objet d’analyses au laboratoire du BUNASOLS afin de déterminer les caractéristiques physico-chimiques. Les paramètres suivants ont été retenus pour les analyses de laboratoire : - granulométrie 3 fractions ; - constantes hydriques : pF 2,5 ; 3,0 et 4,2 ; - carbone total ; - azote total; - phosphore total et assimilable ; - potassium total et disponible ; - bases échangeables ; - capacité d’échange cationique totale ; - pH eau et pH KCl . Les paramètres ont été déterminés selon les normes AFNOR (1987) (Association Française de Normalisation). Les résultats analytiques ont été interprétés conformément aux normes référencées dans le document technique n° 3 du BUNASOLS (1990). 29 Cartes morphopédologiques et d’aptitudes des terres Les données de terrain, les résultats analytiques et les synthèses bibliographiques ont permis l’élaboration du présent rapport, l’édition des cartes morphopédologiques et d’aptitudes des terres. Les unités cartographiques obtenues sont des associations de types de sols en tenant compte de la géomorphologie, de la lithologie et des processus morphodynamiques. Les unités équipotentielles ont été établies en regroupant les unités cartographiques ayant un même potentiel d’utilisation. UNITÉS PÉDOLOGIQUES La description des unités géomorphologiques identifiées a permis la mise en évidence de neuf (9) types de sols appartenant à cinq (5) classes définies selon la taxonomie française des sols (CPCS, 1967). Ces classes et types de sols répertoriés sont décrits ci-après et représentés sur la carte pédologique ci-joint en annexe. La classe des sols minéraux bruts Les sols minéraux bruts se caractérisent par l’absence d’évolution pédologique ; ce qui confère au profil un faciès très faiblement évolué. Le sous-groupe rencontré est celui des lithosols. Deux types de lithosols cartographiés sont les lithosols sur cuirasse et les lithosols sur roches diverses. - Les lithosols sur cuirasse ferrugineuse Les lithosols sur cuirasse correspondent aux zones d’affleurement des divers niveaux cuirassés. Ils sont abondants et vigoureux dans les régions birimiennes. - Les lithosols sur roches diverses Les lithosols sur roches diverses sont représentés par les affleurements rocheux granitiques et de roches basiques. La classe des sols peu évolués Les sols peu évolués présentent un profil peu différencié dans lequel l’horizon humifère passe au matériau originel par une transition plus ou moins rapide. La faible évolution du sol résulte de la courte durée de la pédogenèse. - Les sols peu évolués d’érosion régosolique Caractéristiques morphologiques Ce sont des sols peu profonds, de couleur brun clair (7,5YR6/4) en surface, brun vif (7,5YR5/6) dans l’horizon sous-jacent. La texture est limoneuse en surface, argilo-limoneuse en profondeur. La structure est massive en surface, polyédrique subangulaire moyennement développée en profondeur. La charge graveleuse est de 20% dans les 40 premiers centimètres. Les pores sont peu nombreux sur toute l’épaisseur du profil. 30 Caractéristiques analytiques La fraction fine augmente avec la profondeur. La réserve en eau utile dans les 42 premiers centimètres est de 43 mm. Les teneurs en matière organique et en azote total sont très faibles (respectivement 0,4 à 0,023%). Ce sont des sols très pauvres en phosphore assimilable (0,5 ppm). Les teneurs en potassium disponible sont moyennes (52 ppm), il en est de même pour les bases échangeables (7 à 10 méq/100g). La capacité d’échange cationique est moyenne (10-12 méq/100 g). Le pH est fortement acide en surface (pH 5,5), neutre en profondeur (pH 7,3). Le taux de saturation est élevé à très élevé (71% à 84%). - Les sols peu évolués d’érosion lithique Les sols peu évolués d’érosion lithiques se rencontrent également sur les glacis de piedmont des collines birimiennes. Caractéristiques morphologiques La couche superficielle est de couleur brun clair (7,5YR6/4) en surface et bruns (7,5YR5/4) en profondeur. La texture est sablo-limoneuse à limono-sableuse de surface en profondeur. Le taux d’éléments grossiers augmente avec la profondeur (5% à 80%). La structure est polyédrique subangulaire faiblement développée. Les pores sont nombreux dans l’ensemble du profil. Caractéristiques analytiques Le sable est dominant dans la texture. La réserve en eau utile est de l’ordre de 23 mm. Ce sont des sols très pauvres en matière organique (0,4%) et en azote (0,02%) avec un taux de la matière organique variable de la surface en profondeur. Le rapport C/N indique une minéralisation normale. Ce sont des sols très carencés en phosphore assimilable (2 ppm) et en bases échangeables (2 méq/100 g). Les teneurs en potassium disponible sont par contre élevées (192 ppm). La capacité d’échange est très faible (2 à 3 méq/100 g). le pH neutre en surface (pH 6,9), faiblement acide en profondeur (pH 6,6). Le taux de saturation est très élevé (94%). - Sols peu évolués d’apport alluvial hydromorphes Ils se rencontrent dans les lits mineurs des petits cours d’eau et dans les bas-fonds. Caractéristiques morphologiques Ce sont des sols profonds de teinte brun jaunâtre foncé (10YR4/4) en surface, gris foncé en profondeur. Les taches d’hydromorphie sont nombreuses dans le dernier horizon (30%). La texture est limono-argilo sableuse dans les 20 premiers centimètres, limono-sableuse dans l’horizon médian, argilo-sableuse en profondeur. La structure est massive à polyédrique subangulaire faiblement développée. Les pores sont nombreux dans les 80 premiers centimètres, peu nombreux en dessous. Les racines se rencontrent essentiellement dans l’horizon humifère. Les variations concernent les niveaux d’apparition des taches d’oxydoréduction. 31 Caractéristiques analytiques Le sable est dominant (55% en surface, 69% dans l’horizon médian et 47% en profondeur). La réserve en eau utile est de 82 mm à 153 mm dans les 100 premiers centimètres. Les teneurs en matière organique sont très faibles. La décomposition de la matière organique s’effectue normalement. Ce sont des sols moyennement riches en potassium disponible (76 ppm), mais accusent des carences en phosphore assimilable (5 ppm). Ils présentent des teneurs moyennes en bases échangeables (10 à 7 méq/100 g) en surface mais élevées en profondeur (12 méq/100 g). La capacité d’échange est moyenne (13 à 14 méq/100 g). Le taux de saturation est élevé (76%) à très élevé (82%). Le pH est neutre en surface (pH 6,9) et faiblement acide en profondeur (pH 6,6). - Sols peu évolués d’apport colluvial modaux Ils occupent généralement les glacis de piedmont et les moyennes pentes des glacis de dénudation. Caractéristiques morphologiques Ils sont de couleur brun jaunâtre clair (10YR6/4) en surface, brun jaunâtre en profondeur. La texture est limono-argilo sableuse en surface et argileuse en profondeur. Le taux de graviers ferrugineux croît avec la profondeur : 5% en surface et 70% à partir de 50 cm. La structure est dans l’ensemble du profil polyédrique subangulaire faiblement développée. La porosité est très bonne. Les racines sont peu nombreuses dès la surface, elles deviennent très rares dans les horizons sous-jacents. Caractéristiques analytiques La fraction fine constituée de l’argile et du limon croît avec la profondeur (49% - 76%). Le sable est abondant en surface (51%). La réserve en eau utile est de 96 mm dans les 50 premiers centimètres. Les teneurs en matière organique (0,4%) et en azote (0,02%) sont très faibles. La dégradation de la matière organique se fait normalement. Ils ont des teneurs moyennes en potassium disponible (85 ppm), mais pauvres à phosphore assimilable (5 ppm). Les teneurs en bases échangeables sont faibles en surface (5 méq/100 g) et élevées en profondeur (15 méq/100 g). La capacité d’échange est moyenne (10 méq/100 g) en surface et élevée (18 méq/100 g) en profondeur. Le taux de saturation est moyen (56%) à très élevé (84%). Le pH est moyennement acide dans les 20 premiers centimètres (pH 5,9) et neutre dans les couches inférieures (pH 7,1). La classe des sols brunifiés Ce sont des sols formés sur l’influence d’une matière organique fortement évoluée à humus de type mull. Leur profil set de type A (B) C ou ABC. Le complexe est saturé en bases alcalino- 32 terreuses. Leur structure est développée, grumeleuse à nuciforme en A, polyédrique à cubique en B. - Les sols bruns eutrophes tropicaux peu évolués sur matériau limono-sableux Caractéristiques morphologiques La couleur à sec est brun-rougeâtre en surface, gris-rougeâtre en profondeur. La texture des horizons de surface est limono-argilo sableux et limono-sableux dans les horizons inférieurs. La structure est polyédrique subangulaire faiblement développée dans les 50 cm, massive dans les horizons intermédiaires, et polyédrique subangulaire moyennement développée en profondeur. La porosité est bonne. Caractéristiques analytiques Le taux d’argile varie beaucoup de la surface en profondeur ( 12 à 41%), celui du sable passe de 53% en surface à 70% en profondeur. L’eau disponible dans les 50 cm est de l’ordre 51 mm et la réserve utilisable est de 38 mm. Ils sont très pauvres en matière organique, fortement acides en surface et neutres dans les horizons médians et inférieurs. La capacité d’échange est moyenne à faible. Le taux de saturation est moyen à élevé. - Les sols bruns eutrophes tropicaux peu évolués sur matériau argileux Caractéristiques morphologiques De couleur rouge-jaunâtre en surface et brun foncé en profondeur, ces sols ont une texture limono-sableuse dans les horizons de surface, sableuse dans les horizons médians et argileuse en profondeur. Ils sont poreux avec une structure polyédrique subangulaire faiblement développée avec la présence de quelques gravillons ferrugineux. Caractéristiques analytiques La fraction argileuse passe de 12 % en surface à 41 % en profondeur. Le taux de sable reste élevé dans l’ensemble du profil. L’eau disponible dans les 50 cm est faible (27 mm) et la réserve utilisable de l’ordre de 20 mm. Ils sont très pauvres en matière organique, moyennement acides en surface et neutres en profondeur. La capacité d’échange est faible à moyenne et le taux de saturation est élevé. La classe des sols à sesquioxydes de fer et de manganèse La sous classe cartographiée est celle des sols ferrugineux tropicaux dont les caractéristiques majeures sont une individualisation des sesquioxydes, une teinte de l’horizon B dans les gammes de 10YR et 7,5 YR , une structure massive en A et B , un complexe argileux en B moyennement désaturé (S/T compris entre 50 et 65%). Deux sous-groupes ont été recensés : 33 - Sols ferrugineux tropicaux peu lessivés modaux Les sols ferrugineux peu lessivés modaux se rencontrent sur les ergs anciens, les glacis de piedmont, les moyennes pentes et les bas de pente des glacis de dénudation. Caractéristiques morphologiques Ce sont des sols profonds de couleur brune (7,5YR5/4) en surface, rouge jaunâtre (5 YR5/6) en profondeur. La texture est sableuse à limono-sableuse des horizons de surface aux horizons profonds. La structure est polyédrique faiblement développée. La porosité est bonne dans l’ensemble du profil. Les racines sont abondantes dans les horizons de surface. L’activité biologique est intense sur toute l’épaisseur du profil. Caractéristiques analytiques Le sable représente un fort taux dans l’ensemble du profil (près de 90% à 80%). La réserve en eau utile est faible et varie de 25 mm à 86 mm de la surface en profondeur. Les taux de matière organique (0,4%) et d’azote (0,02%) sont très faibles. Le rapport C/N indique une bonne minéralisation de la matière organique. Les teneurs en potassium disponible sont moyennes et celles en phosphore assimilable sont extrêmement faibles (3 ppm). Ce sont des sols pauvres en bases échangeables (2-4 méq/100 g). La capacité d’échange cationique est très faible (3-4 méq/100g). Le taux de saturation est élevé (63%). Le pH est faiblement acide (pH 6,5). - Sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés Ils se caractérisent par la présence d’une cuirasse ou d’une carapace qui apparaît à des profondeurs variables. Ceci permet de distinguer : a) les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés superficiels Ils occupent généralement les plateaux cuirassés. Caractéristiques morphologiques Ce sont des sols superficiels dont la profondeur est comprise entre 0 et 20 cm. Ils ont une couleur rosâtre (7,5YR7/4). La texture est limono-sableuse. La charge graveleuse est importante (40% de graviers ferrugineux). La structure est polyédrique subangulaire faiblement développée. Les racines sont peu nombreuses. Caractéristiques analytiques Le sable prédomine en surface (55%). Les proportions d’argile et de limon sont respectivement de 16 et 29%. La réserve en eau utile est de l’ordre de 30 mm. Les teneurs en matière organique sont très faibles (0,4%), celles de l’azote également. La matière organique se décompose normalement (C/N = 10). Ce sont des sols modérément pourvus en potassium disponible (60 ppm), mais pauvres en phosphore assimilable (6,4 ppm). Ils sont pauvres en bases échangeables (1 méq/100 34 g). La capacité d’échange est très faible (2 méq/100g). Le taux de saturation est moyen (51%). Le pH est fortement acide (pH 5,5). b) les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés peu profonds Ils se rencontrent sur les plateaux cuirassés, les glacis de piedmont et les moyennes pentes de glacis. Caractéristiques morphologiques Leur profondeur ne dépasse guère 40 cm. Ils sont bruns (7,5YR5/4) en surface, brun clair (7,5YR6/4) en profondeur. La texture est limoneuse sur toute l’épaisseur du profil. La structure est polyédrique sub-angulaire faiblement développée. La porosité est bonne. Les racines sont assez nombreuses en surface, rares en profondeur. Caractéristiques analytiques La fraction fine constituée de l’argile et du limon est dominante et augmente avec la profondeur (51% en surface, 53% en profondeur). La réserve en eau utile est de 48 mm. Les taux de matière organique (0,6%) et d’azote (0,03%) sont faibles. Le rapport C/N indique une minéralisation normale de la matière organique. La réserve en potassium disponible est moyenne (85 ppm). Les carences en phosphore assimilable sont très élevées (2 ppm). Ces sols sont peu pourvus en bases échangeables (2-3 méq/100 g). La capacité d’échange cationique est très faible (3-4 méq/100 g). La saturation en bases est moyenne (60%) à élevée (73%). Le pH est faiblement acide (pH 6,2) c) les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés moyennement profonds Ils se rencontrent sur les plateaux cuirassés, les moyennes et les bas de pente des glacis de dénudation. Caractéristiques morphologiques Ils ont une profondeur comprise entre 40 et 60 cm. Les horizons de surface présentent une couleur brune (7,5YR5/4), les couches inférieures sont jaune rougeâtre (7,5YR6/6). La texture est limonoargileuse en surface, argileuse en profondeur. Le taux de graviers ferrugineux est de 10%. La structure est massive à polyédrique subangulaire faiblement développée. La porosité est bonne. Les racines descendent jusqu’à l’horizon carapacé. Caractéristiques analytiques Le taux d’argile passe de 33% en surface à 45% en profondeur. La réserve en eau utile est de 29 mm. Les teneurs en matière organique (0,4%) et en azote (0,02%) sont très faibles. La minéralisation de la matière organique s’effectue normalement (C/N = 11). Les teneurs en potassium disponible sont moyennes (69 ppm), celles en phosphore assimilable sont très faibles (0,7 ppm). Ces sols accusent des carences en bases échangeables (5 méq/100 g). La capacité 35 d’échange cationique est faible (7,5 – 9 méq/100 g). La saturation en bases est élevée (66%). Le pH est moyennement acide (pH 5,9). d) les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés profonds Ils sont localisés sur les plateaux cuirassés, en pente moyenne et en bas de pente des glacis de dénudation. Caractéristiques morphologiques La profondeur du niveau d’apparition de l’induration est supérieure à 60 cm. Ils ont une couleur brun foncé (7,5YR4/4) en surface, brun rougeâtre clair (5YR6/4) en profondeur. La texture passe de limono-sableuse en surface à limono-argileuse en profondeur. La charge graveleuse est faible. La structure est polyédrique subangulaire faiblement développée dans l’ensemble du profil. La porosité est bonne. Les racines sont peu nombreuses. L’activité biologique est bien développée. Caractéristiques analytiques Le sable est l’élément dominant dans les 50 premiers centimètres (75 – 63%). La réserve en eau utile varie de 64 mm à 100 mm de la surface en profondeur. Les taux de matière organique (0,3%) et d’azote (0,02%) sont très faibles. La minéralisation de la matière organique s’effectue normalement. Les carences en phosphore assimilable sont très prononcées (2 ppm). Les teneurs en potassium disponible sont moyennes (76 ppm). Ce sont des sols pauvres en bases échangeables (2-5 méq/100 g). La capacité d’échange cationique est faible (4-9 méq/100 g). Le taux de saturation est moyen (56%). Le pH est moyennement acide (pH 6,0). La classe des sols hydromorphes Ce sont des sols dont la pédogenèse est dominée par les excès d’eau dont les effets se manifestent par des réactions d’oxydation et de réduction des métaux. Ces excès d’eau sont dus soit à la présence ou à la remontée de la nappe phréatique, soit au manque d’infiltration des eaux de pluie provoquant une nappe perchée ou un engorgement qui peut être temporaire ou permanent. Le sous-groupe répertorié est celui des sols hydromorphes peu humifères à pseudogley de surface faciès vertique. - Sols hydromorphes peu humifères à pseudogley de surface faciès vertique Ils occupent les lits mineurs des petits cours d’eau, les bas-fonds et les plaines alluviales. Caractéristiques morphologiques Ils sont profonds. La teinte dominante de l’ensemble du profil est grise (10YR6/1). Les taches d’hydromorphie de couleur brun jaunâtre (10YR5/6) se signalent dès la surface et augmentent avec la profondeur (20 à 40%). La texture argilo-limoneux dans les 20 premiers centimètres devient argileuse en profondeur. L’ensemble du profil présente une structure polyédrique angulaire moyennement développée. La porosité est bonne dans les 20 premiers centimètres et 36 faible en profondeur. Les racines sont abondantes dans les 50 premiers centimètres. L’ensemble du profil est parcouru par des fentes de dessiccation. Quelques faces de glissement sont observées à partir de 90 cm, conférant ainsi au profil un faciès vertique. Caractéristiques analytiques La fraction fine est constituée par l’argile et le limon. La réserve en eau utile est élevée : 105 mm pour les 50 premiers centimètres, 173 mm pour les 100 premiers centimètres. Les teneurs en matière organique (1,8%) et en azote (0,09%) sont moyennes. Ce sont des sols riches en potassium disponible (128 ppm) mais très pauvres en phosphore assimilable (2,5 ppm). Ils sont riches (13-16 méq/100 g) en bases échangeables. La capacité d’échange cationique est élevée (17 - 20 méq/100 g). La saturation en bases est élevée (74%) à très élevée (88%). Le pH est moyennement acide (pH 5,6). APTITUDES AGRICOLES DES SOLS Critères d’évaluation des aptitudes des terres La méthode d’évaluation des terres s’inspire de celle de la FAO (1976) adaptée par le BUNASOLS (document technique n° 6) aux conditions agro-écologiques du Burkina. Elle consiste à confronter les exigences des types d’utilisation retenus aux qualités ou caractéristiques des terres. Cet appariement permet de définir l’aptitude finale des unités morphopédologiques par combinaison des aptitudes partielles en utilisant la méthode de combinaison dite subjective. Les classes d’aptitude finale sont représentées par des lettres majuscules accompagnées d’une ou deux lettres minuscules indiquant la ou les contraintes. Quant aux aptitudes partielles, elles sont symbolisées par des lettres minuscules. S1-s1 : aptitude élevée : pas de limitations sérieuses, sinon mineures lorsqu’elles existent ; S2-s2 : aptitude moyenne ; limitations moyennement sérieuses à un certain mode d’utilisation, influent sur la productivité. S3-s3 : aptitude marginale : les limitations sont sérieuses et influence énormément sur la productivité si bien que la dépense ne se justifie que marginalement. N1- n1 : inaptitude actuelle : les limitations sont surmontables avec le temps. N2-n2 : inaptitude permanente : Les limitations sont très sévères et hypothèquent toute possibilité de réussite. Les qualités retenues pour la détermination des aptitudes agricoles des terres sont : le régime thermique (c), la disponibilité en eau (m), la disponibilité en oxygène (w), la disponibilité en éléments nutritifs (n), les conditions d’enracinement (r), les risques d’inondation (i), les risques d’érosion (e). Selon leur pertinence, ces qualités observent des degrés de limitation qui s’échelonnent de la classe 1 (degré de limitation nulle), classe 2 (degré de limitation mineure), classe 3 (degré de 37 limitation moyenne), classe 4 (degré de limitation sévère) à la classe 5 (degré de limitation très sévère). Aptitudes agricoles des terres de la zone L’évaluation des aptitudes agricoles des terres de la zone aurifère a été faite à partir de l’appariement des caractéristiques morphopédologiques et physico-chimiques des types de sols rencontrés et des qualités retenues selon les types d’utilisation des terres. Ainsi, l’ensemble des sols répertoriés ont été regroupés en cinq (5) classes aptitudes agricoles qui sont : - La classe N2/N1 ou sols inaptes Elle regroupe les lithosols sur cuirasse, les lithosols sur roches diverses, les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés superficiel. Elle est inapte en permanence (N2) pour les cultures fourragères, les espèces forestières et les cultures vivrières. Les principales contraintes sont : a) la quasi inexistence d’une base d’enracinement pour les plantes ; b) la faible disponibilité en eau ; c) les risques d’érosion élevés (hydrique et éolienne) d) la disponibilité très faible en éléments nutritifs. - La classe N1/S3 ou sols inaptes à marginalement aptes Elle correspond aux sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés peu profonds et les sols peu évolués d’érosions régosolique et lithique. Les principales contraintes liées à leur exploitation sont la faible profondeur des sols, les risques élevés d’érosion et la très faible disponibilité de ces sols en éléments nutritifs. - La classe S3 ou sols marginalement aptes Elle enregistre les sols ferrugineux peu lessivés indurés peu profonds et les sols ferrugineux peu lessivés indurés moyennement profonds. Cette unité présente une aptitude marginale (S3) pour les cultures fourragères et les cultures céréalières tels que le mil et le sorgho ainsi que pour le niébé. Les contraintes majeures de leur mise en valeur sont l’érosion hydrique et éolienne, la très faible disponibilité en éléments nutritifs, la présence d’une carapace ou d’une cuirasse qui limite la profondeur d’enracinement des plantes. - La classe S2/S3 ou sols moyennement aptes à marginalement aptes Cette classe regroupe les sols ferrugineux peu lessivés modaux, les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés profonds, les sols peu évolués d’apport alluvial hydromorphes et les sols peu évolués d’apport colluvial modaux. Elle présente d’une part, une aptitude marginalement (S3) aux espèces forestières, à la culture de certaines céréales tels que le sorgho et le maïs. La disponibilité en eau et les risques l’érosion éolienne constituent les principales contraintes à ce niveau. 38 D’autre part une aptitude moyennement apte (S2) pour la culture du mil, du niébé, de l’arachide et du sésame avec comme les contraintes essentielles la faible disponibilité en eau et en éléments nutritifs. - La classe S2/S1 ou sols moyennement aptes à aptes Elle se compose de sols brunifiés et de sols hydromorphes peu humifères à pseudo-gley de surface faciès vertique. Ces sols de façon générale présentent des aptitudes assez favorables à la pratique de l’agriculture céréalière, la culture fourragère et la sylviculture. Par contre les contraintes relèvent des difficultés d’enracinement (sols assez lourds), au mauvais drainage, aux risques d’inondation et d’érosion hydrique. En conclusion, l’étude pédologique des sites concernés présente une hétérogénéité des sols de part la nature morphologique et géologique du relief. Ainsi, cette diversité se répercute sur la valeur agricole des différents types de sols répertoriés. Parmi les cinq (5) classes de sols rencontrés à savoir : La classe des sols minéraux bruts ; La classe des sols peu évolués ; La classe des sols brunifiés ; La classe des sols à sesquioxyde de fer et de manganèse ; La classe des sols hydromorphes ; Les types de sols inventoriés présentent les caractéristiques agronomiques suivantes : les sols minéraux bruts de valeur agricole quasi nulle en raison de l’inexistence ou la faible profondeur des sols sont généralement exclus de toute activité agricole. les sols peu évolués de texture légère avec un taux important de charge graveleuse pose les problèmes de disponibilité en eau utile pour les plantes, de rétention des éléments fertilisants et des risques érosion. les sols brunifiés et les sols hydromorphes présentent d’une part une structure massive et une texture lourde entraînant des difficultés de travail du sol et de pénétration racinaire, d’autre part, l’engorgement temporaire des sols provoque une asphyxie des plantes ou une réduction de la disponibilité en oxygène au niveau des racines. les sols à sesquioxydes de fer et de manganèse sont très pauvres en éléments fertilisants. Leur structure légère, les expose aux risques de dégradation par l’érosion hydrique et éolienne. La présence d’induration et le taux assez élevé de la charge graveleuse limitent la pénétration des racines et rendent difficile le travail de sol. 39 En général, les contraintes majeures du milieu pour une mise en valeur agricole résident en une pauvreté généralisée de l’ensemble des sols en matière organique et en éléments fertilisants, une faible capacité de rétention en eau de la plupart des sols, une difficulté de travail du sol liée à la présence d’induration à une faiblesse profondeur et la charge assez importante d’éléments grossiers. A cela, il faut également noter les risques d’érosion favorisés par le relief d’ensemble de la zone. 3.2.3 - Environnement atmosphérique 3.2.3.1 Étude climatologique L'approche est basée sur l'étude de différents paramètres climatiques: pluviométrie, température, vents, humidité relative, évapotranspiration, insolation. 3.2.3.1.1 Contexte climatique régional Le choix de la station synoptique de Dori a été guidé par la proximité du milieu d'étude. Cette station appartient au domaine sahélien du pays. Ce domaine se caractérise de façon générale par une faiblesse des quantités pluviométriques (moins de 650 mm de pluies), et une végétation clairsemée de steppes à épineux. Les températures sont très élevées le jour (pendant la période chaude); tandis que les nuits sont plutôt froides. 3.2.3.1.2 La pluviométrie Les données pluviométriques ayant servi à la construction de la courbe ci-dessous couvrent la période allant de 1973 à 2002. l’analyse de la courbe de variation inter annuelle montre que d’une année à l’autre les totaux pluviométriques subissent de fortes évolutions et généralement dans un sens régressif. Ainsi, on peut retenir deux (2) années typiques pouvant rendre compte de cette importante variation de la quantité d’eau entre les années 1978 et 1987. Cette dégradation d’ensemble de la pluviométrie locale illustre la situation du pays et confirme la régression climatique que connaît l'ensemble du pays depuis quelques décennies. Graphique 1: Évolution pluviométrique de la station de Dori. 700 600 500 400 300 200 100 Années 00 0 2 99 7 1 99 4 1 99 1 1 98 8 1 98 5 1 98 2 1 97 9 1 97 6 1 97 3 - 1 Hauteurs pluviometriques(mm) EVOLUTION PLUVIOMETRIQUE DE DORI 40 Graphique 2: Année excédentaire: 1978 Il s’agit d’une année exceptionnelle durant on enregistre 579mm de hauteur d’eau tombée et la saison pluvieuse s’installe de juin en octobre, soit cinq (5) mois de pluie. ANNEE EXCEDENTARE : 1978 250,0 HAUTEURS ( mm ) 200,0 150,0 100,0 50,0 0,0 Janv Mai Septembre MOIS 1987: année déficitaire Il s’agit ici d’une année avec un total pluviométrique de 259mm. Seuls véritablement les mois de juillet et d’octobre sont pluvieux avec des hauteurs supérieures à 60mm le reste des deux (2) mois c’est à dire juin et août enregistrant chacun moins de 40 mm. Graphique 3: Année déficitaire 1987 ANNEE DEFICITAIRE:1987 120,0 HAUTEUR ( mm ) 100,0 80,0 60,0 40,0 20,0 0,0 Janv Avril Juillet Octobre MOIS 3.2.3.1.3 Les températures Le tableau ci-dessous présente les températures moyennes maximales et minimales mensuelles de la période allant de 1973 à 2002. L’analyse de ces données montre que les moyennes minimales mensuelles restent inférieures à 30°C et les plus faibles minima sont enregistrer durant les mois de Janvier (14,8°C), Février (17°C) , Novembre (18,3°C) et Décembre (15,5°C). Par contre les 41 maxima excèdent 40°c et les plus forts sont obtenus pendant les mois de Mars (39,2°C), Avril (42,2°C), Mai (41,8°C) et Juin (39,2°C). Les moyennes (minima et maxima ) mensuelles des températures permettent de subdiviser l’année en deux (2) périodes : une période fraîche de d’Octobre à Février avec des températures inférieures à 30°C et une période, le reste de l’année avec des températures supérieures à 30°C. Tableau II: Températures moyennes mensuelles de 1973 à 2002 Mois Temp. Mini. Temp. Maxi. Temp. Moy. Janvier 14,8 32,4 23,6 Février 17,0 35,5 26,3 Mars 21,6 39,2 30,4 Avril 25,6 42,2 33,9 Mai 28,1 41,8 35,0 Juin 26,8 39,2 33,0 Juillet 24,8 35,9 30,4 Août 23,9 34,4 29,2 Septembre 24,4 36,4 30,4 Octobre 23,8 29,1 26,5 Novembre 18,3 37,1 27,7 Décembre 15,5 33,4 24,3 3.2.3.1.4 L’humidité relative L’humidité de l’air dans la région de Dori montre une valeur minimale de 12% correspondant au mois de février et une maximale de 89% au mois d’août correspondant au mois le plus pluvieux de la région. Ainsi de façon générale, l’humidité relative de l’air donne des valeurs supérieures à 80% durant la saison pluvieuse tandis que les minima restent inférieures à 40% pendant la saison sèche. Tableau III: Humidité relative (%) Mois Janv Mini. 15 Maxi. 44 Fév 12 39 Mars Avril Mai 13 14 22 37 42 58 Juin 31 71 Juillet Août Sept 42 49 42 83 89 85 Oct 24 70 Nov 16 55 Déc 16 50 3.2.3.1.5 L’évaporation Les données ayant servies à la construction du graphique ci-dessous proviennent de l’évaporation du bac. L’histogramme montre l’importance de l’évaporation dans cette région avec des hauteurs d’eau évaporée toujours supérieures à 150mm durant tous les mois. Cette évaporation est particulièrement intense durant les mois de mars, avril et mai avec des totaux dépassant 300mm. 42 Graphique 4: Évaporation moyenne mensuelle de Dori 3.2.3.1.6 L’évaporation potentielle (ETP) de Penman La courbe ci-dessous présente l’évolution de l’ETP sur une période de vingt neuf (29) ans. On remarque une régression générale qui est illustrée par la courbe de tendance. Cette situation est certainement consécutive à la dégradation continuelle du couvert végétale du fait de l’action anthropique. Sur la période considérée, la valeur de l’ETP reste toujours inférieure à 2500mm mais supérieure à 1500mm. Graphique 5: Évolution de l'ETP de Dori 97 1 3 97 1 6 97 1 9 98 1 2 98 1 5 98 1 8 99 1 1 99 1 4 99 2 7 00 0 3000,0 2500,0 2000,0 1500,0 1000,0 500,0 0,0 1 HAUTEURS (mm ) EVOLUTION DE L'ETP DE DORI ANNEES 43 3.2.3.1.7 La durée d’insolation La durée de l’insolation varie considérablement d’un mois à un autre. Les résultats ci-dessous présentés dans le tableau montrent que le mois le plus ensoleillé de l’année est celui de novembre avec près de dix (10) heures et celui le moins ensoleillé correspondant aux mois de Juillet et d’Août avec une durée d’ensoleillement de 8,5 heures. Tableau IV: Insolation (heures) Mois Janv Fév Heures 9,4 9,5 Mars Avril 8,9 9,0 Mai Juin 9,3 9,1 Juillet Août 8,5 8,5 Sept Oct Nov Déc 8,8 9,4 9,9 9,4 3.2.3.1.8 Les vents De façon générale le Burkina est soumis aux alizés qui soufflent sur l’ensemble du pays durant la saison sèche ces vents sont de direction nord-est vers le sud-ouest et sont communément appelés harmattan. Comparativement à l’ensemble du pays, la région de Dori connaît des vents qui soufflent relativement plus rapidement. Le mois de juin enregistre les vents forts avec une vitesse moyenne de 2m/s accompagnés de nuages de poussières réduisant considérablement la visibilité. Ce mois marque le début de la saison pluvieuse qui se caractérise par des vents de mousson de direction sud-ouest vers le nord-est. Par contre, durant le mois d’octobre, l’atmosphère est presque statique avec des vents se déplaçant à 0,7m/s. Tableau V: Vitesse (m/s) moyenne mensuelle du vent Mois Janv V(m/s) 1,5 3.2.3.2 Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc 1,5 1,5 2,0 1,8 1,0 0,7 1,0 1,2 1,4 1,8 1,2 Qualité de l'air Les sites concernés par l'étude sont situés en milieu rural. Il n'existe pas d'activités industrielles susceptibles d'être une source de pollution de l'air. Les activités d'orpaillage génèrent par contre beaucoup de poussières, mais la pollution due à cela reste assez localisée dans ces zones d'activité, bien que les particules fines de poussières soulevées puissent être transportées très loin. L'harmattan est une période où les vents soulèvent beaucoup de poussières qui altèrent généralement la qualité de l'air et peuvent rendre la visibilité parfois nulle. 44 3.2.4 Environnement aquatique L’environnement aquatique regroupe les ressources en eaux de surface et souterraine. De manière générale les eaux de surface dans la région de Dori ne sont pérennes que dans les grandes retenues tel le barrage de Yalogo. 3.2.4.1 Hydrologie L’étude hydrologique de la région de Bayildiaga révèle une dense chevelure hydrographique dont la forme la plus représentative est constituée par les ravines. La faiblesse des quantités pluviométriques détermine un écoulement temporaire de ces ruisseaux. 3.2.4.1.1 Réseau hydrographique global La région de Dori se caractérise sur le plan hydrologique par des cours d’eau temporaires qui s’écoulent juste le temps de la saison pluvieuse. Cependant contrairement à ce que l’on pourrait penser le réseau hydrographique de la région est assez dense du fait particulier de l’importance de l’écoulement gravitaire des eaux de pluie. 3.2.4.1.2 Réseau hydrographique local A l’image de la région, le site du projet connaît un écoulement temporaire assez important concrétisé sur le terrain par les nombreuses ravines et ravins. Sur le terrain, seul à Diouga on rencontre une rivière, le reste de la chevelure hydrographique étant constitué de ravines et de ravins. La plupart de ces chenaux d’écoulement drainent leurs eaux vers la Faga sur laquelle se dresse le barrage de Yalogo. En dehors de la rivière de Diouga qui jette ses eaux dans la Faga en amont du barrage de yalogo, le reste des ruisseaux du site du projet rejoint la Faga en aval du barrage. 3.2.4.2 Hydrogéologie Les ressources hydrogéologiques sont représentées par les eaux souterraines contenues dans les nappes phréatiques. Du fait de la rareté des eaux de surface notamment durant la saison sèche les eaux souterraines restent la principale source d’approvisionnement en eau. Ainsi note-t-on la présence de puits et de forages dans les villages du site d’étude. Sur le site de l'usine de traitement du minerai, il existe deux (2) forages d'approvisionnement en eau. 3.2.4.2.1 La nappe contenue dans les formations d’altération La plupart des eaux souterraines faisant l’objet d’exploitation dans la zone du projet se localisent dans les formations d’altération. En ce qui concerne les puits, les profondeurs varient de 12 à 20m. Ces puits se situent généralement dans les dépressions aux abords des ravines. Cependant certains puits ne sont pas pérennes. 45 3.2.4.2.2 La nappe profonde L'aquifère du socle fracturé est atteint à partir de 40-60 m de profondeur ou plus, et est généralement exploité par les forages d'eau. Le potentiel de la ressource en eaux souterraines de la zone est assez exploité. On dénombre plusieurs forages d'eau réalisés sur le site (2 forages pour l'approvisionnement en eau potable et de procédé) et dans chaque village (en moyenne 2 forages). Ce potentiel en eau est également mis en évidence par les venues d'eau inondant couramment les puits d'orpaillage à partir de 50-60 m de profondeur. Cette ressource en eau souterraine autorise par conséquent la possibilité d'exploitation de la nappe profonde pour la satisfaction des besoins en eau du projet. 3.2.4.3 La qualité des eaux de surface et souterraines Dans les retenues temporaires existantes, nous avons constaté sur le site que les eaux de surface ont une couleur rougeâtre et servent uniquement à l’alimentation du bétail. Par contre, dans le barrage de Yalogo, l’eau est de couleur grisâtre et est utilisée autant par les humains que par les animaux. Quant aux eaux souterraines elles sont limpides, et n’agressent pas les papilles gustatives et malgré l'absence d'analyses, on peut estimer d'une façon générale qu’elles sont de bonne qualité. 3.3 Milieu biologique Dans le principe de zonation du pays, la région de Dori qui est la plus septentrionale est le domaine typiquement sahélien. Les formations végétales qu’on y rencontre sont des steppes avec un tapis herbacé plus ou moins continu. Les essences arbustives les plus représentatives de la zone sont les épineux. Sur le site d'étude, qui correspond à la zone de transition entre le domaine nordsoudanien et sahélien, la végétation est une steppe parcourue de formations ripicoles peuplées surtout d’espèces soudaniennes. 3.3.1 Méthodologie et objectifs de l’étude La méthodologie utilisée a consisté à parcourir le site d’étude suivant des transects déterminés sur une carte de manière à recouper toutes les unités topographiques afin de mieux appréhender les éventuelles variations floristiques. 3.3.2 Principe de zonation Pour la présente approche nous nous attachons à la description verticale des topo-séquences. Les zones d’étude privilégiées sont celles des sites d’extraction du minerai, du site de l'unité de traitement et du tracé des voies d'accès. A l’intérieur du domaine ainsi délimité, nous avons procédé à une zonation en fonction des unités géomorphologiques: éminences (buttes ou collines), glacis, dépressions. 46 3.3.3 L’étude de la flore La méthode a consisté le long des transects précédemment déterminés, au recensement systématique de toutes les espèces floristiques rencontrées, quelles soient ligneuses ou herbeuses. 3.3.4 L’étude de la faune La méthodologie adoptée s’est fondée sur les échanges réalisés sur place avec les populations et complétée par la recherche documentaire. 3.3.5 Caractérisation du site La région de Bani fait partie de la pénéplaine du pays plus connue sous le nom de plateau mossi. A la différence de la platitude d’ensemble du plateau mossi cette région se distingue par un modelé particulièrement accidenté. Un peu partout dans le paysage surgissent des buttes ou collines formant parfois de longues chaînes circulaires comme c’est le cas a Bani. Sur ces éminences affleurent parfois les roches vertes du sillon birimien de Yalogo (nord de Yalogo ) mais le plus souvent la cuirasse latéritique fortement dégradée. L’altitude moyenne du site est de 330m et le sommet le plus élevé au nord de Diouga est à 462m. L’inclinaison d’ensemble du site est du nord-ouest vers le sud-est. Sur le plan climatique la région de Bani appartient au domaine sahélien avec des précipitations inférieures à 650mm. Le site d’implantation du projet présente une diversité floristique et faunique qui font l’objet d’agressions multiples. 3.3.6 La végétation 3.3.6.1 Généralités L’étude floristique du site montre une végétation de steppe constituée d’arbustes épineux avec pour espèce dominante l’Acacia nilotica. Le tapis herbacé est constitué essentiellement de graminées à cycle annuel et de quelques graminées vivaces avec notamment les andropogonées vers Guiro. Le tapis herbacé est plus ou moins continu avec des plages de sol dénudé. 3.3.6.2 Les espèces rencontrées ou existantes L’inventaire floristique du site d’étude donne les résultats suivants : - Acacia nilotica (espèce dominante) - Acacia hockii - Acacia seyal - Balamites aegyptiaca - Piliostgma reticulatum - Ziziphus mauritiana 47 - Combretum micranthum La flore aquatique est essentiellement représentée par le zooplancton. 3.3.6.3 Les espèces rares ou en voie de disparition Les espèces en voie d’extinction concernent particulièrement les espèces du domaine soudanien qui sont représentées par les quelques rares arbres de cette steppe dont : - Bombax costatum - Adansonia digitata - Ficus glumosa - Lanea acida - Lanea microcarpa - Mitragina inermis - Hyphaene thbaica, etc En dehors de l’Adansonia digitata, la plupart de ces espèces se rencontre généralement dans les formations ripicoles le long des ravines. 3.3.6.4 Description des milieux 3.3.6.4.1 La steppe cultivée Dans la zone d’étude, la principale activité de population reste l’agriculture traditionnelle. Elle se pratique sur des sols à faible valeur agronomique, exception faite de la région de Guiro, et ne procure que de faibles rendements. Les sols mis en culture sont surtout les sols alluvionnaires des bas-fonds et les flancs des éminences. Ce sont généralement des sols peu profonds, fragiles, peu protégés et exposés aux agressions multiformes, d’où l’importance du ravinement. A cette situation s’ajoute la topographie du milieu relativement accidentée propice à l’accélération de l’écoulement. 3.3.6.4.2 La végétation ripicole Elle regroupe les formations qui se développent le long des ravines et ravins. Ce sont les zones les plus boisées où on rencontre les rares arbres de la région. Ces formations subissent de fortes agressions anthropique et animale. A cela il faut ajouter le phénomène de créping responsable de l'essouchement des arbres et arbustes qui bordent ces ravines. 3.3.6.4.3 Les plantations Dans la zone d’étude les plantations sont assez rares. Dans le bas-fond à l’entrée de Bani en direction de Dori on a des plantations de manguiers, eucalyptus, nimiers, etc. On rencontre autour du barrage de Yalogo ces mêmes types de plantations. 48 3.3.7 La faune Le Sahel burkinabè est un milieu qui regorge d’animaux domestiques et sauvages. La faune sauvage est assez riche et variée et fait par conséquent l’objet de prédations. 3.3.7.1 Les oiseaux L’avifaune est assez composite et est constituée d’espèces résidentes ou migratrices parmi lesquelles on peut citer les calao, sarcelles, outardes, moineaux, corbeaux, tourterelles, charognards, etc. 3.3.7.2 Les mammifères et les reptiles Cette catégorie est la plus représentative de la faune de la région. 3.3.7.2.1 Les mammifères non volants Ces mammifères sont les plus rencontrées de la région et font l’objet de chasses périodiques. On y trouve : hyène rayée ou tachetée, chacal, renard pâle, chat de lybie, ratel, phacochère, gazelle à flancs roux, civette, mangouste, etc. 3.3.7.2.2 Les mammifères volants La rareté d’arbres explique la rareté de ce type de mammifères. Néanmoins on y rencontre des chauve-souris et des roussettes essentiellement. 3.3.7.2.3 Les reptiles On rencontre dans le site d’implantation du projet plusieurs types de reptiles dont les principaux sont : naja, vipère, boa, etc. La faune aquatique est constituée par les poissons, batraciens, mollusques, crustacées, etc. 3.4 Milieu humain et socio-économique 3.4.1- Méthodologie La démarche méthodologique pour l'étude a pris en compte les éléments suivants : la préparation de l’étude, la collecte des informations sur le terrain et la rédaction du rapport. La préparation de l’étude a consisté en l’élaboration de guides d’entretien en conformité avec les termes de référence de l’étude. Ainsi, deux guides d’entretien ont été élaborés, l’un administré aux personnes ressources au niveau des chef-lieux des départements de Bani et de Yalogo, l’autre administré aux personnes ressources au niveau des villages de Diouga, Gorolkadje, Bindéré, Guiro, Bayildiaga. Les différents axes de ces deux guides d’entretien étaient les caractéristiques générales de la zone d’étude; l’organisation sociale; les activités économiques; les attentes des populations. 49 La préparation de l’étude a également consisté en la recherche de données de seconde main sur la zone concernée. Ces données bibliographiques ont été collectées dans les centres de documentation du Ministère des Mines et Carrières, au Ministère de l’Agriculture, etc. La partie terrain consistait en la collecte d'informations. Il s’agissait de faire l’état des lieux en collectant des informations de type quantitatif et qualitatif auprès des personnes ressources aux niveaux des départements et villages. Sous forme d’interview sémi-structuré, les deux guides d’entretien ont été administrés à l’Administration locale, aux personnes ressources au niveau des villages, et à la population locale. La démarche participative a été adoptée avec la procédure suivante : - prise de contact au niveau départemental et au niveau villageois avec les premiers responsables; - présentation des buts et objectifs de l’étude; - collecte des données; - visite des sites; - revue documentaire sur place. Cette démarche méthodologique a permis de collecter des informations; les résultats de l’étude sont consignés dans ce présent rapport faisant la synthèse et l’analyse des informations et données quantitatives et qualitatives. 3.4.2- Démographie 3.4.2.1- Caractéristiques de la population La zone du projet est à cheval entre deux départements, celui de Yalogo dans la région du CentreNord et le département de Bani dans la région du Sahel. Le village de Guiro fait partie du secteur N°3 de la commune de Yalogo, ceux de Gorouolkadje, Bindéré, Diouga, Bayildiaga font partie du département de Bani. Selon le recensement des villages administratifs de 1998, la population résidante des différents villages objets de l’étude est la suivante : - Diouga : 746 habitants - Gorouolkadje : 1 263 habitants - Bayildiaga : 598 habitants - Bindéré : 751 habitants - Guiro : 15% de la population du secteur N°3 de Yalogo qui est de 1 693 habitants. 50 Les différentes ethnies présentes dans les deux départements sont les Mossis, les Peuhls Rimaïbé, les Gourmatchés, les Dogons, les Bissas, les Foulsés. L’animisme est la religion dominante dans le département de Yalogo, la religion musulmane prend le dessus dans le département de Bani. Les autres religions sont présentes en minorité à savoir le protestantisme et le catholicisme. 