Rapport final – Vérification diligence – 21 mai 2014

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Rapport final – Vérification diligence – 21 mai 2014
RC N°BF OUA 2011A569
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BURKINA FASO
Unité – Progrès – Justice
Komet Resources Inc.
RAPPORT FINAL DE VERIFICATION DE DILIGENCE (DUE DILIGENCE) DE L’ETAT
FINANCIER ET LEGAL DE LA MINE GUIRO ET DE LA COMPAGNIE STREMCO SA
Mai 2014
Le présent rapport a été établi à la demande de Komet Resources Inc. sur la base d’un mandat de Due Diligence.
Les avis qui y sont exprimés sont ceux du mandataire et de ses experts et ne reflètent en aucun cas l’avis officiel
de l’administration publique. Ce rapport a été établi à l’usage exclusif de Komet Resources Inc. et il ne doit pas
être utilisé par d’autres parties ni à des fins autres que celles auxquelles il est destiné.
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TABLE DES MATIERES
RESUME DES CONSTATATIONS…………………………………………………………………5
Principales constatations des travaux de vérification
1. GENERALITES………………………………………………………………………………6
1.1.
Profil des experts ayant conduit les recherches-terrain..……….……………….6
1.2.
Aperçu du contexte minier Burkinabé……………………………………………..6
2. CARACTERISTIQUES DU CADRE DE VERIFICATION ET METHODOLOGIE
2.1.
Objectifs et champs couvert par la mission……………………………………....8
2.2.
Méthodologie de recherche………………………………………………………...8
2.3.
Brève présentation de la mine Guiro………………………………………………9
2.4.
Brève présentation de Stremco SA………………………………………………..9
3. RESULTATS DE LA VERIFICATION ET COMMENTAIRES
3.1.
Les Prêts bancaires Société Générale Burkina Faso et Coris Bank
International…………………………………………….………………………..….11
3.2.
Les autres banques…………………………………….......................................12
3.3.
Permis d’exploitation attribué(s) à Stremco SA par l’État burkinabé…….……13
3.4.
Dettes de Stremco SA envers l’État Burkinabé………………………………….14
3.5.
Nantissements mobiliers et/ou immobiliers………………………………..……..16
3.6.
Participations aux bénéfices de Stremco SA…………………….………………16
3.7.
Litiges ou poursuites privés et/ou publics contre Stremco SA……..…………..16
3.8.
États financiers 2012 et 2013…………………………………….………………..18
3.9.
Étude/notice d'impact sur l’environnement……………………………………….20
3.10.
Étude d’impact bactériologique et pathologique………………………………...20
3.11.
Litige avec les communautés locales………………………………………...…..21
3.12.
Entente de dédommagement des communautés locales………………..….…22
3.13.
Entente publique pour le pompage de l’eau…………………………………..…22
ANNEXES…..…………………………………………………………………………….…23
Annexe 1 : Rapports d’activités 2007 et 2011 de Stremco SA déposés auprès de la DGMG ;
Annexe 2 : Soldes bancaires et tableaux d’amortissement des emprunts CBI et SGBF ;
Annexe 3 : Acte de nantissement du fonds de commerce étendu au matériel et au permis
Stremco SA ;
Annexe 4 : Correspondances et accusés de réception des institutions bancaires ;
Annexe 5 : Arrêté 94-097 octroyant un permis de recherche à STREMCO SA ;
Annexe 6 : Décret 2007-120 portant octroi d’un permis d’exploitation minière industrielle de
petite mine à STREMCO SA ;
Annexe 7 : Statuts constitutifs de STREMCO SA ;
Annexe 8 : Bilans financiers 2012 et 2013 de STREMCO SA ;
Annexe 9: Notice d’impact environnemental de Stremco SA ;
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Annexe 10 : Analyses réalisées sur l’eau de la région de Guiro par l’ONEA et le BUMUGEB ;
Annexe 11 : Etude de faisabilité ;
Annexe 12 : Décret 2011-445 portant détermination des taux et modalités de recouvrement de
la taxe de prélèvement de l’eau brute ;
Annexe 13 : Inventaire des immobilisations et Stocks en valeur d’acquisition ;
Annexe 14 : Correspondances avec la DGMG.
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Liste des abréviations
BUMIGEB : Bureau des mines et de la géologie du Burkina
CBI : Coris Bank International
CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale
DGE : Direction de Grandes Entreprises
DGMG : Direction Générale des Mines et de la Géologie du Burkina Faso
IFU : Identifiant Fiscal Unique
IUTS : Impôt Unitaire sur les Traitements et Salaires
ONEA : Office National de l’Eau et de l’Assainissement
OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
SGBF : Société Générale Burkina Faso
SYSCOHADA : Système comptable de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires (adopté par les pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale)
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
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RESUMÉ DES CONSTATATIONS
Toutes les recherches entrant dans le cadre du présent Due Diligence nous révèlent un bilan
aussi bien légal que financier bien mitigé.
En effet, depuis le début de ses activités, Stremco SA a toujours enregistré d’un point de vue
comptable des résultats négatifs en fin d’exercice. Cependant, les rapports d’activités 2007 et
2011 déposés auprès de la Direction Générale des Mines Géologie du Burkina (voir Annexe
1) indiquent que des productions non négligeables d’or ont été souvent faites, rendant ainsi
incompréhensibles les bilans négatifs toujours enregistrés. Le bilan 2013 est une parfaite
illustration de l’incohérence financière de Stremco SA. Nous nous expliquons : en 2012,
Stremco SA a consacré la somme de 513 098 422 FCFA au titre des frais de recherche et
de développement. En 2013, alors même que Stremco SA n’a opéré la mine que durant
seulement 06 mois (suspension des activités en juin 2013) ces même frais de recherche et de
développement ont augmenté de 6 898 323 260 FCFA. Il va sans dire que ces frais
généralement amortissable sur 03 ans selon le SYSCHOADA viennent en charge annuelle
d’au moins 2 milliards de FCFA ; conséquence, le bilan est négatif et Stremco SA a un
argument pour ne pas honorer ses engagements auprès des institutions bancaires que sont
CBI et SGBF.
Au plan légal, la mauvaise approche juridique et le manque de communication avec les
autorités administratives valent à Stremco SA une réclamation de 1 250 250 096 FCFA au
titre des taxes superficiaires dus à l’Etat Burkinabé. En tout état de cause, Stremco SA
reste incontestablement titulaire d’un permis d’exploitation industrielle de type petite mine dont
la propriété d’un point de vue légal est tout de même légèrement menacée par l’Etat Burkinabé
et la SGBF. La suite vous en donnera les détails.
Au plan social et environnemental, le bilan est plutôt satisfaisant, du moins en ce qui concerne
les procédures administratives obligatoires. D’une part Stremco SA a réalisé dans une Notice
d’impact environnemental approuvée par l’Etat Burkinabé ; d’autre part elle a réussi à établir
une parfaite symbiose avec les populations riveraines à la mine Guiro.
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1. GENERALITES
1.1.
Profil des experts
Pour les fins d’exécution de ces recherches, CAG a fait recours aux services d’une équipe
expérimentée dans le domaine des affaires en général et en particulier dans les domaines
minier, financier et géologique au Burkina Faso et dans l’espace OHADA.
Ont été sollicitée une équipe expérimentée de : juriste, ingénieur civil, géologue/arpenteur,
comptable, sociologues seniors et enquêteurs d’expérience dans les domaines de
l’investigation économique.
1.2.
Aperçu du contexte minier Burkinabé
Le secteur minier, notamment aurifère, a pris une importance grandissante au sein de
l’économie du Burkina Faso au cours des dernières années. Les investissements réalisés en
exploration dans le pays se sont accrus de manière importante ; on estime à plus de 150 le
nombre de permis d’exploration (recherche) attribués par le ministère en charge des mines en
2013.
L’essor du secteur minier au Burkina Faso est la synergie d’un certain nombre de facteurs
crées et entretenus par le gouvernement ; il s’agit :
-D’un environnement politique stable et la stabilité de la région considérés dans une
perspective à moyen terme,
-D’un environnement fiscal favorable à l’investissement,
-La qualité des relations avec les communautés locales et les retombées positives des projets
sur celles-ci,
-Un code minier très avantageux et incitatif,
-Un potentiel de main d’œuvre formé et disponible (surtout pour la mine de surface);
Il existe néanmoins quelques difficultés liées à l’approvisionnement en pièces, l’éloignement
de la mer, le coût de l’énergie. Il faut noter que les avantages du code minier permettent de
résorber ces difficultés.
Toutefois, le Burkina Faso demeure un petit producteur à l’échelle mondiale ; la production du
pays équivalent en 2010 à un peu moins de 1% du volume total de la production mondiale
d’or.
La production industrielle d’or du Burkina Faso (par opposition à l’orpaillage) n’a toutefois
réellement pris son essor qu’à partir de 2007. La production aurifère burkinabè a ainsi été
multipliée par 8 entre 2006 et 2010. Avec sept mines en exploitation, le Burkina Faso s’est
déjà solidement hissé au 3e rang des producteurs d’or d’Afrique de l’Ouest et pourrait
éventuellement envisager de dépasser le Mali.
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L’industrie aurifère est donc en plein développement, notamment grâce à son potentiel minier
et à ses politiques favorables ; pour mémoire en 2012, on dénombrait près de 250 projets
d’exploration ou de forage prospectif opérés par des compagnies minières étrangères pour
des gisements d’or en Afrique de l’Ouest, dont plus du tiers au Burkina Faso ! En outre 90%
des compagnies actives dans ce secteur sont Canadienne.
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2. CARACTERISTIQUES DU CADRE DE VERIFICATION ET METHODOLOGIE
2.1.
Objectifs et champs couvert par la mission
Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’exécution d’un contrat de vérification de diligence
(Due Diligence) requise par Komet Ressources Inc., afin de vérifier et déterminer l’état légal
et financier réel de Stremco SA et de la mine Guiro dont elle est propriétaire.
Notre travail de vérification comprend selon les termes du contrat :














La production d’un rapport de synthèse de toutes les activités de vérification. Ce rapport a
pour objectifs de :
a) Vérifier les points ci-dessous cités ;
b) Eclairer au mieux Komet Ressources Inc. pour la finalisation de l’offre d’achat faite
à Stremco SA.
Vérification des deux prêts bancaires connus contractés par Stremco SA au Burkina Faso
: SGBB et Coris Bank International;
Vérification de l’état du ou des permis d’exploitation attribué(s) à Stremco SA par l’État
burkinabé (dates, superficie, etc.);
Vérification des dettes envers l’État Burkinabé : permis, redevances, taxes, déductions
salariales, etc.;
Nantissements mobiliers et immobiliers;
Participations aux bénéfices de tiers autres que l’État burkinabé (ex. : ancien propriétaire
du permis);
Le ou les comptes de banque au Burkina autre (s) que ceux mentionnés au point 1;
Poursuites ou litiges passés ou en cours, privés et/ou publics;
États financiers, comptes à payer/à recevoir;
Existence d’une étude impact environnementale approuvée par l’État;
Existence d’une étude d’impact bactériologique et pathologique approuvée par l’État;
Vérification des litiges/poursuites avec les communes/villages/municipalités touchées par
le ou les permis attribués à Stremco SA ;
Preuves des ententes/dédommagements vis-à-vis des fermiers, agriculteurs, propriétaires
fonciers, etc…
Entente avec l’État relative au pompage d’eau;
2.2.
Méthodologie de recherche
Pour les besoins de la vérification, nous avons mandaté une équipe technique composée
d’ingénieurs, juristes, comptables et sociologues tenus par l’obligation de confidentialité, afin
de procéder aux différentes recherches. Ces recherches menées en collaboration avec tous
les organismes public et privé impliqués (banques, Etat, communautés villageoises) ont
nécessité aussi bien des requêtes administratives que des études terrains conduisant notre
équipe technique à effectuer des séances de travail à la mine Guiro (commune rurale de
Yalgo) et à Ouagadougou.
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2.3.
Brève présentation de Guiro
La mine d’or de Guiro-Bayildiaga est située à 220 kilomètres de Ouagadougou, la capitale du
Burkina Faso. Précisément dans la région du Centre-nord, à l'extrême nord de la province du
Namentenga, au secteur 5 du département de Yalgo, à « mi-chemin » entre deux sites
d’exploitation industrielle de grande mine l’un appartenant à IAM Gold Esakane SA et l’autre
à la Société des Mines de Taparko (SOMITA SA).
La plateforme minière de Guiro-Bayildiaga est située à 06 kilomètres de la route nationale N3,
qui est une route bitumée. La zone est peuplée majoritairement de Mossis, mais aussi de
Gourmantchés et de peulhs.
2.4.
Brève présentation de Stremco SA
La Société de Travaux de Recherche et d’Exploitation Minière et Compagnie (STREMCO) est
une compagnie privée de droit burkinabé (société anonyme avec conseil d’administration) au
capital social de 285 millions de FCFA. Stremco SA a été constituée depuis le vendredi 15
juillet 1994.
Le siège social de Stremco SA est à Ouagadougou à l’adresse suivante:
STREMCO-SA
Secteur 9, Rue 9.100 Porte n° 1188
01 BP 1763 Ouagadougou 01
Tel : 00 226 50 34 82/84
Fax : 00 226 50 34 07 83 ; E-mail : [email protected]
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L’Assemblée des actionnaires de Stremco SA se compose comme suit:
Actionnaires
Nationalité
Nombre
d’actions
%
Montant
Nicolas de LESGUERN
FrancoBurkinabé
14 500
50,88
145 000 000
Jean-Claude BOUERI
Libanaise
11 900
41,75
119 000 000
Abel BERE
Burkinabé
2 100
7,37
21 000 000
28 500
100
285 000 000
Total
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3. RESULTATS DES VERIFICATIONS ET COMMENTAIRES
3.1.
Les emprunts SGBF et CBI
Deux emprunts bancaires ont été contractés par Stremco SA au Burkina Faso, notamment
auprès de la Société Générale Burkina Faso (SGBF) filiale de Société Générale France et de
Coris Bank International (CBI), une banque locale en pleine croissance depuis une décennie.
Contractés en 2013 pour cinq ans, ces emprunts s’élevaient à l’origine à :
 FCFA 1 200 000 000 au taux d’intérêt de 8% pour CBI ;
 et FCFA 1 051 788 187 au taux d’intérêt de 9,5% pour SGBF.
A la date du 08 avril 2014 pour CBI et 22 avril 2014 pour SGBF, les tableaux d’amortissements
d’emprunts que nous avons reçus des banques (Voir Annexe 2) nous présentent une dette
bancaire totale (encours) due par Stremco SA d’un montant de FCFA 2 083 895 849 reparti
comme suit :
 Encours Coris Bank International : FCFA 1 106 001 825 ; Fin du prêt : FCFA 1 534 724 222 ;
 Encours SGBF : FCFA 977 894 024. ; Fin de la dette : FCFA 1 405 102 691.
Les tableaux d’amortissements d’emprunts ainsi que nos recherches nous révèlent également
que les échéanciers de paiement ont été plusieurs fois modifiés. Ainsi, on note très souvent
des retards de paiement des annuités occasionnant des pénalités ; toute chose qui vient en
majoration de la dette globale. On note même que les annuités de février, mars et avril 2014
n’ont pas été payés à SGBF. Quant à Coris Bank International, des impayés sont signalés sur
les mois de janvier, février et mars 2014.
Lorsqu’on regarde attentivement les montants des emprunts à l’origine, on est tenté de se
demander comment les banques ont pu accepter un accompagnement à cette hauteur, surtout
pour une petite mine.
A y regarder de près, deux raisons pourraient expliquer ce fait :


Le contexte économique de l’époque : en effet, comme il a été déjà évoqué plus haut, on
assiste ces dernières années à un essor du secteur minier au Burkina Faso. L’économie
Burkinabé depuis les indépendances basée sur l’agriculture, commence à connaitre un
sérieux revirement vers les mines. Cette situation de boom minier ainsi que les records
enregistrés souvent par le cours de l’or, ont conduit les banques vers un nouveau marché
à conquérir : les mines. Il va sans dire que ces banques étaient promptes à accompagner
tout type de projet minier par l’allègement notamment de leurs procédures d’attribution de
financement.
Etat des garanties : les recherches nous ont permis de découvrir que pour faciliter l’octroi
de l’emprunt Coris Bank, les deux actionnaires majoritaires de Stremco SA, messieurs
Nicolas De Lesguern et Jean Claude BOUERI ont accepté de porter en garantie des
cautionnements personnels d’un montant de FCFA 600 000 000 chacun.
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A la SGBF, il faut noter que le fonds de commerce de Stremco SA a été placé en garantie à
hauteur de FCFA 1 051 788 187 ainsi que 03 autres cautionnements personnels de monsieur
De Lesguern. Il est même établi dans l’acte de nantissement du permis et des équipements
que Sremco SA ne peut céder la mine sans un accord expresse de la banque SGBF (voir
article 10 de l’Annexe 3). Il est donc nécessaire que Komet Ressources obtienne une
autorisation préalable écrite de SGBF afin de finaliser toute transaction avec les dirigeants de
Stremco SA.
Nota Bene : Il est capital de rappeler que le permis d’exploitation de Stremco SA est un
élément du fonds de commerce de Stremco SA. Par conséquent, ce fonds de commerce ayant
été placé en garantie d’emprunt, le permis d’exploitation ainsi que des équipements
appartenant à Stremco SA pourraient être saisis par la banque SGBF si les retards de
paiement des annuités venaient à s’accumuler davantage ; le gestionnaire du portefeuille
Stremco SA à la SGBF nous a laissé savoir discrètement que le mois de juin pourrait être une
date à laquelle une procédure de recouvrement sera enclenchée.
Le remboursement des banques entrainera donc la levée automatique de ces nantissements.
Nous pensons de ce fait qu’il sera difficile aux dirigeants de Stremco SA, d’amener ses
banques créancières à réduire le montant de la dette à rembourser, puisqu’elles disposent de
garanties fiables.
3.2.
Les autres banques
Pour ce qui concerne la vérification auprès des autres banques au Burkina Faso, notre équipe
a contacté au total les dix (10) banques suivantes établies au Burkina : Ecobank, Banque
Sahélo-saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC), Bank Of Africa (BOA), UBA,
CBAO, BICIA-B (filiale de BNP-PARIBAS), Banque Commerciale du Burkina (BCB), Banque
de l’Habitat du Burkina Faso (BHBF), Banque Régionale de Solidarité (BRS), Banque
Atlantique, ainsi que le trésor public burkinabé. Les correspondances et accusés de réception
de toutes ces correspondances sont en Annexe 4.
Trois de ces institutions nous sont revenus par écrit et une (BICIA-B) par téléphone. Elles ont
déclaré officiellement que Stremco SA n’est pas connue dans leurs livres.
Par conséquent, nous en déduisons que Stremco SA ne possède ni avoirs, ni emprunts
bancaires à la date de finalisation du présent rapport ; pour ce qui concerne les banques
n’ayant pas réagi, nous pensons qu’elles n’ont pas trouvé un intérêt à le faire. Mais par mesure
de précaution, nous suggérons que Komet Ressources Inc. requiert de Stremco SA un état
général de passif, signé par le directeur général ; cela permettra d’avoir un moyen de preuve
éventuel.
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3.3.
Permis d’exploitation attribué(s) à Stremco SA par l’État burkinabé
A l’origine, un Permis de recherche sur la région de Guiro avait été octroyé à Stremco-SA en
1994 (voir Annexe 5). Il s’agissait d’un permis couvrant une superficie de 800 Km 2 pour une
durée de quatre (04) ans renouvelable pour une durée de deux (02) ans et au plus deux fois.
En 2003, le délai imparti par l’État Burkinabé pour l’exécution des travaux de recherche arrive
à terme.
Stremco SA introduit donc un dossier auprès de l’administration minière pour l’acquisition d’un
permis d’exploitation en 2004; permis qui ne sera attribué qu’en 2007.
A la date de finalisation du présent rapport, Stremco SA ne dispose que d’un seul titre minier :
le permis d’exploitation minière industrielle d’or de type petite mine « permis GuiroDiouga » d’une superficie de 65 Km2. (voir Annexe 6).
Ce permis d’exploitation a été octroyé le 05 mars 2007 (décret 2007-120) pour dix (10) ans
renouvelable par période de 5 ans jusqu’à épuisement des réserves. La date du premier
renouvellement est donc fixée au 04 mars 2017.
De ce qui précède, il est important de rappeler deux éléments principaux.
En premier lieu, le titre minier dont dispose Stremco SA (permis d’exploitation) est régi par le
code minier Burkinabé de 2003 et de ses textes d’application. Il est donc primordial qu’un
éventuel acquéreur de ce tire (exemple : Komet) puisse s’imprégner du cadre juridique de ces
textes, surtout du code minier qui continuerait de régir le permis même si une nouvelle loi
portant code minier venait à être adoptée au Burkina Faso. Cette information est d’autant plus
importante dans la mesure où Komet Ressources Inc. pourrait être amenée à acquérir d’autres
titres.
Il faut savoir que le code régissant les titres est celui qui est en vigueur au moment de
l’attribution du permis d’exploitation.
En second lieu, il est impératif de discerner la notion exacte de « petite mine » au sens de la
loi puisque les titulaires de permis portant sur les petites mines ne sont pas soumis à
l’obligation d’attribution à l’Etat de 10% des parts de la société titulaire du permis ; ce qui est
obligatoire pour les grandes mines.
En effet, le point 8 de l’article 4 du code minier Burkinabé de 2003 dispose qu’une petite mine
est : « toute exploitation minière de petite taille, permanente, fondée sur la justification de
l’existence d’un gisement, utilisant selon les règles de l’art, des procédés semi-industriels ou
industriels et dont la production annuelle en régime de croisière n’excède pas un certain
tonnage du produit commercialisable (minerai, concentré ou métal) fixé par substance et par
la réglementation minière ». Or, le DECRET N°2005-046/PRES/PM/MCE du 03 février 2005
portant définition des niveaux de production des exploitations minières artisanales semimécanisées et des exploitations industrielles de petite mine dispose que: « L'exploitation
industrielle de petite mine est caractérisée par une capacité de production maximale sur
l'ensemble du permis de deux cents (200) tonnes de minerai brut par jour. Autrement dit,
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Le permis d’exploitation de type petite mine dont Stremco SA est titulaire empêche celle-ci de
dépasser le seuil journalier de 200 tonnes pour la production de minerai brut.
Nota Bene : Stremco SA ne dispose pas d’une convention minière avec l’Etat Burkinabé ; En
2007, les conventions minières (loi minière 2003) n’étaient accordées qu’aux grandes mines
justifiant de gros investissements et d’une longue durée de vie. Ainsi, Stremco SA avec sa
petite mine ne pouvait pas prétendre à une convention minière.
3.4.
Dettes de Stremco SA envers l’État Burkinabé
Il était question dans cette section de vérifier l’état des impôts, taxes et cotisations sociales
auxquels Stremco SA est astreinte. Ce sont entre autres : les taxes et redevances dues au
titre du permis d’exploitation, l’impôt sur le bénéfice, la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), la
retenue à la source, l’impôt sur les traitements et salaire (IUTS), les cotisations dans toutes
les branches à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).
Impôt sur le bénéfice :
Les états financiers arrêtés par le conseil d’administration et déposés par Stremco SA à la
DGE de 2007 à 2013 donnent un résultat négatif. Ce qui n’oblige donc pas Stremco SA à
payer cet impôt.
TVA :
Après échanges avec un des associés de Stremco SA (en la personne de monsieur BERE), il
nous a confié que suite à des tensions de trésorerie, Stremco SA a vendu localement une
partie de sa production d’or en 2012. Le fisc réclamait donc une TVA d’environ FCFA
360 000 000 sur ces ventes sans compter l’éventuelle pénalité de 10% pour retard de
paiement.
Pourtant, malgré nos requêtes auprès du fisc, aucun document officiel ne nous a été présente
portant réclamation de TVA. Nous réitérons notre recommandation que Komet exige de
Stremco SA une déclaration de passif signée par le Directeur General.
IUTS et Retenue à la source sur les prestataires:
Au regard des états financiers de Stremco SA ainsi que de l’état que nous a rendu la DGE, il
ressort que Stremco SA est à jour des déclarations et paiements de l’IUTS et de la Retenue à
la source sur les prestations.
Cotisations CNSS : Idem pour la CNSS (numéro employeur STREMCO SA : 57022S).
[14]
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Redevances et taxes minières :
En rappel, la loi minière notamment le DECRET N°2005-048/PRES/PM/MCE/MFB du 03
février 2005 portant fixation des taxes et redevances minières fait obligation à tout titulaire
d’autorisation et de titre minier de verser à l’État des droits fixes et proportionnels sur ces titres
et autorisations délivrés en vertu du code minier de 2003.
 Les droits fixes sont acquittés en une seule fois par tout requérant lors de l'octroi, du
renouvellement, du transfert des titres miniers ou des autorisations administratives
délivrées en vertu du Code minier. Pour ce qui concerne l'exploitation industrielle de petite
mine, voici un aperçu des droits fixes :
. Octroi .......................2 500 000 FCFA
. Renouvellement…… 5 000 000 FCFA
. Transfert……………..7 500 000 FCFA
Au titre de ces droits fixes, Stremco SA ne doit aucune somme à l’Etat Burkinabé.
Les droits proportionnels sont constitués de taxes superficiaires et de redevances
proportionnelles. Les montants dus au titre de ces droits sont indexés chaque année au taux
d'escompte de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Les taxes superficiaires sont fonction de la superficie occupée et sont exigibles une fois l'an :
- Pour la première année, au moment de l'octroi du titre minier ou de l'autorisation
administrative délivrée en vertu du code minier ;
- Pour les années suivantes à compter du 1er Janvier de l'année concernée;
- Pour les années incomplètes, elles sont dues prorata temporis.
 Les taxes superficiaires sur les titres miniers et autorisations sont fixées par Km2 et ainsi
qu’il suit pour ce qui concerne l’exploitation industrielle de petite mine :
-Les cinq premières années………………….4 000 000 FCFA/Km2/an
-A partir de la sixième année…………………7 000 000 FCFA/Km2/an
-A partir de la onzième année………………..9 000 000 FCFA/Km2/an
Il faut signaler que ces taxes ont été portées aux montants ci-dessus depuis 2010 modifiant
les montants antérieurs qui s’élevaient à FCFA 100 000 (env. CND 200) par kilomètre et par
an. Ce qui a amené Stremco SA à passer au titre des taxes superficiaires de FCFA 6 500 000
(env. CND 13 000) par année pour ses 65 Km2 à FCFA 455 000 000 (env. CND 910 000)
l’année à compter de 2012 (sixième année).
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Les dirigeants de Stremco SA réfutent totalement cette nouvelle méthode qu’ils jugent
inadmissible pour une petite et s’opposent catégoriquement au paiement des droits
superficiaires dans ces conditions.
Ainsi, à la date du 28 avril 2014, l’administration minière réclame à Stremco SA au titre des
taxes superficiaires impayées sur la période 2011-2014, la somme totale de FCFA
1 136 620 548 majorée d’une pénalité de 10% (voir Annexe 14).
Réclamation totale taxes superficiaires et pénalités comprises : FCFA 1 250 250 096.
3.5.
Nantissements mobiliers et/ou immobiliers
Nous rappelons que le fonds de commerce de Stremco SA a été placé en garantie bancaire à
la SGBF à hauteur de FCFA 1 051 788 187.
En dehors de cela, il ne ressort dans aucune pièce comptable et autres documents
administratifs la propriété de Stremco SA sur un immeuble permettant d’effectuer un état de
droit réel. Les biens immeubles nantis en garantie de prêts bancaires sont personnels.
Idem pour le mobilier. Un nantissement de mobilier n’aurait certainement pas permis de tirer
un profit conséquent au vue de l’inventaire des actifs Stremco SA.
3.6.
Participations aux bénéfices de Stremco SA
A la lecture de la déclaration de modification de personne morale ainsi que des Statuts de
Stremco SA (voir Annexe 7), il ressort que trois personnes physiques pourraient prétendre
aux dividendes (bénéfices) de Stremco SA. Il s’agit de messieurs DE LESGUERN Nicolas
Marie Hervé, Actionnaire à 50,88% et Président du conseil d’administration; BOUERI Jean
Claude actionnaire à 41,75% et administrateur; BERE Abel actionnaire à 7,37% et
administrateur.
Il est essentiel de préciser que l’État burkinabè ne peut prétendre à ces éventuels bénéfices,
simplement parce que cette prérogative ne s’applique qu’aux grandes mines. De même,
monsieur COMPAORE Pascal qui était associé aux trois mentionnés plus haut, a quitté
définitivement l’assemblée des associés et de ce fait, ne peut plus prétendre à quelque
bénéfice que ce soit de Stremco SA.
3.7.
Litiges ou poursuites privés et/ou publics contre Stremco SA
Il était question dans cette section de vérifier les conflits relevant du social, civil, fiscal,
commercial et du pénal. Nous avons donc pris attache avec les tribunaux compétents ainsi
que le bureau du procureur.
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Il ressort qu’au plan social, sur le point portant sur l’existence éventuelle d’un conflit avec les
anciens travailleurs de Stremco SA, les travailleurs ont été licenciés pour motif économique,
tous les droits légaux (ancienneté, salaire de présence, congés payés, préavis de
licenciement) ont été réglés conformément au droit du travail et sous la supervision de la
Direction régionale du travail du Centre Nord. A ce jour sous réserve d’une contestation non
déclarée, il n’existe aucun conflit individuel, ni collectif, opposant Stremco SA à ses anciens
travailleurs. Les nouveaux rôles (liste des instances en cours) du tribunal du travail ne font
aucun état de conflit de travail entre Stremco SA et ses employés.
Les greffes du tribunal du commerce, du tribunal administratif, du tribunal de grande instance
(chambre civile et correctionnelle) de Ouagadougou n’ont enregistré aucune plainte de droit
public et/ou privé à l’encontre de Stremco SA.
En tout état de cause, nous considérons Stremco SA en conflit avec l’État burkinabé sur les
réclamations fiscales développées plus haut (relatives aux taxes superficiaires et à la TVA sur
vente d’or). Surtout en ce qui concerne les taxes superficiaires, nous rappelons cette règle
essentielle de la législation minière burkinabé :
Conformément à l’article 38 du Code Minier, le retrait d’un permis d’exploitation industrielle de
grande ou de petite mine est prononcé dans les situations suivantes :
- le défaut de demande de renouvellement du permis d’exploitation industrielle;
- l’activité de mise en exploitation ou d’exploitation est retardée ou suspendue, sans
- autorisation, pendant plus de deux (2) ans et, avec autorisation, pendant plus de six (6) ans;
- le non-respect du plan de développement et d’exploitation du gisement ;
- la cession non autorisée ;
- le non-paiement de la taxe superficiaire et de la redevance proportionnelle ;
- la disparition des garanties financières ou perte des capacités techniques qui garantissaient
au moment de la délivrance du titre minier, la bonne exécution des opérations par le titulaire;
- le manquement aux obligations ayant trait à la protection de l’environnement ;
- l’infraction grave aux règles relatives à l’hygiène et à la sécurité.
Au regard de cette disposition de la loi, nul besoin de rappeler qu’il appartient à Komet
Resources Inc. avant toute transaction finale avec Stremco SA de s’assurer du règlement de
ce différend avec l’Etat Burkinabé.
De même, il est capital de signaler qu’il existe certaines contestations entre les trois associés
de Stremco SA sur la validation des comptes 2012 et 2013 notamment en ce qui concerne
l’évaluation des comptes courants (dettes associé) de monsieur De Lesguern jugés trop élevés
par les deux autres associés. Mais il s’agit-là d’un conflit purement interne qui n’a pas
d’incidences juridiques notoires sur la compagnie Stremco SA.
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3.8.
États financiers, comptes à payer/à recevoir (fournisseurs/clients);
Cet item nous a amené à analyser les états financiers de STREMCO SA des deux derniers
exercices fiscaux 2012 et 2013 (Annexe 8). Le choix a été porté sur ces deux exercices parce
qu’ils relatent au mieux l’état financier réel actuel de STREMCO SA. Nous avons néanmoins
gardé un regard sur la gestion des exercices précédents.
2012 :
Les éléments essentiels des actifs de STREMCO SA en fin 2012 se présentent comme
suit :
 Les immobilisations incorporelles sont composées essentiellement de :
 Frais de recherche et de développement s’élevant à 513 098 422 FCFA ;
 Brevets, licences, logiciels d’une valeur brute de 3 120 500 FCFA ;
 La valeur brute des immobilisations corporelles est de 1 640 512 800 FCFA repartie selon
les postes suivants :
 Bâtiments d’une valeur brute totale de 111 975 957 FCFA
 Installations et agencements d’une valeur brute total de 243 986 425 FCFA
 Matériels d’une valeur brute total de 1 172 688 633 FCFA
 Matériels de transport d’une valeur brute total de 111 761 785 FCFA



Les stocks de matières premières et autres pièces ne sont pas négligeables d’autant plus
qu’ils ont une valeur réelle au 31/12/2012 de 329 610 909 FCFA
Voir le détail des stocks dans la fiche d’inventaire en Annexe.
Les comptes à recevoir composés uniquement des Autres créances d’une valeur totale de
260 499 595 FCFA dont nous n’avons pas les détails. A cette date du 31/12/2012
STEMCO SA n’a aucune créance client selon le bilan.
En ce qui concerne la trésorerie dans son ensemble, nous avons les détails cités aux
points 3.1 et 3.2 ci-dessus.
Nous nous intéresserons au passif de Stremco SA, notamment les comptes à payer, plus
précisément les Dettes Fournisseurs car les autres (Capitaux propres, Dettes Financières,
Dettes sociales, Dettes fiscales) sont détaillés plus haut. Ainsi les Dettes Fournisseurs
présentent un solde de 147 054 990 FCFA dont vous trouverez les détails en Annexe.
2013:
Quant aux éléments d’actifs en fin 2013 ils sont présentés comme suit :
 Les immobilisations incorporelles sont composées essentiellement de :
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 Frais de recherche et de développement s’élevant à 7 411 421 682 FCFA
Soit une augmentation drastique de 6 898 323 260 FCFA par rapport à 2012 ;

Brevets, licences, logiciels d’une valeur brute de 3 120 500 FCFA ;
 La valeur brute des immobilisations corporelles est de 1 647 610 208 FCFA repartie
selon les postes suivants :

Bâtiments d’une valeur brute totale de 111 975 957 FCFA

Installations et agencements d’une valeur brute totale de 245 724 424 FCFA
soit une augmentation de 1 737 999 CFA par rapport à 2012 ;

Matériels d’une valeur brute total de 1 178 048 042 FCFA soit une
augmentation de 5 359 409 FCFA par rapport à 2012 ;

Matériels de transport d’une valeur brute total de 111 861 785 FCFA soit une
augmentation de 100 000 FCFA par rapport à 2012 ;