3.4.2.2- Migrations La zone du projet connaît une immigration pas très forte des Mossis, Bissas et Gourmatchés venus s'installer. Y séjournent également les transhumants, car on y trouve de vastes espaces propices au pâturage. Il faut aussi remarquer que l’orpaillage attire de nombreuses personnes qui, par la suite se transforment en commerçants, éleveurs ou agriculteurs. L’émigration est également un fait constaté dans la zone du projet. Les populations surtout jeunes, se déplaçant vers les différents sites d’orpaillage du pays pour y trouver leurs revenus qui seront redistribués sous forme de construction ou d’octroi d’articles ménagers, de biens nécessaires pour les mariages et autres. Le départ pour les pays étrangers comme la Côte d’Ivoire ou le Ghana se font seulement pour la vente d’animaux sur pied. Ce qui se fait soit par la conduite des animaux sous forme de troupeau à travers le pays, soit par voie terrestre à travers les transporteurs routiers. 3.4.3- Les activités d’exploitation des ressources L’occupation de l’espace est liée à la présence de l’eau, de pâturage et des terres de culture pour la satisfaction des populations composées principalement d’agriculteurs et d’éleveurs. Contrairement à des localités où la gestion de la terre est soumise au chef de terre, la zone du projet connaît une autre forme de gestion. L’installation d’un nouveau venu peut se limiter à la demande que cette personne fait auprès du propriétaire qui, en fonction de la disponibilité, peut octroyer une partie pour exploitation après avoir avisé le responsable administratif villageois et le représentant de la communauté dominante. La zone du projet est à vocation agropastorale, en plus de l’agriculture et de l’élevage, les activités secondaires s’organisent autour de l’artisanat, du maraîchage, du commerce et de l’orpaillage. 3.4.3.1. Les principales activités d’exploitation L’agriculture Elle est pratiquée par presque toute la population, et est dominée par l’agriculture pluviale avec des spéculations comme le maïs, le petit mil surtout, le sorgho rouge et blanc, le sésame, l’arachide, le haricot, etc. On note essentiellement l’utilisation de la daba comme outil 51 d'exploitation agricole, cela est dû au fait que les sols sont peu profonds et ne nécessitent pas l’utilisation d’une mécanisation agricole contrairement à certaines régions du pays. L’état de dégradation des sols est matérialisé par la pose de cordons pierreux anti-érosifs dans certains exploitations. Si les superficies exploitables sont abondantes, il faut cependant remarquer que les champs sont de petite taille. Cela s’explique par le fait que dans les concessions, l’unité d’exploitation se trouve être le ménage ayant une taille de 5 à 10 personnes. De plus, le départ fréquent des bras valides pour les sites d’orpaillage constitue un handicap pour cette activité. L’agriculture reste confrontée aux aléas climatiques, surtout que la région est faiblement arrosée. Aussi, le manque d’utilisation de fertilisants, surtout la fumure organique dont dispose en quantité la zone, explique-t-il le faible rendement. Les femmes sont presque inexistantes dans les exploitations, se limitant à des lopins de terre destinés à la culture du gombo pour certaines. L’élevage Le cheptel est composé de bovins, d’ovins, de caprins, d’asins, de chamsins et de volailles (poules et pintades). L’élevage de volaille n’est pas beaucoup développé, par contre celui de bovins, ovins et caprins est plus développé. On compte en moyenne 30 animaux par concession. Les femmes possèdent des animaux et le nombre d’animaux possédés est signe de richesse et de l’importance de la dot. Les zones de pâturage sont en quantité et utilisées par les bergers, cependant, les conflits éleveursagriculteurs sont à relever. L’élevage constitue la principale activité économique de la zone du projet. Le cheptel est abondant et destiné en grande quantité au commerce à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La pratique de l’élevage reste confrontée à l’insuffisance d’encadrement, à l’insuffisance d’eau pour les animaux et l’insuffisance de soins. 3.4.3.2. Les activités secondaires d’utilisation des ressources Le maraîchage Le maraîchage est pratiqué majoritairement par les hommes. Il n’existe pas pour le moment un regroupement de ces producteurs pour la création d’un cadre de concertation pour la production et la commercialisation des produits. Ces produits sont essentiellement composés de tomates, de choux, de pastèque, etc. commercialisés sur les marchés locaux. L’activité reste néanmoins tributaire de l’insuffisance et du manque de points d’au. Le manque d’encadrement constitue également un frein à cette activité de contre saison. 52 L’artisanat On retrouve dans la zone du projet des forgerons à Bindéré et Bayildiaga, des bijoutiers dans ces deux villages et des potières à Bayildiaga. Les autres activités artisanales telles que la vannerie et la confection de meubles, sont pratiquées dans tous les villages de la zone. L'activité artisanale occupe la population en période de contre-saison. Hormis la commercialisation des produits de la forge, la bijouterie et la poterie, les autres produits de l’artisanat sont rarement vendus. Le commerce Il porte sur la commercialisation des produits agropastoraux (bétail, céréales, produits maraîchers) et des produits manufacturés. Cette activité est favorisée par l’existence des marchés de Yalogo et Bani qui se tiennent tous les 3 jours. Le petit commerce est moins développé, on a seulement quelques vendeuses de lait et de beignet. Sur les sites d'orpaillage, on trouve des boutiques de fortune, des vendeuses d'aliments. La consommation ou la vente d’alcool est inexistante, néanmoins certains consommateurs achètent l'alcool dans le seul débit de boissons de Bani (situé à l’entrée de la ville) ou à Yalogo. Ces consommateurs ne doivent pas se faire remarquer de la population au risque d’être marginalisés. L'utilisation des formations végétales ligneuses Les formations végétales ligneuses permettent aux communautés rurales de satisfaire à de multiples besoins : - le bois de chauffe permet de satisfaire la consommation d’énergie domestique, et représente la principale source d’énergie pour la cuisson des aliments. Le bois s’obtient par le ramassage d'arbres ou arbustes morts; - le bois de service et le bois d’œuvre, nécessaires aux travaux de construction (habitat) et à la fabrication d’objets divers d’artisanat. La coupe de ce bois est conditionnée par l’obtention d’une autorisation des services de l’environnement dont se passent volontiers les populations. - divers produits servent à l’alimentation quotidienne et à la pharmacopée. Il faut remarquer que la spécificité de la zone est la quasi-inexistence en quantité de formations ligneuses. Seules quelques essences existent au milieu d'arbustes épineux. La chasse Cette activité est presque inexistante dans la zone du projet malgré l’existence du petit gibier (lièvres surtout). Ce comportement trouve son explication dans les pratiques religieuses, surtout la 53 religion musulmane qui veut que les fidèles ne consomment que des animaux qui auraient été préalablement égorgés par un croyant. La pêche Elle est pratiquée grâce à l’existence du barrage de Yalogo. Les produits de la pêche sont commercialisés sur place et dans les marchés locaux. Cependant, la proximité des maisons d’habitation et la pratique simultanée du maraîchage et de lessive, sont de nature à défavoriser la qualité de l’eau. Cette eau est même quelques fois utilisée comme eau de boisson. L’orpaillage L’activité d’orpaillage existe dans la zone depuis très longtemps. Elle a attiré beaucoup de migrants qui sont d’origines diverses (mossis, gourmatchés). Ces sites d’orpaillage existent dans le village de Bayildiaga où les exploitations moderne et artisanale se côtoient. L’orpaillage est pratiqué en fonçant des puits dont les parois sont stabilisées par soutènement avec des troncs d'arbres. Il existe également un système de poulie permettant de remonter facilement le minerai en surface. Un groupe électrogène permet de pomper l’eau des puits qui est utilisée dans le traitement du minerai et par les animaux. Les sacs obtenus sont repartis en 3 tas, dont un pour l’exploitant, un pour les travailleurs et le 3ème tas dont le produits de vente servira à l’entretien des machines et à l’achat du matériel. A côté de l’extraction du minerai, se trouve la zone de traitement du minerai; ce travail est effectué aussi bien par les hommes que par les femmes. L’orpaillage est également pratiqué au flanc des collines ou sur terrain plat. Les femmes à l’aide de mortiers pilent le minerai. Le partage du minerai est fait soit à part égale entre le propriétaire du trou et les travailleurs, soit 1/3 pour le propriétaire, 1/3 pour les travailleurs et 1/3 pour celui qui finance l’achat du matériel. L’orpaillage est une activité à risques et dangereuse, on assiste souvent à des accidents mortels du fait de la précarité des installations et de l'inobservation des règles élémentaires d'hygiène et de sécurité. Le revenu moyen est estimé à une somme de 25 000 F à 40 000 francs Cfa par mois. Pendant la période hivernale, les orpailleurs abandonnent les travaux miniers au profit de l’agriculture. 3.4.4. Organisation sociale 3.4.4.1 Profil historique Selon la population, «Bani» signifiait en gourmatchéma «la paix». En effet, Bani était occupé dans le temps par les gourmatchés qui seraient venus de Dori à la suite de leur expulsion par les 54 Peuhls venus du Mali. Ces gourmatchés qui avaient trouvé la paix à Bani, lui donnèrent donc ce nom. Malheureusement ils seront poursuivis par ces mêmes Peuhls qui ne voulaient plus d’eux dans la région. C’est alors que de poursuite en poursuite, les Gourmatchés décidèrent de ne plus fuir et ils restèrent vers Guiro. C’est à la suite des Gourmatchés que les envahisseurs Peuhls peuplèrent la zone tout en gardant les anciennes appellations ou en donnant de nouveaux noms aux villages nouvellement créés. 3.4.4.2. Organisation socio-politique et administrative Sur le plan administratif, la zone du projet fait partie de deux départements à savoir Yalogo et Bani, placés sous l’autorité des Préfets des deux localités. Les services déconcentrés de l’État se trouvant dans la zone du projet sont : l’enseignement, la santé, la sécurité, l’environnement, l’agriculture, l’élevage, les impôts, la défense à travers l’ouverture en cours d’un poste de gendarmerie à Yalogo. Chaque village possède un responsable administratif villageois (RAV) qui est le représentant du préfet dans son village. Il faut souligner que le responsable administratif villageois de Guiro est le délégué adjoint du secteur N°3 de la commune de Yalogo. En parlant de Yalogo il est bon de retenir qu’il a été érigé en commune de moyen exercice depuis 1987 avec 5 secteurs et 10 villages administratifs; par contre Bani est érigé en département depuis très peu et compte 57 villages. Tous les villages de la localité exceptée Guiro sont subdivisés en quartiers. Dans la localité, il n’existe pas de chefferie exceptée Guiro où il existe un chef Mossi car habité par cette ethnie. Majoritairement musulmane, la population connaît à sa tête le responsable Islamique, cette communauté marginalise tous ceux qui ne pratiquent pas cette religion et ceux qui ne respectent pas les interdits. C’est dans ce sens qu’elle ne participe à aucun événement heureux comme malheureux des personnes ne pratiquant pas leur religion ou ceux qui consomment de l’alcool. A Guiro par contre, il existe un chef de village comme dans tout village mossi. 3.4.4.3. Le régime foncier La terre est selon les cas, un moyen de production, objet d’appropriation et lieu de division du travail et de la différenciation sociale. Certes, les terres appartiennent de nos jours à l’État du fait de l’avènement de la RAF, concédant ainsi à celui-ci la propriété et à l’individu le droit de jouissance. En pratique cependant, le mode d’acquisition des terres respecte la démarche traditionnelle. En effet, pour les autochtones, l’acquisition de la terre est faite par lignage. Les personnes du même lignage exploitent en commun une terre de sorte que la communauté familiale assure elle- 55 même la quasi-totalité des produits de consommation courante. Chaque concession dispose d’un droit d’exploitation sur une portion du terroir communal. Pour l’étranger, la demande de terre est faite au propriétaire qui informe le responsable administratif et en fonction de la disponibilité, la terre lui est attribuée ou non. En règle générale, dans la zone du projet, qu’il appartienne à la communauté villageoise ou qu’il soit étranger, chaque homme a droit à la terre pour assurer sa subsistance et celle de son groupe familial. 3.4.4.4. Lieux sacrés Il n’existe pas de lieux sacrés dans le zone du projet du côté de Bani. Cependant, dans le département de Yalogo et précisément à Guiro, les populations rencontrées ont affirmé l’existence de deux lieux sacrés situés près du cours d’eau qui traverse leur village. Les sacrifices expiatoires et propitiatoires sont faits dans ces lieux sacrés en fonction du souhait des ancêtres consultés auparavant. L’existence de ces lieux sacrés explique aisément comme il l’avait été dit plus haut, la prédominance de l’animiste dans le département de Yalogo, contrairement à celui de Bani où les populations pratiquent la religion musulmane. Ces lieux sacrés n’étant pas menacés ni par le tracé des voies d'accès, ni par les activités du projet, les populations de Guiro n’ont émis aucune opposition contre la mise en œuvre du projet. 3.4.5. Activités socioculturelles Il n'existe pratiquement pas d’activités socioculturelles en dehors des fêtes musulmanes. A l’occasion de ces fêtes, des artistes musiciens sont sollicités pour des animations dans les villages. A défaut, les plus jeunes se rendent dans les deux chef-lieux de département où il existe des salles de projection vidéo. La seule pratique sportive de la localité reste le football qui, à l’occasion des différentes coupes des Préfets des deux départements, permet à la jeunesse des villages et secteurs de montrer leurs talents. 3.4.6 Habitat L’habitat est du type regroupé, se caractérisant par des concentrations de maisons. Ces maisons constituent des concessions à l’intérieur desquelles on trouve plusieurs ménages (2 à 10 ménages par concession). Chaque concession constitue une unité de production, de résidence juridique et religieuse. 56 Les maisons sont du type case ronde ou du type rectangulaire, faites de briques d’argile et recouvertes de bois et d’argile en guise de toiture. Le type moderne de construction se retrouve également dans certains villages, dont le toit en tôles est signe de richesse. Les greniers sont construits de deux manières: soit en argile et recouverte d’un toit de paille, soit entièrement en paille. Ce dernier type permet de distinguer facilement le grenier mossi. 3.4.7. Organisations paysannes et partenaires 3.4.7.1. Organisations paysannes Ont note l’existence des comités villageois de gestion des terroirs (CVGT) dans chaque village de la zone du projet, excepté Guiro qui dépend d’une gestion communale. Les comités Intervillageois de Gestion des Terroirs sont composés des CVGT de plusieurs villages. Ces différents comités sont chargés comme l’indique leur nom de la gestion des ressources des villages. A ce titre, ils se doivent de monter des plans de développement villageois et Inter-villageois. Il faut noter que ces comités viennent d’être nouvellement installés et n’ont pas encore un véritable programme d’activités à mener. La seule particularité au niveau des groupements villageois se retrouve dans le village de Goroualkadje. En effet, dans ce village on retrouve 2 groupements féminins d’élevage et d’agriculture. Tous ces groupements ont leurs agréments. A ce titre, ils bénéficient de l’appui des partenaires au développement de la zone. 3.4.7.2. Partenaires En plus des services techniques étatiques, la zone du projet connaît l’intervention des structures suivantes : - l’APRODEB (Association pour le Développement de l’Enfant Burkinabé) qui mène des actions de sensibilisation et de formation au profit des enfants travaillant sur les sites d’orpaillage. Cette association est locale car créée dans le village de Goroualkadje où elle a son siège ; - la Coopération Allemande (GTZ) qui intervient dans l’environnement et l’agriculture ; - l’ONG Save the children intervenant dans l’hydraulique ; - l’Union des Fraternités de Croyance (UFC) dans l’hydraulique ; - l’ADRN dans l’embauche ; - l’ADRN dans le secteurs de production ; - la Coopération Wend daabo intervient dan l’appui aux producteurs. C’est fort de tous ces appuis que la zone du projet a connu des réalisations. 57 3.4.8 Infrastructures - Infrastructures routières : L’accès aux différents villages de la zone du projet reste difficile surtout en saison pluvieuse. Cela est dû à l’existence de nombreuses ravines. Cependant, les deux départements sont traversés par la route nationale no3 reliant Ouagadougou à Dori. - Infrastructures éducatives : Il n’existe pas d’école dans les villages qui ont fait l’objet de l’étude, sauf à Guiro. Cependant, les enfants sont scolarisés soit dans les chef-lieux de département, soit dans les villages voisins possédant une école. Ont note l’existence d’un CEG dans chaque chef-lieu de département. - Infrastructures sanitaires : Le CSPS de Yalogo est fréquenté par les populations des deux départements. Ceux de Bani, bien qu’étant à 35 km de Dori préfèrent fréquenter le CSPS de Yalogo car pour eux il y a plus de discrétion et le personnel est très accueillant. - Infrastructures hydrauliques IL existe des puits et des forages dans les village objet de l’étude avec la répartition suivante. Tableau VI: Répartition infrastructures hydrauliques Puits Bon état Forages Bon état Djouga 2 2 3 2 Garouolkadje 2 2 2 1 Bindéné 1 1 1 1 Guiro 2 1 - - Bayeldiaga 1 1 1 0 Total 8 6 7 5 Villages - Autres infrastructures : Les autres infrastructures présentes se repartissent comme suit : - 2 moulins à Goroualkadje et 1 à Bindéré ; - 1 marché à Goroualkadje ; - 1 centre des jeunes à Goroualkadje ; - 1 magasin de stockage de céréales à Goroualkadje ; - 1 case-maternité à Goroualkadje ; - 1 centre d’alphabétisation à Goroualkadje ; - 1 usine de traitement du minerai à Bayildiaga. 58 3.4.9 Occupation des sols L’élevage étant l’activité principale de la population, les sols servent surtout d’aires de pâturage pour les animaux domestiques. A cela il faut ajouter l’agriculture traditionnelle pratiquée à la daba qui est surtout développée dans les alentours des concessions, et est par conséquent très limitée. Il faut noter cependant que la culture maraîchère est pratiquée surtout au niveau du barrage de Yalogo. 3.4.10 Attentes des populations Les populations sont très motivées et attendent avec impatience le démarrage du projet. Mettant en avant la disponibilité de la main d’œuvre locale, leurs besoins ont été exprimés comme suite : - utilisation effective de la main d’œuvre locale; - prise en compte des concessions et des exploitations dans le tracé des voies d'accès; - construction de retenues d’eau; - construction d’écoles; - construction de dispensaires et maternités; - exécution de forages d'eau; - répartition des pompes en panne de certains forages d'eau; - construction de puits pastoraux ; - construction et équipement de moulins. En guise de conclusion, nous pouvons dire que la zone du projet est composée d’une diversité d’ethnies et de religions différentes d’un département à l’autre. Sur le plan économique, l’existence de nombreux sites d’orpaillage peut laisser entrevoir une hausse de l’économie locale qui naguère comptait sur les ressources animales. Sur le plan socio-professionnel, les producteurs sont très peu organisés dans la zone, conduisant ainsi à une faible intervention des partenaires au développement. La mentalité de la localité en serait-elle la cause ? Ou alors la légendaire soit disant "paresse" des Peuhls. Toujours, est-il que les jeunes sont les plus aptes à quitter leurs villages pour les sites d’orpaillage. L’étude a révélé le réel engouement de la population pour le projet. Les motifs avancés par la population sont entre autre la valorisation de la main d’œuvre locale, l’acquisition, la diversification et l’augmentation des revenus et leur diversification, la réalisation de petits projets de développement local. À ces avantages, on peut ajouter la possibilité de fixation des jeunes dans leur terroir. La réalisation de certains projets comme les retenues d’eau pourra contribuer au développement de la culture maraîchère et/ou résoudre le problème d’eau d'abreuvage pour les animaux. 59 IV- ANALYSE ET ÉVALUATION DES IMPACTS L'exploitation minière comme toute activité humaine, peut occasionner des répercussions négatives dans l'environnement. La nature, l'envergure, l'importance et la durée des perturbations occasionnées sont en relation avec le type de procédé de traitement appliqué, les caractéristiques du site, mais également avec les méthodes de gestion et de contrôle appliquées aux opérations minières. Pour l'essentiel, le projet devra opérer en conformité avec les dispositions de la législation et la réglementation minières en vigueur au Burkina Faso et, le cas échéant, avec les normes internationales relatives aux opérations minières, à la sécurité des travailleurs dans les mines et du public, ainsi qu'au respect de l'environnement. 4.1 Méthodologie adoptée L'évaluation des impacts a été faite selon les critères suivants : - L'appréciation et la détermination de la valeur environnementale et du degré de perturbation de l'élément affecté; - L'évaluation de l'intensité de l'impact, en terme de modifications apportées aux caractéristiques structurelles et fonctionnelles de l'élément affecté; - L'appréciation de l'impact à partir de certains critères comme la durée ou l'étendue; - L'évaluation de l'impact résiduel qui subsistera après l'application des mesures d'atténuation. La méthodologie adoptée pour l'identification et l'évaluation des impacts liés au projet a été faite sur la base d'une analyse des éléments des milieux biophysique, humain et socioéconomique suivants : les conditions climatiques locales et la qualité de l'air; le contexte pédologique et l'occupation des sols; l'environnement aquatique; la faune et la flore; le milieu social et économique. Une analyse de la méthode ou procédé de traitement du minerai, a permis de déterminer les sources et d'identifier les impacts en utilisant des tableaux matriciels, et a été appuyée par différentes analyses. 4.2 Détermination des sources d'impacts, des composantes environnementales susceptibles d'être affectées et identification des impacts. Tableau VII : La matrice de détermination des sources, d'identification des principaux impacts et des composante environnementales susceptibles d'être affectées est réalisée ainsi qu’il suit : 60 SOURCES D'IMPACTS ÉLÉMENTS SENSIBLES DE L’ENVIRONNEMENT IMPACTS ASSOCIÉS PHASES ACTIVTÉS SOL EAU - Perte de végétations - Perturbation du paysage - Perturbation d’habitats x x x x x Ouverture des carrières et - Fragilisation du sol Construction des - Perte d’habitat naturel Infrastructures - Perturbation du paysage x x x x x x - Risques d’accidents Circulation de camions et - Pollution sonore d'engins de chantier - Émission de poussières x x x x x Défrichement du site FLORE FAUNE AIR HUMAIN CULTUREL x x CONSTRUCTION - Conflits socioculturels Installation des travailleurs - Pression sur les ressources x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x naturelles - Émission de poussières - Bruits, vibrations Exploitation des carrières - Risques d’accidents - Production de stériles EXPLOITATION Exploitation de l'usine - Fermeture du site FERMETURE - Restauration et ou réhabilitation des sites dégradés - Création d’emplois - Génération de revenus - Développement local et protection environnement - Impacts résiduels - Création d’activités - Réhabilitation des sites 61 4.2.1- Impacts liés à la phase de construction Les principaux impacts liés à la phase de construction des infrastructures, sont identifiés ainsi qu’il suit : La perte de végétation Le défrichement des terrains, l’abattage sélectif de quelques arbres et le nettoyage du couvert végétal herbacé en vue de l’implantation des infrastructures liées à l’usine, l’ouverture des carrières et des voies d’accès peuvent affecter l’environnement naturel, le paysage et l’habitat faunique. La dégradation et la fragilisation du sol, la perte d’arbres et de pâtures, constituent les impacts prévisibles liés à cette phase du projet. L’émission de poussière Le transport des matériaux et des équipements, la circulation de camions et d’engins lourds de chantier peuvent soulever des particules de poussières transportées parfois sur de longues distances, qui affectent ainsi la qualité de l’air ambiant. Il y a également le nettoyage du site et aussi l’action des vents sur les surfaces dénudées qui génèrent des poussières. Les nuisances sonores Les bruits et les vibrations émanant du déplacement des camions engins lourds, et du fonctionnement des groupes électrogènes, ainsi que du dynamitage dans les carrières, constituent des impacts permanents intimement associés à l’exploitation minière. Ces nuisances sonores peuvent affecter aussi bien le milieu humain que l’environnement faunique naturel dans la zone d’influence du projet. La perturbation socioculturelle L’affluence de personnes en quête d’emplois peut avoir des conséquences négatives sur l’équilibre socioculturel, notamment la préservation et le maintien des mœurs et de certaines valeurs traditionnelles locales. L’installation du projet dans la région peut également être la source de certaines situations conflictuelles entre les autochtones et les nouveaux arrivants. 4.2.2- Impacts liés à la phase d’exploitation En plus des impacts potentiels liés à la phase de construction, d’autres impacts négatifs spécifiques sont caractéristiques de la phase d’exploitation proprement dite et peuvent se résumer ainsi qu’il suit : La perte de paysage naturel L’ouverture possible d’une carrière implique toujours le déplacement de quantités importantes de matériaux de découverture, de minerai et de stériles qui seront entassées à la surface du sol. Cela conduit généralement à des problèmes d’occupation de l’espace. L’excavation matérialisée par 62 cette mine à ciel ouvert, constituera un impact visuel sur le paysage et pourrait avoir une forte modification de l’environnement panoramique et potentiellement affecter des sites culturels ou sensibles pour la population locale, notamment les lieux sacrés et de culte. L’émission de gaz Le fonctionnement des camions et engins de la mine, de l’usine de traitement, des groupes électrogènes, la fonte de l’or, sont des sources d’émission de gaz (surtout du SO2), qui affectent la qualité de l’air ambiant. Les gaz qui proviennent des tirs d’explosifs se mélangeront à l’air et sont également susceptibles de produire les mêmes types d’impact. Impacts sur les ressources en eau L’implantation et l’exploitation des carrières, conduiront inévitablement à l’accumulation de stériles issus d’une zone relativement profonde notamment à Guiro, tandis que le fonctionnement de l’usine de traitement produira des résidus miniers, le tout pouvant contenir des sulfures comme la pyrite, la chalcopyrite, le mispickel, sphalérite, etc. Ces stériles et résidus miniers, exposés à l’air et l’eau, seront soumis au processus d’oxydation aboutissant à la génération d’acidité qui mobilise et disperse les métaux lourds sous forme de contaminants dans l’environnement, contribuant ainsi à la dégradation des eaux de surface et des eaux souterraines. Par ailleurs, les eaux souterraines seront essentiellement exploitées pour les besoins en eau potable et de procédé. Les risques d’accident et les dommages corporels L’usine de production, de par le procédé de traitement du minerai adopté, constitue également une source potentielle d’accidents à cause des types d’équipements utilisés (broyeurs, concasseurs, etc.), de l’utilisation et la manipulation des produits chimiques toxiques ou dangereux et de la machinerie, pour personnel travaillant dans l’usine. Ces risques professionnels constituent des impacts négatifs qui sont intimement liés à l’activité minière proprement dite. La fermeture et l’arrêt des travaux miniers Les substances minérales étant des ressources non renouvelables, il y a lieu de s’attendre à un arrêt des travaux d’exploitation et à la fermeture de la mine au bout de cinq (5) ans. La fermeture de la mine va forcément engendrer des incidences et des impacts socioéconomiques majeurs lorsqu’il s’agira d’assurer la reconversion et la réinsertion d’une main d’œuvre locale, vivant essentiellement de l’usine et des activités connexes associées à l’existence de la mine. 63 4.3 Analyse des impacts Dans le plan d’exploitation du projet, il est prévu l’ouverture de deux carrières (Diouga et Guiro), l’installation d’une usine de traitement de minerai à Bayildiaga, la construction d’infrastructures annexes. Les nuisances et impacts négatifs potentiels liés au projet ainsi que les solutions correctives préconisées, sont analysés et évalués ainsi qu’il suit : 4.3.1 Impacts liés à l’exploitation de la carrière L’implantation et l’ouverture d’une carrière comporte le creusement d’une fosse à ciel ouvert ou open pit, l’utilisation de camions et d’engins l’extraction et pour le transport et le stockage du minerai, la production d’énormes quantités de minerai et de stériles surtout, et aussi la déviation des eaux de ruissellement par un système de drainage à l’aide d’une digue ou cordon constitué de roches stériles entassées autour de la carrière. Ces activités sont génératrices de poussières, de bruits, d’émissions gazeuses, de vibrations, et nécessitent également le défrichement de sol d’une superficie parfois importante. Les impacts liés à ces activités affectent non seulement le milieu humain mais aussi le milieu biophysique, et se traduisent par : Déboisement et perte de végétation naturelle L’exécution de la carrière nécessitera inévitablement l’abattage de quelques arbres et le nettoyage d’herbes et d’arbustes qui seront ainsi perdus, et conduire également à une perte de pâturage, de terres cultivables et d’habitats fauniques. À cela, s’ajouteront les déboisements éventuels associés à l’arrivée d’une population massive pour la satisfaction de leurs besoins (bois de chauffe, charbon, bois de service). Ces déboisements, qu’ils soient directement ou indirectement imputables à la mine, peuvent avoir des conséquences sur les médias telles que la réduction des pâturages pour le cheptel, la perte de biodiversité, la réduction de terres cultivables, déjà fragilisés dans cette zone sahélienne. Émissions de poussière La circulation des engins et camions de chantier, l’extraction du minerai de la carrière, le dynamitage à l’explosif, le nettoyage et la préparation du site génèrent à terme des poussières de particules fines qui sont transportées par le vent. Une augmentation de la concentration en particules atmosphériques affecte la qualité de l’air dans la zone des activités surtout. Dans la zone du projet, la plus grande valeur de la vitesse du vent au sol peut atteindre 3.5 m/s ou plus à partir du mois d’octobre (période correspondant à l’harmattan), et ce au moment où les sols 64 ne portent pas un couvert végétal herbacé. De même, le début de la saison pluvieuse s’accompagne de vents forts soulevant beaucoup de poussières. En général, on considère que lorsque la vitesse du vent dépasse 5 m/s, les particules de poussières sont soulevées et transportées sur de longues distances. Ces émissions de poussière peuvent être une source de maladies, notamment respiratoires. Il est donc indispensable de prendre des mesures nécessaires pour juguler ces poussières afin de minimiser leur dispersion en direction des populations riveraines des opérations minières, compte tenu de la direction des vents dominants. Modification de la qualité des ressources en eau Le réseau hydrographique dans la zone du projet n’est pas très dense voire inexistant. Les principaux plans d’eau proches du site sont les retenues d’eau de Yalogo et Bani. La qualité des eaux est généralement bonne. Cependant, la principale préoccupation concerne les matières en suspension et la turbidité pour la qualité des eaux de surface dues en grande partie aux tempêtes de sables spécifiques des zones sub-sahariennes et potentiellement aux travaux miniers générateurs de poussières qui seront menés sur le site. Il y a également les rejets accidentels d’huiles ou d’hydrocarbures, et les eaux de ruissellement en provenance des parcs à stériles et résidus miniers qui peuvent polluer. Il convient donc d’indiquer que le projet devra opérer en conformité avec les normes nationales de rejet de polluants dans l’air, l’eau et le sol. Les eaux usées domestiques peuvent contaminer les eaux de surface et souterraines. Il faut également considérer les pollutions potentielles localisées des eaux souterraines en métaux lourds mobilisés et dispersés principalement par les drainages miniers acides ou DMA. En effet, le DMA constitue de nos jours un des principaux problèmes dans le monde de l’industrielle minière. Mais cette problématique au niveau des zones concernées par le projet ne se pose pas avec acuité dans la mesure où les profondeurs d’extraction du minerai (- 20 à –80 m) sont situées dans la couche d’altération peu profonde, ce qui correspond à un potentiel de génération d’acidité peu élevé. Cependant, des mesures de correction sont à envisager dans le moyen à long terme. La qualité des eaux souterraines est généralement bonne. Les résultats d’analyse effectuée peuvent être considérés comme des pistes utiles de surveillance de qualité des eaux dans la zone. Les risques d’accidents et les dommages corporels L’utilisation et le déplacement d’engins lourds pour l’exploitation du minerai, la circulation de camions pour le transport du minerai, l’utilisation et la manipulation d’explosifs constituent des 65 sources potentielles d’accidents pouvant être mortels, si des mesures de sécurité ne sont pas prises et appliquées sur le chantier. Ces risques et dangers professionnels constituent des impacts négatifs pour le personnel opérant sur le site, et aussi pour les populations riveraines des activités. 4.3.2 Impacts liés à l’usine Le procédé de traitement du minerai comprend plusieurs composantes. Le fonctionnement de l’usine notamment le concassage et le broyage du minerai, a des impacts non seulement sur l’environnement biophysique par les émissions de poussières et de gaz, vibrations et bruits, etc.), de même, l’utilisation et la manipulation des produits chimiques toxiques ou dangereux comme le cyanure et des explosifs par le personnel, correspondent à un potentiel de risques élevé. Les principaux impacts sont analysés comme suit : Émission de poussière et de gaz L’exploitation d’une mine entraîne toujours une émission de poussières à toutes les étapes de production, depuis l’extraction et le transport de la matière première minérale, jusqu’au traitement et le transport du produit. De même, les engins et les excavateurs de mine, les groupes électrogènes, le dynamitage dans la carrière, etc., peuvent émettre des gaz contenant divers composés et particules tels que NOx, CO2, SO2, etc., qui constituent des polluants de l’air. Ambiance sonore et vibrations En plus des vibrations qui sont dues essentiellement au dynamitage du minerai, au fonctionnement des concasseurs, broyeurs et des groupes électrogènes, le bruit constitue une nuisance particulière dans l’exploitation minière. En effet, au cours de l’extraction du minerai, du fonctionnement de l’usine, les concasseurs, les broyeurs, les bulldozers, les groupes électrogènes, etc., provoquent des niveaux de bruits pouvant atteindre le seuil de perturbation sonore (70 dBA). La perturbation de l’ambiance sonore et l’exposition prolongée des travailleurs et des riverains à des seuils élevés, peuvent entraîner des effets immédiats sur le personnel surtout, pouvant se traduire par la surdité, l’élévation du rythme cardiaque, la modification de la circulation sanguine, les troubles psychiques, la fatigue et le stress, etc. Modification de la qualité des ressources en eau À cause du procédé technologique qui est envisagé, les risques de pollution par le cyanure des ressources en eau seront insignifiants au niveau de l’usine. En effet, les cyanures sont utilisés dans un système en circuit fermé. Dans son principe, ce procédé utilise mais ne rejette pas le cyanure. Le processus de traitement ne s’accompagne ni d’eaux résiduaires ni d’eau contaminée par les produits chimiques qui seront jetées dans l’environnement. 66 Dans le circuit d’eau de procédé, les problèmes liés à la consommation d’eau seront résolus par le recyclage et la réutilisation de l’eau. Par ailleurs, la quantité d’eau nécessaire au fonctionnement de l’usine, aux infrastructures annexes et à la cité minière, sera négligeable pour avoir un impact significatif sur le volume total des ressources en eaux souterraines disponibles. Les eaux usées domestiques devront être canalisées et gérées de manière appropriée, afin d’éviter tout risque de pollution des eaux. Les impacts majeurs sur les ressources en eau de la zone seront donc faibles. Production de déchets et résidus L’exploitation minière produit toujours des résidus miniers et différents types de déchets non miniers, à des proportions variées, surtout aux postes suivants : Exploitation du minerai : stériles et mort-terrain; Usine de traitement : résidus de traitement, déchets d’emballage, effluents liquide et gazeux; Cité minière : déchets solides et liquides provenant des ordures ménagères, des eaux usées et des déchets biomédicaux; Ateliers de maintenance et centrale électrique : déchets provenant des huiles et graisses usagées, de la ferraille et des pneumatiques usagés, etc. Les mesures d’atténuation qui seront appliquées devront permettre de réduire de façon appréciable l’impact de ces déchets sur l’environnement. Risques d’accidents professionnels Les risques physiques liés au fonctionnement de l’usine et à la manipulation de certains produits chimiques dangereux comme le cyanure et les explosifs, ne sont pas à écarter si des mesures préventives et de protection (individuelle et collective) ne sont pas prises et appliquées. D’autres mesures, comme l’application des normes sécuritaires et d’évacuation, devront permettre de circonscrire les risques potentiels d’accidents liés à l’usine et ses infrastructures associées. Perturbations socioculturelles La mise en œuvre du projet d’exploitation de l’or aura des effets sociaux perturbateurs sur la zone d’influence du projet, surtout au niveau des résidents de la région. Ces effets incluent certains aspects négatifs tels que : - Les conflits culturels suite à l’installation des travailleurs migrants ayant des coutumes ou appartenant à des groupes ethniques parfois très différents; - Les conflits d’intérêt pour la satisfaction des besoins et le libre accès aux ressources naturelles locales; 67 - Les risques de criminalité et de dépravation des mœurs, la prolifération de certaines maladies liées au brassage des populations; - L’occupation et l’utilisation des terres, etc. 4.3.3 Impacts spécifiques liés à la fermeture de l’usine L’exploitation de tout gisement minier présente des caractéristiques assez spécifiques, qui n’existent dans aucune autre activité industrielle, à cause de sa localisation, de sa durée de vie limitée, du cours de l’espèce minérale exploitée, et des différentes implications politiques, environnementales, socioéconomiques et de gestion qu’elle peut engendrer de nos jours. Les réserves minières n’étant pas inépuisables, tous les apports bénéfiques liés au projet finiront par disparaître, avec le risque de laisser des rancœurs. L’arrêt d’une exploitation minière est devenu une opération plus complexe qu’elle ne l’était dans le passé et la fermeture de l’usine aura certainement des répercussions socioéconomiques importantes sur les populations des villages et de toute la région concernée. Le promoteur du projet devra faire face à cette contrainte et la fermeture de la mine constitue un aspect important qui, pour être réalisée dans de bonnes conditions, devra traiter de manière progressive et participative, la gestion des incidences socioéconomiques. 4.3.4 Impacts socio-économiques Les impacts positifs du projet seront les avantages économiques qui auront des effets positifs sur le milieu social. Néanmoins, il s’agira essentiellement de la création d’emplois, l’amélioration d’infrastructures et de services, des revenus pour les populations locales du département et partant de la province. Pour l’État, il s’agira du paiement des redevances minières, des taxes, etc. . Comme tout projet de développement, l’exploitation de l’or aura des avantages et des inconvénients sur l’environnement socio-économique de la région. Les opérations de la mine vont nécessiter la formation et l’éducation du personnel aux questions d’hygiène et de sécurité au travail. Le projet prévoit la création directe de 85 emplois directs auxquels il conviendrait d’ajouter les emplois indirects qui seront générés. Le projet sera soumis à l’acquittement d’une redevance proportionnelle et le paiement d’une taxe superficiaire dont un certain pourcentage devra être versé à la collectivité en plus des acquittements vis à vis de l’État des impôts sur le bénéfice. Le gouvernement burkinabé est un actionnaire de droit au projet et recevra 10% des dividendes. L’amélioration des infrastructures locales se réalisera à travers des investissements directs faits par le projet notamment la réalisation de forages d’eau, la normalisation d’écoles et équipement 68 de centres de santé et de promotion sociale, etc. Les réactions des populations au projet ont été positives au cours des entretiens que nous avons eus avec elles en présence des autorités administratives et coutumières, des Délégués des villages et des populations locales. A l’issue des entretiens, les délégués de village et leur suite, ainsi que les populations locales sont apparus satisfaits et ont émis des souhaits (normalisation d’école, équipement du CSPS, Organisation d’activités socioculturels, emploi de la main-d’œuvre locale, etc.). 4.3.5 Impacts positifs du projet La mise en exploitation des gisements aurifères de Diouga et Guiro et l'implantation des infrastructures aura un impact majeur sur l’ensemble des provinces du Namentenga et du Séno. L’environnement humain et physique seront transformés pendant la période d’exploitation de la mine et quelques unes de ces transformations seront permanentes. Celles-ci seront contrôlées et des actions entreprises par la société minière pour réduire les effets négatifs au strict minimum et maximiser les impacts positifs. Les bénéfices directs ou indirects liés à l’exploitation minière seront ainsi renforcés. Parmi les impacts positifs, on peut citer entre autres : 4.3.5.1 Création d’emplois et promotion de petites entreprises Du fait de l’implantation d’une industrie minière, même à petite échelle, dans la zone, on doit s’attendre à une création d’emplois durables et temporaires qui sera accompagnée par un programme de formation pour les postes qualifiés. La mise en place des programmes de formation réduira le besoin en personnel expatrié. Les villages situés dans la zone d’influence directe du projet, seront favorisés par la société, lorsqu’il s’agira du recrutement de la main d’œuvre non qualifiée pour certaines activités secondaires. De petites entreprises seront créées et devront s’adapter aux besoins de l’usine, de la cité minière ou aux besoins domestiques du personnel de la mine (développement du maraîchage, l'élevage, etc.). En s’appuyant sur l’emploi de la population locale et en encourageant la création de petites entreprises, la société entend ainsi favoriser l’accroissement de l’activité économique régionale et participer ainsi à la lutte contre la pauvreté, pour assurer un développement local durable. Par ailleurs, les femmes auront l’opportunité de développer de nouvelles activités comme le maraîchage ou encore, toute autre activité créatrice de revenus qui sera encouragée et financée par la société, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de vie de la femme en général. 69 4.3.5.2 Amélioration des infrastructures socio-sanitaires locales Le faible niveau de développement socio-économique met en évidence les dures réalités de la zone, cause de l’exode des bras valides vers les grands centres ou autres sites miniers artisanaux. La société entend s’impliquer dans le processus de planification locale, pour l’élaboration et l’exécution des plans stratégiques de développement local. La société prendra toutes les dispositions nécessaires afin que les employés et leurs familles aient accès à l’eau potable, aux services médicaux de base, aux premiers soins d’urgence et à des infrastructures socio-sanitaires équipées. Elle s’engage également à entretenir de bonnes relations et rester un partenaire de premier plan avec la communauté locale et participera aux programmes de développement social de la zone. Le support socio-économique de la société sera amélioré au fur et à mesure que les performances et les profits de la mine augmenteront, par l’assistance aux structures socio-sanitaires locales et régionales dans les programmes d’éducation sanitaire et dans les campagnes de vaccinations qui seraient envisagées. La société participera aussi à la maintenance des puits et forages d’eau des villages environnants. La gestion et la continuation de toutes ces activités seront transférées progressivement aux populations locales. Enfin, les infrastructures d’approvisionnement en eau potable seront maintenues après la fermeture de la mine et les dispositions facilitant leur transfert à la population seront traitées en commun accord avec les populations concernées. Comparativement au plan d’investissement envisagé, il ne fait aucun doute que la mise en œuvre du projet aura des impacts bénéfiques pour l’épanouissement socio-sanitaire des populations et sur l’amélioration de la carte économique et socio-sanitaire de la région. 4.3.5.3 Infrastructures routières locales Le projet aura des impacts positifs sur les infrastructures routières de la zone et des villages environnants notamment le réseau routier local qui sera amélioré par la société. Le projet qui disposera d'un certain nombre d'engins lourds, pourra intervenir, en cas de nécessité, pour améliorer certaines voies d'accès. Ce qui aura pour effet une augmentation du trafic local et même régional, entre les villages. En outre, les communautés vivant autour du site auront des facilités d’accès en toute saison aux marchés voisins pour acheter ou vendre leurs produits. 4.3.5.4 Impacts politiques La promotion de la petite mine à travers l’incitation de l’initiative privée étant l’un des axes stratégiques de politique minière du gouvernement burkinabé, il ne fait pas de doute que la mise en œuvre de ce projet, aura un impact politique appréciable. 70 En effet, à travers la concrétisation de cette volonté politique, les opérateurs économiques nationaux en particulier, et en général les autorités administratives communales, départementales et provinciales se sentiront ainsi impliquées dans l’action gouvernementale pour la réalisation des programmes de développement et de valorisation des potentialités minières du pays tout entier. 4.4 Évaluation des impacts du projet L’évaluation des impacts selon leurs intensité, étendue et durée, est résumée ainsi qu’il suit dans le tableau ci-après : Tableau VIII: Matrice d'évaluation des impacts SOURCES D'IMPACTS PHASES ACTIVTÉS CRITÈRES D'ÉVALUATION DES IMPACTS Défrichement du site Sol Air Eau Faune Flore INTENSITÉ Forte Faible Faible Faible Forte ÉTENDUE Locale Locale Locale Locale Locale DURÉE Long terme Court terme Court terme Court terme Court terme Ouverture de carrière et construction d'infrastructures Sol Air Eau Faune Flore Forte Moyenne Faible Faible Faible Locale Locale Locale Locale Locale Long terme Court terme Court terme Court terme Court terme Sol Air Eau Faune Flore Milieu humain Forte Moyenne Faible Faible Faible Moyenne Locale Locale Locale Locale Locale Locale Long terme Long terme Long terme Long terme Long terme Long terme Sol Eau Faune Flore Milieu humain Milieu socioculturel Forte Moyenne Faible Forte Forte Forte Locale Locale Locale Locale Régionale Locale Court terme Court terme Court terme Court terme Court terme Court terme Sol Air Eau Faune Flore Milieu humain Milieu socioculturel Forte Moyenne Faible Faible Faible Forte Forte Locale Locale Locale Locale Locale Locale Locale Long terme Long terme Court terme Court terme Court terme Long terme Long terme Sol Air Eau Faune Flore Milieu humain Milieu socioéconomique Forte Faible Faible Faible Faible Forte Forte Locale Locale Locale Locale Locale Régionale Régionale/Nationale Long terme Long terme Long terme Court terme Court terme Long terme Long terme Sol Faible Locale Long terme Air Eau Faune Flore Milieu humain Milieu socioéconomique Faible Faible Faible Faible Forte Forte Locale Locale Locale Locale Locale/Régionale Régionale Long terme Long terme Long terme Long terme Long terme Long terme CONSTRUCTION Circulation d'engins Installation de personnes Exploitation de la carrière EXPLOITATION Exploitation de l'usine . Fermeture du site FERMETURE ÉLÉMENTS SENSIBLES DE L'ENVIRONNEMENT . Réhabilitation des sites dégradés 71 V- MESURES D'ATTÉNUATION ET DE COMPENSATION DES IMPACTS 5.1 Mesures d'atténuation Atténuation des effets sur la faune et la flore D’une manière générale, il importe de signaler que l’exploitation de l’or n’entraînera pas un déboisement massif. Cela s’explique par la présence d’une végétation presque insignifiante sur le site. Toutefois, la végétation naturelle constituée de quelques épineux pourrait être détruite dans la zone d’implantation de la carrière, des parcs à résidus et stériles, de la poudrière et des voies d’accès. Le déboisement sera donc très limité et n’aura pas d’incidence majeure sur la diversité biologique initiale. Malgré tout, en terme d’atténuation des impacts, le projet procédera à un reboisement compensatoire, tant au niveau de l’usine que de l’exploitation du minerai, de même que dans la cité minière (arbres d’embellissement et espaces verts). Il faudra par conséquent limiter le déboisement au strict minimum nécessaire en préservant dans la mesure du possible, les essences de valeur et les espèces rares. Cette mesure comportera en outre la création de pépinières et la transplantation de certaines espèces dans la zone d’exploitation avec l’appui des services techniques des eaux et forêts de Yalogo ou de Bani. Il sera également important de réaliser un pare-feu autour du périmètre d’exploitation pour limiter les risque d’incendie liés aux feux de brousse. La chasse d’animaux sauvages, surtout d’oiseaux, sera interdite à l’intérieur de la zone d’exploitation. Atténuation des effets sur le sol et le paysage Dans le cas de la mise en œuvre de l’exploitation des carrières, cela génèrera des impacts sur le paysage et sur le sol. Pour des raisons de rentabilité économique, il ne sera pas avantageux de reboucher la carrière en fin d’opération, mais de la rendre utilisable à d’autres fins, au profit de la population locale, notamment le développement de la culture maraîchère et d’abreuvoir pour le cheptel animal. Par contre, les déblais et stériles de découverture des carrières, pourront être utilisés pour reboucher les excavations jusqu’à un niveau de constitution de lac artificiel. Parmi les mesures envisagées, il sera procédé à: - l’enlèvement du sol et de la terre arable avant l’implantation de la carrière; - la plantation d’arbres autour de la carrière et dans les zones exploitées pour assurer une protection anti-érosive des digues constituées sur le pourtour des carrières et réduire ainsi l’impact visuel; - la revalorisation de la carrière en vue de son utilisation ultérieure pour les besoins locaux (point d’eau où le bétail pourrait s’abreuver comme précédemment indiqué). 72 Atténuation des effets sur les ressources hydrauliques Le fonctionnement de l’usine et de ses infrastructures, de la cité minière et autres locaux sociaux, n’auront pas trop d’effet ni sur les ressources en eau de la région, ni sur la qualité de ces ressources en aval des opérations minières compte tenu des conditions climatiques particulières de la région. Cependant, les variations du niveau phréatique devront être surveillées pour ce concerne les ressources en eau souterraine. L’approvisionnement en eau de procédé diminuera au fur et à mesure du fonctionnement de l’usine. En effet, l’apport en eau brute sera de l’ordre de 50% selon le bilan hydraulique en raison du système de recyclage d’eau de procédé qui sera mis en place. Le contrôle de la consommation d’eau potable et le système de traitement des eaux usées seront mis en place et permettront de limiter l’impact sur les ressources en eau au minimum, mais aussi de résoudre les risques de pollution des eaux. En terme d’atténuation d’impact sur la qualité des eaux, la société devra mettre en place des mesures efficaces de contrôle incluant les procédés de prévention, de traitement et d’élimination des effluents acides qui pourraient être issus des processus d’oxydation de matériaux sulfureux. Comme technique de traitement et de prévention moins coûteuse que l’on pourrait utiliser pour éliminer cette acidité, on procèdera : - au traitement primaire des effluents à la chaux; - à la plantation d’arbres sur les stériles et résidus miniers de manière à empêcher leur oxydation et de fixation des sols. La surveillance et le contrôle de la qualité pourront se réaliser à travers le respect des normes de qualité nationales ou internationales, et l’échantillonnage des eaux pour des tests de toxicité. Les résultats d’analyse physico-chimique des eaux, effectuée antérieurement pendant l’évaluation de l’état initial de l’environnement, pourront également servir comme pistes utiles de surveillance de qualité. Pour ce qui concerne les pertes et déversements accidentels d’huiles, graisses ou d’hydrocarbures en général, pouvant causer la pollution des eaux, les mesures suivantes sont recommandées : - utilisation de véhicules et d’engins bien entretenus - stockage des hydrocarbures sur des aires de rétention appropriées (compactées et imperméabilisées) et réalisation d’un caniveau étanche autour de l’aire de stockage et des pompes de distribution du carburant; - un écumage régulier des graisses; 73 - des contrôles continus des aires de stockage et de distribution d’hydrocarbures, des ateliers, de la salle des groupes électrogènes, etc. Atténuation des effets du gaz et de la poussière Les travaux d’exploitation minière sont toujours associés à des émissions de poussières et de gaz d’échappement contenant diverses particules comme du SO2 . Pour ce qui est des émissions gazeuses, une planification d’entretien régulier de toute la machinerie de chantier (camions, véhicules, engins, groupes électrogènes, etc.) sera établie, l’achat d’équipements neufs conformes aux normes internationales est également recommandé dans le cadre des acquisitions de la machinerie pour le chantier. Pour prévenir la propagation de la poussière par le transport et la dispersion des particules sur le chantier et dans les environs, ainsi que la protection du personnel, il importera de mettre en œuvre des mesures telles que : - l’équipement des travailleurs en matériel de protection individuelle contre la poussière et l’installation d’aérateurs dans les postes de travail les plus exposés à la poussière. Ces aérateurs seront munis de collecteurs de poussière et équipés de filtres à la sortie; - l’arrosage fréquent des pistes de chantier à l’aide d’un camion citerne à eau de manière à humidifier le sol pour fixer la poussière et éviter ainsi sa dispersion dans l’air; - l’installation de panneaux de signalisation réglementant la vitesse des véhicules sur les pistes; - l’utilisation d’explosifs brisant à faible capacité de souffle dans la carrière; - l’acquisition d’échantillonneurs sur les chantiers et dans les villages riverains pour le contrôle des niveaux d’émission de poussière sur le chantier et les villages riverains, de manière à suivre et comparer les niveaux avec les normes admises; - le contrôle physique des travailleurs et des populations riveraines par des visites médicales périodiques pour évaluer et traiter les effets de l’exposition à la poussière. Atténuation des effets de bruits et vibrations Le bruit constitue un impact inévitable dans l’exploitation minière et affecte particulièrement le personnel de la carrière, de la centrale électrique, sur les engins lourds et opérant dans l’usine. Il est donc évident que l’exploitation de l’or va engendrer une augmentation locale du niveau sonore dans le milieu environnant. En effet, les moteurs, les niveleuses, les broyeurs, les concasseurs, ainsi que les tirs à l’explosif, etc., produisent du bruit qui dépasse facilement les 70 dBA. 74 Par conséquent, il y a lieu de prévoir des mesures visant à protéger le personnel, ainsi que les populations des villages les plus exposés, contre ces nuisances sonores. En terme d’atténuation des impacts du bruit, la société devra mettre en place des équipements de protection individuelle et collective et les postes de travail seront organisés de manière à réduire le temps d’exposition des travailleurs aux sources de bruit. L’isolation des sources de bruit et l’insonorisation de certaines machines, constituent la première étape préventive à mettre en place lors de la phase de construction de la mine et de l’implantation des équipements. Par ailleurs, un contrôle des niveaux de bruit dans l’environnement sera réalisé sur la mine et dans les villages riverains les plus touchés. Les problèmes de nuisance provoqués par les secousses seront très localisés étant donné qu’aucune habitation n’est située à moins de 500 m des installations en dehors de la cité minière. Pour ce qui concerne les secousses dues au dynamitage du minerai à partir de la carrière, l’implantation envisagée de celle-ci est telle qu’aucune habitation ne se trouve dans la zone. Cependant, la société appliquera d’autres mesures correctives telles que : - l’insonorisation de certaines machines et l’isolation des sources bruyantes; - la construction de monticules boisés et la plantation d’arbres pour constituer des écrans antibruit; - l’utilisation de matériaux appropriés pouvant limiter les échos dans l’usine; - la diffusion d’un programme d’information qui permettra de connaître à l’avance les heures où les dynamitages auront lieu. Atténuation des effets sociaux Toutes les situations de difficulté rencontrées peuvent être réglées ou évitées lorsqu’un dialogue régulier et réel a lieu entre toutes les parties concernées. Il importe donc de privilégier le dialogue, la concertation et la négociation avec les autorités locales et tous les partenaires sociaux. Dans les relations avec les communautés, les attentes de la population devront être discutées et étudiées dans la concertation et le dialogue entre toutes les parties intéressées. Les projets locaux et d’aide aux communautés pourront se faire à travers la création d’un fonds de développement local qui sera mis en place par la société et orienté en priorité, vers les populations les plus directement touchées par le projet. Le fonctionnement de ce fonds dont les modalités seront à préciser, sera assuré par un comité de gestion, en étroite collaboration avec les représentants des travailleurs et les services techniques chargés du développement au niveau local. 75 Il sera également important de s’assurer que la population locale ne subit pas des pressions et perturbations excessives sur leur milieu et cadre de vie. Gestion et élimination des déchets solides Comme dans toute exploitation d’or, le fonctionnement de la mine produira des déchets. Les déchets seront gérés selon un plan de gestion faisant la comptabilité des quantités et des types de déchets. Ils seront traités selon le principe basé sur la réutilisation, le recyclage et la revalorisation des déchets et emballages. L’identification des types de déchets et de l’utilisation que l’on pourrait en faire aide en effet à éviter leur accumulation inutile sur le site. Les récipients de cyanure usagés seront lavés à grande eau et le cyanure résiduel contenu sera neutralisé à l’eau de javel, avant d’être stockés dans un endroit sûr pour leur élimination. Les objets solides seront enfouis après cette étape pour éviter toute réutilisation des récipients. Les résidus d’huile de vidange d’entretien des groupes électrogènes, des camions et des engins seront recueillis pour être stockés dans des containers ou cuves en acier ou en plastique prévues à cet effet, puis acheminés dans un centre de traitement approprié ou traités selon les règles de l’art. Le dépôt des résidus dans un bassin ouvert exposé aux rayons du soleil permettra l’autodestruction du cyanure sous l’effet des rayons ultra violets. Des mesures de traitement et d’élimination seront appliquées sur les déchets résiduels selon leur nature, et comporteront les techniques suivantes : - Enfouissement, recouvrement et stabilisation des déchets dans des sites contrôlés; - Compactage et confinement des déchets, afin de diminuer leur volume; - Réutilisation selon les cas, des graisses et des huiles de vidange; - Traitement des eaux usées domestiques; - Stockage des déchets dangereux et biomédicaux dans des containers étanches; - Formation des travailleurs dans la collecte, le tri et l’entreposage des déchets. Autres mesures de protection des ressources naturelles Afin d’assurer une meilleure implication de la population et des services techniques locaux dans la protection des ressources naturelles de la zone, le promoteur devra mettre en place une brigade de surveillance environnementale qui aura pour mission essentielle : - de contrôler les prélèvements des ressources dans la zone du projet; - d’organiser l’exploitation et la valorisation des ressources forestières essouchées; - d’initier et de vulgariser l’implantation de pépinières et de ceintures vertes dans la cité minière et dans les villages environnants; - de promouvoir les activités de pêche et de maraîchage autour des lacs artificiels seront aménagés; 76 - de faciliter la formation, l’éducation et la communication avec les populations locales sur les questions relatives à la protection et la préservation de l’environnement. Mesures générales de sécurité et d’hygiène du travail Les dangers liés à une exploitation minière, notamment au fonctionnement de l’usine, à l’utilisation et la manipulation d’explosifs et de produits chimiques, d’engins lourds dans l’extraction du minerai, etc., constituent des risques professionnels qui doivent être atténués par des mesures préventives. Les points clés de la gestion de la sécurité et de l’hygiène sont essentiellement rattachés à la formation, les manuels de sécurité, la distribution d’équipements de protection, la lutte contre l’incendie, le suivi de la santé des travailleurs et le maintien d’un registre sur le nombre, les circonstances et les types d’accidents survenus. Le projet s’engage donc à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des personnes travaillant sur le site et des populations riveraines et de gérer les risques d’accidents ainsi qu’il suit: La formation sera dispensée dans le but de la prévention et de l’intervention. Une formation particulière sera consacrée au personnel travaillant avec des explosifs. Des manuels et des procédures spécifiques seront préparés sur tous les sujets relatifs à l’hygiène et à la sécurité du travail. Chaque employé ainsi que tout visiteur sur le chantier, recevra et sera contraint de porter un casque protecteur, des bottes et lunettes de sécurité. Les lieux de travail et la cité minière seront équipés de dispositifs réglementaires de lutte contre l’incendie tels que les extincteurs, bouche à eau et pour certains locaux comme les bureaux, de détecteurs d’incendie. Les soins d’urgence seront fournis au personnel dans le local de soins du site prévu à cet effet. Tous les employés feront régulièrement des visites médicales effectuées par un spécialiste en médecine et hygiène du travail. Les mesures législatives pour garantir la sécurité des travailleurs, l’hygiène et al santé publique, et le respect des règles de la circulation des véhicules et engins sur le site, seront rigoureusement appliqués. En ce qui concerne la problématique de l’immigration, il est indispensable de communiquer à l’administration, aux représentants locaux et à toute la population avant même le démarrage des travaux d’installation sur le site, le nombre d’emplois qui sera créé. Cela permettra d’éviter des attentes parfois exagérées sinon ambitieuses de la part des populations, et influencer ainsi sur l’immigration. 77 5.2 Mesures de compensation directe Ces mesures seront réalisées dans le cadre des impacts du projet sur les populations locales les plus touchées à travers : le remplacement convenable de toute voie ou passage qui serait bloquée ou perturbée par les opérations minières; le dédommagement suffisant à toute personne qui viendrait, du fait des activités du projet, à perdre ses champs de culture, son habitation, ou subir tout dommage corporel et accident; la réalisation de forages d’eau équipés pour les populations locales. Tableau IX : Synthèse des impacts identifiés et mesures d’atténuation IMPACTS REMARQUES MESURES D’ATTÉNUATION Perte de paysage L’extraction par carrière implique inévitablement l’accumulation de grandes quantités de matériaux de découverture du minerai à la surface du sol, et peut générer des impacts visuels sur le paysage avec une forte modification du paysage panoramique, et une occupation importante d’espace. De même, la construction des infrastructures de la mine (usine, infrastructures connexes et locaux sociaux) provoquera des changements dans le paysage. L’abattage d’arbres pour l’implantation de la carrière et des infrastructures liées à l’usine affecte également le paysage et l’habitat faunique. - Restauration des sites perturbés; - Réhabilitation de la carrière exploitée et valorisation de l’ouvrage ainsi réalisé, en concertation avec les populations locales bénéficiaires, tout en tenant compte de leurs préoccupations; - Les infrastructures devront s’intégrer au mieux dans le paysage du milieu récepteur (couleur des bâtiments, style et type de construction des locaux sociaux); - Plantation d’arbres; - Se conformer au code de l’environnement L’implantation de carrière entraîne l’enlèvement des arbres et arbustes qui agissaient comme stabilisateurs du sol. Ce phénomène fragilise le sol et accélère les processus d’érosion et de glissement de terrain. Les excavations laissées par les artisans miniers et celles qui seront issues des opérations minières du projet, constituent des facteurs de dégradation des sols et présente également un danger pour le personnel opérant sur la mine et les populations riveraines. Il y a également la dénudation des sols liée au défrichement des terrains. L’ouverture de la carrière conduit aussi à l’exposition à l’air et l’eau de matériaux rocheux de profondeur qui sont ainsi soumis à l’altération. Ce phénomène d’altération peut conduire à la génération d’acidité pouvant acidifier les sols (podzols). - Enlèvement préalable et conservation de la couche superficielle du sol et de l’humus avant implantation de la carrière réutilisables dans les opérations de réhabilitation; - Création de barrières anti-érosive et plantation d’arbres pour faciliter la régénération du sol et du couvert végétal; - Remblai des carrières avec les stériles et résidus; - Stabilisation et fixation des pentes des carrières; - Compaction et imperméabilisation du fond des bassins des stériles et résidus miniers. - Opérer selon les normes nationales relatives au déversement de polluants dans le sol. L’implantation de la carrière provoque la perturbation de la végétation et de l’habitat faunique. Le défrichement des terrains et l’abattage d’arbres et arbustes pour l’implantation de l’usine et des infrastructures, affectent également l’environnement naturel, le paysage et l’habitat faunique. - Le déboisement et le défrichement doivent se limiter au strict minimum nécessaire; - Plantation d’arbres et végétalisation du site, création d’espaces verts et de pépinière; - Se conformer au code forestier. Dégradation du sol Perte de végétation 78 Pollution de l’eau Pollution de l’air Bruits, vibrations Perturbations sociales Production de déchets Dommages corporels, risques d’accidents, incendies, etc. Les stériles et les résidus miniers sulfureux peuvent subir des phénomènes d’oxydation aboutissant à la génération de drainage minier acide (DMA) qui mobilise et disperse dans l’environnement des métaux lourds, conduisant ainsi à dégradation des eaux superficielles et souterraines. Les poussières générées par la circulation des véhicules et le mouvement des engins, ainsi que par le dynamitage du minerai à l’explosif dans la carrière, peuvent se déposer à la surface des eaux superficielles et constituer des matières en suspension, dégradant ainsi la qualité de ces eaux. Les eaux usées domestiques, les pertes et fuites des produits pétroliers (lubrifiant, carburant, etc.) provenant des locaux sociaux et des ateliers, dégradent également la qualité de l’eau par pollution. - Le travail aux explosifs au cours de l’extraction du minerai, la circulation des camions et le mouvement d’engins de chantier, etc., soulèvent des particules de poussières qui peuvent être entraînées parfois sur de longues distances, affectant ainsi la qualité de l’air ambiant. Le fonctionnement des broyeurs et des concasseurs, des générateurs d’électricité, peut engendrer des émissions de gaz qui affectent la qualité de l’air ambiant. Les gaz issus des tirs d’explosifs, en se mélangeant à l’air ambiant, sont également susceptibles de produire les mêmes types d’impact. - Assurer la dotation des travailleurs en matériel de protection individuelle et collective; - Installer des aérateurs, des collecteurs et des filtres de dépoussiérage dans les postes de travail les plus exposés; - Humidifier par camion citerne à eau les pistes et les lieux de poussières sur le chantier, pour fixer la poussière au sol et éviter sa dispersion dans l’air; - Échantillonner périodiquement l’air pour le contrôle des taux d’émission; - Se conformer aux normes nationales relatives au déversement de polluants dans l’air; - Assurer le contrôle physique des travailleurs et des populations riveraines par des examens médicaux périodiques pour évaluer et traiter les effets de l’exposition à la poussière. Les bruits et les vibrations émanant de la machinerie de l’usine, des groupes électrogènes, des camions, engins et des tirs d’explosifs constituent des impacts permanents intimement liés à l’exploitation minière. Ces nuisances sonores peuvent affecter aussi bien le milieu humain que l’environnement dans la zone d’influence du projet. - - Prévention, traitement et élimination des eaux acides; Traitement des effluents à la chaux; Végétalisation du parc à résidus ou inondation de ce dernier, pour empêcher l’accès de l’air qui favorise et accélère l’oxydation des résidus miniers sulfureux conduisant à la génération d’acidité; Surveillance et contrôle de la qualité de l’eau par des méthodes d’échantillonnage des eaux pour des tests de toxicité. Se conformer aux normes nationales relatives au déversement de polluants dans l’eau. - L’insonorisation de certaines machines et l’isolation des sources bruyantes; - La construction de monticules boisés et la plantation d’arbres pour constituer des écrans ou rideaux antibruit; - L’utilisation de matériaux appropriés pouvant limiter les échos amplificateurs de bruit dans l’usine; Le développement et la formation du personnel aux procédures rationnelles de travail aux explosifs; - La dotation du personnel en équipement - individuel appuyée par des contrôles auditifs - réguliers. L’exploitation de l’or va avoir des effets sociaux perturbateurs sur les résidents de la zone. Ces effets incluent certains aspects négatifs, tels que la séparation des travailleurs de leurs familles, les conflits culturels et d’intérêt, les risques de criminalité et de dépravation des mœurs, la prolifération de certaines maladies liées au brassage de populations, etc.. - Mise à disposition de logements et des moyens de transport suffisants et adaptés entre résidence et usine; - Création d’un fonds d’appui et d’assistance au profit des travailleurs de la mine et des collectivités directement affectées par le projet; - Promotion et initiation d’activités génératrices de revenus et d’emplois; - Compensation suffisante pour tous dommages physiques ou corporels liés à l’activité minière. L’usine et les infrastructures connexes produiront des déchets solides et des effluents liquides et gazeux qui constituent des sources d’impacts négatifs pour l’environnement. - Tri et recyclage des déchets; - Enfouissement et incinération des déchets solides; - Traitement des effluents liquides; - Mise en container des huiles usées, des déchets dangereux et biomédicaux. L’utilisation d’engins lourds dans l’exploitation du minerai, les risques et dangers liés à la manipulation et l’utilisation des explosifs, la circulation des camions et engins de chantiers, les risques d’incendies, etc., constituent des sources potentielles d’accidents et risques parfois mortels. Ces risques de dangers potentiels qui sont à rattacher aux risques professionnels liés à l’activité minière proprement dite, peuvent constituer des impacts négatifs pour le personnel opérant sur le site et les populations riveraines. - Application stricte des règles de sécurité sur tout le chantier; - Sécurisation des entrepôts de produits chimiques dangereux ou toxiques; - Formation d’une équipe d’intervention sur les procédures d’urgence; - Acquisition et mise à disposition des équipements de sécurité et de protection contre les incendies; - Création d’un centre de santé équipé et doté d’un personnel qualifié; - Application de la législation sur la sécurité et l’hygiène du travail dans les mines. 79 VI- GESTION DES RISQUES D'ACCIDENT 6-1 Étude de dangers Elle expose les risques que peuvent présenter les activités et l'ensemble des installations du projet, en décrivant les accidents susceptibles d'intervenir, la nature et l'extension des conséquences, que les causes soient d'origine interne ou externe. L'étude précise également les moyens d'intervention pour réduire et pour combattre les effets d'un quelconque sinistre. 6-2 Présentation des produits et des installations Les produits pétroliers (essences, graisses, gas-oil, huiles, etc.) seront utilisés principalement pour le fonctionnement des véhicules et engins de chantier, du groupe électrogène, etc. Ces produits sont très volatiles et peuvent dégager des vapeurs incolores, invisibles et inflammables, même à basse température. Leurs odeurs sont fortes et distinctes quelle que soit leur concentration. Lorsque ces vapeurs sont mélangées à l'air dans certaines proportions, elles forment une atmosphère inflammable qui brûle en produisant une flamme interne ou explosent en présence d'une source de chaleur. Le diesel est relativement stable à température ambiante; toutefois, s'il est chauffé, il dégage une vapeur inflammable qui brûle en produisant une flamme intense. La combustion de ces hydrocarbures génère des polluants atmosphériques tels que les oxydes de carbone (COx), les oxyde de souffre (SOx), les composés organiques volatiles (COV) qui peuvent affecter la santé humaine, végétale et animale. Dans l'extraction du minerai, on procédera par dynamitage de la roche à l'aide d'explosifs qui représentent un danger réel pour les travailleurs et pour les populations riveraines si les distances réglementaires ne sont pas respectées. Ces explosifs sont fabriqués à partir des produits tels le nitrate d'ammonium fuel (Anfo), qui sont des produits chimiques dangereux. L'amorçage se fera à l'aide de détonateurs électriques et de la gomme qui est un mélange de produits chimiques, tandis que les tirs se feront à l'aide d'un exploseur. La fosse de la carrière présente également des risques de glissement et d'effondrement, mais également des risques de chute pour les personnes et les animaux dans la fosse. La carrière disposera d'une poudrière et d'une amorcière qui seront construites selon la réglementation en vigueur, mais tous les risques d'accidents ne sont pas pour autant écartés. Un incident peut donc survenir à tout moment. 6-3 Analyse des risques Le projet en lui-même ne constitue pas un danger en tant que tel pour le voisinage. Toutefois, les risques spécifiques liés aux produits et à certaines installations sont à prendre en compte. 80 Il faut donc déduire les conséquences potentielles pour les personnes, les biens et l'environnement biophysique. Les dispositions préventives et les moyens nécessaires pour limiter les conséquences sont également énoncés le cas échéant. Risques liés aux produits Les produits pétroliers sont très dangereux car pouvant être à l'origine d'incendies et d'ennuis de santé pour les personnes qui les manipulent et le voisinage. Pour prévenir ces dangers les dispositions ci-après seront prises: - les différentes installations doivent être bien disposées sur le site en respectant les normes de sécurité à travers les distances d'isolement et d'éloignement exigées; - le stockage des produits pétroliers sera réalisé à l'état liquide au dépôt dans des cuves conditionnées et étanches. Ce dépôt sera bien aéré, permettant ainsi l'élimination des vapeurs explosives et inflammables provenant des produits pétroliers. - Mise en place de panneaux de signalisation "danger" ou "interdit de fumer", etc. Risques liés au dynamitage et à la poudrière La poudrière étant le lieu où sont stockés les explosifs, elle constitue tout à la fois un danger d'explosion aux conséquences désastreuses. Elle sera donc réalisée selon les critères de construction et les règles de sécurité conformément à la réglementation en vigueur. - Les distances d'isolement et d'éloignement doivent être strictement respectées, - Un mur de sécurité entourant la poudrière sera construit suivant les hauteurs, les épaisseurs et matériaux exigés en la matière et dédoublé par une clôture grillagée; - Panneaux de signalisation de danger bien en vue (ex: . "Danger de mort"). Le dynamitage du minerai rocheux dans la carrière présente également des risques d'accidents. Les mesures préventives sont les suivantes: - S'assurer que de l'ensemble des travailleurs est évacué de la carrière avant les tirs d'explosifs; - Déclencher le système d'alarme avant les tirs; - S'assurer également, en respectant le temps d'attente réglementaire après les tirs, qu'il n'y a pas de ratées d'explosion. Les distances réglementaires carrières – habitations étant largement respectées, il n'y aura donc pas de dangers de projectiles pour les riverains. Il est à noter aussi que les risques peuvent être externes, notamment la foudre et certaines charges électriques induites qui sont dues aux conditions climatiques ambiantes. Mais lorsque les installations respectent les normes, ces éventualités sont très réduites. 81 Risques pour l'environnement La pollution du sol, des eaux et de l'air suite à des fuites ou déversements accidentels des produits chimiques, l'explosion accidentelle de la poudrière, etc., constituent les principaux risques à craindre. Les mesures de précaution préconisées précédemment devront être mises en œuvre en plus des contrôles périodiques à effectuer pour une intervention rapide. Il y a également des risques liés à la proximité de la RN3 sur laquelle le trafic routier est faible à moyen selon les cas. En effet, des accidents de la circulation routière peuvent survenir et affecter les activités du projet, tout comme des accidents au niveau du site peuvent également perturber la circulation routière. Risques d'incendies L'incendie constitue un des risques les plus encourus par l'environnement humain et biophysique. Ce risque est permanent et peut être du malencontreusement à: - un mélange gazeux au contact air-carburant qui peut s'enflammer et ou exploser à la moindre source de chaleur; - les produits emmagasinés tels les explosifs peuvent s'enflammer et exploser; - une imprudence, une malveillance et ou un sabotage d'un individu ou groupe d'individus, peuvent entraîner la catastrophe. 6-4 Mesures de maîtrise de l'incendie En plus des mesures énumérées pour prévenir les incendies face aux risques potentiels, les dispositions suivantes de protection contre l'incendie devront être prises : - Une signalisation apparente rappellera en plusieurs endroits le principal de l'interdiction de fumer; - Des consignes de sécurité précises affichées bien en vue indiquant les dispositions immédiates à prendre en cas d'incendie et les mesures d'appel des sapeurs pompiers (mesures d'urgence); - Les installations électriques seront réalisées conformément aux normes fixées par la société nationale d'électricité (SONABEL) et seront périodiquement vérifiées par des techniciens compétents; - La formation du personnel à la lutte contre les incendies et être entraîné à la manœuvre des moyens de secours et initié aux techniques de lutte contre les fuites, les déversements accidentels des produits dangereux et à leur manipulation; - La construction de certaines infrastructures se fera à l'aide de matériaux incombustibles - Les extincteurs seront fixés à une hauteur de 1,20 m maximum du sol et doivent être vérifiés une fois l'an par un service compétent. 82 Moyens d'extinction Malgré toutes les mesures de prévention prises, le risque zéro n'est jamais atteint. Par conséquent, il est important de prévoir un ensemble de moyens de lutte contre l'incendie qui soit adéquat et un personnel entraîné à la mise en œuvre de ces moyens en cas de besoin. Pour faire face à un éventuel incendie, les moyens suivants sont à installer sur le site aux points stratégiques pertinents: - des bacs à sable et des pelles - des extincteurs à poudre ABC sur roue de 50 kg - des extincteurs CO2 le cas échéant La disposition de ces moyens d'intervention sur le site devra être conçue et réalisée en collaboration avec les sapeurs pompiers et les services spécialisés. 83 VII- PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE La société mettra en place un plan de gestion environnementale qui sera basé sur le concept de la "Best Practice Environmental Management In Mining", sans entraîner des coûts excessifs pour la société. Ce concept suppose que les meilleures techniques et technologies pour la sauvegarde de l’environnement seront systématiquement appliquées par la société, lorsqu’elles n’entraînent pas des coûts difficiles à supporter. La mise en œuvre de ce plan, dont les principales composantes sont décrites ci-dessous, garantira le respect des engagements environnementaux pendant la vie de la mine. Engagement écologique L’engagement écologique et la ligne de conduite de la société seront définis dans la politique environnementale de la société. L’engagement écologique et la conduite environnementale de la société sont essentiels pour la réussite de l’exécution du programme de protection de l’environnement qui constitue un défi à relever pour toute l’humanité. Ainsi, le projet d’exploitation de l’or dont l’étude technique confirme la faisabilité, doit également être financièrement supportable mais encore humainement acceptable. Organisation du personnel La surveillance de l’environnement sera gérée par une petite équipe qui sera mise en place en collaboration avec les services décentralisés du ministère de l’environnement de Yalogo et Bani. Cette équipe aura l’autorité et les ressources nécessaires pour mettre en pratique le programme de gestion de l’environnement, y compris la formation de l’ensemble du personnel sur la mine et l’organisation des pratiques environnementales et servir ainsi de vitrine des meilleures pratiques environnementales dans la zone. Évaluation rétrospective des impacts Les impacts sur l’environnement dus aux travaux miniers et aux activités associées, seront évalués de manière régulière, de façon à formuler des procédures applicables à chacune des activités génératrices d’impacts. Une évaluation rétrospective d’impacts sera exécutée pour toute nouvelle activité et les impacts déjà connus seront révisés régulièrement pendant la vie de la mine. Ainsi, certaines zones des permis du projet ayant été intensément et profondément perturbés par les activités d’orpaillage, seront sélectionnées et restaurées progressivement au cours des travaux. Les déblais et rejets d’orpaillage déjà identifiés comme minerai pauvre, serviront à combler les excavations des artisans miniers pouvant atteindre par endroit 50 à 60 m de profondeur. Une plantation d’arbres se fera au fur et à mesure sur les zones remblayées. 84 Mise en place des procédures Des procédures axées sur la protection de l’environnement seront préparées pour toutes les activités dont on pourra évaluer et améliorer les impacts. Ces procédures contiendront les données de base et identifieront les services, les structures et les responsables chargés de leur mise en œuvre. Vérification et révision des programmes d'activités environnementales L’application de la politique nationale en matière d'environnement et des normes nationales et ou internationales adoptées par la société sera évaluée et soumise à des révisions régulières pour juger de l’efficacité des programmes d'activités. Communication et diffusion de l’information La société définira l’étendue jusqu’où les informations environnementales et sécuritaires auront besoin d’être soumises régulièrement, en tenant compte de l’évolution de la société d’une part et d’autre part, des parties concernées et des structures impliquées. 85 VIII- PLAN DE FERMETURE ET DE REHABILITATION DU SITE Dans les chapitres précédents, des actions ont été envisagées pour atténuer et ou améliorer les principaux impacts associés au projet. Pendant la construction du chantier et au cours de la phase opérationnelle, il est reconnu que certaines hypothèses émises devront être confirmées et ajustées selon les réalités du terrain. En outre, comme beaucoup plus d’informations seront disponibles à travers la recherche et les contrôles continus, il est donc essentiel qu’une surveillance continue de l’environnement ait lieu pour s’assurer qu’en tout temps les impacts négatifs sont réduits et les impacts positifs maximisés. Par ailleurs, la philosophie des codes minier et de l’environnement du Burkina Faso est basée sur le concept qu’avant les phases de construction et d'exploitation du projet, un plan de fermeture acceptable du point de vue environnemental doit être préparé. Ce concept est de laisser le site dans un état ne nécessitant aucun frais de la part d’aucune partie pour le maintenir dans une situation saine et stable du pont de vue écologique. Les procédures opérationnelles seront également établies pour s’assurer que toutes les activités d’exploitation seront exécutées de manière à ce que la fermeture du site se fasse de façon systématique et effective. En cas de cessation des activités de l’usine et en vue de l’insertion du site dans un environnement assaini, la société engagera sa responsabilité technique et financière pour assurer la réalisation et le contrôle des activités ci-après : Aménagement et stabilisation des carrières Il sera économiquement impossible de combler les fosses des carrières envisagées, avec les matériaux enlevés en cours d’exploitation. Toutefois, le dimensionnement des pentes définitives de la carrière pourrait être réalisé en fonction de la stabilité à long terme des talus. Le programme envisagé pour l’aménagement du site sera précédé d’études spécifiques permettant de définir les travaux pour garantir la stabilité et la mise en sécurité définitive du site. Démolition des installations du jour Toutes les installations à caractère purement minier, qui ne peuvent être utilisées à d’autres fins, seront enlevées ou démolies. Celles qui seront laissées en place seront aménagées afin qu’elles ne constituent pas une source de danger pour les personnes ou inconvénient pour l’environnement. Les parcs de stériles et les terrains seront stabilisés et sécurisés. Pour les équipements qui seront laissés in situ, la société tiendra un dossier précisant leur nature, leur emplacement, leurs caractéristiques et les aménagements effectués. Programme de dépollution du milieu Un diagnostic de l’état de pollution des sols et des eaux sera établi avant la fermeture du site. Ce diagnostic aura pour but d’identifier les zones potentiellement polluées et d’évaluer l’impact 86 potentiel (actuel et futur) sur l’environnement aux fins de prendre les mesures d’atténuation et ou de prévention pertinentes y relatives. En cas de constat de pollution du milieu, un traitement approprié sera fait avant les opérations de fermeture. Dans ce cas, les objectifs de dépollution seront fixés de commun accord avec l’administration, en fonction de l’utilisation future du site. De plus, les risques de pollution ultérieure des ressources hydrologiques seront analysés et des mesures appropriées seront mises en place pour leur atténuation. Sécurisation du site Une étude préalable sera faite en vue d’identifier les zones à risque en tenant compte de leur utilisation antérieure (zones de stockage de produits chimiques ou d’explosifs, aires de lavage d’engins, etc..). Toutes les zones présentant des risques potentiels ou identifiés comme telles, seront sécurisées et entourées par une clôture grillagée de protection. Financement de la fermeture du site Au cours de l’exploitation du gisement, des programmes de remise en état du site seront réalisés parallèlement et seront suivis et contrôlés en collaboration avec le service départemental de l’environnement de Yalogo ou de Bani. Toutes les activités de gestion de l’environnement pendant la vie de la mine, devront être financées à partir des budgets de fonctionnement des exercices courants. Les conditions financières préalables à la fermeture du site incluront la constitution de provisions par la société pour faire face aux investissements liés à la remise en état du site. À un stade précoce de l’exploitation, un devis détaillé des coûts extrêmes de fermeture du site sera préparé et un plan financier sera développé. Cette provision est une obligation faite à tout promoteur de projets du genre par le code minier, afin de s’assurer que le coût des travaux de restauration soient couverts progressivement, avant l’arrêt définitif de l’exploitation. 87 IX- SUIVI ENVIRONNEMENTAL Les services décentralisés du ministère chargé de l'environnement au niveau communal de Yalogo procéderont périodiquement au contrôle des opérations d'exploitation de la du projet et à la surveillance de ses impacts sur l'environnement tout au long de la durée de vie du projet (phase de préparation du site, d'exploitation et de cessation des activités, etc.). Ces services interviendront pour veiller à l'application des mesures correctives, et rechercheront les travaux non conformes aux prescriptions du cahier des charges. Ils pourront également proposer les cas échéants, des actions correctives nouvelles ayant pour but de réparer les atteintes à l'environnement. Ils rédigeront également des rapports de mission dans lesquels ils feront le bilan des actions menées sur le terrain. Tableau X : Programme de surveillance environnementale Fréquence Activités Mise en application de la politique environnementale de la société Continuelle Contrôle de l’utilisation des ressources naturelles (air, eau, sol, flore, faune) Semestrielle Contrôle des impacts de l’usine sur les ressources naturelles Semestrielle Contrôle de la qualité des eaux Semestrielle Contrôle de l’élimination des déchets Contrôle des activités de restauration des sites perturbés Mensuelle Semestrielle Contrôle des effluents liquides et gazeux Mensuelle Contrôle des émissions de poussière et de gaz Mensuelle Contrôle de l’état de santé des travailleurs et des collectivités riveraines Annuelle Contrôle des accidents de travail et des sinistres le cas échéant Mensuelle Bilan du niveau de développement socioéconomique et culturel local Annuelle Bilan sur la communication avec les populations et les autorités locales Annuelle Audits internes Annuelle Audits externes Biennale 88 X - ESTIMATION DES COÛTS DE SÉCURITÉ, DE PROTECTION ET DE PRÉSERVATION DE L'ENVIRONNEMENT (Prévision pour 5ans) En vue d'intégrer les coûts de mise en œuvre des mesures d'atténuation, de sécurité, de protection et de préservation de l'environnement dans le plan de développement du projet, la société doit prévoir d'alimenter un budget additionnel, comme indiqué dans le tableau ci-après: Tableau XI : Estimation des coûts des mesures d’atténuation des impacts, de sécurité, de protection et de préservation de l’environnement Impacts Mesures d'atténuation Montant annuel (Cfa) Montant total (Cfa) - Intégration des infrastructures au mieux dans le paysage du milieu récepteur du projet. (couleur, style, type, etc.) - Réhabilitation progressive du paysage perturbé. 600 000 3 000 000 - Enlèvement sol végétal et conservation, nivellement - Végétalisation du site, nivellement et compaction des sols - Barrières anti-érosives. 400 000 2 000 000 Perte de végétation - Plantation d'arbres (d'embellissement, espaces verts) et mise en végétation du site - Création de pépinières 520 000 2 600 000 Pollution de l'air - Arrosage et entretien des pistes - Entretien des moteurs (véhicules et engins, groupe, etc.) 600 000 3 000 000 Pollution de l'eau - 1 100 600 5 500 000 1 000 000 5 000 000 1 200 000 6 000 000 1 000 000 5 000 000 5 600 000 28 000 000 Perte de paysage Fragilisation, perturbation du sol Pollution sonore Production de déchets Perturbations sociales Dommages corporels, risques d'accidents, incendies, etc Bassin de décantation et de traitement des effluents Construction latrines, fosses sceptiques Neutralisation cyanures résiduels et traitement eaux usées Surveillance, contrôle, etc. - Insonorisation des murs du bâtiment abritant groupe électrogène - Écran antibruit avec stériles autour des carrières - Plantation d'arbres - Tri, recyclage de certains déchets - Ramassage et traitement des déchets domestiques - Containers pour les huiles usées, déchets biomédicaux, etc. - Fonds d'appui et initiation de petits projets de développement local. - Entretien logements sur le site - Entretien forages d'eau sur le site, - Équipements de sécurité et de protection pour le personnel Visites médicales pour les travailleurs et population riveraine Soins médicaux Construction d''un local de soins d'urgence Mur ou barrière et clôture grillagée de sécurité au tour des carrières, usine et des parcs à résidus - Extincteurs, etc. Total annuel Total général 12. 