Les stocks de matières premières et autres pièces présentent une valeur réelle au
31/12/2013 de 276 400 964 FCFA soit une baisse de 53 209 945 FCFA par rapport
à 2012 ;
 Les comptes à recevoir composés uniquement des Autres créances d’une valeur totale
de 189 556 524 FCFA dont nous n’avons pas les détails. A cette date du 31/12/2013
STEMCO n’a aucune créance client selon le bilan ;
 La trésorerie-Actif 2013 présente un montant total de 1 643 858 FCFA ;
Nous intéresserons au passif de STREMCO sur les comptes suivants :
 L’année 2013 présente encore un résultat négatif considérable de -1 270 710 924
FCFA ;
 L’emprunt a augmenté de 516 549 933 FCFA en 2013 ;
 Diminution des dettes fournisseurs de 73 171 162 FCFA, augmentation des dettes
fiscales 102 318 333 FCFA, diminution des dettes sociales de 31 666 276 FCFA,
augmentation de 62 507 032 FCFA au titre des Autres dettes dont nous avons pas
reçu les détails;
 La trésorerie-Passif présente un montant en banque crédit de trésorerie de 32 957 938
FCFA.
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3.9.
Étude/notice d'impact sur l’environnement
Il est nécessaire préalablement de revoir les termes légaux relatifs à la protection de
l’environnement. En effet, le décret 2005-47 portant gestion des autorisations et titres miniers
au Burkina Faso dispose en son article 64 que toute demande de permis d’exploitation
industrielle de grande ou petite mine doit obligatoirement comporter :
« une étude de faisabilité et un plan de développement et d’exploitation du gisement
comprenant une étude ou une notice d’impact sur l’environnement assortie des résultats
de l’enquête publique, d’un plan d’atténuation des impacts négatifs et de renforcement des
impacts positifs et d’un plan de suivi environnemental et ce, conformément aux dispositions
environnementales en la matière ».
Il faudra préciser donc en rappel que l’Etude d’Impact sur l’Environnement (E.I.E) est une
étude à caractère analytique et prospectif réalisée aux fins de l’identification et de l’évaluation
des incidences sur l’environnement d’un projet ou programme de développement. La Notice
d’Impact sur l’Environnement (N.I.E) est une étude d’impact sur l’environnement simplifiée.
Toutefois, elle doit répondre aux mêmes préoccupations que l’étude d’impact sur
l’environnement et comporter des indications sérieuses de nature à permettre une appréciation
globale des incidences environnementales d’un projet ou programme de développement.
Dans le cadre du projet Guiro, étant donnée qu’il s’agit d’une petite mine, en lieu et place de
l’Etude d’impact sur l’environnement, c’est plutôt une Notice qui a été demandée au moment
de l’octroi du permis d’exploitation de 2007 par la commission nationale des mines compétente
pour connaitre des demandes d’attribution d’autorisations et titres miniers. Cette notice a été
réalisée en janvier 2004 et présentée à ladite commission (voir Annexe 9). En principe, pour
donner son approbation, l’Etat Burkinabé délivre un avis motivé par l’intermédiaire du ministère
de l’environnement. Nos recherches ne nous ont pas permis de retrouver l’acte matériel
d’approbation (format papier), ni auprès des dirigeants de Stremco SA, ni auprès du ministère
de l’environnement. Mais, en tout état de cause, l’attribution du permis d’exploitation à Stremco
SA vaut par la même occasion approbation de la Notice d’Impact sur l’Environnement sans
laquelle la commission nationale des mines n’aurait même pas instruit le dossier de demande.
3.10.
Étude d’impact bactériologique et pathologique
Cette étude n’a pas été demandée lors de l’attribution du permis. Cependant, deux analyses
ont été réalisées sur l’eau de la région de Guiro par l’ONEA et le BUMUGEB (voir Annexe 10).
Ces deux analyses révèlent qu’il n’y a aucun risque de pathologie liée à l’eau de la région. Au
contraire, cette eau à forte composition de calcaire est comestible.
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3.11.
Litiges avec les communautés locales
Pour ce qui concerne l’environnement social et les relations communautaires il nous a été
donné de constater qu’il n’a existé, entre la société Stremco SA et les villages riverains
impactés par l’installation de la mine Guiro aucun conflit ou incident. Cela s’explique
notamment par la stratégie d’entente relationnelle avec les communautés locales mise en
place par monsieur Abel BERE un des administrateurs de Stremco SA qui réside dans la
région depuis plus de deux décennies.
En effet, la société Stremco SA pour les besoins de la main d’œuvre recrutait prioritairement
dans ces villages (60% de la main d’œuvre non qualifiée venait de ces villages). La société
accompagnait également les villages à travers des dons de fournitures scolaires, de
l’assistance financière à certaines occasions, la réalisation d’un forage au profit des
populations, la participation aux activités sociales dans les villages. Toutes ces actions ont
permis de créer une parfaite symbiose entre les populations et la société minière. Dans la
perspective d’une acquisition, il serait intéressant de maintenir ces pratiques, voire les
développer. Notamment pour le recrutement des travailleurs, il serait judicieux de maintenir le
même quota (60 pour cent), sinon le voir à la hausse, de la main d’œuvre non qualifiée accordé
aux villages riverains. L’utilisation de la main d’œuvre permettra à la société d’être dans de
bons termes avec les populations et cela évitera de dépenser dans des frais de transport des
travailleurs.
Un plan de participation aux activités communautaires (dons de médicaments, dons de
fournitures scolaires, dons d’engrais pendant la saison pluvieuse, assistances financière aux
activités sociales des villages riverains, etc.) est fortement conseillé.
Bien que les activités d’orpaillage soient fréquentes dans cette région (et même dans le
périmètre de la mine Guiro) pouvant déboucher sur des conflits d’intérêts avec Stremco SA, il
existe une parfaite collaboration entre les orpailleurs et Stremco SA. Cela est dû notamment
à deux principaux éléments :
1. Au regard de la loi foncière en vigueur au Burkina Faso, l’existence d’un permis d’exploiter
rend Stremco SA propriétaire du terrain d’exploitation ; cette loi oblige de ce fait les
orpailleurs installés sur le périmètre de la mine Guiro à se conformer aux règles et
conditions établies par Stremco SA ;
2. Stremco SA autorise les orpailleurs installés sur son périmètre à pratiquer leurs activités
artisanales d’extraction d’or à condition qu’aucune méthode de mécanisation ne soit
utilisée et qu’aucune fausse n’excède 20m de profondeur. Nous précisons qu’il s’agit-là
d’une entente verbale.
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3.12.
Entente de dédommagement des communautés locales
Il n’y a pas d’entente formelle vis-à-vis des fermiers, agriculteurs, propriétaires fonciers.
Stremco SA depuis sa création apporte des contributions aux activités de développement local
de Yalgo et de Bani mais aucun montant ni quota n’a été fixé.
Des propos de nos interlocuteurs (le maire de Yalgo, le préfet, le chef de village, le responsable
des jeunes et Monsieur Abel BERE personne-ressource travaillant au compte de Stremco SA),
il ressort que la mine Guiro pour s’installer n’a pas eu à délocaliser des populations car elle
est bâtie sur une clairière et non sur des champs ou des habitations, cette situation a évité à
la mine de relocaliser ou de détruire des champs. En dehors de quelques lieux de culte et une
tombe, l’installation de la mine n’a causé aucun problème.
Cependant, il est important de noté que l’étude de faisabilité de départ réalisée pour les
besoins de la mine de Guiro prévoit un plan de réhabilitation a son point 11.5 (page 107 de
l’étude en Annexe 11) d’un cout total de 25 000 000 FCFA.
De même, Stremco SA a pris l’engagement de reverser à l’Etat une somme de forfaitaire
entrant dans le cadre du Fonds de Préservation et de Réhabilitation de l’environnement minier
prévu par le décret 2006-845. Mais Stremco SA n’a jamais pu tenir cet engagement puisque
le plan d’exploitation de départ (mine de surface) a été modifié, ne nécessitant plus selon les
dirigeants de Stremco SA, une exécution à la lettre de l’engagement qui a été pris dans ce
sens.
3.13.
Entente publique pour le pompage de l’eau
Sur le point portant sur l’existence d’un protocole d’accord sur l’utilisation de l’eau, nous
signalons a priori que la mine Guiro dispose de quatre forages en son sein. Pendant la saison
sèche, la mine prélève l’eau dans le barrage de Yalgo situé à six km. Il n’existe aucun accord
entre la mine et la municipalité quand bien même l’utilisation de l’eau est soumise au décret
2011-445 portant détermination des taux et modalités de recouvrement de la taxe de
prélèvement de l’eau brute obligeant toutes les compagnies minières à payer 200 FCFA /m3
d’eau prélevée (voir Annexe 12).
Il n’y a donc pas une entente formelle entre l’Etat et Stremco SA pour le pompage de l’eau
dans le cadre de l’exploitation de la mine Guiro. Le projet ayant de fortes retombées
économiques sur la commune de Yalgo, et certainement du fait de la bonne entente avec les
communautés locales, la mairie a autorisé le pompage de l’eau du barrage de Yalgo sans
contrepartie financière. L’eau a donc été pompée par Stremco SA pour l’usage de la mine
Guiro en 2012 et 2013 sans rien payer. La question d’eau étant essentielle, nous suggérons
au potentiel acquéreur (Komet Ressources) d’entamer des discussions avec la municipalité
de Yalgo afin de formaliser un accord, dans le cadre de la loi, sur l’utilisation de l’eau du
barrage.
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ANNEXES
[23]
ANNEXE 1
ANNEXE 2.1
ANNEXE 2.2
ANNEXE 3
ANNEXE 4
ANNEXE 5
ANNEXE 6
ANNEXE 7
ANNEXE 8.1
BURKINA FASO
-------------------
MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET
-------------------
DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS
-------------------
CENTRE DE DEPÔT DE :
DGE
ETATS FINANCIERS NORMALISES DU SYSTEME
COMPTABLE OUEST AFRICAIN (SYSCOA)
EXERCICE CLOS LE
31/12/2012
DESIGNATION DE L'ENTREPRISE
DENOMINATION SOCIALE :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
(ou nom et prénoms de l'exploitant)
MINIERE ET COMPAGNIE
SIGLE USUEL :
STREMCO SA
ADRESSE COMPLETE :
01
BP
1 763
Rue 8100 porte 1188
gounghin
OUAGADOUGOU 01
OUAGADOUGOU 01
N° D'IDENTIFICATION FISCALE :
SYSTEME NORMAL
Documents déposés
Fiche d'identification et renseignements divers
Réservé à la Direction Générale des Impôts
Date de dépôt
Bilan
Compte de résultat
Tableau financier des ressources et des emplois
Nom de l'agent de la DGI ayant réceptionné le dépôt
Etat annexé
Etat supplémentaire
Nombre de pages déposées par exemplaire......................
Nombre d'exemplaires déposés .......................................
Signature de l'agent et cachet du service
-2-
CONDITIONS DE RECEVABILITE
Entreprises utilisant des imprimés :
N'utiliser que des imprimés normalisés
Remplir chaque page de façon parfaitement lisible, sans décalage de lignes
Ne créer aucune rubrique
Eviter toute surcharge et donner les explications sur une feuille séparée
N'utiliser que les codes indiqués dans les tables
N'utiliser que des imprimés en noir et blanc.
Entreprises produisant les états financiers à l'aide de l'outil informatique :
Reproduire à l'identique la contexture des imprimés normalisés
Fournir une liasse comprenant à la fois : la fiche d'identification et renseignements
divers et les états financiers correspondant au système comptable
Ne créer aucune rubrique
N'utiliser que les codes indiqués dans les tables
N'utiliser que des imprimés en noir et blanc.
-3-
TABLES DES CODES
1 - Code forme juridique (1)
3 - Code pays du siège social
Société Anonyme (SA) à participation
publique
0
0
Société Anonyme (SA)
0
1
Société à Responsabilité Limitée (SARL)
0
Société en Commandite Simple (SCS)
2
Pays UEMOA ( )
Autres pays africains de la Zone Franc
2
0
2
Autres pays africains
2
1
0
3
France
2
3
Société en Nom Collectif (SNC)
0
4
Autres pays de l'Union Européenne
3
9
Société en Participation (SP)
0
5
Groupement d'Intérêt Economique (GIE)
0
6
U.S.A.
4
0
Association
0
7
Canada
4
1
Autre forme juridique (à préciser)
0
8
Autres pays américains
4
9
Pays asiatiques
5
0
Autres pays
9
9
2 - Code régime fiscal
Réel normal
1
Réel simplifié
2
Synthétique
3
Forfait
4
1
( ) Remplacer le premier 0 par 1 si l'entreprise bénéficie d'un agrément prioritaire
(2) Bénin = 01 ; Burkina = 02 ; Côte d'Ivoire = 03 ; Guinée Bissau = 04 ; Mali = 05 ; Niger = 06 ; Sénégal = 07 ; Togo = 08
-4-
4 - CODES ACTIVITES ECONOMIQUES
Agriculture vivrière
001 001 Culture céréalière
001 002 Culture de tubercules et plantains
001 003 Culture de légumes
001 004 Culture de condiments
001 005 Culture de fruits
001 006 Culture d'autres produits de
l'agriculture vivrière
Agriculture industrielle et d'exportation
002 001 Culture de canne à sucre
002 002 Culture d'arachide d'huilerie
002 003 Culture d'arachide de bouche
002 004 Culture de tabac
002 005 Culture de coton
002 006 Culture de blé
002 007 Culture de cacao
002 008 Culture de café
002 009 Culture de bananes d'exportation
002 010 Culture d'ananas d'exportation
002 011 Autres cultures industrielles
Elevage et chasse
003 001 Elevage bovin
003 002 Elevage ovin, caprin, équin
003 003 Elevage de volailles
003 004 Autres élevages
003 005 Chasse
Sylviculture, exploitation forestière
004 001 Sylviculture
004 002 Exploitation forestière
Pêche et aquaculture
005 001 Pêche de poissons
005 002 Autres pêches et aquaculture
Industries extractives
006 001 Extraction d'hydrocarbures
006 002 Extraction d'autres produits
Production de viande et de poissons
007 001 Production de viande et de
produits à base de viande
007 002 Production de poissons et de
produits à base de poissons
Travail des grains et fabrication de
produits amylacés
008 000 Travail des grains et fabrication
de produits amylacés
Transformation du café et du cacao
009 001 Transformation du café
009 002 Transformation du cacao
Industrie des oléagineux
010 001 Huiles brutes et tourteaux
010 002 Autres corps gras
Boulangerie, pâtisserie et pâtes
alimentaires
011 001 Fabrication de pains, de biscuits et
de pâtisserie
011 002 Fabrication de pâtes alimentaires
Industries laitières
012 000 Industries laitières
Transformation des fruits et légumes et
fabrication d'autres produits alimentaires
013 001 Fabrication de sucre
013 002 Fabrication de produits à base de
fruits et légumes
013 003 Fabrication d'autres produits
alimentaires
Industrie des boissons
014 001 Brasseries et malteries
014 002 Fabrication d'autres boissons
alcoolisées
014 003 Fabrication de boissons non
alcoolisées et d'eaux minérales
Industrie du tabac
015 000 Industrie du tabac
Industries du textile et de l'habillement
016 001 Industries textiles
016 002 Industries de l'habillement
Industries du cuir et de la chaussure
017 001 Fabrication du cuir et d'articles
en cuir
017 002 Fabrication de chaussures
Industries du bois
018 001 Sciage, rabotage et imprégnation
du bois
018 002 Fabrication de panneaux en bois
018 003 Fabrication d'articles en bois
assemblés
Industries du papier et cartons,
de l'édition et de l'imprimerie
019 001 Industries du papier et carton
019 002 Edition, imprimerie, reproduction
Raffinage du pétrole
020 000 Raffinage de pétrole
Industrie chimique
021 001 Industries chimiques de base
021 002 Fabrication de savons, de
détergents et de produits d'entretien
021 003 Fabrication de produits
agro-chimiques
021 004 Industries pharmaceutiques
021 005 Fabrication d'autres produits chimiques
Industries du caoutchouc et des plastiques
022 001 Fabrication du caoutchouc naturel
022 002 Industries du caoutchouc
022 003 Fabrication de matières plastiques
Fabrication d'autres produits minéraux non
métalliques et de matériaux de construction
023 001 Industries du verre
023 002 Fabrication de produits minéraux pour
la construction
023 003 Fabrication d'autres produits minéraux
non métalliques
Métallurgie et travail des métaux
024 001 Métallurgie
024 002 Travail des métaux
Fabrication de machines, d'équipements
et d'appareils électriques
025 001 Fabrication de machines et
d'équipements
025 002 Fabrication de machines de bureau
025 003 Fabrication d'appareils électriques
Fabrication d'équipements et appareils
audiovisuels et de communication ;
fabrication d'instruments médicaux,
d'optique et d'horlogerie
026 001 Fabrication d'équipements et appareils
audiovisuels et de communication
026 002 Fabrication d'instruments médicaux,
d'optique et d'horlogerie
Fabrication de matériel de transport
027 001 Fabrication de véhicules routiers
027 002 Fabrication d'autres matériels de
transport
Industries diverses
028 001 Fabrication de meubles
028 002 Industries diverses
Production et distribution d'eau,
d'électricité et de gaz
029 001 Production, transport et
distribution d'électricité
029 002 Captage, épuration et distribution d'eau
029 003 Production et distribution de gaz
Construction
030 001 Préparation de sites et construction
d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil
030 002 Travaux d'installation et de finition
Commerce
031 001 Commerce de véhicules, d'accessoires
et de carburant
031 002 Commerce de produits agricoles bruts
et d'animaux vivants
031 003 Autres commerces
Réparations
032 001 Entretien et réparation de véhicules
automobiles
032 002 Réparation de biens personnels et
domestiques
Hôtels, restaurants
033 001 Hôtels
033 002 Bars et restaurants
Transport et communication
034 001 Transports ferroviaires
034 002 Transports routiers ; transports
par conduite
034 003 Transports par eau
034 004 Transports aériens
034 005 Services annexes et auxiliaires de
transport
Postes, télécommunications
035 001 Postes
035 002 Télécommunications
Activités financières
036 001 Services d'intermédiation financière
036 002 Assurances (sauf Sécurité Sociale)
036 003 Auxiliaires financiers et d'assurances
Activités immobilières
037 001 Location de biens immobiliers
037 002 Autre services immobiliers
Services aux entreprises
038 001 Locations sans opérateurs
038 002 Activités informatiques
038 003 Services rendus principalement aux
entreprises
Administration publique
039 001 Administration générale, économique
et sociale
039 002 Services de prérogative publique
039 003 Sécurité Sociale obligatoire
Education
040 000 Education
Santé et action sociale
041 001 Activités pour la santé des hommes
041 002 Activités vétérinaires
041 003 Action sociale
Services collectifs, sociaux et personnels
042 001 Assainissement, voirie, et gestion des
déchets
042 002 Activités associatives
042 003 Activités récréatives, culturelles et
sportives
042 004 Services personnels
042 005 Services domestiques
Service d'intermédiation financière
indirectement mesuré
043 000 Service d'intermédiation financière
indirectement mesuré
Correction territoriale
044 000 Correction territoriale
-5-
FIRD
PAGE 1/3
FICHE D'IDENTIFICATION ET RENSEIGNEMENTS DIVERS
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel : STREMCO SA
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Exercice clos le :
Durée (en mois) :
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
01
N° d'identification fiscale :
01.01.2012
ZA
EXERCICE COMPTABLE :
ZB
DATE D'ARRETE EFFECTIF DES COMPTES :
31/12/2012
ZC
EXERCICE PRECEDENT CLOS LE :
31.12.2011
ZD
Greffe
DU
DUREE EXERCICE PRECEDENT EN MOIS :
N° Registre du Commerce
12 MOIS
N° répertoire des entreprises
55022
N° de caisse sociale
N° Code Importateur
Code activité principale
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
STREMCO SA
Désignation de l'entreprise
ZG
31/12/2012
AU
BF OUA 2008 M 044
ZE
ZF
12
50 34 07 82
Sigle
50 34 07 83
N° de téléphone
1
N° de télécopie
Rue 8100 porte
gounghin
1188
ZH
1 763
Code
OUAGADOUGOU 01
Boîte Postale
Ville
OUAGADOUGOU 01
BURKINA
Adresse géographique complète (Immeuble, rue, quartier, ville, pays)
ZI
Désignation précise de l'activité principale exercée par l'entreprise
% capac. prod. util.
Nom, adresse et qualité de la personne à contacter en cas de demande d'informations complémentaires.
Nom du professionnel salarié de l'entreprise ou
Nom, adresse et téléphone du cabinet comptable ou du professionnel INSCRIT A L'ORDRE NATIONAL
DES EXPERTS COMPTABLES ET DES COMPTABLES AGREES ayant établi les états financiers.
EXACOM NTIC 01 BP 4908 Ouaga 01 BF
Noms et adresses du ou des commissaires aux comptes
Non assujettie
Oui avec
Oui sans
(refus)
réserves
Etats financiers certifiés (cocher la case)
réserves
Non,
Nom du signataire des états financiers
Qualité du signataire des états financiers
Date de signature
Signature
Non assujettie
Non
Etats financiers approuvés par l'Assemblée
Générale (cocher la case)
Domiciliations bancaires :
Banque :
SGBB
CORIS BANQUE
Numéro de compte
12246000401-92
002928524101-08
Oui
-6FIRD
PAGE 2/3
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
01
Adresse :
BP
1 763
N° d'identification fiscale :
OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
1
31/12/2012
Durée (en mois) :
Contrôle de l'entreprise (cocher la case)
0 0
ZQ
Entreprise sous contrôle public
1
ZR
Entreprise sous contrôle privé national
Pays du siège social ( ) :
0 2
ZS
Entreprise sous contrôle privé étranger
ZN
Nombre d'établissements dans le pays :
0 1
ZO
Nombre d'établissements hors du pays pour
0 0
ZK
Forme juridique ( ) :
ZL
Régime fiscal ( ) :
ZM
1
1
12 MOIS
lesquels une comptabilité distincte est tenue :
ZP
2 0 0 8
Première année d'exercice dans le pays :
ACTIVITE DE L'ENTREPRISE
Désignation de l'activité (2)
Code nomenclature
TRAVAUX PUBLIC
d'activité (1)
Chiffre d'affaires HT
(CA HT) ou Valeur Ajoutée
(VA) (3)
% activité
dans le CA
HT ou la VA
0 0 6 0 0 2
2 298 660 379
100
2 298 660 379
100
Divers
TOTAL
(1) Se référer aux tables des codes.
(2) Lister de manière précise les activités dans l'ordre décroissant du C. A. HT, ou de la valeur ajoutée (V. A.).
(3) Rayer la mention inutile (utiliser de préférence la V. A.).
-7FIRD
PAGE 3/3
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
Ouagadougou
Exercice clos le :
31/12/2012
Durée (en mois) :
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
12 MOIS
DIRIGEANTS (1)
Nom
de LESGUERN
Prénoms
Nicolas
N° d'identification
fiscale
Qualité
PDG
Adresse (BP, ville, pays)
01 BP 1763 Ouagadougou 01
(1) Dirigeants = Président Directeur Général, Directeur Général, Administrateur Général, Gérant, Autres.
ACTIONNAIRES OU ASSOCIES PRINCIPAUX (par ordre décroissant du capital souscrit)
Nom
Prénoms
Capital
Nationalité
Montant (millions FCFA)
de LESGUERN
BOUERI
BERE
Nicolas
Jean Claude
Abel
145 000 000,00
119 000 000,00
21 000 000,00
Burkinabè
Libanaise
Burkinabè
%
51,00
42,00
7,00
TOTAL
MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Nom
de LESGUERN
BOUERI
BERE
Prénoms
Nicolas
Jean Claude
Abel
PDG
Qualité
Adresse (BP, ville, pays)
01 BP 1763 Ouagadougou 01
01 BP 1763 Ouagadougou 01
01 BP 1763 Ouagadougou 01
FILIALES ET PARTICIPATIONS
Désignation
Capital
Nationalité
Montant (millions FCFA)
NEANT
TOTAL
%
-8-
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
BILAN
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
N° d'identification fiscale :
Réf.
BILAN SYSTEME NORMAL
PAGE 1/4
Exercice clos le :
ACTIF
Brut
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice N
Amort/Prov
Net
Ex. N - 1
Net
ACTIF IMMOBILISE (1)
AA
AB
AC
Charges immobilisées
Frais d'établissement et charges
à répartir
Primes de remboursement
des obligations
AD
AE
AF
AG
AH
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
AI
AJ
AK
AL
AM
AN
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
AP
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
AQ
AR
AS
Immobilisations financières
Titres de participation
Autres immobilisations financières
AW
(1) dont H. A. O. :
Brut
Net
AZ
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
1 426 755 400
1 426 755 400
513 098 422
205 239 371
307 859 051
3 120 500
760 889
2 359 611
3 275 926 939
111 975 957
36 882 192
75 093 765
85 391 361
243 986 425
71 999 222
171 987 203
172 001 912
1 172 688 633
489 182 460
683 506 173
695 602 103
111 861 785
100 032 400
11 829 385
12 043 913
1 436 100
1 336 100
2 680 826 688
4 242 302 328
1 436 100
3 584 923 222
904 096 534
-9-
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
AZ
BILAN
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
N° d'identification fiscale :
Réf.
BILAN SYSTEME NORMAL
PAGE 2/4
Exercice clos le :
ACTIF
Report total Actif immobilisé
Brut
3 584 923 222
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice N
Amort/Prov
Net
Ex. N - 1
Net
904 096 534
2 680 826 688
4 242 302 328
329 610 909
369 380 188
ACTIF CIRCULANT
BA
Actif circulant H. A. O.
BB
BC
BD
BE
BF
Stocks
Marchandises
Matières premières et autres
Approvisionnements
En-cours
Produits fabriqués
BG
BH
BI
BJ
Créances et emplois assimilés
Fournisseurs, avances versées
Clients
Autres créances
BK
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
329 610 909
14 112 567
260 499 595
260 499 595
92 273 496
590 110 504
590 110 504
475 766 251
1 446 180
1 446 180
97 182 107
1 446 180
1 446 180
97 182 107
3 272 383 372
4 815 250 686
TRESORERIE-ACTIF
BQ
BR
BS
BT
BU
BZ
Titres de placement
Valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse
TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III)
Ecarts de conversion-Actif (IV)
(perte probable de change)
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
4 176 479 906
904 096 534
- 10 -
BILAN SYSTEME NORMAL
PAGE 3/4
BILAN
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
01
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
Sigle usuel :
STREMCO SA
1 763 OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2012
PASSIF
(avant répartition)
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
CA
CB
Capital
Actionnaires capital non appelé
CC
CD
CE
CF
CG
CH
CI
Primes et réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion
Ecarts de réévaluation
Réserves indisponibles
Réserves libres
Report à nouveau
+ ou Résultat net de l'exercice
(bénéfice + ou perte -)
CK
CL
CM
Autres capitaux propres
Subventions d'investissement
Provisions réglementées et fonds assimilés
CP
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
285 000 000
285 000 000
-
-1 203 869 881
-340 095 049
-1 203 869 881
-1 258 964 930
-918 869 881
1 629 589 440
4 137 710 642
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES (1)
DA
DB
DC
DD
Emprunts
Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risques et charges
DE
(1) dont H. A. O. :
DF
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
DG
TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II)
13 168 849
1 642 758 289
4 137 710 642
383 793 359
3 218 840 761
- 11 -
BILAN SYSTEME NORMAL
PAGE 4/4
BILAN
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
01
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
Sigle usuel :
STREMCO SA
1 763 OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2012
PASSIF
(avant répartition)
DG
Report Total ressources stables
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
383 793 359
3 218 840 761
PASSIF CIRCULANT
DH
DI
DJ
DK
DL
DM
DN
Dettes circulantes et ressources assimilées H.A.O.
Clients, avances reçues
Fournisseurs d'exploitation
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risques provisionnés
DP
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
147 054 990
42 420 040
708 204 954
263 007 827
39 556 470
4 115 807
1 844 615 457
963 401 595
2 739 431 871
1 272 945 269
TRESORERIE PASSIF
DQ
DR
DS
Banques, crédits d'escompte
Banques, crédits de trésorerie
Banques, découverts
149 158 142
DT
TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
149 158 142
323 464 655
DU
Ecarts de conversion-Passif (V)
(gain probable de change)
DZ
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)
3 272 383 372
4 815 250 685
323 464 655
- 12 -
COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
PAGE 1/4
COMPTE DE RESULTAT
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
Exercice clos le :
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
CHARGES (1re partie)
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
ACTIVITE D'EXPLOITATION
RA
RB
Achats de marchandises
- Variation de stocks
RC
RD
Achats de matières premières et fournitures liées
- Variation de stocks
(- ou +)
(Marge brute sur matières voir TG)
RE
RH
RI
RJ
RK
RL
Autres achats
- Variation de stocks
Transports
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
(- ou +)
(Marge brute sur marchandises voir TB)
(- ou +)
1 079 095 463
825 485 485
-25 114 538
-4 263 745
26 843 547
36 163 339
274 105 286
273 542 701
471 648 013
304 626 192
19 699 111
1 220 603
394 861 550
259 694 253
701 276 484
1 253 520 453
2 942 414 916
2 949 989 281
(Valeur ajoutée voir TN)
RP
Charges de personnel (1)
(1) dont personnel extérieur
RQ
(Excédent brut d'exploitation voir TQ)
RS
Dotations aux amortissements et aux provisions
RW
Total des charges d'exploitation
(Résultat d'exploitation voir TX)
- 13 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
PAGE 2/4
COMPTE DE RESULTAT
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
Exercice clos le :
1 763
31/12/2012
PRODUITS (1re partie)
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
ACTIVITE D'EXPLOITATION
TA
TB
Ventes de marchandises
MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES
TC
TD
TE
TF
TG
Ventes de produits fabriqués
Travaux, services vendus
Production stockée (ou déstockage)
Production immobilisée
MARGE BRUTE SUR MATIERES
TH
Produits accessoires
T I CHIFFRE D'AFFAIRES (1) (TA + TC + TD + TH)
TJ
2 298 659 879
2 046 458 423
20 656 167
6 762 188
2 319 316 046
2 053 220 611
(+ ou -)
2 298 659 879
2 046 458 423
2 298 659 879
2 046 458 423
(1) dont à l'exportation
TK
Subventions d'exploitation
TL
Autres produits
TN
VALEUR AJOUTEE
452 382 997
609 683 848
TQ
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
57 521 447
349 989 595
TS
TT
Reprises de provisions
Transferts de charges
TW
Total des produits d'exploitation
TX
2 298 659 879
2 046 458 423
RESULTAT D'EXPLOITATION
Bénéfice (+) ; Perte (-)
-623 098 870
-896 768 670
- 14 -
COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
PAGE 3/4
COMPTE DE RESULTAT
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
OUAGADOUGOU 01
1 763
Exercice clos le :
31/12/2012
CHARGES (2e partie)
RW
Report Total des charges d'exploitation
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
2 942 414 916
2 949 989 281
307 101 211
ACTIVITE FINANCIERE
SA
SC
SD
Frais financiers
Pertes de change
Dotations aux amortissements et aux provisions
185 563 412
SF
Total des charges financières
198 732 261
307 101 211
3 141 147 177
3 257 090 492
13 168 849
(Résultat financier voir UG)
SH
Total des charges des activités ordinaires
(Résultat des activités ordinaires voir UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
SK
SL
SM
Valeurs comptables des cessions d'immobilisations
Charges H.A.O.
Dotations H.A.O.
969 077 377
SO
Total des charges H.A.O.
969 077 377
(Résultat H.A.O. voir UP)
SQ
SR
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
1 000 000
SS
Total participation et impôts
1 000 000
ST
TOTAL GENERAL DES CHARGES
4 111 224 554
(Résultat net voir UZ)
3 257 090 492
- 15 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
PAGE 4/4
COMPTE DE RESULTAT
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Réf.
31/12/2012
Report Total des produits d'exploitation
UA
UC
UD
UE
ACTIVITE FINANCIERE
Revenus financiers
Gains de change
Reprises de provisions
Transferts de charges
UF
Total des produits financiers
RESULTAT FINANCIER
(+ ou -)
UH
Total des produits des activités ordinaires
UI
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (1)
UJ
1 763
PRODUITS (2e partie)
TW
UG
BP
Exercice clos le :
(+ ou -)
-198 732 261
-821 831 131
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
2 319 316 046
2 053 220 611
2 319 316 046
2 053 220 611
-307 101 211
-1 203 869 881
(1) dont impôt correspondant
UK
UL
UM
UN
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
Produits des cessions d'immobilisations
Produits H.A.O.
Reprises H.A.O.
Transferts de charges
1 451 813 459
UO
Total des produits H.A.O.
1 451 813 459
UP
UT
RESULTAT H.A.O.
(+ ou -)
482 736 082
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
UZ
Bénéfice (+) ; Perte (-)
RESULTAT NET
3 771 129 505
-340 095 049
-1 203 869 881
2 053 220 611
- 16 -
TAFIRE SYSTEME NORMAL
PAGE 1/4
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
BP
1 763
31/12/2012
N° d'identification fiscale : Exercice clos le :
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
1re PARTIE : DETERMINATION DES SOLDES FINANCIERS DE L'EXERCICE N
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT GLOBALE (C.A.F.G.)
CAFG = EBE
- Charges décaissables restantes }
+ Produits encaissables restants }
(SA) Frais financiers
185 563 412
(SC) Pertes de change
(SL) Charges H.A.O.
(SQ) Participation
(SR) Impôts sur le résultat
1 000 000
Total (I)
à l'exclusion des cessions
d'actif immobilisé
E.B.E.
(TT) Transferts de charges
d'exploitation
(UA) Revenus financiers
(UE) Transferts de charges
financières
(UC) Gains de change
(UL) Produits H.A.O.
(UN) Transferts de charges
H.A.O.
20 656 167
1 451 813 459
Total (II)
186 563 412
CAFG : Total (II) - Total (I)
57 521 447
=
1 343 427 661
1 529 991 073
XA
(N - 1) :
49 650 572
XB
(N - 1) :
49 650 572
AUTOFINANCEMENT (A.F.)
AF = CAFG - Distributions de dividendes dans l'exercice (1)
AF =
1 343 427 661
-
=
1 343 427 661
VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT D'EXPLOITATION (B.F.E.)
Var. B.F.E. = Var. Stocks (2) + Var. Créances (2) + Var. Dettes circulantes (2)
Variation des stocks : N - (N - 1)
Emplois
augmentation (+)
Ressources
diminution (-)
(BC) Marchandises
ou
(BD) Matières premières
ou
(BE) En-cours
ou
(BF) Produits fabriqués
ou
(A) Variation globale nette des stocks
(1) Dividendes mis en paiement au cours de l'exercice y compris les acomptes sur dividendes.
(2) A l'exclusion des éléments H.A.O.
ou
39 769 279
39 769 279
- 17 -
TAFIRE SYSTEME NORMAL
PAGE 2/4
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
(suite)
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
BP
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
STREMCO SA
1 763
Exercice clos le :
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
Emplois
augmentation (+)
Variation des créances : N - (N - 1)
Ressources
diminution (-)
(BH) Fournisseurs, avances versées
ou
(B I) Clients
ou
(BJ) Autres créances
14 112 567
ou
168 226 099
(BU) Ecarts de conversion - Actif (1)
(B)
12 MOIS
ou
Variation globale nette des créances
ou
154 113 532
Emplois
diminution (-)
Variation des dettes circulantes : N - (N - 1)
Ressources
augmentation (+)
(D I) Clients, avances reçues
ou
(DJ) Fournisseurs d'exploitation
ou
104 634 950
(DK) Dettes fiscales
ou
445 197 127
(DL) Dettes sociales
ou
35 440 663
(DM) Autres dettes
ou
881 213 862
(DN) Risques provisionnés
ou
(DU) Ecarts de conversion - Passif (1)
ou
(C)
Variation globale nette
des dettes circulantes
VARIATION DU B.F.E. = (A) + (B) + (C)
ou
1 466 486 602
ou
1 352 142 349
XC
EXCEDENT DE TRESORERIE D'EXPLOITATION (E.T.E.)
ETE = EBE - Variation BFE - Production immobilisée
N
Excédent brut d'exploitation
- Variation du B.F.E.(- si emplois ; + si ressources)
(- ou +)
EXCEDENT DE TRESORERIE D'EXPLOITATION
(1) En cours d'adoption.
57 521 447
349 989 595
1 352 142 349
258 193 201
-
- Production immobilisée
N-1
-
XD
1 409 663 796
608 182 796
- 18 -
TAFIRE SYSTEME NORMAL
PAGE 3/4
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
2e PARTIE : TABLEAU
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
STREMCO SA
Sigle usuel :
01
BP
Exercice clos le :
Réf.
OUAGADOUGOU 01
1 763
31/12/2012
Durée (en mois) :
Exercice N
Emplois
Ressources
12 MOIS
Exercice
N-1
(E - ; R +)
I. INVESTISSEMENTS
ET DESINVESTISSEMENTS
FA
Charges immobilisées
(augmentations dans l'exercice)
/////////////////////
2 377 925 667
Croissance interne
FB
FC
Acquisitions/Cessions d'immobilisations
incorporelles
3 120 500
Acquisitions/Cessions d'immobilisations
corporelles
199 884 641
229 194 983
100 000
-656 000 000
2 581 030 808
-426 805 017
Croissance externe
FD
Acquisitions/Cessions d'immobilisations
financières
FF
INVESTISSEMENT TOTAL
FG
II. VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT
D'EXPLOITATION (cf. supra : Var. B.F.E.)
FH
A - EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER
(FF + FG)
FI
III. EMPLOIS/RESSOURCES (B.F., H.A.O.)
FJ
IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS
(1)
ou
1 352 142 349
1 228 888 459
258 193 201
-168 611 816
ou
610 256 983
/////////////////////
160 153 577
Remboursements (selon échéancier) des emprunts
et dettes financières
(1) A l'exclusion des remboursements anticipés portés en VII
FK
B - EMPLOIS TOTAUX A FINANCER
1 839 145 442
-8 458 239
- 19 -
TAFIRE SYSTEME NORMAL
PAGE 4/4
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
(suite)
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
STREMCO SA
Sigle usuel :
Adresse :
01
N° d'identification fiscale :
Exercice clos le :
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Réf.
Durée (en mois) :
Exercice N
Emplois
12 MOIS
Exercice
N-1
Ressources
(E - ; R +)
V. FINANCEMENT INTERNE
FL
Dividendes (emplois) / C.A.F.G. (Ressources)
1 343 427 661
49 650 572
VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX
PROPRES
FM
Augmentations de capital par apports nouveaux
///////////////////////
FN
Subventions d'investissement
///////////////////////
FP
Prélèvements sur le capital
(y compris retraits de l'exploitant)
///////////////////////
VII. FINANCEMENT PAR DE NOUVEAUX
EMPRUNTS
FQ
Emprunts
FR
Autres dettes financières
(2)
(2)
(2) Remboursements anticipés inscrits séparément
en emplois
FS
C - RESSOURCES NETTES DE FINANCEMENT
FT
D - EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C - B)
1 343 427 661
495 717 781
49 650 572
ou
-58 108 811
VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE
Trésorerie nette
FU
FV
à la clôture de l'exercice + ou à l'ouverture de l'exercice + ou -
FW
Variation Trésorerie :
(+ si Emploi ; - si Ressources)
-147 711 962
-226 282 548
ou
78 570 586
495 717 781
58 108 811
Contrôle : D = VIII avec signe opposé
Nota : I, IV, V, VI, VII : en termes de flux ; II, III, VIII : différences " bilantielles "
CONTROLE
Emplois
(à partir des masses des bilans N et N - 1)
Variation du fonds de roulement (F.d.R.) : FdR(N) - FdR(N - 1)
Variation du B.F. global (B.F.G.)
: BFG(N) - BFG(N - 1)
Variation de la trésorerie (T)
: T(N) - T(N - 1)
TOTAL
1 273 571 762
Ressources
ou
ou
78 570 587
ou
1 352 142 349
=
-1 352 142 349
-1 352 142 349
- 20 -
ETAT ANNEXE PAGE 1/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
ETAT ANNEXE DU SYSTEME NORMAL
N. B. : En cas d'insuffisance des espaces réservés ci-dessous, prière de donner les explications sur une
feuille séparée à joindre à la fin de la liasse.
I - INFORMATIONS OBLIGATOIRES :
A - REGLES ET METHODES COMPTABLES :
I - A1 METHODES GENERALES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE :
Les états financiers de l'exercice clos le 31 décembre 2007 ont été établis conformément aux règles
Ouest Africain; en partie le respect :
- de la règle de prudence,
- de l'hypothèse de continuité de l'exploitation,
- du principe de la permanence des méthodes,
- de l'indépendance des exercices.
La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode
des coûts historiques. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :
1. Les immobilisations sont évaluées et comptabilisées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais).
Les amortissements sont pratiqués régulièrement de manière linéaire, en application des taux
usuels en vigueur au Burkina Faso.
2. Les valeurs disponibles sont évaluées en nominale et n'intègrent pas de compte en devises
3. Les dettes salariales, sociales et fiscales sont calculées en fonction de la législation en vigueur
au Burkina Faso.
I - A2 METHODES SPECIFIQUES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE :
NEANT
- 21 -
ETAT ANNEXE PAGE 2/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - A3 DEROGATIONS UTILISEES PAR L'ENTREPRISE : justification des choix opérés et, le cas
échéant, indication des incidences sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise.
NEANT
I - A4 METHODES DE PRESENTATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE, AVEC MENTION
DES MODIFICATIONS INTERVENUES D'UN EXERCICE A L'AUTRE :
NEANT
I - A5 DEROGATIONS AUX REGLES DE PRESENTATION UTILISEES PAR L'ENTREPRISE :
Justification des changements avec indication de leur incidence sur le patrimoine, la situation
financière et le résultat de l'entreprise.
NEANT
- 22 -
ETAT ANNEXE PAGE 3/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
B - INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES RELATIVES AU BILAN
ET AU COMPTE DE RESULTAT :
I - B1 CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES SUSCEPTIBLES DE FAUSSER LA
COMPARAISON DES ETATS FINANCIERS D'UN EXERCICE A L'AUTRE :
NEANT
I - B2 INFORMATIONS SUR LES REEVALUATIONS EFFECTUEES PAR L'ENTREPRISE :
Nature et date des réévaluations :
NEANT
Eléments réévalués par postes du bilan
Montants coûts
Amortissements
historiques
supplémentaires
Méthode de réévaluation utilisée :
NEANT
Traitement fiscal de l'écart de réévaluation et des amortissements supplémentaires :
NEANT
Montant de l'écart incorporé au capital :
- 23 Dénomination sociale de l'entreprise :
ETAT ANNEXE PAGE 4/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - B3 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES :
Dettes financières et
ressources assimilées :
Emprunts obligataires
convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes des
établissements de crédit
Autres dettes financières
MONTANT
BRUT
HYPOTHEQUE
SURETES REELLES
NANTISSEMENT
GAGE/AUTRES
TOTAL (1)
Crédit bail :
Dettes de crédit bail
immobilier
Dettes de crédit bail mobilier
Dettes sur contrats assimilés
NEANT
TOTAL (2)
Dettes du passif circulant :
Fournisseurs et comptes
rattachés
Clients
Personnel
Sécurité sociale et
organismes sociaux
Etat
Organismes internationaux
Associés et groupe
Créditeurs divers
TOTAL (3)
TOTAL (1) + (2) + (3)
I - B4 ENGAGEMENTS FINANCIERS :
Engagements consentis à des entreprises liées
Engagements pris en matière de pensions ou d'indemnités assimilées
Avals, cautions, garanties
Hypothèques, nantissements, gages, autres
Effets escomptés non échus
Créances commerciales professionnelles cédées
Abandons de créances conditionnels
TOTAL
ENGAGEMENTS
DONNES
ENGAGEMENTS
RECUS
- 24 Dénomination sociale de l'entreprise :
ETAT ANNEXE PAGE 5/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
I - B5 ELEMENTS CONSTITUTIFS DU FONDS COMMERCIAL :
Clientèle
Achalandage
Droit au bail
Nom commercial
Enseigne
STREMCO SA
1 763
12 MOIS
Montant
NEANT
Modalités de comptabilisation de la dépréciation du fonds commercial :
NEANT
I - B6 COMMENTAIRES SUR LES EVENTUELLES DEROGATIONS, EN MATIERE DE FRAIS DE
RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT AUX REGLES :
D'amortissement sur une durée comprise entre deux et cinq ans :
NEANT
De non distribution de dividende avant achèvement de l'amortissement :
NEANT
- 25 -
ETAT ANNEXE PAGE 6/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - B7 CONTRATS AVEC CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE :
I - B7 - A Biens figurant à l'Actif : objet de la clause de réserve de propriété :
Montant dû
NEANT
I - B7 - B Créances assorties de la clause de réserve de propriété :
Montant des
transactions
NEANT
I - B8 DIFFERENCE SIGNIFICATIVE
D'EVALUATION DE CHAQUE POSTE
D'ELEMENTS FONGIBLES DE
L'ACTIF CIRCULANT
NEANT
Evaluation
suivant la
méthode
pratiquée
Evaluation au
dernier prix
Différence
de marché
d'évaluation
connu
- 26 -
ETAT ANNEXE PAGE 7/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
I - B9 PRECISIONS SUR LA NATURE, LE MONTANT ET LE TRAITEMENT COMPTABLE :
I - B9 - A Des frais d'établissement (1) :
NEANT
(1) Indiquer les éventuelles dérogations à l'interdiction de distribution des dividendes.
I - B9 - B Des charges à répartir sur plusieurs exercices :
NEANT
I - B10 INDICATIONS SUR LA METHODE DE CALCUL DU BENEFICE PARTIEL SUR
OPERATIONS PLURI-EXERCICES (OU CHEVAUCHANT DEUX EXERCICES AU MOINS) :
NEANT
12 MOIS
- 27 -
ETAT ANNEXE PAGE 8/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - B11 INFORMATIONS SUR LES RESULTATS D'OPERATIONS FAITES EN COMMUN :
PERTES SUBIES, BENEFICES TRANSFERES, GAINS ENREGISTRES, PERTES
TRANSFEREES :
NEANT
I - B12 - Eléments d'informations nécessaires à la Statistique Nationale
I - B12 - 1 DETAIL DE PRODUITS :
Montant
Etat
Redevances pour brevets, concessions,
licences, marques et droits similaires :
Montant
autres Etats
UEMOA
Montant
Hors
UEMOA
Redevances pour location de terrains
agricoles :
Montant
Subventions d'exploitation sur les produits :
NEANT
Part des frais de recherche et de développement dans la
production immobilisée :
NEANT
Part des frais de recherche minière et pétrolière dans la
production immobilisée :
NEANT
Produits financiers : revenu des participations :
NEANT
Produits financiers : gains sur titres de placement cédés :
NEANT
Produits financiers : part des intérêts échus et encaissés
au cours de l'exercice :
NEANT
Jetons de présence et autres rémunérations
d'administrateurs reçus :
NEANT
- 28 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
ETAT ANNEXE PAGE 9/28
BP
Exercice clos le :
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
I - B12 - 2 Détail produits Hors Activités Ordinaires :
Abandon de créance
I - B12 - 3 Nature des transferts de charges par postes
de charges concernés :
Coût matériaux de construction
Frais de rcherche et de développement
12 MOIS
Montant
1 451 813 459
Montant
14 686 459
5 969 710
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 29 -
ETAT ANNEXE PAGE10/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763 OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - B12 - 4 DETAIL DE CHARGES :
Montant
Frais de transport sur achats
6 538 446
Frais de transport sur ventes
1 234 721
Primes d'assurances
6 547 390
Frais de location des terrains agricoles
Cotisations
Dons
12 249 125
Cotisations sociales effectives
43 743 269
Cotisations sociales imputées
Salaires et traitements bruts
313 934 658
Impôts et taxes sur les produits
Impôts fonciers
442 642 411
Pertes sur créances clients
Pertes sur titres de placement cédés
Dotation pour dépréciation des immobilisations financières
Dotation pour dépréciation des titres de placement
Intérêts échus versés
Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs
I - B12 - 5 Contenu des éléments du poste Charges
Hors Activités Ordinaires :
IMPOT SUR LE RESULTAT
Montant
1 000 000
- 30 -
ETAT ANNEXE PAGE11/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763 OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
C - INFORMATIONS SPECIFIQUES :
I - C1 Biens acquis d'occasion :
Montant
Etat
Montant
UEMOA
Montant
hors UEMOA
Montant
acquisitions
Montant
cessions
NEANT
I - C2 Acquisitions et cessions d'oeuvres d'art :
NEANT
I - C3 Echéances initiales des créances à deux ans au plus :
Échéances
NEANT
I - C4 Echéances initiales des créances à plus de deux ans
NEANT
Échéances
- 31 -
ETAT ANNEXE PAGE12/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
I - C5 Echéances initiales des dettes à deux ans au plus :
12 MOIS
Échéances
NEANT
I - C6 Echéances initiales des dettes à plus de deux ans
Échéances
NEANT
I - C7 Montant de la TVA :
Facturée
Récupérable
171 573 211
Supportée
non déductible
D - POUR LES SOCIETES :
- 32 -
ETAT ANNEXE PAGE13/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Exercice clos le :
I - D1 Composition du capital social :
Nom et prénoms Nationalité
BP
Actions
ou parts
sociales
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
Valeur nominale des actions ou parts :
O
ou
Nombre
ADP
Montant
12 MOIS
10 000
Total
Cessions ou
remboursements
en cours d'exercice
Montant des
capitaux propres
Résultat
dernier exercice
TOTAL
(1) O : ordinaires, ADP sans droit de vote.
I - D2 Liste des filiales et participations :
Dénomination sociale
Localisation
(ville/pays)
%
Détenu
I - D3 Avances et crédits accordés aux associés et dirigeants sociaux :
Nom
Prénom
Echéance Taux
Terme
Montant
accordé dans
l'exercice
Montant
remboursé dans
l'exercice
- 33 Dénomination sociale de l'entreprise :
ETAT ANNEXE PAGE14/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
II - INFORMATIONS D'IMPORTANCE SIGNIFICATIVE :
A - INFORMATIONS DIVERSES :
Nature
II - A1 - A Subventions
d'investissements :
Echéances
Devises
Echéances
NEANT
II - A1 - B
Provisions réglementées :
II - A2
Ecarts de
conversion
Régime fiscal
NEANT
Nature
Montant
A - Créances :
NEANT
B - Dettes :
NEANT
- 34 -
ETAT ANNEXE PAGE15/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
II - A3 Evaluation sur la base du prix de marché
du dernier mois de l'exercice des stocks achetés :
12 MOIS
Prix du
marché
Marchandises
NEANT
Matières premières
NEANT
Autres approvisionnements
NEANT
II - A4 - A Créances échues de l'exercice :
Principal
Intérêts
NEANT
II - A4 - B Dettes échues de l'exercice :
Principal
Intérêts
NEANT
II - A 5 Eléments constitutifs des pertes et gains de change :
NEANT
Montant
- 35 -
ETAT ANNEXE PAGE16/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
II - A 6 Analyse des impôts différés :
12 MOIS
Montant
B - POUR LES SOCIETES :
II - B1 Comptes courants d'associés :
Noms
Prénoms
Clauses particulières
de LESGUERN
Nicolas
NEANT
BOUERI
Jean Claude
NEANT
BERE
Abel
NEANT
Nature
II - B2 - A Créances liées
à des participations :
NEANT
II - B2 - B Dettes liées
à des participations :
NEANT
Montant
Terme
1 041 577 088
541 266 869
261 771 500
NEANT
Montant
- 36 Dénomination sociale de l'entreprise :
ETAT ANNEXE PAGE17/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
Nature
II - B3
Détail des réserves
indisponibles
et des réserves libres
STREMCO SA
1 763
12 MOIS
Montant
NEANT
II - B4 Montant global des rémunérations des membres
des organes de direction, d'administration et de surveillance :
Montant
III - TABLEAUX :
LES TABLEAUX PRESENTES EN PAGES SUIVANTES FONT PARTIE INTEGRANTE
DE L'ETAT ANNEXE DU SYSTEME NORMAL
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
1 : ACTIF IMMOBILISE,
2 : AMORTISSEMENTS,
3 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSIONS,
4 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN,
5 : BIENS PRIS EN CREDIT-BAIL ET CONTRATS ASSIMILES,
6 : ECHEANCES DES CREANCES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE,
7 : ECHEANCES DES DETTES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE,
8 : CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES DE L'EXERCICE,
9 : REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES
CINQ DERNIERS EXERCICES,
TABLEAU 10 : PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT DE L'EXERCICE,
TABLEAU 11 : EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR.
ETAT SUPPLEMENTAIRE DU SYSTEME NORMAL :
L'état supplémentaire du sytème normal comprend les deux états suivants :
TABLEAU 12 : PRODUCTION DE L'EXERCICE,
TABLEAU 13 : ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION.
- 37 -
ETAT ANNEXE
PAGE 18/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
1 763
Exercice clos le :
31/12/2012
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
TABLEAU 1 : ACTIF IMMOBILISE
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
RUBRIQUES
A
MONTANT
BRUT A
L'OUVERTURE DE
L'EXERCICE
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
Exercice du
AUGMENTATIONS
B
Acquisitions
Virements de
Suite à une
Apports
poste à poste réévaluation
Créations
pratiquée
au cours
de l'exercice
CHARGES IMMOBILISEES
Frais d'établissement et charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
12 MOIS
Durée (en mois) :
DIMINUTIONS
C
Cessions
Virements de
Scissions
poste à poste
Hors service
2 377 925 667
9 783 377 639
5 969 710
01.01.2012 au
31/12/2012
D=A+B-C
MONTANT
BRUT A LA
CLOTURE
DE
L'EXERCICE
951 170 266
1 426 755 401
6 898 323 258 2 377 925 667
513 098 424
3 120 000
3 120 000
111 975 957
111 975 957
226 884 966
17 101 459
243 986 425
1 099 102 078
170 662 682
102 861 785
9 000 000
111 861 785
1 336 100
100 000
1 436 100
11 325 538 525
199 984 141
97 076 126
1 172 688 634
AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR
IMMOBILISATIONS
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Titres de participation
Autres immobilisations financières
TOTAL GENERAL
2 377 925 667
5 969 710
6 995 399 384
Nota : Inscrire au bas du tableau, s'ils sont significatifs, les montants (par postes référencés) d'immobilisations incorporelles et corporelles en cours à la clôture.
3 329 095 933
3 584 922 726
- 38 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
TABLEAU 2 : AMORTISSEMENTS
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
RUBRIQUES
A
AMORTISSEMENTS
CUMULES
A L'OUVERTURE
DE L'EXERCICE
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012 Durée (en mois) :
Exercice du
B
AUGMENTATIONS :
DOTATIONS
DE L'EXERCICE
ETAT ANNEXE
PAGE 19/28
Sigle usuel : STREMCO SA
C
DIMINUTIONS :
Amortissements relatifs aux
éléments sortis de l'actif
12 MOIS
01.01.2012 au
31/12/2012
D=A+B-C
CUMUL DES
AMORTISSEMENTS
A LA CLOTURE
DE L'EXERCICE
CHARGES IMMOBILISEES
Frais d'établissement et charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
TOTAL
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
6 507 450 700
103 813 627
760 889
6 406 024 957
205 239 370
760 889
6 507 450 700
104 574 516
6 406 024 957
206 000 259
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
26 584 596
54 883 054
403 499 975
90 817 872
10 297 596
17 116 168
85 682 486
9 214 528
36 882 192
71 999 222
489 182 461
100 032 400
TOTAL (II)
575 785 497
122 310 778
698 096 275
7 083 236 197
122 310 778
904 096 534
TOTAL (I)
TOTAL (I + II)
Total des Dotations de l'exercice
226 885 294
- 39 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
Sigle usuel :
STREMCO SA
1 763
31/12/2012
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
TABLEAU 3 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSIONS
MONTANT
BRUT
A
AMORTISSEMENTS
PRATIQUES
B
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
NEANT
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Titres de participation
Autres immobilisations financières
TOTAL
ETAT ANNEXE
PAGE 20/28
12 MOIS
Exercice du
01.01.2012
VALEUR
COMPTABLE
NETTE
C=A-B
PRIX
DE CESSION
D
au
31/12/2012
PLUS-VALUE OU
MOINS-VALUE
E=D-C
- 40 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
Exercice clos le :
31/12/2012
TABLEAU 4 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN
SITUATIONS ET
MOUVEMENTS
NATURE
1. Provisions réglementées
2. Provisions financières pour
risques et charges
3. Provisions pour dépréciation
des immobilisations
TOTAL (I)
A
PROVISIONS
A
L'OUVERTURE
DE
L'EXERCICE
B
AUGMENTATIONS : DOTATIONS
HORS
D'EXPLOIFINANACTIVITES
TATION
CIERES
ORDINAIRES
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
Exercice du
ETAT ANNEXE
PAGE 21/28
01.01.2012
12 MOIS
au
C
DIMINUTIONS : REPRISES
HORS
D'EXPLOIFINANACTIVITES
TATION
CIERES
ORDINAIRES
31/12/2012
D=A+B-C
PROVISIONS
A LA
CLOTURE DE
L'EXERCICE
13 168 849
13 168 849
13 168 849
13 168 849
13 168 849
13 168 849
4. Dépréciations des stocks
5. Dépréciations et risques
provisionnés (Tiers)
6. Dépréciations et risques
provisionnés (Trésorerie)
TOTAL (II)
TOTAL (I ) + (II)
- 41 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
01
Exercice clos le :
BP
Sigle usuel :
1 763
31/12/2012
TABLEAU 5 : BIENS PRIS EN CREDIT-BAIL ET CONTRATS ASSIMILES
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
RUBRIQUES
NATURE
DU
CONTRAT
(I ; M ; A)
(1)
A
MONTANT
BRUT A
L'OUVERTURE DE
L'EXERCICE
AUGMENTATIONS B
Acquisitions Virements de
Suite à une
Apports
poste à poste réévaluation
Créations
pratiquée
au cours
de l'exercice
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
Exercice du
ETAT ANNEXE
PAGE 22/28
12 MOIS
01.01.2012
DIMINUTIONS C
Cessions
Virements de
Scissions
poste à poste
Hors service
au
31/12/2012
D=A+B-C
MONTANT
BRUT A LA
CLOTURE
DE
L'EXERCICE
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
TOTAL GENERAL
NEANT
#VALEUR!
(1) I : Crédit-bail immobilier ; M : Crédit-bail mobilier ; A : Autres contrats (dédoubler le poste si montants significatifs).
#VALEUR!
#VALEUR!
- 42 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
01
BP
1 763
Exercice clos le :
31/12/2012
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
ETAT ANNEXE
PAGE 23/28
12 MOIS
TABLEAU 6 : ECHEANCES DES CREANCES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE
CREANCES
MONTANT
BRUT
CREANCES DE L'ACTIF
IMMOBILISE (I)
1 436 100
Prêts (1)
Créances rattachées à des
participations
Autres immobilisations
financières
1 436 100
CREANCES DE L'ACTIF
CIRCULANT (II)
ANALYSE PAR ECHEANCES
A UN AN AU PLUS
A PLUS D'UN
AN ET A DEUX
DONT
ANS AU PLUS
ECHUES
A PLUS DE
DEUX ANS
260 499 595
Fournisseurs
Clients et comptes
rattachés
Personnel
Sécurité sociale et autres
organismes sociaux
Etat
Organismes internationaux
Associés et groupe
Débiteurs divers
Créances H.A.O.
Charges constatées
d'avance
258 850 743
TOTAL (I) + (II)
261 935 695
1 648 852
(1) Prêts accordés en cours d'exercice : montant :
/ Remboursements obtenus en cours d'exercice : montant :
MONTANTS
EN DEVISES
AUTRES ANALYSES
MONTANTS
MONTANTS
ENVERS LES
REPREENTREPRISES
SENTES
LIEES
PAR EFFETS
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 43 -
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
01
BP
Exercice clos le :
Sigle usuel :
1 763
31/12/2012
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
ETAT ANNEXE
PAGE 24/28
12 MOIS
TABLEAU 7 : ECHEANCES DES DETTES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE
DETTES
DETTES FINANCIERES ET
RESSOURCES ASSIMILEES
Emprunts obligataires convertibles (1)
Autres emprunts obligataires (1)
Emprunts et dettes des établissements de crédit (1)
Autres dettes financières (1) (2)
TOTAL (I)
Dettes de crédit-bail immobilier
Dettes de crédit-bail mobilier
Dettes sur contrats assimilés
ANALYSE PAR ECHEANCES
A UN AN AU PLUS
A PLUS D'UN
AN ET A DEUX
DONT
ANS AU PLUS
ECHUES
MONTANT
BRUT
627 189 188
1 002 400 252
1 629 589 440
TOTAL (II)
DETTES DU PASSIF
CIRCULANT
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients
Personnel
Sécurité sociale et organismes
sociaux
Etat
Organismes internationaux
Associés et groupe
Créditeurs divers
Dettes H.A.O.
Produits constatés d'avance
TOTAL (III)
TOTAL (I) + (II) + (III)
147 054 990
147 054 990
31 557 738
31 557 738
7 998 732
708 204 954
7 998 732
708 204 954
1 844 615 457
1 844 615 457
2 739 431 871
2 739 431 871
147 054 990
4 369 021 311
2 739 431 871
147 054 990
(1) Emprunts souscrits en cours d'exercice :
(2) Total des dettes envers les associés (personnes physiques).
/
147 054 990
Emprunts remboursés en cours d'exercice :
A PLUS DE
DEUX ANS
MONTANTS
EN DEVISES
AUTRES ANALYSES
MONTANTS
MONTANTS
ENVERS LES
REPREENTREPRISES
SENTES
LIEES
PAR EFFETS
- 44 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
ETAT ANNEXE
PAGE 25/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel : STREMCO SA
01
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
TABLEAU 8 : CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES DE l'EXERCICE
(comptes spécifiques de)
NATURE
Nos DE COMPTE
MONTANT
(en milliers de francs CFA)
6 063
EAU
6051
ELECTRICITE
6052
AUTRES ENERGIES
6053
13 465
FOURNITURES D'ENTRETIEN NON STOCKABLES
6054
3 181
FOURNITURES DE BUREAU NON STOCKABLES
6055
3 181
PETIT MATERIEL ET OUTILLAGE
6056
1 207
TRANSPORTS POUR LE COMPTE DE TIERS
613
TRANSPORTS DU PERSONNEL
614
ENTRETIEN, REPARATIONS DES BIENS IMMOBILIERS
6241
ENTRETIEN, REPARATIONS DES BIENS MOBILIERS
6242
PUBLICITE, PUBLICATIONS, RELATIONS PUBLIQUES
627
FRAIS DE TELECOMMUNICATIONS
628
8 835
REMUNERATIONS D'INTERMEDIAIRES ET DE CONSEILS
632
191 516
40 048
- 45 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
01
BP
Exercice clos le :
Sigle usuel :
1 763
31/12/2012
ETAT ANNEXE
PAGE 26/28
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
TABLEAU 9 : REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DERNIERS EXERCICES
NATURE DES INDICATIONS
EXERCICES CONCERNES (1)
N
N-1
N-2
N-3
STRUCTURE DU CAPITAL A LA CLOTURE DE L' EXERCICE (2)
Capital social _____________________________________________________________________________________________
285 000 000
Actions ordinaires __________________________________________________________________
Actions à dividendes prioritaires (A.D.P.) sans droit de vote ______________________________
Actions nouvelles à émettre ______________________________________________________
par conversion d'obligations ___________________________________________________
par exercice de droits de souscription ___________________________________________
OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE (3)
Chiffre d'affaires hors taxes ______________________________________________________ 2 298 659 879
Résultat des activités ordinaires (R.A.O.) hors dotations et reprises
(exploitation et financières) ______________________________________________________ -107 385 798
Participation des travailleurs aux bénéfices _________________________________________
Impôt sur le résultat _____________________________________________________________
1 000 000
Résultat net (4) _______________________________________________________________ -340 095 049
2 046 458 423
49 650 572
-1 203 869 881
RESULTATS PAR ACTION
Résultat distribué (5) __________________________________________________________
Dividende attribué à chaque action _______________________________________________
PERSONNEL ET POLITIQUE SALARIALE
Effectif moyen des travailleurs au cours de l'exercice (6) ______________________________
Effectif moyen de personnel extérieur _____________________________________________
Masse salariale distribuée au cours de l'exercice (7) _________________________________
Avantages sociaux versés au cours de l'exercice (8) (Sécurité sociale, oeuvres sociales)_____
Personnel extérieur facturé à l'entreprise (9) _______________________________________
(1) Y compris l'exercice dont les états financiers sont soumis à l'approbation de l'Assemblée.
(2) Indication en cas de libération partielle du capital du montant du capital non appelé.
(3) Les éléments de cette rubrique sont ceux figurant au compte de résultat.
(4) Le résultat, lorsqu'il est négatif, doit être mis entre parenthèses.
(5) L'exercice N correspond au dividende proposé du dernier exercice.
(6) Personnel propre.
(7) Total des comptes 661, 662, 663.
(8) Total des comptes 664, 668.
(9) Compte 667.
313 934 658
224 242 359
178 192 992
93 303 433
50 110 448
35 451 894
23 511 305
14 189 948
30 816 444
2 001 708
N-4
- 46 -
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
ETAT ANNEXE
Sigle usuel :
STREMCO SA
PAGE 27/28
01
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
TABLEAU 10 : PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT DE L'EXERCICE
.
.
.
.
.
.
AFFECTATIONS
Réserve légale
MONTANT (1)
Réserves statutaires ou contractuelles
Autres réserves (disponibles)
Dividendes (2)
.
.
.
.
Exercice du
ORIGINES
Report à nouveau antérieur (pertes)
01.01.2012 au
31/12/2012
MONTANT (1)
-1 203 869 881
Report à nouveau (bénéficiaire)
Résultat net de l'exercice
-340 095 049
Prélèvement sur les réserves (3)
Autres affectations
Report à nouveau
-1 543 964 930
TOTAL (A)
-1 543 964 930
Contrôle : Total A = Total B
1) Les montants négatifs sont à porter entre parenthèses ou précédés d'un signe (-).
2) S'il existe plusieurs catégories d'ayant droit aux dividendes, indiquer le montant pour chacune d'elles.
3) Indiquer les postes de réserves sur lesquels les prélèvements sont effectués.
TOTAL (B)
-1 543 964 930
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 47 -
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Exercice clos le :
BP
31/12/2012
ETAT ANNEXE
PAGE 28/28
Sigle usuel : STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
TABLEAU 11 : EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR
EFFECTIFS
EFFECTIF ET MASSE
SALARIALE
QUALIFICATIONS
NATIONAUX AUTRES ETATS HORS UEMOA TOTAL
DE L'UEMOA
M
F
M
F
M
F
MASSE SALARIALE
NATIONAUX
M
F
AUTRES ETATS
DE L'UEMOA
M
F
HORS UEMOA
M
YA 1. CADRES SUPERIEURS
YB 2. TECHNICIENS
SUPERIEURS ET
CADRES MOYENS
YC 3. TECHNICIENS, AGENTS
DE MAITRISE ET
OUVRIERS QUALIFIES
YD 4. EMPLOYES, MANOEUVRES
OUVRIERS ET APPRENTIS
145
145
YE TOTAL (1)
156
156
YF PERMANENTS
156
156
11
11 CONF ETAT ANNUEL DES SALAIRES
YG SAISONNIERS
FACTURATION
A L'ENTREPRISE
2. Personnel extérieur
YH 1. CADRES SUPERIEURS
Y I 2. TECHNICIENS
SUPERIEURS ET
CADRES MOYENS
M : Masculin
YJ 3. TECHNICIENS, AGENTS
DE MAITRISE ET
F : Féminin
OUVRIERS QUALIFIES
YK 4. EMPLOYES, MANOEUVRES
OUVRIERS ET APPRENTIS
YL TOTAL (2)
YM PERMANENTS
YN SAISONNIERS
YO TOTAL (1) + (2)
156
156
F
TOTAL
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 48 -
ETAT SUPPLEMENTAIRE
PAGE 1/2
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
TABLEAU 12 : PRODUCTION DE L'EXERCICE
(Valeurs en milliers de francs CFA)
DESIGNATION UNITE DE
DU PRODUIT QUANTITE
CHOISIE
PRODUCTION
VENDUE DANS
LE PAYS
Quantité
Valeur
PRODUCTION
VENDUE
DANS LES
AUTRES PAYS
DE L'UEMOA
Quantité
Valeur
NEANT
NON VENTILE
TOTAL
PRODUCTION
VENDUE HORS
UEMOA
Quantité
Valeur
PRODUCTION
IMMOBILISEE
Quantité
Valeur
STOCK
OUVERTURE
DE L'EXERCICE
Quantité
Valeur
STOCK
CLOTURE
DE L'EXERCICE
Quantité
Valeur
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 49 -
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
01
BP
Exercice clos le :
ETAT SUPPLEMENTAIRE
PAGE 2/2
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2012
Durée (en mois) :
12 MOIS
TABLEAU 13 : ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION
(Valeurs en milliers de francs CFA)
DESIGNATION
DES MATIERES
ET PRODUITS
NON VENTILES
TOTAL
UNITE DE QUANTITE
CHOISIE
ACHATS EFFECTUES AU COURS DE L'EXERCICE
PRODUITS IMPORTES
PRODUITS DE L'ETAT
ACHETES
ACHETES
DANS L'ETAT
HORS DE L'ETAT
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
VARIATION DES
STOCKS
(en valeur)
- 50 -
ETATS COMPLEMENTAIRES DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS
ANNEXE 8.2
BURKINA FASO
-------------------
MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET
-------------------
DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS
-------------------
CENTRE DE DEPÔT DE :
DGE
ETATS FINANCIERS NORMALISES DU SYSTEME
COMPTABLE OUEST AFRICAIN (SYSCOA)
EXERCICE CLOS LE
31.12.2013
DESIGNATION DE L'ENTREPRISE
DENOMINATION SOCIALE :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
(ou nom et prénoms de l'exploitant)
MINIERE ET COMPAGNIE
SIGLE USUEL :
STREMCO SA
ADRESSE COMPLETE :
01
BP
Rue 8100 porte 1188
1 763
gounghin
OUAGADOUGOU 01
N° D'IDENTIFICATION FISCALE :
SYSTEME NORMAL
Documents déposés
Fiche d'identification et renseignements divers
Réservé à la Direction Générale des Impôts
Date de dépôt
Bilan
Compte de résultat
Tableau financier des ressources et des emplois
Nom de l'agent de la DGI ayant réceptionné le dépôt
Etat annexé
Etat supplémentaire
Nombre de pages déposées par exemplaire......................
Nombre d'exemplaires déposés .......................................
Signature de l'agent et cachet du service
-2-
CONDITIONS DE RECEVABILITE
Entreprises utilisant des imprimés :
N'utiliser que des imprimés normalisés
Remplir chaque page de façon parfaitement lisible, sans décalage de lignes
Ne créer aucune rubrique
Eviter toute surcharge et donner les explications sur une feuille séparée
N'utiliser que les codes indiqués dans les tables
N'utiliser que des imprimés en noir et blanc.
Entreprises produisant les états financiers à l'aide de l'outil informatique :
Reproduire à l'identique la contexture des imprimés normalisés
Fournir une liasse comprenant à la fois : la fiche d'identification et renseignements
divers et les états financiers correspondant au système comptable
Ne créer aucune rubrique
N'utiliser que les codes indiqués dans les tables
N'utiliser que des imprimés en noir et blanc.
nt à la fois : la fiche d'identification et renseignements
-3-
TABLES DES CODES
1 - Code forme juridique (1)
3 - Code pays du siège social
Société Anonyme (SA) à participation
publique
0
0
Société Anonyme (SA)
0
1
Société à Responsabilité Limitée (SARL)
0
Société en Commandite Simple (SCS)
2
Pays UEMOA ( )
Autres pays africains de la Zone Franc
2
0
2
Autres pays africains
2
1
0
3
France
2
3
Société en Nom Collectif (SNC)
0
4
Autres pays de l'Union Européenne
3
9
Société en Participation (SP)
0
5
Groupement d'Intérêt Economique (GIE)
0
6
U.S.A.
4
0
Association
0
7
Canada
4
1
Autre forme juridique (à préciser)
0
8
Autres pays américains
4
9
Pays asiatiques
5
0
Autres pays
9
9
2 - Code régime fiscal
Réel normal
1
Réel simplifié
2
Synthétique
3
Forfait
4
(1) Remplacer le premier 0 par 1 si l'entreprise bénéficie d'un agrément prioritaire
(2) Bénin = 01 ; Burkina = 02 ; Côte d'Ivoire = 03 ; Guinée Bissau = 04 ; Mali = 05 ; Niger = 06 ; Sénégal = 07 ; Togo = 08
-4-
4 - CODES ACTIVITES ECONOMIQUES
Agriculture vivrière
001 001 Culture céréalière
001 002 Culture de tubercules et plantains
001 003 Culture de légumes
001 004 Culture de condiments
001 005 Culture de fruits
001 006 Culture d'autres produits de
l'agriculture vivrière
Agriculture industrielle et d'exportation
002 001 Culture de canne à sucre
002 002 Culture d'arachide d'huilerie
002 003 Culture d'arachide de bouche
002 004 Culture de tabac
002 005 Culture de coton
002 006 Culture de blé
002 007 Culture de cacao
002 008 Culture de café
002 009 Culture de bananes d'exportation
002 010 Culture d'ananas d'exportation
002 011 Autres cultures industrielles
Elevage et chasse
003 001 Elevage bovin
003 002 Elevage ovin, caprin, équin
003 003 Elevage de volailles
003 004 Autres élevages
003 005 Chasse
Sylviculture, exploitation forestière
004 001 Sylviculture
004 002 Exploitation forestière
Pêche et aquaculture
005 001 Pêche de poissons
005 002 Autres pêches et aquaculture
Industries extractives
006 001 Extraction d'hydrocarbures
006 002 Extraction d'autres produits
Production de viande et de poissons
007 001 Production de viande et de
produits à base de viande
007 002 Production de poissons et de
produits à base de poissons
Travail des grains et fabrication de
produits amylacés
008 000 Travail des grains et fabrication
de produits amylacés
Transformation du café et du cacao
009 001 Transformation du café
009 002 Transformation du cacao
Industrie des oléagineux
010 001 Huiles brutes et tourteaux
010 002 Autres corps gras
Boulangerie, pâtisserie et pâtes
alimentaires
011 001 Fabrication de pains, de biscuits et
de pâtisserie
011 002 Fabrication de pâtes alimentaires
Industries laitières
012 000 Industries laitières
Transformation des fruits et légumes et
fabrication d'autres produits alimentaires
013 001 Fabrication de sucre
013 002 Fabrication de produits à base de
fruits et légumes
013 003 Fabrication d'autres produits
alimentaires
Industrie des boissons
014 001 Brasseries et malteries
014 002 Fabrication d'autres boissons
alcoolisées
014 003 Fabrication de boissons non
alcoolisées et d'eaux minérales
Industrie du tabac
015 000 Industrie du tabac
Industries du textile et de l'habillement
016 001 Industries textiles
016 002 Industries de l'habillement
Industries du cuir et de la chaussure
017 001 Fabrication du cuir et d'articles
en cuir
017 002 Fabrication de chaussures
Industries du bois
018 001 Sciage, rabotage et imprégnation
du bois
018 002 Fabrication de panneaux en bois
018 003 Fabrication d'articles en bois
assemblés
Industries du papier et cartons,
de l'édition et de l'imprimerie
019 001 Industries du papier et carton
019 002 Edition, imprimerie, reproduction
Raffinage du pétrole
020 000 Raffinage de pétrole
Industrie chimique
021 001 Industries chimiques de base
021 002 Fabrication de savons, de
détergents et de produits d'entretien
021 003 Fabrication de produits
agro-chimiques
021 004 Industries pharmaceutiques
021 005 Fabrication d'autres produits chimiques
Industries du caoutchouc et des plastiques
022 001 Fabrication du caoutchouc naturel
022 002 Industries du caoutchouc
022 003 Fabrication de matières plastiques
Fabrication d'autres produits minéraux non
métalliques et de matériaux de construction
023 001 Industries du verre
023 002 Fabrication de produits minéraux pour
la construction
023 003 Fabrication d'autres produits minéraux
non métalliques
Métallurgie et travail des métaux
024 001 Métallurgie
024 002 Travail des métaux
Fabrication de machines, d'équipements
et d'appareils électriques
025 001 Fabrication de machines et
d'équipements
025 002 Fabrication de machines de bureau
025 003 Fabrication d'appareils électriques
Fabrication d'équipements et appareils
audiovisuels et de communication ;
fabrication d'instruments médicaux,
d'optique et d'horlogerie
026 001 Fabrication d'équipements et appareils
audiovisuels et de communication
026 002 Fabrication d'instruments médicaux,
d'optique et d'horlogerie
Fabrication de matériel de transport
027 001 Fabrication de véhicules routiers
027 002 Fabrication d'autres matériels de
transport
Industries diverses
028 001 Fabrication de meubles
028 002 Industries diverses
Production et distribution d'eau,
d'électricité et de gaz
029 001 Production, transport et
distribution d'électricité
029 002 Captage, épuration et distribution d'eau
029 003 Production et distribution de gaz
Construction
030 001 Préparation de sites et construction
d'ouvrages de bâtiment ou de génie civil
030 002 Travaux d'installation et de finition
Commerce
031 001 Commerce de véhicules, d'accessoires
et de carburant
031 002 Commerce de produits agricoles bruts
et d'animaux vivants
031 003 Autres commerces
Réparations
032 001 Entretien et réparation de véhicules
automobiles
032 002 Réparation de biens personnels et
domestiques
Hôtels, restaurants
033 001 Hôtels
033 002 Bars et restaurants
Transport et communication
034 001 Transports ferroviaires
034 002 Transports routiers ; transports
par conduite
034 003 Transports par eau
034 004 Transports aériens
034 005 Services annexes et auxiliaires de
transport
Postes, télécommunications
035 001 Postes
035 002 Télécommunications
Activités financières
036 001 Services d'intermédiation financière
036 002 Assurances (sauf Sécurité Sociale)
036 003 Auxiliaires financiers et d'assurances
Activités immobilières
037 001 Location de biens immobiliers
037 002 Autre services immobiliers
Services aux entreprises
038 001 Locations sans opérateurs
038 002 Activités informatiques
038 003 Services rendus principalement aux
entreprises
Administration publique
039 001 Administration générale, économique
et sociale
039 002 Services de prérogative publique
039 003 Sécurité Sociale obligatoire
Education
040 000 Education
Santé et action sociale
041 001 Activités pour la santé des hommes
041 002 Activités vétérinaires
041 003 Action sociale
Services collectifs, sociaux et personnels
042 001 Assainissement, voirie, et gestion des
déchets
042 002 Activités associatives
042 003 Activités récréatives, culturelles et
sportives
042 004 Services personnels
042 005 Services domestiques
Service d'intermédiation financière
indirectement mesuré
043 000 Service d'intermédiation financière
indirectement mesuré
Correction territoriale
044 000 Correction territoriale
-5-
FIRD
PAGE 1/3
FICHE D'IDENTIFICATION ET RENSEIGNEMENTS DIVERS
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel : STREMCO SA
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31.12.2013
Durée (en mois) :
12
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
01
N° d'identification fiscale :
01.01.2013
ZA
EXERCICE COMPTABLE :
ZB
DATE D'ARRETE EFFECTIF DES COMPTES :
31/12/2013
ZC
EXERCICE PRECEDENT CLOS LE :
31.12.2012
ZD
Greffe
DU
DUREE EXERCICE PRECEDENT EN MOIS :
N° Registre du Commerce
N° répertoire des entreprises
55022
N° de caisse sociale
N° Code Importateur
Code activité principale
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
STREMCO SA
Désignation de l'entreprise
ZG
12 MOIS
BF OUA 2008 M 044
ZE
ZF
31.12.2013
AU
50 34 07 82
Sigle
50 34 07 83
N° de téléphone
1
N° de télécopie
1 763
Code
Boîte Postale
Ville
Rue 8100 porte
gounghin
1188
ZH
BURKINA
Adresse géographique complète (Immeuble, rue, quartier, ville, pays)
ZI
Désignation précise de l'activité principale exercée par l'entreprise
% capac. prod. util.
Nom, adresse et qualité de la personne à contacter en cas de demande d'informations complémentaires.
Nom du professionnel salarié de l'entreprise ou
Nom, adresse et téléphone du cabinet comptable ou du professionnel INSCRIT A L'ORDRE NATIONAL
DES EXPERTS COMPTABLES ET DES COMPTABLES AGREES ayant établi les états financiers.
EXACOM NTIC 01 BP 4908 Ouaga 01 BF
Noms et adresses du ou des commissaires aux comptes
Non assujettie
Oui avec
Oui sans
(refus)
réserves
Etats financiers certifiés (cocher la case)
réserves
Non,
Nom du signataire des états financiers
Qualité du signataire des états financiers
Date de signature
Signature
Non assujettie
Non
Etats financiers approuvés par l'Assemblée
Générale (cocher la case)
Domiciliations bancaires :
Banque :
SGBB
CORIS BANQUE
Numéro de compte
12246000401-92
002928524101-08
Oui
12 MOIS
-6FIRD
PAGE 2/3
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
01
Adresse :
BP
1 763
N° d'identification fiscale :
ZK
Forme juridique (1) :
ZL
OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31.12.2013