020. 000 60. 100. 000 89 XI- COÛTS INDICATIFS DE FERMETURE DE LA MINE / RÉHABILITATION Après la fin de l’exploitation minière, intervient la phase de fermeture et de réhabilitation du site minier. Il s’agira de la mise en œuvre d’un certain nombre d’activités devant aboutir à l’abandon du site en laissant celui-ci dans état tel qu’il ne puisse présenter aucune source de nuisances ni danger pour le milieu et les populations locales, ni occasionner de charge financières d’aucune partie concernée. Les activités à mener et les coûts indicatifs correspondant sont consignés dans le tableau ci-après : Tableau XII : Coûts indicatifs de fermeture de la mine et de réhabilitation du site Désignation Aménagement / réhabilitation , et stabilisation des carrières Démolition des installations du jour (Infrastructures de surface) Sécurisation des sites (dépollution, nivellement, végétalisation, etc.) Total Montant (FCFA) 10. 000. 000 5. 000. 000 10. 000. 000 25. 000. 000 90 XI- CONCLUSION GÉNÉRALE L'évaluation d'impact sur l'environnement réalisée dans le cadre du projet d’exploitation industrielle petite mine des gisements aurifères de Guiro et Diouga, a permis d'identifier des impacts positifs et négatifs du projet sur l'environnement et de proposer des mesures de correction nécessaires. Les impacts négatifs reconnus ont en général un caractère local, une intensité limitée et une durée temporaire. Les différents aspects environnementaux n'indiquent pas d'impacts négatifs insurmontables sur les plans technique et financier. Les impacts négatifs sont assez minimes et les mesures préconisées pour leur atténuation permettent de les réduire à des niveaux acceptables ou de les supprimer à court et moyen termes. Nous osons penser également que ces impacts seront largement contrebalancés par les bénéfices potentiels qui seront générés tout au long de la vie du projet. Par ailleurs, le plan de gestion et de suivi environnemental qui sera mis en œuvre en collaboration avec les différents acteurs, permettra de contrôler et de suivre l'évolution du projet dans ses différentes composantes, d'évaluer les impacts résiduels et d'exécuter les mesures d'atténuation et de prévention qui s'imposent. Afin d'assurer la réussite du projet et l'adhésion des populations, il est important qu'une concertation et une bonne collaboration s'établissent entre les différents intervenants, tant au niveau des autorités administratives, coutumières et des populations concernées, que du promoteur. 91 Annexes 92 93 94 95 Rencontre et entretien avec les populations locales 96 Infrastructures déjà existantes sur le site de Bayildiaga 97 Végétation et type de sols Lieux d’emplacement Carrière de Guiro (3 arbres seront abattus) Dépôt d’explosifs de Guiro 98 Parc à stériles carrière Guiro Bassin de résidus miniers + effluents Carrière de Diouga (lac artificiel) Bassin d’eau de recyclage 99 Activités d’orpaillage (déboisement, dégradation des sols, du paysage, pollution d’eau, etc.) 100 Barrage de Yalogo (activités maraîchères ; abreuvage cheptel, etc.) 101 Type de lac artificiel après activités minières (à Diouga et à Gourolkadjè) ANNEXE 10.1 ANNEXE 10.2 ANNEXE 11 1 TABLE DE MATIERES SOMMAIRE 1 INTRODUCTION 1.1 OBJET DE L’ETUDE 1.2 PRESENTATION DE STREMCO-SA 1.3 PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET 1.3.1 Situation des permis 1.3.2 Accès aux permis 1.3.3 Topographie 1.3.4 Climat 1.3.5 Végétation 1.3.6 Démographie 1.3.7 Infrastructures 2. LOI MINIERE 2.1 TITRES MINIERS ET AUTORISATIONS 2.2 AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS 2.3 TAXES ET REDEVANCES MINIERES 2.4 REGLEMENTATION DES CHANGES 3. DONNEES GEOLOGIQUES 3.1 GEOLOGIE REGIONALE 3.2 GEOLOGIE LOCALE 3.3 GEOLOGIE DES GISEMENTS 3.3.1 Guiro 3.3.2 Diouga 4. TRAVAUX ENTREPRIS 4.1 PROSPECTION GENERALE 4.2 TRAVAUX D’EVALUATION SUR GUIRO 4.3 TRAVAUX D’EVALUATION SUR DIOUGA 4.4 TRAVAUX SUR GITES SATELLITES 4.4.1 Bayildiaga 4.4.2 Gangaol 5. ESTIMATION DES RESSOURCES 5.1 DEFINITION ET HYPOTHESES 5.2 METHODE DE CALCUL 5.3 ETAT DES RESSOUCES 6. EXPLOITATION MINIERE 6.1 CHOIX DE LA METHODE D’EXPLOITATION 6.2 PLAN D’EXPLOITATION 6.2.1 Méthode d’exploitation 6.2.2 Extraction et transport 6.2.3 Zones de déversement des stériles 6.2.4 Conception des rampes d’accès aux carrières Page 7 16 18 30 46 59 2 6.3 RESERVES EXPLOITABLES 6.3.1 Méthode d’évaluation 6.3.2 Estimation du taux de dilution et de récupération 6.3.3 Réserves minables et durée de vie de la mine 6.4 PLANNING DE PRODUCTION 6.4.1 Planning de production mine 6.4.2 Planning de traitement usine 6.4.3 Travaux d’ingénierie et planification de la production 6.5 CHOIX DES EQUIPEMENTS ET DES INSTALLATIONS MINIERES 6.5.1 Généralités 6.5.2 Equipements de foration 6.5.3 Unités de chargement 6.5.4 Equipements de transport 6.5.5 Equipements auxiliaires 6.5.6 Stockage de carburant et lubrifiants 6.5.7 Maniement des explosifs et stockage 7. METALLURGIE INTRODUCTION 7.1 TESTS METALLURGIQUES 7.1.1 Tests métallurgiques sur Diouga 7.1.2 Tests métallurgiques sur Guiro 7.2 CHOIX DE LA METHODE DE TRAITEMENT 7.3 BASE DE CONCEPTION DE L’USINE 7.4 DESCRIPTION DE L’USINE 7.4.1 Concassage et criblage 7.4.2 Broyage et gravimétrie 7.4.3 Flottation 7.4.4 Cyanuration 7.4.5 Circuit CIP 7.4.6 Désorption et récupération aurifère 7.4.7 Traitement des rejets 7.5 ETIQUE DE CONTROLE 7.6 NORMES TECHNIQUES DU PROJET 8. INFRASTRUCTURES 8.1 ACCES AU SITE 8.2 PRODUCTION D’ELECTRICITE 8.3 BESOINS ET DISPONIBILITE EN EAU 8.4 STOCKAGE DE CARBURANT 8.5 INSTALLATIONS AUXILIAIRES 8.6 LOGEMENT, RESTAURATION ET TRANSPORT 8.7 AUTRES EQUIPEMENTS 9. PERSONNEL 9.1 ADMINISTRATION ET SERVICES GENERAUX 9.2 EXPLOITATION MINIERE 9.3 TRAITEMENT 10. RESULTATS DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL 67 76 95 101 103 3 11 ESTIMATION DES COUTS DES INVESTISSEMENTS 104 11.1 INVESTISSEMENTS EXISTANTS 11.2 INVESTISSEMENTS NOUVAUX EN EXPLOITATION 11.3 INVESTISSEMENTS NOUVAUX EN TRAITEMENT 11.4 INVESTISSEMENTS NOUVAUX EN INFRASTRUCTURES 11.5 FERMETURE DU PROJET ET REHABILITATION DES SITES 11.6 IMPOTS ET TAXES 11.7 PRECISION DES ESTIMATIONS 11.8 RECAPITULATIF DES INVESTISSEMENTS 12 ESTIMATION DES COUTS OPERATOIRES 12.1 FRAIS D’EXPLOITATION MINE 12.2 FRAIS DE TRAITEMENT USINE 12.3 FRAIS GENERAUX 12.4 FRAIS DE PERSONNEL 12.5 FRAIS DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 12.6 RECAPITULATIF DES COUTS OPERATOIRES 110 13. EVALUATION ECONOMIQUE DU PROJET 13.1 HYPOTHESES ET PROJECTIONS GENERALES 13.2 COUTS D’INVESTISSEMENTS 13.3 COUTS OPERATOIRES 13.4 FONDS DE ROULEMENT 13.5 REVENUS 13.6 REGIME FISCAL 13.7 PERSPECTIVES ECONOMIQUES DU PROJET 13.8 ANALYSE DE SENSIBILITE 13.9 RECOMMANDATIONS 117 4 FIGURES ET TABLEAUX Couverture : Unité de traitement existante Fig. 1 Localisation du permis de recherche Fig. 2 Carte des permis d’exploitation sollicités Fig. 3 Localisation des zones d’activités du projet Fig. 4 Carte de géologie générale et des indices aurifères de l’Afrique de l’Ouest Fig. 5 Carte géologique du Burkina Fig. 6 Carte géologique du permis de recherche Guiro. Fig. 7 Coupe typique du gisement de Guiro Fig. 8 Coupe typique du gisement de Diouga Fig. 9 Carte des anomalies géochimiques du permis Fig. 10 Vue en plan des travaux sur Guiro Fig. 11 Carte des anomalies géochimiques et géophysiques de Malori Fig. 12 Vue en plan des travaux sur Diouga Fig. 13 Vue en plan des travaux sur Bayildiaga Fig. 14 Coupe typique du gîte de Gangaol Fig. 15 Sections par profil du gisement de Guiro Fig. 16 Sections par profil du gisement de Diouga Fig. 17 Vue en plan carrière Guiro Fig. 18 Coupe longitudinale carrière guiro Fig. 19 Vue en plan carrière Diouga Fig. 20 Coupe longitudinale carrière Diouga Fig. 21 Cinétique de traitement du minerai Fig. 22 Schéma section concassage broyage gravimétrie Fig. 23 Schéma section flottation Fig. 24 Schéma section cyanuration et CIP 5 Fig. 25 Schéma section désorption et électrolyse Fig. 26 Plan des installations de surface à Guiro Fig. 27 Plan des installations de surface à Bayildiaga TABLEAUX T. 1 Détail du calcul des ressources à Guiro T.2 Détail du calcul des ressources à Diouga T.3 Etat des ressources T.4 Détail du calcul des réserves à Guiro T.5 Détail du calcul des réserves à Diouga T.6 Résumé des réserves du projet T.7 Etat des réserves minables du projet T.8 Tonnage stérile et minerai du projet T.9 Planning de production mine T.10 Planning de traitement usine T.11 Résultats des tests métallurgiques T.12 Investissement en capital T.12.1 Equipements existants T.12.2 Investissements nouveaux en mine T.12.3 Investissements nouveaux en traitement T.12.4 Investissements nouveaux en infrastructures T.12.5 Investissement en gestion de l’environnement T.12.6 Récapitulatif des investissements T.13 Coûts opératoires T.13.1a Coût d’exploitation du matériau superficiel T.13.1b Coût d’exploitation du minerai et du stérile de profondeur T.13.2 Coût de traitement du minerai T.13.3 Frais généraux T.13.4 Frais de personnel T.13.5 Frais de gestion de l’environnement T.13.6 Résume des coûts opératoires T.14 Analyse financière T.15 Analyse de sensibilité Annexes - Sections par profil des gisements et des carrières 6 SOMMAIRE Depuis 1994, Stremco SA a exploré pour or l’ensemble de son permis de recherche et découvert des cibles potentiellement économiques à Guiro, Diouga, Bayildiaga et Gangaol. Les travaux ont alors été concentrés sur ces gîtes. Les résultats des études d’évaluation menées à date ont permis d’établir des ressources certifiées à Diouga et Guiro, par contre des travaux complémentaires sont nécessaires pour une évaluation correcte du potentiel de Bayildiaga et Gangaol, deux gîtes à structure complexe et boudinée. Les ressources sur Guiro et Diouga ont été évaluées à 350 000 tonnes titrant 10,2 g/t contenant 3 575 Kg Au soit environ 115 000 onces. La présente étude porte uniquement sur les réserves superficielles de ces deux gisements qui s’élèvent à 124 800 tonnes de minerais titrant 10,63 g/t soit 1327 kg Au ou 42 000 onces. Ces réserves sont contenues dans un panneau de 267 m de long et 70 m de profondeur maximale à Guiro et 165 m sur 15 m de profondeur à Diouga. L’exploitation est envisagée à ciel ouvert. Après application du taux de dilution et de récupération, les réserves minables s’établissent à 136 350 tonnes titrant 9,25 g/t soit un stock métal de 1260 kg Au. Stremco possède une unité de traitement gravimétrique de 100 t/jour à Bayildiaga, localité située à mi-chemin entre les deux gisements. Les études montrent qu’en y adjoignant des sections flottation, cyanuration du concentré de flottation, CIP et électrolyse, cette unité pourra être modifiée en vue de traiter 80 à 100 tonnes par jour avec un taux de récupération d’environ 90 %. Les réserves superficielles dégagées permettent une durée de vie du projet de 5,5 ans avec une production annuelle d’environ 200 kg Au. La certification des réserves profondes des deux gisements et des ressources en cours d’évaluation des gîtes satellites inclus dans les permis d’exploitation sollicités permettra une prolongation notable de la durée de vie du projet. Un bon nombre d’équipements et d’infrastructures existe déjà et les investissements nouveaux requis pour la mise en œuvre du projet sont évalués à 865 millions de francs CFA. Les coûts opératoires sont estimés à 26 645 FCFA la tonne traitée équivalant à un coût de production de 3 202 CFA par gramme d’or fin produit ou $ 180,5/Oz pour une parité de 1$=550 CFA. L’étude d’impact environnemental a cerné l’ensemble des risques liés au projet et des mesures d’atténuation et de gestion ont été prévues. Une simple projection des cash-flows sur la base d’un cours fixe de l’or de $350/once (6200 FCFA/g) donne des résultats satisfaisants : - Cash-flow cumulé de CFA 1 123 millions - Valeur actuelle nette à 10 % de CFA 414 millions - Taux de rendement interne de 22 % Ce résultat est considéré suffisamment bon pour qu’on puisse recommander le démarrage du projet sous réserve d’octroi des permis d’exploitation par l’ETAT. 7 1. INTRODUCTION 1.1 OBJET DE L’ETUDE L’étude a pour objectif d’analyser et de démontrer la faisabilité technique et économique de la mise en valeur des ressources superficielles de Guiro et de Diouga et objet d’une demande de permis d’exploitation type petite mine soumise par Stremco à l’Etat. L’autre objectif est de donner plus confiance aux actionnaires sur le nouveau projet Guiro et fournir des éléments d’appréciations aux investisseurs et bailleurs potentiels. Le projet consiste en une exploitation à petite échelle (100 t/j) des gisements de Guiro et de Diouga, et ultérieurement les gîtes satellites, par carrière et traitement par gravimétrie, suivie de flottation et cyanuration en cuves des concentrés de flottation (CIP). La récupération de l’or se fera électrolyse pour la partie chimique. La valorisation des ressources de Guiro avait fait l’objet d’une étude de faisabilité antérieure en 1997 (exploitation souterraine et traitement par CIP) concluante ayant abouti à l’octroi de permis d’exploitation (décret n°452 et 453 du 30 octobre 1997) et à l’obtention de financement de la SFI (accord d’investissement n°9024 du 28 octobre 1998). Toutefois la chute brutale du cours de l’or n’a pas permis sa mise en œuvre dans les délais légaux requis. En effet, les actionnaires ont préféré observer un attentisme dans l’espoir d’une remontée des cours. La persistance de la faiblesse du cours durant plusieurs années (1998-2002) a entraîné la perte du financement SFI. La notable remontée des cours et son maintien au-delà de $300 par once et ce depuis fin 2002 ont encouragé les sponsors à reconsidérer le projet et à soumettre à l’Etat un nouveau projet. Toutefois en vue de réduire les coûts d’investissements et d’opération, les méthodes d’exploitation et de traitement du projet initial ont été revues et modifiées. La présente étude a été préparée par Stremco-Sa en sa qualité de futur opérateur. 1.2 PRESENTATION DE STREMCO-SA L’opérateur du projet initial était la Société des Mines du Faso (Fasomine-sa), une société anonyme de droit burkinabè crée le 14 juillet 1997, registre de commerce n° 18 091B. Suite au non démarrage du projet dans les délais légaux requis, les premiers permis sont devenus caducs. Fasomine n’ayant plus d’objet social, les actionnaires envisagent sa liquidation. Le projet actuel sera mis en œuvre par la Société de Travaux de Recherche et d’Exploitation Minière et Compagnie qui a exécuté les travaux de recherche de 1994 à nos jours. STREMCOSA, est une société anonyme privée de droit burkinabé, créée le 15 juillet 1994 ; registre de commerce n°13 907/B. Adresse : 656, Avenue de la nation Téléphone : (226) 30 16 25 Fax : (226) 30 16 26 E-mail : [email protected] Cette société résulte de la transformation en société anonyme de la société STREMCO SARL au capital de 10 000 000 CFA crée le 15 novembre 1993 par des nationaux avec augmentation de capital et ouverture à des partenaires étrangers principalement à European Mining Finance (EMF).Ce partenaire, actuellement dénommé Griffin Mining est basé à Londres au 1 Berkeley Street London tel 44- 207016 88 21.E-mail : [email protected]. Le capital social de STREMCO-SA est de 140 000 000 de Francs CFA (14 000 actions de valeur nominative CFA 10 000 chacune) initialement détenu à hauteur de 51% par EMF et 8 49% par des opérateurs résidant au Burkina Faso. Le 29 novembre 2001, les parts de EMF ont été entièrement rachetées et le capital social est actuellement réparti comme suit : Actionnaire Fonction Nationalité % Française Nombre actions 10649 Jean-Claude BOUERI Gestionnaire Pascal COMPAORE Ingénieur TP Burkinabè 824 5,89 Abel BERE Ingénieur Mines Burkinabé 2100 15 Norbert SIMPORE Comptable Burkinabé 412 2,94 15 0,11 Autres - - 76,06 La société est administrée par un conseil d’administration de sept (7) membres dont le président est Monsieur Jean-Claude BOUERI, tel (226) 30 63 50. 9 1.3 PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET 1.3.1 Situation du permis de recherche et des permis d’exploitation sollicités Permis de recherche Stremco SA a obtenu un permis de recherche pour or et substances connexes le 6 mai 1994 (arrêté n°94-097). Ce permis situé non loin de Bani couvrait initialement une superficie d’environ 800 km². Au vu des résultats des différentes campagnes de recherche et conformément aux dispositions du code minier, la superficie a été réduite en 1997 et 2001. Le permis actuel fait l’objet de l’arrêté n°01-045/MCE/SG/DGMGC/DG du 03 juillet 2001. Il couvre une superficie de 450 km2 et est défini par les coordonnées ci-après (figure 1) : E N A : 00° 14’ 00’’ Longitude Ouest 13° 48’ 00’’ Latitude Nord 798800 1527500 B : 00° 03’ 00’’ Longitude Ouest 13° 48 ’00’’ Latitude Nord 818700 1527500 C : 00° 03’ 00’’ Longitude Ouest 13° 40 ’00’’ Latitude Nord 818700 1512700 D : 00° 08’ 00’’ Longitude Ouest 13° 40 ’00’’ Latitude Nord 809600 1512700 E : 00° 08’ 00’’ Longitude Ouest 13° 32’ 00’’ Latitude Nord 809600 14 98100 F : 00° 14 ’00’’ Longitude Ouest 13° 32’ 00’’ Latitude Nord 798800 1498100 La validité du permis expire le 6 Mai 2004. 10 Figure 1 : Situation du permis de recherche 11 Permis d’exploitation sollicités Les coordonnés UTM du permis d’exploitation type petite mine sollicité, représenté en figure 2 sont les suivantes : Guiro-Diouga: 65 km2 Points/coordonnées A B C D E F G H I J EST 809500 812500 812500 807500 807500 802000 802000 805500 805500 809500 NORD 1524500 1524500 1522500 1522500 1502000 1502000 1506000 1506000 1523500 1523500 Les permis sollicités sont pour or et substances connexes et de type « Exploitation industrielle petite mine ». Le permis est pris suffisamment large pour couvrir d’une part les gîtes satellites en cours d’évaluation de Goroualkadjé et Bayildiaga colline et d’autre part la zone de Bayildiaga retenue pour le traitement du minerai. En effet, pour des raisons de disponibilité en eau et de centrage de l’unité de traitement par rapport aux gisements de Guiro et Diouga, Bayildiaga où la nappe souterraine permet un pompage continu de plus de 30 m3 /h a été choisi pour l’implantation de l’usine. 12 Figure 2 : Situation des permis d’exploitation sollicités 13 Figure 3 : Localisation des zones d’activités du projet 14 1.3.2 Accès aux permis Le permis d’exploitation est situé au N-E du pays dans les provinces du Namentenga et du Séno, à une distance d’environ 230 km de la capitale sur l’axe routier Ouagadougou-Dori (RN3). Les zones d’exploitation sont très proches de la route nationale, Guiro est à 7 km de Yalogo et fait partie du secteur 5 de cette commune tandis que Diouga est à 3 km de Bani. Toutes les deux zones sont accessibles par pistes carrossables. La route de Dori est goudronnée de Ouagadougou à Kaya (105 km) et se poursuit par une route latéritique assez large et bien entretenue. Deux radiers à Tougouri et Yalogo pertubent la fluidité du trafic en saison pluvieuse mais ceci n’empêche pas la livraison de gros équipements sur le site. Les deux permis sont distants l’un de l’autre d’une vingtaine de kilomètres et reliés par des pistes ouvertes sur une pénéplaine. Il sera nécessaire d’améliorer ces pistes pour assurer une liaison en toute saison. La zone de traitement du minerai, Bayildiaga, est pratiquement à michemin entre les deux gisements : Bayildiaga – Guiro 11 km ; Bayildiaga –Diouga 10,5 Km. 1.3.3 Topographie Le terrain est essentiellement plat et aride avec quelques buttes et plateaux latéritiques. De faibles élévations marquent quelquefois des filons de quartz comme à Guiro. Le système hydrographique est orienté NE-SW et est souvent à sec à l’exception de la période des pluies qui durent quatre mois au plus. En saison sèche, toute la zone est accessible en véhicule toutterrain. L’altitude moyenne est d’environ 300 m et s’accroît légèrement vers le nord. 1.3.4 Climat Le climat est typiquement sahélien avec une saison pluvieuse de juin à septembre (pluviométrie maximale en Juillet- Août) et une saison sèche le reste de l’année. La pluviométrie moyenne est de 450 mm. Les températures diurnes typiques varient de 25° en décembre à 45° en mai et peuvent tomber à 10° la nuit. Les vents soufflent généralement N-E en saison sèche et S-W en saison pluvieuse. Ils sont violents et souvent accompagnés de vent de sable. 1.3.5 Végétation La végétation est clairsemée et comprend essentiellement des plantes rampantes, de petites brousses, des épineux, des herbes saisonnières et occasionnellement des arbres isolés tels les baobabs et acacias. Les zones d’agriculture sont très limitées. On y cultive le mil, le sorgho, le maïs et occasionnellement des produits maraîchers et fruits. Le reste de la terre non cultivée sert de pâturage pour les moutons, les chèvres et les boeufs. L’eau est rare et les populations s’installent au bord des bas-fonds où des puits peuvent être creusés. 1.3.6 Démographie La zone de Guiro, Bayildiaga et Diouga est habitée par différentes tribus comportant des éleveurs (peuhls, belahs et djermas) et des cultivateurs (gourmatchés, mossis et bissas). En saison sèche, la région attire des orpailleurs nationaux et étrangers. Ces derniers rejoignent leur domicile en saison pluvieuse pour l’agriculture. 15 Le dernier recensement de 1998 donne une population de 500 habitants à Guiro, 746 à Diouga et 598 à Bayildiaga. 1.3.7 Infrastructures Il existe très peu d’infrastructures locales. Yalogo, commune de plein exercice, est le centre équipé le plus proche et dispose de l’ensemble des services : enseignement, police et gendarmerie, environnement, élevage, santé etc. Yalogo dispose également d’une station de carburant, d’un réseau téléphonique et des prestations de service de base. Bani, chef lieu de département dispose également de certains services : enseignement, police, environnement, élevage et santé. Toutefois les services de prestations tels le téléphone, le carburant, la maintenance d’équipements sont inexistants. Yalogo est perçu comme une source de main d’oeuvre et un village doctoir pour la mine de Guiro. Dori, situé à 55 km au Nord de Yalogo est une ville plus importante à même de fournir de meilleures prestations mais apparaît très éloigné. En règle générale, le projet s’approvisionnera en prestations et fournitures à partir de Ouagadougou où de meilleurs prestataires sont disponibles dans le domaine de la construction, la fabrication, la fourniture et la maintenance d’équipements. Cependant un stock suffisant en pièce de rechange et en fournitures spéciales doit être prévu sur le site. 16 2. LOI MINIERE Ces dernières années, le Gouvernement du Burkina Faso a adopté une stratégie de développement minier visant à favoriser les investissements dans ce secteur. Le code minier Burkinabé a été revu et consolidé en Mai 2003. Cette loi dispose que les gîtes naturels de substances minérales contenus dans le sol et le sous-sol du Burkina Faso reste de plein droit, propriété de l’Etat. L’Etat en assure la mise en valeur en faisant appel notamment à l’initiative privée. Toute personne morale ou physique désirant mener une activité d’exploitation de substances minérales doit détenir un titre minier ou une autorisation. 2.1 TITRES MINIERS ET AUTORISATIONS La loi distingue quatre types de titres miniers et trois types d’autorisations : Titres miniers - Permis de recherche ; - Permis d’exploitation industrielle de grande mine ; - Permis d’exploitation industrielle de petite mine ; - Permis d’exploitation artisanale semi mécanisée. Autorisations - Autorisation de prospection ; - Autorisation d’exploitation artisanale traditionnelle ; - Autorisation d’exploitation de carrières. 2.2 AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS Les détenteurs de titres miniers ou d’autorisations bénéficient des avantages fiscaux et douaniers ci-après : Phase de travaux de développement. 1) Exonération de la TVA pour : - Les équipements importés et ceux fabriqués localement à l’exclusion des biens exclus du droit à déduction conformément aux dispositions du code des impôts. - Les services fournis par les entreprises de géo-services et assimilés. La durée de cette exonération ne doit excéder deux ans pour les mines à ciel ouvert et souterraines. 2) Exonération de tous droits de douanes lors de l’importation de matériels, matières premières, matériaux, carburant et lubrifiants destinés à la production d’énergie et au fonctionnement des véhicules et des équipements relatifs auxdits travaux, ainsi que leurs parties et pièces détachées à l’exception de : - de la redevance statistique ; - du prélèvement communautaire de solidarité (PCS) ; - du prélèvement communautaire (PC) - de toutes autres taxes communautaires à venir. Cette exonération prend fin à la date de la première production commerciale. Ces avantages s’étendent aux sous-traitants de la société d’exploitation, sur présentation d’un contrat conclu dans le cadre des travaux préparatoires. Phase d’exploitation Les titulaires d’un permis d’exploitation sont soumis à : - L’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) au taux de droit commun réduit de dix point, soit 35 % ; - L’impôt sur les revenus des valeurs mobilières au taux de droit commun réduit de moitié soit 12,5 %. Tout titulaire d’un permis d’exploitation bénéficie d’une exonération pendant sept ans de : 17 - L’impôt minimum forfaitaire sur les professions industrielles et commerciales (IMFPIC) ; - La contribution des patentes ; - La taxe patronale et d’apprentissage (TPA) et - La taxe des biens de main morte (TBM). Pour les exploitations dont la durée est inférieure à quatorze ans, la période d’exonération ne peut excéder la moitié de la durée prévisionnelle de l’exploitation. Les titulaires d’un permis d’exploitation bénéficie de l’exonération des droits d’enregistrement sur les actes portant augmentation de capital. 2.3 TAXES ET REDEVANCES MINIERES Les titulaires d’un titre minier ou bénéficiaire d’une autorisation sont assujettis au paiement de droits fixes et de droit proportionnels comprenant une taxe superficiaire et une redevance proportionnelle. Notre projet constituant une petite mine, seules les taxes et redevances s’y rattachant sont données ci-dessous : 2.3.1 Taxes Droits fixes - Permis d’exploitation petite mine - Octroi 1 000 000 FCFA - Renouvellement 2 000 000 FCFA - Transfert 2 000 000 FCFA Taxes Superficiaires - Permis d’exploitation petite mine - Première année 100 000 FCFA/Km2/an - Année suivantes 100 000 FCFA/Km2/an Ces taux sont indexés chaque année au taux de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). 2.3.2 Redevances proportionnelles Les redevances sont payables par trimestre sur la base d’un bulletin de liquidation émis par l’Administration des mines. Elles sont calculées en pourcentage de la valeur FOB du produit extrait et fixé à - 7 % pour les diamants et les pierres précieuses ; - 4 % pour les métaux de base et les autres substances minérales ; - 3 % pour l’or et les métaux précieux. 2.4 REGLEMENTATION DES CHANGES L’importation des fonds pour les investissements est librement admise et il n' y a aucune restriction sur le rapatriement du capital investi sous forme de dividendes ou produits de liquidation. Le capital et les intérêts des emprunts sont rapatriables 18 3. DONNEES GEOLOGIQUES 3.1 GEOLOGIE REGIONALE Le socle précambrien du craton Ouest Africain occupe la majeure partie de la région. Ce craton fait originellement partie d’un plus large socle incluant le craton de la Guyane de l’Amérique du Sud. On y distingue 2 grands groupes : I) L’Archéen (3000 – 2600 ma) composé essentiellement de migmatites et de gneiss affectés par l’orégénie libérienne (2700 -2600 ma) ; II) Le Protozoic inférieur (2400 - 2100 ma) comprenant les ceintures de roches vertes birimiennes placées en discordance sur les roches archéennes. Les séquences birimiennes peuvent être subdivisées en : i) Le groupe sédimentaire du birimien supérieur composé de niveaux gréseux, gréso-argileux, grauwackeux avec des intercalaires de roches volcaniques et volcano-sédimentaires ; ii) Le groupe de roches volcaniques et volcano-sédimentaires du birimien inférieur comprenant les roches felsiques, volcano-mafiques, volcanoclastiques intercalées par des roches chimiques et sédimentaires. La plupart des fracturations observées sur les formations sont liées aux trois grandes phases de l’orogénie éburnéene (2100 - 1950 ma) qui les ont affectées à des degrés variables de métamorphisme allant de la zéolite aux schistes verts. Associée à l’oregénie éburnéenne, une série complexe d’importantes intrusions granitiques, tous syn à tardi-tectoniques (2000 - 1700 ma) s’est mise en place. Les dernières intrusions sont constituées de petits rochers de granite alcalin ou de syénite. Les minéralisations aurifères en Afrique de l’Ouest suivent intimement cette évolution structurale allant des gisements pré-oregénique du birimien inférieur aux paléoplacers conglomératiques du tarkwaén qui sont des minéralisations syn origéniques jusqu’aux gisements associés aux fracturations intenses de la période d’activité métamorphique. Les différents types de gisements ci-après ont été identifiés (figure 4) : - Types syn-génétiques associés avec du manganèse dans les schistes carbonifères ; - Les gisements filoniens contrôlés par la structurale et contenant du quartz et des sulfures ; - Les shear-zones riches en sulfures et minéralisées en or ; - Les dépôts d’or éluvionnaires, alluvionnaires et colluvionnaires. Concernant la mise en place des minéralisations, les observations ci-après ont été relevées : La plupart des minéralisations à or primaire sont génétiquement liées à l’activité hydrothermale ayant accompagnée les dernières étapes de l’orogénie éburnéene. La plupart des gisements se situent dans des shear-zones qui ont connu une réactivation. Les minéralisations apparaissent près ou à l’intérieur des ceintures de roches volcanosédimentaires qui ont subi généralement un métamorphisme de faible gradient. 19 Figure 4 : Carte de géologie générale et principaux gisements aurifères de l’Afrique de l’ouest) 20 3.2 GEOLOGIE LOCALE Le permis est situé dans la branche Est du ‘’Y’’ birimien de Bouroum –Yalogo (figure 5). Ces roches birimiennes ont une direction N-NE et les récents travaux ont montré qu’elles occupent approximativement les trois quarts du permis et sont encaissées par des migmatites affleurant aux coins NW et SE du permis. Lithologie Les séquences lithostratigraphiques des formations rencontrées sur le terrain sont les suivantes (figure 6) : a) Anté birimien Les granites et migmatites de l’Archéen. b) Birimien Des lavas de basaltes et d’andésites ainsi que des roches mafiques forment le coté ouest de la ceinture. Des sédiments et des roches volcano-sédimentaires contenant de moindre lavas occupent la partie Centrale et Est du permis. c) Eburnéen Des granites et granodiorites syn et post tectoniques. d) Post birimien Des dykes de dolérites et de gabbros. Structurale Des shear zones de direction NE à N-NE traversent le permis et représentent des shear-zones à mouvement senestre là où le déplacement des unités géologiques est observable. A l’intérieur de ces ceintures, des fractures discontinues NW-SE et ENE-WSW forment des couloirs. Assumant que le déplacement senestre est correct, les structures NW-SE devraient montrer des cisaillements dextres et des extensions dans le sens légèrement N-S et les structures ENE-WSW auront des cisaillements senestres avec des extensions pratiquement subparallèles. Les ceintures sont limitées au Nord et au Sud par de profondes fractures ENE-WSW comme celles qui traversent Guiro. Elles semblent avoir une forme sigmoïdale à l’intérieur des couloirs ENE-WSW et auraient contrôlé le contact d’un certain nombre de roches intrusives. Ceci suggère que les fractures ENE-SW sont profondes et probablement à la fois antérieures et postérieures au phénomène de cisaillement car non seulement elles l’ont contrôlé mais aussi l’ont déformé. Des linéaments continus NW-SE traversent aussi tout le permis, sans grand déplacement, ce qui indique qu’ils sont postérieurs ou contemporains aux fractures NE-SW agissant probablement comme un phénomène conjugué. Minéralisations A l’intérieur des ceintures birimiennes du permis, sont localisés quatre prospects bien connus dénommés Gangaol, Diouga, Bayildiaga et Guiro contenant des gisements filoniens. Les travaux antérieurs avaient porté surtout sur les minéralisations filoniennes et avaient montré que l’or exploité par les orpailleurs est localisé dans les sulfures ou leurs produits d’altération et dans des zones à débris de quartz avoisinant les filons. Plusieurs phases de mise en place des filons de quartz ont été reconnues et la géométrie des filons indique qu’ils ont été mis en place de façon évolutive et associée aux fracturations. Les filons de quartz enfumé sont souvent parallèles aux fracturations les plus anciennes. Plus tard dans l’évolution cyclique, un clivage s’est développé avec la mise en place des dykes dioritiques et des intrusifs granodioritiques. De petites secousses progressives ont entraîné la création de structures conjuguées le long des 21 shear-zones, formant les zones de structures sigmoïdales avec des fractures en échelons où s’est infiltré du quartz moins cisaillé. 22 Figure 5 : Carte géologique du Burkina 23 Figure 6 : Carte géologique du permis stremco 24 3.3 GEOLOGIE DES GISEMENTS 3.3.1 Guiro Le gisement de Guiro est situé au SE du permis de recherche à environ 7 kilomètres à l’est de YALOGO. Il se situe à l’intérieur d’un massif de granodiorites, de diorites, de granites et localement des gabbros. A l’affleurement, cet ensemble se présente en boules sans orientation précise. En surface, dans les travaux d’orpaillage, le quartz est blanc à gris et injecté de tourmaline. En profondeur, les faciès de quartz sont assez variés : - Quartz blanc laiteux, parfois tendant vers un quartz enfumé (zones grises et noires) ; - Quartz très fracturé avec présence notable de cubes de pyrite ; - Quartz blanc avec alternance de lits gris et noirs et à or visible ; - Présence de passées silicifiées et or visible ; En général, le filon est tectonisé et présente des vacuoles et des géodes qui, en surface sont remplies de produits d’altération divers (limonite, goetite,…) Géométrie du gisement Le filon affleure en chapelet sur 1 km mais la partie consistante et continue d’une puissance d’au moins 1 mètre s’étend sur 400 m. La puissance varie de 0,5 m à 2 m et le filon a une direction N 80 et un pendage Nord. Le quartz et la tourmaline montrent, à intervalle irrégulier, des signes de cisaillement sub-parallèle à la direction du filon et des petits déplacements le long des structures perpendiculaires. L’encaissant est formé de granodiorite qui, avec la présence de tourmaline, suggère une origine hydro-pneumatique. Dans la zone oxydée, on observe au toit du filon une enveloppe d’altération ferrique pouvant atteindre 10 m de puissance, quoique masquée en surface par la saprolitisation. La granodiorite non oxydée est généralement minéralisée en pyrite fine, toutefois cette minéralisation est grossière sur l’éponte toit et sur 3 m dans la granodiorite cisaillée. Ceci peut expliquer l’origine de l’altération ferrique de la zone oxydée. Une coupe typique du gisement est représentée en figure 7. Structure En général, à l’intérieur du périmètre, les grandes fractures forment des ceintures NE –SW bien que des nombreux levés de foliations indiquent une grande variété de directions allant de NNE à EW. Les fractures qui traversent Guiro ont une direction ENE-WSW. Elles emblent avoir une forme sigmoïdale à l’intérieur des couloirs et auraient contrôlé un certain nombre de roches intrusives. Minéralisation Les relations entre l’encaissant granodioritique et le filon de quartz ne sont pas apparentes sur le terrain, encore moins le processus de concentration de l’or. Mais sa présence dans les fissures, les géodes et les surfaces de séparation des blocs de quartz laisse supposer l’importance des phénomènes hydrothermaux dans le processus de concentration de l’or et de son dépôt dans le quartz. Le quartz qui est tardif dans le contexte géologique serait venu en surface à la faveur d’une méga fracture opérée au sein du socle en fin de granitisation ou au cours d’une phase tectonique antérieure qui aurait affectée l’ensemble. L’or est présent tantôt sous forme d’inclusion dans le quartz, tantôt sous forme de plaquage ou de concrétion dans les zones de faiblesses du quartz (fractures, diaclases, surfaces de séparation des blocs). Le minerai est accompagné de sulfures (pyrite et chalcopyrite), de silicates (chlorites dans les fissures) et de sulfocarbonates (mispickel). Les minéralisations en Cu, Zn et Pb sont relativement faibles ; 25 Cu : 22 ppm avec un maximum de 44 Zn : 18 ppm avec un maximum de 47 Pb : 6 ppm avec un maximum de 12 Minéralogie Les différentes études réalisées au Centre de Recherche Minérales de Québec (CRM) ont révélées que la minéralisation aurifère de Guiro est assez fine mais reste dans la grande majorité libre. 71% de l’or est libre avec les dimensions ci-après : Supérieur à 100 micromètres : 75,7 % Entre 100 et 50 micromètres : 22,6 % Entre 50 et 20 micromètres : 0,8 % Inférieur à 20 micromètres : 0,9 % L’or inclus ou associé à la pyrite a des dimensions inférieures à 20 micromètres. 26 Figure 7 : Coupe typique du gisement de Guiro 27 3.3.2 Diouga La zone de Diouga se situe dans la branche Est du sillon birimien de Bouroum-yalogo. Les terrains birimiens , faiblement métamorphisés, forment une bande d’une dizaine de kilomètres de large orientée NE-SW, limitée au Nord Est par le socle antébirimien et au sud-ouest par une vaste intrusion grabbo-dioritique. Les terrains antébirimiens sont constitués d’une alternance d’amphibolites et de gneiss leptiniques de direction N65E et un pendage subvertical. Les terrains birrimens se disposent grossièrement en quatre bandes parallèles dirigées NE-SW : - Les schistes et tufs (schistes tufacés noirs, tufs rhyolitiques) ; - Les volcanites basiques (basaltes et andésites) ; - Les tufs acides, dacites et rhyolites ; - Une série diversifiée comprenant une alternance de rhyolite, d’andésite, de tufs acides, neutres à basiques. Des intrusions de nature granitique, dioritique, grabroïque, voire ultrabasique recoupent les formations birimiennes et antébirimiennes. Géométrie du gisement Les travaux de prospection générale et tactique ont permis sur près de 41 filons testés de retenir une cible potentiellement économique, le filon A15. Le filon A15 est une structure filonienne de 1000 m qui affleure sur 400 m de longueur. Il est orienté N60° avec un pendage de 25 à 40 NW et une puissance moyenne est de 1,2 m (fig.8). Les travaux de reconnaissance détaillés ont démontré qu’à la notion de filon de quartz, il fallait substituer une notion plus générale de zone d’hydrothermalisation. En effet, la structure correspond à une caisse hydrothermalisée de 1,5 à 7,7 m de puissance où la roche encaissante est silicifiée, épidotisée, chloritisée, carbonatée et pyritisée dans la masse. Au sein de cette caisse, s’individualisent une à deux passes quartzeuse blanches de 0,2 à 3,5 m de puissance. Cette puissance est fonction de l’importance de la zone hydrothermalisée. Minéralisation. Les sulfures les plus fréquentes sont la pyrite, suivie de loin par la chalcopyrite, puis la blende. La bornite, relativement rare, est associée à la chalcopyrite et à la digénite. La galène, à l’état de traces, se trouve en fines inclusions dans la pyrite. Dans la zone d’oxydation de surface, la présence de boxworks tapissés de goethite- limonite atteste de la présence primitive de ces sulfures, de même que les induits de malachite. L’or se concentre dans des colonnes de sur épaississement de la zone d’hydrothermalisation. En effet, les teneurs moyennes sont de 13 g/t pour les zones de plus de 5m et 0,6 g/t pour ceux de moins de 5 m. La distribution de l’or dans la structure filonienne est la suivante : - Dans la zone d’altération (0- 40m), l’or est presque entièrement contenu dans le filon de quartz. Les épontes sur deux mètres au toit et au mur, sont peu minéralisées. Plus de 40 % des échantillons ont des teneurs ≤ 0,1 g/t. - Dans les zones profondes, les épontes sont également minéralisées sur environ 1 m. L’or peut être libre mais il est en général inclus dans un minéral hôte. Libre, il peut atteindre 0,1 à 1mm pour certaines pépites. Associé, il peut être inclus dans la pyrite, la chalcopyrite ou dans les hydroxydes de fer dans les zones d’oxydation de surface. Sa dimension varie alors de 5 à 100 micromètres. Les analyses Pb ont montré des teneurs en plomb de quelques ppm (18 ppm maximum) tant 28 dans l’encaissant que dans les passes filoniennes. Les teneurs en zinc varient de 50 à 100 ppm dans l’encaissant et peuvent dépasser 200 ppm dans les zones filoniennes. Les teneurs en cuivre varient de 20 à 100 ppm. Dans les zones riches en or, ces teneurs peuvent atteindre 700 à 800 ppm. Les teneurs en argent sont généralement très faibles (≤ 0,5 g/t) sauf dans les zones riches en or où elles peuvent atteindre 5 ppm. 29 Figure 8 : Coupe typique du gisement de Diouga 30 4. TRAVAUX ENTREPRIS L’ensemble des travaux entrepris sur le terrain, cartographie, prospection minière et travaux d’évaluation, a été sous-traité à ACA HOWE INTERNATIONAL, une société anglaise ayant une expertise renommée dans l’exploration et la recherche minière. Leur chef géologue était Patrick Forward , téléphone 00 44 1442 873 398 Londres. Les travaux de sub-surface, prélèvement géochimique, puits et tranchées ont été réalisés par la main d’œuvre locale. Les sondages RC et carrotés ont été réalisés par le BUMIGEB (Diouga, Gangaol, Bayildiaga, Guiro) et par AUSDRILL (Guiro, Bayildiaga). Les analyses, essentiellement par fusion plombeuse, ont été assurées par ITS GHANA et ANALABS BURKINA. La fiabilité des résultats d’analyses fut contrôlée par insertion de duplicata ou de blanc et par des analyses parallèles à BUMUGEB Bobo. Les échantillons témoins de géochimie, des tranchées, puits et sondages sont disponibles au camp Stremco de Bayildiaga. Le coût des travaux réellement menés sur le terrain a été évalué à $ 2 millions. Le chapitre ciaprès résume les travaux effectués sur le permis de recherche. 4.1 PROSPECTION GENERALE Géologie. Les premiers rapports de recherche disponibles sur le permis concernent les travaux de 1968 à Gangaol. Conséquemment en fin 70 début 80, l’agence française Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) a entrepris plusieurs campagnes de recherche sur la partie Nord du permis tandis que son homologue national Bureau Voltaîque de la Géologie et des Mines (BUVOGMI), actuel BUMIGEB, travaillait sur la partie Sud. Les travaux menés ont concerné la cartographie, la géochimie tactique sol et roche, l’exécution de tranchées et le levé topographique. Plusieurs filons ont été recensés et étudiés principalement à Diouga, Gangaol, Bayildiaga, Guiro, Bindéré, Lémode, Debéré Montagne.. Stremco a procédé à une compilation des données disponibles et repris l’ensemble de la cartographie qui a abouti à l’établissement d’une carte géologie du permis au 1/50 000. Géophysique. Une étude régionale aéromagnétique du Burkina Faso a été conduite en 1974. Les données et les cartes d’interprétations à l’échelle 1:200 000 et 1:50 000 ont été publiées. Les données couvrant le permis d’exploration ont été utilisées par Stremco dans la production de la carte structurale. Géochimie Des prélèvements géochimiques sol pour Cu, Ni, Pb et Zn à maille de 300 m x 150 m et couvrant une superficie de 81 km² dans le secteur de Guiro - Bayildiaga ont été effectués par le Buvogmi en 1980/81.D’autres prélèvements à maille de 250 x 250 m ont été entrepris par le BUMIGEB avec l’assistance du PNUD et les travaux ont pris fin en Août 1994. Les échantillons ont été analysés pour Au, Ag, Cu, Pb, Zn, Ni et Co. Ces travaux ont couvert la moitié de la partie Sud du permis d’exploration. Stremco a complété les résultats obtenus de ces travaux par un échantillonnage grab de l’ensemble des roches et des filons de quartz affleurant sur cette partie du permis. La moitié Nord du permis d'une superficie d'environ 400 km² a été couverte par géochimie en stream sédiment. 31 Les résultats d'analyse ont généralement donné des valeurs inférieures à la limite de détection de 5 ppb et il s'est avéré impossible de dégager un seuil anomal absolu. Aussi des teneurs au dessus de 5 ppb ont été considérées comme anomales. Le traitement des résultats obtenus fournit la carte des anomalies représentée en figure 9, page suivante. 32 Figure 9 : Carte des anomalies géochimiques du permis 33 4.2 TRAVAUX DE DETAIL SUR GUIRO Plusieurs campagnes de travaux de détail et d’évaluation ont été menées sur la structure aurifère de Guiro par le Bumigeb de 1979 à 1982 puis par Stremco à partir de 1994. 1979-1980 Le filon a été mis à jour dans 24 tranchées espacées d’environ 50 m sur une distance de 1 km. Les tranchées ont été foncées à une profondeur de 3,5 m. Sept (7) sondages carrotés, d’une longueur totale de 488 m, inclinés à 45° en vue de recouper les structures à 35 m de profondeur verticale ont été exécutés. L’échantillonnage effectué de manière métrique a concerné les zones de quartz et les épontes du toit et du mur et ce sur 1 à 2 m par rainurage. 1871 échantillons ont été analysés au Ghana par fusion plombeuse. 1981-1982 Quinze (15) sondages carrotés supplémentaires d’une longueur cumulée de 1056 m ont été réalisés. Ces sondages inclinés à 60-65° avaient pour objectif de recouper la structure à des profondeurs de 50 à 70m. L’échantillonnage a été effectué par passes métriques et concernait les zones de quartz, les zones silicifiées, l’encaissant toit et du mur sur 1m. Un échantillon d’environ un kilogramme était prélevé par passe, broyé et quarté à 100 g dont 10g était utilisé pour les analyses dans les laboratoires de Nancy en France. 263 échantillons ont été récoltés. Ces travaux ont permis de localiser une section minéralisée sur 332 m de longueur. Le potentiel de cette zone a été évalué à 192 000 tonnes titrant 11,5 g/t dont 59 000 tonnes d’une teneur de 15,96 g/t exploitables en carrière (0 – 40 m). 1994 Les travaux initiaux de Stremco ont consisté à la cartographie et à l’échantillonnage de travaux de surface en vue de vérifier les données Bumigeb. Pour ce faire, la société a procédé à un levé au théodolite des excavations existantes et effectué des coupes transversales le long de la structure aux endroits accessibles. Deux (2) tranchées ont été exécutées en vue de resserrer la densité des coupes. De même de vieilles tranchées ont été récurées et ré échantillonnées. Ces coupes, (huit (8) au total avec un espacement moyen de 35 m), ont permis de faire un levé géologique et un rainurage métrique du filon et de ses épontes. L'évaluation à partir de ces travaux et des données des sondages BUMIGEB a fourni des réserves superficielles de 39 330 tonnes titrant 10,62 g/t. STREMCO-SA a implanté 12 sondages RC dans la zone de hautes teneurs en vue de confirmer les données des sondages BUMIGEB, resserrer la maille d’information et tester la continuité du filon. Les sondages d’une longueur totale de 602 m ont été exécutés sur deux lignes, à 60°, en vue de recouper le filon à des profondeurs respectives de 25 et 45 m. Onze (11) des douze sondages exécutés ont touché soit le filon soit une zone altérée minéralisée avec des teneurs pouvant atteindre 76 g/t sur 1 m. Ces travaux ont révélé que les épontes sont minéralisées parfois sur 3 m et que des teneurs supérieures à 2 g/t peuvent être trouvées dans la zone d'altération argileuse avec absence de quartz. Les données des sondages ont permis de reprendre l'évaluation du potentiel sur 190 m de 34 longueur, une profondeur de 45 m et une puissance moyenne de 2,4 m. Il se dégage 56 470 tonnes de réserves mesurées titrant 10,6 g/t. Le tracé en direction des isopaches de puissance de zone minéralisée montre des extensions possibles de panneaux dans la partie Centrale et à l’extrémité Ouest. La partie Est des panneaux contient également des zones d'altération assez épaisses pouvant être minéralisées. 1995-1996 Sur la base des résultats encourageants de la campagne 1994, la Société a exécuté dès octobre 1995, dix (10) sondages RC inclinés à 60° et espacés tous les 30 m en vue de recouper la minéralisation à une profondeur verticale de 60 m. En outre, un sondage à été implanté dans la partie Ouest du filon à une profondeur verticale de 25 m et deux autres prévus recouper le filon à 25 et 45 m dans la partie Est en vue de mieux délimiter la zone de hautes teneurs. Tous les sondages ont recoupé soit le filon soit une zone d’altération ferrique à l’exception de GU 24 et GU 25 situés dans la partie Est du panneau, suggérant ainsi que le filon est soit décroché par une faille soit s’est refermé. Ces travaux ont confirmé la continuité en profondeur, jusqu’à au moins 70 m, de la structure et ont indiqué une possibilité d’extension plus en profondeur. Aussi en février 1996, STREMCO-SA a implanté deux lignes comportant chacune deux (2) sondages profonds en vue de tester la structure à des profondeurs respectives de 125 et 200 m dans la partie Ouest et centrale du panneau. Ces sondages ont été exécutés à 60°. Les 100 premiers mètres ont été forés en RC et le reste en carotté NQ. Ces quatre sondages d’une longueur totale de 857 m ont tous recoupé la structure et la minéralisation avec une puissance moyenne de 1,3 m et une teneur variant de 1 à 55 g/t (moyenne de 12,9 g/t). Les carottes montrent toutes la présence de pyrite massive dans le quartz et dans les épontes. Le sondage GU26 a intersecté un nouvel horizon minéralisé titrant 3,5 g/t sur 3 mètres à quelques 75 m au Nord du filon. Des travaux complémentaires comprenant une tranchée et le prélèvement de 98 échantillons sol sur une grille de 10 x 10 m ont couvert la zone Est du filon. Egalement deux tranchées T4 et T5 ont été exécutées sur la partie Ouest en vue de contrôler l’extension éventuelle de la structure sur cette zone. A l’issue de la phase des sondages à Guiro, un échantillonnage géochimique sol a été réalisé sur la partie Est des sondages en vue de localiser l’expression en surface de l’altération argilo ferrique titrant 7 g/t Au du sondage GU 12. Une grille initiale de 200 m par 50 m échantillonnée tous les 10 m n’avait pas donné de résultats concluants dus à la contamination liée à la proximité du filon. Aussi, une grille plus large a été implantée afin de dégager la signature géochimique de la zone et établir une liaison avec la grille de géochimie et de géophysique de Malori (voir figure 11). Cette grille orientée le long de la ligne de base du filon principal de Guiro à 75°20’ a 1500 m de long et 600 m de large. Les échantillons ont été prélevés tous les 150 m le long de 6 profils espacés de 250 m. Le traitement des données a dégagé une zone anomale de plus de 100 ppb apparaissant subparallèle à l’axe de la grille sur près de 200 m à partir du filon principal. L’anomalie semble se décaler plus au Sud au niveau du point 300 E avant de se poursuivre sur près d’un kilomètre. Les valeurs à l’intérieur de la zone anomale sont légèrement plus faibles près du filon suggérant que ce dernier est soit décalé par une faille soit s’est aminci dans cette zone comme indiquée dans les sondages GU24 et GU 25. 35 Un levé géophysique, VLF-EM, a été mené sur la grille avec des mesures tous les 25 m le long de profils espacés de 250 m. Les données IP ont été filtrées au Fraser et des courbes d’iso valeurs à pas de 5° ont été établies. Les résultats montrent une bonne corrélation avec les résultats de géochimie sol avec des valeurs fortes se situant le long de l’axe de l’anomalie principale avec un déplacement apparent vers le Sud au niveau du profil 300 E. 1997 Les travaux consistaient à vérifier par des tranchées d’une part les zones anomales de la partie Est et d’autre part la possible extension de la minéralisation coté Ouest du panneau. Huit tranchées ont été implantées et foncées à l’aide d’une rétro pelle. L’échantillonnage a été effectué par rainurage métrique dans la zone saprolitique toutefois les filonnets rencontrés ont été prélevés séparément. Les tranchées coté Est du panneau n’ont pas atteint le niveau saprolitique dû à un très grand recouvrement latéritique et n’ont pas été échantillonnées. Toutes les autres tranchées ont recoupé la trace de la structure mais les teneurs obtenus sont faibles. Echantillonnage Dans les tranchées et puits, l'échantillonnage a été effectué par rainurage tous les mètres. Ces rainures ont en moyenne 10 cm de largeur et de profondeur. Pour les sondages, les échantillons ont été prélevés tous les mètres. Toutefois ces espacements ont tenu compte des changements de faciès ou du contexte géologique et /ou structural. Les échantillons ont été concassés et quartés jusqu'à obtention d'un échantillon de 2,5 kg. Les 2,5 kg ont été pulvérisés à un d95 de 74 microns (200 mesh) dont 150 grammes ont été prélevés pour envoi à l'analyse par fusion plombeuse ou par absorption atomique. Initialement environ 5 % des échantillons ont été analysés dans des laboratoires différents dans le but d'avoir des résultats comparés. 36 Figure 10 : Vue en plan des travaux sur guiro 37 Figure 11. Carte des anomalies géophysiques et géochimiques sur Malori 38 4.3 TRAVAUX DE DETAIL SUR DIOUGA La zone a fait l'objet de cinq (5) campagnes de reconnaissance initiales menées par le BUVOGMI, le PNUD et le Syndicat BUVOGMI-BRGM de 1979 à 1984. Ces travaux de prospection générale et tactique ont permis de mettre en évidence deux indices (Diouga montagne Est et Ouest) et une cible potentiellement économique : Diouga A15, reconnu par trois (3) sondages (S1à S3). Aussi les travaux de détail se sont concentrés sur cette cible (figure 12). En rappel, le filon A15 est une structure filonienne de 1000 m environ qui affleure, en chapelet, sur 400 m de longueur. Il est orienté N60 avec un pendage de 25 à 40° NW. L'encaissant faiblement exposé inclut des roches volcaniques basiques avec des gabbros, andésites porphysiques et dolérites. 1979-1980 Les travaux ont porté sur la cartographie géologique, la géochimie par puits, la géophysique et l’exécution des trois (3) sondages (S3 à S5) totalisant 189,7 m. Ils ont permis de définir l’extension du filon sur 255 m et ses caractéristiques géométriques. 1980-1981 Les travaux ont consisté en l’exécution de quatorze (14) tranchées dont : - Cinq (5) sur affleurement (T1, T2, T4, T8) ; - Trois (3) entre affleurement (T3, T5, T7) ; - Deux (2) sur le prolongement du filon (T9 et T10) - Quatre (4) pour reconnaissance d’anomalies (T11 à T14) Les dix premières ont recoupé le filon et ont permis de confirmer sa continuité sur 390 m, préciser son pendage (30 à 40° NW) et sa puissance moyenne (1,3 m) et d’échantillonner le filon et ses épontes. Le quartz renferme beaucoup plus de sulfures dans la moitié SW du filon que dans la partie NE, par contre, la malachite est présente sur tout le filon. L’or a été observé dans toutes les tranchées avec des teneurs variant de 1 à 63 g/t. Dix (10) sondages (S6, S8 à S16 représentant 1021m) ont été exécutés à maille systématique de 100 m sur deux lignes. La première rangée placée à 85 m du filon comporte 7 sondages inclinés à 65° en vue de recouper la structure à -40 m. la seconde à 160 m avec 3 sondages de même inclinaison pour reconnaître la structure à 70-80 m. Ces sondages ont permis de mieux préciser la géométrie du filon et son extension. Deux panneaux ont pu être délimités : Un panneau NE de 300m de long sur 160 m d’aval pendage jusqu’à la cote -70 ; un panneau SW de 200 m de long sur 80 m d’aval - pendage jusqu’à la cote -70 mètres. 1982 Les travaux de reconnaissance du filon A15 ont été poursuivis, principalement sur son extension SW. Trois tranchées (T15, T16 et T17) ; trois puits (P1, P2 et P3) ont été foncés. Quinze (15) sondages totalisant 1241 m de longueur ont été forés (S17 à S30 et S35). Les sondages ont mis en évidence une répartition de la minéralisation en colonnes de 100 à 200 m de large sur le plan filonien ainsi qu’une relation générale entre teneur en or et puissance de la structure filonienne. L’évaluation des réserves montre à ce stade que seules les réserves superficielles, situées dans la zone d’altération des terrains encaissants (au dessus de la cote -20 à -25) constitue l’objectif le plus intéressant. 1983 Les travaux se sont focalisés sur la zone superficielle (-25 m) en vue de confirmer le potentiel 39 aurifère des niveaux supérieurs dans la partie centrale du gisement et de chercher des réserves superficielles complémentaires dans la partie sud-ouest du filon reconnue uniquement en sondages. Dans la partie centrale, onze (11) puits (P4 à P14) et neuf sondages verticaux courts (S36 à S44), placés à une maille de 50 m aux niveaux -10 et -20 ont été exécutés. Du coté Sud-Ouest, trois tranchées (T18 à T20) et un puits (P15) ont été foncés. Le potentiel total des niveaux supérieurs, prenant en compte les résultats de l’ensemble des travaux antérieurs, a été évalué à 31 900 tonnes titrant 13 g/t soit environ 400 kg Au, répartis sur trois (3) panneaux. Panneaux Centre SW Centre NE Nord -Est Total Long. (m) 60 95 95 250 Aval pendage (m) 60 50 23 42 Puissance (m) 1,15 1,45 0,77 1,2 Tonnage 10 350 17 340 4 205 31 895 Teneur g/t 22,22 6,64 16,96 13,04 Au cont. kg 230 115 71 416 Les réserves minables étaient évaluées à 25 000 tonnes titrant 9,22 g/t. 1994 STREMCO a concentré ses travaux sur ces trois panneaux en vue d'en certifier le potentiel annoncé. Six (6) tranchées espacées d'environ 10 m ont été foncées sur le panneau Centre Sud Ouest ainsi qu'un puits de 6 m. Les panneaux, Centre NE et Nord-Est, ont été testés par six sondages courts (7 à 12 m) d'une longueur cumulée de 53 m. Vingt-quatre (24) sondages, dont quatre (4) reprises, totalisant 595,5 m et implantés tous les 20 m le long des trois panneaux ont testé le filon à une profondeur moyenne de 20 m (plus ou moins 40 m d'aval pendage). Les coupes des tranchées et les logs de sondages ont permis de confirmer que le filon à une puissance de 0,5 à 4 m avec un pendage moyen de 25° Nord-Ouest. Les cinq (5) derniers sondages, exécutés sur la partie Ouest du filon, à une profondeur variant de 40 à 45 m, n'ont pas recoupé le filon. Ceci suggère l'existence d'une faille de direction Nord Nord Ouest ayant contrôlé la mise en place du filon (faille antérieure) ou ayant décroché vers le bas la partie Ouest du filon (faille postérieure). La première hypothèse semble plus plausible vu le pincement de l'affleurement observé dans cette partie du filon et l'absence de filon également constatée dans les sondages BRGM exécutés sur la zone. En effet ces sondages avaient recoupé la minéralisation dans une zone d'altération hydrothermale mais n'avaient pas rencontré de vrai filon de quartz. Par contre un filon minéralisé avait été recoupé à 100 m plus au Sud du côté Ouest de la faille présumée. Sur les 24 sondages réalisés, seulement neuf (9) d'entre eux ont donné des teneurs supérieures à 1g/t. Aussi l'évaluation a été faite à partir des données de ces neuf (9) sondages, des tranchées et de celles du BRGM. Les réserves ont été évaluées par la méthode de triangulation sur 300 m de longueur, 30 m de profondeur et 1,9 m de puissance moyenne. Les réserves mesurées ainsi calculées s'élèvent à 29 130 tonnes titrant 6,46 g/t (188 kg d'or). La figure 12 représente une vue en plan des travaux exécutés sur Diouga. 40 Echantillonnage Echantillonnage du filon (Tranchées) Le filon a été dégagé sur 2 à 3 m d’aval pendage, puis abattu à la masse par tranches successives d’aval pendage de 1m, constituant chacune un échantillon. Chaque échantillon a subi le traitement suivant : - Concassage au marteau, sur le terrain, à la maille de 5-6 cm, puis quartage pour ramener l’échantillon à un poids d’environ 40 kilogrammes ; - Concassage au marteau à la maille de 1à 2 cm, puis quartage pour ramener l’échantillon à environ 10 kg. - Concassage au concasseur à mâchoires à la maille de 1 à 2 mm puis quartage pour obtention de 2 à 3 kg ; - Broyage au mortier à la maille de 125 microns puis quartage pour obtention d’un échantillon de 60 à 80 grammes pour analyses. Echantillonnage des épontes Par mètre d’aval pendage du filon, deux échantillons des épontes étaient prélevés, l’un au toit et l’autre au mur. Les rainures implantées perpendiculairement au plan filonien avaient une longueur de 1m, une largeur de 20 cm et une profondeur de 10 cm. Les échantillons d’un poids d’une cinquantaine de kilogrammes ont subi ensuite le même type de traitement que les échantillons du filon. Echantillonnage des sondages carottés L’échantillonnage des carottes a porté uniquement sur les zones hydrothermalisées et les passées quartzeuses. Il a été réalisé par passes de longueur variable ; de 30 à 200 cm, suivant l’épaisseur des structures et les changements de faciès. Les sections de carottes sélectionnées ont été sciées en deux. La première moitié a été réduite par concassage à 1 ou 2 mm puis broyé à 125 microns. Par quartage successif, un échantillon de 60 à 80 g a été obtenu et expédié en laboratoire. Le restant est conservé comme témoin. Echantillonnage des sondages RC Les échantillons des sondages percutants étaient formés de cutting très fins. Ils ont été échantillonnés mètre par mètre et divisés sur le chantier pour obtenir un échantillon d’une dizaine de kilogrammes. Chaque échantillon fut ensuite broyé à 125 microns puis quarté pour obtention de 60 à 80 g pour analyse. Analyses Les échantillons des premières campagnes 1979- 1981 ont été analysés par AA, ceux des campagnes suivantes par fusion plombeuse à Orléans pour les échantillons BRGM et à ITS Ouagadougou pour les échantillons Stremco. 41 Figure 12 : Vue en plan des travaux sur Diouga 42 4.4 TRAVAUX SUR GITES SATELLITES Les autres gîtes satellites inclus dans le permis sont principalement Bayildiaga et Gangaol. Différents travaux ont été menés sur ces deux prospects mais le niveau atteint ne permet pas une évaluation précise des ressources. Aussi des travaux complémentaires sont prévus pendant la période de production du projet pour mieux cerner les caractéristiques de ces gîtes. 4.4.1 Bayildiaga Bayildiaga est situé au centre du permis dans un ensemble volcano-sédimentaire orientés N45 à 80° avec des intrusifs de granite, gabbro et granodiorite. Les travaux antérieurs (37 tranchées et 21 sondages) avaient mis à jour plusieurs filons subparallèles sur 850 m de long dont le plus important est Bayildiaga I. Bayildiaga I est constitué d’une petite colline de quartz d’environ 250 m d’extension, de direction NS. Le filon est orienté N20 avec un pendage d’environ 70°E. Le quartz présente deux faciès : blanc coté toit et bleu à enfumé coté mur. L’éponte mur est formée de schistes graphiteux et argileux tandis que celle du toit est constituée de schistes argileux et de roches pyroclastiques. Les travaux 1994-1995 ont porté sur un levé géologique des excavations existantes par des coupes espacées de 10 m et l’exécution de 3 sondages RC et deux puits de 30 m et 35m. Les coupes ont fourni des valeurs de 1,8 à 2,7 g/t dans le quartz broyé à faciès bleu à gris mais le tonnage résiduel est très faible (725 t à 2,7 g/t). Deux des trois sondages, SR7 et SR8, n’ont pas rencontré de filon mais une zone d’altération argilique stérile. Par contre SR10 a recoupé plus de 20 m de zone minéralisée dont 10 m titrant plus de 27 g/t avec un pic de 148 g/t. Les travaux 95-96 ont été concentrés autour du sondage SR 10 en vue de rechercher le prolongement de la zone de haute teneur intersectée. Un puits a été foncé sur 30 m à l’aplomb de SR10 suivi d’une galerie de 7 m. Quatre tranchées totalisant 180,5 m et cinq sondages RC inclinés à 60° (278 m au total ) ont été implantés et exécutés le long de la direction présumée Nord-Sud de la structure. Un des sondages (BG 20) a recoupé le filon sur 4 m avec une teneur de 37 g/t. Ces travaux ont démontré que la structure est particulièrement déformée avec des failles et un phénomène de boudinage tant horizontal que vertical. Afin de mieux cerner les paramètres de cette zone, il est nécessaire de procéder par la méthode de recherche exploitation en y effectuant des travaux de développement par puits et galeries souterraines. 43 Figure 13 : Vue en plan des travaux sur Bayildiaga 44 4.4.2 Gangaol Les filons de Gangaol sont situés à environ 2,5 km à l'Est-Nord Est du filon A15 de Diouga et se trouvent dans des roches volcano-sédimentaires. L'encaissant des filons est formé de tufs andésitiques, des formations limonitiques, des schistes graphiteux, ferrugineux et des tufs rubanées. Les travaux menés de 1979 à 1983 (tranchées, puits, géophysique, sondages percutants) ont permis de mettre en évidence deux filons parallèles F1 et F2. La structure F1 a 750 m d'extension, un pendage variant de 35 à 55° Sud. La longueur des lentilles et leur puissance sont très variables. La structure F2, située à environ 200 m au Sud de F1, a une direction N 70, 200 m d'extension et un pendage moyen de 20° Nord Ouest. Les travaux 94-95 menés sur F1 (2 tranchées, 12 coupes transversales espacées de 5 à 10 m, 20 sondages RC, espacés tous les 20 m) ont fourni des valeurs erratiques. En outre la zone est fortement orpaillée rendant difficile toute évaluation. La structure F2 comporte deux zones affleurantes baptisées F2 Est et F2 Ouest. Elle est formée d’un filon unique dont le faciès varie du blanc au gris. Six (6) tranchées d’une longueur cumulée de 93 m ainsi que 8 sondages totalisant 153 m ont été réalisés sur F2 Est. Ces travaux ont révélé que le filon plonge brutalement. Sa puissance est de 2,3 m avec une teneur uniforme de 2 à 3 g/t. La partie F2 Ouest a été reconnue par sept (7) tranchées et six (6) sondages totalisant 157 m. Les tranchées ont donné des valeurs de 1 à 2 g/t dans la partie Est et 19 g/t au centre. Par contre trois sondages seulement ont fourni des teneurs de 1 à 2 g/t indiquant une minéralisation irrégulière. Neuf sondages ont été exécutés entre F1 et F2 Est. Ces sondages ont recoupé deux filons avec des puissances de 1 et 2 m, et des teneurs respectives de 4 g/t et 0,8 g/t. La caisse filonienne entre les deux filons titre en moyenne 1,3 g/t sur 7 m avec un pic de 4 g/t. Une section typique est fournie en figure 14. Cette zone prometteuse et F2 Est nécessitent des travaux à maille plus serrée pour une évaluation plus précise des ressources. Ces travaux seront entrepris pendant la période de production. 45 Figure 14 : Vue en plan des travaux sur Gangaol 46 5. ESTIMATION DES RESSOURCES 5.1 DEFINITIONS ET HYPOTHESES La classification du « United States Géological survey » (USGS) qui a l’avantage d’avoir une portée internationale a été utilisée. Elle indique qu’une ressource minérale qui a été identifiée peut être classée en démontrée, supposée et inférée. Une ressource minérale est évaluée par échantillonnage sur les affleurements, dans les tranchées, dans les sondages ou dans les ouvertures souterraines (puits, galerie, bures, etc.) Une ressource est « démontrée ou mesurée » si les points d’échantillonnage sont suffisamment rapprochés et si le caractère géologique de la ressource est assez bien défini pour que la grandeur, la forme, la profondeur et la teneur de cette ressource puissent être établies. Une ressource sera «supposée ou indiquée » si les points d’échantillonnage sont plus distancés, en sorte que le degré de fiabilité est moindre que dans le cas de la ressource mesurée. Dans le cas d’une ressource « inférée », l’estimé est basé sur une continuité supposée de la minéralisation au delà des ressources précédentes. On ne précise pas la distance minimale à observer entre points d’échantillonnage à respecter puisque cela dépend du caractère géologique de la ressource qui peut être continue et régulière ou variable et irrégulière. Les ressources du projet correspondent toutes à des filons de quartz qui, de par leur nature géologique, sont susceptibles d’avoir une puissance et une teneur très variables, d’un point d’échantillonnage à l’autre. En outre ces filons sont très étroits. Aussi, nous adoptons la classification ci-après : Ressources mesurées ou prouvées : Tout bloc inclus dans une distance de 0 à 15 m de la passe minéralisée soit une zone d’influence maximale de 30 m Ressources indiquées ou probables Tout bloc inclus dans une distance de 15 à 25 m de la passe minéralisée soit une zone d’influence maximale de 20 m Ressources inférées ou potentielles Tout bloc inclus dans une distance de 25 à 50 m de la passe minéralisée soit une zone d’influence maximale de 50 m 47 5.2 METHODE DE CALCUL Bases de données Pour chaque gisement, une ligne de base a été établie et une banque de données a été préparée comprenant : - une base de coordonnées de chaque tranchée, puits et sondage : coordonnée X (Est (+) ; Ouest (-) ; coordonnée Y (Nord (+), sud (-)) ; élévation Z ; direction de foration ou azimut ; angle de foration, longueur totale etc. - Une base des données des résultats d’analyses brutes par tranchées, puits ou sondage - Une base des descriptions lithologiques pour chaque tranchée, puits ou sondage - Une base des données des résultats d’analyses pour une teneur de coupure de 2g/t. Modèles de ressources Le modèle de ressources relatif au gisement est construit sur le modèle géologique tel que définit dans les affleurements en surface, dans les tranchées et en aval pendage des trous de sondages étroitement espacés. La continuité géologique a été établie et définie par les contrôles lithologiques, structuraux et de minéralisation. La minéralisation aussi bien à Guiro qu’à Diouga est entièrement contenue dans les passes quartzeuses et dans les épontes immédiates du filon. Des sections ont été établies à des distances régulières. Sur chaque section les passes minéralisées rencontrées dans les tranchées et les différents sondages ont été reportées en tenant compte de la topographie, des inclinaisons des sondages, des résultats d’analyses et de la teneur de coupure. Les jonctions entre passes sont faites par corrélation prenant en compte la structurale et la géologie. Neuf profils ont été établis sur le gisement de Guiro, du profil TrO–Gu22 au profil S212-S1bis répartie sur une longueur longitudinale de 267 m et sur une profondeur maximale de 80 m pour les ressources superficielles et de 80 à 230 m pour les ressources profondes. Les figures 15.2 ; 15.5 et 15.8 présentent ces sections au centre et aux deux extrémités du gisement. Le reste des sections est fourni en annexe. Quinze profils ont été déterminés sur le filon A15 de Diouga, du profil -115 au profil 197 soit sur 312 m d’extension longitudinale et pour une profondeur maximale de 20 m. Les ressources profondes n’ont pas fait l’objet d’évaluation, la zone de sur épaississement à forte teneur se limitant aux zones de surface. Les figures 16.5 ; 16.6 et 16.11 représentent quelques sections. Toutes les autres sections sont fournies en annexe.). 48 Figure 15.2 : Sections par profil sur Guiro 49 Figure 15.5 : Sections par profil sur Guiro 50 Figure 15.8 : Sections par profil sur Guiro 51 16.5 : Sections par profil sur Diouga 52 Figure 16.6 : Sections par profil sur Diouga 53 Figure 16.11 : Sections par profil sur Diouga 54 Teneur de coupure Les ressources initiales ont été déterminées en adoptant des teneurs de coupure de 2, 1 et 0,3 g/t et il est apparu évident que les panneaux individuels dégagés avec une teneur de coupure de 2 g/t ont des puissances plus régulières que celles obtenues avec des teneurs de coupure plus faibles. Il est apparu également que la dilution est telle que les faibles teneurs de coupure augmentent légèrement le tonnage métal (environ 3,5 %) contre une forte augmentation du tonnage minerai (50 %). En outre avec une teneur de coupure de 2 g/t, les ressources épousent mieux les contacts du mur du filon que celles des faibles teneurs de coupure. Sur la base des observations ci-dessus, la teneur de 2 g/t a été adoptée comme étant le paramètre le plus réaliste pour la détermination des ressources. Toutefois, les passes à teneur inférieure au seuil de coupure localisées entre deux passes à teneur supérieure à celle de coupure ont été également intégrées, leur extraction étant incontournable en phase d’exploitation. Une puissance minimale de 0,6 m a été retenue et les très fortes teneurs ont été ramenées à 35 g/t représentant la moyenne des teneurs plus 2 écarts - types. Méthode d’évaluation L’évaluation a été faites par deux (2) méthodes : la triangulation et la méthode des sections. Le calcul par triangulation a été effectué par ACA HOWE en utilisant un logiciel d’évaluation des ressources. Toutefois, vu l’insuffisance des données à partir du niveau -80 mètres à Guiro, les ressources de cette zone ont été entièrement classées indiquées ou inférées. Les ressources indiquées ont été déterminées par extension de la base des réserves mesurées à partir de la profondeur de 80 m jusqu’à mi-distance entre les deux rangées des sondages carottés les plus profonds. La teneur est la moyenne des teneurs des réserves mesurées sus-jacentes et celles pondérées des sondages Gu26 et Gu27. Le calcul des ressources inférées est basé sur la moyenne des teneurs et des puissances des réserves indiquées ci-dessus et celles pondérées des sondages Gu28 et Gu29. L’évaluation par sections a été faite manuellement sur Excel. Pour chaque tranchée, puits ou sondage d’une section, les longueurs minéralisées ont été déterminées pour une teneur de coupure de 2 g/t. Par passe minéralisée, la teneur moyenne a été déterminée par composite sur toute la longueur de la passe en excluant toutes les passes à teneur inférieure à celle de coupure. La surface minéralisée a été calculée en considérant que chaque passe minéralisée influe jusqu’à mi-distance de la passe des sondages avoisinants tout en respectant une distance maximale de 50 m. Les tableaux 1 et 2 donnent le détail des calculs par section pour Guiro et Diouga. Il est assumé une densité de 2,8. L : Puissance apparente en m de la passe minéralisée ; tm : Teneur moyenne de la passe ; Ps : Angle d’inclinaison du sondage ; Pc : Pendage du corps minéralisé E : Puissance réelle de la passe ; B : Zone d’influence de la section en m ; Ls : Zone d’influence de la passe à l’intérieure de la section ; Tm : Quantité de minerais en tonnes Tableau 1 : Détails des ressources sur Guiro 55 Tableau 1 : détail des ressources sur Guiro (Suite) 56 Tableau 2 : Détails des ressources sur Diouga 57 5.3 Etat des ressources Toutes les deux (2) méthodes d’évaluation (triangulation et méthode des sections) montrent un bonne concordance pour le stock métal contenu mais présentent des différences en tonnage et teneur qui sont dues probablement aux différences de choix des plans de section, aux méthodes de projection des sondages sur les sections et aux difficultés de réconcilier les dimensions des panneaux minéralisés utilisés dans chaque méthode de calcul. En effet, au niveau de Guiro l’évaluation par section porte sur 267 m d’extension et la triangulation sur 280 m. Ces différences n’ont pas été considérées comme significatives pour le choix de la méthode d’exploitation. Le tableau ci-dessous résume les résultats des deux estimations: Méthode de calcul Guiro Howe, triangulation Tonnage Teneur Or contenu Longueur (g/t) (kg) (m) 332 552 11,30 3 814 280 316 615 10,67 3 378 267 Diouga Howe, triangulation 29 100 6,5 189 430 Stremco, section 33 408 5,91 197 332 Stremco, section L’évaluation par section donnant les plus faibles teneurs et tonnages métal, les résultats de cette méthode d’évaluation ont été retenu pour la suite de l’étude. Les ressources déterminées sont classées dans le tableau 3 ci-après : Tableau 3 : Etat des ressources ( méthode des sections, Tc=2g/t) Cat. Réserve tonnage Teneur Or cont. Or cont. Long. Puis. prof. limite (m) (g/t) (kg) (once) m (m) Mini Max Guiro Mesurées 98 281 10,60 1 042 33 503 267 1,9 0 80 Indiquées 147 550 14,70 2 170 69 756 267 1,72 80 155 Inférées 70 836 2,34 166 5 337 267 1,28 155 230 Total 316 667 10,67 3 378 108 597 267 1,66 0 230 Diouga Mesurées Total 33 408 5,91 33 408 5,91 197 197 6 352 332 6 352 332 Total 350 075 10,21 3 575 114 949 * Les valeurs en or contenu (kg et once) ont été arrondies. 1,2 1,2 0 0 20 20 58 6. EXPLOITATION MINIERE 6.1 CHOIX DE LA METHODE D’EXPLOITATION Les minéralisations d’or à Guiro identifiées par ACA Howe conviennent à une exploitation souterraine, un gisement pratiquement subvertical dont la puissance varie de 4 m à moins d’un mètre et plongeant 70° nord. Mais les considérations ci-après ont sous-tendu au choix du type d’exploitation : - Les investissements initiaux indispensables en exploitation souterraine avant extraction du minerai (descenderie, traçages dans le stérile, chevalement, système de desserte et d’ aérage etc.) s’avèrent très lourds. - Un puits de 35 m a été foncé à l’extrême ouest du gisement en vue de tester le comportement du milieu rocheux (filon et épontes). Le constat a été que les épontes sont constituées essentiellement d’une enveloppe de plus de 2 m d’altération ferrique pulvérulente, sans cohésion et posera des problèmes de soutènement. - Les ressources prouvées sont toutes superficielles et facilement exploitables en carrière. Aussi, en vue de réduire les investissements de départ, il est prévu de démarrer l’exploitation à ciel ouvert jusqu’à une profondeur maximale de 80 m couvrant la zone des réserves mesurées et d’initier ultérieurement, par autofinancement, l’exploitation souterraine à la base des fosses ultimes de la carrière après certification des réserves profondes par puits et sondages. Au niveau de Diouga, les ressources dégagées sont toutes superficielles (0 à 20 m). En outre, la faiblesse du pendage de la structure (25 à 35°) milite pour une exploitation à ciel ouvert. 6.2 PLAN D’EXPLOITATION Le plan d’exploitation est basé sur les ressources mesurées de chaque gisement mentionnées dans le tableau 3 en section 5.3 et contenues dans un seul panneau minéralisé. Comme actuellement défini, le panneau mesure 267 m de long à Guiro et 332 m à Diouga. Il est prévu un rythme de traitement usine de 25 000 t/an. Ceci est déterminé surtout par la capacité de l’unité existante mais aussi par d’autres facteurs tels la géométrie des gisements, particulièrement leur puissance jugée faible et le fort pendage du filon de Guiro qui engendre un ratio stérile/minerai très élevé. Le plan d’exploitation doit assurer cette production annuelle. 6.2.1 Méthode d’exploitation La connaissance actuelle des gisements indique que l’emploi de la méthode d’exploitation par ciel ouvert constitue le meilleur choix. Il est reconnu que la méthode est simple, sécurisante et fournit une bonne définition et un bon contrôle durant l’exploitation du minerai. L’utilisation de techniques de foration et de déblayage usuels permettra l’emploi d’une main-d’oeuvre ne requérrant pas une spécialisation particulière. Guiro En l’absence de données géotechniques, les pentes des talus sont basées sur l’expérience acquise à Bayildiaga où des pentes de 60° sont demeurées stables depuis 1990 et sur les données de l’ancienne carrière de Poura (Soremib). Au toit du filon, le plan d’exploitation prévoit des gradins de 10 m de hauteur avec des banquettes de 5 m minimum soit un angle de talus moyen de 60°. Au mur du filon, les mêmes hauteurs de gradin seront respectées mais la largeur de la banquette est déterminée de manière que l’angle de talus épouse au mieux celui du mur de la caisse filonienne. Ces angles de talus varient de 45 à 55°. La carrière se limite généralement à 6 gradins (60m) sauf aux extrémités Ouest et Est où elle 59 comportera huit (8) gradins (confère vue en plan de la carrière en figure 17). La carrière aura 267 m de long et une largeur maximale de 80 m. Les sections de la carrière par profils sont fournies en figure 15 tandis que la coupe longitudinale générale est présentée en figure 18. La zone superficielle (surface topographique- niveau 100) sera préalablement décapée au bull dès le démarrage des travaux. La partie restante (N100 à N20) sera subdivisée en tranches de 10 mètres chacune. Les deux premières tranches N100 à N80, constituées de la zone saprolitique (granodiorite très altérée) seront exploitées par bullage. Il est toutefois prévu quelques tirs d’ébranlements éventuels. Les autres tranches seront exploitées par dynamitage du stérile puis du minerai. La maille de foration retenue est de 3,50 m X 2,80. Les mines seront inclinées de 20° et seront forées en diamètre 64 mm avec des longueurs de 11,5 m. Les mines seront chargés au pied d’Emulsar 5000 ( 12,4 kg) sur 3,70 m. La charge médiane sera constituée de nitrate fuel (14,6 kg) sur 5 m. la longueur restante (2,80m) servira au bourrage. Les tirs seront effectués par volée de dix (10) mines à l’aide de cordeau détonnant 20g/m amorcé par un détonateur électrique HI. Le rendement attendu est de 104 m3 abattu par mine ou 260 g d’explosifs par m3. Au niveau du minerai, considérant la faiblesse de la puissance moyenne du filon (1,6m), une seule rangée de foration sera exécutée avec un angle identique à celui du pendage du filon. La maille de foration sera déterminée en fonction de la puissance de la zone à dynamiter et pour une granulométrie après tir n’excédant pas 300 mm. Le rendement attendu est similaire à celui du stérile. 60 Figure 17 : Vue en plan carrière Guiro 61 Figure 18 : Coupe longitudinale de la carrière Guiro 62 Diouga Après décapage du niveau superficiel, la profondeur maximale à exploiter sera de 15 m. La partie concernée est entièrement comprise dans la partie saprolitique, niveau facilement ripable. La méthode d’exploitation prévoit un rippage par bull par tranche de 5 m soit trois tranches maximales pour atteindre la profondeur ultime de la fosse. La vue en plan de la carrière et sa coupe longitudinale sont respectivement représentées en figure 18 et 20. Au toit du filon, l’angle de talus moyen sera de 45°. Au mur du filon, l’angle de talus épousera au mieux celui du mur de la caisse filonienne qui est en moyenne de 30°. Les sections de la carrière par profils sont fournies pages suivantes. Il se dégage une carrière de 165 m de long avec une largeur maximale de 60 m. Les épontes, constituées d’argile, sont rippables au Bulldozer et l’emploi des explosifs n’est envisagé que pour l’abattage du filon. Considérant la faiblesse de la puissance moyenne du filon (1,2 m), l’emploi de marteaux perforateurs manuels usuels s’avère suffisant. Les trous seront forés en diamètre 32. Les mines seront chargées de nitrates et amorcées au détonateur électrique HI. 6.2.2 Extraction. Le stérile abattu par dynamitage ou ripage sera récupéré par chargeuses à pneus et chargé dans des camions de 10 m3. Deux (2) chargeuses de capacité de godets de 1,5 m3 et deux (2) camions seront nécessaires. Le minerai sera extrait par pelle mécanique type CAT 320 et chargé dans un troisième camion qui livrera directement à l’usine de Bayildiaga située à environ 11 km des carrières. 6.2.3 Zone de déversement des stériles Le stérile produit aura plusieurs destinations : La première partie (produit de décapage) servira à la réalisation des routes reliant les carrières à l’usine. 18 km de routes sont prévus. La seconde partie servira à créer un talus de sécurité tout autour des carrières en vue d’en limiter l’accès aux animaux et aux personnes étrangères au projet. Ce cordon de sécurité d’au moins 2 m de hauteur aura 300 m de longueur à Guiro et 200 m à Diouga. Le reste des stériles sera déversé dans des digues à rejets. Les digues à rejets des stériles sont situées à proximité de chaque carrière dans leur partie Sud, les pendages des filons étant Nord. Une distance butoir minimale de 50 mètres comprise entre la limite des carrières finales sera conservée afin de tenir compte d’un agrandissement possible de la fosse et pour l’accès général à la carrière. 6.2.4 Conception des rampes d’accès aux carrières Les rampes auront une largeur de 7 m et sont conçues pour des camions de 10 m3 de capacité. Cette largeur tient compte d’une surface opérante de 6 m de largeur, deux fois la largeur des camions et de la largeur des bernes des bords de la route. Tous les talus de la carrière sont accessibles par une rampe à une seule voie. La pente de la route est limitée à dix pour cent afin de minimiser les coûts de transport tout en maintenant les normes de sécurité et la productivité des équipements. 63 Figure 19 : Vue en plan carrière Diouga 64 Figure 20 : Coupe longitudinale carrière Diouga 65 6.3 RESERVES EXPLOITABLES 6.3.1 Méthode d’estimation des réserves L’évaluation des réserves a été faite de la même manière et selon les mêmes critères que les ressources (calcul par section) en se limitant uniquement aux zones superficielles définies par les limites des carrières. Guiro : 80 m de profondeur maximale, extension du profil TrO au profil Sec212 soit 267 m. Diouga : 15 m de profondeur maximale, extension du profil -115 au profil +50 m soit 165 m de longueur longitudinale. Le détail des évaluations sont fournis en tableaux 4 et 5. Le tableau 6 ci-après donne un résumé des résultats: Tableau 6 : Résumé des réserves du projet Réserves (t) Or contenu (g) Teneur (g/t) Guiro 103 947 1 181 509 11,37 Diouga 20 859 145 513 6,98 Total 124 806 1 327 022 10,63 66 TABLEAU 4 : DETAIL DU CALCUL DES RESERVES SUR GUIRO Section Tr0-Gu22 Tr0 Gu11 Gu12 GU22 Sec0-Gu21 Sec0 S9 S14 Gu10 Gu21 TrG-Gu20 TrG Gu8 Gu9 Gu20 T2-Gu19 T2 Gu7 S18 Gu19 Gu 27 Gu29 TrA-Gu18 TrA Gu5 Gu6 Zone minéralisée Longueur tm 0,6 1 1 2 1 0,74 2,69 2 1 1,6 3 3 5 1,4 3 5,06 2 2,2 0,9 1,4 1 3 Inclinaison Ps Pc i Eréel E dens t/m3 bloc B Réserves Prouvées Ls Tm Au Réserves Indiquées Ls Tm Au Réserves inférées Ls Tm Au 2,39 0 0,09 60 7,00 60 19,65 60 87 60 60 60 1,62 1,05 1,05 1,05 0,60 0,87 0,87 1,73 2,8 2,8 2,8 2,8 30,25 30,25 30,25 30,25 9,5 22,5 22,5 25 482 1 650 1 650 3 668 1 152 155 11 553 72 069 9,5 1 394 27 386 0 0 0 8,30 5,90 30,80 2,70 4,40 0 65 60 60 60 55 55 55 55 55 2,18 1,05 1,13 1,13 1,13 0,82 0,64 2,44 1,81 0,91 2,8 2,8 2,8 2,8 2,8 28,5 28,5 28,5 28,5 28,5 10,5 18 12 13 23,5 686 921 2 335 1 880 1 700 5 697 5 431 71 906 5 077 7 478 10 723 3 182 0 0 0 3,68 0 7,53 60 11,57 60 0,22 60 70 60 60 60 1,92 1,05 1,05 1,05 1,50 2,60 2,60 4,33 2,8 2,8 2,8 2,8 24,5 24,5 24,5 24,5 11,5 21 18,5 19 1 186 3 743 3 297 5 644 4 363 28 196 38 138 1 242 0 0 0 0 0 0 10,00 4,97 8,20 0,02 15,65 1,50 72 72 60 45 45 52 1,88 0,84 1,05 1,31 1,31 1,15 1,33 2,23 4,38 1,93 2,13 0,82 2,8 2,8 2,8 2,8 2,8 2,8 27 27 27 27 167 96 13,5 23,5 17 18 0 0 1 359 3 961 5 632 2 629 0 0 13 589 19 672 46 181 63 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 78 1,78 67 0,93 67 0,93 1,37 0,80 2,40 2,8 2,8 2,8 30 30 30 15,5 24 23 1 783 1 610 4 629 20 300 5 635 70 976 0 60 60 60 60 62 11,39 0 3,50 60 15,33 60 67 Gu18 2 67 0,93 7,25 60 1,60 2,8 30 24,5 3 287 23 832 0 0 0 0 0 0 TABLEAU 4 : DETAIL DU CALCUL DES RESERVES SUR GUIRO (suite) Section Zone minéralisée Longueur tm GuT1-Gu17 T1 1,5 S10 3,72 S17 2,4 Gu17 1 Sec136-Gu16 Sec136 4,1 Gu3 4 Gu4 2 Gu16 2 TrC-Gu15 TrC 1,4 Gu1 1 Gu2 2 Gu15 1 Sec212-S1bis Sec212 1 Gu13 1 Gu14 1 S1bis 1,9 Gu 26 1,65 Gu 28 1,2 TOTAL RECAPITULATIF Cat. Réserves Tm Au Inclinaison Ps Pc i Eréel dens E t/m3 bloc B Réserves Prouvées Ls Tm Au 1,98 35,00 1,20 4,70 0 60 60 60 60 60 80 70 2,09 1,05 0,70 0,87 1,30 3,22 1,54 0,77 2,8 2,8 2,8 2,8 30 30 30 30 15 26 15 19 1 637 7 036 1 944 1 223 4,85 4,34 10,40 17,85 0 60 60 60 90 65 50 50 1,57 0,96 1,22 1,22 4,10 3,28 1,88 1,88 2,8 2,8 2,8 2,8 30 9,5 30 22 30 18,5 30 21 2,57 2,90 16,05 1,42 0 60 60 60 75 87 55 55 1,83 0,58 1,13 1,13 1,35 0,54 1,81 0,91 2,8 2,8 2,8 2,8 35 15,5 35 19,5 35 9 35 19,5 0,91 2,50 2,10 35,00 13,92 2,88 0 60 60 45 60 70 75 63 63 63 45 52 1,83 0,99 0,99 1,26 1,31 1,01 0,97 0,84 0,84 1,81 1,59 1,02 2,8 2,8 2,8 2,8 2,8 2,8 tm 3 243 246 260 2 333 5 746 Réserves Indiquées Ls Tm Au 9 579 2 722 3 272 6 055 2 921 3 315 15 852 26 295 30 374 59 177 10 1 579 28 180 2 054 1 041 1 599 1 732 5 279 3 018 25 660 2 459 8 711 32,5 14,5 1 275 1 160 32,5 20,5 1 565 3 911 32,5 18 1 374 2 885 32,5 27 4 440 155 394 10 1 644 113 0 0 0 0 0 184 0 0 0 0 0 267,8 96 212 1 041 752 6 630 1 009 Réserves inférées Ls Tm Au 0 0 0 7 1 105 19 726 0 0 0 57 553 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 120 032 18,11 1 105 19 726 68 Prouvées Indiquées Inférées Total 96 212 1 041 752 10,83 6 630 120 032 18,11 1 105 19 725 17,85 103 947 1 181 509 11,37 69 TABLEAU 5 : DETAIL DU CALCUL DES RESERVES SUR DIOUGA Section Profil-115 T1 Passe minéralisée Inclinaison Eréel dens bloc à L tm Ps Pc. i E t/m3 B Ls de Tonnage Tm Au Teneur tm 0 35 2,53 1,00 2,5 12,5 25 Profil-100 S29 14,75 16,8 2,05 2,00 65 42 1,27 PI 9,6 10,35 0,75 37,70 90 30 1,05 T2 0 3,5 3,5 19,90 0 28 2,65 784 784 26 976 26 976 34,40 1,96 0,65 1,64 2,5 17,5 10,5 2,5 17,5 17 2,5 17,5 13,5 Profil -80 S41 T3 901 483 970 2 354 1 801 18 212 19 313 39 326 16,71 15 7 2 3,50 90 23 1,17 4,4 24,20 0 20 2,79 1,84 1,50 2,5 2,5 25 25 26 20 Profil -50 DF P8 DTR5 2 992 1 881 4 873 10 471 45 523 55 994 11,49 22,5 10,1 1,25 23 0,5 11,1 1 8 6,75 1,50 90 33 0,99 1,30 90 30 1,05 1,44 0 33 2,57 0,42 0,87 3,68 2,5 2,5 2,5 30 3 30 22 30 10,5 Profil -20 S40 T4 94 1 429 2 895 4 418 142 1 858 4 169 6 168 1,40 13,5 11,1 15 15,2 1,5 4,1 3,90 90 33 0,99 0,96 0 47 2,32 1,26 3,00 2,5 2,5 25 25 25 14 Profil 00 DM P7 T5 1 966 2 624 4 589 7 666 2 519 10 185 2,22 16,5 10,55 3,7 18,5 2 11,5 0,95 4,9 1,2 0,35 90 22 1,19 1,90 90 45 0,79 3,57 0 38 2,48 1,85 0,67 0,74 2,5 2,5 2,5 0 25 25 0 18 9 Profil 30 DL S29 DL2 0 756 416 1 171 0 1 436 1 484 2 919 2,49 20,5 14,75 1 21 0,5 16,8 2,05 4 3 0,86 90 25 1,13 2,00 65 25 1,57 1,08 90 40 0,87 0,45 2,05 2,30 2,5 2,5 2,5 0 25 25 0 6 12 Profil 50 T6 0 769 1 724 2 492 0 1 538 1 861 3 399 1,36 0 0 34 2,55 0,67 2,5 10 10,5 176 546 176 546 20 859 145 513 3,10 6,98 5,1 6,85 1,75 34,40 17 11,4 1,2 1,2 3,10 TOTAL DETAIL DES RESERVES PAR TRANCHES Tranche Niveau Topo – N100 N100- N90 N90-N85 Total e Tm (t) 5 303 11 504 4 051 20 859 Au (g) 28 311 97 810 19 392 145 513 tm (g/t) 5,34 8,50 4,79 6,98 70 6.3.2 Estimation du taux de dilution Le filon lui-même sera extrait à la pelle mécanique afin de réduire la dilution. Toutefois, les épontes immédiates des filons étant constituées de produits d’altération sur un à trois mètres, le salissage est inévitable. Le taux de dilution est estimé à 15%, taux généralement observé dans les carrières. La teneur du matériau diluant étant généralement inférieur au seuil de coupure (2g/t), ce matériau est considéré stérile. Le taux de récupération mine est estimé à 95%. 6.3.3 Réserves minables et durée de vie de la mine. Après application du taux de dilution et de récupération mine, les réserves minables s’établissent à 136 350 tonnes titrant 9,24 g/t. Le tableau 7 en fournit les détails. Tableau 7 : Résumé des réserves minables du projet Réserves (t) Or contenu (g) Guiro 113 562 1 122 434 Diouga 22 788 138 237 Total 136 350 1 260 671 Teneur (g/t) 9,88 6,07 9,24 La capacité de traitement étant de 25 000 t/an, la durée de vie du projet sera de cinq virgule cinq (5,5) ans. Les ressources des gîtes satellites et celles des extensions longitudinales et en profondeur de Guiro qui feront l’objet de travaux de certification pendant cette période de production permettront de prolonger la durée de vie du projet. Les tonnages de stérile et de minerai par tranche sont les suivantes : Tableau 8 : Volume/Tonnage des stériles et du minerai du projet Tranche Guiro Topo - O m 0 - 10 m 10 - 20 m 20 -30 30 - 40 m 40 - 50 m 50 - 60 m 60 - 70 m 70 - 80 m Sous total 1 Diouga Topo- 15 m Sous total 2 TOTAL Tout -venant Minerai Stérile m3 m3 m3 48 025 193 103 169 606 143 795 116 550 87 153 57 058 30 333 15 275 860 897 176 194 176 194 1 037 091 846 4 291 4 748 5 809 6 132 6 149 6 205 3 368 3 010 40 558 Ratio Minerai Vs/Vm t Stérile t Ratio Ts/Tm 47 179 188 812 164 858 137 986 110 418 81 004 50 853 26 964 12 265 820 339 56 2 369 117 948 44 12 016 472 028 35 13 294 412 146 24 16 264 344 966 18 17 168 276 046 13 17 217 202 509 8 17 374 127 131 8 9 431 67 411 4 8 429 30 662 20 113 562 2 050 847 18 8 139 61 362 8 139 61 362 48 697 881 701 7 22 788 153 406 7 22 788 153 406 18 136 350 2 204 253 7 16 Vs/Vm : Ratio volume de stérile sur volume du minerai Ts/Tm : Ratio tonnage de stérile sur tonnage de minerai. 6.4 PLANNING DE PRODUCTION 6.4.1 Planning de production mine 71 La mine produira 80 à 100 t/j sur 300 jours ouvrables par an. La production s’effectuera sur 6 jours par semaine et sur 2 postes à l’exception des samedi qui comporteront un seul poste, le poste 2 étant réservé aux travaux d’entretien. Le rythme de traitement usine étant prévu à 25 000 tonnes par an, la mine devra produire au minimum ce tonnage par an. Aussi, le planning de production mine ci-après a été retenu. Année 1 : Exploitation de la carrière de Diouga Décapage du niveau Topo à -100 m de Guiro Année 2 : Exploitation tranche niveau -100 à -80 m de Guiro Année 3 : Exploitation tranche niveau -80 à -60 m de Guiro Année 4 : Exploitation tranche niveau -60 à -40 m de Guiro Année 5 : Exploitation tranches niveau -40 à -20 m de guiro La production de minerai et de stérile sera les suivantes : Tableau 9 : Planning de production mine Production Stérile Minerai Tonnage Volume Tonnage Volume Teneur Année Origine minerai (t) (m3) (t) (m3) (g/t) Au (g) 1 Diouga Guiro: Topo- Om Sous total 153 406 61 362 117 948 47 179 271 354 108 542 22 788 2 369 25 157 8 139 846 8 985 6,07 3,78 5,85 138 237 8 943 147 180 2 Guiro: 0 -20 m 884 174 353 670 25 310 9 039 6,63 167 791 3 Guiro: 20 -40 m 621 012 248 405 33 432 11 940 11,59 387 413 4 Guiro: 40 -60 m 329 640 131 856 34 591 12 354 7,88 272 492 5 Guiro:60 -80 m 39 229 17 860 6 379 16,00 285 795 2 204 253 881 701 136 350 48 697 Total 98 073 9,25 1 260 671 6.4.2 Planning de traitement usine Le rythme de traitement prévu est de 25 000 tonnes par an à assurer en trois postes par jour et 300 jours par an. Le planning de production usine ci-après a été retenu. 