Durée (en mois) :
Contrôle de l'entreprise (cocher la case)
0 0
ZQ
Entreprise sous contrôle public
Régime fiscal ( ) :
1
ZR
Entreprise sous contrôle privé national
ZM
Pays du siège social (1) :
0 2
ZS
Entreprise sous contrôle privé étranger
ZN
Nombre d'établissements dans le pays :
0 1
ZO
Nombre d'établissements hors du pays pour
0 0
1
12 MOIS
lesquels une comptabilité distincte est tenue :
ZP
2 0 0 8
Première année d'exercice dans le pays :
ACTIVITE DE L'ENTREPRISE
Désignation de l'activité (2)
TRAVAUX PUBLIC
Code nomenclature
d'activité (1)
Chiffre d'affaires HT
(CA HT) ou Valeur Ajoutée
(VA) (3)
% activité
dans le CA
HT ou la VA
0 0 6 0 0 2
1 071 241 500
100
1 071 241 500
100
Divers
TOTAL
(1) Se référer aux tables des codes.
(2) Lister de manière précise les activités dans l'ordre décroissant du C. A. HT, ou de la valeur ajoutée (V. A.).
(3) Rayer la mention inutile (utiliser de préférence la V. A.).
-7FIRD
PAGE 3/3
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
Ouagadougou
OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31.12.2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
1
DIRIGEANTS ( )
Nom
de LESGUERN
Prénoms
Nicolas
N° d'identification
fiscale
Qualité
PDG
Adresse (BP, ville, pays)
01 BP 1763 Ouagadougou 01
(1) Dirigeants = Président Directeur Général, Directeur Général, Administrateur Général, Gérant, Autres.
ACTIONNAIRES OU ASSOCIES PRINCIPAUX (par ordre décroissant du capital souscrit)
Nom
Prénoms
Capital
Nationalité
Montant (millions FCFA)
de LESGUERN
BOUERI
BERE
Nicolas
Jean Claude
Abel
145 000 000,00
119 000 000,00
21 000 000,00
Burkinabè
Libanaise
Burkinabè
%
51,00
42,00
7,00
TOTAL
MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Nom
de LESGUERN
BOUERI
BERE
Prénoms
Nicolas
Jean Claude
Abel
PDG
Qualité
Adresse (BP, ville, pays)
01 BP 1763 Ouagadougou 01
01 BP 1763 Ouagadougou 01
01 BP 1763 Ouagadougou 01
FILIALES ET PARTICIPATIONS
Désignation
Capital
Nationalité
Montant (millions FCFA)
NEANT
TOTAL
%
-8-
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
BILAN
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
N° d'identification fiscale :
Réf.
BILAN SYSTEME NORMAL
PAGE 1/4
Exercice clos le :
ACTIF
Brut
31.12.2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice N
Amort/Prov
Net
Ex. N - 1
Net
ACTIF IMMOBILISE (1)
AA
AB
AC
Charges immobilisées
Frais d'établissement et charges
à répartir
Primes de remboursement
des obligations
AD
AE
AF
AG
AH
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
AI
AJ
AK
AL
AM
AN
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
AP
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
AQ
AR
AS
Immobilisations financières
Titres de participation
Autres immobilisations financières
AW
(1) dont H. A. O. :
Brut
Net
AZ
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
951 170 268
951 170 268
1 426 755 400
7 411 421 682
307 859 056
7 103 562 626
307 859 051
3 120 500
2 321 139
799 361
2 359 611
111 975 957
47 179 788
64 796 169
75 093 765
245 724 424
90 273 641
155 450 783
171 987 203
1 178 048 042
579 990 876
598 057 166
683 506 173
111 861 785
106 031 800
5 829 985
11 829 385
1 436 100
1 436 100
8 881 102 458
2 680 826 688
1 436 100
10 014 758 758
1 133 656 300
OUAGADOUGOU 01
-9-
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
AZ
BILAN
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
N° d'identification fiscale :
Réf.
BILAN SYSTEME NORMAL
PAGE 2/4
Exercice clos le :
ACTIF
Report total Actif immobilisé
Brut
10 014 758 758
31.12.2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice N
Amort/Prov
Net
Ex. N - 1
Net
1 133 656 300
8 881 102 458
2 680 826 688
276 400 964
276 400 964
329 610 909
189 556 524
189 556 524
260 499 595
465 957 488
465 957 488
590 110 504
1 643 858
1 643 858
1 446 180
1 643 858
1 643 858
1 446 180
9 348 703 804
3 272 383 372
ACTIF CIRCULANT
BA
Actif circulant H. A. O.
BB
BC
BD
BE
BF
Stocks
Marchandises
Matières premières et autres
Approvisionnements
En-cours
Produits fabriqués
BG
BH
BI
BJ
Créances et emplois assimilés
Fournisseurs, avances versées
Clients
Autres créances
BK
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
TRESORERIE-ACTIF
BQ
BR
BS
BT
BU
BZ
Titres de placement
Valeurs à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse
TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III)
Ecarts de conversion-Actif (IV)
(perte probable de change)
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
10 482 360 104
1 133 656 300
- 10 -
BILAN SYSTEME NORMAL
PAGE 3/4
BILAN
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
01
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
Sigle usuel :
1 763
Exercice clos le :
31.12.2013
PASSIF
(avant répartition)
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
CA
CB
Capital
Actionnaires capital non appelé
CC
CD
CE
CF
CG
CH
CI
Primes et réserves
Primes d'apport, d'émission, de fusion
Ecarts de réévaluation
Réserves indisponibles
Réserves libres
Report à nouveau
+ ou Résultat net de l'exercice
(bénéfice + ou perte -)
CK
CL
CM
Autres capitaux propres
Subventions d'investissement
Provisions réglementées et fonds assimilés
CP
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
285 000 000
285 000 000
-
5 354 358 331
-1 203 869 881
-1 270 710 924
-340 095 049
4 368 647 407
-1 258 964 930
2 146 139 373
1 629 589 440
1 899 288
13 168 849
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES (1)
DA
DB
DC
DD
Emprunts
Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risques et charges
DE
(1) dont H. A. O. :
DF
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
2 148 038 661
1 642 758 289
DG
TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II)
6 516 686 068
383 793 359
OUAGADOUGOU 01
- 11 -
BILAN SYSTEME NORMAL
PAGE 4/4
BILAN
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
01
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
Sigle usuel :
1 763
Exercice clos le :
31.12.2013
PASSIF
(avant répartition)
DG
Report Total ressources stables
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
6 516 686 068
383 793 359
PASSIF CIRCULANT
DH
DI
DJ
DK
DL
DM
DN
Dettes circulantes et ressources assimilées H.A.O.
Clients, avances reçues
Fournisseurs d'exploitation
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risques provisionnés
DP
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
73 883 828
147 054 990
810 523 287
708 204 954
7 890 194
39 556 470
1 907 122 489
1 844 615 457
2 799 419 798
2 739 431 871
TRESORERIE PASSIF
DQ
DR
DS
Banques, crédits d'escompte
Banques, crédits de trésorerie
Banques, découverts
32 597 938
149 158 142
DT
TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
32 597 938
149 158 142
DU
Ecarts de conversion-Passif (V)
(gain probable de change)
DZ
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)
9 348 703 804
3 272 383 372
OUAGADOUGOU 01
- 12 -
COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
PAGE 1/4
COMPTE DE RESULTAT
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
Exercice clos le :
1 763
OUAGADOUGOU 01
31.12.2013
CHARGES (1re partie)
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
ACTIVITE D'EXPLOITATION
RA
RB
Achats de marchandises
- Variation de stocks
RC
RD
Achats de matières premières et fournitures liées
- Variation de stocks
(- ou +)
(Marge brute sur matières voir TG)
RE
RH
RI
RJ
RK
RL
Autres achats
- Variation de stocks
Transports
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
(- ou +)
(Marge brute sur marchandises voir TB)
(- ou +)
497 054 913
1 079 095 463
53 209 945
-25 114 538
15 766 949
26 843 547
179 820 208
274 105 286
103 852 608
471 648 013
22 124 896
19 699 111
298 038 787
394 861 550
705 562 988
701 276 484
1 875 431 294
2 942 414 916
(Valeur ajoutée voir TN)
RP
Charges de personnel (1)
(1) dont personnel extérieur
RQ
(Excédent brut d'exploitation voir TQ)
RS
Dotations aux amortissements et aux provisions
RW
Total des charges d'exploitation
(Résultat d'exploitation voir TX)
OUAGADOUGOU 01
- 13 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
PAGE 2/4
COMPTE DE RESULTAT
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31.12.2013
PRODUITS (1re partie)
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
ACTIVITE D'EXPLOITATION
TA
TB
Ventes de marchandises
MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES
TC
TD
TE
TF
TG
Ventes de produits fabriqués
Travaux, services vendus
Production stockée (ou déstockage)
Production immobilisée
MARGE BRUTE SUR MATIERES
TH
Produits accessoires
T I CHIFFRE D'AFFAIRES (1) (TA + TC + TD + TH)
TJ
1 071 241 500
1 071 241 500
(+ ou -)
1 071 241 500
2 298 659 879
1 071 241 500
2 298 659 879
(1) dont à l'exportation
TK
Subventions d'exploitation
TL
Autres produits
200 000
TN
VALEUR AJOUTEE
199 611 981
452 382 997
TQ
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
-98 426 806
57 521 447
TS
TT
Reprises de provisions
Transferts de charges
TW
Total des produits d'exploitation
TX
2 298 659 879
2 298 659 879
RESULTAT D'EXPLOITATION
Bénéfice (+) ; Perte (-)
22 982 213
20 656 167
1 094 423 713
-781 007 581
-623 098 870
2 319 316 046
OUAGADOUGOU 01
- 14 -
COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
PAGE 3/4
COMPTE DE RESULTAT
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Réf.
BP
1 763
Exercice clos le :
OUAGADOUGOU 01
31.12.2013
CHARGES (2e partie)
RW
Report Total des charges d'exploitation
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
1 875 431 294
2 942 414 916
ACTIVITE FINANCIERE
SA
SC
SD
Frais financiers
Pertes de change
Dotations aux amortissements et aux provisions
493 300 169
185 563 412
1 899 288
13 168 849
SF
Total des charges financières
495 199 457
198 732 261
2 370 630 751
3 141 147 177
(Résultat financier voir UG)
SH
Total des charges des activités ordinaires
(Résultat des activités ordinaires voir UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
SK
SL
SM
Valeurs comptables des cessions d'immobilisations
Charges H.A.O.
Dotations H.A.O.
7 672 735
SO
Total des charges H.A.O.
7 672 735
969 077 377
969 077 377
(Résultat H.A.O. voir UP)
SQ
SR
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
1 000 000
SS
Total participation et impôts
1 000 000
ST
TOTAL GENERAL DES CHARGES
2 378 303 486
(Résultat net voir UZ)
4 111 224 554
OUAGADOUGOU 01
- 15 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
PAGE 4/4
COMPTE DE RESULTAT
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Réf.
31.12.2013
Report Total des produits d'exploitation
UA
UC
UD
UE
ACTIVITE FINANCIERE
Revenus financiers
Gains de change
Reprises de provisions
Transferts de charges
UF
Total des produits financiers
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice
N
Exercice
N-1
1 094 423 713
2 319 316 046
13 168 849
RESULTAT FINANCIER
13 168 849
(+ ou -)
UH
Total des produits des activités ordinaires
UI
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (1)
UJ
1 763
PRODUITS (2e partie)
TW
UG
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
(+ ou -)
-482 030 608
-198 732 261
1 107 592 562
-1 263 038 189
2 319 316 046
-821 831 131
(1) dont impôt correspondant
UK
UL
UM
UN
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)
Produits des cessions d'immobilisations
Produits H.A.O.
Reprises H.A.O.
Transferts de charges
1 451 813 459
UO
Total des produits H.A.O.
1 451 813 459
UP
UT
RESULTAT H.A.O.
(+ ou -)
-7 672 735
482 736 082
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
UZ
Bénéfice (+) ; Perte (-)
RESULTAT NET
1 107 592 562
-1 270 710 924
-340 095 049
3 771 129 505
OUAGADOUGOU 01
- 16 -
TAFIRE SYSTEME NORMAL
PAGE 1/4
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
BP
1 763
31.12.2013
N° d'identification fiscale : Exercice clos le :
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
1re PARTIE : DETERMINATION DES SOLDES FINANCIERS DE L'EXERCICE N
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT GLOBALE (C.A.F.G.)
CAFG = EBE
- Charges décaissables restantes }
+ Produits encaissables restants }
(SA) Frais financiers
493 300 169
(SC) Pertes de change
(SL) Charges H.A.O.
7 672 735
(SQ) Participation
(SR) Impôts sur le résultat
Total (I)
à l'exclusion des cessions
d'actif immobilisé
E.B.E.
(TT) Transferts de charges
d'exploitation
(UA) Revenus financiers
(UE) Transferts de charges
financières
(UC) Gains de change
(UL) Produits H.A.O.
(UN) Transferts de charges
H.A.O.
Total (II)
500 972 904
CAFG : Total (II) - Total (I)
-98 426 806
=
-599 399 710
-98 426 806
XA
(N - 1) :
1 343 427 661
XB
(N - 1) :
1 343 427 661
AUTOFINANCEMENT (A.F.)
AF = CAFG - Distributions de dividendes dans l'exercice (1)
AF =
-599 399 710
-
=
-599 399 710
VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT D'EXPLOITATION (B.F.E.)
Var. B.F.E. = Var. Stocks (2) + Var. Créances (2) + Var. Dettes circulantes (2)
Variation des stocks : N - (N - 1)
Emplois
augmentation (+)
Ressources
diminution (-)
(BC) Marchandises
ou
(BD) Matières premières
ou
(BE) En-cours
ou
(BF) Produits fabriqués
ou
(A) Variation globale nette des stocks
(1) Dividendes mis en paiement au cours de l'exercice y compris les acomptes sur dividendes.
(2) A l'exclusion des éléments H.A.O.
ou
53 209 945
53 209 945
OUAGADOUGOU 01
- 17 -
TAFIRE SYSTEME NORMAL
PAGE 2/4
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
(suite)
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
STREMCO SA
1 763
Exercice clos le :
OUAGADOUGOU
31.12.2013
Durée (en mois) :
Emplois
augmentation (+)
Variation des créances : N - (N - 1)
Ressources
diminution (-)
(BH) Fournisseurs, avances versées
ou
(B I) Clients
ou
(BJ) Autres créances
ou
(BU) Ecarts de conversion - Actif (1)
ou
(B)
ou
Variation globale nette des créances
Emplois
diminution (-)
Variation des dettes circulantes : N - (N - 1)
(D I) Clients, avances reçues
70 943 071
Ressources
augmentation (+)
ou
73 171 162
(DK) Dettes fiscales
ou
(DL) Dettes sociales
102 318 333
ou
31 666 276
(DM) Autres dettes
ou
(DN) Risques provisionnés
ou
(DU) Ecarts de conversion - Passif (1)
ou
Variation globale nette
des dettes circulantes
VARIATION DU B.F.E. = (A) + (B) + (C)
70 943 071
ou
(DJ) Fournisseurs d'exploitation
(C)
12 MOIS
62 507 032
ou
59 987 927
ou
184 140 943
XC
EXCEDENT DE TRESORERIE D'EXPLOITATION (E.T.E.)
ETE = EBE - Variation BFE - Production immobilisée
N
Excédent brut d'exploitation
- Variation du B.F.E.(- si emplois ; + si ressources)
(- ou +)
EXCEDENT DE TRESORERIE D'EXPLOITATION
(1) En cours d'adoption.
-98 426 806
57 521 447
184 140 943
2 149 321 367
-
- Production immobilisée
N-1
-
XD
85 714 137
2 206 842 814
OUAGADOUGOU 01
12 MOIS
- 18 -
TAFIRE SYSTEME NORMAL
PAGE 3/4
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
2e PARTIE : TABLEAU
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
STREMCO SA
Sigle usuel :
01
BP
Exercice clos le :
Réf.
1 763
OUAGADOUGOU 01
31.12.2013
Durée (en mois) :
Exercice N
Emplois
12 MOIS
Exercice
N-1
Ressources
(E - ; R +)
I. INVESTISSEMENTS
ET DESINVESTISSEMENTS
FA
Charges immobilisées
(augmentations dans l'exercice)
/////////////////////
2 377 925 667
Croissance interne
FB
Acquisitions/Cessions d'immobilisations
incorporelles
FC
Acquisitions/Cessions d'immobilisations
corporelles
7 497 409
200 000
Croissance externe
FD
Acquisitions/Cessions d'immobilisations
financières
FF
INVESTISSEMENT TOTAL
FG
II. VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT
D'EXPLOITATION (cf. supra : Var. B.F.E.)
FH
7 297 409
2 377 925 667
ou
A - EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER
(FF + FG)
FI
III. EMPLOIS/RESSOURCES (B.F., H.A.O.)
FJ
IV. EMPLOIS FINANCIERS CONTRAINTS
(1)
184 140 943
-2 149 321 367
176 843 534
228 604 300
ou
1 742 463 203
/////////////////////
Remboursements (selon échéancier) des emprunts
et dettes financières
(1) A l'exclusion des remboursements anticipés portés en VII
FK
B - EMPLOIS TOTAUX A FINANCER
1 565 619 669
228 604 300
OUAGADOUGOU 01
- 19 -
TAFIRE SYSTEME NORMAL
PAGE 4/4
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
(suite)
Dénomination sociale de l'entreprise :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
STREMCO SA
Sigle usuel :
Adresse :
01
N° d'identification fiscale :
Exercice clos le :
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
31.12.2013
Réf.
Durée (en mois) :
Exercice N
Emplois
12 MOIS
Exercice
N-1
Ressources
(E - ; R +)
V. FINANCEMENT INTERNE
FL
Dividendes (emplois) / C.A.F.G. (Ressources)
-599 399 710
1 343 427 661
VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX
PROPRES
FM
Augmentations de capital par apports nouveaux
///////////////////////
FN
Subventions d'investissement
///////////////////////
FP
Prélèvements sur le capital
(y compris retraits de l'exploitant)
///////////////////////
VII. FINANCEMENT PAR DE NOUVEAUX
EMPRUNTS
FQ
Emprunts
FR
Autres dettes financières
(2)
2 251 788 187
(2)
(2) Remboursements anticipés inscrits séparément
en emplois
FS
C - RESSOURCES NETTES DE FINANCEMENT
FT
D - EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C - B)
1 652 388 477
1 343 427 661
ou
86 768 808
-1 114 823 361
ou
495 717 781
58 108 811
VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE
Trésorerie nette
FU
FV
à la clôture de l'exercice + ou à l'ouverture de l'exercice + ou -
-147 711 962
FW
Variation Trésorerie :
(+ si Emploi ; - si Ressources)
116 757 882
-30 954 080
Contrôle : D = VIII avec signe opposé
Nota : I, IV, V, VI, VII : en termes de flux ; II, III, VIII : différences " bilantielles "
CONTROLE
Emplois
(à partir des masses des bilans N et N - 1)
Variation du fonds de roulement (F.d.R.) : FdR(N) - FdR(N - 1)
Variation du B.F. global (B.F.G.)
: BFG(N) - BFG(N - 1)
Variation de la trésorerie (T)
: T(N) - T(N - 1)
TOTAL
67 383 061
Ressources
ou
ou
116 757 883
ou
184 140 944
=
-184 140 943
-184 140 943
OUAGADOUGOU 01
- 20 -
ETAT ANNEXE PAGE 1/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
1 763
31.12.2013
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
ETAT ANNEXE DU SYSTEME NORMAL
N. B. : En cas d'insuffisance des espaces réservés ci-dessous, prière de donner les explications sur une
feuille séparée à joindre à la fin de la liasse.
I - INFORMATIONS OBLIGATOIRES :
A - REGLES ET METHODES COMPTABLES :
I - A1 METHODES GENERALES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE :
Les états financiers de l'exercice clos le 31 décembre 2013 ont été établis conformément aux règles
Ouest Africain; en partie le respect :
- de la règle de prudence,
- de l'hypothèse de continuité de l'exploitation,
- du principe de la permanence des méthodes,
- de l'indépendance des exercices.
La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode
des coûts historiques. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :
1. Les immobilisations sont évaluées et comptabilisées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais).
Les amortissements sont pratiqués régulièrement de manière linéaire, en application des taux
usuels en vigueur au Burkina Faso.
2. Les valeurs disponibles sont évaluées en nominale et n'intègrent pas de compte en devises
3. Les dettes salariales, sociales et fiscales sont calculées en fonction de la législation en vigueur
au Burkina Faso.
I - A2 METHODES SPECIFIQUES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE :
NEANT
- 21 -
ETAT ANNEXE PAGE 2/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - A3 DEROGATIONS UTILISEES PAR L'ENTREPRISE : justification des choix opérés et, le cas
échéant, indication des incidences sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise.
NEANT
I - A4 METHODES DE PRESENTATION APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE, AVEC MENTION
DES MODIFICATIONS INTERVENUES D'UN EXERCICE A L'AUTRE :
NEANT
I - A5 DEROGATIONS AUX REGLES DE PRESENTATION UTILISEES PAR L'ENTREPRISE :
Justification des changements avec indication de leur incidence sur le patrimoine, la situation
financière et le résultat de l'entreprise.
NEANT
- 22 -
ETAT ANNEXE PAGE 3/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
B - INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES RELATIVES AU BILAN
ET AU COMPTE DE RESULTAT :
I - B1 CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES SUSCEPTIBLES DE FAUSSER LA
COMPARAISON DES ETATS FINANCIERS D'UN EXERCICE A L'AUTRE :
NEANT
I - B2 INFORMATIONS SUR LES REEVALUATIONS EFFECTUEES PAR L'ENTREPRISE :
Nature et date des réévaluations :
NEANT
Eléments réévalués par postes du bilan
Montants coûts
Amortissements
historiques
supplémentaires
Méthode de réévaluation utilisée :
NEANT
Traitement fiscal de l'écart de réévaluation et des amortissements supplémentaires :
NEANT
Montant de l'écart incorporé au capital :
- 23 Dénomination sociale de l'entreprise :
ETAT ANNEXE PAGE 4/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - B3 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES :
Dettes financières et
ressources assimilées :
Emprunts obligataires
convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes des
établissements de crédit
Autres dettes financières
MONTANT
BRUT
HYPOTHEQUE
SURETES REELLES
NANTISSEMENT
GAGE/AUTRES
TOTAL (1)
Crédit bail :
Dettes de crédit bail
immobilier
Dettes de crédit bail mobilier
Dettes sur contrats assimilés
NEANT
TOTAL (2)
Dettes du passif circulant :
Fournisseurs et comptes
rattachés
Clients
Personnel
Sécurité sociale et
organismes sociaux
Etat
Organismes internationaux
Associés et groupe
Créditeurs divers
TOTAL (3)
TOTAL (1) + (2) + (3)
I - B4 ENGAGEMENTS FINANCIERS :
Engagements consentis à des entreprises liées
Engagements pris en matière de pensions ou d'indemnités assimilées
Avals, cautions, garanties
Hypothèques, nantissements, gages, autres
Effets escomptés non échus
Créances commerciales professionnelles cédées
Abandons de créances conditionnels
TOTAL
ENGAGEMENTS
DONNES
ENGAGEMENTS
RECUS
- 24 Dénomination sociale de l'entreprise :
ETAT ANNEXE PAGE 5/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
I - B5 ELEMENTS CONSTITUTIFS DU FONDS COMMERCIAL :
Clientèle
Achalandage
Droit au bail
Nom commercial
Enseigne
STREMCO SA
1 763
12 MOIS
Montant
NEANT
Modalités de comptabilisation de la dépréciation du fonds commercial :
NEANT
I - B6 COMMENTAIRES SUR LES EVENTUELLES DEROGATIONS, EN MATIERE DE FRAIS DE
RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT AUX REGLES :
D'amortissement sur une durée comprise entre deux et cinq ans :
NEANT
De non distribution de dividende avant achèvement de l'amortissement :
NEANT
- 25 -
ETAT ANNEXE PAGE 6/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - B7 CONTRATS AVEC CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE :
I - B7 - A Biens figurant à l'Actif : objet de la clause de réserve de propriété :
Montant dû
NEANT
I - B7 - B Créances assorties de la clause de réserve de propriété :
Montant des
transactions
NEANT
I - B8 DIFFERENCE SIGNIFICATIVE
D'EVALUATION DE CHAQUE POSTE
D'ELEMENTS FONGIBLES DE
L'ACTIF CIRCULANT
NEANT
Evaluation
suivant la
méthode
pratiquée
Evaluation au
dernier prix
Différence
de marché
d'évaluation
connu
- 26 -
ETAT ANNEXE PAGE 7/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
I - B9 PRECISIONS SUR LA NATURE, LE MONTANT ET LE TRAITEMENT COMPTABLE :
I - B9 - A Des frais d'établissement (1) :
NEANT
(1) Indiquer les éventuelles dérogations à l'interdiction de distribution des dividendes.
I - B9 - B Des charges à répartir sur plusieurs exercices :
NEANT
I - B10 INDICATIONS SUR LA METHODE DE CALCUL DU BENEFICE PARTIEL SUR
OPERATIONS PLURI-EXERCICES (OU CHEVAUCHANT DEUX EXERCICES AU MOINS) :
NEANT
12 MOIS
- 27 -
ETAT ANNEXE PAGE 8/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - B11 INFORMATIONS SUR LES RESULTATS D'OPERATIONS FAITES EN COMMUN :
PERTES SUBIES, BENEFICES TRANSFERES, GAINS ENREGISTRES, PERTES
TRANSFEREES :
NEANT
I - B12 - Eléments d'informations nécessaires à la Statistique Nationale
I - B12 - 1 DETAIL DE PRODUITS :
Montant
Etat
Redevances pour brevets, concessions,
licences, marques et droits similaires :
Montant
autres Etats
UEMOA
Montant
Hors
UEMOA
Redevances pour location de terrains
agricoles :
Montant
Subventions d'exploitation sur les produits :
NEANT
Part des frais de recherche et de développement dans la
production immobilisée :
NEANT
Part des frais de recherche minière et pétrolière dans la
production immobilisée :
NEANT
Produits financiers : revenu des participations :
NEANT
Produits financiers : gains sur titres de placement cédés :
NEANT
Produits financiers : part des intérêts échus et encaissés
au cours de l'exercice :
NEANT
Jetons de présence et autres rémunérations
d'administrateurs reçus :
NEANT
- 28 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
ETAT ANNEXE PAGE 9/28
BP
Exercice clos le :
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
I - B12 - 2 Détail produits Hors Activités Ordinaires :
12 MOIS
Montant
Abandon de créance
I - B12 - 3 Nature des transferts de charges par postes
de charges concernés :
Coût matériaux de construction
Frais de rcherche et de développement
Montant
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 29 -
ETAT ANNEXE PAGE10/28
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Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763 OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
I - B12 - 4 DETAIL DE CHARGES :
Frais de transport sur achats
Montant
4 701 991
Frais de transport sur ventes
Primes d'assurances
3 228 270
Frais de location des terrains agricoles
Cotisations
Dons
22 124 896
Cotisations sociales effectives
35 677 466
Cotisations sociales imputées
Salaires et traitements bruts
241 441 356
Impôts et taxes sur les produits
Impôts fonciers
31 500 000
Pertes sur créances clients
Pertes sur titres de placement cédés
Dotation pour dépréciation des immobilisations financières
Dotation pour dépréciation des titres de placement
Intérêts échus versés
Jetons de présence et autres rémunérations d'administrateurs
I - B12 - 5 Contenu des éléments du poste Charges
Hors Activités Ordinaires :
Montant
IMPOT SUR LE RESULTAT
1 000 000
CHARGES HAO CONSTATEES
7 672 735
- 30 -
ETAT ANNEXE PAGE11/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763 OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31/12/2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
C - INFORMATIONS SPECIFIQUES :
I - C1 Biens acquis d'occasion :
Montant
Etat
Montant
UEMOA
Montant
hors UEMOA
Montant
acquisitions
Montant
cessions
NEANT
I - C2 Acquisitions et cessions d'oeuvres d'art :
NEANT
I - C3 Echéances initiales des créances à deux ans au plus :
Échéances
NEANT
I - C4 Echéances initiales des créances à plus de deux ans
NEANT
Échéances
- 31 -
ETAT ANNEXE PAGE12/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
I - C5 Echéances initiales des dettes à deux ans au plus :
12 MOIS
Échéances
NEANT
I - C6 Echéances initiales des dettes à plus de deux ans
Échéances
NEANT
I - C7 Montant de la TVA :
Facturée
Récupérable
87 104 896
Supportée
non déductible
D - POUR LES SOCIETES :
- 32 -
ETAT ANNEXE PAGE13/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Exercice clos le :
I - D1 Composition du capital social :
Nom et prénoms Nationalité
BP
Actions
ou parts
sociales
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
Valeur nominale des actions ou parts :
O
ou
Nombre
ADP
Montant
12 MOIS
10 000
Total
Cessions ou
remboursements
en cours d'exercice
Montant des
capitaux propres
Résultat
dernier exercice
TOTAL
(1) O : ordinaires, ADP sans droit de vote.
I - D2 Liste des filiales et participations :
Dénomination sociale
Localisation
(ville/pays)
%
Détenu
I - D3 Avances et crédits accordés aux associés et dirigeants sociaux :
Nom
Prénom
Echéance Taux
Terme
Montant
accordé dans
l'exercice
Montant
remboursé dans
l'exercice
- 33 Dénomination sociale de l'entreprise :
ETAT ANNEXE PAGE14/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
II - INFORMATIONS D'IMPORTANCE SIGNIFICATIVE :
A - INFORMATIONS DIVERSES :
Nature
II - A1 - A Subventions
d'investissements :
Echéances
Devises
Echéances
NEANT
II - A1 - B
Provisions réglementées :
II - A2
Ecarts de
conversion
Régime fiscal
NEANT
Nature
Montant
A - Créances :
NEANT
B - Dettes :
NEANT
- 34 -
ETAT ANNEXE PAGE15/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
II - A3 Evaluation sur la base du prix de marché
du dernier mois de l'exercice des stocks achetés :
12 MOIS
Prix du
marché
Marchandises
NEANT
Matières premières
NEANT
Autres approvisionnements
NEANT
II - A4 - A Créances échues de l'exercice :
Principal
Intérêts
NEANT
II - A4 - B Dettes échues de l'exercice :
Principal
Intérêts
NEANT
II - A 5 Eléments constitutifs des pertes et gains de change :
NEANT
Montant
- 35 -
ETAT ANNEXE PAGE16/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
II - A 6 Analyse des impôts différés :
12 MOIS
Montant
B - POUR LES SOCIETES :
II - B1 Comptes courants d'associés :
Noms
Prénoms
Clauses particulières
de LESGUERN
Nicolas
NEANT
BOUERI
Jean Claude
NEANT
de LESGUERN + BOUERI
NEANT
Nature
II - B2 - A Créances liées
à des participations :
NEANT
II - B2 - B Dettes liées
à des participations :
NEANT
Montant
Terme
1 127 209 934
516 266 869
263 645 686
NEANT
Montant
- 36 Dénomination sociale de l'entreprise :
ETAT ANNEXE PAGE17/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
OUAGADOUGOU 01
31/12/2013
Durée (en mois) :
Nature
II - B3
Détail des réserves
indisponibles
et des réserves libres
STREMCO SA
1 763
12 MOIS
Montant
NEANT
II - B4 Montant global des rémunérations des membres
des organes de direction, d'administration et de surveillance :
Montant
III - TABLEAUX :
LES TABLEAUX PRESENTES EN PAGES SUIVANTES FONT PARTIE INTEGRANTE
DE L'ETAT ANNEXE DU SYSTEME NORMAL
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
TABLEAU
1 : ACTIF IMMOBILISE,
2 : AMORTISSEMENTS,
3 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSIONS,
4 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN,
5 : BIENS PRIS EN CREDIT-BAIL ET CONTRATS ASSIMILES,
6 : ECHEANCES DES CREANCES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE,
7 : ECHEANCES DES DETTES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE,
8 : CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES DE L'EXERCICE,
9 : REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES
CINQ DERNIERS EXERCICES,
TABLEAU 10 : PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT DE L'EXERCICE,
TABLEAU 11 : EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR.
ETAT SUPPLEMENTAIRE DU SYSTEME NORMAL :
L'état supplémentaire du sytème normal comprend les deux états suivants :
TABLEAU 12 : PRODUCTION DE L'EXERCICE,
TABLEAU 13 : ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION.
- 37 -
ETAT ANNEXE
PAGE 18/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Sigle usuel :
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
1 763
31.12.2013
STREMCO SA
OUAGADOUGOU 01
TABLEAU 1 : ACTIF IMMOBILISE
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
RUBRIQUES
CHARGES IMMOBILISEES
Frais d'établissement et charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
A
MONTANT
BRUT A
L'OUVERTURE DE
L'EXERCICE
12 MOIS
Durée (en mois) :
AUGMENTATIONS
B
Acquisitions
Virements de
Suite à une
Apports
poste à poste réévaluation
Créations
pratiquée
au cours
de l'exercice
Exercice du
DIMINUTIONS
C
Cessions
Virements de
Scissions
poste à poste
Hors service
1 426 755 400
513 098 422
01.01.2013 au
475 585 133
6 898 323 258
31.12.2013
D=A+B-C
MONTANT
BRUT A LA
CLOTURE
DE
L'EXERCICE
951 170 267
7 411 421 680
3 120 500
3 120 500
111 975 957
111 975 957
243 986 425
1 738 000
1 172 688 633
5 759 409
245 724 425
400 000
1 178 048 042
111 861 785
111 861 785
1 436 100
1 436 100
AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR
IMMOBILISATIONS
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Titres de participation
Autres immobilisations financières
TOTAL GENERAL
3 584 923 222
6 905 820 667
400 000
Nota : Inscrire au bas du tableau, s'ils sont significatifs, les montants (par postes référencés) d'immobilisations incorporelles et corporelles en cours à la clôture.
475 585 133
10 014 758 756
- 38 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
BP
Exercice clos le :
TABLEAU 2 : AMORTISSEMENTS
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
RUBRIQUES
A
AMORTISSEMENTS
CUMULES
A L'OUVERTURE
DE L'EXERCICE
Sigle usuel : STREMCO SA
1 763
31.12.2013
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice du
B
AUGMENTATIONS :
DOTATIONS
DE L'EXERCICE
ETAT ANNEXE
PAGE 19/28
C
DIMINUTIONS :
Amortissements relatifs aux
éléments sortis de l'actif
01.01.2013 au
31.12.2013
D=A+B-C
CUMUL DES
AMORTISSEMENTS
A LA CLOTURE
DE L'EXERCICE
CHARGES IMMOBILISEES
Frais d'établissement et charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
TOTAL
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
205 239 371
760 889
102 619 685
1 560 250
307 859 056
2 321 139
206 000 260
104 179 935
310 180 195
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
36 882 192
71 999 222
489 182 460
100 032 400
10 297 596
18 274 419
106 856 593
5 999 400
47 179 788
90 273 641
579 990 876
106 031 800
TOTAL (II)
698 096 274
141 428 008
16 048 177
823 476 105
TOTAL (I + II)
904 096 534
141 428 008
16 048 177
1 133 656 300
TOTAL (I)
Total des Dotations de l'exercice
245 607 943
16 048 177
- 39 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
01
Adresse :
N° d'identification fiscale :
Sigle usuel :
BP
Exercice clos le :
1 763
31.12.2013
TABLEAU 3 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSIONS
MONTANT
BRUT
A
AMORTISSEMENTS
PRATIQUES
B
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
NEANT
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Titres de participation
Autres immobilisations financières
TOTAL
ETAT ANNEXE
PAGE 20/28
STREMCO SA
Durée (en mois) :
OUAGADOUGOU 01
12 MOIS
Exercice du
01.01.2013
VALEUR
COMPTABLE
NETTE
C=A-B
PRIX
DE CESSION
D
au
31.12.2013
PLUS-VALUE OU
MOINS-VALUE
E=D-C
- 40 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
Exercice clos le :
31.12.2013
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
TABLEAU 4 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN
SITUATIONS ET
MOUVEMENTS
NATURE
1. Provisions réglementées
2. Provisions financières pour
risques et charges
3. Provisions pour dépréciation
des immobilisations
TOTAL (I)
A
PROVISIONS
A
L'OUVERTURE
DE
L'EXERCICE
B
AUGMENTATIONS : DOTATIONS
HORS
D'EXPLOIFINANACTIVITES
TATION
CIERES
ORDINAIRES
ETAT ANNEXE
PAGE 21/28
Durée (en mois) :
Exercice du
OUAGADOUGOU 01
12 MOIS
01.01.2013
au
C
DIMINUTIONS : REPRISES
HORS
D'EXPLOIFINANACTIVITES
TATION
CIERES
ORDINAIRES
31.12.2013
D=A+B-C
PROVISIONS
A LA
CLOTURE DE
L'EXERCICE
13 168 849
1 899 288
13 168 849
1 899 288
13 168 849
1 899 288
13 168 849
1 899 288
13 168 849
1 899 288
13 168 849
1 899 288
4. Dépréciations des stocks
5. Dépréciations et risques
provisionnés (Tiers)
6. Dépréciations et risques
provisionnés (Trésorerie)
TOTAL (II)
TOTAL (I ) + (II)
- 41 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
01
Exercice clos le :
BP
Sigle usuel :
1 763
31.12.2013
TABLEAU 5 : BIENS PRIS EN CREDIT-BAIL ET CONTRATS ASSIMILES
SITUATIONS ET MOUVEMENTS
RUBRIQUES
NATURE
DU
CONTRAT
(I ; M ; A)
(1)
A
MONTANT
BRUT A
L'OUVERTURE DE
L'EXERCICE
AUGMENTATIONS B
Acquisitions Virements de
Suite à une
Apports
poste à poste réévaluation
Créations
pratiquée
au cours
de l'exercice
STREMCO SA
Durée (en mois) :
Exercice du
ETAT ANNEXE
PAGE 22/28
OUAGADOUGOU 01
12 MOIS
01.01.2013
DIMINUTIONS C
Cessions
Virements de
Scissions
poste à poste
Hors service
au
31.12.2013
D=A+B-C
MONTANT
BRUT A LA
CLOTURE
DE
L'EXERCICE
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
TOTAL GENERAL
NEANT
#VALEUR!
(1) I : Crédit-bail immobilier ; M : Crédit-bail mobilier ; A : Autres contrats (dédoubler le poste si montants significatifs).
#VALEUR!
#VALEUR!
- 42 SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
01
BP
1 763
Exercice clos le :
31.12.2013
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
ETAT ANNEXE
PAGE 23/28
STREMCO SA
Durée (en mois) :
OUAGADOUGOU 01
12 MOIS
TABLEAU 6 : ECHEANCES DES CREANCES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE
CREANCES
MONTANT
BRUT
CREANCES DE L'ACTIF
IMMOBILISE (I)
1 436 100
Prêts (1)
Créances rattachées à des
participations
Autres immobilisations
financières
1 436 100
CREANCES DE L'ACTIF
CIRCULANT (II)
ANALYSE PAR ECHEANCES
A UN AN AU PLUS
A PLUS D'UN
AN ET A DEUX
DONT
ANS AU PLUS
ECHUES
A PLUS DE
DEUX ANS
189 556 524
Fournisseurs
Clients et comptes
rattachés
Personnel
Sécurité sociale et autres
organismes sociaux
Etat
Organismes internationaux
Associés et groupe
Débiteurs divers
Créances H.A.O.
Charges constatées
d'avance
185 920 855
TOTAL (I) + (II)
190 992 624
2 780 858
854 811
(1) Prêts accordés en cours d'exercice : montant :
/ Remboursements obtenus en cours d'exercice : montant :
MONTANTS
EN DEVISES
AUTRES ANALYSES
MONTANTS
MONTANTS
ENVERS LES
REPREENTREPRISES
SENTES
LIEES
PAR EFFETS
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 43 -
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
01
BP
Exercice clos le :
Sigle usuel :
1 763
31.12.2013
ETAT ANNEXE
PAGE 24/28
STREMCO SA
Durée (en mois) :
OUAGADOUGOU 01
12 MOIS
TABLEAU 7 : ECHEANCES DES DETTES A LA CLOTURE DE L'EXERCICE
DETTES
DETTES FINANCIERES ET
RESSOURCES ASSIMILEES
Emprunts obligataires convertibles (1)
Autres emprunts obligataires (1)
Emprunts et dettes des établissements de crédit (1)
Autres dettes financières (1) (2)
TOTAL (I)
Dettes de crédit-bail immobilier
Dettes de crédit-bail mobilier
Dettes sur contrats assimilés
ANALYSE PAR ECHEANCES
A UN AN AU PLUS
A PLUS D'UN
AN ET A DEUX
DONT
ANS AU PLUS
ECHUES
MONTANT
BRUT
2 138 914 424
7 224 949
2 146 139 373
TOTAL (II)
DETTES DU PASSIF
CIRCULANT
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients
Personnel
Sécurité sociale et organismes
sociaux
Etat
Organismes internationaux
Associés et groupe
Créditeurs divers
Dettes H.A.O.
Produits constatés d'avance
TOTAL (III)
TOTAL (I) + (II) + (III)
73 883 828
73 883 828
2 800 241
2 800 241
5 089 953
810 523 287
5 089 953
810 523 287
1 907 122 489
1 907 122 489
2 799 419 798
2 799 419 798
73 883 828
4 945 559 171
2 799 419 798
73 883 828
(1) Emprunts souscrits en cours d'exercice :
(2) Total des dettes envers les associés (personnes physiques).
/
73 883 828
Emprunts remboursés en cours d'exercice :
A PLUS DE
DEUX ANS
MONTANTS
EN DEVISES
AUTRES ANALYSES
MONTANTS
MONTANTS
ENVERS LES
REPREENTREPRISES
SENTES
LIEES
PAR EFFETS
- 44 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel : STREMCO SA
01
BP
1 763
Exercice clos le :
31.12.2013
Durée (en mois) :
ETAT ANNEXE
PAGE 25/28
OUAGADOUGOU 01
12 MOIS
TABLEAU 8 : CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES DE l'EXERCICE
(comptes spécifiques de)
NATURE
Nos DE COMPTE
MONTANT
(en milliers de francs CFA)
EAU
6051
726
ELECTRICITE
6052
7 552
AUTRES ENERGIES
6053
10 496
FOURNITURES D'ENTRETIEN NON STOCKABLES
6054
2 664
FOURNITURES DE BUREAU NON STOCKABLES
6055
2 664
PETIT MATERIEL ET OUTILLAGE
6056
513
TRANSPORTS POUR LE COMPTE DE TIERS
613
TRANSPORTS DU PERSONNEL
614
ENTRETIEN, REPARATIONS DES BIENS IMMOBILIERS
6241
170
ENTRETIEN, REPARATIONS DES BIENS MOBILIERS
6242
12 726
PUBLICITE, PUBLICATIONS, RELATIONS PUBLIQUES
627
FRAIS DE TELECOMMUNICATIONS
628
11 802
REMUNERATIONS D'INTERMEDIAIRES ET DE CONSEILS
632
136 222
- 45 Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
01
BP
Exercice clos le :
Sigle usuel :
1 763
31.12.2013
STREMCO SA
Durée (en mois) :
ETAT ANNEXE
PAGE 26/28
OUAGADOUGOU 01
12 MOIS
TABLEAU 9 : REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DERNIERS EXERCICES
NATURE DES INDICATIONS
EXERCICES CONCERNES (1)
N
N-1
N-2
N-3
N-4
STRUCTURE DU CAPITAL A LA CLOTURE DE L' EXERCICE (2)
Capital social _____________________________________________________________________________________________
285 000 000
Actions ordinaires __________________________________________________________________
Actions à dividendes prioritaires (A.D.P.) sans droit de vote ______________________________
Actions nouvelles à émettre ______________________________________________________
par conversion d'obligations ___________________________________________________
par exercice de droits de souscription ___________________________________________
OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE (3)
Chiffre d'affaires hors taxes ______________________________________________________ 1 071 241 500
Résultat des activités ordinaires (R.A.O.) hors dotations et reprises
(exploitation et financières) ______________________________________________________ -591 726 975
Participation des travailleurs aux bénéfices _________________________________________
Impôt sur le résultat _____________________________________________________________
Résultat net (4) _______________________________________________________________ -1 270 710 924
2 298 659 879
2 046 458 423
-107 385 798
49 650 572
1 000 000
-340 095 049
-1 203 869 881
241 441 356
313 934 658
224 242 359
178 192 992
93 303 433
36 357 431
50 110 448
35 451 894
23 511 305
14 189 948
20 240 000
30 816 444
RESULTATS PAR ACTION
Résultat distribué (5) __________________________________________________________
Dividende attribué à chaque action _______________________________________________
PERSONNEL ET POLITIQUE SALARIALE
Effectif moyen des travailleurs au cours de l'exercice (6) ______________________________
Effectif moyen de personnel extérieur _____________________________________________
Masse salariale distribuée au cours de l'exercice (7) _________________________________
Avantages sociaux versés au cours de l'exercice (8) (Sécurité sociale, oeuvres sociales)_____
Personnel extérieur facturé à l'entreprise (9) _______________________________________
(1) Y compris l'exercice dont les états financiers sont soumis à l'approbation de l'Assemblée.
(2) Indication en cas de libération partielle du capital du montant du capital non appelé.
(3) Les éléments de cette rubrique sont ceux figurant au compte de résultat.
(4) Le résultat, lorsqu'il est négatif, doit être mis entre parenthèses.
(5) L'exercice N correspond au dividende proposé du dernier exercice.
(6) Personnel propre.
(7) Total des comptes 661, 662, 663.
(8) Total des comptes 664, 668.
(9) Compte 667.
2 001 708
- 46 -
TABLEAU 10 : PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT DE L'EXERCICE
.
.
.
.
.
.
ETAT ANNEXE
PAGE 27/28
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
STREMCO SA
01
BP
1 763
Exercice clos le :
31.12.2013
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
AFFECTATIONS
Réserve légale
MONTANT (1)
Réserves statutaires ou contractuelles
Autres réserves (disponibles)
Dividendes (2)
.
.
.
.
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
Exercice du
ORIGINES
Report à nouveau antérieur (pertes)
01.01.2013 au
31.12.2013
MONTANT (1)
-1 543 964 927
Report à nouveau (bénéficiaire)
6 898 323 258
Résultat net de l'exercice
-1 270 710 924
Prélèvement sur les réserves (3)
Autres affectations
Report à nouveau
4 083 647 407
TOTAL (A)
4 083 647 407
Contrôle : Total A = Total B
1) Les montants négatifs sont à porter entre parenthèses ou précédés d'un signe (-).
2) S'il existe plusieurs catégories d'ayant droit aux dividendes, indiquer le montant pour chacune d'elles.
3) Indiquer les postes de réserves sur lesquels les prélèvements sont effectués.
TOTAL (B)
4 083 647 407
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 47 -
ETAT ANNEXE
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Exercice clos le :
BP
31.12.2013
Sigle usuel : STREMCO SA
PAGE 28/28
1 763
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
TABLEAU 11 : EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR
EFFECTIFS
EFFECTIF ET MASSE
SALARIALE
QUALIFICATIONS
NATIONAUX AUTRES ETATS HORS UEMOA TOTAL
DE L'UEMOA
M
F
M
F
M
F
MASSE SALARIALE
NATIONAUX
M
F
AUTRES ETATS
DE L'UEMOA
M
F
HORS UEMOA
M
YA 1. CADRES SUPERIEURS
YB 2. TECHNICIENS
SUPERIEURS ET
CADRES MOYENS
YC 3. TECHNICIENS, AGENTS
DE MAITRISE ET
OUVRIERS QUALIFIES
YD 4. EMPLOYES, MANOEUVRES
OUVRIERS ET APPRENTIS
173
173
YE TOTAL (1)
182
182
YF PERMANENTS
182
182
9
9 CONF ETAT ANNUEL DES SALAIRES
YG SAISONNIERS
FACTURATION
A L'ENTREPRISE
2. Personnel extérieur
YH 1. CADRES SUPERIEURS
Y I 2. TECHNICIENS
SUPERIEURS ET
CADRES MOYENS
M : Masculin
YJ 3. TECHNICIENS, AGENTS
DE MAITRISE ET
F : Féminin
OUVRIERS QUALIFIES
YK 4. EMPLOYES, MANOEUVRES
OUVRIERS ET APPRENTIS
YL TOTAL (2)
YM PERMANENTS
YN SAISONNIERS
YO TOTAL (1) + (2)
182
182
F
TOTAL
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 48 -
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
ETAT SUPPLEMENTAIRE
Sigle usuel :
STREMCO SA
PAGE 1/2
01
BP
1 763
OUAGADOUGOU 01
Exercice clos le :
31.12.2013
Durée (en mois) :
12 MOIS
TABLEAU 12 : PRODUCTION DE L'EXERCICE
(Valeurs en milliers de francs CFA)
DESIGNATION UNITE DE
DU PRODUIT QUANTITE
CHOISIE
PRODUCTION
VENDUE DANS
LE PAYS
Quantité
Valeur
PRODUCTION
VENDUE
DANS LES
AUTRES PAYS
DE L'UEMOA
Quantité
Valeur
NEANT
NON VENTILE
TOTAL
PRODUCTION
VENDUE HORS
UEMOA
Quantité
Valeur
PRODUCTION
IMMOBILISEE
Quantité
Valeur
STOCK
OUVERTURE
DE L'EXERCICE
Quantité
Valeur
STOCK
CLOTURE
DE L'EXERCICE
Quantité
Valeur
Dénomination sociale de l'entreprise :
MINIERE ET COMPAGNIE
Adresse :
N° d'identification fiscale :
- 49 -
SOCIETE DE TRAVAUX DE RECHERCHE D'EXPLOITATION
Sigle usuel :
01
BP
Exercice clos le :
STREMCO SA
1 763
31.12.2013
ETAT SUPPLEMENTAIRE
PAGE 2/2
OUAGADOUGOU 01
Durée (en mois) :
12 MOIS
TABLEAU 13 : ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION
(Valeurs en milliers de francs CFA)
DESIGNATION
DES MATIERES
ET PRODUITS
NON VENTILES
TOTAL
UNITE DE QUANTITE
CHOISIE
ACHATS EFFECTUES AU COURS DE L'EXERCICE
PRODUITS IMPORTES
PRODUITS DE L'ETAT
ACHETES
ACHETES
DANS L'ETAT
HORS DE L'ETAT
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
VARIATION DES
STOCKS
(en valeur)
- 50 -
ETATS COMPLEMENTAIRES DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS
ANNEXE 9
SOCIÉTÉ STREMCO. SA
Projet d'exploitation minière
type Petite Mine
des gisements aurifères de Guiro et Diouga
- Burkina Faso –
RAPPORT DE NOTICE D'IMPACT
SUR L'ENVIRONNEMENT
(NIE)
2
Janvier 2004
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
RÉSUMÉ DES TERMES DE RÉFÉRENCE
MÉTHODOLOGIE GÉNÉRALE DE L’ÉTUDE
I- CONTEXTE DU PROJET
1.1 Cadre législatif et réglementaire
1.2 Présentation du promoteur
II- DESCRIPTION DU PROJET
2.1 Localisation du projet
2.2 Objectifs et Justification du projet
2.3 Activités du projet, infrastructures, équipements
2.3.1 Activités de Construction et d'aménagement du site
2.3.2 Activités d'exploitation
2.3.2.1 Extraction du minerai
2.3.2.2 Traitement du minerai
2.3.3 Infrastructures et sélection d'emplacements
2.3.3.1 Accès aux sites
2.3.3.2 Production d'électricité
2.3.3.3 Approvisionnement en eau
2.3.3.4 Stockage des hydrocarbures
2.3.3.5 Usine de traitement
2.3.3.6 Bâtiments administratifs
2.3.4 Installations auxiliaires
2.3.4.1 Atelier
2.3.4.2 Magasins
2.3.4.3 Sanitaires
2.3.4.4 Dépôt d'explosifs
2.3.4.5 Logement, restauration et transport
2.3.4.6 Centre de soins d'urgence
3
2.3.4.7 Sécurité
2.3.5 Autres équipements
2.3.5.1 Équipements techniques
2.3.5.2 Communication
2.3.5.3 Manutention
2.3.6 Procédé de traitement
2.3.6.1 Choix de la méthode de traitement
2.3.6.2 Procédé de traitement adopté et caractéristiques techniques
2.3.6.3 Produits chimiques utilisés dans le procédé de traitement
2.4 Bassin de résidus, description des rejets et cycle du cyanure
2.4.1 Bassin de résidus
2.4.2 Description des rejets
2.4.3 Cycle du cyanure
III- DESCRIPTION DE L'ÉTAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT DU MILIEU
RÉCEPTEUR DU PROJET
3.1 Définition d'un périmètre ou zone d’étude
3.2 Milieu physique
3.2.1 Environnement géologique
3.2.2 Environnement pédologique
3.2.3 Environnement atmosphérique
3.2.3.1 Étude climatologique
3.2.3.1.1 Contexte climatique régional
3.2.3.1.2 La pluviométrie
3.2.3.1.3 Les températures
3.2.3.1.4 L'humidité relative
3.2.3.1.5 L'évaporation
3.2.3.1.6 L'évaporation potentielle de Penman
3.2.3.1.7 La durée d'insolation
3.2.3.1.8 Les vents
3.2.3.2
Qualité de l'air
3.2.4 Environnement aquatique
3.2.4.1 Hydrologie
3.2.4.1.1 Réseau hydrographique global
3.2.4.1.2 Réseau hydrographique local
4
3.2.4.2 Hydrogéologie
3.2.4.2.1 La nappe contenue dans les formations d'altération
3.2.4.2.2 La nappe profonde
3.2.4.3 Qualité des eaux de surface et souterraines
5
3.3 Milieu Biologique
3.3.1 Méthodologie et objectifs de l'étude
3.3.2 Principe de zonation
3.3.3 L'étude de la flore
3.3.4 L'étude de la faune
3.3.5 Caractérisation du site
3.3.6 La végétation
3.3.6.1
Généralités
3.3.6.2 Les espèces rencontrées ou existantes
3.3.6.3 Les espèces rares ou en voie de disparition
3.3.6.4 Description des milieux
3.3.6.4.1 La steppe cultivée
3.3.6.4.1.1 La végétation ripicole
3.3.6.4.1.2 Les plantations
3.3.7
La faune
3.3.7.1 Les oiseaux
3.3.7.2 Les mammifères et les reptiles
3.3.7.2.1 1es mammifères non volant
3.3.7.2.2 Les mammifères volant
3.3.7.2.3 Les reptiles
3.4 Milieu humain et socioéconomique
3.4.1 Méthodologie
3.4.2 Démographie
3.4.2.1 Caractéristiques de la population
3.4.2.2 Migrations
3.4.3 Activités d'exploitation des ressources
3.4.3.1 Principales activités d'exploitation
3.4.3.2 Activités secondaires d'utilisation des ressources
3.4.4 Organisation sociale
3.4.4.1 Profil historique
3.4.4.2 Organisation socio-politique et administrative
3.4.4.3 Le régime foncier
3.4.4.4 Lieux sacrés
3.4.5 Activités socioculturelles
3.4.6 Habitat
6
3.4.7 Organisations paysannes et partenaires
3.4.7.1 Organisations paysannes
3.4.7.2 Partenaires
3.4.8 Infrastructures
3.4.9 Occupation des sols
3.4.10 Attentes des populations
IV- ANALYSE ET ÉVALUATION DES IMPACTS
4.1 Méthodologie adoptée
4.2 Détermination des sources d'impact, des composantes environnementales
susceptibles d'être affectées, et identification des impacts.
4.2.1 Impacts liés à la phase de construction
4.2.2 Impacts liés à la phase d’exploitation
4.3 Analyse des impacts
4.3.1 Impacts liés à l’exploitation de la carrière
4.3.2 Impacts liés à l’exploitation de l’usine
4.3.3 Impacts spécifiques liés à la fermeture de l’usine
4.3.4 Impacts socioéconomiques
4.3.5 Impacts positifs du projets
4.3.5.1 Création d’emplois et promotion de petites entreprises
4.3.5.2 Amélioration des infrastructures socio-sanitaires locales
4.3.5.3 Infrastructures routières locales
4.3.5.4 Impacts politiques
4.4
Évaluation des impacts
V- MESURES D'ATTÉNUATION ET DE COMPENSATION DES IMPACTS
5.1 Mesures d’atténuation
5.2 Mesures de compensation
VI- GESTION DES RISQUES D’ACCIDENTS
6.1 Étude de dangers
6.2 Présentation des produits et installations
6.3 Analyse des risques
6.4 Mesures de maîtrise de l’incendie
7
VII- PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE
VIII- PLAN DE FERMETURE ET DE REHABILITATION DU SITE
IX- CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
8
Introduction
Le sous-sol du Burkina Faso recèle d’importantes potentialités minières inexploitées, en
l’occurrence l’or. Le contexte mondial de l’industrie minière a été caractérisé ces dernières années
par une chute des cours des métaux, en particulier celui de l’or. Le Burkina Faso, à travers son
département ministériel chargé des mines, a entrepris depuis lors, une politique de libéralisation
du secteur minier et d’incitation orientée en particulier vers les opérateurs privés nationaux et
étrangers en général, pour le développement de l’exploitation des nombreux gîtes et petits
gisements d’or du pays mis en évidence à la suite d’une intensification de l’exploration minière.
En effet, l'exploitation minière type petite mine, s’impose aujourd’hui dans nos pays en
développement, comme une autre alternative de l’exploitation minière industrielle à grande
échelle, aux coûts d’investissement élevés. La remontée actuelle du cours de l'or est un atout
encourageant le développement d'un tel projet.
C’est dans ce contexte que la Société STREMCO-SA ayant réalisé un programme intensif
d’étude de faisabilité pour déterminer les conditions technico-économiques, envisage la mise en
œuvre du projet d'exploitation minière type petite mine des gisements de Guiro et Diouga et le
traitement du minerai aurifère à l'usine installée à Bayildiaga.
Les permis d'exploitation sollicités sont situés au NE du pays dans les provinces du Namentenga
et du Séno, à une distance d'environ 230 km de Ouagadougou sur l'axe routier Ouagadougou-Dori
(RN3). Les zones concernées sont très proches de la RN3: Guiro est à 7 km de Yalogo et Diouga
à 3 km de Bani, lesquelles sont traversées par la RN3. Les deux zones sont accessibles par pistes
carrossables.
Le permis de recherche actuel fait l’objet de l'arrêté no01-045/MCE/SG/DGMGC/DG du 03 juillet
2001. Sa validité expire le 06 mai 2004. Il couvre une superficie de 450 km2. Les deux zones
faisant l'objet de la demande de permis d'exploitation petite mine ont les superficies suivantes:
Guiro-Bayildiaga: 55 km2 et Diouga: 5 km2.
Les résultats des études de faisabilité menées sur les permis sollicités ont apporté suffisamment
d’éléments permettant d’envisager une exploitation industrielle petite mine économiquement
rentable, favorisée par la remontée actuelle du cours de l'or. Ainsi, le projet prévoit le traitement
de minerais de quartz aurifère extraits à partir de deux carrières qui seront ouvertes l'une sur le
permis de Diouga et l'autre sur celui de Guiro. Les gîtes satellites pourraient, le cas échéant,
augmenter les réserves.
Environ 124.806 tonnes de réserves exploitables titrant en moyenne 10,63 g/t, dont 103.947
tonnes à 11,33 g/t à Guiro, et 20.859 tonnes titrant 6,98 g/t à Diouga, seront extraits des deux
carrières en dehors des sites satellites représentant un appoint d'augmentation des réserves.
9
La durée d’exploitation est de 5,5 ans environ en raison d'une capacité de traitement de 25 000
t/an, avec une production d’or totale estimée à 1.327.022 grammes (soit 1.327 kg).
Un investissement initial évalué à 865.912.500 FCFA sera nécessaire. Au total, 85 emplois
environ seront créés.
Le procédé de traitement du minerai est une méthode combinée comprenant des modules
caractérisés par une gravimétrie, une flottation et une lixiviation du concentré de flottation par
cyanuration en cuve, et la récupération de l'or se fera par adsorption au charbon actif suivie
d'élution et d'électrolyse. L'usine de traitement sera située à Bayildiaga.
Du point de vue des caractéristiques générales de l'environnement, les départements de Yalogo
(province du Namentenga) et de Bani (province du Séno) comme tant d’autres du pays,
connaissent une situation socio-économique très difficile, liée à la précarité du climat et la
persistance de la sécheresse. La situation environnementale se caractérise alors par une
dégradation des ressources naturelles s'accompagnant d'une détérioration progressive et
généralisée des conditions et du cadre de vie des populations.
Cette situation résulte d’un ensemble de facteurs complexes, dont les principaux sont d’ordre
climatique et anthropique (forte pression démographique, systèmes de production inadaptés,
déforestation abusive, vétusté des infrastructures de base, etc..).
À ces facteurs, il faut ajouter les conditions de vie précaires et de pauvreté de la majorité de la
population, conduisant ainsi à une pression de plus en plus forte sur les ressources naturelles et
l’environnement en général.
Cette situation met en évidence les dures réalités de ces localités, accentuées par des cycles de
sécheresse de plus en plus longs. La pression sur les terres cultivables et sur les autres ressources
naturelles, et souvent sur un espace restreint, va de pair avec un accroissement des besoins,
notamment en produits agricoles, d’élevage, produits ligneux et en équipements ou infrastructures
indispensables. Cette situation a conduit en de nombreux endroits, à une rupture de l’équilibre
entre disponibilité des ressources naturelles et leur conservation rationnelle.
En effet, le constat amer est que la pauvreté et la dégradation de notre environnement forment un
cercle vicieux, l'une étant à la fois la cause et la conséquence de l'autre.
C’est dans un tel milieu récepteur caractérisé par un faible niveau de développement économique
et une insuffisance d’infrastructures de base, que se situe le site projet en étude.
10
Résumé des termes de référence
Le travail demandé est une évaluation simplifiée des impacts sur l'environnement, assortie de la
rédaction d’un rapport de Notice d’Impact sur l’Environnement (NIE) conformément aux
dispositions du décret n0341-2001/PRES/PM/MEE du 17 juillet 2001 portant champ d'application, procédure et
contenu de la notice et de l'étude d'impact sur l'environnement. L'étude doit comporter les
éléments suivants:
1. Une description de l’état initial de site et de son environnement ;
2. Une description de l’activité projetée ;
3. Une description des caractéristiques ou des opérations qui ont des impacts négatifs ou positifs;
4. Une identification des caractéristiques ou des éléments de l’environnement qui peuvent subir
des impacts négatifs;
5. Une détermination de la nature et de l'importance des impacts sur l'environnement;
6. Une présentation des mesures à prendre pour supprimer, réduire, gérer ou compenser les effets
négatifs sur l'environnement ainsi que l’estimation des coûts correspondants.
Méthodologie adoptée dans l'étude
La démarche générale adoptée pour la présente étude environnementale, est basée sur une analyse
des éléments des milieux naturel et humain c'est à dire: air, eau, sol, faune, flore, populations
locales, activités socio-économiques, etc.
Une analyse de l'ensemble des opérations de production a permis de déterminer les sources et
l'identification des impacts liés au projet. L’évaluation des impacts a été faite en utilisant des
tableaux matriciels.
 Étude documentaire
Toutes les données nécessaires à l'étude ont été recherchées auprès du promoteur et de différents
services, ainsi qu'au niveau départemental et provincial du site du projet. Il s'agit notamment de
données relatives aux caractéristiques techniques et économiques du projet, à la géologie, la
phytogéographie, la pédologie, les schémas et différentes cartes, le mode d'exploitation du
gisement de granite, la superficie et la localisation du site, les réserves exploitables, etc.
 Visites de site
Le site du projet a fait l'objet de visites afin de:
 Recueillir les données récentes de terrain pour mieux apprécier le contexte réel du site;
 Délimiter un périmètre ou une zone d'étude qui couvre l'ensemble des activités envisagées et
qui circonscrit les effets directs et indirects du projet sur l'environnement;
11
 Évaluer l'ampleur des impacts potentiels que pourrait avoir le projet sur certaines composantes
du milieu récepteur du projet notamment humain;
 Faire l'inventaire qualitatif et quantitatif des composantes vraiment significatives des milieux
naturel et humain, susceptibles d'être affectées par la réalisation du projet.
 Rencontrer, informer et expliquer le projet et ses objectifs aux autorités et populations locales,
afin d'accroître leur niveau d'implication et de les sensibiliser sur les impacts négatifs et positifs
potentiels du projet. Cette démarche participative est un maillon extrêmement important de
l'étude et sera complétée par une enquête publique dite de commodo et incommodo diligentée
par l'Administration des mines, et a l'avantage de garantir l'acceptabilité et la durabilité du
projet au triple plan social, environnemental, et technique, c'est à dire une bonne insertion du
projet dans son milieu récepteur.
 Rédaction du rapport de la notice d'impact sur l'environnement.
12
I- CONTEXTE DU PROJET
1.1- Cadre législatif et réglementaire
Conformément à l’article 77 de la loi no 031-2003/AN du 08 mai 2003 portant code minier au
Burkina Faso, tout demandeur d'un titre miner à l'exception du permis de recherche ou d'une
autorisation d'exploitation de carrières, désireux d'entreprendre sur le terrain un travail susceptible
de porter atteinte à l'environnement doit, conformément au code de l'environnement, selon le cas,
fournir une notice ou mener une étude d'impact sur l'environnement assortie d'une enquête
publique et d'un plan d'atténuation ou de renforcement des impacts négatifs ou positifs. Toute
modification des actions prévues doit faire l'objet d'une demande préalable auprès de
l'Administration des mines.
En effet, la Loi nO 005/97/ADP du 30 janvier 1997 portant Code de l’Environnement au Burkina
Faso réglemente de telles activités.
Un programme de préservation et de gestion de l’environnement ainsi qu’un programme de
réhabilitation des sites à exploiter doivent accompagner l’étude d'impact sur l'environnement.
L’organisation de l’enquête publique et les frais y relatifs sont à la charge du promoteur du projet.
Par ailleurs, le projet devra opérer conformément aux normes de qualité du décret n o 2001-185/
PRES/ PM/ MEE relatives aux déversements de polluants dans l’air, l’eau et le sol, établies par le
Burkina Faso ou le cas échéant, aux normes internationales notamment celles recommandées par
l'Organisation des Nations Unies (ONU) ou par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Dans le souci d’assurer une gestion optimale et durable du projet du point de vue
environnemental, et conformément aux procédures législatives et réglementaires nationales et
celles exigées en général par l’institution financière, la société doit réaliser une évaluation
d'impact, objet du présent rapport. Les résultats de cette évaluation serviront à apprécier les
impacts du projet sur l’environnement physique, socio-économique et culturel et devront fournir à
STREMCO-SA, tous les éléments pertinents pour finaliser l’ensemble du dossier de demande de
permis d'exploitation industrielle petite mine.
Cette évaluation d'impact sur l’environnement qui est une notice d'impact (NIE), selon l'annexe I
du décret no2001-342/ PRES/PM/MEE du 17 juillet 2001, a pour but essentiel de déterminer les
impacts positifs et négatifs de l’activité envisagée. L’étude propose également des mesures pour
supprimer, réduire ou compenser les impacts négatifs sur les environnements biophysique et
humain. Elle prévoit enfin un plan de gestion environnementale, un plan de fermeture et de remise
en état du site après la fin de l’exploitation.
13
Afin de stimuler le développement des compétences locales et d’obtenir la meilleure
compréhension possible de la région d’étude, une équipe de spécialistes nationaux indépendants a
réalisé cette étude multidisciplinaire d’évaluation d’impact du projet sur l’environnement.
L’équipe des nationaux se composait comme suit :
-
Un Ingénieur géologue environnementaliste spécialisé en mines et environnement;
-
Un pédologue, spécialisé en cartographie et détermination de la nature et aptitude agricole
des sols;
-
Un géographe, spécialisé en cartographie et traitement des données environnementales
(climat, géomorphologie, flore et faune, etc.);
-
Un sociologue, spécialisé dans les études et enquêtes socio-économiques.
1.2- Présentation du promoteur
STREMCO-SA est une société anonyme privée de droit burkinabè, créée le 15 juillet 1994. Son
capital social est de 140 millions initialement détenu à hauteur de 51% par EMF et 49% par des
opérateurs résidant au Burkina Faso.
Adresse: 656, Avenue de la nation
06 BP 9319 OUAGADOUGOU 06
Tel: 30 16 25
Fax: 30 16 26
Email: [email protected]
No Registre du Commerce: no 13 091/ B
Objet social: La société a pour objet au Burkina Faso et dans les pays :
-
La recherche et l’exploitation des ressources minérales et de substances utiles au Burkina
Faso et plus particulièrement la recherche, l’étude et l’exploitation artisanale, semi
industrielle ou industrielle de gîtes de substances minières ou de carrières.
-
La participation directe ou indirecte à toutes opérations industrielles, financières,
commerciales, agricoles, mobilières, immobilières se rattachant directement ou
indirectement à l’objet social.
-
L’acquisition et la commercialisation sous toutes ses formes légales de produits en rapport
avec l’objet social,
-
et plus précisément :
 toutes activités connexes ainsi que la promotion du secteur d’activités;
 la représentation et toutes prestations de commission de courtage de produits et
matériels;
14
 l’acquisition par tous les moyens légaux d’immeubles bâtis ou non, pouvant servir
d’une manière ou d’une autre les intérêts et affaires de la société ainsi que tout
fonds de commerce matériels et autres;
 la prise de toute participation dans les entreprises existantes ou futures à objet
similaires ou non, ou susceptibles d’en favoriser le développement par tous
moyens;
 toutes activités industrielles, commerciales dont l’opportunité serait offerte à
l’entreprise.
Dans la mise en œuvre du présent projet, la société entend établir des liens solides avec la
population et les autorités locales. Sa philosophie est de faire des bénéfices tout en apportant en
retour des avantages à la population et de s'impliquer à long terme dans le développement local.
Les préoccupations environnementales de la société en matière de protection de l'environnement,
de santé et de sécurité, seront fondées sur les bonnes pratiques environnementales et le respect des
normes, l'observation des règles de sécurité, d'hygiène et de santé que la présente étude proposera
pour minimiser les impacts de ses activités sur l'environnement à savoir :
-
Bonne planification de l'exploitation en carrière, de manière à éviter des excavations
anarchiques conduisant à la dégradation des sols et à la perte de biodiversité et d'habitats
naturels;
-
Réduction au strict minimum nécessaire de l'occupation des sols et des besoins en produits
chimiques, minimisant ainsi les problèmes fonciers et les risques de pollution et
d'accidents technologiques (explosifs, hydrocarbures, etc.);
-
Utilisation d'explosifs à faible souffle brisant, le cas échéant;
-
Sensibilisation et formation du personnel sur l'hygiène, la santé et la sécurité du travail
ainsi qu'à la protection de l'environnement;
-
Implication, collaboration et concertation avec les autorités administratives, coutumières
et les populations locales dans la gestion de l'environnement;
-
Application de mesures strictes de protection et de sécurité par la mise à disposition et le
port obligatoire des équipements de sécurité et de protection individuelle et collective
pour tout le personnel de la carrière;
-
Restauration/réhabilitation progressive ou finale du site perturbé.
15
II- DESCRIPTION DU PROJET
2.1- Localisation du projet
Les permis d'exploitation sollicités sont situés au NE du pays dans les provinces du Namentenga
et du Séno, à une distance d'environ 230 km de Ouagadougou sur l'axe routier Ouagadougou-Dori
(RN3 ). Les zones concernées sont proches de l'axe routier: Guiro est à 7 km de Yalogo et Diouga
à 3 km de Bani, lesquelles agglomérations sont traversées par l'axe routier.
Les coordonnées UTM des sommets des deux permis objet de la demande d'exploitation petite
mine sont les suivantes:
Guiro-Bayildiaga: 55 km2
Diouga: 5 km2
Sommets
Coordonnées
X
Y
Sommets
Coordonnées
X
Y
A
1512000 802000
A
1524160 809500
B
1512000 807500
B
1524160 812500
C
1502000 807500
C
1522500 812500
D
1502000 802000
D
1522500 809500
2.2- Objectifs et justification du projet
Le projet consiste en une exploitation industrielle à petite échelle ou petite mine, des petits
gisements de Guiro, Diouga et les gîtes satellites le cas échéant, par l'ouverture de carrières et le
traitement du minerai extrait.
Une étude de faisabilité antérieure du projet (exploitation souterraine et traitement par CIP) avait
été menée et avait abouti à l'octroi d'un permis d'exploitation (décret no452 et 453 du 30 octobre
1997) et à l'obtention d'un financement de la SFI (accord d'investissement no9024 du 28 octobre
1998). Mais la chute brutale du cours de l'or n'a pas permis en son temps, la mise en œuvre du
projet dans les délais légaux. La persistance de la faiblesse du cours de l'or durant plusieurs
années (1998-2002), a entraîné la perte du financement.
La remontée notable du cours de l'or et son maintien au-delà de $300 l'once et ce depuis fin 2002,
a amené la société à reconsidérer le projet et à soumettre à l'État une demande de reconduction du
permis.
L'objectif du projet est de démarrer, pendant que le cours de l'or se maintient au-dessus de $300,
l'exploitation industrielle à petite échelle ou petite mine des petits gisements de Guiro et de
Diouga, par l'ouverture de carrières et le traitement du minerai aurifère en CIP, pour la production
et la commercialisation de l'or extrait afin de faire des profits. En effet, les différents essais de
16
traitement effectués indiquent que la méthode CIP permet une bonne récupération de l'or de
l'ordre de 90 à 95%.
Ainsi, et en vue de réduire les coûts d'investissement et d'opération, les méthodes d'extraction en
carrière et de traitement CIP du minerai, ont été retenues.
2.3- Activités du projet, infrastructures, équipements
2.3.1- Activités de construction et d'aménagement du site
Les activités de construction et d'aménagement du site auront lieu pendant la saison sèche eu
égard aux conséquences liées aux travaux de génie civil. En effet, pendant la saison sèche,
l'érosion des sols par les eaux de ruissellement d'une part, et l'augmentation des solides en
suspension dans les eaux de surface d'autre part, sont minimisées. La première étape sera
consacrée à la construction des voies d'accès sur le site.
Après la construction des voies d'accès, suivra la phase de préparation des emplacements retenus
pour les carrières, les zones de stockage des stériles, les bassins ou parcs à résidus de traitement
de minerai, les locaux annexes (administration, ateliers, entrepôts, cantine, dépôt de carburant).
Il s'agira surtout de travaux de décapage des sols et conservation de la terre végétale qui sera
réutilisée au cours de la restauration du site, de défrichement des terrains, de nivellement et du
compactage des surfaces. Toutefois, ces travaux seront exécutés de façon progressive selon les
nécessités et besoins.
2.3.2- Activités d'exploitation
La phase d'exploitation comporte deux principaux volets d'activités, à savoir l'extraction du
minerai aurifère à partir des deux carrières qui seront ouvertes à Guiro et à Diouga, et le
traitement du minerai à l'usine qui sera installée à Bayildiaga.
2.3.2.1
Extraction du minerai
Les indices minéralisés mis en évidence sur les sites de Diouga et de Guiro, sont constitués de
filons et filonnets de quartz aurifère. Les réserves cumulées sont estimées à 124.806 tonnes
Le plan d'exploitation prévoit une extraction du minerai de quartz par la méthode en carrière (ou
open pit). Le minerai est d'abord abattu par dynamitage puis chargé dans des camions à l'aide
d'une pelle chargeuse qui le transportent de la carrière jusqu'à l'usine.
17
2.3.2.2
Traitement du minerai
Dans l'usine, le minerai est traité pour extraire l'or par le procédé suivant: Gravimétrie, Flottation,
Cyanuration du concentré de flottation, CIP, Adsorption sur charbon actif, Désorption par élution
et Récupération de l'or par électrolyse.
2.3.3- Infrastructures et sélection d'emplacements
2.3.3.1 Accès aux sites
Des routes d'une longueur de 18 km seront créées, aménagées et entretenues. Il s'agit de:
- La piste de 11 km reliant Bayildiaga à Guiro, sera améliorée pour permettre le transport du
minerai de la carrière à l'usine, et servira d'accès en saison pluvieuse. Le meilleur tracé sera
choisi tout en gardant les bonnes parties de la piste existante. Des buses en acier seront placées
sur les zones de passage d'eau. La surface roulante sera en latérite sur 5 m de large. Cette piste
traversera les villages de Gorolkadje et Bindéré.
- La voie de Bani-Bayildiaga (7 km) nécessitera seulement quelques réfections
- La voie Bani-Diouga (5 km) est sur la route nationale RN3. Une déviation de 500 m est
seulement nécessaire pour accéder à la carrière de Diouga.
Après leur réalisation, ces voies d'accès seront régulièrement entretenues avec les rejets de la
carrière.
2.3.3.2 Production d'électricité
Les besoins en électricité à Bayildiaga incluant l'usine seront couverts par deux groupes
électrogènes Cummings de 450 KVA et de fréquence 50 Hz. Les deux groupes sont disponibles et
déjà installés sur le site. Mais le lieu d'implantation actuel est trop près de la zone de concassage
du minerai. Ils seront transférés à un lieu plus convenable.
Un groupe électrogène de 30 KVA sera acquis et installé la première année à Diouga pour
l'alimentation des installations de surface et l'éclairage de la carrière. Le même groupe sera
transféré à Guiro les années suivantes pour les mêmes buts.
2.3.3.3 Approvisionnement en eau
L'approvisionnement en eau de procédé et en eau potable (environ 400 m3/j) se fera à partir de
forages (23 m3/h) alimentant des châteaux qui sont déjà disponibles à Bayildiaga. À Diouga et à
Guiro, les installations de surface seront réduites et l'eau requise sera fournie par un forage qui
alimentera un château (10 m3) sur chaque site.
18
2.3.3.4 Stockage des hydrocarbures
Le carburant, essentiellement du gasoil, sera stocké dans des cuves de 20 m3 sur le site de
Bayildiaga au bas côté de l'usine. Des huiles en vrac et emballées seront également entreposées au
même endroit.
2.3.3.5 L'usine de traitement
La société possède déjà une unité de traitement gravimétrique installée à Bayildiaga, et
l'emplacement actuel de l'usine existante sera maintenu sur le site de Bayildiaga. Cependant,
quelques modifications du flowsheet existant seront nécessaires et un agrandissement s'opèrera
par adjonction de sections flottation, cyanuration du concentré de cyanuration, CIP et récupération
de l'or par électrolyse.
2.3.3.6 Bâtiments administratifs
Le siège de la société sera basé à Ouagadougou et des bureaux y seront prévus pour le personnel
d'encadrement de passage. À Bayildiaga où est localisée l'usine de traitement, la construction d'un
bureau administratif supplémentaire sera nécessaire. Un bâtiment comportant quatre bureaux
disponibles existe déjà sur le site et nécessite seulement quelques travaux de réfection. Cet ancien
site sera donc retenu pour la construction du bureau administratif supplémentaire.
2.3.4- Installations auxiliaires
2.3.4.1 Atelier
L'atelier sera installé à Bayildiaga et servira aussi bien pour la mine que pour l'usine. Il
comportera une section mécanique, électricité et maintenance des véhicules.
2.3.4.2 Magasins
Il est prévu de ne stocker qu'un minimum de matériel à Guiro et à Diouga. Ainsi, le magasin
central sera installé à Bayildiaga où il existe déjà un magasin qui sera rénové.
2.3.4.3 Sanitaires
Des douches et toilettes seront prévues aussi bien au niveau de l'usine qu'à celui des carrières pour
le personnel.
2.3.4.4 Dépôt d'explosifs
Un dépôt unique d'explosifs sera construit sur le site de Guiro. Il comportera une digue et une
clôture de sécurité, ainsi qu'un magasin de stockage d'explosifs. Son emplacement a été localisé à
3 km au nord de la carrière. À Diouga, vu que le minerai sera extrait en utilisant une pelle
rétrocaveuse, et l'utilisation d'explosifs n'étant pas nécessaire, il n'y aura pas de dépôt d'explosifs.
La construction du dépôt à Guiro sera confiée à NOBELS Explosifs.
2.3.4.5 Logement, restauration et transport
19
Le logement et la restauration sont prévus sur le site de Bayildiaga pour les responsables de
services. Six bâtiments de type F3 y sont également disponibles.
Quatre véhicules dont 2 pick-up existants sont disponibles et deux autres 4/4 double cabine seront
acquis pour le transport du personnel d'encadrement et de maintenance. Deux maisonnettes seront
construites pour les gardiens de carrière à Diouga et à Guiro.
2.3.4.6 Centre de soins d'urgence
Il existe deux Centres de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) à Bani et à Yalogo jugés assez
proches des zones d'activité du projet; cependant, il est prévu la construction d'un local de soins
d'urgence et un véhicule sur le site pour faciliter les évacuations éventuelles.
2.3.4.7 Sécurité
Une barrière de sécurité constituée d'un grillage de protection entourera la zone de traitement
incluant le bassin ou parc de résidus. Le pourtour des carrières sera aménagé sous forme de digue
construite avec les matériaux de découverture ou mort terrain des carrières et dédoublés à Guiro
d'une clôture grillagée.
2.3.5- Autres équipements
2.3.5.1 Équipements techniques
Il s'agit du matériel nécessaire aux services techniques tels la géologie, la topographie, etc.
2.3.5.2 Communications
La société sollicitera une ligne téléphonique munie d'une antenne à partir du poste téléphonique le
plus proche situé à Yalogo. Des téléphones portatifs de type Talky Walky ayant une portée de 15
km, seront acquis pour permettre une liaison entre les différentes zones d'activités (Bayildiaga
Guiro et Diouga).
2.3.5.3 Manutention
Un palan sur portique de 20 tonnes est prévu pour les différentes manutentions, les entretiens et
dépannages au niveau de l'usine.
2.3.6- Procédé de traitement
2.3.6.1 Choix de la méthode de traitement
Le choix de la méthode de traitement repose sur les résultats des différents tests métallurgiques
effectués. Ces tests ont montré qu'une bonne partie de la minéralisation est constituée d'or libre
mais qu'il est nécessaire de broyer le minerai jusqu'à la granulométrie de 200 microns minimum
pour s'assurer de sa libération maximale.

Gravimétrie
20
À la finesse de broyage du minerai à 200 microns, la récupération par voie gravimétrique devient
difficile, l'or pouvant être piégé dans des concentrateurs type knelson et les particules fines flotter
sur les tables de finition, réduisant ainsi le taux de récupération qui se situerait alors autour de
53%. La gravimétrie seule n'est pas envisageable pour le traitement du type de minerai du projet.

Cyanuration en tas
Les différents essais de cyanuration en tas ont fourni des taux de récupération de 60 à 65%. Des
difficultés de percolation ont été observées dues à la présence de beaucoup d'argile. La solution
serait par bouletage mais là encore, la présence de beaucoup de sulfures et particulièrement de
composants cyanicides tels le cuivre, entraînera des consommations excessives de cyanure. Le
procédé exigera de faibles hauteurs des tas pour réduire les problèmes de percolation, ce qui
nécessitera l'utilisation de grandes plate-formes engendrant ainsi des problèmes d'environnement.

Cyanuration en cuves
Les taux de récupération sont acceptables et affichent 90 à 95%. L'examen des équipements
requis indique des investissements très élevés (ordre de $1,5 millions). L'ensemble du minerai
devant être cyanuré, la gestion des résidus engendrera également des problèmes d'environnement.

Flottation
Les rendements de traitements sont de l'ordre de 90%. Les investissements sont moindres qu'en
cyanuration directe. Les rendements poids attendus sont de l'ordre de 6%. Le concentré qui en
résultera (6%) de l'alimentation) sera plus facile à gérer en cyanuration.
De ce qui précède, il a été retenu le procédé ci-après:
 Broyage du minerai à un D80 de 74 microns;
 Flottation;
 Cyanuration du concentré de flottation;
 CIP;
 Adsorption sur charbon actif;
 Élution et récupération de l'or par électrolyse.
2.3.6.2 Procédé de traitement adopté et caractéristiques techniques
Le flowsheet prévoit l'installation d'une unité de traitement de minerai aurifère à petite échelle,
d'une capacité de 85 à 100 t/j.
Le procédé de traitement comprend:
- le Concassage et criblage du minerai tout-venant;
- le broyage à l'aide de boulets des passants en vue d'obtenir une granulométrie de sortie de 200
microns. La décharge du broyeur alimente un cyclone monté en circuit fermé avec le broyeur.
21
La sous verse du cyclone alimente un broyeur secondaire monté également en circuit fermé
avec un cyclone no2. La sur verse de ce dernier cyclone alimente la section flottation.
- la flottation comprend deux lignes de cellules en parallèle dont

une ligne de cellules de flottation d'ébauchage ou d'épuisage. Un sur presseur d'air
apporte l'air nécessaire à la flottation et les mousses d'épuisage sont recyclées en tête de
flottation et;

une ligne de cellules de relavage des pré-concentrés de dégrossissage et d'épuisage. Les
mixtes de relavage retournent en tête de flottation. Les réactifs de flottation, Hostaflst
(collecteur) et Flotanol (moussant) sont additionnés à l'entrée de chaque banc de
cellules en solution diluée. Le stérile de flottation est rejetée en continu par pompage
vers une bâche d'expédition des rejets. Le concentré de flottation est tamisé après
relavage.
- Le concentré de flottation épaissi à 50% de solides à la pointe du décanteur est expédié dans un
réacteur pour être lixivié par le cyanure de sodium. La solution d'attaque préparée à 300 g/l de
NaCN est additionnée à la pulpe pour aboutir à une concentration d'environ 0,1 kg de NaCN
par tonne de tout-venant. De la chaux est additionnée en poudre pour maintenir un pH de 11.
L'oxydation de l'or a lieu pendant au moins 24 heures, temps également requis pour la
cyanuration.
- La pulpe cyanurée aurifère est expédiée par pompage dans une batterie de six (06) réacteurs qui
contiennent 250 à 300 kg de charbon actif en suspension dans la pulpe par un courant d'air
comprimé et par agitation. Les cuves placées en série sont alimentées en cascade par gravité et
munies de grille à la sortie pour la rétention du charbon. La durée totale du passage de la pulpe
cyanurée aurifère au CIP est d'environ douze heures. La pulpe stérile est expédiée vers l'unité
de destruction des cyanures. Les charbons aurifères sont extraits par criblage, lavés et expédiés
vers l'unité de traitement installée en salle d'or pour la récupération de l'or par désorption suivie
d'électrolyse.
- Les charbons aurifères extraits de l'installation CIP sont stockés dans une cuve en acier
inoxydable et sont traités au cours d'une opération continue de désorption par une liqueur de
soude 1%, cyanure de sodium 0,1% et d'alcool éthylique 15% chauffé à 80oC, suivi
d'électrolyse de cette liqueur aurifère. Après égouttage de la colonne et vidange du circuit, les
cathodes de l'électrolyseur sont récupérées, pesées et additionnées de fondants (carbonate de
sodium, silice, nitrate de sodium, borax) pour être fondues. Les impuretés (Fe et Cu) sont
scarifiées et le métal est coulé sous forme de lingot.
22
Il est à noter que les circuits de cyanuration, CIP, désorption suivie d'électrolyse fonctionnent en
discontinu.
- La pulpe de concentré après cyanuration et extraction de l'or par le charbon actif est expédiée
dans un réacteur réservé à la destruction du cyanure. Après analyse du contenu en cyanure
libre, la destruction des cyanures est réalisée en batch ou en discontinu par un lait de chaux et
d'hypochlorite de calcium (HTH) à pH de 11. Après un temps de rétention (4 à8 h), l'effluent
après contrôle de la teneur en cyanure libre, est envoyé vers le bassin de stockage en béton. Les
cyanures résiduels y sont détruits par les rayons ultraviolets du soleil. Du HTH (4 à 5 kg) à
65% de chlore actif par kg de CN- est nécessaire pour ramener la teneur en cyanure libre dosée
par nitrate d'argent à une teneur inférieure à 2 mg/l.
2.3.6.3 Produits chimiques utilisés dans le procédé de traitement
La liste des consommables en produits chimiques de l’unité de traitement du minerai est établie
sur le tableau ci-après:
Tableau I: Produits chimiques utilisés dans le procédé de traitement
Désignation
Consommation
Mensuelle (t/mois)
Annuelle (t/An)
2
20
Chaux éteinte (Cao)
0,1
1
Charbon actif (PICA 210)
0,1
1
Acide chlorhydrique (Hcl)
0,002
0,02
Soude caustique (NaOH)
0,025
0,25
Borax
0,002
0,02
Nitrate de sodium (Na2CO3)
0,0375
0,375
Floculant
0,05
0,5
Chlorure (HTH)
0,002
0,02
Gas-oil (l)
25 200 litres
252 000 litres
Lubrifiant (l)
2 300 litres
23000 litres
Graisse (kg)
300 kg
3000 kg
Produits chimiques
Cyanure de sodium (NaCN)
Hydrocarbures
23
2.4 Bassin de résidus, description des rejets, et cycle du cyanure
Les produits de découverture du minerai et les stériles (constitués essentiellement de sols de
recouvrement superficiel, et de la roche mère peu profonde, altérée et stérile) qui seront générés
pendant l'extraction du minerai, serviront à la construction des voies d'accès comme matériau
d'emprunt, et à la constitution d'un cordon ou digue multifonctionnelle qui sera construite tout
autour, à environ 50 m de la limite définitive des carrières (écran anti-bruit, déviation des eaux de
ruissellement, barrière de sécurité, etc.).
2.4.1 Le bassin de résidus

Caractéristiques et choix du site
Caractéristiques
Les caractéristiques pour la réalisation du bassin de résidus sont :
- Bassin à ciel ouvert d’une capacité suffisante pour contenir les résidus de minerai traité.
- Terrain imperméable
Choix du site
Le site du bassin de résidus est situé sur le bassin versant d’une zone de dépression en aval au
nord de l’usine de traitement du minerai. Cette zone est un terrain imperméable comportant une
quantité importante d’argile, et qui présente assez d’espace pour la réalisation de l’ouvrage.

Critères de conception
Les critères de conception pour la réalisation du bassin sont :
- La construction en aval du bassin d’une digue stable et assez large pour contenir les résidus de
traitement
- L’imperméabilisation du terrain avec une épaisse couche d’argile compactée (60cm) de
manière à éviter toute fuite de solution
- La mise en place d’une pompe d’exhaure pour le recyclage de la solution décantée au bas de
l’ouvrage.
- L'installation de piézomètres autour de la digue.

Principe de fonctionnement du bassin
Le minerai arrivant sous forme de boue (pulpe) dans le bassin de résidus. La solution résiduelle
résultant de la décantation de la pulpe déchargée dans le bassin de résidus sera pompée vers le
bassin de stockage des solutions pour réutilisation dans le circuit de traitement.
A priori, il n’y a pas d’effluents à gérer dans le procédé de traitement en raison de la rareté de
l’eau dans cette région du pays caractérisée par un climat aride.
24

Suivi et sécurité du bassin
Le suivi et la sécurité de l’ouvrage prévoient :
- Le prélèvement journalier des solutions contenues dans le bassin de résidus et dans les
piézomètres pour déterminer le pH et la concentration en cyanure.
En cas de concentration anormale de cyanure (CN- > 0,02 mg/l), un excès d’eau fraîche et de
HTH (hypochlorites) seront ajoutés au milieu pour amener la solution à un pH neutre (pH=7) et
neutraliser le cyanure.
Pendant la saison des pluies, des échantillons seront prélevés dans les flaques d’eau tout autour de
la mine pour être analysés afin de déterminer le pH et la concentration en cyanure.
En cas de contamination, il sera procédé à la neutralisation du cyanure par les dispositions cidessus mentionnées.
L’ensemble des résultats d’analyse sera consigné dans un registre ouvert à cet effet.
2.4.2 Description des rejets
La capacité de l'usine de traitement est de 5 t/h de minerai miné, soit 85 à 100 t/j et environ
300 000 t/an. Le minerai entrant dans le procédé ressort sous forme de résidus. Les quantités d'or
et autres métaux dissous ne dépasseront pas quelques kilogrammes par jour.
La décharge solide sera constituée de 80% du minerai broyé à moins de 110 microns. Cette
décharge comprend environ 80% de matériau quartzeux et autour de 20% de roche encaissante.
Le minerai broyé contient 90 à 95% de silice inerte, et des oxydes de Na, K, Mg et Fe. La quantité
de pyrite est estimée à environ 3% dans la roche encaissante, tandis qu'elle tourne autour de 0,3 à
0,4% dans les rejets.
Ainsi, les résidus de traitement du minerai ou minerai appauvri en or, est déchargé dans le bassin
de résidus sous forme de pulpe dense (> 80% de solide) avec une solution résiduelle dont la
concentration en cyanure serait inférieure à 0,02 mg/l.
2.4.3 Cycle du cyanure
La dissolution de l’or par le cyanure s’effectue par deux réactions qui sont :
- 4 Au + 8CN- + 02 + 2H20 = 4AU(CN)-2 + 4OH (réaction d’Elsener)
- 2 Au + 4CN- + 02 + 2H20 = 2AU(CN)-2 + H202 + 2OH (réaction d’Adamson)
Ainsi, l’utilisation du cyanure se fera en fonction de la stœchiométrie de la réaction de dissolution
de l’or de manière à éviter une perte inutile (avantages environnemental et économique) du
cyanure dans les résidus.
Les solutions résiduelles contenues dans le bassin de résidus seront pompées après décantation
par l’intermédiaire d’une pompe qui sera placée au bas du bassin pour être recyclées dans le
circuit de traitement.
25
Les résidus de traitement seront déposés dans un bassin ouvert exposé aux rayons solaires
occasionnant ainsi l’autodestruction du cyanure sous l’effet des rayons ultra violets.
A pH neutre l’essentiel du cyanure est détruit selon la réaction suivante :
NaCN + H2O = HCN + NaOH
Le cyanure CN est détruit sous forme d’acide cyanhydrique (HCN) qui est un gaz très volatile et
biodégradable dans l’air sous l’effet des rayons ultraviolets solaires.
Par ailleurs, le cyanure sera neutralisé dans les eaux contaminées par l’ajout d’eau de javel ou des
substances à base d’hypochlorite (HTH). A priori, il n’y aura pas de gros problèmes d’effluents à
gérer, du fait que l'on soit dans une zone non saturée, au climat sahélien et aride.
26
III- DESCRIPTION DE L'ÉTAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT
3.1 Définition d'un périmètre ou zone d'étude
Les zones concernées par le présent projet sont constituées par les deux permis d'exploitation
demandés à savoir le permis Guiro-Bayildaga et le permis Diouga. L'emprise au sol de l'ensemble
des activités couvre donc une superficie totale de 60 km2. Pour la définition du périmètre ou zone
d'étude, les critères non exhaustifs suivants ont été retenus:

La zone des opérations minières dite zone directement touchée ou affectée. Il s'agit des deux
carrières, l'usine de traitement et les infrastructures associées, les parcs de stériles et des
résidus, etc.

Les environs immédiats ou adjacents de la zone des opérations minières qui sont considérés
comme parties susceptibles d'être affectées.

La diminution de l'importance des impacts avec la distance, bien que certains impacts
comme ceux concernant la création d'emplois peuvent avoir une influence plus grande allant
de l'échelle du village à celle de la province. Pour les impacts que pourraient avoir d'autres
projets du genre dans la région, il conviendrait de prendre en compte le caractère cumulatif
des impacts dans l'étude d'impact qui sera exigée.
3.2 Milieu Physique
3.2.1 Environnement Géologique
Du point de vue régional, on distingue deux grands groupes:

L'Archéen (300-2600) composé essentiellement de migmatites et de gneiss affectés par
l'orogénie libérienne (2700-2600 ma);

Le Protérozoïque inférieur (2400-2100 ma) comprenant les ceintures de roches vertes placées
en discordance sur les roches archéennes. La séquence birimienne peut être subdivisée en
groupe sédimentaire du birimien supérieur composé de niveaux gréseux, gréso-argileux,
grauwackeux avec des intercalaires de roches volcaniques et volcanosédimentaires, et en
groupe de roches volcaniques et volcanosédimentaires du birimien inférieur comprenant des
roches felsiques, volcanomafiques, volcanoclastiques intercalées par des roches chimiques et
sédimentaires.
La plupart des fracturations observées sur les formations sont liées aux trois grandes phases de
l'orogénie éburnéenne (2100-1950 ma) qui les ont affectées à des degrés variables de
métamorphisme allant du faciès zéolite au faciès schiste vert.
La plupart des minéralisations à or primaire sont génétiquement liées à l'activité hydrothermale
ayant accompagné les dernières phases de l'orogénie éburnéenne. Par ailleurs, la plupart de
gisements se situent dans les shear-zones qui ont connu au moins une réactivation. Il est
27
également reconnu que les minéralisations apparaissent aussi près ou à l'intérieur des ceintures de
roches volcanosédimentaires qui ont subi généralement un métamorphisme de faible gradient.
Localement, les zones concernées sont situées dans la branche Est du "Y" birimien de BouroumYalogo. Ces roches birimiennes ont une direction N-NE et les travaux récents montrent qu'elles
occupent approximativement les trois quarts de l'ensemble des zones concernées et sont
encaissées par des migmatites affleurant aux coins NW et SE du permis.
Les séquences lithologiques rencontrées sont les suivantes: granites et migmatites de l'antébirimien, le birimien constitué de basaltes et d'andésites ainsi que des roches mafiques formant le
côté ouest de la ceinture, et des sédiments et des roches volcanosédimentaires contenant de
moindre laves occupant la partie centrale et orientale du permis, et enfin des granites et
granodiorites syn. et post tectoniques ainsi que des dykes de dolérite et de gabbros post birimien.
À l'intérieur des ceintures birimiennes du permis, sont localisés les quatre prospects bien connus à
savoir Gangaol, Diouga, Bayildiaga et Guiro contenant des gisements filoniens. Les travaux
antérieurs avaient porté surtout sur les minéralisations filoniennes et avaient montré que l'or
exploité par les orpailleurs est localisé dans les sulfures ou leurs produits d'altération et dans les
zones éboulis de quartz avoisinant les filons.
La paragénèse courante sur les deux zones concernées se présente comme suit: or-sulfures (pyrite,
chalcopyrite, bornite, digénite, malachite)-silicates (chlorite dans les fissures), des sulfocarbonates
(mispickel) et des oxyhydroxydes de fer. Les minéralisations en Cu, Zn et Pb sont relativement
faibles
3.2.2 Environnement Pédologique
L’étude pédologique de la zone concernée a pour objet :

la reconnaissance des différentes classes ;

l’identification des types de sols

la détermination des aptitudes des terres à la pratique de l’agriculture.
 MÉTHODOLOGIE
La méthodologie adoptée pour l’étude se présente comme suit:

Recherche et exploitation documentaire
Elle a consisté en la recherche et l’exploitation des documents relatifs à la zone d’étude. Il
s’agit notamment de:
- la carte topographique IGN à l’échelle 1/200.000e, feuille de Pissila ND-30-XVII ;
- la carte géologique de reconnaissance de la Haute Volta, feuille ND – 30 SE et ND – 30 NE
(partie Haute Volta) à l’échelle 1/500 000e ;
28
- la carte pédologique de reconnaissance de la Haute Volta, centre nord, échelle 1/500 000e ;
- photos aériennes couvrant l’ensemble de la zone à l’échelle 1/50.000e : missions 83 053-B de
Pissila : Photographies n° 8404 à 8407 ligne 3; n° 6896 à 6898 ligne 4; n° 8436 à 8439 ligne 5.

Interprétation des photographies aériennes.
La photo-interprétation a permis d’identifier et de délimiter la zone d’étude à prospecter, les
unités géomorphologiques, d’analyser l’état physique du terrain ( sentiers, pistes, routes etc.) et
bâtir une légende provisoire pour le travail de terrain.

Travaux de terrain
Les travaux de terrain ont consisté en une prospection pédologique en vue de la reconnaissance et
l’identification des types de sols en fonction des unités géomorphologiques. La méthode utilisée
est celle de la prospection libre qui consiste à utiliser les pistes et routes rurales selon des transects
avec des azimuts bien définis. Les profils (ou observations) ont été décrits selon les directives
FAO (1994), la détermination de leur couleur à l’aide du code Munsell (édition 1975) et classés
selon la classification française des sols contenue dans le document de la Commission de
Pédologie et de Cartographie des Sols (CPCS, 1967).

Travaux de laboratoire
Les échantillons prélevés ont fait l’objet d’analyses au laboratoire du BUNASOLS afin de
déterminer les caractéristiques physico-chimiques. Les paramètres suivants ont été retenus pour
les analyses de laboratoire :
-
granulométrie 3 fractions ;
-
constantes hydriques : pF 2,5 ; 3,0 et 4,2 ;
-
carbone total ;
-
azote total;
-
phosphore total et assimilable ;
-
potassium total et disponible ;
-
bases échangeables ;
-
capacité d’échange cationique totale ;
-
pH eau et pH KCl .
Les paramètres ont été déterminés selon les normes AFNOR (1987) (Association Française de
Normalisation).
Les résultats analytiques ont été interprétés conformément aux normes référencées dans le
document technique n° 3 du BUNASOLS (1990).
29

Cartes morphopédologiques et d’aptitudes des terres
Les données de terrain, les résultats analytiques et les synthèses bibliographiques ont permis
l’élaboration du présent rapport, l’édition des cartes morphopédologiques et d’aptitudes des terres.
Les unités cartographiques obtenues sont des associations de types de sols en tenant compte de la
géomorphologie, de la lithologie et des processus morphodynamiques.
Les unités équipotentielles ont été établies en regroupant les unités cartographiques ayant un
même potentiel d’utilisation.

UNITÉS PÉDOLOGIQUES
La description des unités géomorphologiques identifiées a permis la mise en évidence de neuf (9)
types de sols appartenant à cinq (5) classes définies selon la taxonomie française des sols (CPCS,
1967). Ces classes et types de sols répertoriés sont décrits ci-après et représentés sur la carte
pédologique ci-joint en annexe.
 La classe des sols minéraux bruts
Les sols minéraux bruts se caractérisent par l’absence d’évolution pédologique ; ce qui confère au
profil un faciès très faiblement évolué. Le sous-groupe rencontré est celui des lithosols.
Deux types de lithosols cartographiés sont les lithosols sur cuirasse et les lithosols sur roches
diverses.
-
Les lithosols sur cuirasse ferrugineuse
Les lithosols sur cuirasse correspondent aux zones d’affleurement des divers niveaux cuirassés.
Ils sont abondants et vigoureux dans les régions birimiennes.
-
Les lithosols sur roches diverses
Les lithosols sur roches diverses sont représentés par les affleurements rocheux granitiques et de
roches basiques.
 La classe des sols peu évolués
Les sols peu évolués présentent un profil peu différencié dans lequel l’horizon humifère passe au
matériau originel par une transition plus ou moins rapide. La faible évolution du sol résulte de la
courte durée de la pédogenèse.
-
Les sols peu évolués d’érosion régosolique
Caractéristiques morphologiques
Ce sont des sols peu profonds, de couleur brun clair (7,5YR6/4) en surface, brun vif (7,5YR5/6)
dans l’horizon sous-jacent. La texture est limoneuse en surface, argilo-limoneuse en profondeur.
La structure est massive en surface, polyédrique subangulaire moyennement développée en
profondeur. La charge graveleuse est de 20% dans les 40 premiers centimètres. Les pores sont peu
nombreux sur toute l’épaisseur du profil.
30
Caractéristiques analytiques
La fraction fine augmente avec la profondeur. La réserve en eau utile dans les 42 premiers
centimètres est de 43 mm. Les teneurs en matière organique et en azote total sont très faibles
(respectivement 0,4 à 0,023%). Ce sont des sols très pauvres en phosphore assimilable (0,5 ppm).
Les teneurs en potassium disponible sont moyennes (52 ppm), il en est de même pour les bases
échangeables (7 à 10 méq/100g). La capacité d’échange cationique est moyenne (10-12 méq/100
g). Le pH est fortement acide en surface (pH 5,5), neutre en profondeur (pH 7,3). Le taux de
saturation est élevé à très élevé (71% à 84%).
-
Les sols peu évolués d’érosion lithique
Les sols peu évolués d’érosion lithiques se rencontrent également sur les glacis de piedmont des
collines birimiennes.
Caractéristiques morphologiques
La couche superficielle est de couleur brun clair (7,5YR6/4) en surface et bruns (7,5YR5/4) en
profondeur. La texture est sablo-limoneuse à limono-sableuse de surface en profondeur. Le taux
d’éléments grossiers augmente avec la profondeur (5% à 80%). La structure est polyédrique
subangulaire faiblement développée. Les pores sont nombreux dans l’ensemble du profil.
Caractéristiques analytiques
Le sable est dominant dans la texture. La réserve en eau utile est de l’ordre de 23 mm. Ce sont des
sols très pauvres en matière organique (0,4%) et en azote (0,02%) avec un taux de la matière
organique variable de la surface en profondeur. Le rapport C/N indique une minéralisation
normale. Ce sont
des sols
très carencés en phosphore assimilable (2 ppm) et en bases
échangeables (2 méq/100 g). Les teneurs en potassium disponible sont par contre élevées
(192
ppm). La capacité d’échange est très faible (2 à 3 méq/100 g). le pH neutre en surface (pH 6,9),
faiblement acide en profondeur (pH 6,6). Le taux de saturation est très élevé (94%).
-
Sols peu évolués d’apport alluvial hydromorphes
Ils se rencontrent dans les lits mineurs des petits cours d’eau et dans les bas-fonds.
Caractéristiques morphologiques
Ce sont des sols profonds de teinte brun jaunâtre foncé (10YR4/4) en surface, gris foncé en
profondeur. Les taches d’hydromorphie sont nombreuses dans le dernier horizon (30%). La
texture est limono-argilo sableuse dans les 20 premiers centimètres, limono-sableuse dans
l’horizon médian, argilo-sableuse en profondeur.
La structure est massive à polyédrique subangulaire faiblement développée. Les pores sont
nombreux dans les 80 premiers centimètres, peu nombreux en dessous. Les racines se rencontrent
essentiellement dans l’horizon humifère.
Les variations concernent les niveaux d’apparition des taches d’oxydoréduction.
31
Caractéristiques analytiques
Le sable est dominant (55% en surface, 69% dans l’horizon médian et 47% en profondeur). La
réserve en eau utile est de 82 mm à 153 mm dans les 100 premiers centimètres.
Les teneurs en matière organique sont très faibles. La décomposition de la matière organique
s’effectue normalement. Ce sont des sols moyennement riches en potassium disponible (76 ppm),
mais accusent des carences en phosphore assimilable (5 ppm). Ils présentent des teneurs
moyennes en bases échangeables (10 à 7 méq/100 g) en surface mais élevées en profondeur (12
méq/100 g). La capacité d’échange est moyenne (13 à 14 méq/100 g). Le taux de saturation est
élevé (76%) à très élevé (82%). Le pH est neutre en surface (pH 6,9) et faiblement acide en
profondeur (pH 6,6).
-
Sols peu évolués d’apport colluvial modaux
Ils occupent généralement les glacis de piedmont et les moyennes pentes des glacis de
dénudation.
Caractéristiques morphologiques
Ils sont de couleur brun jaunâtre clair (10YR6/4) en surface, brun jaunâtre en profondeur. La
texture est limono-argilo sableuse en surface et argileuse en profondeur. Le taux de graviers
ferrugineux croît avec la profondeur : 5% en surface et 70% à partir de 50 cm. La structure est
dans l’ensemble du profil polyédrique subangulaire faiblement développée. La porosité est très
bonne. Les racines sont peu nombreuses dès la surface, elles deviennent très rares dans les
horizons sous-jacents.
Caractéristiques analytiques
La fraction fine constituée de l’argile et du limon croît avec la profondeur (49% - 76%). Le sable
est abondant en surface (51%). La réserve en eau utile est de 96 mm dans les 50 premiers
centimètres.
Les teneurs en matière organique (0,4%) et en azote (0,02%) sont très faibles. La dégradation de
la matière organique se fait normalement. Ils ont des teneurs moyennes en potassium disponible
(85 ppm), mais pauvres à phosphore assimilable (5 ppm). Les teneurs en bases échangeables sont
faibles en surface (5 méq/100 g) et élevées en profondeur (15 méq/100 g). La capacité d’échange
est moyenne (10 méq/100 g) en surface et élevée (18 méq/100 g) en profondeur. Le taux de
saturation est moyen (56%) à très élevé (84%). Le pH est moyennement acide dans les 20
premiers centimètres (pH 5,9) et neutre dans les couches inférieures (pH 7,1).
 La classe des sols brunifiés
Ce sont des sols formés sur l’influence d’une matière organique fortement évoluée à humus de
type mull. Leur profil set de type A (B) C ou ABC. Le complexe est saturé en bases alcalino-
32
terreuses. Leur structure est développée, grumeleuse à nuciforme en A, polyédrique à cubique en
B.
- Les sols bruns eutrophes tropicaux peu évolués sur matériau limono-sableux
Caractéristiques morphologiques
La couleur à sec est brun-rougeâtre en surface, gris-rougeâtre en profondeur. La texture des
horizons de surface est limono-argilo sableux et limono-sableux dans les horizons inférieurs. La
structure est polyédrique subangulaire faiblement développée dans les 50 cm, massive dans les
horizons intermédiaires, et polyédrique subangulaire moyennement développée en profondeur. La
porosité est bonne.
Caractéristiques analytiques
Le taux d’argile varie beaucoup de la surface en profondeur ( 12 à 41%), celui du sable passe de
53% en surface à 70% en profondeur. L’eau disponible dans les 50 cm est de l’ordre 51 mm et la
réserve utilisable est de 38 mm. Ils sont très pauvres en matière organique, fortement acides en
surface et neutres dans les horizons médians et inférieurs. La capacité d’échange est moyenne à
faible. Le taux de saturation est moyen à élevé.
-
Les sols bruns eutrophes tropicaux peu évolués sur matériau argileux
Caractéristiques morphologiques
De couleur rouge-jaunâtre en surface et brun foncé en profondeur, ces sols ont une texture
limono-sableuse dans les horizons de surface, sableuse dans les horizons médians et argileuse en
profondeur. Ils sont poreux avec une structure polyédrique subangulaire faiblement développée
avec la présence de quelques gravillons ferrugineux.
Caractéristiques analytiques
La fraction argileuse passe de 12 % en surface à 41 % en profondeur. Le taux de sable reste élevé
dans l’ensemble du profil. L’eau disponible dans les 50 cm est faible (27 mm) et la réserve
utilisable de l’ordre de 20 mm. Ils sont très pauvres en matière organique, moyennement acides en
surface et neutres en profondeur. La capacité d’échange est faible à moyenne et le taux de
saturation est élevé.
 La classe des sols à sesquioxydes de fer et de manganèse
La sous classe cartographiée est celle des sols ferrugineux tropicaux dont les caractéristiques
majeures sont une individualisation des sesquioxydes, une teinte de l’horizon B dans les gammes
de 10YR et 7,5 YR , une structure massive en A et B , un complexe argileux en B moyennement
désaturé (S/T compris entre 50 et 65%).
Deux sous-groupes ont été recensés :
33
-
Sols ferrugineux tropicaux peu lessivés modaux
Les sols ferrugineux peu lessivés modaux se rencontrent sur les ergs anciens, les glacis de
piedmont, les moyennes pentes et les bas de pente des glacis de dénudation.
Caractéristiques morphologiques
Ce sont des sols profonds de couleur brune (7,5YR5/4) en surface, rouge jaunâtre (5 YR5/6) en
profondeur. La texture est sableuse à limono-sableuse des horizons de surface aux horizons
profonds. La structure est polyédrique faiblement développée. La porosité est bonne dans
l’ensemble du profil. Les racines sont abondantes dans les horizons de surface. L’activité
biologique est intense sur toute l’épaisseur du profil.
Caractéristiques analytiques
Le sable représente un fort taux dans l’ensemble du profil (près de 90% à 80%). La réserve en eau
utile est faible et varie de 25 mm à 86 mm de la surface en profondeur.
Les taux de matière organique (0,4%) et d’azote (0,02%) sont très faibles. Le rapport C/N indique
une bonne minéralisation de la matière organique. Les teneurs en potassium disponible sont
moyennes et celles en phosphore assimilable sont extrêmement faibles (3 ppm). Ce sont des sols
pauvres en bases échangeables (2-4 méq/100 g). La capacité d’échange cationique est très faible
(3-4 méq/100g). Le taux de saturation est élevé (63%). Le pH est faiblement acide (pH 6,5).
-
Sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés
Ils se caractérisent par la présence d’une cuirasse ou d’une carapace qui apparaît à des
profondeurs variables. Ceci permet de distinguer :
a) les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés superficiels
Ils occupent généralement les plateaux cuirassés.
Caractéristiques morphologiques
Ce sont des sols superficiels dont la profondeur est comprise entre 0 et
20 cm. Ils ont une
couleur rosâtre (7,5YR7/4). La texture est limono-sableuse. La charge graveleuse est importante
(40% de graviers ferrugineux). La structure est polyédrique subangulaire faiblement développée.
Les racines sont peu nombreuses.
Caractéristiques analytiques
Le sable prédomine en surface (55%). Les proportions d’argile et de limon sont respectivement de
16 et 29%. La réserve en eau utile est de l’ordre de 30 mm. Les teneurs en matière organique sont
très faibles (0,4%), celles de l’azote également. La matière organique se décompose normalement
(C/N = 10). Ce sont des sols modérément pourvus en potassium disponible (60 ppm), mais
pauvres en phosphore assimilable (6,4 ppm). Ils sont pauvres en bases échangeables (1 méq/100
34
g). La capacité d’échange est très faible (2 méq/100g). Le taux de saturation est moyen (51%). Le
pH est fortement acide (pH 5,5).
b) les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés peu profonds
Ils se rencontrent sur les plateaux cuirassés, les glacis de piedmont et les moyennes pentes de
glacis.
Caractéristiques morphologiques
Leur profondeur ne dépasse guère 40 cm. Ils sont bruns (7,5YR5/4) en surface, brun clair
(7,5YR6/4) en profondeur. La texture est limoneuse sur toute l’épaisseur du profil. La structure
est polyédrique sub-angulaire faiblement développée. La porosité est bonne. Les racines sont
assez nombreuses en surface, rares en profondeur.
Caractéristiques analytiques
La fraction fine constituée de l’argile et du limon est dominante et augmente avec la profondeur
(51% en surface, 53% en profondeur). La réserve en eau utile est de 48 mm. Les taux de matière
organique (0,6%) et d’azote (0,03%) sont faibles. Le rapport C/N indique une minéralisation
normale de la matière organique. La réserve en potassium disponible est moyenne (85 ppm).
Les carences en phosphore assimilable sont très élevées (2 ppm). Ces sols sont peu pourvus en
bases échangeables (2-3 méq/100 g). La capacité d’échange cationique est très faible (3-4
méq/100 g). La saturation en bases est moyenne (60%) à élevée (73%). Le pH est faiblement
acide (pH 6,2)
c) les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés moyennement profonds
Ils se rencontrent sur les plateaux cuirassés, les moyennes et les bas de pente des glacis de
dénudation.
Caractéristiques morphologiques
Ils ont une profondeur comprise entre 40 et 60 cm. Les horizons de surface présentent une couleur
brune (7,5YR5/4), les couches inférieures sont jaune rougeâtre (7,5YR6/6). La texture est limonoargileuse en surface, argileuse en profondeur. Le taux de graviers ferrugineux est de 10%. La
structure est massive à polyédrique subangulaire faiblement développée. La porosité est bonne.
Les racines descendent jusqu’à l’horizon carapacé.
Caractéristiques analytiques
Le taux d’argile passe de 33% en surface à 45% en profondeur. La réserve en eau utile est de 29
mm. Les teneurs en matière organique (0,4%) et en azote (0,02%) sont très faibles. La
minéralisation de la matière organique s’effectue normalement (C/N = 11). Les teneurs en
potassium disponible sont moyennes (69 ppm), celles en phosphore assimilable sont très faibles
(0,7 ppm). Ces sols accusent des carences en bases échangeables (5 méq/100 g). La capacité
35
d’échange cationique est faible (7,5 – 9 méq/100 g). La saturation en bases est élevée (66%). Le
pH est moyennement acide (pH 5,9).
d) les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés profonds
Ils sont localisés sur les plateaux cuirassés, en pente moyenne et en bas de pente des glacis de
dénudation.
Caractéristiques morphologiques
La profondeur du niveau d’apparition de l’induration est supérieure à 60 cm. Ils ont une couleur
brun foncé (7,5YR4/4) en surface, brun rougeâtre clair (5YR6/4) en profondeur. La texture passe
de limono-sableuse en surface à limono-argileuse en profondeur. La charge graveleuse est faible.
La structure est polyédrique subangulaire faiblement développée dans l’ensemble du profil. La
porosité est bonne. Les racines sont peu nombreuses. L’activité biologique est bien développée.
Caractéristiques analytiques
Le sable est l’élément dominant dans les 50 premiers centimètres (75 – 63%). La réserve en eau
utile varie de 64 mm à 100 mm de la surface en profondeur. Les taux de matière organique (0,3%)
et d’azote (0,02%) sont très faibles. La minéralisation de la matière organique s’effectue
normalement. Les carences en phosphore assimilable sont très prononcées (2 ppm). Les teneurs
en potassium disponible sont moyennes (76 ppm). Ce sont des sols pauvres en bases échangeables
(2-5 méq/100 g). La capacité d’échange cationique est faible (4-9 méq/100 g). Le taux de
saturation est moyen (56%). Le pH est moyennement acide (pH 6,0).
 La classe des sols hydromorphes
Ce sont des sols dont la pédogenèse est dominée par les excès d’eau dont les effets se manifestent
par des réactions d’oxydation et de réduction des métaux. Ces excès d’eau sont dus soit à la
présence ou à la remontée de la nappe phréatique, soit au manque d’infiltration des eaux de pluie
provoquant une nappe perchée ou un engorgement qui peut être temporaire ou permanent. Le
sous-groupe répertorié est celui des sols hydromorphes peu humifères à pseudogley de surface
faciès vertique.
- Sols hydromorphes peu humifères à pseudogley de surface faciès vertique
Ils occupent les lits mineurs des petits cours d’eau, les bas-fonds et les plaines alluviales.
Caractéristiques morphologiques
Ils sont profonds. La teinte dominante de l’ensemble du profil est grise (10YR6/1). Les taches
d’hydromorphie de couleur brun jaunâtre (10YR5/6) se signalent dès la surface et augmentent
avec la profondeur (20 à 40%). La texture argilo-limoneux dans les 20 premiers centimètres
devient argileuse en profondeur. L’ensemble du profil présente une structure polyédrique
angulaire moyennement développée. La porosité est bonne dans les 20 premiers centimètres et
36
faible en profondeur. Les racines sont abondantes dans les 50 premiers centimètres. L’ensemble
du profil est parcouru par des fentes de dessiccation. Quelques faces de glissement sont observées
à partir de 90 cm, conférant ainsi au profil un faciès vertique.
Caractéristiques analytiques
La fraction fine est constituée par l’argile et le limon. La réserve en eau utile est élevée : 105 mm
pour les 50 premiers centimètres, 173 mm pour les 100 premiers centimètres.
Les teneurs en matière organique (1,8%) et en azote (0,09%) sont moyennes. Ce sont des sols
riches en potassium disponible (128 ppm) mais très pauvres en phosphore assimilable (2,5 ppm).
Ils sont riches (13-16 méq/100 g) en bases échangeables. La capacité d’échange cationique est
élevée (17 - 20 méq/100 g). La saturation en bases est élevée (74%) à très élevée (88%). Le pH
est moyennement acide (pH 5,6).
APTITUDES AGRICOLES DES SOLS


Critères d’évaluation des aptitudes des terres
La méthode d’évaluation des terres s’inspire de celle de la FAO (1976) adaptée par
le
BUNASOLS (document technique n° 6) aux conditions agro-écologiques du Burkina. Elle
consiste à confronter les exigences des types d’utilisation retenus aux qualités ou caractéristiques
des terres. Cet appariement permet de définir l’aptitude finale des unités morphopédologiques par
combinaison des aptitudes partielles en utilisant la méthode de combinaison dite subjective. Les
classes d’aptitude finale sont représentées par des lettres majuscules accompagnées d’une ou deux
lettres minuscules indiquant la ou les contraintes. Quant aux aptitudes partielles, elles sont
symbolisées par des lettres minuscules.
S1-s1 :
aptitude élevée : pas de limitations sérieuses, sinon mineures lorsqu’elles existent ;
S2-s2 : aptitude moyenne ; limitations moyennement sérieuses à un certain mode
d’utilisation, influent sur la productivité.
S3-s3 :
aptitude marginale : les limitations sont sérieuses et influence énormément sur la
productivité si bien que la dépense ne se justifie que marginalement.
N1- n1 : inaptitude actuelle : les limitations sont surmontables avec le temps.
N2-n2 :
inaptitude permanente : Les limitations sont très sévères et hypothèquent toute
possibilité de réussite.
Les qualités retenues pour la détermination des aptitudes agricoles des terres sont : le régime
thermique (c), la disponibilité en eau (m), la disponibilité en oxygène (w), la disponibilité en
éléments nutritifs (n), les conditions d’enracinement (r), les risques d’inondation (i), les risques
d’érosion (e).
Selon leur pertinence, ces qualités observent des degrés de limitation qui s’échelonnent de la
classe 1 (degré de limitation nulle), classe 2 (degré de limitation mineure), classe 3 (degré de
37
limitation moyenne), classe 4 (degré de limitation sévère) à la classe 5 (degré de limitation très
sévère).

Aptitudes agricoles des terres de la zone
L’évaluation des aptitudes agricoles des terres de la zone aurifère a été faite à partir de
l’appariement des caractéristiques morphopédologiques et physico-chimiques des types de sols
rencontrés et des qualités retenues selon les types d’utilisation des terres.
Ainsi, l’ensemble des sols répertoriés ont été regroupés en cinq (5) classes aptitudes agricoles qui
sont :
- La classe N2/N1 ou sols inaptes
Elle regroupe les lithosols sur cuirasse, les lithosols sur roches diverses, les sols ferrugineux
tropicaux peu lessivés indurés superficiel. Elle est inapte en permanence (N2) pour les cultures
fourragères, les espèces forestières et les cultures vivrières. Les principales contraintes sont :
a) la quasi inexistence d’une base d’enracinement pour les plantes ;
b) la faible disponibilité en eau ;
c) les risques d’érosion élevés (hydrique et éolienne)
d) la disponibilité très faible en éléments nutritifs.
- La classe N1/S3 ou sols inaptes à marginalement aptes
Elle correspond aux sols ferrugineux tropicaux peu lessivés indurés peu profonds et les sols peu
évolués d’érosions régosolique et lithique.
Les principales contraintes liées à leur exploitation sont la faible profondeur des sols, les risques
élevés d’érosion et la très faible disponibilité de ces sols en éléments nutritifs.
- La classe S3 ou sols marginalement aptes
Elle enregistre les sols ferrugineux peu lessivés indurés peu profonds et les sols ferrugineux peu
lessivés indurés moyennement profonds. Cette unité présente une aptitude marginale (S3) pour les
cultures fourragères et les cultures céréalières tels que le mil et le sorgho ainsi que pour le niébé.
Les contraintes majeures de leur mise en valeur sont l’érosion hydrique et éolienne, la très faible
disponibilité en éléments nutritifs, la présence d’une carapace ou d’une cuirasse qui limite la
profondeur d’enracinement des plantes.
- La classe S2/S3 ou sols moyennement aptes à marginalement aptes
Cette classe regroupe les sols ferrugineux peu lessivés modaux, les sols ferrugineux tropicaux peu
lessivés indurés profonds, les sols peu évolués d’apport alluvial hydromorphes et les sols peu
évolués d’apport colluvial modaux. Elle présente d’une part, une aptitude marginalement (S3) aux
espèces forestières, à la culture de certaines céréales tels que le sorgho et le maïs. La disponibilité
en eau et les risques l’érosion éolienne constituent les principales contraintes à ce niveau.
38
D’autre part une aptitude moyennement apte (S2) pour la culture du mil, du niébé, de l’arachide et
du sésame avec comme les contraintes essentielles la faible disponibilité en eau et en éléments
nutritifs.
- La classe S2/S1 ou sols moyennement aptes à aptes
Elle se compose de sols brunifiés et de sols hydromorphes peu humifères à pseudo-gley de
surface faciès vertique. Ces sols de façon générale présentent des aptitudes assez favorables à la
pratique de l’agriculture céréalière, la culture fourragère et la sylviculture. Par contre les
contraintes relèvent des difficultés d’enracinement (sols assez lourds), au mauvais drainage, aux
risques d’inondation et d’érosion hydrique.
En conclusion, l’étude pédologique des sites concernés présente une hétérogénéité des sols de part
la nature morphologique et géologique du relief. Ainsi, cette diversité se répercute sur la valeur
agricole des différents types de sols répertoriés.
Parmi les cinq (5) classes de sols rencontrés à savoir :

La classe des sols minéraux bruts ;

La classe des sols peu évolués ;

La classe des sols brunifiés ;

La classe des sols à sesquioxyde de fer et de manganèse ;