72 Tableau 10 : Planning de traitement usine Année Origine minerai Tonnage Teneur Au contenu (t) (g/t) (g) 1 Diouga Guiro: Topo- Om Sous total an 1 22 788 2 369 25 157 6,07 3,78 5,85 138 237 8 943 147 180 2 Guiro: 0 -20 m 25 310 6,63 167 791 3 Guiro: 20 -40 m 25 000 11,59 289 694 4 Guiro: 20 -40 m Guiro: 40 -60 m Sous total an 4 8 432 16 568 25 000 11,59 7,88 9,13 97 719 130 507 228 227 5 Guiro: 40 -60 m Guiro:60 -80 m Sous total an 5 18 023 6 977 25 000 7,88 16,00 10,14 141 985 111 630 253 614 6 Guiro:60 -80 m 10 883 16,00 174 165 136 350 9,25 1 260 671 Total 6.4.3 Travaux d’ingénierie et planification de la production Contrôle du minerai Le contrôle du minerai sera basé sur l’analyse des cuttings de foration et sur les paramètres géologiques pertinents. Les tirs seront effectués en deux phases : tir des zones à teneurs jugés acceptables et récupération du minerai puis tir des zones stériles. Un géologue et deux échantillonneurs sont requis pour le suivi du contrôle du minerai. Topographie Les opérations d’exploitation seront appuyées par l’équipe de topographie qui assurera tous les aspects relevant de la topographie de la mine en particulier : l’implantation de la carrière, le contrôle des repères topographiques, la création du plan de base de la carrière, sa mise à jour et le relevé des travaux d’avancement. L’équipe comprendra un topographe et son aide. Planification minière. La totalité de la planification minière sera effectuée sur le site par une équipe composée du responsable mine, du géologue et d’un dessinateur (le topographe). La planification court terme sera faite mensuellement avec des détails hebdomadaires couvrant cinq semaines tandis que celle à moyen terme sera annuelle avec des détails mensuels. Pour soutenir la planification à court terme et les opérations de programmation de production, des sondages de développement supplémentaires sont prévus afin de mieux définir les contacts clés tels les limites des zones de teneur et les limites lithologiques. 6.5 CHOIX DES EQUIPEMENTS ET DES INSTALLATIONS MINIERES 6.5.1 Généralités Le choix des équipements est basé sur un tonnage maximal annuel de 25 000 t de minerai et de 460 000 tonnes de stérile ; les stériles des niveaux superficiels étant simplement ripper et pousser par bullage. L’équipement de production sera fourni pour les besoins du projet par le biais d’un contrat d’approvisionnement à signer avec Burkina Equipement, incluant la maintenance et les réparations. Plusieurs équipements à acheter pour la mine seront de seconde main. Non 73 seulement pour faire des économies d’investissement mais aussi parce qu’ils correspondent à nos besoins. Pour établir la taille des équipements, les paramètres généraux sont après ont été utilisés : - Deux (2) postes de 7 heures de travail par jour avec 12 heures de travail effectif - Six (6) jours de travail par semaine avec un seul poste le sixième jour soit 66 heures de travail effectif par semaine - 43 semaines de travail par an (300 jours) soit 2838 heures de travail total par an. 6.5.2 Equipement de foration Il est prévu d’utiliser un crawl sur pneus, type roc 442, marteau BBE57, fonctionnant au diesel et capable de forer des trous de mines de diamètre 64 mm jusqu’à 11,5 m de profondeur à un rythme de 6 mines par poste. Le marteau sera pneumatique. Un compresseur Maco-Meudon MV 360, disponible sera transféré à guiro et sera associé à l’engin de foration. A Diouga, le minerai sera foré en plus petits diamètres (30 mm) avec des marteaux perforateurs manuels de 25 kilogrammes montés sur poussoirs. Six (6) marteaux manuels sont disponibles. 6.5.3 Unités de chargement L’unité de chargement est constituée de : - Une chargeuse type VOLVO 44 de capacité de godet de 2 m3 pour le chargement du stérile ; - Une pelle hydraulique type CAT 320 pour l’extraction sélectif et le chargement du minerai - Une chargeuse type VOLVO LM 841 pour la reprise du minerai au pied de l’usine. 6.5.4 Equipements de transport Le transport sera assuré par trois camions de 10 m3 de capacité dont deux affectés au stérile. Chaque camion, avec un taux de remplissage de 90%, une densité foisonné de stérile de 1,8 t/m3 transportera 16 tonnes de stérile par voyage. La zone de déversement étant située à moins de 500 m de la carrière, 60 voyages par poste soit 1920 t/j sont envisagés. Le troisième camion assurera la livraison du minerai à l’unité de traitement situé à onze (11) kilomètres de la mine avec un rythme de 80 à 100 tonnes par jour soit cinq voyages (4 h de travail maximum par jour) et sera déployé au stérile le reste du temps. 6.5.5 Equipements auxiliaires Ils sont constitués essentiellement de : - Un groupe électrogène de 10 KvA pour l’éclairage en poste 2 ; - des pompes d’exhaure ; - du matériel de communication téléphonique ; - Des véhicules légers. Les autres équipements auxiliaires, nécessaires pour soutenir les unités de production, seront loués pour la durée utile de leur utilisation. Il s’agit de : - Un bull dozer type D7, pour les travaux de décapage - Une niveleuse type 120H pour l’entretien des routes - Un camion citerne d’eau pour l’arrosage des pistes. 6.5.6 Stockage de carburant et Lubrifiant 74 Les installations de stockage de carburant et de lubrifiants seront financées par la société TOTAL BURKINA et seront approvisionnées par ce fournisseur qui livrera en temps les carburants et lubrifiants nécessaires. Total se chargera également des procédures d’obtention des autorisations requises. Il bénéficiera en contre partie de l’exclusivité de la livraison des produits. 6.5.7 Maniement des explosifs et stockage. Les explosifs, les détonateurs et les cordeaux seront achetés auprès de NOBELS EXPLOSIFS. Ce fournisseur s’est engagé à contribuer à la construction des dépôts nécessaires à leur entreposage et ce en respect avec la réglementation y relative. Ces dépôts sont prévus servir tous les projets miniers et de carrière de la région. Le fournisseur s’occupera de tous les aspects de transport jusqu’au site et participera aux frais de gardiennage et d’administration des dépôts. Le projet rachètera auprès de ce dépôt juste les quantités nécessaires. Les procédures d’obtention des autorisations légales requises seront menées conjointement par le projet et le fournisseur. 75 7. METALLURGIE Le minerai tout venant sera traité par le procédé conventionnel de flottation suivie de cyanuration du concentré de flottation. La pulpe cyanurée en cuves passera dans un circuit classique de CIP. La récupération de l’or après désorption se fera par électrolyse. 7.1 TESTS METALURGIQUES Durant plusieurs années, différents tests métallurgiques ont été menés à différentes époques et par différents laboratoires sur des échantillons provenant de Guiro et de Diouga. Le tableau 11 ci-après qui n’est pas exhaustif fournit certains des résultats significatifs. Tableau 11 : Résultats des tests métallurgiques sur Diouga et Guiro Date Laboratoire Origine échantillon Méthode utilisée récup. % Cons.NaC N (Kg/t) 1982 BRGM Composite Diouga Flottation Cyanuration directe 90 à 95 97 1,5 à 1,8 9/84 Witteck Composite Guiro Gravimétrie Flottation Cyanuration directe Flottation-cyanuration 31 à 52 90,6 97 1,7 99 9,4* 3/86 Minemet Composite guiro Flottation Flottation-cyanuration 93 98 2/91 Soremib 7 t de Diouga Flottation-cyanuration Rejets gravi Diouga Flottation-cyanuration 30* 96,5 83 97 2 1,5 2,3 1,5 6/94 SGS Accra Minerai Diouga Minerai Bayildiaga Cyanuration Cyanuration 95 93 2/00 CSMA Tas Gravimétrie Flottation Flottation-cyanuration 73 à 89 1,6 à 2,7 53 90 98 11,3* Comp. Guiro * Consommation par tonne de concentré de flottation 76 7.1.1 TESTS METALLURGIQUES SUR DIOUGA Trois lots d’échantillons ont été utilisés pour les tests métallurgiques dont deux représentant la zone superficielle et l’autre la zone profonde. Les échantillons de la zone superficielle, qui fait l’objet de cette étude, ont été composés à partir de plusieurs prélèvements dans le filon uniquement le long des tranchées T1 et T18, localisées à chaque bout de la structure filonienne. Composite Poids en kg Teneur en g/t T1 T8 10,4 19,8 23,6 8,6 L’analyse chimique a montré que 98% des échantillons sont composés de silice. La teneur en soufre est très faible, les sulfures étant rares dans les zones de surface. Analyse granulométrique Lot 1 (échantillon T1) ø granulo. Poids ∑Poids Teneur Distribution ∑R mm % % g/t R% % +1 mm 14,49 14,49 9,36 7,23 7,23 0,63 - 1 mm 11,01 25,50 9,51 5,59 12,82 0,315 - 0,63 16,37 41,87 13,22 11,55 24,37 0,160 – 0,315 20,61 62,48 12,19 13,41 37,78 0,080 – 0,160 13,71 76,19 29,41 21,51 59,30 0,040 – 0,080 7,70 83,89 32,5 13,36 72,66 - 0,04 16,10 100,00 31,80 27,34 100,00 100,00 18,74 100,00 Lot 2 (échantillon T18) ø granulo. Poids ∑Poids Teneur Distribution ∑R mm % % g/t R% % +1 mm 36,71 36,71 6,33 19,28 19,28 0,63 - 1 mm 12,33 49,04 3,98 4,07 23,35 0,315 - 0,63 15,06 64,10 3,39 4,24 27,59 0,160 – 0,315 11,79 75,89 8,56 8,37 35,96 0,080– 0,160 8,79 84,68 29,16 21,27 57,23 0,040– 0,080 5,52 90,20 61,04 27,97 85,20 - 0,04 9,79 100,00 18,20 14,80 100,00 100,00 12,05 100,00 On observe que 72 à 75% de l’or se retrouve dans la tranche -300 microns. Analyse granulodensimétrique L’étude de la libération de l’or a été menée sur ces deux lots. Chaque fraction granulométrique a été séparée en trois tranches au moyen de liqueurs denses de 2,9 et 3,3. Dans chaque produit, l’or a été titré. Les résultats ont montré que l’or commence à se concentrer dans les produits lourds (d>3,3) et surtout en dessous de 160 microns. La libération minéralogique débute donc à cette maille. Détermination de l’or libre Des tests d’amalgamation ont été conduits après concassage à 1 mm. 77 Résidu amalgamation Lot 1 Lot 2 Poids g 2041 1992 Solution d’attaque Alimentation de l’amalgame Teneur Teneur Volume Teneur Or libre calculée g/t analysée g/t g/t ml g/t % 6,3 200 178,5 73,5 23,8 23,6 4,0 200 47,3 54,3 8,7 8,6 On constate que 50 à 70% de l’or du minerai de surface est libre. Essai de flottation Un essai de flottation a été conduit après concassage fin à 1mm et broyage à 160 microns. Les résultats montrent que l’or est facilement récupérable par flottation. Le taux de récupération est estimé entre 90 et 95%. Conditions des essais : Flottation de dégrossissage : Durée 5 mm Amylxanthate : 200 g/l Phosocrénol : 100 g/l Les flottés sont lavés pour produire un concentré et le mixte 1 Flottation d’épuisage : Durée 5 mm Amylxanthate : 100 g/l Phosocrénol : 50 g/l Lot 1 Produits Poids (g) Poids en % Teneur (g/t) Distribution % Concentré 3,30 0,3 4425,0 59,5 Mixte 1 33,06 3,3 273,0 36,8 Mixte 2 21,51 2,1 7,6 0,7 Stérile 951,40 94,3 0,8 3,1 Total calculé 1009,27 100,0 24,3 100,0 Total analysé 23,6 Lot 2 Produits Poids (g) Poids en % Teneur (g/t) Distribution % Concentré 4,42 0,4 1225,0 62,2 Mixte 1 27,83 2,3 79,0 25,3 Mixte 2 19,15 1,6 33,0 7,3 Stérile 1143,90 95,7 0,4 5,3 Total calculé 1195,3 100,0 7,3 100,0 Total analysé 8,6 Essai de cyanuration Plusieurs essais de cyanuration ont été menés à diverses granulométries et ont révélées des difficultés de récupération sauf en cas de forte concentration de cyanure due à la présence du cuivre. 78 Par contre, avec un broyage fin de 160 microns et en présence de 2 kg/t de cyanure, l’extraction de l’or atteint 97%. Confère résultats de 3 essais sur le lot 1 à différentes granulométries et teneurs en NaCN. Essai 1 Résidu solution Calculé Anal. 2 Résidu solution Calculé Anal. 3 Résidu solution Calculé Anal. Poids (g) Vol (ml) 499,3 491,4 602 676 510 801 - Or Teneur g/t 15,6 6,7 22,2 23,6 5,4 12,9 19,9 23,6 0,7 14,3 23,2 23,6 cuivre Conditions essais Distrib. Teneur Distrib % g/t % 70,3 Broyage ≤ 1mm 29,7 NaCN 0,5 kg/t Ph 10,5 100 27,2 72,8 100 3,0 97,0 100 130,1* 143,3 300 64,9* 149,7 300 46,4 53,6 100 Broyage ≤ 160 µ NaCN 0,5 kg/t Ph 10,5 21,6 78,4 100 Broyage ≤ 160 µ NaCN 2 kg/t Ph 10,5 * Teneur calculée Nb ; La consommation réelle de cyanure varie de 1,5 à 1,8 kg/t dans l’essai 3. Conclusions Les résultats de tests montrent deux voies possibles : La flottation après broyage à 160 microns. L’or grossier serait récupéré préalablement par gravimétrie La cyanuration directe après broyage à au moins 160 microns. 79 7.1.2 TESTS METTALLURGIQUES SUR GUIRO Echantillons métallurgiques Les échantillons sont des composites des sondages des niveaux 20, 45 et 60 m. N° échantillons Gu2 Gu6 Gu7 Gu18 Gu20 Profondeur prélèvement 41 – 42 m 51 – 52 m 31 – 32 m 83- 84 m 69 – 70 m Poids (g) 1422,2 1804,7 1874,8 1432,8 1058,0 Les échantillons ont été concassés à -2 mm et un seul échantillon composite a été préparé par mélange de 1,05 kg de chaque échantillon initial dans un trommel et quartage avec un diviseur en vue d’obtenir cinq sous échantillons pour les différents tests et un pour les analyses de base. Les analyses par AA ont donné une teneur moyenne de 21,6 g/t. Essai de lixiviation en tas Les tests ont été conduits en bouteille après broyage à 2 mm ; 1,4 mm et 1 mm sous 0,25 % NaCN à 33 % de solides. Les résultats suivants ont été obtenus au bout de sept jours. Granulométrie Taux de récupération Cons. NaCN (mm) % Kg/t 2.0 73,7 2,77 1,4 84,4 2,42 1,0 89 1,63 Les résultats sont probants. Toutefois il a été observé pendant la filtration que les échantillons contenaient des quantités appréciables d’argile et le rythme de filtration, même en utilisant la pression, était très lente. La percolation en cas de traitement par tas serait très difficile. Essai de traitement gravimétrique Les tests ont été conduits après broyage à d80 de 200 microns. Les résultats obtenus sur concentrateur knelson suivie d’une récupération sur table mozley sont les suivants : Produit Poids (g) Concentré du mozley 0,53 Mixte du mozley 0,90 Rejets du mozley 34,03 Rejets du knelson 954,5 989,96 Alimentation Poids (%) 0,05 0,09 3,44 96,42 100,0 Teneur (g/t) 13,755 1,436 38,7 3,97 13,83 Distribution (%) 53,3 9,4 9,6 27,7 100,0 On observe un taux de récupération de 53%. Flottation suivie de cyanuration Les essais ont été effectués à 30% solides. Le concentré de flottation a été cyanuré en 24 heures Les taux de récupération obtenus sont de 90% pour la flottation et 98% pour la flottation suivie de cyanuration du concentré de flottation. 80 Flottation Produit Poids (%) Concentré 5,86 Rejets 94,14 Alimentation 100,00 Teneur (g/t) 238,56 1,59 15,47 Distribution (%) 90,3 9,7 100,00 Cyanuration du concentré de flottation Données Concentré de flottation Poids de l’échantillon (g) 58,4 Poids de l’eau (g) 941,6 (pour cent solides) 5,8 Données Poids des résidus (g) Solutions (ml) Teneur des solutions (g/t) Teneur des résidus (g/t) Concentré de flottation 58,4 637,2 234,26 4,3 Teneur calculé (g/t) 238,56 Taux de récupération (%) 98,2 Consommation NaCN : 11,3 Kg par tonne de concentré. Ces résultats confirment ceux obtenus en 1996 par Minemet Recherche, France, qui avait obtenu un taux de récupération de 92% en flottation et 98,4% en cyanuration du concentré de flottation. Analyse granulométrique L’analyse granulométrique a été effectué par Witteck Development Inc au Canada sur un autre lot d’échantillons et a retourné les résultats ci-après : Granulométrie Poids Teneur Or contenu Dist. Au Dist.poids (mm) (g) (g/t) (mg) % % 0,833 192,9 3,33 0,64 20,3 38,6 0,295 181,5 3,77 0,68 21,5 36,4 0,208 32,5 8,14 0,26 8,2 6,5 0,147 28,3 9,44 0,27 8,5 5,7 0,074 37,1 13,95 0,52 16,5 7,4 -0,074 26,8 29,32 0,79 25,0 5,4 499,1 6,33 3,16 100,0 100,0 On observe que les fortes teneurs se retrouvent dans les tranches fines. 60% de l’or se retrouve dans la tranche -200 microns. 7.2 CHOIX DE LA METHODE DE TRAITEMENT Le choix de la méthode de traitement repose sur les résultats des différents tests métallurgiques effectués. Ces tests ont démontré qu’une bonne partie de la minéralisation est constituée d’or libre mais qu’il est nécessaire de broyer le minerai jusqu’à la granulométrie de 160 microns minimum pour s’assurer de sa libération maximale. A cette finesse de broyage, la récupération par voie gravimétrique devient difficile. L’or 81 pourrait être piégé dans des concentrateurs type knelson mais lors des traitements de finition par tables, les particules fines risquent de flotter réduisant le taux de récupération. Le taux de récupération escompté est estimé à 50-55%. La gravimétrie seule n’est pas envisageable pour le traitement du type de minerai du projet. Il reste à considérer la lixiviation en tas, la cyanuration directe en cuves agitées et la flottation. Lixiviation en tas Les différents essais ont fourni des taux de récupération de 60 à 65 %. Des difficultés de percolation ont été observées dues à la présence de beaucoup d’argile. Ce problème pourrait être résolu par bouletage mais la présence de beaucoup de sulfures et particulièrement de composants cyanicides tels le cuivre entraînera des consommations excessives de cyanure. Le procédé exigera de faibles hauteurs de tas pour réduire les problèmes de percolation, ce qui nécessitera l’utilisation de grandes plateformes engendrant des problèmes de gestion de l’environnement. Cyanuration en cuves Les taux de récupération sont acceptables, environ 90 à 95 %. L’examen des équipements nécessaires indique des investissements de l’ordre de $ 2 millions. L’ensemble du minerai devant être cyanuré, la gestion des rejets engendrera également des problèmes de gestion de l’environnement. Flottation Les rendements de traitement sont de l’ordre de 90 %. Les investissements sont moindres qu’en cyanuration directe. Les rendements poids attendus sont de l’ordre de 6%. Le concentré qui en résultera (6% de l’alimentation) sera plus facile à gérer en cyanuration. La cyanuration du concentré de flottation donnerait un taux de récupération supérieur à 95 %. Méthode retenue De ce qui précède, la flottation suivie de cyanuration en cuves du concentré de flottation a été retenu. Les étapes principales seront les suivantes : - Broyage primaire du minerai à un D80 de 200 microns et récupération de l’or grossier par gravimétrie ; - Broyage secondaire à un D80 de 74 microns puis flottation ; - Cyanuration du concentré de flottation (CIP) suivi d’électrolyse. La société possède déjà une unité de traitement gravimétrique de 5t/h, incluant le concassage et le broyage primaire, initialement installée par la Société des Mines de Guiro (SMG). Cette usine a fonctionné pendant 6 mois en 1990 et a traité le minerai de Bayildiaga et Diouga. 6000 tonnes de minerai ont été traitées en 1500 heures de fonctionnement effectif. Les rapports de la SMG montrent que le concassage était mené sur deux postes et le broyage sur trois postes. La capacité de concassage atteignait plus de 10 t/h contre un broyage n’excédant pas 4 t/h. Le tonnage journalier moyen de traitement a été d’environ 80 t. L’usine est restée à Bayildiaga et à cause du climat aride, elle est toujours en bonne condition et ne nécessite que quelques travaux de réhabilitation. Cette capacité convient aux besoins du projet dont le rythme de production est prévu à 25 000 tonnes par an. Cette unité gravimétrique existante sera modifiée par ajout de broyage secondaire, puis complétée par adjonction de sections flottation, cyanuration du concentré de flottation, CIP, désorption et récupération de l’or par électrolyse. Les équipements nouveaux de l’usine seront acquis de seconde main et autant que possible 82 localement. Les cuves, les tuyauteries, les bacs, les goulottes et supports pourront être fabriqués à Ouagadougou. Les équipements électriques et les articles spéciaux seront importés. 7.3 BASE DE CONCEPTION DE L’USINE Les bases de conception des installations de traitement et des services nécessaires sur site doivent être examinés en conjonction avec les graphiques d’évolution de traitement de la figure 21 page suivante. Les critères de conception sont basés sur les résultats des différents tests métallurgiques ;les données calculées et les hypothèses du promoteur. Données d’ordre général Emplacement du site BAYILDIAGA Altitude moyenne 330 m Températures Maxima 50° Minima 15° Pluviométrie 400 mm Caractéristiques du minerai - Origine Diouga Guiro - Densité spécifique 2,8 2 - Densité foisonnée - Indice de performance en concassage 4 kw/t - Indice de performance en broyage 18 kw/t - Contenu humidité 5% Statistique de production - capacité totale annuelle 25 000 t - Teneur moyenne alimentation 9,25 g/t 90% - Projection récupération or - Projection production or mensuelle 17 kg. Philosophie d’opération de l’usine - Nombre de jour par an - Capacité de broyage - Type de fonctionnement - Facteur de marche - Nombre d’heures par an 300 j 4 à 5 t/h feu continu 24h 80% 5760 Section concassage broyage - Tonnage horaire minimum - Entrée concassage primaire - Entrée broyeur primaire - Entrée broyeur secondaire - Sortie broyeur secondaire 4 à 5 t/h 250 mm 6 mm 200 µ 74 µ Section flottation - Alimentation - Volume d’eau - Poids de pulpe - % solides - Densité de pulpe - Volume de pulpe - Capacité minimale de la section 5 t/h 15 m3 /h 20 tonnes 25 % 1,18 t/ m3 17 m3 20 m3 /h 83 - Rendement flottation Section cyanuration - Production concentré flottation - Nombre heures/ mois - Quantité totale concentré/mois - Densité du concentré - Durée cyanuration - Nombre de cyanuration/mois - Tonnage par cyanuration - % solides - Volume d’eau - Densité pulpe - Volume de pulpe - Capacité minimale section Section CIP - Volume de pulpe - Durée - Nombre de cuves - Volume minimal par cuve 6% 300 kg/h 576 h 173 t 3 48 h 12 14,4 t 50 % 14,4 m3 1,5 t/ m3 19,2 m3 20 m3 19,2 m3 12 h 6 3,5 m3 84 Figure 21 : Cinétique du flow sheet 7.4 DESCRIPTION DE L’USINE 7.4.1 Concassage et criblage Le minerai tout-venant sera déversé par camion ou par chargeuse dans une trémie de 12 m3 munie d’un grizzly de 300 mm x 300 mm. Le minerai sera soutiré de la trémie par un alimentateur à courroie type DAT 500 x 1250 qui 85 alimentera le concasseur à mâchoire VB 57, d’une ouverture de 570 x 300 mm. Le concassé (0 – 50 mm) se déversera via une bande de 500 mm x 15 m sur un crible CVB1020-2 à double grilles de 12 et 6 mm. Les passants à 6 mm seront transférés par bande de 500 mm x 24 m dans une trémie de 30 m3. Les refus alimenteront le concasseur giratoire Sysmons 2’ standard dont les produits de sortie (0 – 10 mm) sont retournés au crible via le convoyeur de décharge du concasseur primaire. Un extracteur à vitesse variable AEC 350 mm x 1,500 m placée sous la trémie de 30 m3 alimentera le broyage via un convoyeur de 500 mm x 11 m. 7.4.2 Broyage et gravimétrie L’alimentation du broyeur est par cuiller. Ce broyeur à boulets de 1,5 m de diamètre sur 3 m de long sera chargé de 9 tonnes de boulets (diamètres 80, 60 et 40) en vue d’obtenir une granulométrie de sortie inférieure à 200 microns. La décharge du broyeur primaire alimente un concentrateur gravimétrique, type Johnson. La surverse du concentrateur alimente un bac où la pulpe est pompée à un débit et pression contants pour alimenter un cyclone n°1 monté en circuit fermé avec le broyeur primaire. La sous verse du cyclone n°1 alimente le broyeur primaire tandis que sa sur verse réglée à – 200 microns alimente le broyeur secondaire monté également en circuit fermé avec un cyclone n°2. La sur verse de ce cyclone n°2 réglée à 74 microns alimente la section flottation. Les produits du concentrateur gravimétrique sont traités sur une table vibrante de dégrossissage, type James. Les mixtes et les rejets sont expédiés en broyage secondaire. Le concentré est purifié sur une table finisseuse. Le concentré purifié est directement fondu tandis que les mixtes et les rejets sont recyclés sur la table de dégrossissage. La figure 22 donne un flow sheet détaillé de la section concassage, broyage et gravimétrie de la nouvelle usine. 86 Figure 22 : Dessin section concassage broyage 87 7.4.3 Flottation Le schéma comprend deux lignes de cellules en parallèle : - Une ligne de flottation d’ébauchage et d’épuisage, installée en série et constituée de deux bancs de 2 cellules de 1,8 m3 chacune qui traite environ 20 m3 de pulpe à 25% de solides. Un sur presseur apporte l’air nécessaire à la flottation. Les mousses d’épuisage sont recyclées en tête de flottation. - Une ligne de cellules de relavage des pré concentrés de dégrossissage et d’épuisage constituée d’un banc de 2 cellules auto- aspirantes de 0,6 m3 chacune. Les mixtes de relavage retournent en tête de flottation. Les réactifs de flottation, hostaflst (collecteur) et flotanol (moussant) sont additionnés à l’entrée de chaque banc de cellules en solution diluée, véhiculés par pompes doseuses. Les mécanismes d’écumage extraient les mousses minéralisées en surface de chaque cellule et des pompes transfèrent les pulpes. Le stérile de flottation est expédié en continu par pompage vers la digue des rejets. L’échantillonnage de la pulpe avant et après flottation est effectué par un échantillonneur à cuiller pour analyses de la pulpe. 7.4.4 Cyanuration Le concentré de flottation après relavage est tamisé pour extraire toute particule étrangère (plastique, fils électrique, débris de bois, etc.). Il est expédié par pompe vers un épaississeur ou décanteur de 20 m3 de capacité qui permet une sédimentation de la pulpe à 50% de solides. L’eau claire surnageante est retournée au circuit de broyage. L’addition de floculent permet d’améliorer la clarification de l’eau recyclée et d’augmenter la vitesse de sédimentation des particules . Le concentré de flottation épaissi à 50 % de solides à la pointe du décanteur est expédié dans un réacteur de 20 m3 de capacité pour être lixivié au cyanure de sodium. La solution d’attaque préparée à 300 g/l de NaCN est additionnée à la pulpe pour aboutir à une concentration d’environ 0,1 kilogramme de NaCN par tonne de tout venant. La chaux est additionnée en poudre pour maintenir un pH de 11. Une procédure de contrôle de l’alcalinité des pulpes est mise en place pour éviter tout incident. L’oxydation de l’or a lieu pendant 24 heures. Le même temps est requis pour la cyanuration. Le contrôle de la teneur en or des résidus et de la solution est effectué en cours de chaque opération sur un prélèvement de pulpe pour suivre l’avancement de la dissolution. 7.4.5 Circuit CIP La pulpe cyanurée aurifère est expédiée par pompage dans une batterie de six (6) réacteurs de 4 m3 chacune qui contiennent 250 à 300 kilogrammes de charbon actif maintenu en suspension dans la pulpe par un courant d’air comprimé et par agitation. Les cuves placées en série seront alimentées en cascade par gravité et munies de grille à chaque sortie pour la rétention du charbon. La durée totale du passage de la pulpe cyanurée aurifère au CIP est d’environ douze heures. Les charbons des premières cuves fixent l’essentiel de l’or, les dernières cuves épuisent totalement la solution. La pulpe stérile est expédiée vers l’unité de destruction des cyanures. Les charbons aurifères sont extraits via un crible vibrant de maille 700 microns, lavés et évacués vers l’unité de traitement installée en salle d’or pour la récupération de l’or par désorption suivie d’électrolyse. 88 7.4.6 Désorption et récupération aurifère. La salle d’or réunit tous les équipements de procédé de récupération de l’or incluant la fabrication de dorés sur le site ( figure 25). Les charbons aurifères extraits de l’installation CIP sont stockés dans une cuve en acier inoxydable de 1 m3 de capacité et sont traités au cours d’une opération continue de désorption par une liqueur de soude 1%, cyanure de sodium 0,1% et d’alcool éthylique 15% chauffé à 80°, suivie d’électrolyse de la liqueur aurifère. La désorption complète d’une charge de 500 kg de charbon actif dure environ 30 heures. Après égouttage de la colonne et vidange du circuit, les cathodes de l’électrolyseur sont récupérées, pesées et additionnées de fondants (carbonates de sodium, silice, nitrate de sodium, borax) pour être fondus. Les impuretés (fer et cuivre) sont scarifiées et le métal est coulé sous forme de lingot. Les circuits de cyanuration, CIP, désorption et d’électrolyse fonctionnent en discontinue. 7.4.7 Traitement des rejets de cyanuration La pulpe de concentré après cyanuration et extraction de l’or par le charbon actif est expédiée dans un réacteur réservé à la destruction du cyanure. Après analyse du contenu en cyanure libre, la destruction des cyanures est réalisée en batch ou en discontinu par un lait de chaux et d’hypochlorite de calcium (HTH) à pH de 11. Après un temps de rétention compris entre 4 et 8 heures, l’effluent après contrôle de la teneur en cyanure libre est envoyé vers le bassin de stockage en béton et les cyanures résiduels sont détruits par les rayons ultra violets du soleil. Un ratio de 4 à 5 kg d’hypochlorite de calcium à 65% de chlore actif par kilogramme de CNest nécessaire pour ramener la teneur en cyanure libre dosée par le nitrate d’argent à une teneur inférieure à 2 mg/l. 89 Figure 23 : Schéma général de traitement des concentrés de flottation 90 Figure 24 : Schéma traitement cyanuration et CIP 91 Fig 25 : Schéma de désorption et electrolyse 92 7.5 ETIQUE DE CONTROLE 7.5.1 Généralités L’unité de traitement sera contrôlée à partir d’un tableau de commande (armoire de l’usine) de mise en marche et d’arrêt. Chaque moteur sera également pourvu d’un système de commande manuelle de marche et d’arrêt d’urgence, type coup de poing. Les mises en marche des moteurs du concasseur primaire, du giratoire, des broyeurs et des convoyeurs seront pourvues de relais avec des délais de démarrage de 30 secondes. Les points d’alimentation d’eau seront munis de vannes et dotés d’indicateurs de pression et de débits à opération manuelle (débitmètres à tube conique à lecture directe). Les convoyeurs seront dotés d’un interrupteur à tirette sur toute la longueur pour l’arrêt d’urgence. Les bases des sections flottation, cyanuration, réactifs et services seront bétonnées et munies de puisards. Les déversements accidentels de réactifs ou de pulpe pourront être nettoyés par jets d’eau vers les puisards et refoulés aux cuves par pompage. 7.5.2 Broyage Le minerai est soutiré de la trémie de 30 m3 par un alimentateur à vitesse variable. Une balance intégratrice montée sur le convoyeur d’alimentation du broyeur primaire permettra le suivi et le réglage de la vitesse d’alimentation en vue d’obtenir un débit régulier de 5 t/h. L’eau de dilution de l’alimentation aux cyclones passera par un bac dont le niveau d’eau sera gardé constant en vue d’assurer un débit constant au cyclone. Un débitmètre massique placé à l’entrée de chaque cyclone permettra le réglage du débit d’eau afin de maintenir un pourcentage solide constant. La pression d’alimentation des cyclones est mesuré par un transducteur en vue de garantir une bonne coupure de la sur verse à la granulométrie désirée. 7.5.3 Flottation La sur verse du cyclone n°2 alimentera un bac à partir duquel une pompe alimentera à débit constant les cellules de flottation pour un fonctionnement efficient. 7.5.4 Cyanuration Des échantillons de pulpe seront prélevés sur une base périodique et filtrés. Le filtrat sera titré en chaux et cyanure. Le Ph sera régulièrement contrôlé. 7.5.5 Réactifs et services Les opérations de préparation de produits de flottation et de cyanuration seront effectuées en cours de poste. Les réservoirs seront munis de mesures de niveau. 7.5.6 Désorption et récupération aurifère La récupération de l’or se fera par électrolyse. La colonne de lavage acide sera munie d’un indicateur et d’un limitateur de pression. La température de lavage sera contrôlée via un transmetteur de température située sur la conduite de décharge du chauffage acide. 7.5.7 Echantillonnage Des échantillonneurs seront installés au niveau de l’alimentation de chaque section et au rejet final. Les échantillons seront quotidiennement expédiés à Ouagadougou au Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina par analyse et transmissions dès le lendemain des résultats par courrier électronique pour les bilans de fonctionnement de l’usine. 93 7.6 NORMES TECHNIQUES DU PROJET Le concept principal est que toute l’ingénierie, la conception et la construction seront basées sur des principes d’ingénierie fiables, de bonnes utilisations et des considérations d’ordre environnementales. La sécurité doit être un objectif primordial et les spécifications des installations doivent respecter les normes de sécurité et de santé. L’équipement sera conçu, choisi pour pouvoir être utilisé de manière continue dans les conditions climatiques et environnementales qui prévalent sur le site à Bani. La conception et la construction civiles seront réalisées par le Bureau d’Etudes Technique et d’Ingénieurs Conseils (BETICO) qui garantira les normes d’exécution et la stabilité des ouvrages. Les équipements à fabriquer localement (cuves de cyanuration, goulottes, escaliers, etc.) seront réalisés par COBOMETAL avec des aciers et tôlerie de 5 mm minimum. Les étanchéités seront contrôlées par le BUMIGEB avant livraison. L’énergie sera fournie par des groupes électrogènes. Toute l’énergie produite passera par une armoire de contrôle des moteurs électriques (CME). Des tiges de piquage de terre seront installées dans le sol à chaque coin du CME pour donner un point de terre inférieur à 2 ohms. Ces 4 piquets seront reliés les uns aux autres par un fil de terre nu en cuivre de 70 mm 2 pour permettre une isolation effective de moins de 0,5 ohms. Ce tapis d’isolation sera ensuite relié à la barre de retour du CME. Toutes les structures en acier seront reliées entre elles par un fil de terre de 70 mm2. Les bouts seront reliés à un ancrage de 1,2 m et connectés au tapis d’isolation principal. 94 8. INFRASTRUCTURES 8.1 ACCES AU SITE Le site est situé à environ 230 Km au nord-est de la capitale sur l’axe routier Ouagadougou Dori. La voie est bitumée jusqu’à Kaya, 105 kilomètres. Le reste est constitué d’une piste latéritique large de 6 m avec traversée de gros villages tels Pissila (PK130 ) ; Tougouri (PK 170 ) ; Yalogo (PK 210) et Bani (PK 230). Le bitumage du troncon Kaya Dori est prévu courant 2004. Le site d’exploitation Guiro est accessible à partir de Yalogo (7 km) tandis que la zone de traitement Bayildiaga est jointe à partir de Bani (7 km). Une distance de 11 Km sépare Bayildiaga de Guiro. Ces accès sont de petites pistes de 2 à 3 m de large. Des routes d’une longueur de 18 km seront créées, aménagées et entretenues. - La piste de 11 Km reliant Bayildiaga à Guiro sera améliorée pour permettre un transport efficient du minerai de la mine à l’usine. Le meilleur tracé sera choisi tout en gardant les bonnes parties de la piste existante. Des buses en acier seront placées aux zones de passage d’eau. La surface roulante sera en latérite sur 5 m de large. Cette piste traversera les villages de Gorolkadje et Bindéré. - La voie de Bani-Bayildiaga (7 Km) nécessitera seulement un léger rechargement et la pose de buses à deux endroits de passage d’eau. - La voie Bani-Diouga (3 Km) est sur la route nationale RN3. Une déviation de 500 m est seulement nécessaire pour accéder à la carrière de Diouga Une fois réalisées, ces routes seront régulièrement entretenues avec les rejets de la carrière. 8.2 PRODUCTION D’ELECTRICITE La Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) détient le monopole de distribution de l’électricité au Burkina. Toutefois leur installation la plus proche, Dori, est située à 40 Km au Nord de Bayildiaga. La distance est jugée trop grande et la puissance installée est insuffisante pour couvrir nos besoins et celle de la ville de Dori. Les besoins en électricité à Bayildiaga incluant l’usine seront couverts par deux groupes Cummings de 450 kVa, 50 Hz. Ces deux groupes disponibles, actuellement installés trop près de la zone de concassage seront révisés et transférés à un lieu plus convenable. Un groupe de 30 KVa sera acquis et installé à Guiro pour l’alimentation des installations de surface et l’éclairage de la carrière. Ce même groupe sera installé en début de projet à Diouga pour l’éclairage et le pompage des eaux d’exhaure. 8.3 BESOINS ET DISPONIBILITE EN EAU Les réservoirs d’eau de Yalogo et de Bani, respectivement à 12 et 7 Km de l’unité de traitement de Bayildiaga, servent aux besoins de la petite communauté locale. Le besoin considérable en eau du projet exclut toute idée d’utilisation de ces sources. La plus importante demande sera au niveau de l’usine et des logements à Bayildiaga où les besoins sont estimés à 100 m3 /j. L’alimentation en eau de l’usine se fera à partir de forages disponibles sur le site capables de fournir 23 m3 par heure à l’actuel château de 35 m3. Les eaux boueuses du traitement seront canalisées vers une digue pour décantation et recyclage à l’usine via un château de 10 m 3. Un autre forage débitant 9 m3/h desservira les logements, les douches et toilettes à partir d’un château de 30 m3. 95 Des essais de pompage longue durée ont été réalisés par Antéa-Socrège et ont démontré que les forages pourront assurer les débits nécessaires tout au cours de l’année sans assécher les forages des villages environnants. Leur rapport est fourni en annexe. Au niveau de Guiro, les installations de surface seront réduites. L’eau sera requise pour les toilettes, les douches et l’arrosage des pistes. Cette eau sera fournie par un forage alimentant un château de 10 m3. A Diouga où les travaux ne dureront qu’au plus six mois, l’eau sera fourni par citerne à partir de Bayildiaga pour les besoins de la journée. Les carrières seront relativement sèches et nécessiteront donc peu de pompage à l’exception de la période pluvieuse. Toutes les eaux seront drainées vers un albraque aménagé à la base des carrières et pourvu d’une pompe submersible de type Flyght, très appropriée pour les eaux à suspension solide. 8.4 STOCKAGE DE CARBURANT Le carburant, essentiellement du gasoil, sera stocké dans des cuves de 20 m3 à proximité des groupes à Bayildiaga. Les installions incluant le réseau de connexion aux groupes et la mise à disposition d’un poste consommateur pour le service des autres équipements (camions, chargeuses, véhicules etc.) seront réalisées par Total Burkina. 8.5 INSTALLATIONS AUXILLIAIRES 8.5.1 Bâtiments administratifs Le siège du projet basé à Ouagadougou sera le centre de traitement des dossiers administratifs, commerciaux et comptables. Le Directeur Général y sera installé et des bureaux y seront prévus pour le personnel d’encadrement de passage. La Direction Générale sera représentée sur le site à Bayildiaga par un léger personnel administratif dirigé par le directeur technique. Un bâtiment comportant quatre bureaux sont disponibles et ne nécessitent que quelques travaux de réfection. 8.5.2 Bâtiments industriels Atelier de maintenance L’atelier sera installé à Bayildiaga et servira aussi bien la mine que l’usine. Il comportera une section mécanique, électricité et maintenance des véhicules. Il sera équipé pour les travaux de soudure, de plomberie et autres petits travaux. Les grosses réparations seront effectuées à Ouagadougou. Pour des raisons économiques, il n' y aura pas de services de maintenance sur les sites d’exploitation. Magasins Il est prévu de ne stocker qu’un minimum de matériel au niveau des carrières. Le matériel sera fourni par le magasin principal de Bayildiaga et ramené par les véhicules de retour. Le magasin de Bayildiaga sera rénové. Les matériels seront stockés soit dans le local soit sous des hangars et seront sous la responsabilité d’un seul magasinier. Douches et toilettes Des douches, toilettes et vestiaires sont prévues aussi bien au niveau de l’usine qu’aux carrières pour le personnel. Il en est de même pour les vestiaires. Local de soins d’urgence Il n’est pas prévu l’érection d’un centre médical. Bani et Yalogo possèdent des Centres de Santé Primaire et Secondaire et sont jugés très proches des zones d’activités du projet. Des négociations seront menées avec l’Office de Santé des Travailleurs (OST) pour la mise à 96 disposition d’un agent de santé sur le site. Des locaux de soins d’urgence seront construits aux différents lieux de travail et équipés d’un minimum de matériels et de produits de soins à définir par l’agent de santé OST. Dépôts d’explosifs La construction d’un dépôt d’explosifs se fera en respectant les conditions de la réglementation en vigueur. Il est prévu une digue et une clôture de sécurité. Un magasin de 20 tonnes de capacité de stockage sera suffisant. Son emplacement a été localisé à 3 Km au Nord de Guiro pour les amorces et à 2 Km au Nord de Bindéré pour les explosifs. Les dépôts d’explosifs seront construits avec le concours de NOBEL Explosifs qui participera à l’exécution et au financement. 8.6 LOGEMENT, RESTAURATION ET TRANSPORT Les ouvriers et employés se chargeront, en général, de leur propre hébergement et restauration. Le projet aménagera une zone à Bayildiaga et à Guiro incluant une adduction d’eau pour les agents qui souhaiteront ériger leur habitation à proximité de leur lieu de travail. Le logement est prévu sur le site de bayildiaga pour les responsables des services. Six bâtiments type F3 sont disponibles. Concernant le transport, il est assumé que les deux véhicules pick-up existants seront disponibles. Deux autres véhicules 4 x 4, seront acquis pour le transport du personnel d’encadrement et de maintenance. Le personnel d’exécution logé non loin de leur lieu de travail assurera son propre transport. 8.7 AUTRES EQUIPEMENTS Equipements techniques Il s’agit des équipements nécessaires aux services techniques tels la géologie et la topographie. Communications Le poste téléphonique le plus proche est situé à Yalogo. La société y sollicitera des lignes pour l’installation de téléphone, fax et messagerie électronique. Des radios type RAC seront acquis pour les communications entre les carrières et l’usine. Sécurité Le niveau de production du projet est jugé faible pour justifier la mise en place d’une force de sécurité. La société va initier et produire un document qui définira le rôle et la responsabilité de chaque employé en matière de sécurité. Les cadres auront une responsabilité directe quant à la mise en place et au contrôle de la sécurité dans leur département. Des séances de révisions et de formation en matière de sécurité seront prévues. Les sections à haut risque dans l’usine feront l’objet de haute surveillance. Des gardiens civils feront rondes à la carrière comme à l’usine. Une barrière de sécurité constituée d’un grillage de protection entourera la zone de traitement incluant la digue des rejets. Au niveau des carrières, le pourtour des fosses sera aménagé sous forme de digue et le personnel de sécurité en interdira l’accès à toute personne étrangère au projet. Des règles de sécurité seront édictées pour la circulation des camions et autres engins dans les carrières, la foration et le maniement des explosifs. 97 Manutention Un palan sur portique de 20 tonnes est prévu pour les différentes manutentions pour entretien et dépannage au niveau de l’usine. 98 Figure 26 : Plan des installations de surface à Guiro 99 Figure 27 : Plan des installations de surface à Bayildiaga 100 9. PERSONNEL Le projet nécessite l’emploi de 85 personnes réparties comme suit : Administration et Services Généraux : 16 Section exploitation : 30 Section traitement : 39 Niveau de recrutement Cadres supérieurs : 4 Techniciens supérieurs : 3 Techniciens : 9 Ouvriers qualifiés : 9 Ouvriers spécialisés : 16 Ouvriers : 36 Manœuvres : 8 9.1 ADMINISTRATION ET SERVICES GENERAUX 9.1.1 Administration Le personnel comprend 10 agents répartis entre le siège et le site. Le Président du Conseil d’Administration (PCA) assure en même temps le poste de Directeur Général mais n’est pas compté parmi le personnel. Le Directeur Administratif et Financier basé au siège assure les différents achats et approvisionnement des chantiers, la gestion du personnel et du patrimoine et la commercialisation de la production. Le Directeur technique représente le Directeur Général sur le site. Il coordonne les activités d’exploitation et de traitement mais s’occupe particulièrement de la production minière. Personnel siège - Un Directeur Administratif et Financier ; - Une secrétaire ; - Un comptable ; - Un chauffeur ; - Deux gardiens Personnel site - Un directeur technique ; - Un magasinier - Un aide comptable - Un chauffeur 9.1.2 Services généraux Elle comporte seulement 6 agents, les grosses réparations et les entretiens périodiques seront sous-traités avec Burkina Equipements ; - Un mécanicien - Un aide mécanicien - Un électricien - Un soudeur - Deux aides (électricien, soudeur) 9.2 SECTION EXPLOITATION La section emploiera 30 personnes au total 101 9.2.1 Supervision Le personnel cadre suivra les horaires habituels de travail (7h à 12 h et 15h à 17h) afin d’assurer le suivi des deux postes. Ce personnel comprend trois agents : - Un ingénieur des mines, directeur technique (Cf. Administration) - Un géologue minier - Un topographe 9.2.2 Production L’équipe d’opération minière travaille sur deux postes par jour sur cinq jours et un poste les samedi et comprend : - Deux chefs de poste - Un chauffeur - Deux conducteurs de pelle mécanique - Quatre conducteurs de chargeuse - Six conducteurs de camions - Deux foreurs - Quatre aides foreurs - Un surveillant de groupe - Deux gardiens de magasins - Deux gardiens de soutes d’explosifs N.B L’échantillonnage est réalisé par les aides foreurs sous la supervision du géologue minier La maintenance des équipements, prévue tous les samedi après midi sera assurée par l’équipe de maintenance usine. Les gros entretiens et les réparations seront assurés par Burkina Equipements. 9.3 SECTION TRAITEMENT Il est prévu l’emploi de 39 agents assurant deux postes par jour en concassage et trois postes par jour pour les autres sections de l’usine. 9.3.1 Supervision - Un responsable traitement - Trois chefs de poste 9.3.1 Production - Trois surveillants de groupe - Quatre surveillants section concassage - Six surveillants section broyage - Dix huit surveillants section traitement chimique - Quatre agents chargées des divers échantillonnages 102 10. RESULTATS DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT Conformément aux dispositions du code minier, les exploitations type petite mine doivent faire l’objet d’une notice d’impact sur l’environnement. Cette étude a été confiée à un groupe de consultants ayant une expertise dans le domaine. Le rapport qui a cerné tous les aspects positif et négatifs du projet est annexé au présent dossier. Seuls les impacts principaux et les mesures d’atténuations préconisés sont repris ci-dessous. Impacts Perte de paysage Fragilisation, perturbation du sol Perte de végétation Pollution de l'air Pollution de l'eau Pollution sonore Production de déchets Perturbations sociales Dommages corporels, risques d'accidents, incendies, etc. Mesures d'atténuation - Intégration des infrastructures au mieux dans le paysage du milieu récepteur du projet. (couleur, style, type, etc.) - Réhabilitation progressive du paysage perturbé. - Enlèvement sol végétal et conservation, nivellement - Végétalisation du site, nivellement et compaction des sols - Barrières anti-érosives. - Plantation d'arbres (d'embellissement, espaces verts) et mise en végétation du site - Création de pépinières - Arrosage et entretien des pistes - Entretien des moteurs (véhicules et engins, groupe, etc.) - Bassin de décantation et de traitement des effluents - Construction latrines, fosses sceptiques - Neutralisation cyanures résiduels et traitement eaux usées - Surveillance, contrôle, etc. - Insonorisation des murs du bâtiment abritant groupe électrogène - Écran antibruit avec stériles autour des carrières - Plantation d'arbres - Tri, recyclage de certains déchets - Ramassage et traitement des déchets domestiques - Containers pour les huiles usées, déchets biomédicaux, etc. - Fonds d'appui et initiation de petits projets de développement local. - Entretien logements sur le site - Entretien forages d'eau sur le site, - Équipements de sécurité et de protection pour le personnel - Visites médicales pour les travailleurs et population riveraine - Soins médicaux - Construction de locaux de soins d'urgence - Mur ou barrière et clôture grillagée de sécurité au tour des carrières, usine et des parcs à résidus - Extincteurs, etc. Une étude d’impact sur l’utilisation de l’eau a également été confiée à Socrège-Antéa. Les résultats des pompages à longue durée des forages du projet et leurs impacts sur la nappe phréatique fait l’objet d’un autre rapport également annexé au dossier. 