La classe des sols hydromorphes ;
Les types de sols inventoriés présentent les caractéristiques agronomiques suivantes :
 les sols minéraux bruts de valeur agricole quasi nulle en raison de l’inexistence ou la
faible profondeur des sols sont généralement exclus de toute activité agricole.
 les sols peu évolués de texture légère avec un taux important de charge graveleuse pose
les problèmes de disponibilité en eau utile pour les plantes, de rétention des éléments
fertilisants et des risques érosion.
 les sols brunifiés et les sols hydromorphes présentent d’une part une structure massive et
une texture lourde entraînant des difficultés de travail du sol et de pénétration racinaire,
d’autre part, l’engorgement temporaire des sols provoque une asphyxie des plantes ou une
réduction de la disponibilité en oxygène au niveau des racines.
 les sols à sesquioxydes de fer et de manganèse sont très pauvres en éléments fertilisants.
Leur structure légère, les expose aux risques de dégradation par l’érosion hydrique et
éolienne. La présence d’induration et le taux assez élevé de la charge graveleuse limitent
la pénétration des racines et rendent difficile le travail de sol.
39
En général, les contraintes majeures du milieu pour une mise en valeur agricole résident en une
pauvreté généralisée de l’ensemble des sols en matière organique et en éléments fertilisants, une
faible capacité de rétention en eau de la plupart des sols, une difficulté de travail du sol liée à la
présence d’induration à une faiblesse profondeur et la charge assez importante d’éléments
grossiers. A cela, il faut également noter les risques d’érosion favorisés par le relief d’ensemble
de la zone.
3.2.3 - Environnement atmosphérique
3.2.3.1 Étude climatologique
L'approche est basée sur l'étude de différents paramètres climatiques: pluviométrie, température,
vents, humidité relative, évapotranspiration, insolation.
3.2.3.1.1 Contexte climatique régional
Le choix de la station synoptique de Dori a été guidé par la proximité du milieu d'étude. Cette
station appartient au domaine sahélien du pays. Ce domaine se caractérise de façon générale par
une faiblesse des quantités pluviométriques (moins de 650 mm de pluies), et une végétation
clairsemée de steppes à épineux. Les températures sont très élevées le jour (pendant la période
chaude); tandis que les nuits sont plutôt froides.
3.2.3.1.2 La pluviométrie
Les données pluviométriques ayant servi à la construction de la courbe ci-dessous couvrent la
période allant de 1973 à 2002. l’analyse de la courbe de variation inter annuelle montre que d’une
année à l’autre les totaux pluviométriques subissent de fortes évolutions et généralement dans un
sens régressif. Ainsi, on peut retenir deux (2) années typiques pouvant rendre compte de cette
importante variation de la quantité d’eau entre les années 1978 et 1987. Cette dégradation
d’ensemble de la pluviométrie locale illustre la situation du pays et confirme la régression
climatique que connaît l'ensemble du pays depuis quelques décennies.
Graphique 1: Évolution pluviométrique de la station de Dori.
700
600
500
400
300
200
100
Années
00
0
2
99
7
1
99
4
1
99
1
1
98
8
1
98
5
1
98
2
1
97
9
1
97
6
1
97
3
-
1
Hauteurs pluviometriques(mm)
EVOLUTION PLUVIOMETRIQUE DE DORI
40
Graphique 2: Année excédentaire: 1978
Il s’agit d’une année exceptionnelle durant on enregistre 579mm de hauteur d’eau tombée et la
saison pluvieuse s’installe de juin en octobre, soit cinq (5) mois de pluie.
ANNEE EXCEDENTARE : 1978
250,0
HAUTEURS ( mm )
200,0
150,0
100,0
50,0
0,0
Janv
Mai
Septembre
MOIS
 1987: année déficitaire
Il s’agit ici d’une année avec un total pluviométrique de 259mm. Seuls véritablement les mois
de juillet et d’octobre sont pluvieux avec des hauteurs supérieures à 60mm le reste des deux (2)
mois c’est à dire juin et août enregistrant chacun moins de 40 mm.
Graphique 3: Année déficitaire 1987
ANNEE DEFICITAIRE:1987
120,0
HAUTEUR ( mm )
100,0
80,0
60,0
40,0
20,0
0,0
Janv
Avril
Juillet
Octobre
MOIS
3.2.3.1.3 Les températures
Le tableau ci-dessous présente les températures moyennes maximales et minimales mensuelles de
la période allant de 1973 à 2002. L’analyse de ces données montre que les moyennes minimales
mensuelles restent inférieures à 30°C et les plus faibles minima sont enregistrer durant les mois
de Janvier (14,8°C), Février (17°C) , Novembre (18,3°C) et Décembre (15,5°C). Par contre les
41
maxima excèdent 40°c et les plus forts sont obtenus pendant les mois de Mars (39,2°C), Avril
(42,2°C), Mai (41,8°C) et Juin (39,2°C). Les moyennes (minima et maxima ) mensuelles des
températures permettent de subdiviser l’année en deux (2) périodes : une période fraîche de
d’Octobre à Février avec des températures inférieures à 30°C et une période, le reste de l’année
avec des températures supérieures à 30°C.
Tableau II: Températures moyennes mensuelles de 1973 à 2002
Mois
Temp. Mini. Temp. Maxi. Temp. Moy.
Janvier
14,8
32,4
23,6
Février
17,0
35,5
26,3
Mars
21,6
39,2
30,4
Avril
25,6
42,2
33,9
Mai
28,1
41,8
35,0
Juin
26,8
39,2
33,0
Juillet
24,8
35,9
30,4
Août
23,9
34,4
29,2
Septembre
24,4
36,4
30,4
Octobre
23,8
29,1
26,5
Novembre
18,3
37,1
27,7
Décembre
15,5
33,4
24,3
3.2.3.1.4 L’humidité relative
L’humidité de l’air dans la région de Dori montre une valeur minimale de 12% correspondant au
mois de février et une maximale de 89% au mois d’août correspondant au mois le plus pluvieux
de la région. Ainsi de façon générale, l’humidité relative de l’air donne des valeurs supérieures à
80% durant la saison pluvieuse tandis que les minima restent inférieures à 40% pendant la saison
sèche.
Tableau III: Humidité relative (%)
Mois Janv
Mini. 15
Maxi. 44
Fév
12
39
Mars Avril Mai
13
14
22
37
42
58
Juin
31
71
Juillet Août Sept
42
49
42
83
89
85
Oct
24
70
Nov
16
55
Déc
16
50
3.2.3.1.5 L’évaporation
Les données ayant servies à la construction du graphique ci-dessous proviennent de l’évaporation
du bac. L’histogramme montre l’importance de l’évaporation dans cette région avec des hauteurs
d’eau évaporée toujours supérieures à 150mm durant tous les mois. Cette évaporation est
particulièrement intense durant les mois de mars, avril et mai avec des totaux dépassant 300mm.
42
Graphique 4: Évaporation moyenne mensuelle de Dori
3.2.3.1.6
L’évaporation potentielle (ETP) de Penman
La courbe ci-dessous présente l’évolution de l’ETP sur une période de vingt neuf (29) ans. On
remarque une régression générale qui est illustrée par la courbe de tendance. Cette situation est
certainement consécutive à la dégradation continuelle du couvert végétale du fait de l’action
anthropique. Sur la période considérée, la valeur de l’ETP reste toujours inférieure à 2500mm
mais supérieure à 1500mm.
Graphique 5: Évolution de l'ETP de Dori
97
1 3
97
1 6
97
1 9
98
1 2
98
1 5
98
1 8
99
1 1
99
1 4
99
2 7
00
0
3000,0
2500,0
2000,0
1500,0
1000,0
500,0
0,0
1
HAUTEURS (mm )
EVOLUTION DE L'ETP DE DORI
ANNEES
43
3.2.3.1.7
La durée d’insolation
La durée de l’insolation varie considérablement d’un mois à un autre. Les résultats ci-dessous
présentés dans le tableau montrent que le mois le plus ensoleillé de l’année est celui de novembre
avec près de dix (10) heures et celui le moins ensoleillé correspondant aux mois de Juillet et
d’Août avec une durée d’ensoleillement de 8,5 heures.
Tableau IV: Insolation (heures)
Mois
Janv
Fév
Heures
9,4
9,5
Mars Avril
8,9
9,0
Mai
Juin
9,3
9,1
Juillet Août
8,5
8,5
Sept
Oct
Nov
Déc
8,8
9,4
9,9
9,4
3.2.3.1.8 Les vents
De façon générale le Burkina est soumis aux alizés qui soufflent sur l’ensemble du pays durant la
saison sèche ces vents sont de direction nord-est vers le sud-ouest et sont communément appelés
harmattan.
Comparativement à l’ensemble du pays, la région de Dori connaît des vents qui soufflent
relativement plus rapidement. Le mois de juin enregistre les vents forts avec une vitesse moyenne
de 2m/s accompagnés de nuages de poussières réduisant considérablement la visibilité. Ce mois
marque le début de la saison pluvieuse qui se caractérise par des vents de mousson de direction
sud-ouest vers le nord-est. Par contre, durant le mois d’octobre, l’atmosphère est presque statique
avec des vents se déplaçant à 0,7m/s.
Tableau V: Vitesse (m/s) moyenne mensuelle du vent
Mois
Janv
V(m/s) 1,5
3.2.3.2
Fév
Mars Avril Mai
Juin
Juillet Août
Sept
Oct
Nov
Déc
1,5
1,5
2,0
1,8
1,0
0,7
1,0
1,2
1,4
1,8
1,2
Qualité de l'air
Les sites concernés par l'étude sont situés en milieu rural. Il n'existe pas d'activités industrielles
susceptibles d'être une source de pollution de l'air. Les activités d'orpaillage génèrent par contre
beaucoup de poussières, mais la pollution due à cela reste assez localisée dans ces zones
d'activité, bien que les particules fines de poussières soulevées puissent être transportées très loin.
L'harmattan est une période où les vents soulèvent beaucoup de poussières qui altèrent
généralement la qualité de l'air et peuvent rendre la visibilité parfois nulle.
44
3.2.4
Environnement aquatique
L’environnement aquatique regroupe les ressources en eaux de surface et souterraine. De manière
générale les eaux de surface dans la région de Dori ne sont pérennes que dans les grandes retenues
tel le barrage de Yalogo.
3.2.4.1
Hydrologie
L’étude hydrologique de la région de Bayildiaga révèle une dense chevelure hydrographique dont
la forme la plus représentative est constituée par les ravines. La faiblesse des quantités
pluviométriques détermine un écoulement temporaire de ces ruisseaux.
3.2.4.1.1 Réseau hydrographique global
La région de Dori se caractérise sur le plan hydrologique par des cours d’eau temporaires qui
s’écoulent juste le temps de la saison pluvieuse. Cependant contrairement à ce que l’on pourrait
penser le réseau hydrographique de la région est assez dense du fait particulier de l’importance de
l’écoulement gravitaire des eaux de pluie.
3.2.4.1.2 Réseau hydrographique local
A l’image de la région, le site du projet connaît un écoulement temporaire assez important
concrétisé sur le terrain par les nombreuses ravines et ravins. Sur le terrain, seul à Diouga on
rencontre une rivière, le reste de la chevelure hydrographique étant constitué de ravines et de
ravins. La plupart de ces chenaux d’écoulement drainent leurs eaux vers la Faga sur laquelle se
dresse le barrage de Yalogo. En dehors de la rivière de Diouga qui jette ses eaux dans la Faga en
amont du barrage de yalogo, le reste des ruisseaux du site du projet rejoint la Faga en aval du
barrage.
3.2.4.2
Hydrogéologie
Les ressources hydrogéologiques sont représentées par les eaux souterraines contenues dans les
nappes phréatiques. Du fait de la rareté des eaux de surface notamment durant la saison sèche les
eaux souterraines restent la principale source d’approvisionnement en eau. Ainsi note-t-on la
présence de puits et de forages dans les villages du site d’étude. Sur le site de l'usine de traitement
du minerai, il existe deux (2) forages d'approvisionnement en eau.
3.2.4.2.1 La nappe contenue dans les formations d’altération
La plupart des eaux souterraines faisant l’objet d’exploitation dans la zone du projet se localisent
dans les formations d’altération. En ce qui concerne les puits, les profondeurs varient de 12 à
20m. Ces puits se situent généralement dans les dépressions aux abords des ravines. Cependant
certains puits ne sont pas pérennes.
45
3.2.4.2.2
La nappe profonde
L'aquifère du socle fracturé est atteint à partir de 40-60 m de profondeur ou plus, et est
généralement exploité par les forages d'eau.
Le potentiel de la ressource en eaux souterraines de la zone est assez exploité. On dénombre
plusieurs forages d'eau réalisés sur le site (2 forages pour l'approvisionnement en eau potable et de
procédé) et dans chaque village (en moyenne 2 forages). Ce potentiel en eau est également mis en
évidence par les venues d'eau inondant couramment les puits d'orpaillage à partir de 50-60 m de
profondeur.
Cette ressource en eau souterraine autorise par conséquent la possibilité
d'exploitation de la nappe profonde pour la satisfaction des besoins en eau du projet.
3.2.4.3
La qualité des eaux de surface et souterraines
Dans les retenues temporaires existantes, nous avons constaté sur le site que les eaux de surface
ont une couleur rougeâtre et servent uniquement à l’alimentation du bétail. Par contre, dans le
barrage de Yalogo, l’eau est de couleur grisâtre et est utilisée autant par les humains que par les
animaux. Quant aux eaux souterraines elles sont limpides, et n’agressent pas les papilles
gustatives et malgré l'absence d'analyses, on peut estimer d'une façon générale qu’elles sont de
bonne qualité.
3.3
Milieu biologique
Dans le principe de zonation du pays, la région de Dori qui est la plus septentrionale est le
domaine typiquement sahélien. Les formations végétales qu’on y rencontre sont des steppes avec
un tapis herbacé plus ou moins continu. Les essences arbustives les plus représentatives de la zone
sont les épineux. Sur le site d'étude, qui correspond à la zone de transition entre le domaine nordsoudanien et sahélien, la végétation est une steppe parcourue de formations ripicoles peuplées
surtout d’espèces soudaniennes.
3.3.1
Méthodologie et objectifs de l’étude
La méthodologie utilisée a consisté à parcourir le site d’étude suivant des transects déterminés sur
une carte de manière à recouper toutes les unités topographiques afin de mieux appréhender les
éventuelles variations floristiques.
3.3.2 Principe de zonation
Pour la présente approche nous nous attachons à la description verticale des topo-séquences. Les
zones d’étude privilégiées sont celles des sites d’extraction du minerai, du site de l'unité de
traitement et du tracé des voies d'accès. A l’intérieur du domaine ainsi délimité, nous avons
procédé à une zonation en fonction des unités géomorphologiques: éminences (buttes ou collines),
glacis, dépressions.
46
3.3.3 L’étude de la flore
La méthode a consisté le long des transects précédemment déterminés, au recensement
systématique de toutes les espèces floristiques rencontrées, quelles soient ligneuses ou herbeuses.
3.3.4 L’étude de la faune
La méthodologie adoptée s’est fondée sur les échanges réalisés sur place avec les populations et
complétée par la recherche documentaire.
3.3.5 Caractérisation du site
La région de Bani fait partie de la pénéplaine du pays plus connue sous le nom de plateau mossi.
A la différence de la platitude d’ensemble du plateau mossi cette région se distingue par un
modelé particulièrement accidenté. Un peu partout dans le paysage surgissent des buttes ou
collines formant parfois de longues chaînes circulaires comme c’est le cas a Bani. Sur ces
éminences affleurent parfois les roches vertes du sillon birimien de Yalogo (nord de Yalogo )
mais le plus souvent la cuirasse latéritique fortement dégradée.
L’altitude moyenne du site est de 330m et le sommet le plus élevé au nord de Diouga est à 462m.
L’inclinaison d’ensemble du site est du nord-ouest vers le sud-est.
Sur le plan climatique la région de Bani appartient au domaine sahélien avec des précipitations
inférieures à 650mm.
Le site d’implantation du projet présente une diversité floristique et faunique qui font l’objet
d’agressions multiples.
3.3.6 La végétation
3.3.6.1 Généralités
L’étude floristique du site montre une végétation de steppe constituée d’arbustes épineux avec
pour espèce dominante l’Acacia nilotica. Le tapis herbacé est constitué essentiellement de
graminées à cycle annuel et de quelques graminées vivaces avec notamment les andropogonées
vers Guiro. Le tapis herbacé est plus ou moins continu avec des plages de sol dénudé.
3.3.6.2
Les espèces rencontrées ou existantes
L’inventaire floristique du site d’étude donne les résultats suivants :
- Acacia nilotica (espèce dominante)
- Acacia hockii
- Acacia seyal
- Balamites aegyptiaca
- Piliostgma reticulatum
- Ziziphus mauritiana
47
- Combretum micranthum
La flore aquatique est essentiellement représentée par le zooplancton.
3.3.6.3 Les espèces rares ou en voie de disparition
Les espèces en voie d’extinction concernent particulièrement les espèces du domaine soudanien
qui sont représentées par les quelques rares arbres de cette steppe dont :
- Bombax costatum
- Adansonia digitata
- Ficus glumosa
- Lanea acida
- Lanea microcarpa
- Mitragina inermis
- Hyphaene thbaica, etc
En dehors de l’Adansonia digitata, la plupart de ces espèces se rencontre généralement dans les
formations ripicoles le long des ravines.
3.3.6.4 Description des milieux
3.3.6.4.1 La steppe cultivée
Dans la zone d’étude, la principale activité de population reste l’agriculture traditionnelle. Elle se
pratique sur des sols à faible valeur agronomique, exception faite de la région de Guiro, et ne
procure que de faibles rendements. Les sols mis en culture sont surtout les sols alluvionnaires des
bas-fonds et les flancs des éminences. Ce sont généralement des sols peu profonds, fragiles, peu
protégés et exposés aux agressions multiformes, d’où l’importance du ravinement. A cette
situation s’ajoute la topographie du milieu relativement accidentée propice à l’accélération de
l’écoulement.
3.3.6.4.2
La végétation ripicole
Elle regroupe les formations qui se développent le long des ravines et ravins. Ce sont les zones les
plus boisées où on rencontre les rares arbres de la région. Ces formations subissent de fortes
agressions anthropique et animale. A cela il faut ajouter le phénomène de créping responsable de
l'essouchement des arbres et arbustes qui bordent ces ravines.
3.3.6.4.3
Les plantations
Dans la zone d’étude les plantations sont assez rares. Dans le bas-fond à l’entrée de Bani en
direction de Dori on a des plantations de manguiers, eucalyptus, nimiers, etc. On rencontre autour
du barrage de Yalogo ces mêmes types de plantations.
48
3.3.7 La faune
Le Sahel burkinabè est un milieu qui regorge d’animaux domestiques et sauvages. La faune
sauvage est assez riche et variée et fait par conséquent l’objet de prédations.
3.3.7.1
Les oiseaux
L’avifaune est assez composite et est constituée d’espèces résidentes ou migratrices parmi
lesquelles on peut citer les calao, sarcelles, outardes, moineaux, corbeaux, tourterelles,
charognards, etc.
3.3.7.2
Les mammifères et les reptiles
Cette catégorie est la plus représentative de la faune de la région.
3.3.7.2.1 Les mammifères non volants
Ces mammifères sont les plus rencontrées de la région et font l’objet de chasses périodiques. On y
trouve : hyène rayée ou tachetée, chacal, renard pâle, chat de lybie, ratel, phacochère, gazelle à
flancs roux, civette, mangouste, etc.
3.3.7.2.2 Les mammifères volants
La rareté d’arbres explique la rareté de ce type de mammifères. Néanmoins on y rencontre des
chauve-souris et des roussettes essentiellement.
3.3.7.2.3 Les reptiles
On rencontre dans le site d’implantation du projet plusieurs types de reptiles dont les principaux
sont : naja, vipère, boa, etc.
La faune aquatique est constituée par les poissons, batraciens, mollusques, crustacées, etc.
3.4 Milieu humain et socio-économique
3.4.1- Méthodologie
La démarche méthodologique pour l'étude a pris en compte les éléments suivants : la préparation
de l’étude, la collecte des informations sur le terrain et la rédaction du rapport.
La préparation de l’étude a consisté en l’élaboration de guides d’entretien en conformité avec les
termes de référence de l’étude. Ainsi, deux guides d’entretien ont été élaborés, l’un administré
aux personnes ressources au niveau des chef-lieux des départements de Bani et de Yalogo, l’autre
administré aux personnes ressources au niveau des villages de Diouga, Gorolkadje, Bindéré,
Guiro, Bayildiaga.
Les différents axes de ces deux guides d’entretien étaient les caractéristiques générales de la zone
d’étude; l’organisation sociale; les activités économiques; les attentes des populations.
49
La préparation de l’étude a également consisté en la recherche de données de seconde main sur la
zone concernée. Ces données bibliographiques ont été collectées dans les centres de
documentation du Ministère des Mines et Carrières, au Ministère de l’Agriculture, etc.
La partie terrain consistait en la collecte d'informations. Il s’agissait de faire l’état des lieux en
collectant des informations de type quantitatif et qualitatif auprès des personnes ressources aux
niveaux des départements et villages. Sous forme d’interview sémi-structuré, les deux guides
d’entretien ont été administrés à l’Administration locale, aux personnes ressources au niveau des
villages, et à la population locale.
La démarche participative a été adoptée avec la procédure suivante :
- prise de contact au niveau départemental et au niveau villageois avec les premiers
responsables;
- présentation des buts et objectifs de l’étude;
- collecte des données;
- visite des sites;
- revue documentaire sur place.
Cette démarche méthodologique a permis de collecter des informations; les résultats de l’étude
sont consignés dans ce présent rapport faisant la synthèse et l’analyse des informations et données
quantitatives et qualitatives.
3.4.2- Démographie
3.4.2.1- Caractéristiques de la population
La zone du projet est à cheval entre deux départements, celui de Yalogo dans la région du CentreNord et le département de Bani dans la région du Sahel.
Le village de Guiro fait partie du secteur N°3 de la commune de Yalogo, ceux de Gorouolkadje,
Bindéré, Diouga, Bayildiaga font partie du département de Bani.
Selon le recensement des villages administratifs de 1998, la population résidante des différents
villages objets de l’étude est la suivante :
- Diouga : 746 habitants
- Gorouolkadje : 1 263 habitants
- Bayildiaga : 598 habitants
- Bindéré : 751 habitants
- Guiro : 15% de la population du secteur N°3 de Yalogo qui est de 1 693 habitants.
50
Les différentes ethnies présentes dans les deux départements sont les Mossis, les Peuhls Rimaïbé,
les Gourmatchés, les Dogons, les Bissas, les Foulsés.
L’animisme est la religion dominante dans le département de Yalogo, la religion musulmane
prend le dessus dans le département de Bani. Les autres religions sont présentes en minorité à
savoir le protestantisme et le catholicisme.
3.4.2.2- Migrations
La zone du projet connaît une immigration pas très forte des Mossis, Bissas et Gourmatchés venus
s'installer. Y séjournent également les transhumants, car on y trouve de vastes espaces propices au
pâturage. Il faut aussi remarquer que l’orpaillage attire de nombreuses personnes qui, par la suite
se transforment en commerçants, éleveurs ou agriculteurs.
L’émigration est également un fait constaté dans la zone du projet. Les populations surtout jeunes,
se déplaçant vers les différents sites d’orpaillage du pays pour y trouver leurs revenus qui seront
redistribués sous forme de construction ou d’octroi d’articles ménagers, de biens nécessaires pour
les mariages et autres.
Le départ pour les pays étrangers comme la Côte d’Ivoire ou le Ghana se font seulement pour la
vente d’animaux sur pied. Ce qui se fait soit par la conduite des animaux sous forme de troupeau
à travers le pays, soit par voie terrestre à travers les transporteurs routiers.
3.4.3- Les activités d’exploitation des ressources
L’occupation de l’espace est liée à la présence de l’eau, de pâturage et des terres de culture pour
la satisfaction des populations composées principalement d’agriculteurs et d’éleveurs.
Contrairement à des localités où la gestion de la terre est soumise au chef de terre, la zone du
projet connaît une autre forme de gestion. L’installation d’un nouveau venu peut se limiter à la
demande que cette personne fait auprès du propriétaire qui, en fonction de la disponibilité, peut
octroyer une partie pour exploitation après avoir avisé le responsable administratif villageois et le
représentant de la communauté dominante.
La zone du projet est à vocation agropastorale, en plus de l’agriculture et de l’élevage, les
activités secondaires s’organisent autour de l’artisanat, du maraîchage, du commerce et de
l’orpaillage.
3.4.3.1. Les principales activités d’exploitation
L’agriculture
Elle est pratiquée par presque toute la population, et est dominée par l’agriculture pluviale avec
des spéculations comme le maïs, le petit mil surtout, le sorgho rouge et blanc, le sésame,
l’arachide, le haricot, etc. On note essentiellement l’utilisation de la daba comme outil
51
d'exploitation agricole, cela est dû au fait que les sols sont peu profonds et ne nécessitent pas
l’utilisation d’une mécanisation agricole contrairement à certaines régions du pays. L’état de
dégradation des sols est matérialisé par la pose de cordons pierreux anti-érosifs dans certains
exploitations. Si les superficies exploitables sont abondantes, il faut cependant remarquer que les
champs sont de petite taille. Cela s’explique par le fait que dans les concessions, l’unité
d’exploitation se trouve être le ménage ayant une taille de 5 à 10 personnes. De plus, le départ
fréquent des bras valides pour les sites d’orpaillage constitue un handicap pour cette activité.
L’agriculture reste confrontée aux aléas climatiques, surtout que la région est faiblement arrosée.
Aussi, le manque d’utilisation de fertilisants, surtout la fumure organique dont dispose en quantité
la zone, explique-t-il le faible rendement.
Les femmes sont presque inexistantes dans les exploitations, se limitant à des lopins de terre
destinés à la culture du gombo pour certaines.
L’élevage
Le cheptel est composé de bovins, d’ovins, de caprins, d’asins, de chamsins et de volailles (poules
et pintades).
L’élevage de volaille n’est pas beaucoup développé, par contre celui de bovins, ovins et caprins
est plus développé. On compte en moyenne 30 animaux par concession.
Les femmes possèdent des animaux et le nombre d’animaux possédés est signe de richesse et de
l’importance de la dot.
Les zones de pâturage sont en quantité et utilisées par les bergers, cependant, les conflits éleveursagriculteurs sont à relever.
L’élevage constitue la principale activité économique de la zone du projet. Le cheptel est
abondant et destiné en grande quantité au commerce à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
La pratique de l’élevage reste confrontée à l’insuffisance d’encadrement, à l’insuffisance d’eau
pour les animaux et l’insuffisance de soins.
3.4.3.2. Les activités secondaires d’utilisation des ressources
Le maraîchage
Le maraîchage est pratiqué majoritairement par les hommes. Il n’existe pas pour le moment un
regroupement de ces producteurs pour la création d’un cadre de concertation pour la production et
la commercialisation des produits. Ces produits sont essentiellement composés de tomates, de
choux, de pastèque, etc. commercialisés sur les marchés locaux.
L’activité reste néanmoins tributaire de l’insuffisance et du manque de points d’au. Le manque
d’encadrement constitue également un frein à cette activité de contre saison.
52
L’artisanat
On retrouve dans la zone du projet des forgerons à Bindéré et Bayildiaga, des bijoutiers dans ces
deux villages et des potières à Bayildiaga. Les autres activités artisanales telles que la vannerie et
la confection de meubles, sont pratiquées dans tous les villages de la zone. L'activité artisanale
occupe la population en période de contre-saison.
Hormis la commercialisation des produits de la forge, la bijouterie et la poterie, les autres produits
de l’artisanat sont rarement vendus.
Le commerce
Il porte sur la commercialisation des produits agropastoraux (bétail, céréales, produits maraîchers)
et des produits manufacturés. Cette activité est favorisée par l’existence des marchés de Yalogo et
Bani qui se tiennent tous les 3 jours.
Le petit commerce est moins développé, on a seulement quelques vendeuses de lait et de beignet.
Sur les sites d'orpaillage, on trouve des boutiques de fortune, des vendeuses d'aliments.
La consommation ou la vente d’alcool est inexistante, néanmoins certains consommateurs
achètent l'alcool dans le seul débit de boissons de Bani (situé à l’entrée de la ville) ou à Yalogo.
Ces consommateurs ne doivent pas se faire remarquer de la population au risque d’être
marginalisés.
L'utilisation des formations végétales ligneuses
Les formations végétales ligneuses permettent aux communautés rurales de satisfaire à de
multiples besoins :
- le bois de chauffe permet de satisfaire la consommation d’énergie domestique, et représente la
principale source d’énergie pour la cuisson des aliments. Le bois s’obtient par le ramassage
d'arbres ou arbustes morts;
- le bois de service et le bois d’œuvre, nécessaires aux travaux de construction (habitat) et à la
fabrication d’objets divers d’artisanat. La coupe de ce bois est conditionnée par l’obtention d’une
autorisation des services de l’environnement dont se passent volontiers les populations.
- divers produits servent à l’alimentation quotidienne et à la pharmacopée.
Il faut remarquer que la spécificité de la zone est la quasi-inexistence en quantité de formations
ligneuses. Seules quelques essences existent au milieu d'arbustes épineux.
La chasse
Cette activité est presque inexistante dans la zone du projet malgré l’existence du petit gibier
(lièvres surtout). Ce comportement trouve son explication dans les pratiques religieuses, surtout la
53
religion musulmane qui veut que les fidèles ne consomment que des animaux qui auraient été
préalablement égorgés par un croyant.
La pêche
Elle est pratiquée grâce à l’existence du barrage de Yalogo. Les produits de la pêche sont
commercialisés sur place et dans les marchés locaux.
Cependant, la proximité des maisons d’habitation et la pratique simultanée du maraîchage et de
lessive, sont de nature à défavoriser la qualité de l’eau. Cette eau est même quelques fois utilisée
comme eau de boisson.
L’orpaillage
L’activité d’orpaillage existe dans la zone depuis très longtemps. Elle a attiré beaucoup de
migrants qui sont d’origines diverses (mossis, gourmatchés).
Ces sites d’orpaillage existent dans le village de Bayildiaga où les exploitations moderne et
artisanale se côtoient.
L’orpaillage est pratiqué en fonçant des puits dont les parois sont stabilisées par soutènement avec
des troncs d'arbres. Il existe également un système de poulie permettant de remonter facilement le
minerai en surface. Un groupe électrogène permet de pomper l’eau des puits qui est utilisée dans
le traitement du minerai et par les animaux. Les sacs obtenus sont repartis en 3 tas, dont un pour
l’exploitant, un pour les travailleurs et le 3ème tas dont le produits de vente servira à l’entretien des
machines et à l’achat du matériel.
A côté de l’extraction du minerai, se trouve la zone de traitement du minerai; ce travail est
effectué aussi bien par les hommes que par les femmes.
L’orpaillage est également pratiqué au flanc des collines ou sur terrain plat. Les femmes à l’aide
de mortiers pilent le minerai. Le partage du minerai est fait soit à part égale entre le propriétaire
du trou et les travailleurs, soit 1/3 pour le propriétaire, 1/3 pour les travailleurs et 1/3 pour celui
qui finance l’achat du matériel. L’orpaillage est une activité à risques et dangereuse, on assiste
souvent à des accidents mortels du fait de la précarité des installations et de l'inobservation des
règles élémentaires d'hygiène et de sécurité.
Le revenu moyen est estimé à une somme de 25 000 F à 40 000 francs Cfa par mois. Pendant la
période hivernale, les orpailleurs abandonnent les travaux miniers au profit de l’agriculture.
3.4.4. Organisation sociale
3.4.4.1 Profil historique
Selon la population, «Bani» signifiait en gourmatchéma «la paix». En effet, Bani était occupé
dans le temps par les gourmatchés qui seraient venus de Dori à la suite de leur expulsion par les
54
Peuhls venus du Mali. Ces gourmatchés qui avaient trouvé la paix à Bani, lui donnèrent donc ce
nom. Malheureusement ils seront poursuivis par ces mêmes Peuhls qui ne voulaient plus d’eux
dans la région. C’est alors que de poursuite en poursuite, les Gourmatchés décidèrent de ne plus
fuir et ils restèrent vers Guiro.
C’est à la suite des Gourmatchés que les envahisseurs Peuhls peuplèrent la zone tout en gardant
les anciennes appellations ou en donnant de nouveaux noms aux villages nouvellement créés.
3.4.4.2. Organisation socio-politique et administrative
Sur le plan administratif, la zone du projet fait partie de deux départements à savoir Yalogo et
Bani, placés sous l’autorité des Préfets des deux localités. Les services déconcentrés de l’État se
trouvant dans la zone du projet sont : l’enseignement, la santé, la sécurité, l’environnement,
l’agriculture, l’élevage, les impôts, la défense à travers l’ouverture en cours d’un poste de
gendarmerie à Yalogo.
Chaque village possède un responsable administratif villageois (RAV) qui est le représentant du
préfet dans son village. Il faut souligner que le responsable administratif villageois de Guiro est le
délégué adjoint du secteur N°3 de la commune de Yalogo.
En parlant de Yalogo il est bon de retenir qu’il a été érigé en commune de moyen exercice depuis
1987 avec 5 secteurs et 10 villages administratifs; par contre Bani est érigé en département depuis
très peu et compte 57 villages.
Tous les villages de la localité exceptée Guiro sont subdivisés en quartiers. Dans la localité, il
n’existe pas de chefferie exceptée Guiro où il existe un chef Mossi car habité par cette ethnie.
Majoritairement musulmane, la population connaît à sa tête le responsable Islamique, cette
communauté marginalise tous ceux qui ne pratiquent pas cette religion et ceux qui ne respectent
pas les interdits. C’est dans ce sens qu’elle ne participe à aucun événement heureux comme
malheureux des personnes ne pratiquant pas leur religion ou ceux qui consomment de l’alcool.
A Guiro par contre, il existe un chef de village comme dans tout village mossi.
3.4.4.3. Le régime foncier
La terre est selon les cas, un moyen de production, objet d’appropriation et lieu de division du
travail et de la différenciation sociale.
Certes, les terres appartiennent de nos jours à l’État du fait de l’avènement de la RAF, concédant
ainsi à celui-ci la propriété et à l’individu le droit de jouissance. En pratique cependant, le mode
d’acquisition des terres respecte la démarche traditionnelle.
En effet, pour les autochtones, l’acquisition de la terre est faite par lignage. Les personnes du
même lignage exploitent en commun une terre de sorte que la communauté familiale assure elle-
55
même la quasi-totalité des produits de consommation courante. Chaque concession dispose d’un
droit d’exploitation sur une portion du terroir communal.
Pour l’étranger, la demande de terre est faite au propriétaire qui informe le responsable
administratif et en fonction de la disponibilité, la terre lui est attribuée ou non.
En règle générale, dans la zone du projet, qu’il appartienne à la communauté villageoise ou qu’il
soit étranger, chaque homme a droit à la terre pour assurer sa subsistance et celle de son groupe
familial.
3.4.4.4. Lieux sacrés
Il n’existe pas de lieux sacrés dans le zone du projet du côté de Bani. Cependant, dans le
département de Yalogo et précisément à Guiro, les populations rencontrées ont affirmé l’existence
de deux lieux sacrés situés près du cours d’eau qui traverse leur village. Les sacrifices expiatoires
et propitiatoires sont faits dans ces lieux sacrés en fonction du souhait des ancêtres consultés
auparavant.
L’existence de ces lieux sacrés explique aisément comme il l’avait été dit plus haut, la
prédominance de l’animiste dans le département de Yalogo, contrairement à celui de Bani où les
populations pratiquent la religion musulmane.
Ces lieux sacrés n’étant pas menacés ni par le tracé des voies d'accès, ni par les activités du projet,
les populations de Guiro n’ont émis aucune opposition contre la mise en œuvre du projet.
3.4.5. Activités socioculturelles
Il n'existe pratiquement pas d’activités socioculturelles en dehors des fêtes musulmanes. A
l’occasion de ces fêtes, des artistes musiciens sont sollicités pour des animations dans les villages.
A défaut, les plus jeunes se rendent dans les deux chef-lieux de département où il existe des salles
de projection vidéo.
La seule pratique sportive de la localité reste le football qui, à l’occasion des différentes coupes
des Préfets des deux départements, permet à la jeunesse des villages et secteurs de montrer leurs
talents.
3.4.6 Habitat
L’habitat est du type regroupé, se caractérisant par des concentrations de maisons.
Ces maisons constituent des concessions à l’intérieur desquelles on trouve plusieurs ménages (2 à
10 ménages par concession). Chaque concession constitue une unité de production, de résidence
juridique et religieuse.
56
Les maisons sont du type case ronde ou du type rectangulaire, faites de briques d’argile et
recouvertes de bois et d’argile en guise de toiture. Le type moderne de construction se retrouve
également dans certains villages, dont le toit en tôles est signe de richesse.
Les greniers sont construits de deux manières: soit en argile et recouverte d’un toit de paille, soit
entièrement en paille. Ce dernier type permet de distinguer facilement le grenier mossi.
3.4.7. Organisations paysannes et partenaires
3.4.7.1. Organisations paysannes
Ont note l’existence des comités villageois de gestion des terroirs (CVGT) dans chaque village de
la zone du projet, excepté Guiro qui dépend d’une gestion communale. Les comités Intervillageois de Gestion des Terroirs sont composés des CVGT de plusieurs villages.
Ces différents comités sont chargés comme l’indique leur nom de la gestion des ressources des
villages.
A ce titre, ils se doivent de monter des plans de développement villageois et Inter-villageois. Il
faut noter que ces comités viennent d’être nouvellement installés et n’ont pas encore un véritable
programme d’activités à mener.
La seule particularité au niveau des groupements villageois se retrouve dans le village de
Goroualkadje. En effet, dans ce village on retrouve 2 groupements féminins d’élevage et
d’agriculture. Tous ces groupements ont leurs agréments. A ce titre, ils bénéficient de l’appui des
partenaires au développement de la zone.
3.4.7.2. Partenaires
En plus des services techniques étatiques, la zone du projet connaît l’intervention des structures
suivantes :
- l’APRODEB (Association pour le Développement de l’Enfant Burkinabé) qui mène des actions
de sensibilisation et de formation au profit des enfants travaillant sur les sites d’orpaillage. Cette
association est locale car créée dans le village de Goroualkadje où elle a son siège ;
- la Coopération Allemande (GTZ) qui intervient dans l’environnement et l’agriculture ;
- l’ONG Save the children intervenant dans l’hydraulique ;
- l’Union des Fraternités de Croyance (UFC) dans l’hydraulique ;
- l’ADRN dans l’embauche ;
- l’ADRN dans le secteurs de production ;
- la Coopération Wend daabo intervient dan l’appui aux producteurs.
C’est fort de tous ces appuis que la zone du projet a connu des réalisations.
57
3.4.8 Infrastructures
- Infrastructures routières :
L’accès aux différents villages de la zone du projet reste difficile surtout en saison pluvieuse. Cela
est dû à l’existence de nombreuses ravines. Cependant, les deux départements sont traversés par la
route nationale no3 reliant Ouagadougou à Dori.
- Infrastructures éducatives :
Il n’existe pas d’école dans les villages qui ont fait l’objet de l’étude, sauf à Guiro. Cependant, les
enfants sont scolarisés soit dans les chef-lieux de département, soit dans les villages voisins
possédant une école.
Ont note l’existence d’un CEG dans chaque chef-lieu de département.
- Infrastructures sanitaires :
Le CSPS de Yalogo est fréquenté par les populations des deux départements. Ceux de Bani, bien
qu’étant à 35 km de Dori préfèrent fréquenter le CSPS de Yalogo car pour eux il y a plus de
discrétion et le personnel est très accueillant.
- Infrastructures hydrauliques
IL existe des puits et des forages dans les village objet de l’étude avec la répartition suivante.
Tableau VI: Répartition infrastructures hydrauliques
Puits
Bon état
Forages
Bon état
Djouga
2
2
3
2
Garouolkadje
2
2
2
1
Bindéné
1
1
1
1
Guiro
2
1
-
-
Bayeldiaga
1
1
1
0
Total
8
6
7
5
Villages
- Autres infrastructures :
Les autres infrastructures présentes se repartissent comme suit :
- 2 moulins à Goroualkadje et 1 à Bindéré ;
- 1 marché à Goroualkadje ;
- 1 centre des jeunes à Goroualkadje ;
- 1 magasin de stockage de céréales à Goroualkadje ;
- 1 case-maternité à Goroualkadje ;
- 1 centre d’alphabétisation à Goroualkadje ;
- 1 usine de traitement du minerai à Bayildiaga.
58
3.4.9 Occupation des sols
L’élevage étant l’activité principale de la population, les sols servent surtout d’aires de pâturage
pour les animaux domestiques. A cela il faut ajouter l’agriculture traditionnelle pratiquée à la
daba qui est surtout développée dans les alentours des concessions, et est par conséquent très
limitée. Il faut noter cependant que la culture maraîchère est pratiquée surtout au niveau du
barrage de Yalogo.
3.4.10 Attentes des populations
Les populations sont très motivées et attendent avec impatience le démarrage du projet. Mettant
en avant la disponibilité de la main d’œuvre locale, leurs besoins ont été exprimés comme suite :
- utilisation effective de la main d’œuvre locale;
- prise en compte des concessions et des exploitations dans le tracé des voies d'accès;
- construction de retenues d’eau;
- construction d’écoles;
- construction de dispensaires et maternités;
- exécution de forages d'eau;
- répartition des pompes en panne de certains forages d'eau;
- construction de puits pastoraux ;
- construction et équipement de moulins.
En guise de conclusion, nous pouvons dire que la zone du projet est composée d’une diversité
d’ethnies et de religions différentes d’un département à l’autre. Sur le plan économique,
l’existence de nombreux sites d’orpaillage peut laisser entrevoir une hausse de l’économie locale
qui naguère comptait sur les ressources animales. Sur le plan socio-professionnel, les producteurs
sont très peu organisés dans la zone, conduisant ainsi à une faible intervention des partenaires au
développement.
La mentalité de la localité en serait-elle la cause ? Ou alors la légendaire soit disant "paresse" des
Peuhls. Toujours, est-il que les jeunes sont les plus aptes à quitter leurs villages pour les sites
d’orpaillage.
L’étude a révélé le réel engouement de la population pour le projet. Les motifs avancés par la
population sont entre autre la valorisation de la main d’œuvre locale, l’acquisition, la
diversification et l’augmentation des revenus et leur diversification, la réalisation de petits projets
de développement local. À ces avantages, on peut ajouter la possibilité de fixation des jeunes dans
leur terroir.
La réalisation de certains projets comme les retenues d’eau pourra contribuer au développement
de la culture maraîchère et/ou résoudre le problème d’eau d'abreuvage pour les animaux.
59
IV- ANALYSE ET ÉVALUATION DES IMPACTS
L'exploitation minière comme toute activité humaine, peut occasionner des répercussions
négatives dans l'environnement. La nature, l'envergure, l'importance et la durée des perturbations
occasionnées sont en relation avec le type de procédé de traitement appliqué, les caractéristiques
du site, mais également avec les méthodes de gestion et de contrôle appliquées aux opérations
minières.
Pour l'essentiel, le projet devra opérer en conformité avec les dispositions de la législation et la
réglementation minières en vigueur au Burkina Faso et, le cas échéant, avec les normes
internationales relatives aux opérations minières, à la sécurité des travailleurs dans les mines et du
public, ainsi qu'au respect de l'environnement.
4.1 Méthodologie adoptée
L'évaluation des impacts a été faite selon les critères suivants :
- L'appréciation et la détermination de la valeur environnementale et du degré de perturbation de
l'élément affecté;
- L'évaluation de l'intensité de l'impact, en terme de modifications apportées aux caractéristiques
structurelles et fonctionnelles de l'élément affecté;
- L'appréciation de l'impact à partir de certains critères comme la durée ou l'étendue;
- L'évaluation de l'impact résiduel qui subsistera après l'application des mesures d'atténuation.
La méthodologie adoptée pour l'identification et l'évaluation des impacts liés au projet a été faite
sur la base d'une analyse des éléments des milieux biophysique, humain et socioéconomique
suivants :
 les conditions climatiques locales et la qualité de l'air;
 le contexte pédologique et l'occupation des sols;
 l'environnement aquatique;
 la faune et la flore;
 le milieu social et économique.
Une analyse de la méthode ou procédé de traitement du minerai, a permis de déterminer les
sources et d'identifier les impacts en utilisant des tableaux matriciels, et a été appuyée par
différentes analyses.
4.2 Détermination des sources d'impacts, des composantes environnementales
susceptibles d'être affectées et identification des impacts.
Tableau VII : La matrice de détermination des sources, d'identification des principaux impacts
et des composante environnementales susceptibles d'être affectées est réalisée ainsi qu’il suit :
60
SOURCES D'IMPACTS
ÉLÉMENTS SENSIBLES DE L’ENVIRONNEMENT
IMPACTS ASSOCIÉS
PHASES
ACTIVTÉS
SOL
EAU
- Perte de végétations
- Perturbation du paysage
- Perturbation d’habitats
x
x
x
x
x
Ouverture des carrières et - Fragilisation du sol
Construction des
- Perte d’habitat naturel
Infrastructures
- Perturbation du paysage
x
x
x
x
x
x
- Risques d’accidents
Circulation de camions et - Pollution sonore
d'engins de chantier
- Émission de poussières
x
x
x
x
x
Défrichement du site
FLORE FAUNE
AIR
HUMAIN CULTUREL
x
x
CONSTRUCTION
- Conflits socioculturels
Installation des travailleurs - Pression sur les ressources
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
naturelles
- Émission de poussières
- Bruits, vibrations
Exploitation des carrières - Risques d’accidents
- Production de stériles
EXPLOITATION
Exploitation de l'usine
- Fermeture du site
FERMETURE
- Restauration et ou
réhabilitation des
sites dégradés
- Création d’emplois
- Génération de revenus
- Développement local et
protection environnement
- Impacts résiduels
- Création d’activités
- Réhabilitation des sites
61
4.2.1- Impacts liés à la phase de construction
Les principaux impacts liés à la phase de construction des infrastructures, sont identifiés ainsi
qu’il suit :
 La perte de végétation
Le défrichement des terrains, l’abattage sélectif de quelques arbres et le nettoyage du couvert
végétal herbacé en vue de l’implantation des infrastructures liées à l’usine, l’ouverture des
carrières et des voies d’accès peuvent affecter l’environnement naturel, le paysage et l’habitat
faunique. La dégradation et la fragilisation du sol, la perte d’arbres et de pâtures, constituent les
impacts prévisibles liés à cette phase du projet.
 L’émission de poussière
Le transport des matériaux et des équipements, la circulation de camions et d’engins lourds de
chantier peuvent soulever des particules de poussières transportées parfois sur de longues
distances, qui affectent ainsi la qualité de l’air ambiant. Il y a également le nettoyage du site et
aussi l’action des vents sur les surfaces dénudées qui génèrent des poussières.
 Les nuisances sonores
Les bruits et les vibrations émanant du déplacement des camions engins lourds, et du
fonctionnement des groupes électrogènes, ainsi que du dynamitage dans les carrières, constituent
des impacts permanents intimement associés à l’exploitation minière. Ces nuisances sonores
peuvent affecter aussi bien le milieu humain que l’environnement faunique naturel dans la zone
d’influence du projet.
 La perturbation socioculturelle
L’affluence de personnes en quête d’emplois peut avoir des conséquences négatives sur
l’équilibre socioculturel, notamment la préservation et le maintien des mœurs et de certaines
valeurs traditionnelles locales.
L’installation du projet dans la région peut également être la source de certaines situations
conflictuelles entre les autochtones et les nouveaux arrivants.
4.2.2- Impacts liés à la phase d’exploitation
En plus des impacts potentiels liés à la phase de construction, d’autres impacts négatifs
spécifiques sont caractéristiques de la phase d’exploitation proprement dite et peuvent se résumer
ainsi qu’il suit :
 La perte de paysage naturel
L’ouverture possible d’une carrière implique toujours le déplacement de quantités importantes de
matériaux de découverture, de minerai et de stériles qui seront entassées à la surface du sol. Cela
conduit généralement à des problèmes d’occupation de l’espace. L’excavation matérialisée par
62
cette mine à ciel ouvert, constituera un impact visuel sur le paysage et pourrait avoir une forte
modification de l’environnement panoramique et potentiellement affecter des sites culturels ou
sensibles pour la population locale, notamment les lieux sacrés et de culte.
 L’émission de gaz
Le fonctionnement des camions et engins de la mine, de l’usine de traitement, des groupes
électrogènes, la fonte de l’or, sont des sources d’émission de gaz (surtout du SO2), qui affectent la
qualité de l’air ambiant. Les gaz qui proviennent des tirs d’explosifs se mélangeront à l’air et sont
également susceptibles de produire les mêmes types d’impact.
 Impacts sur les ressources en eau
L’implantation et l’exploitation des carrières, conduiront inévitablement à l’accumulation de
stériles issus d’une zone relativement profonde notamment à Guiro, tandis que le fonctionnement
de l’usine de traitement produira des résidus miniers, le tout pouvant contenir des sulfures comme
la pyrite, la chalcopyrite, le mispickel, sphalérite, etc.
Ces stériles et résidus miniers, exposés à l’air et l’eau, seront soumis au processus d’oxydation
aboutissant à la génération d’acidité qui mobilise et disperse les métaux lourds sous forme de
contaminants dans l’environnement, contribuant ainsi à la dégradation des eaux de surface et des
eaux souterraines.
Par ailleurs, les eaux souterraines seront essentiellement exploitées pour les besoins en eau
potable et de procédé.
 Les risques d’accident et les dommages corporels
L’usine de production, de par le procédé de traitement du minerai adopté, constitue également une
source potentielle d’accidents à cause des types d’équipements utilisés (broyeurs, concasseurs,
etc.), de l’utilisation et la manipulation des produits chimiques toxiques ou dangereux et de la
machinerie, pour personnel travaillant dans l’usine. Ces risques professionnels constituent des
impacts négatifs qui sont intimement liés à l’activité minière proprement dite.
 La fermeture et l’arrêt des travaux miniers
Les substances minérales étant des ressources non renouvelables, il y a lieu de s’attendre à un
arrêt des travaux d’exploitation et à la fermeture de la mine au bout de cinq (5) ans. La fermeture
de la mine va forcément engendrer des incidences et des impacts socioéconomiques majeurs
lorsqu’il s’agira d’assurer la reconversion et la réinsertion d’une main d’œuvre locale, vivant
essentiellement de l’usine et des activités connexes associées à l’existence de la mine.
63
4.3 Analyse des impacts
Dans le plan d’exploitation du projet, il est prévu l’ouverture de deux carrières (Diouga et Guiro),
l’installation d’une usine de traitement de minerai à Bayildiaga, la construction d’infrastructures
annexes.
Les nuisances et impacts négatifs potentiels liés au projet ainsi que les solutions correctives
préconisées, sont analysés et évalués ainsi qu’il suit :
4.3.1 Impacts liés à l’exploitation de la carrière
L’implantation et l’ouverture d’une carrière comporte le creusement d’une fosse à ciel ouvert ou
open pit, l’utilisation de camions et d’engins l’extraction et pour le transport et le stockage du
minerai, la production d’énormes quantités de minerai et de stériles surtout, et aussi la déviation
des eaux de ruissellement par un système de drainage à l’aide d’une digue ou cordon constitué de
roches stériles entassées autour de la carrière.
Ces activités sont génératrices de poussières, de bruits, d’émissions gazeuses, de vibrations, et
nécessitent également le défrichement de sol d’une superficie parfois importante. Les impacts liés
à ces activités affectent non seulement le milieu humain mais aussi le milieu biophysique, et se
traduisent par :
 Déboisement et perte de végétation naturelle
L’exécution de la carrière nécessitera inévitablement l’abattage de quelques arbres et le nettoyage
d’herbes et d’arbustes qui seront ainsi perdus, et conduire également à une perte de pâturage, de
terres cultivables et d’habitats fauniques.
À cela, s’ajouteront les déboisements éventuels associés à l’arrivée d’une population massive
pour la satisfaction de leurs besoins (bois de chauffe, charbon, bois de service).
Ces déboisements, qu’ils soient directement ou indirectement imputables à la mine, peuvent avoir
des conséquences sur les médias telles que la réduction des pâturages pour le cheptel, la perte de
biodiversité, la réduction de terres cultivables, déjà fragilisés dans cette zone sahélienne.
 Émissions de poussière
La circulation des engins et camions de chantier, l’extraction du minerai de la carrière, le
dynamitage à l’explosif, le nettoyage et la préparation du site génèrent à terme des poussières de
particules fines qui sont transportées par le vent. Une augmentation de la concentration en
particules atmosphériques affecte la qualité de l’air dans la zone des activités surtout.
Dans la zone du projet, la plus grande valeur de la vitesse du vent au sol peut atteindre 3.5 m/s ou
plus à partir du mois d’octobre (période correspondant à l’harmattan), et ce au moment où les sols
64
ne portent pas un couvert végétal herbacé. De même, le début de la saison pluvieuse
s’accompagne de vents forts soulevant beaucoup de poussières.
En général, on considère que lorsque la vitesse du vent dépasse 5 m/s, les particules de poussières
sont soulevées et transportées sur de longues distances. Ces émissions de poussière peuvent être
une source de maladies, notamment respiratoires.
Il est donc indispensable de prendre des mesures nécessaires pour juguler ces poussières afin de
minimiser leur dispersion en direction des populations riveraines des opérations minières, compte
tenu de la direction des vents dominants.
 Modification de la qualité des ressources en eau
Le réseau hydrographique dans la zone du projet n’est pas très dense voire inexistant. Les
principaux plans d’eau proches du site sont les retenues d’eau de Yalogo et Bani. La qualité des
eaux est généralement bonne. Cependant, la principale préoccupation concerne les matières en
suspension et la turbidité pour la qualité des eaux de surface dues en grande partie aux tempêtes
de sables spécifiques des zones sub-sahariennes et potentiellement aux travaux miniers
générateurs de poussières qui seront menés sur le site.
Il y a également les rejets accidentels d’huiles ou d’hydrocarbures, et les eaux de ruissellement en
provenance des parcs à stériles et résidus miniers qui peuvent polluer. Il convient donc d’indiquer
que le projet devra opérer en conformité avec les normes nationales de rejet de polluants dans
l’air, l’eau et le sol.
Les eaux usées domestiques peuvent contaminer les eaux de surface et souterraines. Il faut
également considérer les pollutions potentielles localisées des eaux souterraines en métaux lourds
mobilisés et dispersés principalement par les drainages miniers acides ou DMA.
En effet, le DMA constitue de nos jours un des principaux problèmes dans le monde de
l’industrielle minière. Mais cette problématique au niveau des zones concernées par le projet ne se
pose pas avec acuité dans la mesure où les profondeurs d’extraction du minerai (- 20 à –80 m)
sont situées dans la couche d’altération peu profonde, ce qui correspond à un potentiel de
génération d’acidité peu élevé.
Cependant, des mesures de correction sont à envisager dans le moyen à long terme. La qualité des
eaux souterraines est généralement bonne. Les résultats d’analyse effectuée peuvent être
considérés comme des pistes utiles de surveillance de qualité des eaux dans la zone.
 Les risques d’accidents et les dommages corporels
L’utilisation et le déplacement d’engins lourds pour l’exploitation du minerai, la circulation de
camions pour le transport du minerai, l’utilisation et la manipulation d’explosifs constituent des
65
sources potentielles d’accidents pouvant être mortels, si des mesures de sécurité ne sont pas prises
et appliquées sur le chantier. Ces risques et dangers professionnels constituent des impacts
négatifs pour le personnel opérant sur le site, et aussi pour les populations riveraines des activités.
4.3.2 Impacts liés à l’usine
Le procédé de traitement du minerai comprend plusieurs composantes. Le fonctionnement de
l’usine notamment le concassage et le broyage du minerai, a des impacts non seulement sur
l’environnement biophysique par les émissions de poussières et de gaz, vibrations et bruits, etc.),
de même, l’utilisation et la manipulation des produits chimiques toxiques ou dangereux comme le
cyanure et des explosifs par le personnel, correspondent à un potentiel de risques élevé. Les
principaux impacts sont analysés comme suit :
 Émission de poussière et de gaz
L’exploitation d’une mine entraîne toujours une émission de poussières à toutes les étapes de
production, depuis l’extraction et le transport de la matière première minérale, jusqu’au traitement
et le transport du produit. De même, les engins et les excavateurs de mine, les groupes
électrogènes, le dynamitage dans la carrière, etc., peuvent émettre des gaz contenant divers
composés et particules tels que NOx, CO2, SO2, etc., qui constituent des polluants de l’air.
 Ambiance sonore et vibrations
En plus des vibrations qui sont dues essentiellement au dynamitage du minerai, au
fonctionnement des concasseurs, broyeurs et des groupes électrogènes, le bruit constitue une
nuisance particulière dans l’exploitation minière. En effet, au cours de l’extraction du minerai, du
fonctionnement de l’usine, les concasseurs, les broyeurs, les bulldozers, les groupes électrogènes,
etc., provoquent des niveaux de bruits pouvant atteindre le seuil de perturbation sonore (70 dBA).
La perturbation de l’ambiance sonore et l’exposition prolongée des travailleurs et des riverains à
des seuils élevés, peuvent entraîner des effets immédiats sur le personnel surtout, pouvant se
traduire par la surdité, l’élévation du rythme cardiaque, la modification de la circulation sanguine,
les troubles psychiques, la fatigue et le stress, etc.
 Modification de la qualité des ressources en eau
À cause du procédé technologique qui est envisagé, les risques de pollution par le cyanure des
ressources en eau seront insignifiants au niveau de l’usine. En effet, les cyanures sont utilisés dans
un système en circuit fermé.
Dans son principe, ce procédé utilise mais ne rejette pas le cyanure. Le processus de traitement ne
s’accompagne ni d’eaux résiduaires ni d’eau contaminée par les produits chimiques qui seront
jetées dans l’environnement.
66
Dans le circuit d’eau de procédé, les problèmes liés à la consommation d’eau seront résolus par le
recyclage et la réutilisation de l’eau. Par ailleurs, la quantité d’eau nécessaire au fonctionnement
de l’usine, aux infrastructures annexes et à la cité minière, sera négligeable pour avoir un impact
significatif sur le volume total des ressources en eaux souterraines disponibles.
Les eaux usées domestiques devront être canalisées et gérées de manière appropriée, afin d’éviter
tout risque de pollution des eaux. Les impacts majeurs sur les ressources en eau de la zone seront
donc faibles.
 Production de déchets et résidus
L’exploitation minière produit toujours des résidus miniers et différents types de déchets non
miniers, à des proportions variées, surtout aux postes suivants :
Exploitation du minerai : stériles et mort-terrain;
Usine de traitement : résidus de traitement, déchets d’emballage, effluents liquide et gazeux;
Cité minière : déchets solides et liquides provenant des ordures ménagères, des eaux usées et des
déchets biomédicaux;
Ateliers de maintenance et centrale électrique : déchets provenant des huiles et graisses usagées,
de la ferraille et des pneumatiques usagés, etc.
Les mesures d’atténuation qui seront appliquées devront permettre de réduire de façon
appréciable l’impact de ces déchets sur l’environnement.
 Risques d’accidents professionnels
Les risques physiques liés au fonctionnement de l’usine et à la manipulation de certains produits
chimiques dangereux comme le cyanure et les explosifs, ne sont pas à écarter si des mesures
préventives et de protection (individuelle et collective) ne sont pas prises et appliquées.
D’autres mesures, comme l’application des normes sécuritaires et d’évacuation, devront permettre
de circonscrire les risques potentiels d’accidents liés à l’usine et ses infrastructures associées.
 Perturbations socioculturelles
La mise en œuvre du projet d’exploitation de l’or aura des effets sociaux perturbateurs sur la zone
d’influence du projet, surtout au niveau des résidents de la région. Ces effets incluent certains
aspects négatifs tels que :
- Les conflits culturels suite à l’installation des travailleurs migrants ayant des coutumes ou
appartenant à des groupes ethniques parfois très différents;
- Les conflits d’intérêt pour la satisfaction des besoins et le libre accès aux ressources naturelles
locales;
67
- Les risques de criminalité et de dépravation des mœurs, la prolifération de certaines maladies
liées au brassage des populations;
- L’occupation et l’utilisation des terres, etc.
4.3.3 Impacts spécifiques liés à la fermeture de l’usine
L’exploitation de tout gisement minier présente des caractéristiques assez spécifiques, qui
n’existent dans aucune autre activité industrielle, à cause de sa localisation, de sa durée de vie
limitée, du cours de l’espèce minérale exploitée, et des différentes implications politiques,
environnementales, socioéconomiques et de gestion qu’elle peut engendrer de nos jours.
Les réserves minières n’étant pas inépuisables, tous les apports bénéfiques liés au projet finiront
par disparaître, avec le risque de laisser des rancœurs.
L’arrêt d’une exploitation minière est devenu une opération plus complexe qu’elle ne l’était dans
le passé et la fermeture de l’usine aura certainement des répercussions socioéconomiques
importantes sur les populations des villages et de toute la région concernée.
Le promoteur du projet devra faire face à cette contrainte et la fermeture de la mine constitue un
aspect important qui, pour être réalisée dans de bonnes conditions, devra traiter de manière
progressive et participative, la gestion des incidences socioéconomiques.
4.3.4 Impacts socio-économiques
Les impacts positifs du projet seront les avantages économiques qui auront des effets positifs sur
le milieu social. Néanmoins, il s’agira essentiellement de la création d’emplois, l’amélioration
d’infrastructures et de services, des revenus pour les populations locales du département et partant
de la province. Pour l’État, il s’agira du paiement des redevances minières, des taxes, etc. .
Comme tout projet de développement, l’exploitation de l’or aura des avantages et des
inconvénients sur l’environnement socio-économique de la région.
Les opérations de la mine vont nécessiter la formation et l’éducation du personnel aux questions
d’hygiène et de sécurité au travail.
Le projet prévoit la création directe de 85 emplois directs auxquels il conviendrait d’ajouter les
emplois indirects qui seront générés.
Le projet sera soumis à l’acquittement d’une redevance proportionnelle et le paiement d’une taxe
superficiaire dont un certain pourcentage devra être versé à la collectivité en plus des
acquittements vis à vis de l’État des impôts sur le bénéfice.
Le gouvernement burkinabé est un actionnaire de droit au projet et recevra 10% des dividendes.
L’amélioration des infrastructures locales se réalisera à travers des investissements directs faits
par le projet notamment la réalisation de forages d’eau, la normalisation d’écoles et équipement
68
de centres de santé et de promotion sociale, etc.
Les réactions des populations au projet ont été positives au cours des entretiens que nous avons
eus avec elles en présence des autorités administratives et coutumières, des Délégués des villages
et des populations locales.
A l’issue des entretiens, les délégués de village et leur suite, ainsi que les populations locales sont
apparus satisfaits et ont émis des souhaits (normalisation d’école, équipement du CSPS,
Organisation d’activités socioculturels, emploi de la main-d’œuvre locale, etc.).
4.3.5 Impacts positifs du projet
La mise en exploitation des gisements aurifères de Diouga et Guiro et l'implantation des
infrastructures aura un impact majeur sur l’ensemble des provinces du Namentenga et du Séno.
L’environnement humain et physique seront transformés pendant la période d’exploitation de la
mine et quelques unes de ces transformations seront permanentes. Celles-ci seront contrôlées et
des actions entreprises par la société minière pour réduire les effets négatifs au strict minimum et
maximiser les impacts positifs. Les bénéfices directs ou indirects liés à l’exploitation minière
seront ainsi renforcés.
Parmi les impacts positifs, on peut citer entre autres :
4.3.5.1 Création d’emplois et promotion de petites entreprises
Du fait de l’implantation d’une industrie minière, même à petite échelle, dans la zone, on doit
s’attendre à une création d’emplois durables et temporaires qui sera accompagnée par un
programme de formation pour les postes qualifiés. La mise en place des programmes de formation
réduira le besoin en personnel expatrié.
Les villages situés dans la zone d’influence directe du projet, seront favorisés par la société,
lorsqu’il s’agira du recrutement de la main d’œuvre non qualifiée pour certaines activités
secondaires. De petites entreprises seront créées et devront s’adapter aux besoins de l’usine, de la
cité minière ou aux besoins domestiques du personnel de la mine (développement du maraîchage,
l'élevage, etc.).
En s’appuyant sur l’emploi de la population locale et en encourageant la création de petites
entreprises, la société entend ainsi favoriser l’accroissement de l’activité économique régionale et
participer ainsi à la lutte contre la pauvreté, pour assurer un développement local durable.
Par ailleurs, les femmes auront l’opportunité de développer de nouvelles activités comme le
maraîchage ou encore, toute autre activité créatrice de revenus qui sera encouragée et financée par
la société, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de vie de la femme en général.
69
4.3.5.2 Amélioration des infrastructures socio-sanitaires locales
Le faible niveau de développement socio-économique met en évidence les dures réalités de la
zone, cause de l’exode des bras valides vers les grands centres ou autres sites miniers artisanaux.
La société entend s’impliquer dans le processus de planification locale, pour l’élaboration et
l’exécution des plans stratégiques de développement local.
La société prendra toutes les dispositions nécessaires afin que les employés et leurs familles aient
accès à l’eau potable, aux services médicaux de base, aux premiers soins d’urgence et à des
infrastructures socio-sanitaires équipées. Elle s’engage également à entretenir de bonnes relations
et rester un partenaire de premier plan avec la communauté locale et participera aux programmes
de développement social de la zone.
Le support socio-économique de la société sera amélioré au fur et à mesure que les performances
et les profits de la mine augmenteront, par l’assistance aux structures socio-sanitaires locales et
régionales dans les programmes d’éducation sanitaire et dans les campagnes de vaccinations qui
seraient envisagées.
La société participera aussi à la maintenance des puits et forages d’eau des villages environnants.
La gestion et la continuation de toutes ces activités seront transférées progressivement aux
populations locales.
Enfin, les infrastructures d’approvisionnement en eau potable seront maintenues après la
fermeture de la mine et les dispositions facilitant leur transfert à la population seront traitées en
commun accord avec les populations concernées.
Comparativement au plan d’investissement envisagé, il ne fait aucun doute que la mise en œuvre
du projet aura des impacts bénéfiques pour l’épanouissement socio-sanitaire des populations et
sur l’amélioration de la carte économique et socio-sanitaire de la région.
4.3.5.3 Infrastructures routières locales
Le projet aura des impacts positifs sur les infrastructures routières de la zone et des villages
environnants notamment le réseau routier local qui sera amélioré par la société. Le projet qui
disposera d'un certain nombre d'engins lourds, pourra intervenir, en cas de nécessité, pour
améliorer certaines voies d'accès. Ce qui aura pour effet une augmentation du trafic local et même
régional, entre les villages. En outre, les communautés vivant autour du site auront des facilités
d’accès en toute saison aux marchés voisins pour acheter ou vendre leurs produits.
4.3.5.4
Impacts politiques
La promotion de la petite mine à travers l’incitation de l’initiative privée étant l’un des axes
stratégiques de politique minière du gouvernement burkinabé, il ne fait pas de doute que la mise
en œuvre de ce projet, aura un impact politique appréciable.
70
En effet, à travers la concrétisation de cette volonté politique, les opérateurs économiques
nationaux en particulier, et en général les autorités administratives communales, départementales
et provinciales se sentiront ainsi impliquées dans l’action gouvernementale pour la réalisation des
programmes de développement et de valorisation des potentialités minières du pays tout entier.
4.4 Évaluation des impacts du projet
L’évaluation des impacts selon leurs intensité, étendue et durée, est résumée ainsi qu’il suit dans
le tableau ci-après :
Tableau VIII: Matrice d'évaluation des impacts
SOURCES D'IMPACTS
PHASES
ACTIVTÉS
CRITÈRES D'ÉVALUATION DES IMPACTS
Défrichement du site
Sol
Air
Eau
Faune
Flore
INTENSITÉ
Forte
Faible
Faible
Faible
Forte
ÉTENDUE
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale
DURÉE
Long terme
Court terme
Court terme
Court terme
Court terme
Ouverture de carrière
et construction
d'infrastructures
Sol
Air
Eau
Faune
Flore
Forte
Moyenne
Faible
Faible
Faible
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale
Long terme
Court terme
Court terme
Court terme
Court terme
Sol
Air
Eau
Faune
Flore
Milieu humain
Forte
Moyenne
Faible
Faible
Faible
Moyenne
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale
Long terme
Long terme
Long terme
Long terme
Long terme
Long terme
Sol
Eau
Faune
Flore
Milieu humain
Milieu socioculturel
Forte
Moyenne
Faible
Forte
Forte
Forte
Locale
Locale
Locale
Locale
Régionale
Locale
Court terme
Court terme
Court terme
Court terme
Court terme
Court terme
Sol
Air
Eau
Faune
Flore
Milieu humain
Milieu socioculturel
Forte
Moyenne
Faible
Faible
Faible
Forte
Forte
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale
Long terme
Long terme
Court terme
Court terme
Court terme
Long terme
Long terme
Sol
Air
Eau
Faune
Flore
Milieu humain
Milieu socioéconomique
Forte
Faible
Faible
Faible
Faible
Forte
Forte
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale
Régionale
Régionale/Nationale
Long terme
Long terme
Long terme
Court terme
Court terme
Long terme
Long terme
Sol
Faible
Locale
Long terme
Air
Eau
Faune
Flore
Milieu humain
Milieu socioéconomique
Faible
Faible
Faible
Faible
Forte
Forte
Locale
Locale
Locale
Locale
Locale/Régionale
Régionale
Long terme
Long terme
Long terme
Long terme
Long terme
Long terme
CONSTRUCTION
Circulation d'engins
Installation de
personnes
Exploitation de la
carrière
EXPLOITATION
Exploitation de
l'usine
. Fermeture du site
FERMETURE
ÉLÉMENTS SENSIBLES
DE L'ENVIRONNEMENT
. Réhabilitation des
sites dégradés
71
V- MESURES D'ATTÉNUATION ET DE COMPENSATION DES IMPACTS
5.1 Mesures d'atténuation
 Atténuation des effets sur la faune et la flore
D’une manière générale, il importe de signaler que l’exploitation de l’or n’entraînera pas un
déboisement massif. Cela s’explique par la présence d’une végétation presque insignifiante sur le
site. Toutefois, la végétation naturelle constituée de quelques épineux pourrait être détruite dans la
zone d’implantation de la carrière, des parcs à résidus et stériles, de la poudrière et des voies
d’accès. Le déboisement sera donc très limité et n’aura pas d’incidence majeure sur la diversité
biologique initiale.
Malgré tout, en terme d’atténuation des impacts, le projet procédera à un reboisement
compensatoire, tant au niveau de l’usine que de l’exploitation du minerai, de même que dans la
cité minière (arbres d’embellissement et espaces verts).
Il faudra par conséquent limiter le déboisement au strict minimum nécessaire en préservant dans
la mesure du possible, les essences de valeur et les espèces rares. Cette mesure comportera en
outre la création de pépinières et la transplantation de certaines espèces dans la zone
d’exploitation avec l’appui des services techniques des eaux et forêts de Yalogo ou de Bani.
Il sera également important de réaliser un pare-feu autour du périmètre d’exploitation pour limiter
les risque d’incendie liés aux feux de brousse. La chasse d’animaux sauvages, surtout d’oiseaux,
sera interdite à l’intérieur de la zone d’exploitation.

Atténuation des effets sur le sol et le paysage
Dans le cas de la mise en œuvre de l’exploitation des carrières, cela génèrera des impacts sur le
paysage et sur le sol. Pour des raisons de rentabilité économique, il ne sera pas avantageux de
reboucher la carrière en fin d’opération, mais de la rendre utilisable à d’autres fins, au profit de la
population locale, notamment le développement de la culture maraîchère et d’abreuvoir pour le
cheptel animal.
Par contre, les déblais et stériles de découverture des carrières, pourront être utilisés pour
reboucher les excavations jusqu’à un niveau de constitution de lac artificiel.
Parmi les mesures envisagées, il sera procédé à:
- l’enlèvement du sol et de la terre arable avant l’implantation de la carrière;
- la plantation d’arbres autour de la carrière et dans les zones exploitées pour assurer une
protection anti-érosive des digues constituées sur le pourtour des carrières et réduire ainsi
l’impact visuel;
- la revalorisation de la carrière en vue de son utilisation ultérieure pour les besoins locaux (point
d’eau où le bétail pourrait s’abreuver comme précédemment indiqué).
72
 Atténuation des effets sur les ressources hydrauliques
Le fonctionnement de l’usine et de ses infrastructures, de la cité minière et autres locaux sociaux,
n’auront pas trop d’effet ni sur les ressources en eau de la région, ni sur la qualité de ces
ressources en aval des opérations minières compte tenu des conditions climatiques particulières de
la région. Cependant, les variations du niveau phréatique devront être surveillées pour ce
concerne les ressources en eau souterraine.
L’approvisionnement en eau de procédé diminuera au fur et à mesure du fonctionnement de
l’usine. En effet, l’apport en eau brute sera de l’ordre de 50% selon le bilan hydraulique en raison
du système de recyclage d’eau de procédé qui sera mis en place.
Le contrôle de la consommation d’eau potable et le système de traitement des eaux usées seront
mis en place et permettront de limiter l’impact sur les ressources en eau au minimum, mais aussi
de résoudre les risques de pollution des eaux.
En terme d’atténuation d’impact sur la qualité des eaux, la société devra mettre en place des
mesures efficaces de contrôle incluant les procédés de prévention, de traitement et d’élimination
des effluents acides qui pourraient être issus des processus d’oxydation de matériaux sulfureux.
Comme technique de traitement et de prévention moins coûteuse que l’on pourrait utiliser pour
éliminer cette acidité, on procèdera :
- au traitement primaire des effluents à la chaux;
- à la plantation d’arbres sur les stériles et résidus miniers de manière à empêcher leur oxydation
et de fixation des sols.
La surveillance et le contrôle de la qualité pourront se réaliser à travers le respect des normes de
qualité nationales ou internationales, et l’échantillonnage des eaux pour des tests de toxicité. Les
résultats d’analyse physico-chimique des eaux, effectuée antérieurement pendant l’évaluation de
l’état initial de l’environnement, pourront également servir comme pistes utiles de surveillance de
qualité.
Pour ce qui concerne les pertes et déversements accidentels d’huiles, graisses ou d’hydrocarbures
en général, pouvant causer la pollution des eaux, les mesures suivantes sont recommandées :
- utilisation de véhicules et d’engins bien entretenus
- stockage des hydrocarbures sur des aires de rétention appropriées (compactées et
imperméabilisées) et réalisation d’un caniveau étanche autour de l’aire de stockage et des
pompes de distribution du carburant;
- un écumage régulier des graisses;
73
- des contrôles continus des aires de stockage et de distribution d’hydrocarbures, des ateliers, de
la salle des groupes électrogènes, etc.
 Atténuation des effets du gaz et de la poussière
Les travaux d’exploitation minière sont toujours associés à des émissions de poussières et de gaz
d’échappement contenant diverses particules comme du SO2 .
Pour ce qui est des émissions gazeuses, une planification d’entretien régulier de toute la
machinerie de chantier (camions, véhicules, engins, groupes électrogènes, etc.) sera établie,
l’achat d’équipements neufs conformes aux normes internationales est également recommandé
dans le cadre des acquisitions de la machinerie pour le chantier.
Pour prévenir la propagation de la poussière par le transport et la dispersion des particules sur le
chantier et dans les environs, ainsi que la protection du personnel, il importera de mettre en œuvre
des mesures telles que :
- l’équipement des travailleurs en matériel de protection individuelle contre la poussière et
l’installation d’aérateurs dans les postes de travail les plus exposés à la poussière. Ces
aérateurs seront munis de collecteurs de poussière et équipés de filtres à la sortie;
- l’arrosage fréquent des pistes de chantier à l’aide d’un camion citerne à eau de manière à
humidifier le sol pour fixer la poussière et éviter ainsi sa dispersion dans l’air;
- l’installation de panneaux de signalisation réglementant la vitesse des véhicules sur les pistes;
- l’utilisation d’explosifs brisant à faible capacité de souffle dans la carrière;
- l’acquisition d’échantillonneurs sur les chantiers et dans les villages riverains pour le contrôle
des niveaux d’émission de poussière sur le chantier et les villages riverains, de manière à
suivre et comparer les niveaux avec les normes admises;
- le contrôle physique des travailleurs et des populations riveraines par des visites médicales
périodiques pour évaluer et traiter les effets de l’exposition à la poussière.
 Atténuation des effets de bruits et vibrations
Le bruit constitue un impact inévitable dans l’exploitation minière et affecte particulièrement le
personnel de la carrière, de la centrale électrique, sur les engins lourds et opérant dans l’usine. Il
est donc évident que l’exploitation de l’or va engendrer une augmentation locale du niveau sonore
dans le milieu environnant.
En effet, les moteurs, les niveleuses, les broyeurs, les concasseurs, ainsi que les tirs à l’explosif,
etc., produisent du bruit qui dépasse facilement les 70 dBA.
74
Par conséquent, il y a lieu de prévoir des mesures visant à protéger le personnel, ainsi que les
populations des villages les plus exposés, contre ces nuisances sonores.
En terme d’atténuation des impacts du bruit, la société devra mettre en place des équipements de
protection individuelle et collective et les postes de travail seront organisés de manière à réduire
le temps d’exposition des travailleurs aux sources de bruit.
L’isolation des sources de bruit et l’insonorisation de certaines machines, constituent la première
étape préventive à mettre en place lors de la phase de construction de la mine et de l’implantation
des équipements.
Par ailleurs, un contrôle des niveaux de bruit dans l’environnement sera réalisé sur la mine et dans
les villages riverains les plus touchés.
Les problèmes de nuisance provoqués par les secousses seront très localisés étant donné
qu’aucune habitation n’est située à moins de 500 m des installations en dehors de la cité minière.
Pour ce qui concerne les secousses dues au dynamitage du minerai à partir de la carrière,
l’implantation envisagée de celle-ci est telle qu’aucune habitation ne se trouve dans la zone.
Cependant, la société appliquera d’autres mesures correctives telles que :
-
l’insonorisation de certaines machines et l’isolation des sources bruyantes;
-
la construction de monticules boisés et la plantation d’arbres pour constituer des écrans antibruit;
-
l’utilisation de matériaux appropriés pouvant limiter les échos dans l’usine;
-
la diffusion d’un programme d’information qui permettra de connaître à l’avance les heures
où les dynamitages auront lieu.
 Atténuation des effets sociaux
Toutes les situations de difficulté rencontrées peuvent être réglées ou évitées lorsqu’un dialogue
régulier et réel a lieu entre toutes les parties concernées. Il importe donc de privilégier le dialogue,
la concertation et la négociation avec les autorités locales et tous les partenaires sociaux.
Dans les relations avec les communautés, les attentes de la population devront être discutées et
étudiées dans la concertation et le dialogue entre toutes les parties intéressées. Les projets locaux
et d’aide aux communautés pourront se faire à travers la création d’un fonds de développement
local qui sera mis en place par la société et orienté en priorité, vers les populations les plus
directement touchées par le projet. Le fonctionnement de ce fonds dont les modalités seront à
préciser, sera assuré par un comité de gestion, en étroite collaboration avec les représentants des
travailleurs et les services techniques chargés du développement au niveau local.
75
Il sera également important de s’assurer que la population locale ne subit pas des pressions et
perturbations excessives sur leur milieu et cadre de vie.
 Gestion et élimination des déchets solides
Comme dans toute exploitation d’or, le fonctionnement de la mine produira des déchets. Les
déchets seront gérés selon un plan de gestion faisant la comptabilité des quantités et des types de
déchets. Ils seront traités selon le principe basé sur la réutilisation, le recyclage et la revalorisation
des déchets et emballages. L’identification des types de déchets et de l’utilisation que l’on
pourrait en faire aide en effet à éviter leur accumulation inutile sur le site.
Les récipients de cyanure usagés seront lavés à grande eau et le cyanure résiduel contenu sera
neutralisé à l’eau de javel, avant d’être stockés dans un endroit sûr pour leur élimination.
Les objets solides seront enfouis après cette étape pour éviter toute réutilisation des récipients.
Les résidus d’huile de vidange d’entretien des groupes électrogènes, des camions et des engins
seront recueillis pour être stockés dans des containers ou cuves en acier ou en plastique prévues à
cet effet, puis acheminés dans un centre de traitement approprié ou traités selon les règles de l’art.
Le dépôt des résidus dans un bassin ouvert exposé aux rayons du soleil permettra
l’autodestruction du cyanure sous l’effet des rayons ultra violets.
Des mesures de traitement et d’élimination seront appliquées sur les déchets résiduels selon leur
nature, et comporteront les techniques suivantes :
- Enfouissement, recouvrement et stabilisation des déchets dans des sites contrôlés;
- Compactage et confinement des déchets, afin de diminuer leur volume;
- Réutilisation selon les cas, des graisses et des huiles de vidange;
- Traitement des eaux usées domestiques;
- Stockage des déchets dangereux et biomédicaux dans des containers étanches;
- Formation des travailleurs dans la collecte, le tri et l’entreposage des déchets.
 Autres mesures de protection des ressources naturelles
Afin d’assurer une meilleure implication de la population et des services techniques locaux dans
la protection des ressources naturelles de la zone, le promoteur devra mettre en place une brigade
de surveillance environnementale qui aura pour mission essentielle :
- de contrôler les prélèvements des ressources dans la zone du projet;
- d’organiser l’exploitation et la valorisation des ressources forestières essouchées;
-
d’initier et de vulgariser l’implantation de pépinières et de ceintures vertes dans la cité minière
et dans les villages environnants;
-
de promouvoir les activités de pêche et de maraîchage autour des lacs artificiels seront
aménagés;
76
- de faciliter la formation, l’éducation et la communication avec les populations locales sur les
questions relatives à la protection et la préservation de l’environnement.
 Mesures générales de sécurité et d’hygiène du travail
Les dangers liés à une exploitation minière, notamment au fonctionnement de l’usine, à
l’utilisation et la manipulation d’explosifs et de produits chimiques, d’engins lourds dans
l’extraction du minerai, etc., constituent des risques professionnels qui doivent être atténués par
des mesures préventives.
Les points clés de la gestion de la sécurité et de l’hygiène sont essentiellement rattachés à la
formation, les manuels de sécurité, la distribution d’équipements de protection, la lutte contre
l’incendie, le suivi de la santé des travailleurs et le maintien d’un registre sur le nombre, les
circonstances et les types d’accidents survenus.
Le projet s’engage donc à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et
protéger la santé des personnes travaillant sur le site et des populations riveraines et de gérer les
risques d’accidents ainsi qu’il suit:

La formation sera dispensée dans le but de la prévention et de l’intervention. Une
formation particulière sera consacrée au personnel travaillant avec des explosifs.

Des manuels et des procédures spécifiques seront préparés sur tous les sujets relatifs à
l’hygiène et à la sécurité du travail.

Chaque employé ainsi que tout visiteur sur le chantier, recevra et sera contraint de porter
un casque protecteur, des bottes et lunettes de sécurité.

Les lieux de travail et la cité minière seront équipés de dispositifs réglementaires de lutte
contre l’incendie tels que les extincteurs, bouche à eau et pour certains locaux comme les
bureaux, de détecteurs d’incendie.

Les soins d’urgence seront fournis au personnel dans le local de soins du site prévu à cet
effet. Tous les employés feront régulièrement des visites médicales effectuées par un
spécialiste en médecine et hygiène du travail.

Les mesures législatives pour garantir la sécurité des travailleurs, l’hygiène et al santé
publique, et le respect des règles de la circulation des véhicules et engins sur le site,
seront rigoureusement appliqués.
En ce qui concerne la problématique de l’immigration, il est indispensable de communiquer à
l’administration, aux représentants locaux et à toute la population avant même le démarrage des
travaux d’installation sur le site, le nombre d’emplois qui sera créé. Cela permettra d’éviter des
attentes parfois exagérées sinon ambitieuses de la part des populations, et influencer ainsi sur
l’immigration.
77
5.2 Mesures de compensation directe
Ces mesures seront réalisées dans le cadre des impacts du projet sur les populations locales les
plus touchées à travers :

le remplacement convenable de toute voie ou passage qui serait bloquée ou perturbée par les
opérations minières;

le dédommagement suffisant à toute personne qui viendrait, du fait des activités du projet, à
perdre ses champs de culture, son habitation, ou subir tout dommage corporel et accident;

la réalisation de forages d’eau équipés pour les populations locales.
Tableau IX : Synthèse des impacts identifiés et mesures d’atténuation
IMPACTS
REMARQUES
MESURES D’ATTÉNUATION
Perte de paysage
L’extraction par carrière implique inévitablement
l’accumulation de grandes quantités de matériaux de
découverture du minerai à la surface du sol, et peut générer
des impacts visuels sur le paysage avec une forte
modification du paysage panoramique, et une occupation
importante d’espace.
De même, la construction des infrastructures de la mine
(usine, infrastructures connexes et locaux sociaux)
provoquera des changements dans le paysage.
L’abattage d’arbres pour l’implantation de la carrière et
des infrastructures liées à l’usine affecte également le
paysage et l’habitat faunique.
- Restauration des sites perturbés;
- Réhabilitation de la carrière exploitée et
valorisation de l’ouvrage ainsi réalisé, en
concertation avec les populations locales
bénéficiaires, tout en tenant compte de leurs
préoccupations;
- Les infrastructures devront s’intégrer au mieux
dans le paysage du milieu récepteur (couleur
des bâtiments, style et type de construction des
locaux sociaux);
- Plantation d’arbres;
- Se conformer au code de l’environnement
L’implantation de carrière entraîne l’enlèvement des arbres
et arbustes qui agissaient comme stabilisateurs du sol. Ce
phénomène fragilise le sol et accélère les processus
d’érosion et de glissement de terrain.
Les excavations laissées par les artisans miniers et celles
qui seront issues des opérations minières du projet,
constituent des facteurs de dégradation des sols et présente
également un danger pour le personnel opérant sur la mine
et les populations riveraines. Il y a également la dénudation
des sols liée au défrichement des terrains.
L’ouverture de la carrière conduit aussi à l’exposition à
l’air et l’eau de matériaux rocheux de profondeur qui sont
ainsi soumis à l’altération. Ce phénomène d’altération peut
conduire à la génération d’acidité pouvant acidifier les sols
(podzols).
- Enlèvement préalable et conservation de la
couche superficielle du sol et de l’humus avant
implantation de la carrière réutilisables dans les
opérations de réhabilitation;
- Création de barrières anti-érosive et plantation
d’arbres pour faciliter la régénération du sol et
du couvert végétal;
- Remblai des carrières avec les stériles
et résidus;
- Stabilisation et fixation des pentes des carrières;
- Compaction et imperméabilisation du fond des
bassins des stériles et résidus miniers.
- Opérer selon les normes nationales relatives au
déversement de polluants dans le sol.
L’implantation de la carrière provoque la perturbation de la
végétation et de l’habitat faunique.
Le défrichement des terrains et l’abattage d’arbres et
arbustes pour l’implantation de l’usine et des
infrastructures, affectent également l’environnement
naturel, le paysage et l’habitat faunique.
- Le déboisement et le défrichement doivent se
limiter au strict minimum nécessaire;
- Plantation d’arbres et végétalisation du site,
création d’espaces verts et de pépinière;
- Se conformer au code forestier.
Dégradation du sol
Perte de végétation
78
Pollution de l’eau
Pollution de l’air
Bruits, vibrations
Perturbations sociales
Production de déchets
Dommages corporels,
risques d’accidents,
incendies, etc.
Les stériles et les résidus miniers sulfureux peuvent subir
des phénomènes d’oxydation aboutissant à la génération de
drainage minier acide (DMA) qui mobilise et disperse dans
l’environnement des métaux lourds, conduisant ainsi à
dégradation des eaux superficielles et souterraines.
Les poussières générées par la circulation des véhicules et
le mouvement des engins, ainsi que par le dynamitage du
minerai à l’explosif dans la carrière, peuvent se déposer à
la surface des eaux superficielles et constituer des matières
en suspension, dégradant ainsi la qualité de ces eaux.
Les eaux usées domestiques, les pertes et fuites des
produits pétroliers (lubrifiant, carburant, etc.) provenant
des locaux sociaux et des ateliers, dégradent également la
qualité de l’eau par pollution.
-
Le travail aux explosifs au cours de l’extraction du
minerai, la circulation des camions et le mouvement
d’engins de chantier, etc., soulèvent des particules de
poussières qui peuvent être entraînées parfois sur de
longues distances, affectant ainsi la qualité de l’air
ambiant.
Le fonctionnement des broyeurs et des concasseurs, des
générateurs d’électricité, peut engendrer des émissions de
gaz qui affectent la qualité de l’air ambiant.
Les gaz issus des tirs d’explosifs, en se mélangeant à l’air
ambiant, sont également susceptibles de produire les
mêmes types d’impact.
- Assurer la dotation des travailleurs en matériel
de protection individuelle et collective;
- Installer des aérateurs, des collecteurs et des
filtres de dépoussiérage dans les postes de
travail les plus exposés;
- Humidifier par camion citerne à eau les pistes et
les lieux de poussières sur le chantier, pour fixer
la poussière au sol et éviter sa dispersion dans
l’air;
- Échantillonner périodiquement l’air pour le
contrôle des taux d’émission;
- Se conformer aux normes nationales relatives au
déversement de polluants dans l’air;
- Assurer le contrôle physique des travailleurs et
des populations riveraines par des examens
médicaux périodiques pour évaluer et traiter les
effets de l’exposition à la poussière.
Les bruits et les vibrations émanant de la machinerie de
l’usine, des groupes électrogènes, des camions, engins et
des tirs d’explosifs constituent des impacts permanents
intimement liés à l’exploitation minière. Ces nuisances
sonores peuvent affecter aussi bien le milieu humain que
l’environnement dans la zone d’influence du projet.
-
-
Prévention, traitement et élimination des eaux
acides;
Traitement des effluents à la chaux;
Végétalisation du parc à résidus ou inondation
de ce dernier, pour empêcher l’accès de l’air qui
favorise et accélère l’oxydation des résidus
miniers sulfureux conduisant à la génération
d’acidité;
Surveillance et contrôle de la qualité de l’eau
par des méthodes d’échantillonnage des eaux
pour des tests de toxicité.
Se conformer aux normes nationales relatives
au déversement de polluants dans l’eau.
- L’insonorisation de certaines machines et
l’isolation des sources bruyantes;
- La construction de monticules boisés et la
plantation d’arbres pour constituer des écrans
ou rideaux antibruit;
- L’utilisation de matériaux appropriés pouvant
limiter les échos amplificateurs de bruit dans
l’usine;
Le développement et la formation du personnel
aux procédures rationnelles de travail aux
explosifs;
- La dotation du personnel en équipement
- individuel appuyée par des contrôles auditifs
- réguliers.
L’exploitation de l’or
va avoir des effets sociaux
perturbateurs sur les résidents de la zone. Ces effets
incluent certains aspects négatifs, tels que la séparation des
travailleurs de leurs familles, les conflits culturels et
d’intérêt, les risques de criminalité et de dépravation des
mœurs, la prolifération de certaines maladies liées au
brassage de populations, etc..
-
Mise à disposition de logements et des
moyens de transport suffisants et adaptés entre
résidence et usine;
- Création d’un fonds d’appui et d’assistance au
profit des travailleurs de la mine et des
collectivités directement affectées par le projet;
- Promotion et initiation d’activités génératrices
de revenus et d’emplois;
- Compensation suffisante pour tous dommages
physiques ou corporels liés à l’activité minière.
L’usine et les infrastructures connexes produiront des
déchets solides et des effluents liquides et gazeux qui
constituent des sources d’impacts négatifs pour
l’environnement.
- Tri et recyclage des déchets;
- Enfouissement et incinération des déchets
solides;
- Traitement des effluents liquides;
- Mise en container des huiles usées, des déchets
dangereux et biomédicaux.
L’utilisation d’engins lourds dans l’exploitation du
minerai, les risques et dangers liés à la manipulation et
l’utilisation des explosifs, la circulation des camions et
engins de chantiers, les risques d’incendies, etc.,
constituent des sources potentielles d’accidents et risques
parfois mortels.
Ces risques de dangers potentiels qui sont à rattacher aux
risques professionnels liés à l’activité minière proprement
dite, peuvent constituer des impacts négatifs pour le
personnel opérant sur le site et les populations riveraines.
- Application stricte des règles de sécurité sur tout
le chantier;
- Sécurisation des entrepôts de produits chimiques
dangereux ou toxiques;
- Formation d’une équipe d’intervention sur les
procédures d’urgence;
- Acquisition et mise à disposition des
équipements de sécurité et de protection contre
les incendies;
- Création d’un centre de santé équipé et doté d’un
personnel qualifié;
- Application de la législation sur la sécurité et
l’hygiène du travail dans les mines.
79
VI- GESTION DES RISQUES D'ACCIDENT
6-1
Étude de dangers
Elle expose les risques que peuvent présenter les activités et l'ensemble des installations du projet,
en décrivant les accidents susceptibles d'intervenir, la nature et l'extension des conséquences, que
les causes soient d'origine interne ou externe. L'étude précise également les moyens d'intervention
pour réduire et pour combattre les effets d'un quelconque sinistre.
6-2
Présentation des produits et des installations
Les produits pétroliers (essences, graisses, gas-oil, huiles, etc.) seront utilisés principalement pour
le fonctionnement des véhicules et engins de chantier, du groupe électrogène, etc. Ces produits
sont très volatiles et peuvent dégager des vapeurs incolores, invisibles et inflammables, même à
basse température. Leurs odeurs sont fortes et distinctes quelle que soit leur concentration.
Lorsque ces vapeurs sont mélangées à l'air dans certaines proportions, elles forment une
atmosphère inflammable qui brûle en produisant une flamme interne ou explosent en présence
d'une source de chaleur. Le diesel est relativement stable à température ambiante; toutefois, s'il est
chauffé, il dégage une vapeur inflammable qui brûle en produisant une flamme intense.
La combustion de ces hydrocarbures génère des polluants atmosphériques tels que les oxydes de
carbone (COx), les oxyde de souffre (SOx), les composés organiques volatiles (COV) qui peuvent
affecter la santé humaine, végétale et animale.
Dans l'extraction du minerai, on procédera par dynamitage de la roche à l'aide d'explosifs qui
représentent un danger réel pour les travailleurs et pour les populations riveraines si les distances
réglementaires ne sont pas respectées. Ces explosifs sont fabriqués à partir des produits tels le
nitrate d'ammonium fuel (Anfo), qui sont des produits chimiques dangereux.
L'amorçage se fera à l'aide de détonateurs électriques et de la gomme qui est un mélange de
produits chimiques, tandis que les tirs se feront à l'aide d'un exploseur. La fosse de la carrière
présente également des risques de glissement et d'effondrement, mais également des risques de
chute pour les personnes et les animaux dans la fosse.
La carrière disposera d'une poudrière et d'une amorcière qui seront construites selon la
réglementation en vigueur, mais tous les risques d'accidents ne sont pas pour autant écartés. Un
incident peut donc survenir à tout moment.
6-3
Analyse des risques
Le projet en lui-même ne constitue pas un danger en tant que tel pour le voisinage. Toutefois, les
risques spécifiques liés aux produits et à certaines installations sont à prendre en compte.
80
Il faut donc déduire les conséquences potentielles pour les personnes, les biens et l'environnement
biophysique. Les dispositions préventives et les moyens nécessaires pour limiter les conséquences
sont également énoncés le cas échéant.

Risques liés aux produits
Les produits pétroliers sont très dangereux car pouvant être à l'origine d'incendies et d'ennuis de
santé pour les personnes qui les manipulent et le voisinage.
Pour prévenir ces dangers les dispositions ci-après seront prises:
-
les différentes installations doivent être bien disposées sur le site en respectant les
normes de sécurité à travers les distances d'isolement et d'éloignement exigées;
-
le stockage des produits pétroliers sera réalisé à l'état liquide au dépôt dans des
cuves conditionnées et étanches. Ce dépôt sera bien aéré, permettant ainsi l'élimination des
vapeurs explosives et inflammables provenant des produits pétroliers.
-
Mise en place de panneaux de signalisation "danger" ou "interdit de fumer", etc.

Risques liés au dynamitage et à la poudrière
La poudrière étant le lieu où sont stockés les explosifs, elle constitue tout à la fois un danger
d'explosion aux conséquences désastreuses. Elle sera donc réalisée selon les
critères de construction et les règles de sécurité conformément à la réglementation en vigueur.
-
Les distances d'isolement et d'éloignement doivent être strictement respectées,
- Un mur de sécurité entourant la poudrière sera construit suivant les hauteurs, les épaisseurs et
matériaux exigés en la matière et dédoublé par une clôture grillagée;
-
Panneaux de signalisation de danger bien en vue (ex: . "Danger de mort").
Le dynamitage du minerai rocheux dans la carrière présente également des risques d'accidents.
Les mesures préventives sont les suivantes:
-
S'assurer que de l'ensemble des travailleurs est évacué de la carrière avant les tirs
d'explosifs;
-
Déclencher le système d'alarme avant les tirs;
-
S'assurer également, en respectant le temps d'attente réglementaire après les tirs, qu'il n'y a pas
de ratées d'explosion. Les distances réglementaires carrières – habitations étant largement
respectées, il n'y aura donc pas de dangers de projectiles pour les riverains.
Il est à noter aussi que les risques peuvent être externes, notamment la foudre et certaines charges
électriques induites qui sont dues aux conditions climatiques ambiantes. Mais lorsque les
installations respectent les normes, ces éventualités sont très réduites.
81

Risques pour l'environnement
La pollution du sol, des eaux et de l'air suite à des fuites ou déversements accidentels des produits
chimiques, l'explosion accidentelle de la poudrière, etc., constituent les principaux risques à
craindre. Les mesures de précaution préconisées précédemment devront être mises en œuvre en
plus des contrôles périodiques à effectuer pour une intervention rapide. Il y a également des
risques liés à la proximité de la RN3 sur laquelle le trafic routier est faible à moyen selon les cas.
En effet, des accidents de la circulation routière peuvent survenir et affecter les activités du projet,
tout comme des accidents au niveau du site peuvent également perturber la circulation routière.

Risques d'incendies
L'incendie constitue un des risques les plus encourus par l'environnement humain et biophysique.
Ce risque est permanent et peut être du malencontreusement à:
- un mélange gazeux au contact air-carburant qui peut s'enflammer et ou exploser à la moindre
source de chaleur;
- les produits emmagasinés tels les explosifs peuvent s'enflammer et exploser;
- une imprudence, une malveillance et ou un sabotage d'un individu ou groupe d'individus,
peuvent entraîner la catastrophe.
6-4
Mesures de maîtrise de l'incendie
En plus des mesures énumérées pour prévenir les incendies face aux risques potentiels, les
dispositions suivantes de protection contre l'incendie devront être prises :
- Une signalisation apparente rappellera en plusieurs endroits le principal de l'interdiction de
fumer;
- Des consignes de sécurité précises affichées bien en vue indiquant les dispositions immédiates
à prendre en cas d'incendie et les mesures d'appel des sapeurs pompiers (mesures d'urgence);
- Les installations électriques seront réalisées conformément aux normes fixées par la société
nationale d'électricité (SONABEL) et seront périodiquement vérifiées par des techniciens
compétents;
- La formation du personnel à la lutte contre les incendies et être entraîné à la manœuvre des
moyens de secours et initié aux techniques de lutte contre les fuites, les déversements
accidentels des produits dangereux et à leur manipulation;
- La construction de certaines infrastructures se fera à l'aide de matériaux incombustibles
- Les extincteurs seront fixés à une hauteur de 1,20 m maximum du sol et doivent être vérifiés
une fois l'an par un service compétent.
82

Moyens d'extinction
Malgré toutes les mesures de prévention prises, le risque zéro n'est jamais atteint. Par conséquent,
il est important de prévoir un ensemble de moyens de lutte contre l'incendie qui soit adéquat et un
personnel entraîné à la mise en œuvre de ces moyens en cas de besoin.
Pour faire face à un éventuel incendie, les moyens suivants sont à installer sur le site aux points
stratégiques pertinents:
- des bacs à sable et des pelles
- des extincteurs à poudre ABC sur roue de 50 kg
- des extincteurs CO2 le cas échéant
La disposition de ces moyens d'intervention sur le site devra être conçue et réalisée en
collaboration avec les sapeurs pompiers et les services spécialisés.
83
VII- PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE
La société mettra en place un plan de gestion environnementale qui sera basé sur le concept de la
"Best Practice Environmental Management In Mining", sans entraîner des coûts excessifs pour la
société.
Ce concept suppose que les meilleures techniques et technologies pour la sauvegarde de
l’environnement seront systématiquement appliquées par la société, lorsqu’elles n’entraînent pas
des coûts difficiles à supporter. La mise en œuvre de ce plan, dont les principales composantes
sont décrites ci-dessous, garantira le respect des engagements environnementaux pendant la vie de
la mine.

Engagement écologique
L’engagement écologique et la ligne de conduite de la société seront définis dans la politique
environnementale de la société. L’engagement écologique et la conduite environnementale de la
société sont essentiels pour la réussite de l’exécution du programme de protection de
l’environnement qui constitue un défi à relever pour toute l’humanité.
Ainsi, le projet d’exploitation de l’or dont l’étude technique confirme la faisabilité, doit également
être financièrement supportable mais encore humainement acceptable.

Organisation du personnel
La surveillance de l’environnement sera gérée par une petite équipe qui sera mise en place en
collaboration avec les services décentralisés du ministère de l’environnement de Yalogo et Bani.
Cette équipe aura l’autorité et les ressources nécessaires pour mettre en pratique le programme de
gestion de l’environnement, y compris la formation de l’ensemble du personnel sur la mine et
l’organisation des pratiques environnementales et servir ainsi de vitrine des meilleures pratiques
environnementales dans la zone.

Évaluation rétrospective des impacts
Les impacts sur l’environnement dus aux travaux miniers et aux activités associées, seront évalués
de manière régulière, de façon à formuler des procédures applicables à chacune des activités
génératrices d’impacts.
Une évaluation rétrospective d’impacts sera exécutée pour toute nouvelle activité et les impacts
déjà connus seront révisés régulièrement pendant la vie de la mine.
Ainsi, certaines zones des permis du projet ayant été intensément et profondément perturbés par
les activités d’orpaillage, seront sélectionnées et restaurées progressivement au cours des travaux.
Les déblais et rejets d’orpaillage déjà identifiés comme minerai pauvre, serviront à combler les
excavations des artisans miniers pouvant atteindre par endroit 50 à 60 m de profondeur. Une
plantation d’arbres se fera au fur et à mesure sur les zones remblayées.
84

Mise en place des procédures
Des procédures axées sur la protection de l’environnement seront préparées pour toutes les
activités dont on pourra évaluer et améliorer les impacts. Ces procédures contiendront les données
de base et identifieront les services, les structures et les responsables chargés de leur mise en
œuvre.

Vérification et révision des programmes d'activités environnementales
L’application de la politique nationale en matière d'environnement et des normes nationales et ou
internationales adoptées par la société sera évaluée et soumise à des révisions régulières pour
juger de l’efficacité des programmes d'activités.

Communication et diffusion de l’information
La société définira l’étendue jusqu’où les informations environnementales et sécuritaires auront
besoin d’être soumises régulièrement, en tenant compte de l’évolution de la société d’une part et
d’autre part, des parties concernées et des structures impliquées.
85
VIII- PLAN DE FERMETURE ET DE REHABILITATION DU SITE
Dans les chapitres précédents, des actions ont été envisagées pour atténuer et ou améliorer les
principaux impacts associés au projet. Pendant la construction du chantier et au cours de la phase
opérationnelle, il est reconnu que certaines hypothèses émises devront être confirmées et ajustées
selon les réalités du terrain. En outre, comme beaucoup plus d’informations seront disponibles à
travers la recherche et les contrôles continus, il est donc essentiel qu’une surveillance continue de
l’environnement ait lieu pour s’assurer qu’en tout temps les impacts négatifs sont réduits et les
impacts positifs maximisés.
Par ailleurs, la philosophie des codes minier et de l’environnement du Burkina Faso est basée sur
le concept qu’avant les phases de construction et d'exploitation du projet, un plan de fermeture
acceptable du point de vue environnemental doit être préparé. Ce concept est de laisser le site
dans un état ne nécessitant aucun frais de la part d’aucune partie pour le maintenir dans une
situation saine et stable du pont de vue écologique. Les procédures opérationnelles seront
également établies pour s’assurer que toutes les activités d’exploitation seront exécutées de
manière à ce que la fermeture du site se fasse de façon systématique et effective.
En cas de cessation des activités de l’usine et en vue de l’insertion du site dans un environnement
assaini, la société engagera sa responsabilité technique et financière pour assurer la réalisation et
le contrôle des activités ci-après :

Aménagement et stabilisation des carrières
Il sera économiquement impossible de combler les fosses des carrières envisagées, avec les
matériaux enlevés en cours d’exploitation. Toutefois, le dimensionnement des pentes définitives
de la carrière pourrait être réalisé en fonction de la stabilité à long terme des talus. Le programme
envisagé pour l’aménagement du site sera précédé d’études spécifiques permettant de définir les
travaux pour garantir la stabilité et la mise en sécurité définitive du site.

Démolition des installations du jour
Toutes les installations à caractère purement minier, qui ne peuvent être utilisées à d’autres fins,
seront enlevées ou démolies. Celles qui seront laissées en place seront aménagées afin qu’elles ne
constituent pas une source de danger pour les personnes ou inconvénient pour l’environnement.
Les parcs de stériles et les terrains seront stabilisés et sécurisés.
Pour les équipements qui seront laissés in situ, la société tiendra un dossier précisant leur nature,
leur emplacement, leurs caractéristiques et les aménagements effectués.

Programme de dépollution du milieu
Un diagnostic de l’état de pollution des sols et des eaux sera établi avant la fermeture du site. Ce
diagnostic aura pour but d’identifier les zones potentiellement polluées et d’évaluer l’impact
86
potentiel (actuel et futur) sur l’environnement aux fins de prendre les mesures d’atténuation et ou
de prévention pertinentes y relatives.
En cas de constat de pollution du milieu, un traitement approprié sera fait avant les opérations de
fermeture. Dans ce cas, les objectifs de dépollution seront fixés de commun accord avec
l’administration, en fonction de l’utilisation future du site. De plus, les risques de pollution
ultérieure des ressources hydrologiques seront analysés et des mesures appropriées seront mises
en place pour leur atténuation.

Sécurisation du site
Une étude préalable sera faite en vue d’identifier les zones à risque en tenant compte de leur
utilisation antérieure (zones de stockage de produits chimiques ou d’explosifs, aires de lavage
d’engins, etc..). Toutes les zones présentant des risques potentiels ou identifiés comme telles,
seront sécurisées et entourées par une clôture grillagée de protection.