103 11. ESTIMATION DES COUTS D’INVESTISSEMENTS 11.1 Equipements existants La société dispose déjà de certains équipements et infrastructures dont les principaux listés cidessous ont une valeur résiduelle estimée à 200 millions de francs CFA. Tableau 12.1 : liste des équipements existants Désignation Matériels Equipement de concassage Equipement de broyage gravimétrie Groupe électrogène Pièces de rechange usine et groupes Une chargeuse volvo 4400 Une chargeuse volvo LM 841 Six marteaux perforateurs Equipement de soudure et entretien Stock de consommables (boulets) Sous total 1 Valeur estimée 30 000 000 50 000 000 50 000 000 10 000 000 10 000 000 5 000 000 2 000 000 2 000 000 1 000 000 Bâtiments Salle de groupe Magasins de Bayildiaga Bureau de bayildiaga Logement de personnel Sous total 2 500 000 1 500 000 2 000 000 6 000 000 Ouvrages d’infrastructures Forage équipe logement Forage équipé usine Sous total 3 5 000 000 10 000 000 Autres équipements Compresseur Maco-Meudon Groupe de 30 kva Equipement et mobilier de bureau Equipement et mobilier de logement Deux véhicules Divers matériels et outillage Sous total 4 3 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 5 000 000 1 000 000 Total Sous total 160 000 000 10 000 000 15 000 000 15 000 000 200 000 000 Les investissements nouveaux requis concernent le matériel complémentaire nécessaire à l’exploitation minière et au traitement du minerai. Ce matériel sera acquis autant que possible de seconde main, vu la durée prévisionnelle du projet. 104 11.2 INVESTISSEMENTS NOUVAUX EN EXPLOITATION Le tableau 12.2 résume les investissements requis pour l’exploitation. Ceci inclut les frais d’établissement, la préparation du site, la construction des dépôts d’explosifs, l’acquisition des équipements de foration, de chargement et de transport. Les frais d’établissement comprennent les droits fixes d’obtention des permis, les frais d’études d’impact sur l’environnement et le levé topographique. Le coût de construction des dépôts correspond à la participation du projet à leur réalisation, une bonne partie étant prise en charge par Nobel Explosifs. Les coûts des équipements sont des prix CAF rendu Ouagadougou reçus des fournisseurs. Les premiers lots de consommables concernent deux containers complets d’explosifs et d’amorces (20 millions CFA) et un lot de consommables de foration (5 millions CFA). Tableau 12.2: Investissements nouveaux en exploitation Rubrique Frais d'établissement Désignation Coût (CFA) Total (CFA) Octroi des permis Etude d'impact Topographie 2 000 000 4 000 000 1 000 000 7 000 000 Autorisation Local d’explosifs Local détonateurs Clôture 1 500 000 1 500 000 1 000 000 1 000 000 5 000 000 Préparation site Nettoyage & marquage 1 000 000 1 000 000 Eclairage aire de travail Lampadaires Câblage 2 500 000 1 500 000 4 000 000 Matériel de foration Crawl Flexibles et accessoires Matériel de tir Exploseur Accessoires de tir Matériel de chargement dépôts explosifs 40 000 000 2 500 000 42 500 000 xx 2 000 000 500 000 2 500 000 xx 2 chargeuses à rénover 1 pelle hydraulique 10 000 000 45 000 000 55 000 000 xx Transport 3 camions 10 m3 45 000 000 45 000 000 xx Exhaure 1 pompe flight 2 000 000 2 000 000 xx Matières consommables 1er lot de consommables 25 000 000 25 000 000 xx 105 TOTAL Douanes et transit, transport TOTAL GENERAL 7,50% 162 000 000 189 000 000 12 150 000 201 150 000 xx : Equipements importés à soumettre aux formalités douanières. 11.3 INVESTISSEMENT NOUVEAUX EN TRAITEMENT Le tableau 12.3 résume les coûts en capital pour l’usine. Il s’agit des investissements nécessaires à la remise en état et aux modifications de l’unité existante et à l’acquisition des sections complémentaires à la voie chimique et ce pour un rythme de traitement de 25000 tonnes de minerai par an. Deux mois de consommations de réactifs sont inclus dans les coûts. Les équipements sont de seconde main et une majeure partie (trémie, goulottes, cuves, supports, etc.) sera fabriquée localement. Tableau 12.3 : Investissements nouveaux en traitement Rubrique Désignation Equipements existants Révision groupe Pièces pour armoire Carburant et lubrifiants main-d'œuvre et autres fournitures Révision unité Equipements nouveaux Section broyage section Flottation Cyanuration CIP et suite Abri (hangar) digue à rejets Sécurité Tuyauterie Eclairage aire Alimentateur DAT 500 x 1250 Concasseur VB 57 Bande 5 x15 m, 12m, 24 et 11m Crible CVB cône Courroie Alimentateur Broyeur 5 x 10' câbles et accessoires Couvertures des bandes main-d'œuvre et fournitures Broyeur secondaire cyclone et pompe génie civil et câblage Achat des cellules de flottation génie civil et installation Installation (câbles et accessoires) cuve de cyanuration et agitateurs Equipements de CIP Désorption, électrolyse Destruction du cyanure Génie civil et câblage zone de flottation, cyanuration, CIP Réfection digue existante Bétonnage aire de stockage Pompe de recyclage des eaux usées cuves d'eau recyclée en béton Clôture zone traitement chimique Toutes sections câbles et lampes Coût (CFA) Total (CFA) 2 000 000 500 000 2 500 000 500 000 2 500 000 2 500 000 1 500 000 3 000 000 500 000 5 000 000 2 000 000 2 500 000 5 000 000 25 000 000 10 000 000 5 000 000 50 000 000 5 000 000 1 000 000 20 000 000 25 000 000 20 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 1 500 000 10 000 000 2 000 000 1 000 000 3 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 25 000 000 xx 40 000 000 xx 56 000 000 xx 20 000 000 xx 65 000 000 xx 10 000 000 14 500 000 3 000 000 5 000 000 5 000 000 xx 106 Assistance technique Montage et essais 20 000 000 20 000 000 consommables Aciers, réactifs, carb. et lubrifiants 15 000 000 15 000 000 xx TOTAL 281 500 000 283 500 000 Douanes, transit, transport 8% 223 000 000 16 725 000 TOTAL GENERAL 300 225 000 xx : Equipements importés à soumettre aux formalités douanières 11.4 INVESTISSEMENTS NOUVEAUX EN INFRASTRURES Les infrastructures sont à réaliser par des entrepreneurs locaux et par le projet lui-même. Les fournitures et matériaux seront également acquis localement en vue de réduire les coûts. Tableau 12.4 : Investissements nouveaux en infrastructures Rubrique Désignation Guiro à bayildiaga (11 km) Voies d'accès Bani bayildiaga (7 km) Divers Production d'électricité Systèmes des eaux Transfert des salles de groupes usine Câblage Groupe de 30 Kva Pièces détachées 10% Bâtiment (25m2) Installation et câblage 2 500 000 2 500 000 7 500 000 750 000 1 250 000 500 000 Révision adduction eau forage usine Forage guiro Château eau 10m3 (guiro) Tuyauterie (guiro) 3 000 000 4 000 000 5 000 000 1 000 000 10 000 000 1 500 000 1 000 000 5 000 000 7 500 000 Installations auxiliaires bâtiments administratifs Equipement de bureau siège Services extérieurs siège Equipement bureau site bâtiments industriels Bayildiaga Equipements complémentaires d'atelier Hangar pour interventions Réfection des deux magasins Confection des étagères douches & toilettes (20m2) Guiro Bureau (20m2) Douches et toilettes (20 m2) Vestiaires (30 m2) Magasin (20m2) Logements et transport Autres équipements Services. Technique Communications Manutention Santé TOTAL coût (CFA) Total (CFA) 5 500 000 3 500 000 1 000 000 10 000 000 5 000 000 10 000 000 3 000 000 2 000 000 1 500 000 2 500 000 500 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 500 000 1 000 000 7 500 000 Réfection logements et équipements 2 véhicules 4X4 5 000 000 30 000 000 5 000 000 30 000 000 Equipement de géologie et de topographie mat. de communication Portique palan 20 t mobile Locaux de soins d’urgence 3 000 000 2 500 000 3 000 000 1 500 000 10 000 000 64 500 000 102 500 000 4 500 000 107 Douanes et transit Total général Les formalités douanières ne concernent que les véhicules. 5% 30 000 000 1 500 000 104 000 000 Routes d’accès Le coût de revient des voies d’accès, exécutées par le projet lui-même avec les produits de décapage stériles, est estimé à 500 000 FCFA le kilomètre. Production d’électricité Le coût du transfert des groupes de 450 KVA et l’installation du groupe de 30 KVA à Guiro nécessitent un investissement estimé à 15 millions Système des eaux La révision du système d’adduction d’eau existant et la fourniture de l’eau au niveau de Guiro sont évaluées à 13 millions de francs CFA Installations auxiliaires Les bâtiments administratifs et industriels incluant leurs équipements sont évalués sur la base de leur superficie avec un coût d’exécution de 50 000 FCFA par mètre carré. L’ensemble est estimé à 19,5 millions CFA Logement et transport Ce chapitre comprend la réfection des logements existants (5 millions CFA) et l’acquisition de deux véhicules 4x4 complémentaires (30 millions CFA) nécessaires au transport du personnel. Autres équipements et infrastructures Ce volet englobe les équipements techniques de géologie et topographie, le matériel de communication et de manutention ainsi que les investissement en matière de santé pour un coût global de 10 millions CFA. 11.5 FERMETURE DU PROJET ET REHABILITATION DES SITES A la fin du projet, les différentes installations devront être démantelées. Les équipements de production tels l’unité de traitement, les camions, chargeuses, groupes électrogènes seront revendus à d’autres projets et seront donc débarrassés du site. Les infrastructures tels les logements, bâtiments administratifs et industriels, forages d’eaux, routes seront laissés gracieusement à l’Administration locale de Bani et Yalogo. Les infrastructures restantes concerneront les carrières, les fondations de l’usine et les différentes digues à rejets des carrières et de l’usine. Les populations locales ont déjà sollicité l’aménagement des carrières en réserves d’eau à la fermeture du projet. Aussi le projet aménagera et stabilisera les carrières en fin de projet avec les rejets stériles. Au niveau de Guiro où la carrière est assez profonde, le projet remplira la fosse par reprise des rejets stockés à proximité jusqu’au niveau -20 m, stabilisera le fond par compaction avec ajout d’argile pour la rendre imperméable et aménagera le pourtour de manière à créer une grande retenue d’eau pour la population. Au niveau de Diouga, la fosse peu profonde nécessitera seulement un aménagement et le compactage de la base de la carrière. Les fondations de l’usine seront démolies et transférées dans les carrières. L’aire de traitement sera entièrement nivelée et les déchets repoussés dans la digue à résidus. La digue elle-même sera ensuite nivelée avec apport de matériaux arables et toute sa surface fera l’objet d’une végétalisation. Les coûts de fermeture et de réhabilitation des sites sont évalués comme suit : : 10 000 000 Aménagement et stabilisation des carrières Démolition des installations et aménagement : 5 000 000 108 Nivellement et végétalisation Sécurisation des sites Total : 5 000 000 : 5 000 000 -------------25 000 000 11.6 IMPOTS ET TAXES Les coûts des équipements importés sont évalués en CAF Ouagadougou. Selon le code minier, les équipements sont exemptés de droits de douanes durant la phase d’installation. Toutefois, la législation prévoit le paiement des taxes pour services rendus estimés à 3 % des coûts d’investissement auquel s’ajoutent les frais de transit (2%) et de transport jusqu’au site (2.5%). Un taux global de 7,5 % est appliqué aux coûts rendus Ouagadougou des équipements. 11.7 PRECISION DES ESTIMATIONS Les prix lors des acquisitions fluctueront par rapport aux cotations actuelles reçues, aussi une provision de 10 % d’imprévus est intégrée aux coûts totaux des investissements. 11.8. RECAPITULATIF. Le tableau 12.6 récapitule le coût global des investissements nécessaires à l’opération. Le fonds de roulement n’y est pas inclus. Tableau 10.6 : Récapitulatif des investissements nouveaux Rubrique Montant (CFA) Total Investissements existants 200 000 000 200 000 000 Investissements nouveaux Exploitation 201 150 000 Traitement 300 225 000 Infrastructures 104 000 000 Imprévus sur investissements nouveaux 60 537 500 665 912 500 Total 865 912 500 109 12. ESTIMATION DES COUTS OPERATOIRES Les coûts opératoires comprennent cinq volets principaux : Frais d’exploitation mine, frais de traitement, frais généraux, frais de personnel et frais de gestion de l’environnement. 12.1 FRAIS D’EXPLOITATION Des coûts unitaires ont été développés pour les importants postes de l’exploitation du minerai. Les coûts sont issus de récentes cotations reçues des fournisseurs ou des coûts unitaires d’opération ajustés de l’ancienne mine de Poura ou d’autres opérations minières similaires. Les coûts d’exploitation mine sont évalués par type de matériau : Le matériau superficiel (0-20 m de profondeur) facilement rippable par bull et le matériau de profondeur, à partir de 20 m où le dynamitage sera nécessaire. Matériau Superficiel Un bull D7 ou D8 sera loué pour le ripage. L’évaluation des coûts est basée sur une mise à disposition d’un mois avec un rendement de ripage de 1200 m3 /j soit 36 000 m3 /mois ou 90 000 t/mois. Il est néanmoins assumé que 10% du matériau nécessitera un ébranlement par dynamitage. Le coût unitaire obtenu est de 300 F/t. le tableau 13.1a fournit le détail des estimations. Tableau 13.1a : Coût d’exploitation matériau superficiel Bull Location bull 30 jours Carburant Bull Chargeuse Camions Lubrifiant tous équipements Pneumatiques Chargeuse Camions Dynamitage 10% du tonnage stérile Personnel Géologue Topographe Conducteur. Chargeur Conducteur. Camions Entretien équipement Chargeur Camions Total Unité Qté CU j 30 500 000 15 000 000 166,7 1200 m3/j l l l 6000 3000 2700 350 350 350 2 100 000 23,3 1 050 000 11,7 945 000 10,7 l 400 800 320 000 3,6 u u 16 30 1 150 000 225 000 t 9000 450 u u u u 1 1 1 3 500 000 250 000 100 000 75 000 2 3 Total/mois 5% 50 000 000 5% 45 000 000 C/t 1 533 333 17,0 562 500 6,3 Observation 200 l/j 100 l/j 20 t/v, 0,6l/v par an par an 4 050 000 4,5 500 000 250 000 100 000 225 000 5,6 2,8 1,1 2,5 208 333 2,3 187 500 2,1 27 031 667 300 Matériau de profondeur L’évaluation est faite sur la base d’un tir d’une rangée de dix (10) mines. Le rendement par 110 mine est de 104 m3 abattus (260 t) soit 1 040 m3 par tir (2600 t). Les consommations d’explosifs sont celles indiquées dans la méthode d’exploitation. Les consommations d’outils de foration sont basées sur une durée de vie de 120 m pour un taillant et 200 m pour les allonges et manchons. La consommation de carburant est estimée comme suit : Compresseur Performance de foration : 6 trous de mine en 8 h Durée de foration par tir : 13,3 h Consommation : 20 l/h Chargeuses Rende ment de chargement : 120 m3/h Durée de chargement par tir : 8,6 h : 15 l/h Consommation Camions Capacité par voyage : 16 t Nombre de voyages par tir : 163 Distance parcourue : 326 Km Consommation : 30 l/100 km. Le coût des pneumatiques est estimé sur une base annuelle ; Chargeuses : 8 x 2 x 1 250 000 = 20 000 000 Compresseur : 2 x 250 000 = 900 000 Camions : 20 x 250 000 = 22 500 000 Total = 43 400 000 Le tonnage moyen annuel est de 460 000 tonnes (stérile et minerai) Les frais d’entretien annuel des équipements sont estimés à 15 % de leur valeur d’acquisition, 165 millions soit environ 25 000 000 CFA par an. Le coût unitaire obtenu est de 500 F/t. le tableau 13.1b fournit le détail des estimations. Tableau 13.1b : Coût d’exploitation du minerai et du stérile de profondeur Rubrique Obs. U P.U Total Base (t) Coût/t Dynamitage Explosifs U/tir 124,8 2 000 249 600 Nitrate U/tir 146 500 73 000 Cordeau U/tir 150 500 75 000 Détonateur U/tir 1 1 300 1 300 2 600 153 398 900 Foration taillant U/tir 1 125 000 125 000 Allonges U/tir 0,6 250 000 150 000 Manchons U/tir 0,6 60 000 36 000 2 600 120 311 000 Carburant Compresseur l/tir 265 350 92 750 Chargeuses l/tir 130 350 45 500 Camions l/tir 100 350 35 000 2 600 67 173 250 l/tir 1 25 988 2 600 10 Lubrifiants 25 988 1 43 400 000 43 400 000 460 000 94 Pneumatiques Par an Par an 1 25 000 000 460 000 55 Entretien 25 000 000 Total par tonne 499 12.2 FRAIS DE TRAITEMENT Les coûts de traitement de l’unité de Bayildiaga sont calculés pour 25 000 t/an et basés sur les 111 besoins en consommables, services et d’entretien. Les consommations unitaires de Poura et de la mine de Morila au Mali ont été utilisées. Les prix sont ceux obtenus des fournisseurs locaux. Le tableau 13.2 fournit le détail des coûts unitaires de traitement. Tableau 13.2 Coût de traitement du minerai Désignation Consommables Matériels de sécurité Transport des fluides Tuyauteries Quincaillerie Boulonneries et visseries Produits métallurgiques Pièces de rechanges diverses Blindage des broyeurs Grilles de cribles Boulets 0-80 mm Boulets 0-40 mm Mâchoires primaires mâchoires secondaires Réactifs de flottation Floculent Cyanure HTH Chaux Charbon actif Laine de fer Alcool Soude Carbonates Nitrate Borax HCL Creusets de fusion Sous total 1 SERVICES Analyses Energie Eau industrielle Air comprimé Chargeur usine Camions Sous total 2 ENTRETIEN Toutes sections sous total 3 TOTAL /tonne traitée Cons/t FF FF FF FF FF Coût Unitaire coût/t 0,0005 0,0001 0,0018 0,004 0,0021 0,0001 0,003 0,0002 0,0002 0,5 0,6 0,0003 0,0003 0,03 0,02 0,8 0,0008 0,04 0,04 0,0004 0,001 0,01 0,004 0,015 0,008 0,0008 0,00003 15 000 4 500 8 500 250 150 4 750 200 000 3 500 000 225 000 800 800 600 000 500 000 2 500 4 300 1 500 150 000 350 2 750 45 000 112 500 600 350 1 000 850 6 000 5 500 7,50 0,45 15,30 1,00 0,32 0,48 600,00 700,00 45,00 400,00 480,00 180,00 150,00 75,00 86,00 1200,00 120,00 14,00 110,00 18,00 112,50 6,00 1,40 15,00 6,80 4,80 0,17 4 350 0,1 50 5 000 85 500,00 4 250,00 200,00 400,00 25,00 100,00 5 475,00 2 500,00 2 500,00 12 325,00 112 12.3 FRAIS GENERAUX Les frais généraux comprennent les charges de l’administration et des services techniques ainsi que les charges partagées entre l’exploitation et le traitement tels les frais de magasinage, d’entretien des pistes et des véhicules légers, les taxes superficiaires, etc. Les estimations sont établies sur une base annuelle. Tableau 13.3 Frais généraux. Bureau Ouaga Fournitures de bureau Télécommunications Electricité et eau Loyer Maintenance Divers services extérieurs Comptabilité et audit Assurances Frais bancaires Voyages Administration Bayildiaga Consommables bureau Télécommunications Maintenance Divers Services techniques Consultations techniques Géologie Mine Topographie maintenance équipements Services Entretien Matériels et outillages Maintenance Magasins bayildiaga & guiro Matériels Maintenance Logement bayildiaga matériels maintenance Pistes Entretien pistes Véhicules Carburant 3 véhicules Entretien Taxes Taxes superficiaires TOTAL Coût mensuel FF Coût annuel Coût annuel Coût/tonne 150 000 200 000 150 000 100 000 50 000 50 000 12 12 12 12 12 12 1 800 000 2 400 000 1 800 000 1 200 000 600 000 600 000 72 96 72 48 24 24 100 000 500 000 50 000 FF 12 12 12 1 1 200 000 6 000 000 600 000 5 000 000 48 240 24 200 150 000 100 000 50 000 25 000 12 12 12 12 1 800 000 1 200 000 600 000 300 000 72 48 24 12 FF FF FF 30 000 1 1 1 12 3 500 000 2 000 000 1 000 000 360 000 140 80 40 14,4 100 000 25 000 12 12 1 200 000 300 000 48 12 30 000 25 000 12 12 360 000 300 000 14,4 12 50 000 25 000 12 12 600 000 300 000 24 12 250 000 12 3 000 000 120 500 000 300 000 12 12 6 000 000 3 600 000 240 144 6 000 000 47 620 240 2145 1 113 000 12.4 FRAIS DE PERSONNEL Les frais en personnel sont délibérément exclus des coûts unitaires d’opération en vue d’éviter les doubles emplois. Les coûts sont établis sur la base des niveaux de traitement mensuel suivants : Cadre supérieur (C) : 500 000 Technicien supérieur (T.S) : 250 000 Technicien (T) : 125 000 Ouvrier qualifié (O.Q) : 100 000 Ouvrier spécialisé (O.S) : 75 000 Ouvrier de chantier (O) : 50 000 Manœuvre (M.O) : 40 000 Les charges sociales sont de 16 % et incluent l’assurance vie, les risques professionnels et les prestations familiales. Une provision de 20% est incluse aux coûts pour couvrir ces charges sociales et les indemnités éventuelles (sujétion, astreinte etc.) Le tableau 13.4 fournit le détail des frais de personnel par section. Tableau 13.4a : Frais de personnel section administration et services généraux Poste SIEGE Directeur Ad. et Financier Secrétaire Comptable Chauffeur Gardiens Sous total SITE Directeur Technique Magasinier Aide-comptable Chauffeur Sous total Services généraux Mécaniciens Aide mécaniciens Electricien Soudeur Aides Electricien. Soudeur Sous total Total général HT Charges sociales et autres Total TCC Niveau Nombre coût mens. CFA Coût annuel Millions CFA C T T.S O.S M.O 1 1 1 1 2 6 500 000 125 000 250 000 75 000 40 000 6 1,5 3 0,9 0,96 12,36 C T O.Q O.S 1 1 1 1 4 750 000 125 000 100 000 75 000 9 1,5 1,2 0,9 12,6 T O.S T O.S O 1 1 1 1 2 6 125 000 75 000 125 000 75 000 50 000 1,5 0,9 1,5 0,9 1,2 6 20,00% 16 30,96 6,192 37,152 114 Coût par tonne 1 486 Tableau 13.4b : frais de personnel section exploitation Poste Niveau Supervision Géologue minier Topographe Chefs de postes Chauffeur Sous total Production Conducteurs pelle mécanique Conducteurs chargeuses Conducteurs camions Foreurs Aide foreurs Surveillant groupes Gardiens magasins Gardiens soutes explosifs Sous total Total général HT Charges sociales et autres Total TCC Coût par tonne Nombre Cout mens. CFA Coût annuel Millions CFA C T.S T O.S 1 1 2 1 5 500 000 250 000 125 000 75 000 6 3 3 0,9 12,9 O.Q O.Q O.S O.Q O O.S M.O M.O 2 4 6 2 4 1 2 4 25 30 100 000 100 000 75 000 100 000 50 000 75 000 40 000 40 000 2,4 4,8 5,4 2,4 2,4 0,9 0,96 1,92 21,18 34,08 6,82 40,90 1 636 20,00% Tableau 13.4c Frais de personnel section traitement Poste Supervision Responsable traitement Chefs de postes Production Surveillants groupes Opérateurs concassage Opérateurs Broyage Opérateurs traitement chimique Echantillonneurs Laborantin Aide laborantins Total général HT Charges sociales et autres Total TCC Coût par tonne Récapitulatif frais de personnel Niveau C T O.S O O O O T.S O.S 17,00% Nombre Coût mens. Coût annuel CFA Millions CFA 1 3 500 000 125 000 6 4,5 3 4 6 18 2 1 1 39 75 000 50 000 50 000 50 000 50 000 250 000 75 000 2,7 2,4 3,6 10,8 1,2 3 0,9 35,1 7,02 42,12 1 685 115 Nombre de personnes coût annuel Millions CFA coût/tonne Administ. et services généraux. 16 37,15 1 486 Exploitation 30 40,90 1 636 Traitement 39 42,12 1 685 Total 85 120,17 4 807 12.5 FRAIS DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT Les frais de gestion de l’environnement sont évalués par impacts par les consultants chargés de l’étude sur l’environnement. Certains des coûts sont directement intégrés aux charges d’exploitation ou de traitement. Ceux uniquement spécifiques à l’environnement et non déjà pris en compte sont repris dans le tableau ci-après. Il se dégage un coût annuel de 12 millions soit environ 480 FCFA par tonne traitée. Impacts Perte de paysage Fragilisation, pertur bation du sol Perte de végétation Pollution de l'air Pollution de l'eau Pollution sonore Production de déchets Perturbations sociales Dommages corporels, risques d'accidents, incendies, etc Mesures d'atténuation - Intégration des infrastructures au mieux dans le paysage du milieu récepteur du projet. (couleur, style, type, etc.) - Réhabilitation progressive du paysage perturbé. - Enlèvement sol végétal et conservation, nivellement - Végétalisation du site, nivellement et compaction des sols - Barrières anti-érosives. - Plantation d'arbres (d'embellissement, espaces verts) et mise en végétation du site - Création de pépinières - Arrosage et entretien des pistes - Entretien des moteurs (véhicules et engins, groupe, etc.) - Bassin de décantation et de traitement des effluents - Construction latrines, fosses sceptiques - Neutralisation cyanures résiduels et traitement eaux usées - Surveillance, contrôle, etc. - Insonorisation des murs du bâtiment abritant groupe électrogène - Écran antibruit avec stériles autour des carrières - Plantation d'arbres - Tri, recyclage de certains déchets - Ramassage et traitement des déchets domestiques - Containers pour les huiles usées, déchets biomédicaux, - Fonds d'appui et initiation de petits projets de développement local. - Entretien forages d'eau sur le site, - Équipements de sécurité et de protection pour le personnel - Visites médicales pour les travailleurs - Soins médicaux - Extincteurs Coût annuel 600 000 400 000 520 000 600 000 1 100 000 1 000 000 1 200 000 1 000 000 5 600 000 116 Total annuel 12 020 000 12.6 RESUME DES COUTS OPERATOIRES EXPLOITATION (coût moyen) TRAITEMENT FRAIS GENERAUX FRAIS DE PERSONNEL GESTION DE L’ENVIRONNEMENT TOTAL Coût /tonne 6 888 12 325 2 145 4 807 481 26 645 117 13. EVALUATION ECONOMIQUE DU PROJET 13.1 HYPOTHESES ET PROJECTIONS GENERALES L’évaluation économique est menée comme un projet dans lequel une nouvelle société, sans dettes, devait mener l’opération d’exploitation. Les coûts des travaux de recherche, les tests métallurgiques et les études diverses antérieures ne sont pas pris en compte. Seules les dépenses après prise de décision d’exploiter ont été considérées dans cette étude. Le principal objectif de cette étude est de permettre à Stremco et à ses actionnaires de prendre des décisions concernant le démarrage du projet. Elle est menée sans considération de l’inflation et en assumant que tous les investissements sont réalisés sur fonds propres. 13.2 COUTS D’INVESTISSEMENTS Les investissements nécessaires au démarrage du projet incluant les coûts de remise en état des équipements existants sont évalués à 866 millions de Francs CFA. Le détail des évaluations a fait l’objet du chapitre 11. 13.3 COUTS OPERATOIRES Les coûts opératoires du projet sont estimés à 26 645CFA la tonne traitée. Le revenu métal moyen est de 8,32 grammes d’or fin par tonne. Il s’ensuit un coût de production de 3 202 FCFA par gramme d’or fin produit ou $180,5 par once pour une parité de 1$= 550 FCFA 13.4 FONDS DE ROULEMENT Le fonds de roulement est évalué à 120 millions CFA sur la base de six mois de fonctionnement de la société couvrant la période des acquisitions des équipements et de construction sur site et trois mois de production du projet. Période des acquisitions et de construction (6 mois) : 20 000 000 CFA Les coûts comprennent les frais de personnel, les frais généraux et les dépenses diverses. Pendant cette période, un minimum de personnel sera recruter pour la mise en place de la comptabilité, la gestion des achats,la réception et le transfert des équipements sur le site, la coordination et le suivi des constructions. Il s’agit des principaux responsables : Directeur technique pour 6 mois ; responsables des achats, responsable usine et magasinier pour 3 mois. Les frais généraux comprennent les charges de bureaux (700 000 pendant 9 mois), les voyages d’expertise des équipements seconde main à acquérir (4 millions) et la formation des premiers responsables aux outils de gestion du projet. Frais de personnel de la période : 7 500 000 Frais généraux : 10 000 000 Formation : 2 500 000 Période de production du projet (3 mois) : 100 000 000 CFA Les coûts des stocks de matières consommables étant déjà inclus dans les investissements, les frais d’extraction et de traitement de 5 000 premières tonnes de minerai de Diouga à réaliser pendant le premier trimestre de fonctionnement du projet ont été prévus. Le coût de production moyen est a été évalué à 20 000 Frs la tonne soit 100 000 000 de Francs CFA. 13.5 REVENUS Les cours moyens de l’or sur le marché depuis 2002 sont à la hausse et le promoteur espère que les cours se maintiendront à un niveau minimum de $350 par once soit environ 6200 FCFA par gramme d’or fin pour une parité de 1$ =550 CFA. 13.6 REGIME FISCAL Les estimations financières sont basées sur les données du code minier de Mai 2003, du code 118 des impôts et autres textes réglementaires y relatifs. Il n’existe pas actuellement de cas d’application de taxation minière dans le pays, aucune mine n’étant en fonctionnement. Les différents paramètres utilisés sont : Impôts sur le résultat : 35 % du bénéfice nette imposable, : 20 % du bénéfice imposable : Provision pour recherche Redevances proportionnelles : 3 % des ventes d’or, 13.7 PERSPECTIVES ECONOMIQUES Les cash-flows sont établis en assumant que tous les investissements sont réalisés sur fonds propres, en monnaie constante, et que les travaux pourront démarrer en septembre de l’année 0, juste à l’issue de la saison des pluies. Si cette décision n’est pas prise en concordance avec cette période, les travaux de développement seront différés de 3 à 4 mois dû à la saison pluvieuse et les productions envisagées annuellement seront amputées d’un trimestre de production Tous les investissements initiaux incluant les travaux de décapage et d’installation de l’usine sont à réaliser en année 0. L’amortissement est de 20 % linéaire, bien que dans la pratique un amortissement dégressif soit autorisé. Une provision pour reconstitution de gisement à hauteur de 20% du bénéfice imposable est prévue pour le financement des travaux de recherche. Les résultats montrent, sur 5,5 ans de production, un cash-flow cumulé de CFA 1 123 millions. Des investissements initiaux de CFA 865 millions. Une valeur actuelle nette à 10 % de CFA 414 millions et un taux de rendement interne de 22 %. 119 Tableau 14 : Perspectives économiques du projet (Analyse financière) 120 13.9 ANALYSE DE SENSIBILITE Les effets sur la variation des paramètres ci-après ont été examinés : - Cours de l’or - Teneur du minerai - Tonnage traité - Coûts opératoires - Investissements initiaux Les valeurs ont été variées de +/- 10 à 20 % du cas de base pour chaque élément. Les projections se sont avérées plus sensibles pour le cours de l’or et la teneur et moins sensibles pour les investissements initiaux. Une variation identique du cours de l’or ou de la teneur produit le même effet (il en serait de même si l’on variait le taux de récupération). Il est observé une sensibilité moyenne pour les coûts opératoires et le tonnage traité et leurs effets sont similaires dans chaque cas. Ceci est dû à la méthodologie utilisée que ne sépare pas les coûts fixes des coûts variables. Si cette séparation était faite, la variation du tonnage aurait un effet plus élevé et fournirait une courbe curviligne plutôt qu’une droite. Une variation défavorable de 20 % sur le cours ou la teneur du minerai réduirait la valeur actuelle nette totale de 60 % et ramènerait le taux de rendement interne de 22 % à 10 %. Une augmentation des coûts opératoires de 20 % réduirait seulement le total des cash-flows cumulé de 24 %. Le projet est relativement insensible aux variations du coût des investissements initiaux. Le cours de l’or plancher de rentabilité a été déterminé à 4026 FCFA/g ou $ 227/once. Les tableaux et figures ci-après présentent les résultats de calculs. 13.10 RECOMMANDATIONS Les bons résultats de l’analyse financière montrent la viabilité du projet et il est fortement recommandé à STREMCO de prendre la décision positive d’investir, sous réserve de l’octroi du permis d’exploitation par l’Etat. 121 Tableau 15 : Analyse de sensibilité ANNEXE 12.1 ANNEXE 12.2 ANNEXE 13.1 STREMCO - SA BURKINA FASO ETAT DES INVESTISSEMENTS DE 2007 A 2013 Inventaire éffectué le 17 Avril 2014 N°d'ordre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 Désignation LOGICIEL SAGE LIGNE 100 / MONOPOSTE Batiments industriels 1 salle de de groupe 1 et 2 1 salle de laboratoire 1 salle de compresseur 1 salle de treuil Salle de dispatching BV Salle des groupes (base vie) Salle d'or Salle préparation mécanique Lampisterie Toitures de l'usine Batiment VAT leaching Batiments/logement de personnel Logements directeur mine Extension logements directeur mine Logements directeur technique Logements ouvriers A Logements ouvriers B Logements vigiles Autres batiments industriels 1 Vestiaire 1 Guerite 1 Restaurant cadres 1 Restaurant ouvriers 1 1 Restaurant ouvriers 2 1 Toilette bureau 1 Toilette ouvriers 1 Toilette logement cadres 1 Toilette logement ouvriers Buanderie Magasin explosif Aménagements-Agencement Tracage Voie Camp Guiro Comblement fosses guiro Installation ligne téléphonique Amenagement piste GUIRO-YALGO Cloture base vie Plateforme Parking ouvriers 1 Parking ouvriers 2 Réalisation de 3 forages Réalisation de 3 forages Amenagement piste GUIRO-YALGO Hangar véhicule Refection route yalgo Diverses plateforme métallique Socle deuxième broyeur Puits central 36 m Cloture mine Couverture plateforme Aménagement piste Guiro-Yalgo Albraque 4e niveau -mine fond 12 climatisseurs split/ MURAL HWC 5 Climatiseur WINDOW 2CV 1 Climatiseur UNIONNAIRE 2CV Date D'acquisition 06-07-12 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-10 31-12-11 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-10 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-10 31-12-07 31-12-07 31-12-07 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 26-03-10 26-03-10 31-12-10 31-12-10 31-12-11 31-12-11 31-12-11 31-12-11 31-12-12 31-12-12 31-12-12 31-12-12 15-11-08 31-08-09 17-11-09 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 Climatisseurs 1 Climatisseurs 4 Climatisseurs LG 2 CV 4 Climatisseurs LG 4 Climatisseurs sprrint 1,5CV 1 4 Climatiseurs Split 4 Climatiseurs LG 3CV 1 2 Climatiseurs Windows sharp 2CV 2 Climatiseur LG 2 CV 1 Conteneurs magasins Container n°1 40 pieds-Container magasins Container n°2 40 pieds-Container magasins Container n°3 40 pieds-Container magasins Container n°4 40 pieds-Container magasins Container n°5 40 pieds-Container magasins Container n°6 40 pieds stockage ciment-Container magasins Container n°9 stockage matériel labo-Container magasins Container n°10 stockage matériel mine-Container magasins Container n°11 20 pieds-Container magasins Container n°15 20 pieds-Container magasins Conteneurs habitation Contenaire n°1 - 1 Logement Contenaire n°2 - 1 Logement Contenaire n°3 - 1 Logement Contenaire n°4 - 1 Logement Contenaire n°5 - 2 Logement Contenaire n°6 - 2 Logement Contenaire n°7- 20 pieds 1 Logement Conteneurs bureaux Contenaire n°1 20 pieds - Container bureau Contenaire n°2 20 pieds - Container bureau Contenaire n°3 20 pieds - Container bureau Contenaire n°4 20 - Container bureau Contenaire n°5 20 pieds venu de ouaga - Container bureau Contenaire bureau - 2 - Container bureau Unité complète de concassage & criblage Bergeaud 1 trémie d'alimentation 12 m3 1 trémie d'alimentation 35 m3 1 alimentateur à tiroir DAT 125 x500 1 concasseur à machoire VB57 1 convoyeur de 0,5x 15m 1 crible vibrant CVB1020 II 1 convoyeur de 0,5x 12m 1 charpente support de giratoire 1 Giratoire Sysmons 2' STD 1 convoyeur de0,5 x 24 m 1 extracteur AEC de 350 x 1,5 1 concentrateur KNELSON KCCD10MS Tremie des fins (300M3) Convoyeur d'alimentation du broyeur Convoyeur minerai hors mine 3 Convoyeurs Deltamat + 2 extracteurs CAILLEBOTIS Matériels de production d'électricité 2 groupes de 450 Kva avec leurs armoires 2 armoires de commande 1 armoire de couplage Groupe electrogène 16 KVA 1 Groupe Olympia 80 KVA 1 Groupe Olympia 250 KVA 1 Groupe électrogène de soudure 1 Groupe electrique GEH 275 STANDARD 1 Groupe électrogène Lister Peter 30 Kva Matériels d'adduction & distributiion d'eau 07-04-10 19-11-10 29-03-11 25-05-11 15-12-11 27-02-12 19-04-12 14-05-12 05-06-12 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 15-01-10 30-08-10 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 16-01-13 01-06-97 01-06-97 01-06-97 01-06-97 01-06-97 01-06-97 01-06-97 01-06-97 01-06-97 01-06-97 01-06-97 20-11-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-12 15-07-09 01-06-97 01-06-97 01-06-97 09-06-08 12-01-09 10-04-09 15-07-09 18-01-11 23-03-12 111 Réalisation de 4 forages 31-12-07 112 Réservoir bâche de ɸ12 m x 1,5m 31-12-09 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 Reservoir d'eau base vie (bache) Château d'eau métallique 35 m3 (base vie) Château d'eau métallique 30 m3 (Bayildiaga) Cuve de 30000 l (gas oil enterré) Cuve de 20000 l pour recyclage eau du puits Cuve de 10000 l gas oil compresseur Cuve de 20000 l gas oil des groupes 5 Pompes WARMAN + moteur electrique Matériel d'adduction et distribution 2 Bacs métalliques Equipements de broyage et de gravimétrie Broyeur à boulets Denvers 5' x 10' 1 Table Gemeni GT250 1 Crible + moteur vibrant Petit broyeur d'ammalgammation Broyeur à boulets Neyrtec 16X35 Matériels d'exhaure Pompe NB 40-315/344 4 pompes immergées Surpresseur Pompe KSB WKLN 40/4 PUMP C/W 15KW Pompe Immergée Pompe wilden 2 Pompe immergée grundfos Matériels de perforation et d'aération 4 Marteaux perforateur atlas copco 1 Compresseur ATLAS COPCO XAMS 407 1 Compresseur ATLAS COPCO XAS 186 1 Compresseur ATLAS COPCO XAS 186 Exploser 852 Compresseur Marteaux piqueurs 6 Poussoirs 13 Marteaux perforateurs S215 6 Ventilateurs des mines 4 Kw Compresseur GD Modèle 500l 3 Ventilateur de mine 22.0KW 1 Exploseur ZEB/HU20 Matériels de dessin et de topographie 1 Station totale TS09 + Niveau 1 niveau type RDS 1 théodolithe leica Matériels de communication 1 Router DLINK+2 Routers+1Modem+1Switch 1 Poste téléphonique Siemens Autocom Panasonic+Poste opérateur 8 Deebar Walcom Deebar Walcomm Deebar Walcomm 30 Talkie walkies One Direct Talkie Walkies One Direct Talkie Walkies Video Surveillance Bloudex Matériels de laboratoire Waterstill/Distillateur d'eau 2 Balances 1500G 0.01G Four electrique/oven 160 L Four labcon Concasseur de labo Pulverisateur de labo BALANCE ET ACCESSOIRES SPECTROMETRE Tamisuese à vibration + tamis Matériels d'exploitation Pelle 322 Charpente métallique (Headgear) Rails Rails ANFO LOADERS L 179/CHARGEUR CONTINUITY TESTER + OHMETRE ELUTION Tuyauteries et rails 31-12-09 01-06-97 30-09-10 31-12-10 20-05-11 03-12-09 03-12-09 16-07-11 31-12-12 12-09-09 03-12-09 15-07-09 31-12-10 31-12-10 25-05-11 30-07-12 30-07-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 18-03-10 19-03-10 11-05-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 04-06-12 31-12-12 08-06-13 20-03-09 08-04-09 08-04-09 09-05-09 17-06-09 16-10-09 07-01-10 16-03-10 16-03-10 06-09-10 28-10-10 28-10-10 26-10-12 31-03-09 31-03-09 31-03-09 24-04-09 24-04-09 01-07-10 31-12-10 24-04-12 01-01-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 pelles et barres à mines 24 wagonnets 22 Cuves de Vat Leaching Matériels de levage 1 Treuil puit d'aeration+MOTEUR MOTEUR ELECTRIQUE PR TREUIL armoire consommation puissance armoire consommation puissance armoire consommation puissance TREUIL ELECTRIQUE 4 TREUILS TREUIL + 2 ROUE GALLOWAY STAGE TREUIL ARMOIRE ELECTRIQUE TREUIL BOITE ELECTRIQUE TREUIL 6 CLOCHES 72+ 6 CLOCHES 32 DMI+3 TRACTIONS DE CLOCHES Transpalette 1T500 Matériels divers 1 Exploseur 1 Betonnière 1 Reservoir polytank Chargeuse Caterpillar 950 presse à flexible 1 enrouleur + pistolet Poste à souder mobile 10 etageres métalliques 2,5X2,55X0,60 3 etageres métalliques 4,2X2,55X0,60 1 etagere matallique 4,60X1,67X0,60 1 etageresmatallique 4,54X2,42X0,65 20 Armoires des vestiaires Palan Tire fort palan Scieuse ou tronconneuse CRACHEUR DIESEL FIRE SMELTER/FOUR CUVE A AIR 3000L BASCULE RAMSEY IDEA 17 EXTINCTEURS ABC et CO2 4 MEULES HITACHI 2 COFFRE A EXPLOSIF 2 CRAB WINCH Poste à souder mobile PEDESPAL DRILL/PERCEUSE BRULEUR FIOUL M100/1S CRIBLE ESSOREUR TRONCONNEUSE BALANCE JP 16001 G Tamis du crible essoreur Tamis du crible essoreur FOUR MEKER RAILS 7.5mX15Kg BLOC MAGNETIQUE 650X560X240 ORIG RU TRIEUSE MAGNETIQUE TUBUTAIRE M100 RAILS 7.5mX15Kg Matériels informatiques 1 IMPRIMANTE HP LASERJET P1006 1 IMPRIMANTE HP COLOR LASERJET 1600 1 IMRIMANTE HP P 1005 1 IMRIMANTE HP P 1005 1 ONDULEUR MERCURY 1000VA 2 SCANNER HP SCANJET G2710 ORDINAT HP COMPAQ COPIEUR NUMERIQUE LASER CANON IR2018 1 ORDINAT COMPAQ DX7500 Unité centrale optiplex ORDINATEUR PORTABLE TOSHIBA IMPRIMANTE OFFICEJET 7000 SCANNER HP G3110 MICRO ORDINATEUR HP 3120 MULTIFONCTION KYOCERA FS-C8520MFP Mobilier de bureau 31-12-10 31-12-10 31-12-11 14-04-09 19-10-09 19-01-10 12-02-10 12-02-10 18-02-10 21-10-10 21-10-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 06-01-11 30-01-08 09-05-08 14-11-08 12-05-08 12-06-09 22-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 31-12-09 06-03-09 16-03-09 31-03-09 22-01-10 08-02-10 01-03-10 24-09-10 26-10-10 16-12-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 31-12-10 28-01-11 17-06-11 09-07-11 22-07-11 10-08-11 21-09-11 31-12-11 06-02-12 31-12-12 31-12-12 31-12-12 12-03-09 12-03-09 16-11-09 04-09-09 16-11-09 12-03-09 17-04-09 29-05-09 04-09-09 07-05-10 12-10-10 23-10-10 01-08-11 05-11-13 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 6 BUREAUX 1 CAISSON 3 TIROIRS AVEC RETOURS 1,40mx0,80m 2 BUREAUX AGENTS 1 BUREAU 2 CAISSONS 5 TIROIRS AVEC RETOUR 2 FAUTEUILS DIRECTEUR 1 FAUTEUIL DIRECTEUR 5 FAUTEUILS AGENTS 11 CHAISES VISITEURS 6 CHAISES VISITEURS 3 ARMOIRES METALLIQUES 2 BATTANTS 1 ARMOIRE METALLIQUE 2 BATTANTS 1 ARMOIRE METALLIQUE 2 BATTANTS Table de décharge pour photocopieuse Etagere simple 1MX2MX35CM Coffre SD107 Coffre fort vat 2 Bureaux pour conteners 20' Matériels de logement 1 REFRIGERATEUR IGNIS 1 REFRIGERATEUR FIDES 1 REFRIGERATEUR WESPOINT 1 REFRIGERATEUR IAVEP 1 REFRIGERATEUR IGNIS 1 REFRIGERATEUR MAXWELL 1 REFRIGERATEUR IGNIS 1 REFRIGERATEUR 2 BATTANTS 1 REFRIGERATEUR MAXWELL 1 REFRIGERATEUR GALA COMBINE 1 CONGELATEUR ALGOR 1 CONGELATEUR IGNIS 1 CUISINIERE 5 FOYERS 1 CUISINIERE 5 FOYERS 1 CUISINIERE 4 FOYERS TELEVISEUR SAMSUNG ECRAN PLAT 43 TELEVISEUR SAMSUNG ECRAN 21 weaslim 1 TELEVISION ECRAN 28mm SHARP 1 TELEVISION SHARP ECRAN 29mm FLAT SLIM GOLD 1 TELEVISION SHARP ECRAN 29mm FLAT SLIM GOLD 1 TELEVISION SHARP ECRAN 21mm 1 MACHINE A LAVER REFRIGERATEUR SHARP SIERA REFRIGERATEUR TRF 35 CONGELATEUR BOREAL Mobilier de logement 1 TABLE A MANGER EN BOIS 6 PLACES 1 SALLON 4 PLACES LITS 9 LITS 9 LIT 180X200+COIFFEUSE+TABOURET LITS 9 LIT METALLIQUE 52 FRIGO IGNIS NF 470LT Matériels de transport TOYOTA HILUX DOUBE CABINE 11GH6766 TOYOTA LAND CRUISER 11GH8010 AT TOYOTA LAND CRUISER 11GI0973AT Tracteur DAF 11NN3619 Plateau (Grand) 10 NN 8527 1 PLATEAU POUR CAMION 11 GG 3647 BF Camion citerne 30000 l 11H6835 Tracteur Mercedez 1924 11 G2805 CAMION SAVIEM 11HH02944 BF CAMION Plateau 11KK0703 MINI CAR MERCEDES 11 GP 3463 Camion Scannia 03-02-09 02-09-09 02-09-09 02-09-09 02-09-09 03-02-09 03-02-09 02-09-09 03-02-09 02-09-09 02-09-09 03-02-09 17-09-09 13-03-10 10-01-11 12-03-12 24-04-09 13-11-09 20-04-09 03-04-09 14-04-09 24-04-09 16-02-09 12-03-09 03-11-09 24-11-09 16-02-09 24-03-09 16-02-09 06-03-12 06-03-12 31-10-09 10-04-09 10-04-09 23-11-09 24-11-09 31-03-10 05-11-10 10-05-12 10-02-09 05-02-09 20-01-09 27-01-09 12-11-09 03-02-09 19-03-10 27-06-12 16-05-08 08-07-08 21-10-08 08-06-09 08-06-09 22-05-09 05-11-11 TOTAUX Lé Observations Montant 3 120 500 Utilisé par la compta 7 500 000 4 000 000 1 500 000 6 000 000 500 000 500 000 6 000 000 500 000 1 000 000 1 581 796 10 630 000 RAS 9 000 000 2 500 000 7 500 000 6 000 000 6 000 000 5 591 862 RAS 6 500 000 2 500 000 6 000 000 2 500 000 3 500 000 500 000 1 500 000 500 000 1 000 000 500 000 1 672 299 RAS 1 500 000 500 000 35 600 2 000 000 5 500 000 75 000 000 500 000 500 000 6 360 648 4 000 000 855 976 573 153 2 500 000 2 300 000 2 480 000 25 000 000 2 186 459 1 000 000 6 000 000 5 500 000 2 141 958 997 900 199 577 RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS Items non inventoriés Items non inventoriés Items non inventoriés Items non inventoriés clôture en grillages RAS RAS RAS RAS RAS même Items Items non inventoriés RAS Items non inventoriés RAS RAS RAS RAS clôture en grillages RAS Items non inventoriés RAS 325 000 970 000 1 120 000 225 000 211 907 1 290 000 330 000 480 000 315 000 Les climatiseurs rétrouvés sur place sont les suivants: 13 Marques Unionnaire 13 Marques LG 03 Marques Sharp 05 marques Samsung 01 Marque Sanyo 01 Marque Carrier 1 500 000 1 500 000 1 400 000 1 400 000 1 915 962 1 915 962 700 000 700 000 745 000 1 050 000 RAS 2 756 063 2 756 064 5 480 000 5 480 000 5 480 000 5 480 000 5 480 000 RAS 3 952 246 3 952 246 3 952 246 3 952 245 1 500 000 1 738 000 RAS 3 500 000 3 000 000 2 000 000 8 500 000 3 500 000 3 500 000 3 000 000 1 500 000 16 000 000 5 500 000 3 000 000 13 514 175 3 500 000 1 500 000 1 500 000 25 024 303 2 578 500 RAS 50 000 000 6 000 000 3 500 000 4 000 000 10 200 000 8 000 000 1 560 000 20 500 000 6 144 068 RAS 10 261 625 2 500 000 RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS 11, 22, 14m RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS En dépannage à BKE en réparation dont 1 remis à la population, il reste donc 03 forages(même items que la ligne n°38 et n°39) Au rebus 2 000 000 5 000 000 3 000 000 3 000 000 2 000 000 1 500 000 2 000 000 53 232 276 1 525 722 4 475 000 RAS 50 000 000 6 694 336 2 388 845 550 000 84 068 026 RAS 1 423 729 7 559 252 429 500 3 114 425 2 612 697 2 176 799 731 700 RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS Item non rétrouvé RAS RAS RAS RAS RAS ???????????? RAS RAS RAS RAS Au rebus RAS 2 348 024 41 310 936 21 405 468 21 405 468 852 744 302 000 2 158 794 3 792 353 3 501 480 5 635 611 900 000 2 901 288 4 097 409 RAS 12 987 949 488 190 623 159 RAS 3 644 264 100 000 299 000 999 272 118 512 43 759 1 103 746 76 325 69 645 12 723 747 RAS 1 746 497 592 286 797 309 RAS Au rebus RAS RAS RAS au rebus RAS RAS RAS RAS RAS RAS ?????????? RAS RAS RAS Ouaga ? RAS même Items plus de la moitié au rebus RAS RAS RAS RAS RAS 3 035 691 3 079 686 969 144 23 069 811 6 196 173 RAS 25 550 884 54 175 774 48 749 197 794 982 817 156 710 478 22 623 929 1 555 403 RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS même Items 2 882 836 24 362 380 33 000 000 RAS 2 500 000 3 000 000 3 901 409 890 363 163 194 4 785 947 850 000 1 000 000 1 535 527 11 814 737 1 077 979 316 992 1 684 447 644 068 RAS 600 000 3 475 000 350 000 21 447 519 1 500 000 683 115 600 000 1 500 000 750 000 180 000 100 000 1 200 000 95 000 500 000 372 533 225 000 7 689 108 2 305 000 2 522 967 1 955 250 470 000 4 663 841 2 865 584 5 534 847 271 422 549 692 15 229 953 550 000 2 427 000 1 491 488 1 985 681 2 099 200 13 686 009 2 469 715 2 959 383 2 424 849 RAS 70 000 165 000 65 000 70 000 45 000 115 000 500 000 680 000 485 000 RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS en panne à ouaga RAS RAS RAS dispersés RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS au rebus bureau Nicolas RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS 420 000 215 000 85 000 400 933 1 662 000 RAS RAS RAS RAS ouaga chez M, Nicolas 808 820 394 430 170 278 223 004 97 020 142 213 185 640 93 350 357 845 116 367 95 697 130 725 150 398 762 712 816 529 1 970 000 RAS 191 362 280 000 1 040 000 270 000 135 000 115 000 405 000 1 100 000 120 000 391 488 395 000 400 000 400 000 RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS ??????????????? RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS 400 000 100 000 250 000 230 000 230 000 140 000 1 083 512 325 000 253 401 450 000 RAS 224 576 147 500 75 000 45 000 571 501 55 000 365 000 558 000 RAS 11 958 400 16 351 015 16 352 370 RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS RAS 9 000 000 RAS RAS 1 425 439 311 égende Rubriques même Items RAS RAS 5 000 000 2 000 000 6 500 000 9 000 000 base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie base vie magasin magasin magasin magasin magasin magasin base vie base vie sécurité en réparation carte grise Stremco carte grise Stremco carte grise Stremco Appartient à Pom carte grise Stremco carte grise Stremco carte grise Stremco carte grise Stremco carte grise Stremco( à ouaga) Appartient à POM carte grise Stremco carte grise Stremco Observations avec commentaires ANNEXE 13.2 STREMCO SA. Guiro Mine INVENTAIRE STOCK MAG DESIGNATION ARTICLE 1- CARBURANT & LUBRIFIANTS GAZ-OIL(L) PETROLE(L) HUILE DE FREIN (Bidon de 0,5L) HUILE RUBIA 15W 50(L) HUILE SAE 85 W 90 (L) HUILE CARTER EP 150 HUILE HYDRAULIQUE HV 68 GRAISSE MULTIS EP2(Kg) GRAISSE CARTER ENS/EP 700( 50Kg) ACIDE / BATTERIES(5L) EAU DISTILLEE SOUS TOTAL 1 2- MAT.