Financement de la fermeture du site
Au cours de l’exploitation du gisement, des programmes de remise en état du site seront réalisés
parallèlement et seront suivis et contrôlés en collaboration avec le service départemental de
l’environnement de Yalogo ou de Bani. Toutes les activités de gestion de l’environnement
pendant la vie de la mine, devront être financées à partir des budgets de fonctionnement des
exercices courants.
Les conditions financières préalables à la fermeture du site incluront la constitution de provisions
par la société pour faire face aux investissements liés à la remise en état du site. À un stade
précoce de l’exploitation, un devis détaillé des coûts extrêmes de fermeture du site sera préparé et
un plan financier sera développé.
Cette provision est une obligation faite à tout promoteur de projets du genre par le code minier,
afin de s’assurer que le coût des travaux de restauration soient couverts progressivement, avant
l’arrêt définitif de l’exploitation.
87
IX- SUIVI ENVIRONNEMENTAL
Les services décentralisés du ministère chargé de l'environnement au niveau communal de Yalogo
procéderont périodiquement au contrôle des opérations d'exploitation de la du projet et à la
surveillance de ses impacts sur l'environnement tout au long de la durée de vie du projet (phase de
préparation du site, d'exploitation et de cessation des activités, etc.).
Ces services interviendront pour veiller à l'application des mesures correctives, et rechercheront
les travaux non conformes aux prescriptions du cahier des charges.
Ils pourront également proposer les cas échéants, des actions correctives nouvelles ayant pour but
de réparer les atteintes à l'environnement.
Ils rédigeront également des rapports de mission dans lesquels ils feront le bilan des actions
menées sur le terrain.
Tableau X : Programme de surveillance environnementale
Fréquence
Activités
Mise en application de la politique environnementale de la société
Continuelle
Contrôle de l’utilisation des ressources naturelles (air, eau, sol, flore, faune)
Semestrielle
Contrôle des impacts de l’usine sur les ressources naturelles
Semestrielle
Contrôle de la qualité des eaux
Semestrielle
Contrôle de l’élimination des déchets
Contrôle des activités de restauration des sites perturbés
Mensuelle
Semestrielle
Contrôle des effluents liquides et gazeux
Mensuelle
Contrôle des émissions de poussière et de gaz
Mensuelle
Contrôle de l’état de santé des travailleurs et des collectivités riveraines
Annuelle
Contrôle des accidents de travail et des sinistres le cas échéant
Mensuelle
Bilan du niveau de développement socioéconomique et culturel local
Annuelle
Bilan sur la communication avec les populations et les autorités locales
Annuelle
Audits internes
Annuelle
Audits externes
Biennale
88
X - ESTIMATION DES COÛTS DE SÉCURITÉ, DE PROTECTION ET
DE PRÉSERVATION DE L'ENVIRONNEMENT
(Prévision pour 5ans)
En vue d'intégrer les coûts de mise en œuvre des mesures d'atténuation, de sécurité, de protection
et de préservation de l'environnement dans le plan de développement du projet, la société doit
prévoir d'alimenter un budget additionnel, comme indiqué dans le tableau ci-après:
Tableau XI : Estimation des coûts des mesures d’atténuation des impacts, de sécurité, de
protection et de préservation de l’environnement
Impacts
Mesures d'atténuation
Montant
annuel (Cfa)
Montant total
(Cfa)
- Intégration des infrastructures au mieux dans le paysage du
milieu récepteur du projet. (couleur, style, type, etc.)
- Réhabilitation progressive du paysage perturbé.
600 000
3 000 000
- Enlèvement sol végétal et conservation, nivellement
- Végétalisation du site, nivellement et compaction des sols
- Barrières anti-érosives.
400 000
2 000 000
Perte de végétation
- Plantation d'arbres (d'embellissement, espaces verts) et mise
en végétation du site
- Création de pépinières
520 000
2 600 000
Pollution de l'air
- Arrosage et entretien des pistes
- Entretien des moteurs (véhicules et engins, groupe, etc.)
600 000
3 000 000
Pollution de l'eau
-
1 100 600
5 500 000
1 000 000
5 000 000
1 200 000
6 000 000
1 000 000
5 000 000
5 600 000
28 000 000
Perte de paysage
Fragilisation,
perturbation du sol
Pollution sonore
Production de
déchets
Perturbations
sociales
Dommages
corporels, risques
d'accidents,
incendies, etc
Bassin de décantation et de traitement des effluents
Construction latrines, fosses sceptiques
Neutralisation cyanures résiduels et traitement eaux usées
Surveillance, contrôle, etc.
- Insonorisation des murs du bâtiment abritant groupe
électrogène
- Écran antibruit avec stériles autour des carrières
- Plantation d'arbres
- Tri, recyclage de certains déchets
- Ramassage et traitement des déchets domestiques
- Containers pour les huiles usées, déchets biomédicaux, etc.
- Fonds d'appui et initiation de petits projets de développement
local.
- Entretien logements sur le site
- Entretien forages d'eau sur le site,
-
Équipements de sécurité et de protection pour le personnel
Visites médicales pour les travailleurs et population riveraine
Soins médicaux
Construction d''un local de soins d'urgence
Mur ou barrière et clôture grillagée de sécurité au tour des
carrières, usine et des parcs à résidus
- Extincteurs, etc.
Total annuel
Total général
12. 020. 000
60. 100. 000
89
XI- COÛTS INDICATIFS DE FERMETURE DE LA MINE / RÉHABILITATION
Après la fin de l’exploitation minière, intervient la phase de fermeture et de réhabilitation du site
minier. Il s’agira de la mise en œuvre d’un certain nombre d’activités devant aboutir à l’abandon
du site en laissant celui-ci dans état tel qu’il ne puisse présenter aucune source de nuisances ni
danger pour le milieu et les populations locales, ni occasionner de charge financières d’aucune
partie concernée. Les activités à mener et les coûts indicatifs correspondant sont consignés dans le
tableau ci-après :
Tableau XII : Coûts indicatifs de fermeture de la mine et de réhabilitation du site
Désignation
Aménagement / réhabilitation , et stabilisation des carrières
Démolition des installations du jour (Infrastructures de
surface)
Sécurisation des sites (dépollution, nivellement,
végétalisation, etc.)
Total
Montant
(FCFA)
10. 000. 000
5. 000. 000
10. 000. 000
25. 000.
000
90
XI- CONCLUSION GÉNÉRALE
L'évaluation d'impact sur l'environnement réalisée dans le cadre du projet d’exploitation
industrielle petite mine des gisements aurifères de Guiro et Diouga, a permis d'identifier des
impacts positifs et négatifs du projet sur l'environnement et de proposer des mesures de correction
nécessaires. Les impacts négatifs reconnus ont en général un caractère local, une intensité limitée
et une durée temporaire.
Les différents aspects environnementaux n'indiquent pas d'impacts négatifs insurmontables sur les
plans technique et financier. Les impacts négatifs sont assez minimes et les mesures préconisées
pour leur atténuation permettent de les réduire à des niveaux acceptables ou de les supprimer à
court et moyen termes.
Nous osons penser également que ces impacts seront largement contrebalancés par les bénéfices
potentiels qui seront générés tout au long de la vie du projet.
Par ailleurs, le plan de gestion et de suivi environnemental qui sera mis en œuvre en collaboration
avec les différents acteurs, permettra de contrôler et de suivre l'évolution du projet dans ses
différentes composantes, d'évaluer les impacts résiduels et d'exécuter les mesures d'atténuation et
de prévention qui s'imposent.
Afin d'assurer la réussite du projet et l'adhésion des populations, il est important qu'une
concertation et une bonne collaboration s'établissent entre les différents intervenants, tant au
niveau des autorités administratives, coutumières et des populations concernées, que du
promoteur.
91
Annexes
92
93
94
95
Rencontre et entretien avec les populations locales
96
Infrastructures déjà existantes sur le site de Bayildiaga
97
Végétation et type de sols
Lieux d’emplacement
Carrière de Guiro (3 arbres seront abattus)
Dépôt d’explosifs de Guiro
98
Parc à stériles carrière Guiro
Bassin de résidus miniers + effluents
Carrière de Diouga (lac artificiel)
Bassin d’eau de recyclage
99
Activités d’orpaillage (déboisement, dégradation des sols, du paysage, pollution d’eau, etc.)
100
Barrage de Yalogo (activités maraîchères ; abreuvage cheptel, etc.)
101
Type de lac artificiel après activités minières (à Diouga et à Gourolkadjè)
ANNEXE 10.1
ANNEXE 10.2
ANNEXE 11
1
TABLE DE MATIERES
SOMMAIRE
1 INTRODUCTION
1.1 OBJET DE L’ETUDE
1.2 PRESENTATION DE STREMCO-SA
1.3 PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET
1.3.1 Situation des permis
1.3.2 Accès aux permis
1.3.3 Topographie
1.3.4 Climat
1.3.5 Végétation
1.3.6 Démographie
1.3.7 Infrastructures
2. LOI MINIERE
2.1 TITRES MINIERS ET AUTORISATIONS
2.2 AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS
2.3 TAXES ET REDEVANCES MINIERES
2.4 REGLEMENTATION DES CHANGES
3. DONNEES GEOLOGIQUES
3.1 GEOLOGIE REGIONALE
3.2 GEOLOGIE LOCALE
3.3 GEOLOGIE DES GISEMENTS
3.3.1 Guiro
3.3.2 Diouga
4. TRAVAUX ENTREPRIS
4.1 PROSPECTION GENERALE
4.2 TRAVAUX D’EVALUATION SUR GUIRO
4.3 TRAVAUX D’EVALUATION SUR DIOUGA
4.4 TRAVAUX SUR GITES SATELLITES
4.4.1 Bayildiaga
4.4.2 Gangaol
5. ESTIMATION DES RESSOURCES
5.1 DEFINITION ET HYPOTHESES
5.2 METHODE DE CALCUL
5.3 ETAT DES RESSOUCES
6. EXPLOITATION MINIERE
6.1 CHOIX DE LA METHODE D’EXPLOITATION
6.2 PLAN D’EXPLOITATION
6.2.1 Méthode d’exploitation
6.2.2 Extraction et transport
6.2.3 Zones de déversement des stériles
6.2.4 Conception des rampes d’accès aux carrières
Page
7
16
18
30
46
59
2
6.3 RESERVES EXPLOITABLES
6.3.1 Méthode d’évaluation
6.3.2 Estimation du taux de dilution et de récupération
6.3.3 Réserves minables et durée de vie de la mine
6.4 PLANNING DE PRODUCTION
6.4.1 Planning de production mine
6.4.2 Planning de traitement usine
6.4.3 Travaux d’ingénierie et planification de la production
6.5 CHOIX DES EQUIPEMENTS ET DES INSTALLATIONS MINIERES
6.5.1 Généralités
6.5.2 Equipements de foration
6.5.3 Unités de chargement
6.5.4 Equipements de transport
6.5.5 Equipements auxiliaires
6.5.6 Stockage de carburant et lubrifiants
6.5.7 Maniement des explosifs et stockage
7. METALLURGIE
INTRODUCTION
7.1 TESTS METALLURGIQUES
7.1.1 Tests métallurgiques sur Diouga
7.1.2 Tests métallurgiques sur Guiro
7.2 CHOIX DE LA METHODE DE TRAITEMENT
7.3 BASE DE CONCEPTION DE L’USINE
7.4 DESCRIPTION DE L’USINE
7.4.1 Concassage et criblage
7.4.2 Broyage et gravimétrie
7.4.3 Flottation
7.4.4 Cyanuration
7.4.5 Circuit CIP
7.4.6 Désorption et récupération aurifère
7.4.7 Traitement des rejets
7.5 ETIQUE DE CONTROLE
7.6 NORMES TECHNIQUES DU PROJET
8. INFRASTRUCTURES
8.1 ACCES AU SITE
8.2 PRODUCTION D’ELECTRICITE
8.3 BESOINS ET DISPONIBILITE EN EAU
8.4 STOCKAGE DE CARBURANT
8.5 INSTALLATIONS AUXILIAIRES
8.6 LOGEMENT, RESTAURATION ET TRANSPORT
8.7 AUTRES EQUIPEMENTS
9. PERSONNEL
9.1 ADMINISTRATION ET SERVICES GENERAUX
9.2 EXPLOITATION MINIERE
9.3 TRAITEMENT
10. RESULTATS DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
67
76
95
101
103
3
11 ESTIMATION DES COUTS DES INVESTISSEMENTS
104
11.1 INVESTISSEMENTS EXISTANTS
11.2 INVESTISSEMENTS NOUVAUX EN EXPLOITATION
11.3 INVESTISSEMENTS NOUVAUX EN TRAITEMENT
11.4 INVESTISSEMENTS NOUVAUX EN INFRASTRUCTURES
11.5 FERMETURE DU PROJET ET REHABILITATION DES SITES
11.6 IMPOTS ET TAXES
11.7 PRECISION DES ESTIMATIONS
11.8 RECAPITULATIF DES INVESTISSEMENTS
12 ESTIMATION DES COUTS OPERATOIRES
12.1 FRAIS D’EXPLOITATION MINE
12.2 FRAIS DE TRAITEMENT USINE
12.3 FRAIS GENERAUX
12.4 FRAIS DE PERSONNEL
12.5 FRAIS DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
12.6 RECAPITULATIF DES COUTS OPERATOIRES
110
13. EVALUATION ECONOMIQUE DU PROJET
13.1 HYPOTHESES ET PROJECTIONS GENERALES
13.2 COUTS D’INVESTISSEMENTS
13.3 COUTS OPERATOIRES
13.4 FONDS DE ROULEMENT
13.5 REVENUS
13.6 REGIME FISCAL
13.7 PERSPECTIVES ECONOMIQUES DU PROJET
13.8 ANALYSE DE SENSIBILITE
13.9 RECOMMANDATIONS
117
4
FIGURES ET TABLEAUX
Couverture : Unité de traitement existante
Fig. 1 Localisation du permis de recherche
Fig. 2 Carte des permis d’exploitation sollicités
Fig. 3 Localisation des zones d’activités du projet
Fig. 4 Carte de géologie générale et des indices aurifères de l’Afrique de l’Ouest
Fig. 5 Carte géologique du Burkina
Fig. 6 Carte géologique du permis de recherche Guiro.
Fig. 7 Coupe typique du gisement de Guiro
Fig. 8 Coupe typique du gisement de Diouga
Fig. 9 Carte des anomalies géochimiques du permis
Fig. 10 Vue en plan des travaux sur Guiro
Fig. 11 Carte des anomalies géochimiques et géophysiques de Malori
Fig. 12 Vue en plan des travaux sur Diouga
Fig. 13 Vue en plan des travaux sur Bayildiaga
Fig. 14 Coupe typique du gîte de Gangaol
Fig. 15 Sections par profil du gisement de Guiro
Fig. 16 Sections par profil du gisement de Diouga
Fig. 17 Vue en plan carrière Guiro
Fig. 18 Coupe longitudinale carrière guiro
Fig. 19 Vue en plan carrière Diouga
Fig. 20 Coupe longitudinale carrière Diouga
Fig. 21 Cinétique de traitement du minerai
Fig. 22 Schéma section concassage broyage gravimétrie
Fig. 23 Schéma section flottation
Fig. 24 Schéma section cyanuration et CIP
5
Fig. 25 Schéma section désorption et électrolyse
Fig. 26 Plan des installations de surface à Guiro
Fig. 27 Plan des installations de surface à Bayildiaga
TABLEAUX
T. 1 Détail du calcul des ressources à Guiro
T.2
Détail du calcul des ressources à Diouga
T.3
Etat des ressources
T.4
Détail du calcul des réserves à Guiro
T.5
Détail du calcul des réserves à Diouga
T.6
Résumé des réserves du projet
T.7
Etat des réserves minables du projet
T.8
Tonnage stérile et minerai du projet
T.9
Planning de production mine
T.10 Planning de traitement usine
T.11 Résultats des tests métallurgiques
T.12 Investissement en capital
T.12.1 Equipements existants
T.12.2 Investissements nouveaux en mine
T.12.3 Investissements nouveaux en traitement
T.12.4 Investissements nouveaux en infrastructures
T.12.5 Investissement en gestion de l’environnement
T.12.6 Récapitulatif des investissements
T.13 Coûts opératoires
T.13.1a Coût d’exploitation du matériau superficiel
T.13.1b Coût d’exploitation du minerai et du stérile de profondeur
T.13.2 Coût de traitement du minerai
T.13.3 Frais généraux
T.13.4 Frais de personnel
T.13.5 Frais de gestion de l’environnement
T.13.6 Résume des coûts opératoires
T.14 Analyse financière
T.15 Analyse de sensibilité
Annexes
- Sections par profil des gisements et des carrières
6
SOMMAIRE
Depuis 1994, Stremco SA a exploré pour or l’ensemble de son permis de recherche et
découvert des cibles potentiellement économiques à Guiro, Diouga, Bayildiaga et Gangaol. Les
travaux ont alors été concentrés sur ces gîtes. Les résultats des études d’évaluation menées à
date ont permis d’établir des ressources certifiées à Diouga et Guiro, par contre des travaux
complémentaires sont nécessaires pour une évaluation correcte du potentiel de Bayildiaga et
Gangaol, deux gîtes à structure complexe et boudinée.
Les ressources sur Guiro et Diouga ont été évaluées à 350 000 tonnes titrant 10,2 g/t contenant
3 575 Kg Au soit environ 115 000 onces. La présente étude porte uniquement sur les réserves
superficielles de ces deux gisements qui s’élèvent à 124 800 tonnes de minerais titrant 10,63
g/t soit 1327 kg Au ou 42 000 onces. Ces réserves sont contenues dans un panneau de 267 m
de long et 70 m de profondeur maximale à Guiro et 165 m sur 15 m de profondeur à Diouga.
L’exploitation est envisagée à ciel ouvert. Après application du taux de dilution et de
récupération, les réserves minables s’établissent à 136 350 tonnes titrant 9,25 g/t soit un stock
métal de 1260 kg Au.
Stremco possède une unité de traitement gravimétrique de 100 t/jour à Bayildiaga, localité
située à mi-chemin entre les deux gisements. Les études montrent qu’en y adjoignant des
sections flottation, cyanuration du concentré de flottation, CIP et électrolyse, cette unité pourra
être modifiée en vue de traiter 80 à 100 tonnes par jour avec un taux de récupération d’environ
90 %. Les réserves superficielles dégagées permettent une durée de vie du projet de 5,5 ans
avec une production annuelle d’environ 200 kg Au. La certification des réserves profondes des
deux gisements et des ressources en cours d’évaluation des gîtes satellites inclus dans les
permis d’exploitation sollicités permettra une prolongation notable de la durée de vie du projet.
Un bon nombre d’équipements et d’infrastructures existe déjà et les investissements nouveaux
requis pour la mise en œuvre du projet sont évalués à 865 millions de francs CFA.
Les coûts opératoires sont estimés à 26 645 FCFA la tonne traitée équivalant à un coût de
production de 3 202 CFA par gramme d’or fin produit ou $ 180,5/Oz pour une parité de
1$=550 CFA.
L’étude d’impact environnemental a cerné l’ensemble des risques liés au projet et des mesures
d’atténuation et de gestion ont été prévues.
Une simple projection des cash-flows sur la base d’un cours fixe de l’or de $350/once (6200
FCFA/g) donne des résultats satisfaisants :
- Cash-flow cumulé de CFA 1 123 millions
- Valeur actuelle nette à 10 % de CFA 414 millions
- Taux de rendement interne de 22 %
Ce résultat est considéré suffisamment bon pour qu’on puisse recommander le démarrage du
projet sous réserve d’octroi des permis d’exploitation par l’ETAT.
7
1. INTRODUCTION
1.1 OBJET DE L’ETUDE
L’étude a pour objectif d’analyser et de démontrer la faisabilité technique et économique de la
mise en valeur des ressources superficielles de Guiro et de Diouga et objet d’une demande de
permis d’exploitation type petite mine soumise par Stremco à l’Etat. L’autre objectif est de
donner plus confiance aux actionnaires sur le nouveau projet Guiro et fournir des éléments
d’appréciations aux investisseurs et bailleurs potentiels.
Le projet consiste en une exploitation à petite échelle (100 t/j) des gisements de Guiro et de
Diouga, et ultérieurement les gîtes satellites, par carrière et traitement par gravimétrie, suivie
de flottation et cyanuration en cuves des concentrés de flottation (CIP). La récupération de l’or
se fera électrolyse pour la partie chimique.
La valorisation des ressources de Guiro avait fait l’objet d’une étude de faisabilité antérieure en
1997 (exploitation souterraine et traitement par CIP) concluante ayant abouti à l’octroi de
permis d’exploitation (décret n°452 et 453 du 30 octobre 1997) et à l’obtention de financement
de la SFI (accord d’investissement n°9024 du 28 octobre 1998). Toutefois la chute brutale du
cours de l’or n’a pas permis sa mise en œuvre dans les délais légaux requis. En effet, les
actionnaires ont préféré observer un attentisme dans l’espoir d’une remontée des cours. La
persistance de la faiblesse du cours durant plusieurs années (1998-2002) a entraîné la perte du
financement SFI.
La notable remontée des cours et son maintien au-delà de $300 par once et ce depuis fin 2002
ont encouragé les sponsors à reconsidérer le projet et à soumettre à l’Etat un nouveau projet.
Toutefois en vue de réduire les coûts d’investissements et d’opération, les méthodes
d’exploitation et de traitement du projet initial ont été revues et modifiées.
La présente étude a été préparée par Stremco-Sa en sa qualité de futur opérateur.
1.2 PRESENTATION DE STREMCO-SA
L’opérateur du projet initial était la Société des Mines du Faso (Fasomine-sa), une société
anonyme de droit burkinabè crée le 14 juillet 1997, registre de commerce n° 18 091B. Suite au
non démarrage du projet dans les délais légaux requis, les premiers permis sont devenus
caducs. Fasomine n’ayant plus d’objet social, les actionnaires envisagent sa liquidation.
Le projet actuel sera mis en œuvre par la Société de Travaux de Recherche et d’Exploitation
Minière et Compagnie qui a exécuté les travaux de recherche de 1994 à nos jours. STREMCOSA, est une société anonyme privée de droit burkinabé, créée le 15 juillet 1994 ; registre de
commerce n°13 907/B.
Adresse : 656, Avenue de la nation
Téléphone : (226) 30 16 25
Fax
: (226) 30 16 26
E-mail
: [email protected]
Cette société résulte de la transformation en société anonyme de la société STREMCO SARL
au capital de 10 000 000 CFA crée le 15 novembre 1993 par des nationaux avec augmentation
de capital et ouverture à des partenaires étrangers principalement à European Mining Finance
(EMF).Ce partenaire, actuellement dénommé Griffin Mining est basé à Londres au 1 Berkeley
Street London tel 44- 207016 88 21.E-mail : [email protected].
Le capital social de STREMCO-SA est de 140 000 000 de Francs CFA (14 000 actions de
valeur nominative CFA 10 000 chacune) initialement détenu à hauteur de 51% par EMF et
8
49% par des opérateurs résidant au Burkina Faso.
Le 29 novembre 2001, les parts de EMF ont été entièrement rachetées et le capital social est
actuellement réparti comme suit :
Actionnaire
Fonction
Nationalité
%
Française
Nombre
actions
10649
Jean-Claude BOUERI
Gestionnaire
Pascal COMPAORE
Ingénieur TP
Burkinabè
824
5,89
Abel BERE
Ingénieur Mines
Burkinabé
2100
15
Norbert SIMPORE
Comptable
Burkinabé
412
2,94
15
0,11
Autres
-
-
76,06
La société est administrée par un conseil d’administration de sept (7) membres dont le
président est Monsieur Jean-Claude BOUERI, tel (226) 30 63 50.
9
1.3 PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET
1.3.1 Situation du permis de recherche et des permis d’exploitation
sollicités
Permis de recherche
Stremco SA a obtenu un permis de recherche pour or et substances connexes le 6 mai 1994
(arrêté n°94-097). Ce permis situé non loin de Bani couvrait initialement une superficie
d’environ 800 km². Au vu des résultats des différentes campagnes de recherche et
conformément aux dispositions du code minier, la superficie a été réduite en 1997 et 2001.
Le permis actuel fait l’objet de l’arrêté n°01-045/MCE/SG/DGMGC/DG du 03 juillet 2001. Il
couvre une superficie de 450 km2 et est défini par les coordonnées ci-après (figure 1) :
E
N
A : 00° 14’ 00’’ Longitude Ouest
13° 48’ 00’’ Latitude Nord
798800
1527500
B : 00° 03’ 00’’ Longitude Ouest
13° 48 ’00’’ Latitude Nord
818700
1527500
C : 00° 03’ 00’’ Longitude Ouest
13° 40 ’00’’ Latitude Nord
818700
1512700
D : 00° 08’ 00’’ Longitude Ouest
13° 40 ’00’’ Latitude Nord
809600
1512700
E : 00° 08’ 00’’ Longitude Ouest
13° 32’ 00’’ Latitude Nord
809600
14 98100
F : 00° 14 ’00’’ Longitude Ouest
13° 32’ 00’’ Latitude Nord
798800
1498100
La validité du permis expire le 6 Mai 2004.
10
Figure 1 : Situation du permis de recherche
11
Permis d’exploitation sollicités
Les coordonnés UTM du permis d’exploitation type petite mine sollicité, représenté en figure 2
sont les suivantes :
Guiro-Diouga: 65 km2
Points/coordonnées
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
EST
809500
812500
812500
807500
807500
802000
802000
805500
805500
809500
NORD
1524500
1524500
1522500
1522500
1502000
1502000
1506000
1506000
1523500
1523500
Les permis sollicités sont pour or et substances connexes et de type « Exploitation industrielle
petite mine ».
Le permis est pris suffisamment large pour couvrir d’une part les gîtes satellites en cours
d’évaluation de Goroualkadjé et Bayildiaga colline et d’autre part la zone de Bayildiaga
retenue pour le traitement du minerai.
En effet, pour des raisons de disponibilité en eau et de centrage de l’unité de traitement par
rapport aux gisements de Guiro et Diouga, Bayildiaga où la nappe souterraine permet un
pompage continu de plus de 30 m3 /h a été choisi pour l’implantation de l’usine.
12
Figure 2 : Situation des permis d’exploitation sollicités
13
Figure 3 : Localisation des zones d’activités du projet
14
1.3.2 Accès aux permis
Le permis d’exploitation est situé au N-E du pays dans les provinces du Namentenga et du
Séno, à une distance d’environ 230 km de la capitale sur l’axe routier Ouagadougou-Dori
(RN3). Les zones d’exploitation sont très proches de la route nationale, Guiro est à 7 km de
Yalogo et fait partie du secteur 5 de cette commune tandis que Diouga est à 3 km de Bani.
Toutes les deux zones sont accessibles par pistes carrossables.
La route de Dori est goudronnée de Ouagadougou à Kaya (105 km) et se poursuit par une route
latéritique assez large et bien entretenue. Deux radiers à Tougouri et Yalogo pertubent la
fluidité du trafic en saison pluvieuse mais ceci n’empêche pas la livraison de gros équipements
sur le site.
Les deux permis sont distants l’un de l’autre d’une vingtaine de kilomètres et reliés par des
pistes ouvertes sur une pénéplaine. Il sera nécessaire d’améliorer ces pistes pour assurer une
liaison en toute saison. La zone de traitement du minerai, Bayildiaga, est pratiquement à michemin entre les deux gisements : Bayildiaga – Guiro 11 km ; Bayildiaga –Diouga 10,5 Km.
1.3.3 Topographie
Le terrain est essentiellement plat et aride avec quelques buttes et plateaux latéritiques. De
faibles élévations marquent quelquefois des filons de quartz comme à Guiro. Le système
hydrographique est orienté NE-SW et est souvent à sec à l’exception de la période des pluies
qui durent quatre mois au plus. En saison sèche, toute la zone est accessible en véhicule toutterrain.
L’altitude moyenne est d’environ 300 m et s’accroît légèrement vers le nord.
1.3.4 Climat
Le climat est typiquement sahélien avec une saison pluvieuse de juin à septembre
(pluviométrie maximale en Juillet- Août) et une saison sèche le reste de l’année. La
pluviométrie moyenne est de 450 mm.
Les températures diurnes typiques varient de 25° en décembre à 45° en mai et peuvent tomber
à 10° la nuit.
Les vents soufflent généralement N-E en saison sèche et S-W en saison pluvieuse. Ils sont
violents et souvent accompagnés de vent de sable.
1.3.5 Végétation
La végétation est clairsemée et comprend essentiellement des plantes rampantes, de petites
brousses, des épineux, des herbes saisonnières et occasionnellement des arbres isolés tels les
baobabs et acacias. Les zones d’agriculture sont très limitées. On y cultive le mil, le sorgho, le
maïs et occasionnellement des produits maraîchers et fruits. Le reste de la terre non cultivée
sert de pâturage pour les moutons, les chèvres et les boeufs. L’eau est rare et les populations
s’installent au bord des bas-fonds où des puits peuvent être creusés.
1.3.6 Démographie
La zone de Guiro, Bayildiaga et Diouga est habitée par différentes tribus comportant des
éleveurs (peuhls, belahs et djermas) et des cultivateurs (gourmatchés, mossis et bissas). En
saison sèche, la région attire des orpailleurs nationaux et étrangers. Ces derniers rejoignent leur
domicile en saison pluvieuse pour l’agriculture.
15
Le dernier recensement de 1998 donne une population de 500 habitants à Guiro, 746 à Diouga
et 598 à Bayildiaga.
1.3.7 Infrastructures
Il existe très peu d’infrastructures locales. Yalogo, commune de plein exercice, est le centre
équipé le plus proche et dispose de l’ensemble des services : enseignement, police et
gendarmerie, environnement, élevage, santé etc. Yalogo dispose également d’une station de
carburant, d’un réseau téléphonique et des prestations de service de base.
Bani, chef lieu de département dispose également de certains services : enseignement, police,
environnement, élevage et santé. Toutefois les services de prestations tels le téléphone, le
carburant, la maintenance d’équipements sont inexistants.
Yalogo est perçu comme une source de main d’oeuvre et un village doctoir pour la mine de
Guiro. Dori, situé à 55 km au Nord de Yalogo est une ville plus importante à même de fournir
de meilleures prestations mais apparaît très éloigné.
En règle générale, le projet s’approvisionnera en prestations et fournitures à partir de
Ouagadougou où de meilleurs prestataires sont disponibles dans le domaine de la construction,
la fabrication, la fourniture et la maintenance d’équipements. Cependant un stock suffisant en
pièce de rechange et en fournitures spéciales doit être prévu sur le site.
16
2. LOI MINIERE
Ces dernières années, le Gouvernement du Burkina Faso a adopté une stratégie de
développement minier visant à favoriser les investissements dans ce secteur.
Le code minier Burkinabé a été revu et consolidé en Mai 2003. Cette loi dispose que les gîtes
naturels de substances minérales contenus dans le sol et le sous-sol du Burkina Faso reste de
plein droit, propriété de l’Etat. L’Etat en assure la mise en valeur en faisant appel notamment à
l’initiative privée.
Toute personne morale ou physique désirant mener une activité d’exploitation de substances
minérales doit détenir un titre minier ou une autorisation.
2.1 TITRES MINIERS ET AUTORISATIONS
La loi distingue quatre types de titres miniers et trois types d’autorisations :
Titres miniers
- Permis de recherche ;
- Permis d’exploitation industrielle de grande mine ;
- Permis d’exploitation industrielle de petite mine ;
- Permis d’exploitation artisanale semi mécanisée.
Autorisations
- Autorisation de prospection ;
- Autorisation d’exploitation artisanale traditionnelle ;
- Autorisation d’exploitation de carrières.
2.2 AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS
Les détenteurs de titres miniers ou d’autorisations bénéficient des avantages fiscaux et
douaniers ci-après :
Phase de travaux de développement.
1) Exonération de la TVA pour :
- Les équipements importés et ceux fabriqués localement à l’exclusion des biens exclus du
droit à déduction conformément aux dispositions du code des impôts.
- Les services fournis par les entreprises de géo-services et assimilés.
La durée de cette exonération ne doit excéder deux ans pour les mines à ciel ouvert et
souterraines.
2) Exonération de tous droits de douanes lors de l’importation de matériels, matières premières,
matériaux, carburant et lubrifiants destinés à la production d’énergie et au fonctionnement des
véhicules et des équipements relatifs auxdits travaux, ainsi que leurs parties et pièces détachées
à l’exception de :
- de la redevance statistique ;
- du prélèvement communautaire de solidarité (PCS) ;
- du prélèvement communautaire (PC)
- de toutes autres taxes communautaires à venir.
Cette exonération prend fin à la date de la première production commerciale.
Ces avantages s’étendent aux sous-traitants de la société d’exploitation, sur présentation d’un
contrat conclu dans le cadre des travaux préparatoires.
Phase d’exploitation
Les titulaires d’un permis d’exploitation sont soumis à :
- L’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) au taux de droit commun
réduit de dix point, soit 35 % ;
- L’impôt sur les revenus des valeurs mobilières au taux de droit commun réduit de moitié
soit 12,5 %.
Tout titulaire d’un permis d’exploitation bénéficie d’une exonération pendant sept ans de :
17
- L’impôt minimum forfaitaire sur les professions industrielles et commerciales (IMFPIC) ;
- La contribution des patentes ;
- La taxe patronale et d’apprentissage (TPA) et
- La taxe des biens de main morte (TBM).
Pour les exploitations dont la durée est inférieure à quatorze ans, la période d’exonération ne
peut excéder la moitié de la durée prévisionnelle de l’exploitation.
Les titulaires d’un permis d’exploitation bénéficie de l’exonération des droits d’enregistrement
sur les actes portant augmentation de capital.
2.3 TAXES ET REDEVANCES MINIERES
Les titulaires d’un titre minier ou bénéficiaire d’une autorisation sont assujettis au paiement de
droits fixes et de droit proportionnels comprenant une taxe superficiaire et une redevance
proportionnelle. Notre projet constituant une petite mine, seules les taxes et redevances s’y
rattachant sont données ci-dessous :
2.3.1 Taxes
Droits fixes
- Permis d’exploitation petite mine
- Octroi
1 000 000 FCFA
- Renouvellement
2 000 000 FCFA
- Transfert
2 000 000 FCFA
Taxes Superficiaires
- Permis d’exploitation petite mine
- Première année
100 000 FCFA/Km2/an
- Année suivantes
100 000 FCFA/Km2/an
Ces taux sont indexés chaque année au taux de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (BCEAO).
2.3.2 Redevances proportionnelles
Les redevances sont payables par trimestre sur la base d’un bulletin de liquidation émis par
l’Administration des mines.
Elles sont calculées en pourcentage de la valeur FOB du produit extrait et fixé à
- 7 % pour les diamants et les pierres précieuses ;
- 4 % pour les métaux de base et les autres substances minérales ;
- 3 % pour l’or et les métaux précieux.
2.4 REGLEMENTATION DES CHANGES
L’importation des fonds pour les investissements est librement admise et il n' y a aucune
restriction sur le rapatriement du capital investi sous forme de dividendes ou produits de
liquidation. Le capital et les intérêts des emprunts sont rapatriables
18
3. DONNEES GEOLOGIQUES
3.1 GEOLOGIE REGIONALE
Le socle précambrien du craton Ouest Africain occupe la majeure partie de la région. Ce craton
fait originellement partie d’un plus large socle incluant le craton de la Guyane de l’Amérique
du Sud. On y distingue 2 grands groupes :
I) L’Archéen (3000 – 2600 ma) composé essentiellement de migmatites et de
gneiss affectés par l’orégénie libérienne (2700 -2600 ma) ;
II) Le Protozoic inférieur (2400 - 2100 ma) comprenant les ceintures de roches
vertes birimiennes placées en discordance sur les roches archéennes.
Les séquences birimiennes peuvent être subdivisées en :
i) Le groupe sédimentaire du birimien supérieur composé de niveaux
gréseux, gréso-argileux, grauwackeux avec des intercalaires de roches
volcaniques et volcano-sédimentaires ;
ii) Le groupe de roches volcaniques et volcano-sédimentaires du birimien
inférieur comprenant les roches felsiques, volcano-mafiques, volcanoclastiques intercalées par des roches chimiques et sédimentaires.
La plupart des fracturations observées sur les formations sont liées aux trois grandes phases de
l’orogénie éburnéene (2100 - 1950 ma) qui les ont affectées à des degrés variables de
métamorphisme allant de la zéolite aux schistes verts.
Associée à l’oregénie éburnéenne, une série complexe d’importantes intrusions granitiques,
tous syn à tardi-tectoniques (2000 - 1700 ma) s’est mise en place. Les dernières intrusions sont
constituées de petits rochers de granite alcalin ou de syénite.
Les minéralisations aurifères en Afrique de l’Ouest suivent intimement cette évolution
structurale allant des gisements pré-oregénique du birimien inférieur aux paléoplacers
conglomératiques du tarkwaén qui sont des minéralisations syn origéniques jusqu’aux
gisements associés aux fracturations intenses de la période d’activité métamorphique.
Les différents types de gisements ci-après ont été identifiés (figure 4) :
- Types syn-génétiques associés avec du manganèse dans les schistes
carbonifères ;
- Les gisements filoniens contrôlés par la structurale et contenant du quartz et
des sulfures ;
- Les shear-zones riches en sulfures et minéralisées en or ;
- Les dépôts d’or éluvionnaires, alluvionnaires et colluvionnaires.
Concernant la mise en place des minéralisations, les observations ci-après ont été relevées :
 La plupart des minéralisations à or primaire sont génétiquement liées à l’activité hydrothermale
ayant accompagnée les dernières étapes de l’orogénie éburnéene.
 La plupart des gisements se situent dans des shear-zones qui ont connu une réactivation.
 Les minéralisations apparaissent près ou à l’intérieur des ceintures de roches volcanosédimentaires qui ont subi généralement un métamorphisme de faible gradient.
19
Figure 4 : Carte de géologie générale et principaux gisements aurifères de l’Afrique de l’ouest)
20
3.2 GEOLOGIE LOCALE
Le permis est situé dans la branche Est du ‘’Y’’ birimien de Bouroum –Yalogo (figure 5). Ces
roches birimiennes ont une direction N-NE et les récents travaux ont montré qu’elles occupent
approximativement les trois quarts du permis et sont encaissées par des migmatites affleurant
aux coins NW et SE du permis.
Lithologie
Les séquences lithostratigraphiques des formations rencontrées sur le terrain sont les suivantes
(figure 6) :
a) Anté birimien
Les granites et migmatites de l’Archéen.
b) Birimien
Des lavas de basaltes et d’andésites ainsi que des roches mafiques forment le coté ouest de la
ceinture.
Des sédiments et des roches volcano-sédimentaires contenant de moindre lavas occupent la
partie Centrale et Est du permis.
c) Eburnéen
Des granites et granodiorites syn et post tectoniques.
d) Post birimien
Des dykes de dolérites et de gabbros.
Structurale
Des shear zones de direction NE à N-NE traversent le permis et représentent des shear-zones à
mouvement senestre là où le déplacement des unités géologiques est observable.
A l’intérieur de ces ceintures, des fractures discontinues NW-SE et ENE-WSW forment des
couloirs. Assumant que le déplacement senestre est correct, les structures NW-SE devraient
montrer des cisaillements dextres et des extensions dans le sens légèrement N-S et les
structures ENE-WSW auront des cisaillements senestres avec des extensions pratiquement subparallèles.
Les ceintures sont limitées au Nord et au Sud par de profondes fractures ENE-WSW comme
celles qui traversent Guiro. Elles semblent avoir une forme sigmoïdale à l’intérieur des couloirs
ENE-WSW et auraient contrôlé le contact d’un certain nombre de roches intrusives. Ceci
suggère que les fractures ENE-SW sont profondes et probablement à la fois antérieures et
postérieures au phénomène de cisaillement car non seulement elles l’ont contrôlé mais aussi
l’ont déformé.
Des linéaments continus NW-SE traversent aussi tout le permis, sans grand déplacement, ce
qui indique qu’ils sont postérieurs ou contemporains aux fractures NE-SW agissant
probablement comme un phénomène conjugué.
Minéralisations
A l’intérieur des ceintures birimiennes du permis, sont localisés quatre prospects bien connus
dénommés Gangaol, Diouga, Bayildiaga et Guiro contenant des gisements filoniens. Les
travaux antérieurs avaient porté surtout sur les minéralisations filoniennes et avaient montré
que l’or exploité par les orpailleurs est localisé dans les sulfures ou leurs produits d’altération
et dans des zones à débris de quartz avoisinant les filons. Plusieurs phases de mise en place des
filons de quartz ont été reconnues et la géométrie des filons indique qu’ils ont été mis en place
de façon évolutive et associée aux fracturations. Les filons de quartz enfumé sont souvent
parallèles aux fracturations les plus anciennes. Plus tard dans l’évolution cyclique, un clivage
s’est développé avec la mise en place des dykes dioritiques et des intrusifs granodioritiques.
De petites secousses progressives ont entraîné la création de structures conjuguées le long des
21
shear-zones, formant les zones de structures sigmoïdales avec des fractures en échelons où
s’est infiltré du quartz moins cisaillé.
22
Figure 5 : Carte géologique du Burkina
23
Figure 6 : Carte géologique du permis stremco
24
3.3 GEOLOGIE DES GISEMENTS
3.3.1 Guiro
Le gisement de Guiro est situé au SE du permis de recherche à environ 7 kilomètres à l’est de
YALOGO. Il se situe à l’intérieur d’un massif de granodiorites, de diorites, de granites et
localement des gabbros. A l’affleurement, cet ensemble se présente en boules sans orientation
précise. En surface, dans les travaux d’orpaillage, le quartz est blanc à gris et injecté de
tourmaline.
En profondeur, les faciès de quartz sont assez variés :
- Quartz blanc laiteux, parfois tendant vers un quartz enfumé (zones grises et noires) ;
- Quartz très fracturé avec présence notable de cubes de pyrite ;
- Quartz blanc avec alternance de lits gris et noirs et à or visible ;
- Présence de passées silicifiées et or visible ;
En général, le filon est tectonisé et présente des vacuoles et des géodes qui, en surface sont
remplies de produits d’altération divers (limonite, goetite,…)
Géométrie du gisement
Le filon affleure en chapelet sur 1 km mais la partie consistante et continue d’une puissance
d’au moins 1 mètre s’étend sur 400 m. La puissance varie de 0,5 m à 2 m et le filon a une
direction N 80 et un pendage Nord. Le quartz et la tourmaline montrent, à intervalle irrégulier,
des signes de cisaillement sub-parallèle à la direction du filon et des petits déplacements le
long des structures perpendiculaires. L’encaissant est formé de granodiorite qui, avec la
présence de tourmaline, suggère une origine hydro-pneumatique. Dans la zone oxydée, on
observe au toit du filon une enveloppe d’altération ferrique pouvant atteindre 10 m de
puissance, quoique masquée en surface par la saprolitisation. La granodiorite non oxydée est
généralement minéralisée en pyrite fine, toutefois cette minéralisation est grossière sur l’éponte
toit et sur 3 m dans la granodiorite cisaillée. Ceci peut expliquer l’origine de l’altération
ferrique de la zone oxydée. Une coupe typique du gisement est représentée en figure 7.
Structure
En général, à l’intérieur du périmètre, les grandes fractures forment des ceintures NE –SW bien
que des nombreux levés de foliations indiquent une grande variété de directions allant de NNE
à EW. Les fractures qui traversent Guiro ont une direction ENE-WSW. Elles emblent avoir une
forme sigmoïdale à l’intérieur des couloirs et auraient contrôlé un certain nombre de roches
intrusives.
Minéralisation
Les relations entre l’encaissant granodioritique et le filon de quartz ne sont pas apparentes sur
le terrain, encore moins le processus de concentration de l’or. Mais sa présence dans les
fissures, les géodes et les surfaces de séparation des blocs de quartz laisse supposer
l’importance des phénomènes hydrothermaux dans le processus de concentration de l’or et de
son dépôt dans le quartz.
Le quartz qui est tardif dans le contexte géologique serait venu en surface à la faveur d’une
méga fracture opérée au sein du socle en fin de granitisation ou au cours d’une phase
tectonique antérieure qui aurait affectée l’ensemble.
L’or est présent tantôt sous forme d’inclusion dans le quartz, tantôt sous forme de plaquage ou
de concrétion dans les zones de faiblesses du quartz (fractures, diaclases, surfaces de séparation
des blocs).
Le minerai est accompagné de sulfures (pyrite et chalcopyrite), de silicates (chlorites dans les
fissures) et de sulfocarbonates (mispickel).
Les minéralisations en Cu, Zn et Pb sont relativement faibles ;
25
Cu : 22 ppm avec un maximum de 44
Zn : 18 ppm avec un maximum de 47
Pb : 6 ppm avec un maximum de 12
Minéralogie
Les différentes études réalisées au Centre de Recherche Minérales de Québec (CRM) ont
révélées que la minéralisation aurifère de Guiro est assez fine mais reste dans la grande
majorité libre. 71% de l’or est libre avec les dimensions ci-après :
Supérieur à 100 micromètres : 75,7 %
Entre 100 et 50 micromètres : 22,6 %
Entre 50 et 20 micromètres : 0,8 %
Inférieur à 20 micromètres : 0,9 %
L’or inclus ou associé à la pyrite a des dimensions inférieures à 20 micromètres.
26
Figure 7 : Coupe typique du gisement de Guiro
27
3.3.2 Diouga
La zone de Diouga se situe dans la branche Est du sillon birimien de Bouroum-yalogo. Les
terrains birimiens , faiblement métamorphisés, forment une bande d’une dizaine de kilomètres
de large orientée NE-SW, limitée au Nord Est par le socle antébirimien et au sud-ouest par une
vaste intrusion grabbo-dioritique.
Les terrains antébirimiens sont constitués d’une alternance d’amphibolites et de gneiss
leptiniques de direction N65E et un pendage subvertical.
Les terrains birrimens se disposent grossièrement en quatre bandes parallèles dirigées NE-SW :
- Les schistes et tufs (schistes tufacés noirs, tufs rhyolitiques) ;
- Les volcanites basiques (basaltes et andésites) ;
- Les tufs acides, dacites et rhyolites ;
- Une série diversifiée comprenant une alternance de rhyolite, d’andésite, de tufs acides,
neutres à basiques.
Des intrusions de nature granitique, dioritique, grabroïque, voire ultrabasique recoupent les
formations birimiennes et antébirimiennes.
Géométrie du gisement
Les travaux de prospection générale et tactique ont permis sur près de 41 filons testés de retenir
une cible potentiellement économique, le filon A15.
Le filon A15 est une structure filonienne de 1000 m qui affleure sur 400 m de longueur. Il est
orienté N60° avec un pendage de 25 à 40 NW et une puissance moyenne est de 1,2 m (fig.8).
Les travaux de reconnaissance détaillés ont démontré qu’à la notion de filon de quartz, il fallait
substituer une notion plus générale de zone d’hydrothermalisation. En effet, la structure
correspond à une caisse hydrothermalisée de 1,5 à 7,7 m de puissance où la roche encaissante
est silicifiée, épidotisée, chloritisée, carbonatée et pyritisée dans la masse. Au sein de cette
caisse, s’individualisent une à deux passes quartzeuse blanches de 0,2 à 3,5 m de puissance.
Cette puissance est fonction de l’importance de la zone hydrothermalisée.
Minéralisation.
Les sulfures les plus fréquentes sont la pyrite, suivie de loin par la chalcopyrite, puis la blende.
La bornite, relativement rare, est associée à la chalcopyrite et à la digénite. La galène, à l’état
de traces, se trouve en fines inclusions dans la pyrite.
Dans la zone d’oxydation de surface, la présence de boxworks tapissés de goethite- limonite
atteste de la présence primitive de ces sulfures, de même que les induits de malachite.
L’or se concentre dans des colonnes de sur épaississement de la zone d’hydrothermalisation.
En effet, les teneurs moyennes sont de 13 g/t pour les zones de plus de 5m et 0,6 g/t pour ceux
de moins de 5 m. La distribution de l’or dans la structure filonienne est la suivante :
- Dans la zone d’altération (0- 40m), l’or est presque entièrement contenu dans le filon de
quartz. Les épontes sur deux mètres au toit et au mur, sont peu minéralisées. Plus de 40 %
des échantillons ont des teneurs ≤ 0,1 g/t.
- Dans les zones profondes, les épontes sont également minéralisées sur environ 1 m.
L’or peut être libre mais il est en général inclus dans un minéral hôte. Libre, il peut atteindre
0,1 à 1mm pour certaines pépites. Associé, il peut être inclus dans la pyrite, la chalcopyrite ou
dans les hydroxydes de fer dans les zones d’oxydation de surface. Sa dimension varie alors de
5 à 100 micromètres.
Les analyses Pb ont montré des teneurs en plomb de quelques ppm (18 ppm maximum) tant
28
dans l’encaissant que dans les passes filoniennes.
Les teneurs en zinc varient de 50 à 100 ppm dans l’encaissant et peuvent dépasser 200 ppm
dans les zones filoniennes.
Les teneurs en cuivre varient de 20 à 100 ppm. Dans les zones riches en or, ces teneurs peuvent
atteindre 700 à 800 ppm.
Les teneurs en argent sont généralement très faibles (≤ 0,5 g/t) sauf dans les zones riches en or
où elles peuvent atteindre 5 ppm.
29
Figure 8 : Coupe typique du gisement de Diouga
30
4. TRAVAUX ENTREPRIS
L’ensemble des travaux entrepris sur le terrain, cartographie, prospection minière et travaux
d’évaluation, a été sous-traité à ACA HOWE INTERNATIONAL, une société anglaise ayant
une expertise renommée dans l’exploration et la recherche minière. Leur chef géologue était
Patrick Forward , téléphone 00 44 1442 873 398 Londres.
Les travaux de sub-surface, prélèvement géochimique, puits et tranchées ont été réalisés par la
main d’œuvre locale. Les sondages RC et carrotés ont été réalisés par le BUMIGEB (Diouga,
Gangaol, Bayildiaga, Guiro) et par AUSDRILL (Guiro, Bayildiaga). Les analyses,
essentiellement par fusion plombeuse, ont été assurées par ITS GHANA et ANALABS
BURKINA.
La fiabilité des résultats d’analyses fut contrôlée par insertion de duplicata ou de blanc et par
des analyses parallèles à BUMUGEB Bobo. Les échantillons témoins de géochimie, des
tranchées, puits et sondages sont disponibles au camp Stremco de Bayildiaga.
Le coût des travaux réellement menés sur le terrain a été évalué à $ 2 millions. Le chapitre ciaprès résume les travaux effectués sur le permis de recherche.
4.1 PROSPECTION GENERALE
Géologie.
Les premiers rapports de recherche disponibles sur le permis concernent les travaux de 1968 à
Gangaol. Conséquemment en fin 70 début 80, l’agence française Bureau de Recherche
Géologique et Minière (BRGM) a entrepris plusieurs campagnes de recherche sur la partie
Nord du permis tandis que son homologue national Bureau Voltaîque de la Géologie et des
Mines (BUVOGMI), actuel BUMIGEB, travaillait sur la partie Sud.
Les travaux menés ont concerné la cartographie, la géochimie tactique sol et roche, l’exécution
de tranchées et le levé topographique. Plusieurs filons ont été recensés et étudiés
principalement à Diouga, Gangaol, Bayildiaga, Guiro, Bindéré, Lémode, Debéré Montagne..
Stremco a procédé à une compilation des données disponibles et repris l’ensemble de la
cartographie qui a abouti à l’établissement d’une carte géologie du permis au 1/50 000.
Géophysique.
Une étude régionale aéromagnétique du Burkina Faso a été conduite en 1974. Les données et
les cartes d’interprétations à l’échelle 1:200 000 et 1:50 000 ont été publiées. Les données
couvrant le permis d’exploration ont été utilisées par Stremco dans la production de la carte
structurale.
Géochimie
Des prélèvements géochimiques sol pour Cu, Ni, Pb et Zn à maille de 300 m x 150 m et
couvrant une superficie de 81 km² dans le secteur de Guiro - Bayildiaga ont été effectués par le
Buvogmi en 1980/81.D’autres prélèvements à maille de 250 x 250 m ont été entrepris par le
BUMIGEB avec l’assistance du PNUD et les travaux ont pris fin en Août 1994.
Les échantillons ont été analysés pour Au, Ag, Cu, Pb, Zn, Ni et Co. Ces travaux ont couvert
la moitié de la partie Sud du permis d’exploration. Stremco a complété les résultats obtenus de
ces travaux par un échantillonnage grab de l’ensemble des roches et des filons de quartz
affleurant sur cette partie du permis. La moitié Nord du permis d'une superficie d'environ 400
km² a été couverte par géochimie en stream sédiment.
31
Les résultats d'analyse ont généralement donné des valeurs inférieures à la limite de détection
de 5 ppb et il s'est avéré impossible de dégager un seuil anomal absolu. Aussi des teneurs au
dessus de 5 ppb ont été considérées comme anomales.
Le traitement des résultats obtenus fournit la carte des anomalies représentée en figure 9, page
suivante.
32
Figure 9 : Carte des anomalies géochimiques du permis
33
4.2 TRAVAUX DE DETAIL SUR GUIRO
Plusieurs campagnes de travaux de détail et d’évaluation ont été menées sur la structure
aurifère de Guiro par le Bumigeb de 1979 à 1982 puis par Stremco à partir de 1994.
1979-1980
Le filon a été mis à jour dans 24 tranchées espacées d’environ 50 m sur une distance de 1 km.
Les tranchées ont été foncées à une profondeur de 3,5 m.
Sept (7) sondages carrotés, d’une longueur totale de 488 m, inclinés à 45° en vue de recouper
les structures à 35 m de profondeur verticale ont été exécutés.
L’échantillonnage effectué de manière métrique a concerné les zones de quartz et les épontes
du toit et du mur et ce sur 1 à 2 m par rainurage. 1871 échantillons ont été analysés au Ghana
par fusion plombeuse.
1981-1982
Quinze (15) sondages carrotés supplémentaires d’une longueur cumulée de 1056 m ont été
réalisés. Ces sondages inclinés à 60-65° avaient pour objectif de recouper la structure à des
profondeurs de 50 à 70m.
L’échantillonnage a été effectué par passes métriques et concernait les zones de quartz, les
zones silicifiées, l’encaissant toit et du mur sur 1m. Un échantillon d’environ un kilogramme
était prélevé par passe, broyé et quarté à 100 g dont 10g était utilisé pour les analyses dans les
laboratoires de Nancy en France. 263 échantillons ont été récoltés.
Ces travaux ont permis de localiser une section minéralisée sur 332 m de longueur. Le potentiel
de cette zone a été évalué à 192 000 tonnes titrant 11,5 g/t dont 59 000 tonnes d’une teneur de
15,96 g/t exploitables en carrière (0 – 40 m).
1994
Les travaux initiaux de Stremco ont consisté à la cartographie et à l’échantillonnage de travaux
de surface en vue de vérifier les données Bumigeb.
Pour ce faire, la société a procédé à un levé au théodolite des excavations existantes et effectué
des coupes transversales le long de la structure aux endroits accessibles. Deux (2) tranchées ont
été exécutées en vue de resserrer la densité des coupes. De même de vieilles tranchées ont été
récurées et ré échantillonnées. Ces coupes, (huit (8) au total avec un espacement moyen de 35
m), ont permis de faire un levé géologique et un rainurage métrique du filon et de ses épontes.
L'évaluation à partir de ces travaux et des données des sondages BUMIGEB a fourni des
réserves superficielles de 39 330 tonnes titrant 10,62 g/t.
STREMCO-SA a implanté 12 sondages RC dans la zone de hautes teneurs en vue de confirmer
les données des sondages BUMIGEB, resserrer la maille d’information et tester la continuité
du filon. Les sondages d’une longueur totale de 602 m ont été exécutés sur deux lignes, à 60°,
en vue de recouper le filon à des profondeurs respectives de 25 et 45 m.
Onze (11) des douze sondages exécutés ont touché soit le filon soit une zone altérée
minéralisée avec des teneurs pouvant atteindre 76 g/t sur 1 m.
Ces travaux ont révélé que les épontes sont minéralisées parfois sur 3 m et que des teneurs
supérieures à 2 g/t peuvent être trouvées dans la zone d'altération argileuse avec absence de
quartz.
Les données des sondages ont permis de reprendre l'évaluation du potentiel sur 190 m de
34
longueur, une profondeur de 45 m et une puissance moyenne de 2,4 m. Il se dégage 56 470
tonnes de réserves mesurées titrant 10,6 g/t.
Le tracé en direction des isopaches de puissance de zone minéralisée montre des extensions
possibles de panneaux dans la partie Centrale et à l’extrémité Ouest. La partie Est des
panneaux contient également des zones d'altération assez épaisses pouvant être minéralisées.
1995-1996
Sur la base des résultats encourageants de la campagne 1994, la Société a exécuté dès octobre
1995, dix (10) sondages RC inclinés à 60° et espacés tous les 30 m en vue de recouper la
minéralisation à une profondeur verticale de 60 m. En outre, un sondage à été implanté dans la
partie Ouest du filon à une profondeur verticale de 25 m et deux autres prévus recouper le filon
à 25 et 45 m dans la partie Est en vue de mieux délimiter la zone de hautes teneurs.
Tous les sondages ont recoupé soit le filon soit une zone d’altération ferrique à l’exception de
GU 24 et GU 25 situés dans la partie Est du panneau, suggérant ainsi que le filon est soit
décroché par une faille soit s’est refermé. Ces travaux ont confirmé la continuité en profondeur,
jusqu’à au moins 70 m, de la structure et ont indiqué une possibilité d’extension plus en
profondeur.
Aussi en février 1996, STREMCO-SA a implanté deux lignes comportant chacune deux (2)
sondages profonds en vue de tester la structure à des profondeurs respectives de 125 et 200 m
dans la partie Ouest et centrale du panneau. Ces sondages ont été exécutés à 60°. Les 100
premiers mètres ont été forés en RC et le reste en carotté NQ.
Ces quatre sondages d’une longueur totale de 857 m ont tous recoupé la structure et la
minéralisation avec une puissance moyenne de 1,3 m et une teneur variant de 1 à 55 g/t
(moyenne de 12,9 g/t). Les carottes montrent toutes la présence de pyrite massive dans le
quartz et dans les épontes. Le sondage GU26 a intersecté un nouvel horizon minéralisé titrant
3,5 g/t sur 3 mètres à quelques 75 m au Nord du filon.
Des travaux complémentaires comprenant une tranchée et le prélèvement de 98 échantillons sol
sur une grille de 10 x 10 m ont couvert la zone Est du filon. Egalement deux tranchées T4 et T5
ont été exécutées sur la partie Ouest en vue de contrôler l’extension éventuelle de la structure
sur cette zone.
A l’issue de la phase des sondages à Guiro, un échantillonnage géochimique sol a été réalisé
sur la partie Est des sondages en vue de localiser l’expression en surface de l’altération argilo
ferrique titrant 7 g/t Au du sondage GU 12. Une grille initiale de 200 m par 50 m
échantillonnée tous les 10 m n’avait pas donné de résultats concluants dus à la contamination
liée à la proximité du filon. Aussi, une grille plus large a été implantée afin de dégager la
signature géochimique de la zone et établir une liaison avec la grille de géochimie et de
géophysique de Malori (voir figure 11). Cette grille orientée le long de la ligne de base du filon
principal de Guiro à 75°20’ a 1500 m de long et 600 m de large. Les échantillons ont été
prélevés tous les 150 m le long de 6 profils espacés de 250 m.
Le traitement des données a dégagé une zone anomale de plus de 100 ppb apparaissant subparallèle à l’axe de la grille sur près de 200 m à partir du filon principal. L’anomalie semble se
décaler plus au Sud au niveau du point 300 E avant de se poursuivre sur près d’un kilomètre.
Les valeurs à l’intérieur de la zone anomale sont légèrement plus faibles près du filon
suggérant que ce dernier est soit décalé par une faille soit s’est aminci dans cette zone comme
indiquée dans les sondages GU24 et GU 25.
35
Un levé géophysique, VLF-EM, a été mené sur la grille avec des mesures tous les 25 m le long
de profils espacés de 250 m. Les données IP ont été filtrées au Fraser et des courbes d’iso
valeurs à pas de 5° ont été établies. Les résultats montrent une bonne corrélation avec les
résultats de géochimie sol avec des valeurs fortes se situant le long de l’axe de l’anomalie
principale avec un déplacement apparent vers le Sud au niveau du profil 300 E.
1997
Les travaux consistaient à vérifier par des tranchées d’une part les zones anomales de la partie
Est et d’autre part la possible extension de la minéralisation coté Ouest du panneau. Huit
tranchées ont été implantées et foncées à l’aide d’une rétro pelle.
L’échantillonnage a été effectué par rainurage métrique dans la zone saprolitique toutefois les
filonnets rencontrés ont été prélevés séparément.
Les tranchées coté Est du panneau n’ont pas atteint le niveau saprolitique dû à un très grand
recouvrement latéritique et n’ont pas été échantillonnées. Toutes les autres tranchées ont
recoupé la trace de la structure mais les teneurs obtenus sont faibles.
Echantillonnage
Dans les tranchées et puits, l'échantillonnage a été effectué par rainurage tous les mètres. Ces
rainures ont en moyenne 10 cm de largeur et de profondeur.
Pour les sondages, les échantillons ont été prélevés tous les mètres. Toutefois ces espacements
ont tenu compte des changements de faciès ou du contexte géologique et /ou structural.
Les échantillons ont été concassés et quartés jusqu'à obtention d'un échantillon de 2,5 kg. Les
2,5 kg ont été pulvérisés à un d95 de 74 microns (200 mesh) dont 150 grammes ont été
prélevés pour envoi à l'analyse par fusion plombeuse ou par absorption atomique. Initialement
environ 5 % des échantillons ont été analysés dans des laboratoires différents dans le but
d'avoir des résultats comparés.
36
Figure 10 : Vue en plan des travaux sur guiro
37
Figure 11. Carte des anomalies géophysiques et géochimiques sur Malori
38
4.3 TRAVAUX DE DETAIL SUR DIOUGA
La zone a fait l'objet de cinq (5) campagnes de reconnaissance initiales menées par le
BUVOGMI, le PNUD et le Syndicat BUVOGMI-BRGM de 1979 à 1984. Ces travaux de
prospection générale et tactique ont permis de mettre en évidence deux indices (Diouga
montagne Est et Ouest) et une cible potentiellement économique : Diouga A15, reconnu par
trois (3) sondages (S1à S3). Aussi les travaux de détail se sont concentrés sur cette cible (figure
12).
En rappel, le filon A15 est une structure filonienne de 1000 m environ qui affleure, en chapelet,
sur 400 m de longueur. Il est orienté N60 avec un pendage de 25 à 40° NW. L'encaissant
faiblement exposé inclut des roches volcaniques basiques avec des gabbros, andésites
porphysiques et dolérites.
1979-1980
Les travaux ont porté sur la cartographie géologique, la géochimie par puits, la géophysique et
l’exécution des trois (3) sondages (S3 à S5) totalisant 189,7 m. Ils ont permis de définir
l’extension du filon sur 255 m et ses caractéristiques géométriques.
1980-1981
Les travaux ont consisté en l’exécution de quatorze (14) tranchées dont :
- Cinq (5) sur affleurement (T1, T2, T4, T8) ;
- Trois (3) entre affleurement (T3, T5, T7) ;
- Deux (2) sur le prolongement du filon (T9 et T10)
- Quatre (4) pour reconnaissance d’anomalies (T11 à T14)
Les dix premières ont recoupé le filon et ont permis de confirmer sa continuité sur 390 m,
préciser son pendage (30 à 40° NW) et sa puissance moyenne (1,3 m) et d’échantillonner le
filon et ses épontes.
Le quartz renferme beaucoup plus de sulfures dans la moitié SW du filon que dans la partie
NE, par contre, la malachite est présente sur tout le filon. L’or a été observé dans toutes les
tranchées avec des teneurs variant de 1 à 63 g/t.
Dix (10) sondages (S6, S8 à S16 représentant 1021m) ont été exécutés à maille systématique
de 100 m sur deux lignes. La première rangée placée à 85 m du filon comporte 7 sondages
inclinés à 65° en vue de recouper la structure à -40 m. la seconde à 160 m avec 3 sondages de
même inclinaison pour reconnaître la structure à 70-80 m.
Ces sondages ont permis de mieux préciser la géométrie du filon et son extension. Deux
panneaux ont pu être délimités : Un panneau NE de 300m de long sur 160 m d’aval pendage
jusqu’à la cote -70 ; un panneau SW de 200 m de long sur 80 m d’aval - pendage jusqu’à la
cote -70 mètres.
1982
Les travaux de reconnaissance du filon A15 ont été poursuivis, principalement sur son
extension SW. Trois tranchées (T15, T16 et T17) ; trois puits (P1, P2 et P3) ont été foncés.
Quinze (15) sondages totalisant 1241 m de longueur ont été forés (S17 à S30 et S35). Les
sondages ont mis en évidence une répartition de la minéralisation en colonnes de 100 à 200 m
de large sur le plan filonien ainsi qu’une relation générale entre teneur en or et puissance de la
structure filonienne.
L’évaluation des réserves montre à ce stade que seules les réserves superficielles, situées dans
la zone d’altération des terrains encaissants (au dessus de la cote -20 à -25) constitue l’objectif
le plus intéressant.
1983
Les travaux se sont focalisés sur la zone superficielle (-25 m) en vue de confirmer le potentiel
39
aurifère des niveaux supérieurs dans la partie centrale du gisement et de chercher des réserves
superficielles complémentaires dans la partie sud-ouest du filon reconnue uniquement en
sondages.
Dans la partie centrale, onze (11) puits (P4 à P14) et neuf sondages verticaux courts (S36 à
S44), placés à une maille de 50 m aux niveaux -10 et -20 ont été exécutés. Du coté Sud-Ouest,
trois tranchées (T18 à T20) et un puits (P15) ont été foncés.
Le potentiel total des niveaux supérieurs, prenant en compte les résultats de l’ensemble des
travaux antérieurs, a été évalué à 31 900 tonnes titrant 13 g/t soit environ 400 kg Au, répartis
sur trois (3) panneaux.
Panneaux
Centre SW
Centre NE
Nord -Est
Total
Long.
(m)
60
95
95
250
Aval pendage
(m)
60
50
23
42
Puissance (m)
1,15
1,45
0,77
1,2
Tonnage
10 350
17 340
4 205
31 895
Teneur
g/t
22,22
6,64
16,96
13,04
Au cont.
kg
230
115
71
416
Les réserves minables étaient évaluées à 25 000 tonnes titrant 9,22 g/t.
1994
STREMCO a concentré ses travaux sur ces trois panneaux en vue d'en certifier le potentiel
annoncé.
Six (6) tranchées espacées d'environ 10 m ont été foncées sur le panneau Centre Sud Ouest
ainsi qu'un puits de 6 m. Les panneaux, Centre NE et Nord-Est, ont été testés par six sondages
courts (7 à 12 m) d'une longueur cumulée de 53 m. Vingt-quatre (24) sondages, dont quatre (4)
reprises, totalisant 595,5 m et implantés tous les 20 m le long des trois panneaux ont testé le
filon à une profondeur moyenne de 20 m (plus ou moins 40 m d'aval pendage). Les coupes des
tranchées et les logs de sondages ont permis de confirmer que le filon à une puissance de 0,5 à
4 m avec un pendage moyen de 25° Nord-Ouest.
Les cinq (5) derniers sondages, exécutés sur la partie Ouest du filon, à une profondeur variant
de 40 à 45 m, n'ont pas recoupé le filon. Ceci suggère l'existence d'une faille de direction Nord
Nord Ouest ayant contrôlé la mise en place du filon (faille antérieure) ou ayant décroché vers le
bas la partie Ouest du filon (faille postérieure). La première hypothèse semble plus plausible vu
le pincement de l'affleurement observé dans cette partie du filon et l'absence de filon également
constatée dans les sondages BRGM exécutés sur la zone.
En effet ces sondages avaient recoupé la minéralisation dans une zone d'altération
hydrothermale mais n'avaient pas rencontré de vrai filon de quartz. Par contre un filon
minéralisé avait été recoupé à 100 m plus au Sud du côté Ouest de la faille présumée.
Sur les 24 sondages réalisés, seulement neuf (9) d'entre eux ont donné des teneurs supérieures à
1g/t. Aussi l'évaluation a été faite à partir des données de ces neuf (9) sondages, des tranchées
et de celles du BRGM.
Les réserves ont été évaluées par la méthode de triangulation sur 300 m de longueur, 30 m de
profondeur et 1,9 m de puissance moyenne. Les réserves mesurées ainsi calculées s'élèvent à
29 130 tonnes titrant 6,46 g/t (188 kg d'or).
La figure 12 représente une vue en plan des travaux exécutés sur Diouga.
40
Echantillonnage
Echantillonnage du filon (Tranchées)
Le filon a été dégagé sur 2 à 3 m d’aval pendage, puis abattu à la masse par tranches
successives d’aval pendage de 1m, constituant chacune un échantillon.
Chaque échantillon a subi le traitement suivant :
- Concassage au marteau, sur le terrain, à la maille de 5-6 cm, puis quartage
pour ramener l’échantillon à un poids d’environ 40 kilogrammes ;
- Concassage au marteau à la maille de 1à 2 cm, puis quartage pour ramener
l’échantillon à environ 10 kg.
- Concassage au concasseur à mâchoires à la maille de 1 à 2 mm puis quartage
pour obtention de 2 à 3 kg ;
- Broyage au mortier à la maille de 125 microns puis quartage pour obtention
d’un échantillon de 60 à 80 grammes pour analyses.
Echantillonnage des épontes
Par mètre d’aval pendage du filon, deux échantillons des épontes étaient prélevés, l’un au toit
et l’autre au mur. Les rainures implantées perpendiculairement au plan filonien avaient une
longueur de 1m, une largeur de 20 cm et une profondeur de 10 cm. Les échantillons d’un poids
d’une cinquantaine de kilogrammes ont subi ensuite le même type de traitement que les
échantillons du filon.
Echantillonnage des sondages carottés
L’échantillonnage des carottes a porté uniquement sur les zones hydrothermalisées et les
passées quartzeuses. Il a été réalisé par passes de longueur variable ; de 30 à 200 cm, suivant
l’épaisseur des structures et les changements de faciès. Les sections de carottes sélectionnées
ont été sciées en deux. La première moitié a été réduite par concassage à 1 ou 2 mm puis broyé
à 125 microns. Par quartage successif, un échantillon de 60 à 80 g a été obtenu et expédié en
laboratoire. Le restant est conservé comme témoin.
Echantillonnage des sondages RC
Les échantillons des sondages percutants étaient formés de cutting très fins. Ils ont été
échantillonnés mètre par mètre et divisés sur le chantier pour obtenir un échantillon d’une
dizaine de kilogrammes. Chaque échantillon fut ensuite broyé à 125 microns puis quarté pour
obtention de 60 à 80 g pour analyse.
Analyses
Les échantillons des premières campagnes 1979- 1981 ont été analysés par AA, ceux des
campagnes suivantes par fusion plombeuse à Orléans pour les échantillons BRGM et à ITS
Ouagadougou pour les échantillons Stremco.
41
Figure 12 : Vue en plan des travaux sur Diouga
42
4.4 TRAVAUX SUR GITES SATELLITES
Les autres gîtes satellites inclus dans le permis sont principalement Bayildiaga et Gangaol.
Différents travaux ont été menés sur ces deux prospects mais le niveau atteint ne permet pas
une évaluation précise des ressources. Aussi des travaux complémentaires sont prévus pendant
la période de production du projet pour mieux cerner les caractéristiques de ces gîtes.
4.4.1 Bayildiaga
Bayildiaga est situé au centre du permis dans un ensemble volcano-sédimentaire orientés N45 à
80° avec des intrusifs de granite, gabbro et granodiorite.
Les travaux antérieurs (37 tranchées et 21 sondages) avaient mis à jour plusieurs filons subparallèles sur 850 m de long dont le plus important est Bayildiaga I.
Bayildiaga I est constitué d’une petite colline de quartz d’environ 250 m d’extension, de
direction NS. Le filon est orienté N20 avec un pendage d’environ 70°E. Le quartz présente
deux faciès : blanc coté toit et bleu à enfumé coté mur. L’éponte mur est formée de schistes
graphiteux et argileux tandis que celle du toit est constituée de schistes argileux et de roches
pyroclastiques.
Les travaux 1994-1995 ont porté sur un levé géologique des excavations existantes par des
coupes espacées de 10 m et l’exécution de 3 sondages RC et deux puits de 30 m et 35m. Les
coupes ont fourni des valeurs de 1,8 à 2,7 g/t dans le quartz broyé à faciès bleu à gris mais le
tonnage résiduel est très faible (725 t à 2,7 g/t). Deux des trois sondages, SR7 et SR8, n’ont pas
rencontré de filon mais une zone d’altération argilique stérile. Par contre SR10 a recoupé plus
de 20 m de zone minéralisée dont 10 m titrant plus de 27 g/t avec un pic de 148 g/t.
Les travaux 95-96 ont été concentrés autour du sondage SR 10 en vue de rechercher le
prolongement de la zone de haute teneur intersectée. Un puits a été foncé sur 30 m à l’aplomb
de SR10 suivi d’une galerie de 7 m. Quatre tranchées totalisant 180,5 m et cinq sondages RC
inclinés à 60° (278 m au total ) ont été implantés et exécutés le long de la direction présumée
Nord-Sud de la structure. Un des sondages (BG 20) a recoupé le filon sur 4 m avec une teneur
de 37 g/t.
Ces travaux ont démontré que la structure est particulièrement déformée avec des failles et un
phénomène de boudinage tant horizontal que vertical.
Afin de mieux cerner les paramètres de cette zone, il est nécessaire de procéder par la méthode
de recherche exploitation en y effectuant des travaux de développement par puits et galeries
souterraines.
43
Figure 13 : Vue en plan des travaux sur Bayildiaga
44
4.4.2 Gangaol
Les filons de Gangaol sont situés à environ 2,5 km à l'Est-Nord Est du filon A15 de Diouga et
se trouvent dans des roches volcano-sédimentaires. L'encaissant des filons est formé de tufs
andésitiques, des formations limonitiques, des schistes graphiteux, ferrugineux et des tufs
rubanées.
Les travaux menés de 1979 à 1983 (tranchées, puits, géophysique, sondages percutants) ont
permis de mettre en évidence deux filons parallèles F1 et F2.
La structure F1 a 750 m d'extension, un pendage variant de 35 à 55° Sud. La longueur des
lentilles et leur puissance sont très variables.
La structure F2, située à environ 200 m au Sud de F1, a une direction N 70, 200 m d'extension
et un pendage moyen de 20° Nord Ouest.
Les travaux 94-95 menés sur F1 (2 tranchées, 12 coupes transversales espacées de 5 à 10 m, 20
sondages RC, espacés tous les 20 m) ont fourni des valeurs erratiques. En outre la zone est
fortement orpaillée rendant difficile toute évaluation.
La structure F2 comporte deux zones affleurantes baptisées F2 Est et F2 Ouest. Elle est formée
d’un filon unique dont le faciès varie du blanc au gris.
Six (6) tranchées d’une longueur cumulée de 93 m ainsi que 8 sondages totalisant 153 m ont
été réalisés sur F2 Est. Ces travaux ont révélé que le filon plonge brutalement. Sa puissance est
de 2,3 m avec une teneur uniforme de 2 à 3 g/t.
La partie F2 Ouest a été reconnue par sept (7) tranchées et six (6) sondages totalisant 157 m.
Les tranchées ont donné des valeurs de 1 à 2 g/t dans la partie Est et 19 g/t au centre. Par contre
trois sondages seulement ont fourni des teneurs de 1 à 2 g/t indiquant une minéralisation
irrégulière.
Neuf sondages ont été exécutés entre F1 et F2 Est. Ces sondages ont recoupé deux filons avec
des puissances de 1 et 2 m, et des teneurs respectives de 4 g/t et 0,8 g/t. La caisse filonienne
entre les deux filons titre en moyenne 1,3 g/t sur 7 m avec un pic de 4 g/t. Une section typique
est fournie en figure 14.
Cette zone prometteuse et F2 Est nécessitent des travaux à maille plus serrée pour une
évaluation plus précise des ressources. Ces travaux seront entrepris pendant la période de
production.
45
Figure 14 : Vue en plan des travaux sur Gangaol
46
5. ESTIMATION DES RESSOURCES
5.1 DEFINITIONS ET HYPOTHESES
La classification du « United States Géological survey » (USGS) qui a l’avantage d’avoir une
portée internationale a été utilisée. Elle indique qu’une ressource minérale qui a été identifiée
peut être classée en démontrée, supposée et inférée.
Une ressource minérale est évaluée par échantillonnage sur les affleurements, dans les
tranchées, dans les sondages ou dans les ouvertures souterraines (puits, galerie, bures, etc.)
Une ressource est « démontrée ou mesurée » si les points d’échantillonnage sont suffisamment
rapprochés et si le caractère géologique de la ressource est assez bien défini pour que la
grandeur, la forme, la profondeur et la teneur de cette ressource puissent être établies.
Une ressource sera «supposée ou indiquée » si les points d’échantillonnage sont plus distancés,
en sorte que le degré de fiabilité est moindre que dans le cas de la ressource mesurée.
Dans le cas d’une ressource « inférée », l’estimé est basé sur une continuité supposée de la
minéralisation au delà des ressources précédentes.
On ne précise pas la distance minimale à observer entre points d’échantillonnage à respecter
puisque cela dépend du caractère géologique de la ressource qui peut être continue et régulière