& CONS. MINIERS FER PLATS DE RAIL CLOUS PR RAILS (SAC) BOULONS PR FER PLATS (SAC) DETONNATEURS DAVEYNEL/ NONEL GOMMES NITRAM 9 38mm (U) NITRATE AMMONIUM (sacs 25kg) CORDEAU DETONANT DAVEYCORD (m) RLX DE FIL DE TIR (500m) SONNERIES COMPLETES MEGAPHONE WALLCOM BOIS DE BOURRAGE FLEURET ATLAS COPCO DE 1.20M FLEURET ATLAS COPCO DE 1,20M AVEC VIS FLEURET ATLAS COPCO DE 77CM AVEC VIS FLEURET 1,80 TAILLANTS 41 RAIL 30IBS DE 7,50 M RAIL DROIT RAIL GAUCHE GARNITURE FE FREIN DE TREUIL ASPIRATEUR STR44KW 002 ASPIRATEUR STR4KW 001 ASPIRATEUR STR22KW 002 ASPIRATEUR STR22KW 003 POMPE 4H3/2C-A05A ROUE DE WAGON RLX DE GRILLAGE DE MINE SPUD 1" SPUD MALE 1/2" SPUD FEMELLE 1/2" CLAMPS 1/2" FLEXIBLE D'AIR 1"(RLX) FLEXIBLE D'AIR 1/2"(RLX) RIGING SLING STOCK PU 443 150 8 250 220 50 30 20 2 - 671 475 2 465 1 788 1 673 1 832 1 783 2 566 273 1 000 2 620 8 532 33 769 600 2 460 1 14 1 1 253 45 12 71 110 120 12 5 2 1 1 1 1 1 20 3 20 10 7 13 1 1 93 1 882 661 150 1 853 1 080 25 950 357 150 000 22 000 45 000 2 500 23 567 23 567 8 500 24 549 17 550 114 272 2 022 294 2 022 294 177 000 125 000 125 000 125 000 125 000 1 300 34 000 75 000 1 081 1 291 1 154 1 104 105 000 94 000 12 000 RIGING PIN LOT DE PIECES DE POUSSOIR D1093/C6284 PISTON HEAD C6284 D1070/C6263 SPACER C6263 D1072 SPACER 199-28 CIR CLIP INNER CYLINDER 1,2m B4933 PISTON ROD 1,2m A1481A 143-16 SPRING WASHER JOINT POUR SPUD BRIDE PLATE 4" BRIDE A VIS 4" BRIDE A VIS 3" BRIDE 4" (RISO PN 16 114,3x3,8) GRINDING T-6-125x63x32 O-RING 164-3903 HAT PACKING 197-38-54 BUCKET D1070 PISTON ROD SPACER BUCKET SPACER TWIST GRIP ASSEMBLY VIS M10x120 VIS M10x240 PISTON ROD LEG CYLINDER OUTER MADODA POTE LOT PR DE MARTEAU ATLAS COPCO BBC 34W WASHER/ RONDELLE 3101414600 WATER TUBE 3121003800 TUBE 3131014200 RETAINER PIN 3121085200 CAP NUT 3131001700 VALVE 3131001080 NIPPLE 3100965400 RETAINER 3121085100 SLEEVE 3131000700 SPRING 3131000600 SPRING 3121049700 SPRING 3121056400 SPRING 3121073700 SPRING 3121049100 O RING 0663211400 O RING 0663212800 O RING 0663212400 O RING 0663613600 O RING 0663212500 O RING 0663211200 PACKING 312106200 PACKING 3100965300 PACKING 3100964600 VALVE BODY 3131000900 VALVE PIN 3131000800 VALVE SEAL 3121073600 GUIDE PIN 3100966500 GUIDE RING 3121077600 NUT 3131001300 BACK HEAD 3131014080 MANDREL 3115209400 STAINER 3121050100 ADAPTER 3121071400 42 3 1 3 36 10 10 32 34 7 7 33 7 2 10 11 41 7 6 4 8 2 1 9 568 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 1 1 5 1 1 4 4 1 2 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 8 500 PIN 3121055800 PIN 3121059500 PIN 3121049000 PIN 0101127400 BALL 0517141400 NUT 3121049300 BACKEAD 3131014080 LOT PR DE MARTEAU ATLAS COPCO BBD 46WS 8 AIR TUBE 3121076800 WATER TUBE 3121046000 SIDE BOLT 3121076000 LACK SCREW 3121060400 SCREW 0192132200 ADAPTER 3000582503 ADAPTER 3121071600 ADAPTER 3121085700 ADAPTER 3131001400 PLUG 3121058500 SPRING 3121070700 NUT 3121089400 NUT 3121049300 CUP NUT N1 9000033900 CUP NUT/ HOSE NIPPLE 25mm 9000032600 PIN 01018129800 PIN 0101127400 SPRING 3121072500 SPRING 3131001600 SPRING PIN 3115141700 WASHER 3121072400 WASHER 3131001500 WASHER 3121062700 SEAL WASHER 16-0661102600 O RING 0663212400 O RING 0663918400 O RING 0663213200 O RING 0663213500 O RING 0663212800 O RING 0663612900 O RING 0663212200 RUBB PACKING 3000012100 BUFFER PLATE 3121002900 PLUNGER 3100964101 PAWL 3101315900 LOT PR DE MARTEAU S215 S21-37A AIR STEM S21-91 AIR STEM NUT COPPER WASHER A1406 BACKHEAD C1101M CYLINDER LUG BUSH C6521 FRONT CYLINDER WASHER LINER C2699 CYLINDER WASHER LINER PLAIN S21-33 PAWL S21-34 PAWL PLUNGER D1611 PAWL PLUNGER SPRING D2130 SIDE ROD NUT C3102 SIDE RODS D2146A STEEL RETAINER BUSH D2239 STEEL RETAINER PIN B2147 THROTTLE VALVE S21-25M THROTTLE VALVE HANDLE BOLT D2482 VALVE BOX LOCATING PIN 1 2 1 1 2 1 1 1 3 2 1 1 1 1 1 1 1 2 2 1 1 1 2 2 2 1 2 1 1 1 8 2 8 2 2 4 2 2 2 8 8 1 230 4 29 3 17 100 234 336 13 10 123 12 17 37 34 S21-29C WATER STEM NUT S21-50 WATER STEM NUT COPPER WASHER S21-28B WATER STEM - THREADED S19-39 WATER TUBE S21-42 WATER TUBE CAP SCREW S21-45 WATER TUBE RUBBER - SMALL S21-44 WATER TUBE RUBBER - LARGE S24-46 WATER TUBE THRUST WASHER CHUCK B2148 VALVE C2697 A VALVE POST VALVE BOX A1446A CHUCK NUT S19-7 RATCHET C2698L B2107 PISTON RIFLE BAR C20223L BACKHED SPUD THREATED HF 6055231 CYLINDER A1404M STEEL RETAINER FRONT HEAD A1405B CHUCK NUT S19-7 FRONT CYLINDER WASHER LINER B5474 SIDE ROD NUT D2130 AIR STEM NUT S21-32 HEXAGONAL CHUCK BUSH C2701 THROTLLE VALVE B2147 RIFLE BAR C20231 STEEL RETAINER STD FRONT CYLINDER WASHER PLAIN C2899 RATCHET RING C2698L SIDE ROD C3102 CYLINDER A1404 STEEL RETAINER FRONT HEAD CHUCK B2148 RIFLE NUT D1623 BACK HEAD A1406 AIR STEM S2137A CYLINDER LUG BUSH C1101M VALVE PLUG B2108A VALVE BOX A1446A VALVE C2897A LOT PR DE POMPE WILDEN PX8 DIAPHRAGM PTFE 08-1010-55 BACK UP DIAPHRAGM 08-1060-51 AIR VALVE ASS 04-2030-52 GASKET MUFFLER PLATE 04-3502-52 GASKET CENTER BLOCK 04-3529-52 GASKET AIR VALVE 04-2620-52 PILOT SPOOL RETAINING O RING 04-2650-49-700 SHAFT SEAL 08-3210-55-225 O RING AIR ADJUSTMENT PIN 02-3200-52 PILOT SLEEVE 04-3880-99 VALVE 08-1420-56 CENTER BLOCK ASSEMBLY 08-3126-01 GASKET 04-2621-01 MUFFLER PATE 04-3185-01 O-RING 08-3200-52 VALVE SEAL 08-1200-55 BUSHING SHAFT 08-3306-13 VALVE BALL 15-1450-52 FOOTED INLET 08-5080-01 60 213 18 53 18 68 95 106 4 7 7 7 9 13 5 8 4 6 4 32 45 40 44 37 28 35 40 42 40 50 6 12 30 139 10 84 30 20 10 20 8 4 1 4 12 4 8 6 4 2 8 2 1 2 2 8 3 1 1 RETAINING RING 04-3890-03 VALVE SEAT 08-1121-01 VALVE SCAT PTFE O RING VALVE BALL PTFE 08-1080-55 SHAFT PRO FLO 08-3840-09 LOT PR DE SONDEUSE SOUTERRAINE ROTOR VANT SPUD NUT 2" CLAMP 20 TOP CUP BUSH DOG SCREWS SPUD 1" CHUCK JAW OIL SEAL SEAL LOLDER SPACER AIR MOTOR ROTOR END PLATE FRONT SLEEVE AIR MOTOR END PLATE REAR BQ.CORE SPRING SHELL BQ IMP BIT BQ LEABR BIT BQ 09SC 12 EX 8-100 FEED NUT BIT NQ C64SR CHUCK SLEEVE LOT PR DE POMPE KSB ORION 755-329 IMPELLER 170x8 WKLN SHAFT SLEEVE LOCK NUT M28x1,5 ROULEMENT KSB 6306-C3 CLAMPING SLEEVE H207 ZA 020320 SPACER SLEEVE STAGE SLEEVE PACKING 39/55x8 SOUS TOTAL 2 3- MAT. & CONS. D'USINE POMPES STERLING 2" et 3" POMPE KSB POMPE SHIMGE CRUCIBLES Ax60 (CREUSETS) CRUCIBLES Ax40 (CREUSETS) BLINDAGE DE TENSION DES TO 7022041009 PLATEAU DE DISTRIBUTION 700001914T BOULONS M20x120 ARTICULATION FLEXIBLE DE PLATI 7004205250 BUTEE MACHOIRE FIXE 7024800001 BRIDE D'ETANCHEITE 7000056264 COIN DE SERRAGE MACHOIRE MOB.7000046536 ROULEAU PORTEUR diam102 29cm ROULEAU PORTEUR DIAM 70-29CM ROULEAU RETOUR diam76 57cm ROULEAU RETOUR diam70 57,5cm ROULEAU RETOUR diam60 53,5cm ROULEAU RETOUR diam 60 25cm ROULEAU RETOUR diam 91 25,5cm BANDE TRANSPORTEUSE 50cm(25m) BANDE TRANSPORTEUSE 65cm(200m) LANTERN RING TO SUIT C063-C23 17 8 7 4 20 1 1 3 3 1 3 1 1 1 1 1 1 20 15 3 1 2 1 3 2 4 4 1 1 1 8 6 5 2 1 1 3 3 2 4 159 1 2 1 2 22 6 5 48 7 31 4 2 1 9 655 000 592 600 35 000 24 000 164 855 145 822 4 912 24 653 158 109 132 997 226 937 16 884 168 884 23 365 23 365 16 884 16 884 16 884 22 500 22 500 44 933 MADODA PUMP + ACCESS. RESSORT DE SUSPENSIOIN 104625 JOINT 761050 JOINT 760023 JOINT 721050 JOINT 750050 RESSORT 1003604254 RONDELLES PR BOULONS RESSORT COURROIES 988799 GOUPILLE 7001614182 RONDELLES PLATES 7000070590 RONDELLES M30 RESSORT CYLINDRIQUE COMPRESSES 700041381 RONDELLES 7001634036 ECROUS DE FREINAGE M20 ECROUS DE FREINAGE M12 ECROUS DE FREINAGE M24 ECROU M24 7001960024 ECROU M36 71562037 ECROU M30 ECROU 7001563033 BOULON M8 VIS M12x30 BOULON TETE CONIQUE ERGOT 7000072012 TIGE FILETEE 7082702008 RESSORT MOYEU 33cm RESSORT MOYEU 19cm PIECE 3155-01 BOULON DE BLINDAGE 7000044506 POULIE SPA 14011 MOYEU CMW 1610-18 POMPE DE BROYEUR + ACCESSOIRES FLAP VALVE 3601-077 VORTEX 211044040 VORTEX 490044053 JUPE DE PROTECTION 7053400001 ECROU D'ARBRE 7000055352 COUSSINET SPHERIQUE 1048722335 PIECE DE CONCASSEUR 700001796T ANNEAU 700001867T TREMIE CONIQUE 700001818T MACHOIRE FIXE 1048239541 MACHOIRE MOBILE 1050131001 MACHOIRE FIXE CONCASSEUR A MACHOIRE MACHOIRE MOBILE CONCASSEUR A MACHOIRE TREMIE CYLINDRIQUE 700001816T RONDELLE D'APPUI 1086077041 GALET PORTEUR 7046752750 JOINT GARNITURE D'ETANCHEITE 10mm 25/64 AGRAFFE PR BANDE(m) RONDELLE PR MACHOIRE CONCASSEUR A CONE COIN DE SERRAGE MACHOIRE MOBILE 7000046536 BOULONS M35x200 BOULONS TETE CARRE M36x220 BOULONS TETE CARRE M42x120 BOULONS M50x120 AXES 71482574 RONDELLE PLATE 7000104409 1 4 1 1 1 1 8 22 8 4 8 4 8 16 2 12 1 2 3 4 29 89 947 6 006 6 006 6 006 6 006 2 217 1 876 2 217 6 000 6 549 8 178 1 876 1 688 10 864 23 601 11 584 29 085 1 168 1 566 1 787 4 786 162 1 15 8 2 1 2 1 24 2 2 2 1 1 1 2 1 1 1 1 3 4 4 6 5 2 2 3 3 15 4 2 6 5 8 1 3 1 96 714 20 381 37 384 10 753 23 632 20 740 21 655 10 514 34 500 27 517 34 247 685 700 625 866 749 549 199 000 1 491 757 627 766 660 323 496 644 781 230 1 140 207 431 530 51 719 558 020 16 500 36 000 3 621 226 937 11 892 14 500 17 823 12 283 36 555 11 884 PLAQUE 700074950 ACCOUPLEMENT 7002252099 RESSORT CYLINDRIQUE COMPRESSE 7000044521 RENIFLARD 7002125060 THERMOSTAT 7002125060 MANOMETRE 7002125111 CONTRÔLE DE DEBIT 7002125210 BRASS BUSH 7015603000 METAL ANTIFRICTION 7000430030(Kg) REDUCTEUR BAGUE DE BOITIER DE C.A 700001773T TERAGE N10150002 BOITE DE CONCACEL 10Kg BOITE DE CONCACEL 15Kg BOITE DURCISSEUR DOSE DE 5Kg BOITE DURCISSEUR DOSE DE 10Kg GRILLAGE DE CRIBLE 25/6 GRILLAGE DE CRIBLE 12,5/3 ROULEMENT 22218EK/C3 (CCK/W33) ROULEMENT SKF 6204ZZ ROULEMENT URB 6303 ZZ ROULEMENT DPI 6314 2RS ROULEMENT FBJ 6310-2RS ROULEMENT FAG 22218 E1-K-C3 ROULEMENT PHD 721009 ROULEMENT TIMKEN 32213 90KA1 ROULEMENT NSK 21312 CDE 4 ROULEMENT SKF 22210 EK ROULEMENT SKF 6309-2RS1 ROULEMENT SKF 6307 ZZ ROULEMENT SIN 22211 MB N33C3 ROULEMENT SKF 6208-2RS1 ROULEMENT 2ZZ 10 CC K ROULEMENT KG 6201-2RS ROULEMENT SKF 6306-2Z ROULEMENT DPI 22208 CC W33 ROULEMENT SKF 1317 K ROULEMENT SKF 22313 K ROULEMENT NSK 6314C3 ROULEMENT SKF 6206 ROULEMENT SKF N319 ECP ROULEMENT SKF 316 ROULEMENT FGJ 6310-2RS ROULEMENT FKUCP 209 ROULEMENT SKF 6205 Z C3 ROULEMENT D.TEC 22211 CCW 33 ROULEMENT SKF 6308ZZ/C3 ROULEMENT SKF 6208ZZ ROULEMENT CKG 2210 ROULEMENT SKF 6209-2RS1 ROULEMENT KEN 32307 ROULEMENT KG 33213 ROULEMENT KG 33217 ROULEMENT + PALIER P206 ROULEMENT DE PALIER VC 209 ROULEMENT DE PALIER VC 210 ROULEMENT DE PALIER GYE35-KRR-B ROULEMENT DE PALIER GYE50-KRR-B ROULEMENT + PALIER 4CP 204 PALIER DE ROULEMENT SKF SE 513-611 4 1 2 2 1 1 1 4 1 1 2 1 3 1 1 3 1 3 4 4 1 3 8 1 1 2 1 16 2 1 1 5 2 2 1 1 1 1 2 11 2 2 8 11 5 1 2 1 2 1 1 1 1 2 2 9 4 10 2 8 35 358 166 473 6 003 2 742 311 561 93 933 199 962 36 423 4 284 36 000 995 126 95 323 58 412 74 911 27 714 55 428 24 000 17 000 181 447 9 540 7 515 5 350 6 725 7 574 8 055 7 725 6 750 7 822 7 822 7 655 8 065 7 405 6 123 7 014 7 474 8 066 7 655 7 754 8 065 7 754 7 515 8 666 7 021 6 521 7 754 10 522 7 655 6 978 6 023 7 501 6 522 6 325 6 325 15 321 13 633 12 745 12 753 19 306 8 032 13 655 PALIER DE ROULEMENT SKF SNL 520-617 PALIER DE ROULEMENT SKF SNL 511-609 PALIER DE ROULEMENT SKF 1313K PALIER DE ROULEMENT SKF 22213 PALIER DE ROULEMENT SKF 22220 EK/C3 PALIER DE ROULEMENT SKF 21312 E CONE SKF H317 CONE SKF H310 CONE SKF H2309 CONE SKF H320 CONE SKF H318 CONE SKF A Hx2316 CONE SKF H313 CONE SKF H311 CONE FAG B200x126 CONE FAG H318 CONE H3128 COUVERCLES MOYEU 5040 MOYEU 5050-125 MOYEU 1210 MOYEU 1610 ML 406871 WASHING PROTECTION 2926110 OAKIM ML 210930 CLAMP BLOCK M20 ML 251624 ANTI SANDING SEALER 243782-20 RUBBER BUSHING21/32x20 ML 248004 RUBBER SEALEN 60/19-12 ML 217352-002 BOLT HEXAGONAL ML 217352-003 BOLT HEXAGONAL ZX 11186116 FILLING SEGMENT ZX 11185999 LIFTER BAR ZX 11186739 SHELL PLATE AT MANDOOR ZX11186738 LIFTER BAR ZX 11186981 MANDOOR PLATE 31-417868102 LIFTER BAR ZX 11185117 LIFTER BAR ZX 11186737 LIFTER BAR ZX 11186736 LIFTER BAR ML 381022190 FILLING SEGMENT ZX 11185363 GRATE PLATE ZX 11186630 SHELL PLATE ZX 11186443 HEAD PLATE ZX 11186711 LIFTER BAR ML-415718102 LIFTER BAR ZX 11186629 SHELL PLATE LOT DE PR POUR LE KNELSON PALIER DE ROULEMENT SKF TU 510 M PALIER DE ROULEMENT SNL 510 608 PALIER DE ROULEMENT SNL528 ROULEMENT 6301 ZZ ROULEMENT 6203 2Z/C3 ROULEMENT 6205 2Z/C3 ROULEMENT 6211 2Z/C3 ROULEMENT 32010 ROULEMENT 22210 CCK ROULEMENT 22211 EK/C3 ROULEMENT 6208 2RS ROULEMENT 22228 CCK/W33 OMRON 2PT MINI RELAY REF.80778 2 2 2 8 4 1 5 9 3 4 6 6 7 4 2 1 2 12 2 1 2 4 38 4 107 107 108 107 6 7 4 6 4 1 1 2 6 1 1 4 6 10 6 12 10 12 2 18 5 3 1 5 2 1 2 6 5 3 1 134 086 48 472 18 641 17 944 138 193 135 056 7 563 7 563 7 563 7 563 7 563 7 563 7 563 7 563 7 563 7 563 7 563 12 900 34 566 35 822 33 128 29 541 564 16 518 1 509 197 144 426 13 763 13 763 93 690 51 220 16 466 479 405 101 483 53 792 102 336 102 336 1 063 228 944 83 312 132 512 77 421 8 266 13 763 UPPER/TOP BEARING REF. 21441 VIBRATION ISOLATORS 78506 TAMIS PR CRIBLE KNELSON PR POUR LE CYCLONE SPIGOTS 030944020 SPIGOTS 1140844025 SPIGOTS 00120844030 SPIGOTS 00141144030 SPIGOTS 371044020 SPIGOTS 431044015 LOT DE PR POUR POMPE WARMAN GLAND ASSEMBLY C044-1224 EXPELLER C028-A05A LANTERN RING PF LANTERN RING C063xKD1 SEAL RING C122-R55 VOLUTE DISCHARGE SEAL C2132L VOLUTE SEAL TO SUIT C2125-S10 EXPELLER RING TO SUIT C29-05A FRAME PLATE LINER TO SUIT W I05022-550 IMPELLER TO SUIT C2147-A05A IMPELLER 0135562Z GLAND BOLT C045-E62 VOLUTE FRAME SEAL C2125-S10 VOLUTE LINER O-RING O-RING C217-S10 O-RING C109-S10 O-RING C064-S10 ARRETE HUILE METSO MM0345570 JOINT METSO 953319 GLAND PACKING TO SUIT C111-Q05A IMPELLER METSO 19880262 SPACER PD 70015 EXPELLER 028-C023 VOLUTE LINER TO SUIT PD 751010 VOLUTE LINER TO SUIT PD 131110 SHAFT SLEEVE C075D20 IMPELLER 5VCG C2147-R55 EXPELLER RING C029-A05A GLAND ASSEMBLE C044-K24 SUPPORT DE ROUE SOUS TOTAL 3 4- SOUDURE BAGUETTES ACIER DE 3,20(Pqt) BAGUETTES ORDINAIRES DE 4 mm(Pqt) BAGUETTES INOX DE 3,20 BAGUETTES A BRASURE DE 3,20x1 m(BRONZE) BAGUETTES ALUMINIUM DE 3,20 BAGUETTES DE FONTE DE 3,15 DISQUES A COUPER 230x3x22,2mm DISQUES A COUPER 125x3,0x22,23mm DISQUES A MEULER 230x3x22,2mm DISQUES A MEULER 125x6x22,23mm DISQUES POUR SPENÇAGE 115x22mm LAMES DE SCIE 300mm GAZ OXYGENE GAZ ACETYLENE DETENDEUR D'OXY DETENDEUR D'ACETY. CLAPET ANTI RETOUR OXYGENE 4 3 11 1 1 1 2 1 1 4 7 7 5 22 2 8 11 4 1 1 7 5 6 11 7 11 2 3 6 3 2 4 1 1 8 3 7 8 39 74 1 3 43 7 131 4 26 43 14 5 60 1 2 11 188 18 000 198 205 140 233 2 000 2 000 1 800 1 500 600 95 702 95 702 17 982 CLAPET ANTI RETOUR ACETYLENE TETES DE CONNECTION ACETY TETES DE CONNECTION OXY TETES DE COUPE 10/10 TETES DE COUPE 12/10 TETES DE COUPE 20/10 TETES DE COUPE 25/10 TETES DE COUPE 30/10 TETES DE COUPE 1/10 TETES DE COUPE 1/32 TETES DE COUPE 1/8 POTS DE POUDRE A BRASURE M15 500g CHALUMEAU A GAZ CHALUMEAU A SOUDER MECHE A BETON DE 8MM MECHE A BETON DE 6MM MECHE A BETON DE 12MM MECHE A BETON DE 16MM ROULEAUX D'ETEINT 2,00mm ROULEAUX D'ETEINT 71mm MANOMETRE POUR GAZ FREON 12 RACCORD RAPIDE 6,3/10 RACCORD POUR POSTE DE SOUDURE MALE RACCORD POUR POSTE DE SOUDURE FEMELLE PINCES A SOUDER PISTOLET A PEINTURE (SAGOLA) RACCORD PR TUYAU OXY/ACETY(m) BRULEUR BOUTEILLE D'AIR GT-U-25V(Vide) SOUS TOTAL 4 5- MATERIEL DE SECURITE GANT PLASTIQUE (PAIRE) GANT EN CUIR (PAIRE) GANT DE MENAGE (PAIRE) GANT DE LATEX (PAIRE) CASQUE DE SECURITE TENUES DE TRAVAIL BLEUS TENUES DE TRAVAIL KAKI IMPERMEABLES CEINTURE DE SECURITE 75mm BOTTES CHAUSSURES DE SECURITE CEINTURES DE LAMPE BOUCHONS D'OREILLES CASQUES D’OREILLES/ ANTI BRUIT MASQUE ANTI POUSSIERE SIMPLE (Pqt 50) MASQUE ANTI POUSSIERE SGE 150 MASQUE ANTI POUSSIERE NP 306 MASQUE ANTI POUSSIERE EN 140 MASQUE ANTI POUSSIERE MP 303 LAMPE DE MINEUR TABLIER EN CUIR PR FONTE CASQUE ANTI BRUIT PROTECTION DE CASQUE (LOT) SOUS TOTAL 5 6- FOURNITURES DE BUREAU CAHIER DE 100P PF CARNETS DE POINTAGE CARNETS DE BONS DE SORTIES MAGASIN P.F. CARNET DE FICHES DE SOUMISSION D'ECHANTILLON 11 7 6 5 1 11 8 3 1 2 1 8 1 2 4 9 1 1 3 6 1 7 5 10 3 1 13 1 2 17 982 16 800 16 800 9 161 9 161 9 161 9 161 9 161 9 161 9 161 9 161 15 000 91 000 98 000 8 000 8 000 8 000 12 000 15 000 15 000 17 000 7 500 17 000 17 000 6 000 24 000 9 500 125 000 6 500 78 16 11 1 19 116 1 15 13 31 69 217 13 6 2 5 2 2 9 6 13 1 1 750 1 700 1 750 14 13 9 23 1 409 7 500 5 000 5 000 25 352 6 000 20 000 5 557 700 6 000 9 000 12 000 12 000 12 000 12 000 40 000 6 000 7 000 200 6 000 3 250 6 000 CARNET D'AUTORISATION D'ABSENCE POST IT ENCRE HP LAZERJET 35A ENCRE HP LAZER 12A ENCRE HP LASER JET Q6002A (JAUNE , NOIR) ENCRE HP LASER JET 22 ENCRE OFFICE JET 920 RAMES DE PAPIER A3 GOMMES (U) BOITES AGRAFFES 24/6(pqt 100) BOITES D'AGRAFFES 8/4 BOITES A ARCHIVER CHRONOS CLASSEURS CRAYONS COULEURS(Boîte de 6) CRAYONS COULEURS(Boîte de 12) MARQUEURS ( bleu,rouge,noir) BIC ROUGE CORRECTEUR BIC EFFACIL CORRECTEUR BIC CRITERIUM 0,5 MINE DE CRITERIUM 0,5 (pqt) POTS DE COLLE PAPIER LIQUIDE BOITE DE CRAIE BLANCHE SURLIGNEURS CRAYON GOMME SCOTCH TRANSPARENT GF (RLX) SCOTCH TRANSPARENT PF (RLX) SHATERTONE (RLX) SOUS TOTAL 6 7- PIECES DE RECHANGE FILTRES A GASOIL FF 5074 FF 5113 PR COMPRESSEUR 1R 0751 PR POCLAIN 322L FF 135 .26560201 PR GROUPE DE 80 KVA LF 4054 BF 7633 BF 7634 NPS T133A31 PR TOYOTA HILUX FS 19591 PR COMPRESSUR 407 .23390-5102 F834-F FILTRES A HUILE LF 655 PR COMPRESSEUR XAS 90 LF 699 PR GROUPE DE 80KVA LF 787 PR SAVIEM ET TRACTO PELLE LF 670 LF 777 PR GROUPE 450 KVA LF 551A SCANIA ET TOYOTA HILUX LF 667 PR PELLE CHARGEUSE ET POCLAIN 322 LF 3379 PR COMPRESSEUR 407 ET POCLAIN 322 LF 3608-90915-30002 TOYOTA BJ .3883 LF 3477 AC74 PR DAF LS 867B SL02 23 802 PR MAZDA FILTRES A AIR AF 25352 PR GOUPE 80KVA 8 1 1 3 1 1 5 5 3 38 6 5 13 5 1 22 1 - 7 500 350 35 000 55 000 20 000 20 000 20 000 4 500 200 400 350 13 2 2 16 1 2 33 2 000 1 000 2 000 2 000 750 400 800 400 300 6 2 4 4 309 4 602 22 982 5 1 2 10 4 6 - 16 656 5 937 8 550 8 550 12 500 4 602 1 2 1 2 8 10 11 7 1 6 2 2 2 4 575 5 133 7 291 13 563 15 090 8 064 7 164 7 040 8 064 6 512 8 752 7 291 4 897 7 291 4 26 714 9 500 125 600 650 80 800 901-056 PR GROUPE 250KVA AF 344M AF 26402 AF 2914507700 291450 1800/AF 26402 AF 343 PR CHARGEUR FILTRE A AIR AF 4509 FILTRE A AIR PR RENAULT FILTRES A EAU WF 2076 LON G PR GROUPE 450 KVA WF 2073 WF 2074 PERKINS 26 55 0001 PR GROUPE 250 KVA FILTRES SEPARATEURS .1604038300 .2311007500 FS 19728 FS 19624 FS 19532 FS 19551 159-6102 FS 1231 FILTRES A HYDRAULIQUES HF 6205 PR COMPRESSEUR XAS 186 /90 HF 6587 PR TRACTO PELLE HF 28938 HF 35140 COURROIES COURROIES A-78 12,5x2025 COURROIES A108 COURROIES A107 COURROIES 5H7371 COURROIES B-52 17x1320 COURROIES A53x12,5x1400 COURROIES 13x1400 AVX13 COURROIE 9,5x1400 LA COURROIE 9,5 X 1350 COURROIE 13 X 1205 La COURROIE 12,5 X 1200 La COURROIE 12,5 X 1050 A39 COURROIE AVX 10 X 1125 LA COURROIE A54 12,5X1425 COURROIE B26 17x670-700 COURROIE B104 17X2660 COURROIE B57 RPF 5570 COURROIE 17x1900 BX73 COURROIE 997-871 COURROIE 12,5x1600 A61 COURROIE AV13x1025la COURROIE 90916-02452 COURROIE 13568-19195 COURROIE 90916-02211 COURROIE 99332-11265 COURROIE 99332-00825 COURROIE 17x2650 B103 COURROIE 12,5x1700 la A65 COURROIE B49 17x1295 COURROIE 3002202 CUMMINS ENGINS COURROIE PERKINS 1841559C1 COURROIE 90916-02209 11 1 3 2 1 1 2 1 26 714 31 388 25 333 33 715 26 714 31 388 9 5 4 1 13 677 13 677 14 133 13 677 1 1 1 1 1 1 5 2 160 563 160 563 160 563 160 563 160 563 160 563 14 2 2 4 12 589 26 714 13 500 3 8 1 1 32 10 1 2 2 4 6 3 2 1 17 9 4 4 2 2 2 7 2 2 1 1 2 6 2 2 1 4 8 000 8 000 6 000 6 000 5 000 6 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 COURROIE VECO 100 1328 B51 COURROIE C4750 C185 COURROIE VECO 100 4163C 162 COURROIE 12,5X1075 A40 COURROIE VECO 100 5005-C195 COURROIE SPC6700 COURROIE SPC5000LW COURROIE A-25 COURROIE A-28 12,5X750 COURROIE B85 17X2200 COURROIE A27 12,5X725 COURROIE A83 12,5X 2150 COURROIE AX54 12,5X1375 LA COURROIE 13X1270 A50 COURROIE SPB 2360 LW COURROIE 9,5X1125 LA C4610 COURROIE A33 12,5X875 LA COURROIE A49 12,5X1300 COURROIE 9,5X1250 COURROIE A67 12,5x1750 COURROIE A34 COURROIE A35 12,5x950 LA COURROIE A42 12,5x1125 COURROIE RPK 1075 COURROIE AVX 10x950 LA COURROIE PERKINS 2614B543 COURROIE B93 COURROIE 2240LP COURROIE 12,5x1400 COURROIE PHG SPB6000 COURROIE C240 22x2900 COURROIE B91 17x2300 COURROIE 6700 COURROIE C195 22x4953 COURROIE SPA 1900 AUTRES PIECES DE RECHANGE JEU DE PLAQUETTE DE FREIN ROULEMENT DE DEMARREUR KG6303-2RS ECROU DE MOYEU CROISILLONS 04371-0K080 BIELETTE DE BRAS DE DIRECTION BUTEE D'EMBRAGE AMORTISSEUR AVANT REF 444107 AMORTISSEUR DE DIRECTION METRICYLINDRE GOUJON DE ROUE GOUJON DE ROUE BERLIET SILEMBLOC PR BRAS DE SUSPENSION G.F. SILEMBLOC PR BRAS DE SUSPENSION P.F. SILEMBLOC PR LAME DE RESSORT PAIRE DE BIELETTE DE DIRECTION AMORTSSEUR ARRIERE CERCLE DE ROUE BERLIET JEU DE PLAQUETTE DE FREIN AVANT MERCEDES SILEMBLOC DE TIRANT ARRIERE SILEMBLOC DE TIRANT AVANT BOULON CENTRAL 19 AV. BOULON CENTRAL 24 BOULON CENTRAL 22 SOUPAPE ADMISSION PR DAF 1 1 2 4 1 2 10 10 10 10 5 6 4 1 1 4 2 4 5 2 2 3 1 1 3 2 3 4 2 10 2 2 16 19 15 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 3 3 2 1 3 1 2 1 1 12 16 9 8 1 2 3 1 8 4 7 4 3 1 16 000 7 500 1 200 12 000 17 000 1 500 8 500 5 500 14 000 800 800 17 000 12 000 11 000 6 000 8 500 3 000 6 000 8 500 8 500 1 000 1 000 1 000 18 000 DURITE D'EAU EMBOUT DE FLEXIBLE D'AIR DE POUMON CROISILLON DE CARDANT RENAULT RETROVISEUR RENAULT ROTULE DE LEVIER APPAREIL DEE DIRECTION RENAULT ROULEMENTS 524850 ROULEMENTS 524851 ROULEMENT FAG 33213 ROULEMENT FAG 33217 MEMBRANE DE POUMONS 20 MEMBRANE DE POUMONS 24 MEMBRANE DE POUMONS 30 ECROU DE MOYEU ESSIEU DAF PAS GAUCHE ECROU DE MOYEU ESSIEU DAF PAS DROITE PHARE RENAULT APPAREIL DE DISTRIBUTION RENAULT AMPOULE P21W 12V21W REF. 86276Z AMPOULE P21W 12V21/5W REF. 86280Z AMPOULE P21W 24V21W REF. 86278 RZ AMPOULE P21W 24V5W REF. 86288 RZ AMPOULE P21W 24V130W REF. 86259Z AMPOULE P21W 24V5WT10 REF. 86318Z AMPOULES DE PHARES H4 12V 100/90W P43T AMPOULES DE PHARES H4 12V 100/90W P43T-38 AMPOULES DE PHARES H4 24V 100/90W AMPOULES DE PHARES 24V 100 H3 AMPOULE 12V 5W T10 AMPOULE 24V 21W BOUGIES DE PRECHAUFFAGE BJ PNEU 195x14C CHAMBRE A AIR 1200R20 CHAMBRE A AIR 750R15 CHAMBRE A AIR 1000R20 CHAMBRE A AIR 4T 09 CHAMBRE A AIR250R15 CHAMBRE A AIR VELOCE RETOVISEUR GAUCHE PR TOYOTA BJ DECANTEUR DE GASOIL APPAREIL DE RECPTION D'EMBRAYAGE JOINT DE PONT RENAULT CALLE DE BUTEE D'EMBRAYAGE RENAULT JEU DE COUSSINET DE BIELLE JEU DE COUSSINET DE PALIER SILEMBLOC DE LAME RESSORT FEU ROUGE ARRIERRE GOUJEON DE ROUE DOLLE FILTRE A HUILE PR PRISE DE FORCE 595 5068 FILTRE A HUILE PR PRISE DE FORCE 996 1941 RALLONDE D'AIR RACCORD D'AIR DE FREINAGE ROULEMENT DE MILIEU RENAULT POCHETTE DE JOINT DAF 2800 JOINT ARRETE GRAISSE MOYEU AV. MERCEDES BOULE DE SELETTE JOINT DE PONT AVANT 45503 JOINT DE PONT AVANT DEHORS GASKET KIT 04434-60051 ROTULE AVANT POUMONS 9518137110 PAPIER JOINT COSSES PR BATTERIES 12V (paires) SOUS TOTAL 7 2 1 1 1 1 1 10 6 1 1 2 3 2 2 1 1 7 27 48 39 6 18 3 4 17 10 97 3 1 1 7 2 3 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 50 2 1 1 1 3 1 6 1 2 2 1 2 2 2 8 7 500 4 000 6 000 27 500 7 000 32 000 6 000 6 000 6 000 6 000 8 000 8 000 8 000 1 500 1 500 22 000 21 000 500 500 700 700 700 700 600 600 600 600 600 500 225 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 24 000 2 000 900 8- FOURNITURES DIVERSES BOULONNERIE BOULONS M6X75 BOULONS M8X40 BOULONS M8X60 BOULONS M12x50 BOULONS M12x30 BOULONS M12x40 BOULONS M12x60 BOULONS M12x100 BOULONS M10X60 BOULONS M10X100 BOULONS M10X30 BOULONS M10X40 BOULONS M10X50 BOULONS M10X75 BOULONS M16x30 BOULONS M16x50 BOULONS M16x100 BOULONS M16x150 BOULONS M16x60 BOULONS M16x40 BOULON M16X70 BOULON M16X80 BOULONS M18x80 BOULONS M20X80 BOULONS M20X120 TIGE FILETEE M12 TIGES FILETEES M30 TIGES FILETEES M16 TIGES FILETEES M24 TIGES FILETEES M20 ECROU M8 ECROU M10 ECROU M12 ECROU M16 ECROUS M24 ECROUS M34 RONDELLES M6 RONDELLES M12 RONDELLES M16 RONDELLES M20 BROUETTES ROUES DE BROUETTE MARTEAUX 5KG POULIES 3 SPA 250 POULIES 3 SPB 118 POULIES 3 SPB 140 POULIES 3 SPB 180 POULIES 5 SPC 285 POULIES 3 SPB 150 POULIES 3 SPA 132 POULIES 3 SPA 112 POULIES 100x1-1610 POULIES SA 988800 SERRE CABLE 3/16 SERRE CABLE 3/4 SERRE CABLE 13 SERRE CABLE 16 SERRE CABLE 10 215 61 51 105 145 27 145 122 79 101 61 52 98 148 91 109 42 3 71 73 13 28 62 21 159 2 2 2 3 57 27 81 72 75 75 145 150 160 160 180 180 180 180 180 125 125 125 125 125 125 350 350 350 350 350 350 350 400 600 600 3 000 8 000 3 500 6 000 5 000 40 50 80 85 600 600 35 76 210 4 4 3 2 2 1 7 1 3 6 2 2 2 54 12 27 11 20 85 35 000 10 000 26 000 87 219 21 130 40 600 57 277 215 524 49 895 27 381 25 650 15 000 1 500 300 840 1 200 1 400 1 100 TENDEURS M20 FOURNITURES D'ELECTRICITE PRISES ETANCHES 2P + T 4896 AMPOULE A NEON/ TUBES FLUORESCENTS 0,60m AMPOULE A NEON/ TUBES FLUORESCENTS 1,20m AMPOULE DE DOUCHE/ APPLIQUE DE SECURITE 7522 REGLETTES SIMPLES 0,60m CONTACTEUR LC1 D093F7 CONTACTEUR LC1 D25M7 CONTACTEUR LC1 D1210M7 DE 120V CONTACTEUR LC1 D80004 CONTACTEUR LC1 F150 CONTACTEUR CAD 32P7 CONTACTEUR CAD 32M7 CONTACTEUR CD2 DN140 CONTACTEUR DE CONTROLE LC1 K09004M7 CONTACTEUR 0-3L CONTACTEUR 0-3L CONTACTEUR 3RT1016-1BA41 CONTACTEUR 230VAC 50Hz CONTACT ADDITIFS GVAM 11 MINUTERIE 04702 16A 250V COMPTEUR DE COURANT 3x220/380V 60A COMPTEUR D'ENERGIE A9M 17072 230-400V BOUTON D'ARRET D'URGENCE XB2 BS542 BOITE A BOUTON D'ARRET D'URGENCE XALJ174 BOITE DE DERIVATION ETANCHE 220x170x86 CADRE SAILLIE 80x80x40 BLOCS temporisé LADT2 0,1-30S VOYANT DIRECT 9001KP40R9 VOYANT DIRECT 9001KP40G9 AMPOULE RONDES 40W. A ERGOT AMPOULE RONDES 60W. AMPOULE RONDES 100W. AMPOULES 500W AMPOULES HALOGENES 400W 220V PROJECTEUR 220/240V 50/60HZ PROTECTION THERMIQUE LT3 SA00MW 24-240V GOULOTTES TMS 012 GOULOTTES 60/40 GOULOTTES 40x16 ( m ) CONNECTEURS BT A PERFORATION D'ISOLANT TT 2D 01F INTERRUPTEURS SIMPLES ALLUM. ETANCHES VV INTERRUPTEURS DOUBLES ALLU. ETANCHES VV ADDITIF INSTANTANE LADN40 DISJONCTEURS 3POLES 25A DISJONCTEURS 4 POLES 20A DISJONCTEURS 4POLES 50A DISJONCTEUR 4POLES 80A DISJONCTEUR 2POLES 10A DISJONCTEUR 3AMP DT 40 DISJONCTEUR 4POLES 10A DISJONCTEUR 4POLES 32A VOLTIMETRE AC 100A REGULATEUR DE VITESSE COMPACT NSX 4P 3DTM250D COMPACT NS 100NTM100D4P3T REPARTITEURS 160A REPARTITEURS 250A RESISTANCE 3000W 9 3 500 8 56 12 3 40 4 5 4 1 2 4 3 1 1 2 2 1 2 1 1 4 1 3 11 1 6 4 5 5 9 32 54 35 25 2 1 11 17 25 9 10 3 1 3 2 3 20 1 3 9 6 1 1 1 2 1 6 1 750 800 1 000 3 500 5 000 15 622 14 600 18 700 11 600 14 500 13 000 13 000 14 500 18 700 15 000 15 000 15 000 15 000 12 000 85 000 18 500 12 500 35 000 2 000 4 000 30 272 8 527 8 527 1 000 2 000 3 500 4 500 4 000 45 000 2 500 2 500 2 250 6 000 1 750 2 000 21 472 25 000 23 500 40 000 122 000 23 233 9 600 17 500 37 000 65 000 COFFRETS 80x80x40 APPARENTS VOLTIMETRE AC400V VOLTIMETRE AC150V/5A STARTER S2 COFFRET MODULAIRE 24 M-2 COMPTEURS HORAIRE DISMATIC 20A RELAIS LRD 07 1,6-2,5A RELAIS LRD 32 23-32A RELAIS LRD 16 9-13A RELAIS LRD 22 16-24A RELAIS LR2 D35 RELAIS THERMIQUES LRD-3355 30-40A RELAIS THERMIQUES LRD 4367 95-120A RELAIS THERMIQUES LR2 D1314 RELAIS CONDITIONNEL LT3SA00MW BARETTE DE DOMINO DE 16 BOBINE LXD1P7 230V BOBINE LX1D6P7 AA 230V BOBINE LX1D2 48V BOBINE LXD09 110V BOBINE LX1D25 220V BOBINE KB16 220V BORNIER 8mm² PRESSE ETOUPE METALLIQUE N°2 PRESSE ETOUPE METALLIQUE N°3 COUVERCLE PRESSE ETOUPE N°1 COUVERCLE PRESSE ETOUPE N°2 COUVERCLE PRESSE ETOUPE N°3 COUVERCLE PRESSE ETOUPE N°4 FICHES MALES 16A/250V FICHES FEMELLE 16A/250V FICHE FEMELLE 32A 6H/380-415V TYPE RSS 124 FICHE FEMELLE 16A 6H 220-250V FICHE MALE 32A 6H/380 415V TYPE RSP024 FICHE MALE 32A 6H/415 240V TYPE DJ 025 ADAPTATEURS 90987-02004 BOUTONS POUSSOIRS- MARCHE XB2 BA31 BOUTONS POUSSOIRS- ARRET ZB2 BE101 PILES KODAK DL 123A 3V PILES KODAK MAX AAAx4 1,5V PILES ALKALINE BIC 9VOL 6LR61 PILE RONDE DE 1,5V AA BATTERIE (PILE) DE TALKI-WALKI BOITE DE FUSIBLES BARRETTE DE DOMINOS 10 BARRETTE DE DOMINOS 8 RLX DE GRILLAGE AVERTISSEUR(100m) RLX DE BANDE BALISE ROUGE PAQUETS DE PAPIER VERT 230x280 PRISE TELE BORNIER DE 35MM2 800V BORNIER DE 2,5MM2 55 MOTEUR 5,5KW 1500 RPM MOTEUR 4KW MOTEUR 2,2KW 1420 RPM MOTEUR 7,5KW 1500 RPM CONDENSATEURS Z-400M CONDENSATEURS 25µF 5% CONDENSATEURS 35µF 5% 14 3 2 6 1 3 1 5 1 2 1 4 1 1 1 2 1 4 3 1 9 2 1 1 12 7 4 21 3 5 3 9 3 1 1 10 2 1 12 4 1 4 1 5 1 14 3 2 15 3 4 20 55 1 1 1 1 3 3 1 16 000 11 740 11 740 600 35 000 17 500 11 000 21 472 21 472 21 472 21 472 21 472 22 466 37 500 16 000 6 500 6 500 6 500 6 500 6 500 6 500 450 1 250 1 300 600 600 600 600 5 000 5 000 750 750 750 750 600 12 500 12 500 2 000 2 000 2 000 200 6 000 5 000 3 000 2 500 15 000 2 000 1 500 2 000 600 300 70 000 110 000 50 000 80 000 32 000 24 000 28 000 COSSE+135-14 COSSE CT70-10 COSSE CT70-8 COSSE SC35-10 COSSE MR 45+ COSSEW4-5 TRANSFO 1KVA 110V 230V CAPACITE 1,5µF±5% FIN DE COURSE D4N-1120 PINCE D'ALIGNEMENT VENTILATEUR DE 100 VENTILATEUR DE 160 VENTILATEUR DE 180 SONDE PR POMPE GRUNFOS FOURNITURES DE PLOMBERIE COLLIERS 13-19 COLLIERS 10-22 COLLIERS 13-25 COLLIERS 10-20 COLLIERS 19-38 COLLIERS 5/8 T GALVA 1/4" T GALVA 1/2" T GALVA 1 1/2" T GALVA 1" T.GALVA 3" T.GALVA 4" T. PVC DE 25mm T. PVC DE 125mm T. PVC EVACUTION DE 100mm 45° T PVC EVAC.100 T PVC EVAC.63 T PPR 20 T PVC PRESSION 32 T PVC PRESSION 63 T PVC EVACUATION DE 32 T PVC EVACUATION DE 3/4 T PVC POLY DE 75 T PVC POLY DE 63 T PPR FILETE 20 MAMELONS GALVA 1"1/2 MAMELONS GALVA 1"1/4 MAMELONS GALVA 2" MAMELONS GALVA3" MAMELONS GALVA 4" MAMELONS GALVA 1" MAMELONS GALVA 3/4" MANCHONS PPR 20 MANCHON PVC PRESSION DE 63 MANCHONS PPR 40 MANCHONS GALVA 1/2" MANCHONS GALVA 1/4" MANCHONS GALVA 3/4" MANCHONS GALVA 1" MANCHON GALVA 1" 1/2 MANCHON GALVA 2" MANCHON GALVA 2"1/2 MANCHON GALVA 3" MANCHON GALVA 4" MANCHON PVC POLY DE 63 12 10 9 17 42 22 1 1 5 7 1 1 3 1 4 2 12 5 3 1 17 2 15 12 2 1 5 6 17 43 5 19 9 1 4 13 1 20 22 92 61 21 187 23 42 8 6 35 16 34 22 32 44 3 47 8 - 1 000 1 500 900 1 000 1 000 1 200 25 000 25 000 300 000 4 600 8 000 8 000 8 000 500 600 700 800 2 900 5 200 800 3 500 1 000 1 000 900 600 800 900 1 200 700 7 500 9 500 500 500 600 900 1 000 1 100 400 400 600 600 850 400 300 400 400 500 1 000 700 1 500 3 300 2 500 MANCHON FILETE PPR 40 COUDE PPR DE 40 COUDES PPR 20x1/2 COUDES PPR 20 COUDES PRESSION PVC DE 32 COUDES PVC EVAC. 40 COUDES PVC EVACUATION 100 COUDES PVC EVACUATION 63 COUDES EVACUATION DE 100 45° COUDES PVC EVACUATION DE 125 COUDES PVC PRESSION 25 COUDES PVC PRESSION 40 COUDE GALVA 1" COUDES GALVA 2" COUDES GALVA 3" COUDES GALVA 1/2" COUDES GALVA 1 1/2" COUDE PVC POLY DE 63 COUDE PVC POLY DE 40 COUDE FEMELLE PVC POLY DE 40 COUDE PVC EVAC DE 45 TUBE PVC PRESSION DE 63 TUBE PVC PRESSION DE 25 TUBE PVC PRESSION DE 50 TUBE PVC PRESSION DE 100(3m) TUBE PVC EVACUATION DE 100 BRIDES 1" BRIDES 2" BRIDES VISSABLE 2" BRIDES VISSABLE 3" VANNES A BOISSEAU 1" VANNES A BOISSEAU 2" VANNE A BOISSEAU GALVA 1/2" VANNES A BOISSEAU GALVA 25 GLEN 1" VANNES A BOISSEAU GALVA 25 GLEN 2" VANNE A BOISSEAU GALVA 2"1/2 VANNE A BOISSEAU GALVA 4" GLEN VANNES A BOISSEAU GALVA GLEN 3" VANNES A VOLANT GALVA 2" VANNES A VOLANT GALVA 4" VANNES A POLY 75 VANNES A POLY 63 CLAPET ANTI RETOUR 4" CLAPET ANTI RETOUR 2" REDUCTIONS GALVA 2"-1" REDUCTIONS GALVA 4"-2" REDUCTIONS GALVA 2 1/2"-2" REDUCTIONS GALVA 2"-1 1/2" REDUCTIONS GALVA 1/2"-2" REDUCTIONS PVC 32/25 REDUCTIONS PVC 40/32 REDUCTION DE 50/40 REDUCTION DE 25/20 REDUCTION DE 90-32 REDUCTION DE 100-125 REDUCTION DE 15-20 REDUCTIONS PVC 63/32 REDUCTIONS PVC 63/40 REDUCTION GALVA 3/4"- 1/2" REDUCTIONS 1"1/2 2 2 9 15 8 5 4 17 2 2 18 1 7 8 9 11 16 4 2 3 4 37 14 35 2 8 43 5 60 30 43 2 2 111 15 5 3 7 9 3 1 6 3 25 6 11 13 11 4 9 1 29 10 2 2 19 11 1 6 2 000 800 800 800 600 800 1 500 900 1 500 1 000 750 1 000 750 900 1 000 700 800 700 500 800 3 500 4 500 3 500 4 000 2 250 5 500 3 500 4 500 4 500 5 500 10 500 15 000 5 500 10 500 19 500 2 000 3 000 122 000 16 000 25 000 6 000 5 000 7 500 6 500 500 800 300 400 300 400 600 700 500 500 600 400 1 200 1 100 400 500 REDUCTIONS 40/25 REDUCTIONS 3-1,1/2 FLOTTEUR ELECTRIQUE RACCORD UNION 1" RACCORD UNION 2" RACCORD UNION 3" RACCORD UNION 4" RACCORD UNION 1 1/2" RACCORD UNION 1/2" RACCORD UNION 3/4" RACCORD UNION 1/4" RACCORD UNION 40 SIPHON DE SOL SIPHON DE LAVABO RESERVOIR CHASSE HAUTE WC COMPLET RESERVOIRS WC WC A LA TURK COMPLET LAVE MAIN COMPLET CHAUFFE EAU 50L ROBINETS D'ARRET 15/21 ROBINETS ARRET PPR 20 ROBINETS ARRET 20/27 ROBINETS PUISAGE 20/27 ROBINET EQUERRE ROBINET DE LAVABOT POMMES DE DOUCHE EMBOUTS PRESSION 25/32 EMBOUTS PRESSION 20/25 EMBOUTS PVC 40/50 EMBOUTS PVC 63/75 EMBOUTS PVC 50/63 EMBOUTS FILETES 20x1/2 PPR BOUCHONS PVC 40 BOUCHONS PVC 63 BOUCHONS PVC 75-80 COMPTEUR D'EAU COLLE SADER S 16 COLLE PVC TOP BAND CREPINE PVC DE 80 COLLIER PPR DE 20 COLONNE DE DOUCHE PORTE PAPIER HYGIENIQUE PORTE SERVIETTE PORTE SAVON MECANISME RESERVOIR SANS FIXATION AUTRES FOURNITURES DIVERSES CRAIE BLANCHE (PQT) PELLES DE MINEUR BOUTEILLE DE FREON 12 (VIDE) TEFLON SILICONE RUBAN ADHESIF COLLE BLEU BOITE DE GEBAJOINT 500g BOITE DE GRESIL 1L ECHELLE METALLIQUE SACHETS D'ECHANTILLON 200x300 SAVON LIQUIDE(L) SAVON AJAX EN POUDRE(1Kg) 5 3 3 31 89 9 3 19 26 21 1 1 2 7 3 1 1 1 1 2 21 2 16 2 8 4 3 28 2 8 2 5 5 4 21 1 2 3 1 4 98 1 4 1 3 15 600 700 25 000 750 2 000 2 500 15 400 1 000 500 1 000 1 000 1 500 3 500 3 500 16 000 35 000 16 000 35 000 17 000 55 000 3 000 2 500 4 000 3 000 3 000 3 000 1 500 1 000 1 750 1 750 2 750 3 000 800 2 500 3 500 1 500 15 000 8 500 6 000 20 000 600 6 000 6 500 4 500 1 900 8 500 2 60 3 11 4 36 2 2 2 6 45 1 2 250 6 000 14 000 1 000 2 250 2 000 2 000 2 000 7 000 6 000 825 6 000 SACS EN NYLON SACS EN JUTE SHATERTONE TUBE DE COLLE DISSOLUTION TAMPON A RECURER EPONGE SIMPLE EPONGE VETETALE GRATTANTE(Jeu de 2) EPONGE VETETALE SIMPLE(Jeu de 2) FER A REPASSER CHAINE DE 10mm(Rlx 25m) SOUS TOTAL 8 9. MAT.& FOURNIT. DE LABO. SOLUTION STD DE LECTURE OR (Bd 500ml) ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS SF67 Au 0,848 ppm, 2,5KG ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS OXH97 Au 1,278 ppm, 2,5KG ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS OXK94 Au 3,562 ppm, 2,5KG ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS SH65 Au 1,348 ppm, 2,5KG ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS SL61 Au 5,931 ppm, 2,5KG ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS SN60 Au 8,595 ppm, 2,5KG ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS OXA89 Au 0,0836 ppm, 2,5KG ACIDE PERCHLORIQUE PUR LABO (2,5L) ACIDE CHLORHYDRIQUE (L) ACIDE NITRIQUE (L) CHLORIDE DIHYDRATE DE TIN(Kg) BORAX (Kg) CHAUX ETEINTE (KG) CYANURE DE SODIUM ( 50KG) CHARBON ACTIF(Kg) SOUDE CAUSTIQUE ( kgs) SODIUM DIHYDROGEN ORTHOPHOSPHATE(bte 500g) ZINC METAL POUDRE (bte 500g) POTASIUM IODIDE (bte 500g) SPIRITS(L) LEAD NITRATE CP 500g POTASIUM NITRATE CP 500g SILICATE (SAC DE 25Kg) SODIUM DIHYDROGEN 500g SODIUM THIOSULPHATE 500g LAINE DE FER 12,5Kg (RLX) CALCIUM FLUORURE NATUREL POUDRE (Kg) SILVER NITRATE (bte 500g) NITRATE D'ARGENT DE 500G LABO NITRATE DE SOUDE 25KG DIBK(L) ALIQUAT 336(L) ARTICLES DE LABO HTDS SAMPLE TUBE (TUBE D'ECHANTILLON) DE 15 ML WITH SCREW SAMPLE TUBE (TUBE D'ECHANTILLON) DE 50 ML WITH SCREW SOUS TOTAL 9 10- MATERIAUX DE CONSTRUCTIONS CIMENT ORDINAIRE (SAC) FER TOR DE 6 (BARRES) FER TOR DE 8 (BARRES) FER TOR DE 10 (BARRES) FER TOR DE 16 (BARRES) FER TOR DE 20 (BARRES) FER TOR DE 25 (BARRE DE 6M) FER TOR DE 30 (BARRE DE 6M) FER Z DE 40 FER PLAT DE 20 32 3 18 1 1 2 1 4 5 6 6 6 5 6 6 27 90 25 3 150 23 200 500 1 500 125 1 3 6 15 5 50 1 59 10 3 25 4 5 9 200 5 200 2 000 3 500 3 500 3 500 20 000 35 000 95 000 148 088 148 088 148 088 148 088 148 088 148 088 148 088 22 000 442 1 180 1 500 18 500 230 1 668 1 235 559 15 000 13 000 14 000 6 000 14 000 14 000 14 000 14 000 14 000 15 000 7 000 12 000 220 645 20 000 3 658 450 475 129 311 32 8 65 10 6 2 41 28 6 500 553 809 1 259 7 260 15 611 27 382 35 661 11 000 15 611 FER PLAT DE 60 FER PLAT DE 80 FER U DE 100 (3m) FER H DE 160 CORNIERE DE 50x50 LEGERS CORNIERE DE 30x30 LEGERS CORNIERE DE 35 LEGERS CORNIERE DE 30 LOURD CORNIERE DE 50x50 LOURD CORNIERE DE 75x75 LOURD CORNIERE DE 140x140 LOURD TUBES GALVA ROND DE 90 TUBE GALVA DE 15/21 TUBE GALVA DE 20/27 TUBE CARRE DE 50 TUBE ROND DE 30 LEGERS TUYAU 2" LAMES PERSIENNES TOLES BAC DE 6m TOLES BAC DE 3m TOLES NOIRES 4mm TOLES NOIRES 5mm TOLES NOIRES 8mm TOLES NOIRES 10mm CONTRE PLAQUE 10mm BOIS BASTING BOIS ROUGE 20mm/10Cm (Lot) RLX DE GOUDRON ROULEAUX DE FER D'ATACHE LASER FILM 300x300x05 RLX DE FIL DE FER GALVA 2,5mm (m) RLX DE FIL DE FER MOU RLX DE FIL RECUIT RLX DE FIL BARBELLE RLX GRILLAGE DE CLOTURE 1,2m RLX GRILLAGE DE 1,5m RLX GRILLAGE DE 2m RLX BACHES NOIRES SERRURE VACHETTE CANON DE SERRURE BOITES DE SETRAKOTE (15Kg) BOITES DE CHAUX VIVE PEINTURE ANTI-ROUILLE NOIRE (5 KG) PEINTURE ANTI-ROUILLE ROUGE/ VERMILLION 670 (5 KG) PEINTURE ANTI-ROUILLE BLEU/ROYAL BLUE (5 KG) PEINTURE ANTI-ROUILLE BLANC/ JESSI LACK (20 KG) PEINTURE ANTI-ROUILLE JESSI FER (30 KG) PEINTURE ANTI-ROUILLE JESSI LO (30 KG) SOUS TOTAL 10 11- MATERIELS DIVERS TALKI-WALKI TLKRT7 MEULE G 12SPB MEULE G 23SR CLIMATISEUR INDIV.2CV SOUS TOTAL 11 TOTAL GENERAL 1 15 7 6 8 30 2 10 6 3 36 4 18 84 10 4 59 12 19 63 3 4 4 4 1 173 1 1 9 1 15 4 2 4 4 3 2 4 1 2 2 2 3 3 5 2 4 16 000 12 611 20 1 1 1 71 744 95 000 98 000 225 000 24 000 11 200 10 221 7 104 19 700 55 000 95 000 34 575 6 000 7 500 11 900 3 000 12 462 9 640 37 500 52 800 68 900 32 000 6 000 6 000 2 000 1 500 1 000 1 000 1 000 4 500 28 429 22 000 25 000 6 000 2 000 7 500 6 000 9 500 9 500 9 500 30 000 36 000 36 000 GASIN AU 17/04/2014 VAL. TOTALE 297 253 71 250 19 720 447 000 368 060 91 600 53 490 51 320 2 600 1 402 293 513 786 661 000 393 000 15 809 796 36 470 520 15 570 000 878 220 150 000 308 000 45 000 2 500 5 962 451 1 060 515 102 000 1 742 979 1 930 500 13 712 640 24 267 528 10 111 470 354 000 125 000 125 000 125 000 125 000 680 000 225 000 21 620 12 910 8 078 14 352 105 000 94 000 1 116 000 EMPLACEMNT Observation PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME C3 en FUT C4 E9 C3 W24 C3 E24 £ 25 C3 E24 £ 25 DEPOT EXPLO DEPOT EXPLO DEPOT EXPLO DEPOT EXPLO C4 W5 C4 E14 C4 E14 C2 C3 W14 et P.F. C3 W14 C3 W14 C3 W13 et P.F. C1 ARMOIRE PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER C3 W16 PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PARC DE FER EN HAUT CONTAIN. C3 W12 C3 W12 C3 W12 C3 W12 C3 C3 C3 W24 Ecart de - 81 (U) Ecart de - 2 sacs Ecart de + 190 Ecart de 32 Ecart de 2 357 000 122 470 567 086 - C3 W24 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W14 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C3 W18 C2 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 730 915 15 552 775 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 E16 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 C3 W17et 22 2 740 242 - C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON 650 000 255 000 153 798 353 655 000 592 600 105 000 72 000 329 710 583 288 781 008 24 653 316 218 132 997 453 873 371 448 1 013 304 116 825 1 121 520 118 188 523 404 67 536 45 000 22 500 404 397 C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 en CARTON C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W22 C3 W22 C3 W22 C3 W22 C3 W22 C3 W22 C3 W22 C3 W22 C3 W22 PLATE FORME PLATE FORME C4 W9 C3 W16 C3 W11 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E19 C3 E19 C3 E19 C3 E19 C3 E19 C3 E19 C3 E19 CONTEN.PIELA PLATE FORME C3 E18 Ecart de + 38 Ecart de - 38 359 788 6 006 6 006 6 006 6 006 17 736 41 272 17 736 24 000 52 392 32 712 15 008 27 008 21 728 283 212 11 584 58 170 3 504 6 264 51 823 C3 W23 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 3 144 648 C3 E12 £ 13 96 714 305 715 299 072 21 506 23 632 41 480 21 655 252 336 69 000 55 034 34 247 1 371 400 625 866 749 549 199 000 1 491 757 1 883 297 2 641 292 1 986 578 4 687 382 5 701 034 863 060 103 438 1 674 060 49 500 540 000 14 484 453 873 71 352 72 500 142 584 12 283 109 665 11 884 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 Valeur unitaire= 786,162 euro soit un total de 3 144,648 euro 141 434 166 473 12 006 5 484 311 561 93 933 199 962 145 692 2 142 36 000 1 990 252 95 323 175 236 74 911 27 714 166 284 24 000 51 000 725 788 38 160 7 515 16 050 53 800 7 574 8 055 15 450 6 750 125 152 15 644 7 655 8 065 37 025 12 246 14 028 7 474 8 066 7 655 7 754 16 130 85 294 15 030 17 332 56 168 71 731 38 770 10 522 15 310 6 978 12 046 7 501 6 522 6 325 6 325 30 642 27 266 114 705 51 011 193 061 16 064 109 240 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E12 £ 13 C3 E6 C3 E6 C3 E6 C3 E6 EN HAUT CONTEN. EN HAUT CONTEN. C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 268 173 96 944 37 282 143 552 552 772 135 056 37 815 68 067 22 689 30 252 45 378 45 378 52 941 30 252 15 126 7 563 15 126 154 800 69 132 35 822 66 256 118 164 21 438 66 072 161 442 21 058 15 587 45 625 82 577 96 340 374 760 204 882 16 466 479 405 202 966 322 752 102 336 102 336 4 251 1 373 664 833 120 795 072 929 053 82 656 165 155 445 652 - C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E23 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 C3 E22 PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME PLATE FORME C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE 140 000 654 123 54 269 918 13 912 18 000 594 8 815 980 30 523 C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C4 EN CAISSE C3 E8 C3 E8 C3 E8 C3 E8 C3 E8 C3 E8 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C3 E18 C4 E4 C4 E4 C4 E4 C4 E4 C4 E4 C4 E4 52 000 86 000 25 200 7 500 36 000 C4 E3 C4 E3 C4 E3 C4 E3 C4 E3 95 702 191 404 197 802 C4 E2 C4 E2 C4 E2 197 802 117 600 100 800 45 805 9 161 100 771 73 288 27 483 9 161 18 322 9 161 120 000 91 000 196 000 32 000 72 000 8 000 12 000 45 000 90 000 17 000 52 500 85 000 170 000 18 000 24 000 123 500 125 000 13 000 2 767 786 136 500 27 200 19 250 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E3 C4 E2 C4 E3 C4 E3 C4 E3 C4 E3 C4 E3 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C4 E2 C3 EN RLX C1 C3 W11 26 771 870 000 5 000 75 000 329 576 620 000 383 433 151 900 78 000 54 000 24 000 60 000 24 000 24 000 360 000 36 000 91 000 3 395 630 2 800 78 000 29 250 138 000 C1 E5 C1 EN CAISSE C1 EN CAISSE C1 E5 C1 E1 C1 E9 C1 E11 C1 E1 C1 W6 C1 EN CAISSE C1 W6 C1 E7 C1 E7 C1 E7 C1 E7 C1 EN CAISSE C1 E6 C1 CAISSE C1 CAISSE C1 E6 C1 E6 C1 E6 C1 ARMOIRE C1 W4 C1 W4 C1 W4 60 000 350 35 000 165 000 20 000 20 000 100 000 22 500 600 15 200 2 100 C1 W4 C1 ARMOIRE C1 W2 C1 W2 C1 W2 C1 W3 C1 W3 C1 W1 C1 W3 C1 W5 C1 W5 123 500 625 600 14 300 80 - 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C4 W4 C4 W4 C4 W4 C4 W4 C4 W4 C4 W4 C4 W11 C4 W7 C4 W8 C4 W13 C4 W6 C4 W6 C4 W6 C4 W11 1 500 600 11 900 1 600 43 500 62 400 1 600 3 500 5 000 6 000 15 300 25 800 4 000 17 100 10 800 700 30 000 123 500 500 10 000 13 200 82 800 61 000 23 100 74 800 9 200 25 200 4 800 5 100 14 000 4 800 13 600 8 800 16 000 44 000 2 100 70 500 26 400 - C3 W4 C3 W4 C3 W4 C3 W4 C3 W4 C3 W4 C3 W8 C3 W6 C3 W8 C3 W6 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W1 C3 W1 C3 W8 C3 W2 C3 W2 C3 W2 C3 W2 C3 W2 C3 W2 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W2 C3 W2 C3 W2 C3 W2 C3 W2 C3 W2 C3 W1 4 000 1 600 7 200 12 000 4 800 4 000 6 000 15 300 3 000 2 000 13 500 1 000 5 250 7 200 9 000 7 700 12 800 2 800 1 000 2 400 14 000 166 500 49 000 140 000 4 500 44 000 150 500 22 500 270 000 165 000 451 500 30 000 11 000 1 165 500 292 500 10 000 9 000 854 000 144 000 75 000 6 000 45 000 19 500 12 500 4 800 3 300 5 200 3 300 1 600 5 400 700 14 500 5 000 1 200 800 22 800 12 100 400 3 000 C3 W8 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W8 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W1 C3 W1 C3 W1 C3 W7 EN HAUT CONTEN. EN HAUT CONTEN. EN HAUT CONTEN. EN HAUT CONTEN. EN HAUT CONTEN. C3 C3 C3 W9 C3 W9 C3 W4 C3 W4 C3 W4 C3 W9 C3 W9 C3 W4 C3 W9 C3 W9 C3 W4 C3 W5 C3 W6 C3 W6 C3 W20 C3 W20 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W3 C3 W3 3 000 2 100 75 000 23 250 178 000 22 500 46 200 19 000 13 000 21 000 1 000 1 500 7 000 24 500 48 000 35 000 16 000 35 000 17 000 110 000 63 000 5 000 64 000 6 000 24 000 12 000 4 500 28 000 3 500 14 000 5 500 15 000 4 000 10 000 73 500 1 500 30 000 25 500 6 000 80 000 58 800 6 000 26 000 4 500 5 700 127 500 4 500 360 000 42 000 11 000 9 000 72 000 4 000 4 000 14 000 36 000 37 125 6 000 C3 W8 C3 W8 C1 E2 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C3 W3 C1 W2 C3 C3 C3 C3 C3 C3 C3 C3 W4 C3 W8 C3 W4 C3 W4 C1 E2 C1 E2 C1 E2 C1 W2 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W7 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C3 W8 C4 W23 C1 E2 C1 E2 C3 W6 C3 W8 C1 E2 C1 E2 C1 E2 C1 E2 C1 E3 C1 PLATE FORME C2 C4 W8 C4 W13 C4 W9 C1 E2 C1 E2 C3 W21 6 400 6 000 63 000 3 500 3 500 40 000 35 000 17 305 381 380 000 740 440 888 528 888 528 888 528 740 440 888 528 888 528 594 000 39 780 29 500 4 500 2 775 000 5 336 000 834 000 1 852 500 69 875 15 000 39 000 84 000 90 000 70 000 700 000 14 000 826 000 140 000 45 000 175 000 48 000 1 103 225 180 000 731 600 650 000 22 749 500 838 500 171 983 25 888 10 072 471 900 156 110 164 292 71 322 451 000 437 108 C4 W6 C3 LABO C4 W22 C4 W22 C4 W22 C4 W22 C4 W22 C4 W22 C4 W22 LABO C3 C3 LABO VAT VAT DEPOT EXPLOS. PARC FER+VAT C3 EN SAC C3 E1 C3 E1 C3 E1 LABO C3 E1 C3 E1 C3 E1 C3 E1 C3 E1 C3 E11 C3 EN CARTON C3 E1 LABO C2 EN SAC LABO LABO En utilisation En utilisation En utilisation Ecart de - 2 C4 EN CARTON CONTAINER CIMENT PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER En utilisation 16 000 189 165 192 000 336 000 20 442 71 040 118 200 165 000 3 420 000 138 300 108 000 630 000 119 000 36 000 236 778 607 320 112 500 211 200 275 600 128 000 6 000 6 000 18 000 1 500 15 000 4 000 2 000 18 000 113 716 66 000 50 000 24 000 2 000 15 000 12 000 19 000 28 500 28 500 150 000 72 000 144 000 10 723 936 1 434 880 95 000 98 000 225 000 1 852 880 276 400 964 PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER PARC DE FER C2 PARC DE FER EN HAUT CONTAIN. C2 C2 C2 C2 C2 C2 EN HAUT CONTAIN. PARC DE FER PARC DE FER C2 C2 C2 C4 W9 C4 W9 C4 W9 C4 W9 C4 W9 C2 C4 E24 C4 E24 C4 E24 C2 ANNEXE 14