ou variable et irrégulière.
Les ressources du projet correspondent toutes à des filons de quartz qui, de par leur nature
géologique, sont susceptibles d’avoir une puissance et une teneur très variables, d’un point
d’échantillonnage à l’autre. En outre ces filons sont très étroits. Aussi, nous adoptons la
classification ci-après :
Ressources mesurées ou prouvées :
Tout bloc inclus dans une distance de 0 à 15 m de la passe minéralisée soit une zone
d’influence maximale de 30 m
Ressources indiquées ou probables
Tout bloc inclus dans une distance de 15 à 25 m de la passe minéralisée soit une zone
d’influence maximale de 20 m
Ressources inférées ou potentielles
Tout bloc inclus dans une distance de 25 à 50 m de la passe minéralisée soit une zone
d’influence maximale de 50 m
47
5.2 METHODE DE CALCUL
Bases de données
Pour chaque gisement, une ligne de base a été établie et une banque de données a été préparée
comprenant :
- une base de coordonnées de chaque tranchée, puits et sondage : coordonnée X (Est (+) ;
Ouest (-) ; coordonnée Y (Nord (+), sud (-)) ; élévation
Z ; direction de foration ou
azimut ; angle de foration, longueur totale etc.
- Une base des données des résultats d’analyses brutes par tranchées, puits ou sondage
- Une base des descriptions lithologiques pour chaque tranchée, puits ou sondage
- Une base des données des résultats d’analyses pour une teneur de coupure de 2g/t.
Modèles de ressources
Le modèle de ressources relatif au gisement est construit sur le modèle géologique tel que
définit dans les affleurements en surface, dans les tranchées et en aval pendage des trous de
sondages étroitement espacés. La continuité géologique a été établie et définie par les contrôles
lithologiques, structuraux et de minéralisation.
La minéralisation aussi bien à Guiro qu’à Diouga est entièrement contenue dans les passes
quartzeuses et dans les épontes immédiates du filon.
Des sections ont été établies à des distances régulières. Sur chaque section les passes
minéralisées rencontrées dans les tranchées et les différents sondages ont été reportées en
tenant compte de la topographie, des inclinaisons des sondages, des résultats d’analyses et de la
teneur de coupure. Les jonctions entre passes sont faites par corrélation prenant en compte la
structurale et la géologie.
Neuf profils ont été établis sur le gisement de Guiro, du profil TrO–Gu22 au profil S212-S1bis
répartie sur une longueur longitudinale de 267 m et sur une profondeur maximale de 80 m pour
les ressources superficielles et de 80 à 230 m pour les ressources profondes. Les figures 15.2 ;
15.5 et 15.8 présentent ces sections au centre et aux deux extrémités du gisement. Le reste des
sections est fourni en annexe.
Quinze profils ont été déterminés sur le filon A15 de Diouga, du profil -115 au profil 197 soit
sur 312 m d’extension longitudinale et pour une profondeur maximale de 20 m. Les ressources
profondes n’ont pas fait l’objet d’évaluation, la zone de sur épaississement à forte teneur se
limitant aux zones de surface. Les figures 16.5 ; 16.6 et 16.11 représentent quelques sections.
Toutes les autres sections sont fournies en annexe.).
48
Figure 15.2 : Sections par profil sur Guiro
49
Figure 15.5 : Sections par profil sur Guiro
50
Figure 15.8 : Sections par profil sur Guiro
51
16.5 : Sections par profil sur Diouga
52
Figure 16.6 : Sections par profil sur Diouga
53
Figure 16.11 : Sections par profil sur Diouga
54
Teneur de coupure
Les ressources initiales ont été déterminées en adoptant des teneurs de coupure de 2, 1 et 0,3
g/t et il est apparu évident que les panneaux individuels dégagés avec une teneur de coupure de
2 g/t ont des puissances plus régulières que celles obtenues avec des teneurs de coupure plus
faibles. Il est apparu également que la dilution est telle que les faibles teneurs de coupure
augmentent légèrement le tonnage métal (environ 3,5 %) contre une forte augmentation du
tonnage minerai (50 %). En outre avec une teneur de coupure de 2 g/t, les ressources épousent
mieux les contacts du mur du filon que celles des faibles teneurs de coupure.
Sur la base des observations ci-dessus, la teneur de 2 g/t a été adoptée comme étant le
paramètre le plus réaliste pour la détermination des ressources. Toutefois, les passes à teneur
inférieure au seuil de coupure localisées entre deux passes à teneur supérieure à celle de
coupure ont été également intégrées, leur extraction étant incontournable en phase
d’exploitation.
Une puissance minimale de 0,6 m a été retenue et les très fortes teneurs ont été ramenées à 35
g/t représentant la moyenne des teneurs plus 2 écarts - types.
Méthode d’évaluation
L’évaluation a été faites par deux (2) méthodes : la triangulation et la méthode des sections.
Le calcul par triangulation a été effectué par ACA HOWE en utilisant un logiciel d’évaluation
des ressources. Toutefois, vu l’insuffisance des données à partir du niveau -80 mètres à Guiro,
les ressources de cette zone ont été entièrement classées indiquées ou inférées. Les ressources
indiquées ont été déterminées par extension de la base des réserves mesurées à partir de la
profondeur de 80 m jusqu’à mi-distance entre les deux rangées des sondages carottés les plus
profonds. La teneur est la moyenne des teneurs des réserves mesurées sus-jacentes et celles
pondérées des sondages Gu26 et Gu27. Le calcul des ressources inférées est basé sur la
moyenne des teneurs et des puissances des réserves indiquées ci-dessus et celles pondérées des
sondages Gu28 et Gu29.
L’évaluation par sections a été faite manuellement sur Excel. Pour chaque tranchée, puits ou
sondage d’une section, les longueurs minéralisées ont été déterminées pour une teneur de
coupure de 2 g/t. Par passe minéralisée, la teneur moyenne a été déterminée par composite sur
toute la longueur de la passe en excluant toutes les passes à teneur inférieure à celle de
coupure. La surface minéralisée a été calculée en considérant que chaque passe minéralisée
influe jusqu’à mi-distance de la passe des sondages avoisinants tout en respectant une distance
maximale de 50 m.
Les tableaux 1 et 2 donnent le détail des calculs par section pour Guiro et Diouga. Il est assumé
une densité de 2,8.
L : Puissance apparente en m de la passe minéralisée ;
tm : Teneur moyenne de la passe ;
Ps : Angle d’inclinaison du sondage ;
Pc : Pendage du corps minéralisé
E : Puissance réelle de la passe ;
B : Zone d’influence de la section en m ;
Ls : Zone d’influence de la passe à l’intérieure de la section ;
Tm : Quantité de minerais en tonnes
Tableau 1 : Détails des ressources sur Guiro
55
Tableau 1 : détail des ressources sur Guiro (Suite)
56
Tableau 2 : Détails des ressources sur Diouga
57
5.3 Etat des ressources
Toutes les deux (2) méthodes d’évaluation (triangulation et méthode des sections) montrent un
bonne concordance pour le stock métal contenu mais présentent des différences en tonnage et
teneur qui sont dues probablement aux différences de choix des plans de section, aux méthodes
de projection des sondages sur les sections et aux difficultés de réconcilier les dimensions des
panneaux minéralisés utilisés dans chaque méthode de calcul. En effet, au niveau de Guiro
l’évaluation par section porte sur 267 m d’extension et la triangulation sur 280 m. Ces
différences n’ont pas été considérées comme significatives pour le choix de la méthode
d’exploitation.
Le tableau ci-dessous résume les résultats des deux estimations:
Méthode de calcul
Guiro
Howe, triangulation
Tonnage Teneur Or contenu Longueur
(g/t)
(kg)
(m)
332 552
11,30
3 814
280
316 615
10,67
3 378
267
Diouga
Howe, triangulation
29 100
6,5
189
430
Stremco, section
33 408
5,91
197
332
Stremco, section
L’évaluation par section donnant les plus faibles teneurs et tonnages métal, les résultats de
cette méthode d’évaluation ont été retenu pour la suite de l’étude.
Les ressources déterminées sont classées dans le tableau 3 ci-après :
Tableau 3 : Etat des ressources ( méthode des sections, Tc=2g/t)
Cat. Réserve tonnage Teneur Or cont. Or cont. Long. Puis. prof. limite (m)
(g/t)
(kg)
(once) m
(m)
Mini
Max
Guiro
Mesurées
98 281 10,60 1 042
33 503 267 1,9 0
80
Indiquées
147 550 14,70 2 170
69 756 267 1,72 80
155
Inférées
70 836 2,34
166
5 337 267 1,28 155
230
Total
316 667 10,67 3 378
108 597 267 1,66 0
230
Diouga
Mesurées
Total
33 408 5,91
33 408 5,91
197
197
6 352 332
6 352 332
Total
350 075 10,21 3 575
114 949
* Les valeurs en or contenu (kg et once) ont été arrondies.
1,2
1,2
0
0
20
20
58
6. EXPLOITATION MINIERE
6.1 CHOIX DE LA METHODE D’EXPLOITATION
Les minéralisations d’or à Guiro identifiées par ACA Howe conviennent à une exploitation
souterraine, un gisement pratiquement subvertical dont la puissance varie de 4 m à moins d’un
mètre et plongeant 70° nord. Mais les considérations ci-après ont sous-tendu au choix du type
d’exploitation :
- Les investissements initiaux indispensables en exploitation souterraine avant extraction
du minerai (descenderie, traçages dans le stérile, chevalement, système de desserte et d’
aérage etc.) s’avèrent très lourds.
- Un puits de 35 m a été foncé à l’extrême ouest du gisement en vue de tester le
comportement du milieu rocheux (filon et épontes). Le constat a été que les épontes
sont constituées essentiellement d’une enveloppe de plus de 2 m d’altération ferrique
pulvérulente, sans cohésion et posera des problèmes de soutènement.
- Les ressources prouvées sont toutes superficielles et facilement exploitables en carrière.
Aussi, en vue de réduire les investissements de départ, il est prévu de démarrer l’exploitation à
ciel ouvert jusqu’à une profondeur maximale de 80 m couvrant la zone des réserves mesurées
et d’initier ultérieurement, par autofinancement, l’exploitation souterraine à la base des fosses
ultimes de la carrière après certification des réserves profondes par puits et sondages.
Au niveau de Diouga, les ressources dégagées sont toutes superficielles (0 à 20 m). En outre, la
faiblesse du pendage de la structure (25 à 35°) milite pour une exploitation à ciel ouvert.
6.2 PLAN D’EXPLOITATION
Le plan d’exploitation est basé sur les ressources mesurées de chaque gisement mentionnées
dans le tableau 3 en section 5.3 et contenues dans un seul panneau minéralisé. Comme
actuellement défini, le panneau mesure 267 m de long à Guiro et 332 m à Diouga.
Il est prévu un rythme de traitement usine de 25 000 t/an. Ceci est déterminé surtout par la
capacité de l’unité existante mais aussi par d’autres facteurs tels la géométrie des gisements,
particulièrement leur puissance jugée faible et le fort pendage du filon de Guiro qui engendre
un ratio stérile/minerai très élevé. Le plan d’exploitation doit assurer cette production annuelle.
6.2.1 Méthode d’exploitation
La connaissance actuelle des gisements indique que l’emploi de la méthode d’exploitation par
ciel ouvert constitue le meilleur choix. Il est reconnu que la méthode est simple, sécurisante et
fournit une bonne définition et un bon contrôle durant l’exploitation du minerai. L’utilisation
de techniques de foration et de déblayage usuels permettra l’emploi d’une main-d’oeuvre ne
requérrant pas une spécialisation particulière.
Guiro
En l’absence de données géotechniques, les pentes des talus sont basées sur l’expérience
acquise à Bayildiaga où des pentes de 60° sont demeurées stables depuis 1990 et sur les
données de l’ancienne carrière de Poura (Soremib).
Au toit du filon, le plan d’exploitation prévoit des gradins de 10 m de hauteur avec des
banquettes de 5 m minimum soit un angle de talus moyen de 60°. Au mur du filon, les mêmes
hauteurs de gradin seront respectées mais la largeur de la banquette est déterminée de manière
que l’angle de talus épouse au mieux celui du mur de la caisse filonienne. Ces angles de talus
varient de 45 à 55°.
La carrière se limite généralement à 6 gradins (60m) sauf aux extrémités Ouest et Est où elle
59
comportera huit (8) gradins (confère vue en plan de la carrière en figure 17). La carrière aura
267 m de long et une largeur maximale de 80 m. Les sections de la carrière par profils sont
fournies en figure 15 tandis que la coupe longitudinale générale est présentée en figure 18.
La zone superficielle (surface topographique- niveau 100) sera préalablement décapée au bull
dès le démarrage des travaux.
La partie restante (N100 à N20) sera subdivisée en tranches de 10 mètres chacune.
Les deux premières tranches N100 à N80, constituées de la zone saprolitique (granodiorite très
altérée) seront exploitées par bullage. Il est toutefois prévu quelques tirs d’ébranlements
éventuels. Les autres tranches seront exploitées par dynamitage du stérile puis du minerai.
La maille de foration retenue est de 3,50 m X 2,80. Les mines seront inclinées de 20° et seront
forées en diamètre 64 mm avec des longueurs de 11,5 m.
Les mines seront chargés au pied d’Emulsar 5000 ( 12,4 kg) sur 3,70 m. La charge médiane
sera constituée de nitrate fuel (14,6 kg) sur 5 m. la longueur restante (2,80m) servira au
bourrage.
Les tirs seront effectués par volée de dix (10) mines à l’aide de cordeau détonnant 20g/m
amorcé par un détonateur électrique HI.
Le rendement attendu est de 104 m3 abattu par mine ou 260 g d’explosifs par m3.
Au niveau du minerai, considérant la faiblesse de la puissance moyenne du filon (1,6m), une
seule rangée de foration sera exécutée avec un angle identique à celui du pendage du filon. La
maille de foration sera déterminée en fonction de la puissance de la zone à dynamiter et pour
une granulométrie après tir n’excédant pas 300 mm. Le rendement attendu est similaire à celui
du stérile.
60
Figure 17 : Vue en plan carrière Guiro
61
Figure 18 : Coupe longitudinale de la carrière Guiro
62
Diouga
Après décapage du niveau superficiel, la profondeur maximale à exploiter sera de 15 m. La
partie concernée est entièrement comprise dans la partie saprolitique, niveau facilement
ripable. La méthode d’exploitation prévoit un rippage par bull par tranche de 5 m soit trois
tranches maximales pour atteindre la profondeur ultime de la fosse. La vue en plan de la
carrière et sa coupe longitudinale sont respectivement représentées en figure 18 et 20.
Au toit du filon, l’angle de talus moyen sera de 45°. Au mur du filon, l’angle de talus épousera
au mieux celui du mur de la caisse filonienne qui est en moyenne de 30°.
Les sections de la carrière par profils sont fournies pages suivantes. Il se dégage une carrière de
165 m de long avec une largeur maximale de 60 m.
Les épontes, constituées d’argile, sont rippables au Bulldozer et l’emploi des explosifs n’est
envisagé que pour l’abattage du filon. Considérant la faiblesse de la puissance moyenne du
filon (1,2 m), l’emploi de marteaux perforateurs manuels usuels s’avère suffisant. Les trous
seront forés en diamètre 32. Les mines seront chargées de nitrates et amorcées au détonateur
électrique HI.
6.2.2 Extraction.
Le stérile abattu par dynamitage ou ripage sera récupéré par chargeuses à pneus et chargé dans
des camions de 10 m3. Deux (2) chargeuses de capacité de godets de 1,5 m3 et deux (2)
camions seront nécessaires.
Le minerai sera extrait par pelle mécanique type CAT 320 et chargé dans un troisième camion
qui livrera directement à l’usine de Bayildiaga située à environ 11 km des carrières.
6.2.3 Zone de déversement des stériles
Le stérile produit aura plusieurs destinations :
La première partie (produit de décapage) servira à la réalisation des routes reliant les carrières à
l’usine. 18 km de routes sont prévus. La seconde partie servira à créer un talus de sécurité tout
autour des carrières en vue d’en limiter l’accès aux animaux et aux personnes étrangères au
projet. Ce cordon de sécurité d’au moins 2 m de hauteur aura 300 m de longueur à Guiro et
200 m à Diouga.
Le reste des stériles sera déversé dans des digues à rejets.
Les digues à rejets des stériles sont situées à proximité de chaque carrière dans leur partie Sud,
les pendages des filons étant Nord. Une distance butoir minimale de 50 mètres comprise entre
la limite des carrières finales sera conservée afin de tenir compte d’un agrandissement possible
de la fosse et pour l’accès général à la carrière.
6.2.4 Conception des rampes d’accès aux carrières
Les rampes auront une largeur de 7 m et sont conçues pour des camions de 10 m3 de capacité.
Cette largeur tient compte d’une surface opérante de 6 m de largeur, deux fois la largeur des
camions et de la largeur des bernes des bords de la route. Tous les talus de la carrière sont
accessibles par une rampe à une seule voie. La pente de la route est limitée à dix pour cent afin
de minimiser les coûts de transport tout en maintenant les normes de sécurité et la productivité
des équipements.
63
Figure 19 : Vue en plan carrière Diouga
64
Figure 20 : Coupe longitudinale carrière Diouga
65
6.3 RESERVES EXPLOITABLES
6.3.1 Méthode d’estimation des réserves
L’évaluation des réserves a été faite de la même manière et selon les mêmes critères que les
ressources (calcul par section) en se limitant uniquement aux zones superficielles définies par
les limites des carrières.
Guiro : 80 m de profondeur maximale, extension du profil TrO au profil Sec212 soit 267 m.
Diouga : 15 m de profondeur maximale, extension du profil -115 au profil +50 m soit 165 m de
longueur longitudinale.
Le détail des évaluations sont fournis en tableaux 4 et 5.
Le tableau 6 ci-après donne un résumé des résultats:
Tableau 6 : Résumé des réserves du projet
Réserves (t) Or contenu (g) Teneur (g/t)
Guiro
103 947
1 181 509
11,37
Diouga 20 859
145 513
6,98
Total
124 806
1 327 022
10,63
66
TABLEAU 4 : DETAIL DU CALCUL DES RESERVES SUR GUIRO
Section
Tr0-Gu22
Tr0
Gu11
Gu12
GU22
Sec0-Gu21
Sec0
S9
S14
Gu10
Gu21
TrG-Gu20
TrG
Gu8
Gu9
Gu20
T2-Gu19
T2
Gu7
S18
Gu19
Gu 27
Gu29
TrA-Gu18
TrA
Gu5
Gu6
Zone minéralisée
Longueur
tm
0,6
1
1
2
1
0,74
2,69
2
1
1,6
3
3
5
1,4
3
5,06
2
2,2
0,9
1,4
1
3
Inclinaison
Ps Pc
i
Eréel
E
dens
t/m3
bloc
B
Réserves Prouvées
Ls
Tm
Au
Réserves Indiquées
Ls
Tm
Au
Réserves inférées
Ls
Tm
Au
2,39 0
0,09 60
7,00 60
19,65 60
87
60
60
60
1,62
1,05
1,05
1,05
0,60
0,87
0,87
1,73
2,8
2,8
2,8
2,8
30,25
30,25
30,25
30,25
9,5
22,5
22,5
25
482
1 650
1 650
3 668
1 152
155
11 553
72 069
9,5
1 394
27 386
0
0
0
8,30
5,90
30,80
2,70
4,40
0
65
60
60
60
55
55
55
55
55
2,18
1,05
1,13
1,13
1,13
0,82
0,64
2,44
1,81
0,91
2,8
2,8
2,8
2,8
2,8
28,5
28,5
28,5
28,5
28,5
10,5
18
12
13
23,5
686
921
2 335
1 880
1 700
5 697
5 431
71 906
5 077
7 478
10
723
3 182
0
0
0
3,68 0
7,53 60
11,57 60
0,22 60
70
60
60
60
1,92
1,05
1,05
1,05
1,50
2,60
2,60
4,33
2,8
2,8
2,8
2,8
24,5
24,5
24,5
24,5
11,5
21
18,5
19
1 186
3 743
3 297
5 644
4 363
28 196
38 138
1 242
0
0
0
0
0
0
10,00
4,97
8,20
0,02
15,65
1,50
72
72
60
45
45
52
1,88
0,84
1,05
1,31
1,31
1,15
1,33
2,23
4,38
1,93
2,13
0,82
2,8
2,8
2,8
2,8
2,8
2,8
27
27
27
27
167
96
13,5
23,5
17
18
0
0
1 359
3 961
5 632
2 629
0
0
13 589
19 672
46 181
63
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
78 1,78
67 0,93
67 0,93
1,37
0,80
2,40
2,8
2,8
2,8
30
30
30
15,5
24
23
1 783
1 610
4 629
20 300
5 635
70 976
0
60
60
60
60
62
11,39 0
3,50 60
15,33 60
67
Gu18
2
67 0,93
7,25 60
1,60
2,8
30
24,5
3 287
23 832
0
0
0
0
0
0
TABLEAU 4 : DETAIL DU CALCUL DES RESERVES SUR GUIRO (suite)
Section
Zone minéralisée
Longueur
tm
GuT1-Gu17
T1
1,5
S10
3,72
S17
2,4
Gu17
1
Sec136-Gu16
Sec136
4,1
Gu3
4
Gu4
2
Gu16
2
TrC-Gu15
TrC
1,4
Gu1
1
Gu2
2
Gu15
1
Sec212-S1bis
Sec212
1
Gu13
1
Gu14
1
S1bis
1,9
Gu 26
1,65
Gu 28
1,2
TOTAL
RECAPITULATIF
Cat. Réserves Tm
Au
Inclinaison
Ps Pc i
Eréel dens
E
t/m3
bloc
B
Réserves Prouvées
Ls
Tm
Au
1,98
35,00
1,20
4,70
0
60
60
60
60
60
80
70
2,09
1,05
0,70
0,87
1,30
3,22
1,54
0,77
2,8
2,8
2,8
2,8
30
30
30
30
15
26
15
19
1 637
7 036
1 944
1 223
4,85
4,34
10,40
17,85
0
60
60
60
90
65
50
50
1,57
0,96
1,22
1,22
4,10
3,28
1,88
1,88
2,8
2,8
2,8
2,8
30 9,5
30
22
30 18,5
30
21
2,57
2,90
16,05
1,42
0
60
60
60
75
87
55
55
1,83
0,58
1,13
1,13
1,35
0,54
1,81
0,91
2,8
2,8
2,8
2,8
35 15,5
35 19,5
35
9
35 19,5
0,91
2,50
2,10
35,00
13,92
2,88
0
60
60
45
60
70
75
63
63
63
45
52
1,83
0,99
0,99
1,26
1,31
1,01
0,97
0,84
0,84
1,81
1,59
1,02
2,8
2,8
2,8
2,8
2,8
2,8
tm
3 243
246 260
2 333
5 746
Réserves Indiquées
Ls Tm
Au
9
579
2 722
3 272
6 055
2 921
3 315
15 852
26 295
30 374
59 177 10 1 579
28 180
2 054
1 041
1 599
1 732
5 279
3 018
25 660
2 459
8
711
32,5 14,5 1 275
1 160
32,5 20,5 1 565
3 911
32,5
18 1 374
2 885
32,5
27 4 440
155 394 10 1 644
113
0
0
0 0
0
184
0
0
0 0
0
267,8
96 212 1 041 752
6 630
1 009
Réserves inférées
Ls
Tm
Au
0
0
0
7 1 105 19 726
0
0
0
57 553
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
120 032 18,11 1 105 19 726
68
Prouvées
Indiquées
Inférées
Total
96 212 1 041 752 10,83
6 630
120 032 18,11
1 105
19 725 17,85
103 947 1 181 509 11,37
69
TABLEAU 5 : DETAIL DU CALCUL DES RESERVES SUR DIOUGA
Section
Profil-115
T1
Passe minéralisée Inclinaison Eréel dens bloc
à
L
tm
Ps Pc. i
E t/m3 B Ls
de
Tonnage
Tm
Au
Teneur
tm
0 35 2,53
1,00
2,5 12,5
25
Profil-100
S29
14,75 16,8 2,05 2,00 65 42 1,27
PI
9,6 10,35 0,75 37,70 90 30 1,05
T2
0
3,5 3,5 19,90 0 28 2,65
784
784
26 976
26 976
34,40
1,96
0,65
1,64
2,5 17,5 10,5
2,5 17,5 17
2,5 17,5 13,5
Profil -80
S41
T3
901
483
970
2 354
1 801
18 212
19 313
39 326
16,71
15
7
2 3,50 90 23 1,17
4,4 24,20 0 20 2,79
1,84
1,50
2,5
2,5
25
25
26
20
Profil -50
DF
P8
DTR5
2 992
1 881
4 873
10 471
45 523
55 994
11,49
22,5
10,1
1,25
23 0,5
11,1
1
8 6,75
1,50 90 33 0,99
1,30 90 30 1,05
1,44 0 33 2,57
0,42
0,87
3,68
2,5
2,5
2,5
30
3
30 22
30 10,5
Profil -20
S40
T4
94
1 429
2 895
4 418
142
1 858
4 169
6 168
1,40
13,5
11,1
15
15,2
1,5
4,1
3,90 90 33 0,99
0,96 0 47 2,32
1,26
3,00
2,5
2,5
25
25
25
14
Profil 00
DM
P7
T5
1 966
2 624
4 589
7 666
2 519
10 185
2,22
16,5
10,55
3,7
18,5
2
11,5 0,95
4,9 1,2
0,35 90 22 1,19
1,90 90 45 0,79
3,57 0 38 2,48
1,85
0,67
0,74
2,5
2,5
2,5
0
25
25
0
18
9
Profil 30
DL
S29
DL2
0
756
416
1 171
0
1 436
1 484
2 919
2,49
20,5
14,75
1
21 0,5
16,8 2,05
4
3
0,86 90 25 1,13
2,00 65 25 1,57
1,08 90 40 0,87
0,45
2,05
2,30
2,5
2,5
2,5
0
25
25
0
6
12
Profil 50
T6
0
769
1 724
2 492
0
1 538
1 861
3 399
1,36
0
0 34 2,55
0,67
2,5
10 10,5
176
546
176
546
20 859 145 513
3,10
6,98
5,1
6,85 1,75 34,40
17
11,4
1,2
1,2
3,10
TOTAL
DETAIL DES RESERVES PAR TRANCHES
Tranche
Niveau
Topo – N100
N100- N90
N90-N85
Total
e
Tm
(t)
5 303
11 504
4 051
20 859
Au
(g)
28 311
97 810
19 392
145 513
tm
(g/t)
5,34
8,50
4,79
6,98
70
6.3.2 Estimation du taux de dilution
Le filon lui-même sera extrait à la pelle mécanique afin de réduire la dilution. Toutefois, les
épontes immédiates des filons étant constituées de produits d’altération sur un à trois mètres, le
salissage est inévitable. Le taux de dilution est estimé à 15%, taux généralement observé dans
les carrières. La teneur du matériau diluant étant généralement inférieur au seuil de coupure
(2g/t), ce matériau est considéré stérile. Le taux de récupération mine est estimé à 95%.
6.3.3 Réserves minables et durée de vie de la mine.
Après application du taux de dilution et de récupération mine, les réserves minables
s’établissent à 136 350 tonnes titrant 9,24 g/t. Le tableau 7 en fournit les détails.
Tableau 7 : Résumé des réserves minables du projet
Réserves (t) Or contenu (g)
Guiro
113 562
1 122 434
Diouga 22 788
138 237
Total
136 350
1 260 671
Teneur (g/t)
9,88
6,07
9,24
La capacité de traitement étant de 25 000 t/an, la durée de vie du projet sera de cinq virgule
cinq (5,5) ans. Les ressources des gîtes satellites et celles des extensions longitudinales et en
profondeur de Guiro qui feront l’objet de travaux de certification pendant cette période de
production permettront de prolonger la durée de vie du projet.
Les tonnages de stérile et de minerai par tranche sont les suivantes :
Tableau 8 : Volume/Tonnage des stériles et du minerai du projet
Tranche
Guiro
Topo - O m
0 - 10 m
10 - 20 m
20 -30
30 - 40 m
40 - 50 m
50 - 60 m
60 - 70 m
70 - 80 m
Sous total 1
Diouga
Topo- 15 m
Sous total 2
TOTAL
Tout -venant Minerai Stérile
m3
m3
m3
48 025
193 103
169 606
143 795
116 550
87 153
57 058
30 333
15 275
860 897
176 194
176 194
1 037 091
846
4 291
4 748
5 809
6 132
6 149
6 205
3 368
3 010
40 558
Ratio Minerai
Vs/Vm
t
Stérile
t
Ratio
Ts/Tm
47 179
188 812
164 858
137 986
110 418
81 004
50 853
26 964
12 265
820 339
56
2 369 117 948
44 12 016 472 028
35 13 294 412 146
24 16 264 344 966
18 17 168 276 046
13 17 217 202 509
8 17 374 127 131
8
9 431
67 411
4
8 429
30 662
20 113 562 2 050 847
18
8 139 61 362
8 139 61 362
48 697 881 701
7 22 788 153 406
7 22 788 153 406
18 136 350 2 204 253
7
16
Vs/Vm : Ratio volume de stérile sur volume du minerai
Ts/Tm : Ratio tonnage de stérile sur tonnage de minerai.
6.4 PLANNING DE PRODUCTION
6.4.1 Planning de production mine
71
La mine produira 80 à 100 t/j sur 300 jours ouvrables par an.
La production s’effectuera sur 6 jours par semaine et sur 2 postes à l’exception des samedi qui
comporteront un seul poste, le poste 2 étant réservé aux travaux d’entretien.
Le rythme de traitement usine étant prévu à 25 000 tonnes par an, la mine devra produire au
minimum ce tonnage par an. Aussi, le planning de production mine ci-après a été retenu.
Année 1 : Exploitation de la carrière de Diouga
Décapage du niveau Topo à -100 m de Guiro
Année 2 : Exploitation tranche niveau -100 à -80 m de Guiro
Année 3 : Exploitation tranche niveau -80 à -60 m de Guiro
Année 4 : Exploitation tranche niveau -60 à -40 m de Guiro
Année 5 : Exploitation tranches niveau -40 à -20 m de guiro
La production de minerai et de stérile sera les suivantes :
Tableau 9 : Planning de production mine
Production
Stérile
Minerai
Tonnage Volume Tonnage Volume Teneur
Année Origine minerai
(t)
(m3)
(t)
(m3)
(g/t)
Au
(g)
1
Diouga
Guiro: Topo- Om
Sous total
153 406 61 362
117 948 47 179
271 354 108 542
22 788
2 369
25 157
8 139
846
8 985
6,07
3,78
5,85
138 237
8 943
147 180
2
Guiro: 0 -20 m
884 174 353 670
25 310
9 039
6,63
167 791
3
Guiro: 20 -40 m
621 012 248 405
33 432
11 940
11,59
387 413
4
Guiro: 40 -60 m
329 640 131 856
34 591
12 354
7,88
272 492
5
Guiro:60 -80 m
39 229
17 860
6 379
16,00
285 795
2 204 253 881 701
136 350
48 697
Total
98 073
9,25 1 260 671
6.4.2 Planning de traitement usine
Le rythme de traitement prévu est de 25 000 tonnes par an à assurer en trois postes par jour et
300 jours par an. Le planning de production usine ci-après a été retenu.
72
Tableau 10 : Planning de traitement usine
Année Origine minerai
Tonnage Teneur Au contenu
(t)
(g/t)
(g)
1
Diouga
Guiro: Topo- Om
Sous total an 1
22 788
2 369
25 157
6,07
3,78
5,85
138 237
8 943
147 180
2
Guiro: 0 -20 m
25 310
6,63
167 791
3
Guiro: 20 -40 m
25 000
11,59
289 694
4
Guiro: 20 -40 m
Guiro: 40 -60 m
Sous total an 4
8 432
16 568
25 000
11,59
7,88
9,13
97 719
130 507
228 227
5
Guiro: 40 -60 m
Guiro:60 -80 m
Sous total an 5
18 023
6 977
25 000
7,88
16,00
10,14
141 985
111 630
253 614
6
Guiro:60 -80 m
10 883
16,00
174 165
136 350
9,25
1 260 671
Total
6.4.3 Travaux d’ingénierie et planification de la production
Contrôle du minerai
Le contrôle du minerai sera basé sur l’analyse des cuttings de foration et sur les paramètres
géologiques pertinents. Les tirs seront effectués en deux phases : tir des zones à teneurs jugés
acceptables et récupération du minerai puis tir des zones stériles. Un géologue et deux
échantillonneurs sont requis pour le suivi du contrôle du minerai.
Topographie
Les opérations d’exploitation seront appuyées par l’équipe de topographie qui assurera tous les
aspects relevant de la topographie de la mine en particulier : l’implantation de la carrière, le
contrôle des repères topographiques, la création du plan de base de la carrière, sa mise à jour et
le relevé des travaux d’avancement. L’équipe comprendra un topographe et son aide.
Planification minière.
La totalité de la planification minière sera effectuée sur le site par une équipe composée du
responsable mine, du géologue et d’un dessinateur (le topographe). La planification court terme
sera faite mensuellement avec des détails hebdomadaires couvrant cinq semaines tandis que
celle à moyen terme sera annuelle avec des détails mensuels.
Pour soutenir la planification à court terme et les opérations de programmation de production,
des sondages de développement supplémentaires sont prévus afin de mieux définir les contacts
clés tels les limites des zones de teneur et les limites lithologiques.
6.5 CHOIX DES EQUIPEMENTS ET DES INSTALLATIONS MINIERES
6.5.1 Généralités
Le choix des équipements est basé sur un tonnage maximal annuel de 25 000 t de minerai et de
460 000 tonnes de stérile ; les stériles des niveaux superficiels étant simplement ripper et
pousser par bullage.
L’équipement de production sera fourni pour les besoins du projet par le biais d’un contrat
d’approvisionnement à signer avec Burkina Equipement, incluant la maintenance et les
réparations. Plusieurs équipements à acheter pour la mine seront de seconde main. Non
73
seulement pour faire des économies d’investissement mais aussi parce qu’ils correspondent à
nos besoins.
Pour établir la taille des équipements, les paramètres généraux sont après ont été utilisés :
- Deux (2) postes de 7 heures de travail par jour avec 12 heures de travail effectif
- Six (6) jours de travail par semaine avec un seul poste le sixième jour soit 66 heures de
travail effectif par semaine
- 43 semaines de travail par an (300 jours) soit 2838 heures de travail total par an.
6.5.2 Equipement de foration
Il est prévu d’utiliser un crawl sur pneus, type roc 442, marteau BBE57, fonctionnant au diesel
et capable de forer des trous de mines de diamètre 64 mm jusqu’à 11,5 m de profondeur à un
rythme de 6 mines par poste.
Le marteau sera pneumatique. Un compresseur Maco-Meudon MV 360, disponible sera
transféré à guiro et sera associé à l’engin de foration.
A Diouga, le minerai sera foré en plus petits diamètres (30 mm) avec des marteaux perforateurs
manuels de 25 kilogrammes montés sur poussoirs. Six (6) marteaux manuels sont disponibles.
6.5.3 Unités de chargement
L’unité de chargement est constituée de :
- Une chargeuse type VOLVO 44 de capacité de godet de 2 m3 pour le
chargement du stérile ;
- Une pelle hydraulique type CAT 320 pour l’extraction sélectif et le chargement
du minerai
- Une chargeuse type VOLVO LM 841 pour la reprise du minerai au pied de l’usine.
6.5.4 Equipements de transport
Le transport sera assuré par trois camions de 10 m3 de capacité dont deux affectés au stérile.
Chaque camion, avec un taux de remplissage de 90%, une densité foisonné de stérile de 1,8
t/m3 transportera 16 tonnes de stérile par voyage. La zone de déversement étant située à moins
de 500 m de la carrière, 60 voyages par poste soit 1920 t/j sont envisagés.
Le troisième camion assurera la livraison du minerai à l’unité de traitement situé à onze (11)
kilomètres de la mine avec un rythme de 80 à 100 tonnes par jour soit cinq voyages (4 h de
travail maximum par jour) et sera déployé au stérile le reste du temps.
6.5.5 Equipements auxiliaires
Ils sont constitués essentiellement de :
- Un groupe électrogène de 10 KvA pour l’éclairage en poste 2 ;
- des pompes d’exhaure ;
- du matériel de communication téléphonique ;
- Des véhicules légers.
Les autres équipements auxiliaires, nécessaires pour soutenir les unités de production, seront
loués pour la durée utile de leur utilisation. Il s’agit de :
- Un bull dozer type D7, pour les travaux de décapage
- Une niveleuse type 120H pour l’entretien des routes
- Un camion citerne d’eau pour l’arrosage des pistes.
6.5.6 Stockage de carburant et Lubrifiant
74
Les installations de stockage de carburant et de lubrifiants seront financées par la société
TOTAL BURKINA et seront approvisionnées par ce fournisseur qui livrera en temps les
carburants et lubrifiants nécessaires. Total se chargera également des procédures d’obtention
des autorisations requises. Il bénéficiera en contre partie de l’exclusivité de la livraison des
produits.
6.5.7 Maniement des explosifs et stockage.
Les explosifs, les détonateurs et les cordeaux seront achetés auprès de NOBELS EXPLOSIFS.
Ce fournisseur s’est engagé à contribuer à la construction des dépôts nécessaires à leur
entreposage et ce en respect avec la réglementation y relative. Ces dépôts sont prévus servir
tous les projets miniers et de carrière de la région. Le fournisseur s’occupera de tous les aspects
de transport jusqu’au site et participera aux frais de gardiennage et d’administration des dépôts.
Le projet rachètera auprès de ce dépôt juste les quantités nécessaires. Les procédures
d’obtention des autorisations légales requises seront menées conjointement par le projet et le
fournisseur.
75
7. METALLURGIE
Le minerai tout venant sera traité par le procédé conventionnel de flottation suivie de
cyanuration du concentré de flottation.
La pulpe cyanurée en cuves passera dans un circuit classique de CIP. La récupération de l’or
après désorption se fera par électrolyse.
7.1 TESTS METALURGIQUES
Durant plusieurs années, différents tests métallurgiques ont été menés à différentes époques et
par différents laboratoires sur des échantillons provenant de Guiro et de Diouga.
Le tableau 11 ci-après qui n’est pas exhaustif fournit certains des résultats significatifs.
Tableau 11 : Résultats des tests métallurgiques sur Diouga et Guiro
Date Laboratoire Origine échantillon
Méthode utilisée
récup.
%
Cons.NaC
N
(Kg/t)
1982 BRGM
Composite Diouga
Flottation
Cyanuration directe
90 à 95
97
1,5 à 1,8
9/84 Witteck
Composite Guiro
Gravimétrie
Flottation
Cyanuration directe
Flottation-cyanuration
31 à 52
90,6
97
1,7
99
9,4*
3/86 Minemet
Composite guiro
Flottation
Flottation-cyanuration
93
98
2/91 Soremib
7 t de Diouga
Flottation-cyanuration
Rejets gravi Diouga Flottation-cyanuration
30*
96,5
83
97
2
1,5
2,3
1,5
6/94 SGS Accra Minerai Diouga
Minerai Bayildiaga
Cyanuration
Cyanuration
95
93
2/00 CSMA
Tas
Gravimétrie
Flottation
Flottation-cyanuration
73 à 89 1,6 à 2,7
53
90
98
11,3*
Comp. Guiro
* Consommation par tonne de concentré de flottation
76
7.1.1 TESTS METALLURGIQUES SUR DIOUGA
Trois lots d’échantillons ont été utilisés pour les tests métallurgiques dont deux représentant la
zone superficielle et l’autre la zone profonde.
Les échantillons de la zone superficielle, qui fait l’objet de cette étude, ont été composés à
partir de plusieurs prélèvements dans le filon uniquement le long des tranchées T1 et T18,
localisées à chaque bout de la structure filonienne.
Composite Poids en kg Teneur en g/t
T1
T8
10,4
19,8
23,6
8,6
L’analyse chimique a montré que 98% des échantillons sont composés de silice. La teneur en
soufre est très faible, les sulfures étant rares dans les zones de surface.
Analyse granulométrique
Lot 1 (échantillon T1)
ø granulo.
Poids ∑Poids Teneur Distribution
∑R
mm
%
%
g/t
R%
%
+1 mm
14,49
14,49
9,36
7,23
7,23
0,63 - 1 mm
11,01
25,50
9,51
5,59 12,82
0,315 - 0,63
16,37
41,87 13,22
11,55 24,37
0,160 – 0,315 20,61
62,48 12,19
13,41 37,78
0,080 – 0,160 13,71
76,19 29,41
21,51 59,30
0,040 – 0,080
7,70
83,89
32,5
13,36 72,66
- 0,04
16,10 100,00 31,80
27,34 100,00
100,00
18,74
100,00
Lot 2 (échantillon T18)
ø granulo.
Poids ∑Poids Teneur Distribution
∑R
mm
%
%
g/t
R%
%
+1 mm
36,71
36,71
6,33
19,28 19,28
0,63 - 1 mm
12,33
49,04
3,98
4,07 23,35
0,315 - 0,63
15,06
64,10
3,39
4,24 27,59
0,160 – 0,315 11,79
75,89
8,56
8,37 35,96
0,080– 0,160
8,79
84,68 29,16
21,27 57,23
0,040– 0,080
5,52
90,20 61,04
27,97 85,20
- 0,04
9,79 100,00 18,20
14,80 100,00
100,00
12,05
100,00
On observe que 72 à 75% de l’or se retrouve dans la tranche -300 microns.
Analyse granulodensimétrique
L’étude de la libération de l’or a été menée sur ces deux lots. Chaque fraction granulométrique
a été séparée en trois tranches au moyen de liqueurs denses de 2,9 et 3,3. Dans chaque produit,
l’or a été titré.
Les résultats ont montré que l’or commence à se concentrer dans les produits lourds (d>3,3) et
surtout en dessous de 160 microns. La libération minéralogique débute donc à cette maille.
Détermination de l’or libre
Des tests d’amalgamation ont été conduits après concassage à 1 mm.
77
Résidu amalgamation
Lot 1
Lot 2
Poids
g
2041
1992
Solution d’attaque
Alimentation
de l’amalgame
Teneur
Teneur
Volume Teneur Or libre calculée g/t analysée g/t
g/t
ml
g/t
%
6,3
200 178,5
73,5
23,8
23,6
4,0
200
47,3
54,3
8,7
8,6
On constate que 50 à 70% de l’or du minerai de surface est libre.
Essai de flottation
Un essai de flottation a été conduit après concassage fin à 1mm et broyage à 160 microns.
Les résultats montrent que l’or est facilement récupérable par flottation. Le taux de
récupération est estimé entre 90 et 95%.
Conditions des essais :
Flottation de dégrossissage : Durée 5 mm
Amylxanthate : 200 g/l Phosocrénol : 100 g/l
Les flottés sont lavés pour produire un concentré et le mixte 1
Flottation d’épuisage : Durée 5 mm
Amylxanthate : 100 g/l Phosocrénol : 50 g/l
Lot 1
Produits
Poids (g) Poids en % Teneur (g/t) Distribution %
Concentré
3,30
0,3
4425,0
59,5
Mixte 1
33,06
3,3
273,0
36,8
Mixte 2
21,51
2,1
7,6
0,7
Stérile
951,40
94,3
0,8
3,1
Total calculé 1009,27
100,0
24,3
100,0
Total analysé
23,6
Lot 2
Produits
Poids (g) Poids en % Teneur (g/t) Distribution %
Concentré
4,42
0,4
1225,0
62,2
Mixte 1
27,83
2,3
79,0
25,3
Mixte 2
19,15
1,6
33,0
7,3
Stérile
1143,90
95,7
0,4
5,3
Total calculé
1195,3
100,0
7,3
100,0
Total analysé
8,6
Essai de cyanuration
Plusieurs essais de cyanuration ont été menés à diverses granulométries et ont révélées des
difficultés de récupération sauf en cas de forte concentration de cyanure due à la présence du
cuivre.
78
Par contre, avec un broyage fin de 160 microns et en présence de 2 kg/t de cyanure,
l’extraction de l’or atteint 97%. Confère résultats de 3 essais sur le lot 1 à différentes
granulométries et teneurs en NaCN.
Essai
1
Résidu
solution
Calculé
Anal.
2
Résidu
solution
Calculé
Anal.
3
Résidu
solution
Calculé
Anal.
Poids (g)
Vol (ml)
499,3
491,4
602
676
510
801
-
Or
Teneur
g/t
15,6
6,7
22,2
23,6
5,4
12,9
19,9
23,6
0,7
14,3
23,2
23,6
cuivre
Conditions essais
Distrib. Teneur Distrib
%
g/t
%
70,3
Broyage ≤ 1mm
29,7
NaCN 0,5 kg/t
Ph 10,5
100
27,2
72,8
100
3,0
97,0
100
130,1*
143,3
300
64,9*
149,7
300
46,4
53,6
100
Broyage ≤ 160 µ
NaCN 0,5 kg/t
Ph 10,5
21,6
78,4
100
Broyage ≤ 160 µ
NaCN 2 kg/t
Ph 10,5
* Teneur calculée
Nb ; La consommation réelle de cyanure varie de 1,5 à 1,8 kg/t dans l’essai 3.
Conclusions
Les résultats de tests montrent deux voies possibles :
La flottation après broyage à 160 microns. L’or grossier serait récupéré préalablement par
gravimétrie
La cyanuration directe après broyage à au moins 160 microns.
79
7.1.2 TESTS METTALLURGIQUES SUR GUIRO
Echantillons métallurgiques
Les échantillons sont des composites des sondages des niveaux 20, 45 et 60 m.
N° échantillons
Gu2
Gu6
Gu7
Gu18
Gu20
Profondeur prélèvement
41 – 42 m
51 – 52 m
31 – 32 m
83- 84 m
69 – 70 m
Poids (g)
1422,2
1804,7
1874,8
1432,8
1058,0
Les échantillons ont été concassés à -2 mm et un seul échantillon composite a été préparé par
mélange de 1,05 kg de chaque échantillon initial dans un trommel et quartage avec un diviseur
en vue d’obtenir cinq sous échantillons pour les différents tests et un pour les analyses de base.
Les analyses par AA ont donné une teneur moyenne de 21,6 g/t.
Essai de lixiviation en tas
Les tests ont été conduits en bouteille après broyage à 2 mm ; 1,4 mm et 1 mm sous 0,25 %
NaCN à 33 % de solides. Les résultats suivants ont été obtenus au bout de sept jours.
Granulométrie Taux de récupération Cons. NaCN
(mm)
%
Kg/t
2.0
73,7
2,77
1,4
84,4
2,42
1,0
89
1,63
Les résultats sont probants. Toutefois il a été observé pendant la filtration que les échantillons
contenaient des quantités appréciables d’argile et le rythme de filtration, même en utilisant la
pression, était très lente. La percolation en cas de traitement par tas serait très difficile.
Essai de traitement gravimétrique
Les tests ont été conduits après broyage à d80 de 200 microns. Les résultats obtenus sur
concentrateur knelson suivie d’une récupération sur table mozley sont les suivants :
Produit
Poids
(g)
Concentré du mozley 0,53
Mixte du mozley
0,90
Rejets du mozley
34,03
Rejets du knelson
954,5
989,96
Alimentation
Poids
(%)
0,05
0,09
3,44
96,42
100,0
Teneur
(g/t)
13,755
1,436
38,7
3,97
13,83
Distribution
(%)
53,3
9,4
9,6
27,7
100,0
On observe un taux de récupération de 53%.
Flottation suivie de cyanuration
Les essais ont été effectués à 30% solides. Le concentré de flottation a été cyanuré en 24 heures
Les taux de récupération obtenus sont de 90% pour la flottation et 98% pour la flottation suivie
de cyanuration du concentré de flottation.
80
Flottation
Produit
Poids
(%)
Concentré
5,86
Rejets
94,14
Alimentation 100,00
Teneur
(g/t)
238,56
1,59
15,47
Distribution
(%)
90,3
9,7
100,00
Cyanuration du concentré de flottation
Données
Concentré de flottation
Poids de l’échantillon (g) 58,4
Poids de l’eau (g)
941,6
(pour cent solides)
5,8
Données
Poids des résidus (g)
Solutions (ml)
Teneur des solutions (g/t)
Teneur des résidus (g/t)
Concentré de flottation
58,4
637,2
234,26
4,3
Teneur calculé (g/t)
238,56
Taux de récupération (%) 98,2
Consommation NaCN : 11,3 Kg par tonne de concentré.
Ces résultats confirment ceux obtenus en 1996 par Minemet Recherche, France, qui avait
obtenu un taux de récupération de 92% en flottation et 98,4% en cyanuration du concentré de
flottation.
Analyse granulométrique
L’analyse granulométrique a été effectué par Witteck Development Inc au Canada sur un autre
lot d’échantillons et a retourné les résultats ci-après :
Granulométrie Poids Teneur Or contenu Dist. Au Dist.poids
(mm)
(g)
(g/t)
(mg)
%
%
0,833
192,9
3,33
0,64
20,3
38,6
0,295
181,5
3,77
0,68
21,5
36,4
0,208
32,5
8,14
0,26
8,2
6,5
0,147
28,3
9,44
0,27
8,5
5,7
0,074
37,1 13,95
0,52
16,5
7,4
-0,074
26,8 29,32
0,79
25,0
5,4
499,1
6,33
3,16
100,0
100,0
On observe que les fortes teneurs se retrouvent dans les tranches fines. 60% de l’or se retrouve
dans la tranche -200 microns.
7.2 CHOIX DE LA METHODE DE TRAITEMENT
Le choix de la méthode de traitement repose sur les résultats des différents tests métallurgiques
effectués. Ces tests ont démontré qu’une bonne partie de la minéralisation est constituée d’or
libre mais qu’il est nécessaire de broyer le minerai jusqu’à la granulométrie de 160 microns
minimum pour s’assurer de sa libération maximale.
A cette finesse de broyage, la récupération par voie gravimétrique devient difficile. L’or
81
pourrait être piégé dans des concentrateurs type knelson mais lors des traitements de finition
par tables, les particules fines risquent de flotter réduisant le taux de récupération. Le taux de
récupération escompté est estimé à 50-55%. La gravimétrie seule n’est pas envisageable pour
le traitement du type de minerai du projet. Il reste à considérer la lixiviation en tas, la
cyanuration directe en cuves agitées et la flottation.
Lixiviation en tas
Les différents essais ont fourni des taux de récupération de 60 à 65 %. Des difficultés de
percolation ont été observées dues à la présence de beaucoup d’argile. Ce problème pourrait
être résolu par bouletage mais la présence de beaucoup de sulfures et particulièrement de
composants cyanicides tels le cuivre entraînera des consommations excessives de cyanure. Le
procédé exigera de faibles hauteurs de tas pour réduire les problèmes de percolation, ce qui
nécessitera l’utilisation de grandes plateformes engendrant des problèmes de gestion de
l’environnement.
Cyanuration en cuves
Les taux de récupération sont acceptables, environ 90 à 95 %. L’examen des équipements
nécessaires indique des investissements de l’ordre de $ 2 millions. L’ensemble du minerai
devant être cyanuré, la gestion des rejets engendrera également des problèmes de gestion de
l’environnement.
Flottation
Les rendements de traitement sont de l’ordre de 90 %. Les investissements sont moindres
qu’en cyanuration directe. Les rendements poids attendus sont de l’ordre de 6%. Le concentré
qui en résultera (6% de l’alimentation) sera plus facile à gérer en cyanuration. La cyanuration
du concentré de flottation donnerait un taux de récupération supérieur à 95 %.
Méthode retenue
De ce qui précède, la flottation suivie de cyanuration en cuves du concentré de flottation a été
retenu. Les étapes principales seront les suivantes :
- Broyage primaire du minerai à un D80 de 200 microns et récupération de l’or grossier
par gravimétrie ;
- Broyage secondaire à un D80 de 74 microns puis flottation ;
- Cyanuration du concentré de flottation (CIP) suivi d’électrolyse.
La société possède déjà une unité de traitement gravimétrique de 5t/h, incluant le concassage et
le broyage primaire, initialement installée par la Société des Mines de Guiro (SMG). Cette
usine a fonctionné pendant 6 mois en 1990 et a traité le minerai de Bayildiaga et Diouga. 6000
tonnes de minerai ont été traitées en 1500 heures de fonctionnement effectif.
Les rapports de la SMG montrent que le concassage était mené sur deux postes et le broyage
sur trois postes. La capacité de concassage atteignait plus de 10 t/h contre un broyage
n’excédant pas 4 t/h. Le tonnage journalier moyen de traitement a été d’environ 80 t. L’usine
est restée à Bayildiaga et à cause du climat aride, elle est toujours en bonne condition et ne
nécessite que quelques travaux de réhabilitation.
Cette capacité convient aux besoins du projet dont le rythme de production est prévu à 25 000
tonnes par an. Cette unité gravimétrique existante sera modifiée par ajout de broyage
secondaire, puis complétée par adjonction de sections flottation, cyanuration du concentré de
flottation, CIP, désorption et récupération de l’or par électrolyse.
Les équipements nouveaux de l’usine seront acquis de seconde main et autant que possible
82
localement. Les cuves, les tuyauteries, les bacs, les goulottes et supports pourront être
fabriqués à Ouagadougou. Les équipements électriques et les articles spéciaux seront importés.
7.3 BASE DE CONCEPTION DE L’USINE
Les bases de conception des installations de traitement et des services nécessaires sur site
doivent être examinés en conjonction avec les graphiques d’évolution de traitement de la figure
21 page suivante.
Les critères de conception sont basés sur les résultats des différents tests métallurgiques ;les
données calculées et les hypothèses du promoteur.
Données d’ordre général
Emplacement du site
BAYILDIAGA
Altitude moyenne
330 m
Températures
Maxima
50°
Minima
15°
Pluviométrie
400 mm
Caractéristiques du minerai
- Origine
Diouga Guiro
- Densité spécifique
2,8
2
- Densité foisonnée
- Indice de performance en concassage
4 kw/t
- Indice de performance en broyage
18 kw/t
- Contenu humidité
5%
Statistique de production
- capacité totale annuelle
25 000 t
- Teneur moyenne alimentation
9,25 g/t
90%
- Projection récupération or
- Projection production or mensuelle
17 kg.
Philosophie d’opération de l’usine
- Nombre de jour par an
- Capacité de broyage
- Type de fonctionnement
- Facteur de marche
- Nombre d’heures par an
300 j
4 à 5 t/h
feu continu 24h
80%
5760
Section concassage broyage
- Tonnage horaire minimum
- Entrée concassage primaire
- Entrée broyeur primaire
- Entrée broyeur secondaire
- Sortie broyeur secondaire
4 à 5 t/h
250 mm
6 mm
200 µ
74 µ
Section flottation
- Alimentation
- Volume d’eau
- Poids de pulpe
- % solides
- Densité de pulpe
- Volume de pulpe
- Capacité minimale de la section
5 t/h
15 m3 /h
20 tonnes
25 %
1,18 t/ m3
17 m3
20 m3 /h
83
- Rendement flottation
Section cyanuration
- Production concentré flottation
- Nombre heures/ mois
- Quantité totale concentré/mois
- Densité du concentré
- Durée cyanuration
- Nombre de cyanuration/mois
- Tonnage par cyanuration
- % solides
- Volume d’eau
- Densité pulpe
- Volume de pulpe
- Capacité minimale section
Section CIP
- Volume de pulpe
- Durée
- Nombre de cuves
- Volume minimal par cuve
6%
300 kg/h
576 h
173 t
3
48 h
12
14,4 t
50 %
14,4 m3
1,5 t/ m3
19,2 m3
20 m3
19,2 m3
12 h
6
3,5 m3
84
Figure 21 : Cinétique du flow sheet
7.4 DESCRIPTION DE L’USINE
7.4.1 Concassage et criblage
Le minerai tout-venant sera déversé par camion ou par chargeuse dans une trémie de 12 m3
munie d’un grizzly de 300 mm x 300 mm.
Le minerai sera soutiré de la trémie par un alimentateur à courroie type DAT 500 x 1250 qui
85
alimentera le concasseur à mâchoire VB 57, d’une ouverture de 570 x 300 mm. Le concassé (0
– 50 mm) se déversera via une bande de 500 mm x 15 m sur un crible CVB1020-2 à double
grilles de 12 et 6 mm.
Les passants à 6 mm seront transférés par bande de 500 mm x 24 m dans une trémie de 30 m3.
Les refus alimenteront le concasseur giratoire Sysmons 2’ standard dont les produits de sortie
(0 – 10 mm) sont retournés au crible via le convoyeur de décharge du concasseur primaire.
Un extracteur à vitesse variable AEC 350 mm x 1,500 m placée sous la trémie de 30 m3
alimentera le broyage via un convoyeur de 500 mm x 11 m.
7.4.2 Broyage et gravimétrie
L’alimentation du broyeur est par cuiller. Ce broyeur à boulets de 1,5 m de diamètre sur 3 m
de long sera chargé de 9 tonnes de boulets (diamètres 80, 60 et 40) en vue d’obtenir une
granulométrie de sortie inférieure à 200 microns.
La décharge du broyeur primaire alimente un concentrateur gravimétrique, type Johnson. La
surverse du concentrateur alimente un bac où la pulpe est pompée à un débit et pression
contants pour alimenter un cyclone n°1 monté en circuit fermé avec le broyeur primaire.
La sous verse du cyclone n°1 alimente le broyeur primaire tandis que sa sur verse réglée à –
200 microns alimente le broyeur secondaire monté également en circuit fermé avec un cyclone
n°2. La sur verse de ce cyclone n°2 réglée à 74 microns alimente la section flottation.
Les produits du concentrateur gravimétrique sont traités sur une table vibrante de
dégrossissage, type James. Les mixtes et les rejets sont expédiés en broyage secondaire. Le
concentré est purifié sur une table finisseuse. Le concentré purifié est directement fondu tandis
que les mixtes et les rejets sont recyclés sur la table de dégrossissage.
La figure 22 donne un flow sheet détaillé de la section concassage, broyage et gravimétrie de
la nouvelle usine.
86
Figure 22 : Dessin section concassage broyage
87
7.4.3 Flottation
Le schéma comprend deux lignes de cellules en parallèle :
- Une ligne de flottation d’ébauchage et d’épuisage, installée en série et constituée de
deux bancs de 2 cellules de 1,8 m3 chacune qui traite environ 20 m3 de pulpe à 25% de
solides. Un sur presseur apporte l’air nécessaire à la flottation. Les mousses d’épuisage
sont recyclées en tête de flottation.
-
Une ligne de cellules de relavage des pré concentrés de dégrossissage et d’épuisage
constituée d’un banc de 2 cellules auto- aspirantes de 0,6 m3 chacune. Les mixtes de
relavage retournent en tête de flottation.
Les réactifs de flottation, hostaflst (collecteur) et flotanol (moussant) sont additionnés à
l’entrée de chaque banc de cellules en solution diluée, véhiculés par pompes doseuses. Les
mécanismes d’écumage extraient les mousses minéralisées en surface de chaque cellule et des
pompes transfèrent les pulpes.
Le stérile de flottation est expédié en continu par pompage vers la digue des rejets.
L’échantillonnage de la pulpe avant et après flottation est effectué par un échantillonneur à
cuiller pour analyses de la pulpe.
7.4.4 Cyanuration
Le concentré de flottation après relavage est tamisé pour extraire toute particule étrangère
(plastique, fils électrique, débris de bois, etc.). Il est expédié par pompe vers un épaississeur ou
décanteur de 20 m3 de capacité qui permet une sédimentation de la pulpe à 50% de solides.
L’eau claire surnageante est retournée au circuit de broyage. L’addition de floculent permet
d’améliorer la clarification de l’eau recyclée et d’augmenter la vitesse de sédimentation des
particules
.
Le concentré de flottation épaissi à 50 % de solides à la pointe du décanteur est expédié dans
un réacteur de 20 m3 de capacité pour être lixivié au cyanure de sodium. La solution d’attaque
préparée à 300 g/l de NaCN est additionnée à la pulpe pour aboutir à une concentration
d’environ 0,1 kilogramme de NaCN par tonne de tout venant.
La chaux est additionnée en poudre pour maintenir un pH de 11. Une procédure de contrôle de
l’alcalinité des pulpes est mise en place pour éviter tout incident.
L’oxydation de l’or a lieu pendant 24 heures. Le même temps est requis pour la cyanuration.
Le contrôle de la teneur en or des résidus et de la solution est effectué en cours de chaque
opération sur un prélèvement de pulpe pour suivre l’avancement de la dissolution.
7.4.5 Circuit CIP
La pulpe cyanurée aurifère est expédiée par pompage dans une batterie de six (6) réacteurs de 4
m3 chacune qui contiennent 250 à 300 kilogrammes de charbon actif maintenu en suspension
dans la pulpe par un courant d’air comprimé et par agitation. Les cuves placées en série seront
alimentées en cascade par gravité et munies de grille à chaque sortie pour la rétention du
charbon.
La durée totale du passage de la pulpe cyanurée aurifère au CIP est d’environ douze heures.
Les charbons des premières cuves fixent l’essentiel de l’or, les dernières cuves épuisent
totalement la solution. La pulpe stérile est expédiée vers l’unité de destruction des cyanures.
Les charbons aurifères sont extraits via un crible vibrant de maille 700 microns, lavés et
évacués vers l’unité de traitement installée en salle d’or pour la récupération de l’or par
désorption suivie d’électrolyse.
88
7.4.6 Désorption et récupération aurifère.
La salle d’or réunit tous les équipements de procédé de récupération de l’or incluant la
fabrication de dorés sur le site ( figure 25).
Les charbons aurifères extraits de l’installation CIP sont stockés dans une cuve en acier
inoxydable de 1 m3 de capacité et sont traités au cours d’une opération continue de désorption
par une liqueur de soude 1%, cyanure de sodium 0,1% et d’alcool éthylique 15% chauffé à 80°,
suivie d’électrolyse de la liqueur aurifère.
La désorption complète d’une charge de 500 kg de charbon actif dure environ 30 heures. Après
égouttage de la colonne et vidange du circuit, les cathodes de l’électrolyseur sont récupérées,
pesées et additionnées de fondants (carbonates de sodium, silice, nitrate de sodium, borax) pour
être fondus. Les impuretés (fer et cuivre) sont scarifiées et le métal est coulé sous forme de
lingot.
Les circuits de cyanuration, CIP, désorption et d’électrolyse fonctionnent en discontinue.
7.4.7 Traitement des rejets de cyanuration
La pulpe de concentré après cyanuration et extraction de l’or par le charbon actif est expédiée
dans un réacteur réservé à la destruction du cyanure.
Après analyse du contenu en cyanure libre, la destruction des cyanures est réalisée en batch ou
en discontinu par un lait de chaux et d’hypochlorite de calcium (HTH) à pH de 11.
Après un temps de rétention compris entre 4 et 8 heures, l’effluent après contrôle de la teneur
en cyanure libre est envoyé vers le bassin de stockage en béton et les cyanures résiduels sont
détruits par les rayons ultra violets du soleil.
Un ratio de 4 à 5 kg d’hypochlorite de calcium à 65% de chlore actif par kilogramme de CNest nécessaire pour ramener la teneur en cyanure libre dosée par le nitrate d’argent à une teneur
inférieure à 2 mg/l.
89
Figure 23 : Schéma général de traitement des concentrés de flottation
90
Figure 24 : Schéma traitement cyanuration et CIP
91
Fig 25 : Schéma de désorption et electrolyse
92
7.5 ETIQUE DE CONTROLE
7.5.1 Généralités
L’unité de traitement sera contrôlée à partir d’un tableau de commande (armoire de l’usine) de
mise en marche et d’arrêt. Chaque moteur sera également pourvu d’un système de commande
manuelle de marche et d’arrêt d’urgence, type coup de poing.
Les mises en marche des moteurs du concasseur primaire, du giratoire, des broyeurs et des
convoyeurs seront pourvues de relais avec des délais de démarrage de 30 secondes.
Les points d’alimentation d’eau seront munis de vannes et dotés d’indicateurs de pression et de
débits à opération manuelle (débitmètres à tube conique à lecture directe).
Les convoyeurs seront dotés d’un interrupteur à tirette sur toute la longueur pour l’arrêt
d’urgence.
Les bases des sections flottation, cyanuration, réactifs et services seront bétonnées et munies de
puisards. Les déversements accidentels de réactifs ou de pulpe pourront être nettoyés par jets
d’eau vers les puisards et refoulés aux cuves par pompage.
7.5.2 Broyage
Le minerai est soutiré de la trémie de 30 m3 par un alimentateur à vitesse variable. Une balance
intégratrice montée sur le convoyeur d’alimentation du broyeur primaire permettra le suivi et le
réglage de la vitesse d’alimentation en vue d’obtenir un débit régulier de 5 t/h.
L’eau de dilution de l’alimentation aux cyclones passera par un bac dont le niveau d’eau sera
gardé constant en vue d’assurer un débit constant au cyclone. Un débitmètre massique placé à
l’entrée de chaque cyclone permettra le réglage du débit d’eau afin de maintenir un
pourcentage solide constant.
La pression d’alimentation des cyclones est mesuré par un transducteur en vue de garantir une
bonne coupure de la sur verse à la granulométrie désirée.
7.5.3 Flottation
La sur verse du cyclone n°2 alimentera un bac à partir duquel une pompe alimentera à débit
constant les cellules de flottation pour un fonctionnement efficient.
7.5.4 Cyanuration
Des échantillons de pulpe seront prélevés sur une base périodique et filtrés. Le filtrat sera titré
en chaux et cyanure. Le Ph sera régulièrement contrôlé.
7.5.5 Réactifs et services
Les opérations de préparation de produits de flottation et de cyanuration seront effectuées en
cours de poste. Les réservoirs seront munis de mesures de niveau.
7.5.6 Désorption et récupération aurifère
La récupération de l’or se fera par électrolyse. La colonne de lavage acide sera munie d’un
indicateur et d’un limitateur de pression. La température de lavage sera contrôlée via un
transmetteur de température située sur la conduite de décharge du chauffage acide.
7.5.7 Echantillonnage
Des échantillonneurs seront installés au niveau de l’alimentation de chaque section et au rejet
final.
Les échantillons seront quotidiennement expédiés à Ouagadougou au Bureau des Mines et de
la Géologie du Burkina par analyse et transmissions dès le lendemain des résultats par courrier
électronique pour les bilans de fonctionnement de l’usine.
93
7.6 NORMES TECHNIQUES DU PROJET
Le concept principal est que toute l’ingénierie, la conception et la construction seront basées
sur des principes d’ingénierie fiables, de bonnes utilisations et des considérations d’ordre
environnementales. La sécurité doit être un objectif primordial et les spécifications des
installations doivent respecter les normes de sécurité et de santé.
L’équipement sera conçu, choisi pour pouvoir être utilisé de manière continue dans les
conditions climatiques et environnementales qui prévalent sur le site à Bani.
La conception et la construction civiles seront réalisées par le Bureau d’Etudes Technique et
d’Ingénieurs Conseils (BETICO) qui garantira les normes d’exécution et la stabilité des
ouvrages.
Les équipements à fabriquer localement (cuves de cyanuration, goulottes, escaliers, etc.) seront
réalisés par COBOMETAL avec des aciers et tôlerie de 5 mm minimum. Les étanchéités seront
contrôlées par le BUMIGEB avant livraison.
L’énergie sera fournie par des groupes électrogènes. Toute l’énergie produite passera par une
armoire de contrôle des moteurs électriques (CME). Des tiges de piquage de terre seront
installées dans le sol à chaque coin du CME pour donner un point de terre inférieur à 2 ohms.
Ces 4 piquets seront reliés les uns aux autres par un fil de terre nu en cuivre de 70 mm 2 pour
permettre une isolation effective de moins de 0,5 ohms. Ce tapis d’isolation sera ensuite relié à
la barre de retour du CME.
Toutes les structures en acier seront reliées entre elles par un fil de terre de 70 mm2. Les bouts
seront reliés à un ancrage de 1,2 m et connectés au tapis d’isolation principal.
94
8. INFRASTRUCTURES
8.1 ACCES AU SITE
Le site est situé à environ 230 Km au nord-est de la capitale sur l’axe routier Ouagadougou
Dori. La voie est bitumée jusqu’à Kaya, 105 kilomètres. Le reste est constitué d’une piste
latéritique large de 6 m avec traversée de gros villages tels Pissila (PK130 ) ; Tougouri (PK
170 ) ; Yalogo (PK 210) et Bani (PK 230). Le bitumage du troncon Kaya Dori est prévu
courant 2004.
Le site d’exploitation Guiro est accessible à partir de Yalogo (7 km) tandis que la zone de
traitement Bayildiaga est jointe à partir de Bani (7 km). Une distance de 11 Km sépare
Bayildiaga de Guiro. Ces accès sont de petites pistes de 2 à 3 m de large.
Des routes d’une longueur de 18 km seront créées, aménagées et entretenues.
- La piste de 11 Km reliant Bayildiaga à Guiro sera améliorée pour permettre un
transport efficient du minerai de la mine à l’usine. Le meilleur tracé sera choisi tout en
gardant les bonnes parties de la piste existante. Des buses en acier seront placées aux
zones de passage d’eau. La surface roulante sera en latérite sur 5 m de large. Cette piste
traversera les villages de Gorolkadje et Bindéré.
-
La voie de Bani-Bayildiaga (7 Km) nécessitera seulement un léger rechargement et la
pose de buses à deux endroits de passage d’eau.
-
La voie Bani-Diouga (3 Km) est sur la route nationale RN3. Une déviation de 500 m est
seulement nécessaire pour accéder à la carrière de Diouga
Une fois réalisées, ces routes seront régulièrement entretenues avec les rejets de la carrière.
8.2 PRODUCTION D’ELECTRICITE
La Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) détient le monopole de
distribution de l’électricité au Burkina. Toutefois leur installation la plus proche, Dori, est
située à 40 Km au Nord de Bayildiaga. La distance est jugée trop grande et la puissance
installée est insuffisante pour couvrir nos besoins et celle de la ville de Dori.
Les besoins en électricité à Bayildiaga incluant l’usine seront couverts par deux groupes
Cummings de 450 kVa, 50 Hz. Ces deux groupes disponibles, actuellement installés trop près
de la zone de concassage seront révisés et transférés à un lieu plus convenable.
Un groupe de 30 KVa sera acquis et installé à Guiro pour l’alimentation des installations de
surface et l’éclairage de la carrière. Ce même groupe sera installé en début de projet à Diouga
pour l’éclairage et le pompage des eaux d’exhaure.
8.3 BESOINS ET DISPONIBILITE EN EAU
Les réservoirs d’eau de Yalogo et de Bani, respectivement à 12 et 7 Km de l’unité de
traitement de Bayildiaga, servent aux besoins de la petite communauté locale. Le besoin
considérable en eau du projet exclut toute idée d’utilisation de ces sources. La plus importante
demande sera au niveau de l’usine et des logements à Bayildiaga où les besoins sont estimés à
100 m3 /j.
L’alimentation en eau de l’usine se fera à partir de forages disponibles sur le site capables de
fournir 23 m3 par heure à l’actuel château de 35 m3. Les eaux boueuses du traitement seront
canalisées vers une digue pour décantation et recyclage à l’usine via un château de 10 m 3. Un
autre forage débitant 9 m3/h desservira les logements, les douches et toilettes à partir d’un
château de 30 m3.
95
Des essais de pompage longue durée ont été réalisés par Antéa-Socrège et ont démontré que les
forages pourront assurer les débits nécessaires tout au cours de l’année sans assécher les
forages des villages environnants. Leur rapport est fourni en annexe.
Au niveau de Guiro, les installations de surface seront réduites. L’eau sera requise pour les
toilettes, les douches et l’arrosage des pistes. Cette eau sera fournie par un forage alimentant un
château de 10 m3.
A Diouga où les travaux ne dureront qu’au plus six mois, l’eau sera fourni par citerne à partir
de Bayildiaga pour les besoins de la journée.
Les carrières seront relativement sèches et nécessiteront donc peu de pompage à l’exception de
la période pluvieuse. Toutes les eaux seront drainées vers un albraque aménagé à la base des
carrières et pourvu d’une pompe submersible de type Flyght, très appropriée pour les eaux à
suspension solide.
8.4 STOCKAGE DE CARBURANT
Le carburant, essentiellement du gasoil, sera stocké dans des cuves de 20 m3 à proximité des
groupes à Bayildiaga. Les installions incluant le réseau de connexion aux groupes et la mise à
disposition d’un poste consommateur pour le service des autres équipements (camions,
chargeuses, véhicules etc.) seront réalisées par Total Burkina.
8.5 INSTALLATIONS AUXILLIAIRES
8.5.1 Bâtiments administratifs
Le siège du projet basé à Ouagadougou sera le centre de traitement des dossiers administratifs,
commerciaux et comptables. Le Directeur Général y sera installé et des bureaux y seront
prévus pour le personnel d’encadrement de passage.
La Direction Générale sera représentée sur le site à Bayildiaga par un léger personnel
administratif dirigé par le directeur technique. Un bâtiment comportant quatre bureaux sont
disponibles et ne nécessitent que quelques travaux de réfection.
8.5.2 Bâtiments industriels
Atelier de maintenance
L’atelier sera installé à Bayildiaga et servira aussi bien la mine que l’usine. Il comportera une
section mécanique, électricité et maintenance des véhicules. Il sera équipé pour les travaux de
soudure, de plomberie et autres petits travaux. Les grosses réparations seront effectuées à
Ouagadougou. Pour des raisons économiques, il n' y aura pas de services de maintenance sur
les sites d’exploitation.
Magasins
Il est prévu de ne stocker qu’un minimum de matériel au niveau des carrières. Le matériel sera
fourni par le magasin principal de Bayildiaga et ramené par les véhicules de retour.
Le magasin de Bayildiaga sera rénové. Les matériels seront stockés soit dans le local soit sous
des hangars et seront sous la responsabilité d’un seul magasinier.
Douches et toilettes
Des douches, toilettes et vestiaires sont prévues aussi bien au niveau de l’usine qu’aux carrières
pour le personnel. Il en est de même pour les vestiaires.
Local de soins d’urgence
Il n’est pas prévu l’érection d’un centre médical. Bani et Yalogo possèdent des Centres de
Santé Primaire et Secondaire et sont jugés très proches des zones d’activités du projet. Des
négociations seront menées avec l’Office de Santé des Travailleurs (OST) pour la mise à
96
disposition d’un agent de santé sur le site.
Des locaux de soins d’urgence seront construits aux différents lieux de travail et équipés d’un
minimum de matériels et de produits de soins à définir par l’agent de santé OST.
Dépôts d’explosifs
La construction d’un dépôt d’explosifs se fera en respectant les conditions de la
réglementation en vigueur. Il est prévu une digue et une clôture de sécurité. Un magasin de 20
tonnes de capacité de stockage sera suffisant. Son emplacement a été localisé à 3 Km au Nord
de Guiro pour les amorces et à 2 Km au Nord de Bindéré pour les explosifs.
Les dépôts d’explosifs seront construits avec le concours de NOBEL Explosifs qui participera
à l’exécution et au financement.
8.6 LOGEMENT, RESTAURATION ET TRANSPORT
Les ouvriers et employés se chargeront, en général, de leur propre hébergement et restauration.
Le projet aménagera une zone à Bayildiaga et à Guiro incluant une adduction d’eau pour les
agents qui souhaiteront ériger leur habitation à proximité de leur lieu de travail. Le logement
est prévu sur le site de bayildiaga pour les responsables des services. Six bâtiments type F3
sont disponibles.
Concernant le transport, il est assumé que les deux véhicules pick-up existants seront
disponibles. Deux autres véhicules 4 x 4, seront acquis pour le transport du personnel
d’encadrement et de maintenance. Le personnel d’exécution logé non loin de leur lieu de
travail assurera son propre transport.
8.7 AUTRES EQUIPEMENTS
Equipements techniques
Il s’agit des équipements nécessaires aux services techniques tels la géologie et la topographie.
Communications
Le poste téléphonique le plus proche est situé à Yalogo. La société y sollicitera des lignes pour
l’installation de téléphone, fax et messagerie électronique. Des radios type RAC seront acquis
pour les communications entre les carrières et l’usine.
Sécurité
Le niveau de production du projet est jugé faible pour justifier la mise en place d’une force de
sécurité. La société va initier et produire un document qui définira le rôle et la responsabilité de
chaque employé en matière de sécurité. Les cadres auront une responsabilité directe quant à la
mise en place et au contrôle de la sécurité dans leur département. Des séances de révisions et
de formation en matière de sécurité seront prévues.
Les sections à haut risque dans l’usine feront l’objet de haute surveillance. Des gardiens civils
feront rondes à la carrière comme à l’usine. Une barrière de sécurité constituée d’un grillage de
protection entourera la zone de traitement incluant la digue des rejets.
Au niveau des carrières, le pourtour des fosses sera aménagé sous forme de digue et le
personnel de sécurité en interdira l’accès à toute personne étrangère au projet. Des règles de
sécurité seront édictées pour la circulation des camions et autres engins dans les carrières, la
foration et le maniement des explosifs.
97
Manutention
Un palan sur portique de 20 tonnes est prévu pour les différentes manutentions pour entretien
et dépannage au niveau de l’usine.
98
Figure 26 : Plan des installations de surface à Guiro
99
Figure 27 : Plan des installations de surface à Bayildiaga
100
9. PERSONNEL
Le projet nécessite l’emploi de 85 personnes réparties comme suit :
Administration et Services Généraux : 16
Section exploitation
: 30
Section traitement
: 39
Niveau de recrutement
Cadres supérieurs
: 4
Techniciens supérieurs
: 3
Techniciens
: 9
Ouvriers qualifiés
: 9
Ouvriers spécialisés
: 16
Ouvriers
: 36
Manœuvres
: 8
9.1 ADMINISTRATION ET SERVICES GENERAUX
9.1.1 Administration
Le personnel comprend 10 agents répartis entre le siège et le site.
Le Président du Conseil d’Administration (PCA) assure en même temps le poste de Directeur
Général mais n’est pas compté parmi le personnel. Le Directeur Administratif et Financier basé
au siège assure les différents achats et approvisionnement des chantiers, la gestion du
personnel et du patrimoine et la commercialisation de la production.
Le Directeur technique représente le Directeur Général sur le site. Il coordonne les activités
d’exploitation et de traitement mais s’occupe particulièrement de la production minière.
Personnel siège
- Un Directeur Administratif et Financier ;
- Une secrétaire ;
- Un comptable ;
- Un chauffeur ;
- Deux gardiens
Personnel site
- Un directeur technique ;
- Un magasinier
- Un aide comptable
- Un chauffeur
9.1.2 Services généraux
Elle comporte seulement 6 agents, les grosses réparations et les entretiens périodiques seront
sous-traités avec Burkina Equipements ;
- Un mécanicien
- Un aide mécanicien
- Un électricien
- Un soudeur
- Deux aides (électricien, soudeur)
9.2 SECTION EXPLOITATION
La section emploiera 30 personnes au total
101
9.2.1 Supervision
Le personnel cadre suivra les horaires habituels de travail (7h à 12 h et 15h à 17h) afin
d’assurer le suivi des deux postes. Ce personnel comprend trois agents :
- Un ingénieur des mines, directeur technique (Cf. Administration)
- Un géologue minier
- Un topographe
9.2.2 Production
L’équipe d’opération minière travaille sur deux postes par jour sur cinq jours et un poste les
samedi et comprend :
- Deux chefs de poste
- Un chauffeur
- Deux conducteurs de pelle mécanique
- Quatre conducteurs de chargeuse
- Six conducteurs de camions
- Deux foreurs
- Quatre aides foreurs
- Un surveillant de groupe
- Deux gardiens de magasins
- Deux gardiens de soutes d’explosifs
N.B L’échantillonnage est réalisé par les aides foreurs sous la supervision du géologue minier
La maintenance des équipements, prévue tous les samedi après midi sera assurée par l’équipe
de maintenance usine. Les gros entretiens et les réparations seront assurés par Burkina
Equipements.
9.3 SECTION TRAITEMENT
Il est prévu l’emploi de 39 agents assurant deux postes par jour en concassage et trois postes
par jour pour les autres sections de l’usine.
9.3.1 Supervision
- Un responsable traitement
- Trois chefs de poste
9.3.1 Production
- Trois surveillants de groupe
- Quatre surveillants section concassage
- Six surveillants section broyage
- Dix huit surveillants section traitement chimique
- Quatre agents chargées des divers échantillonnages
102
10. RESULTATS DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
Conformément aux dispositions du code minier, les exploitations type petite mine doivent faire
l’objet d’une notice d’impact sur l’environnement. Cette étude a été confiée à un groupe de
consultants ayant une expertise dans le domaine. Le rapport qui a cerné tous les aspects positif
et négatifs du projet est annexé au présent dossier. Seuls les impacts principaux et les mesures
d’atténuations préconisés sont repris ci-dessous.
Impacts
Perte de paysage
Fragilisation,
perturbation du sol
Perte de végétation
Pollution de l'air
Pollution de l'eau
Pollution sonore
Production de déchets
Perturbations sociales
Dommages corporels,
risques d'accidents,
incendies, etc.
Mesures d'atténuation
- Intégration des infrastructures au mieux dans le paysage du
milieu récepteur du projet. (couleur, style, type, etc.)
- Réhabilitation progressive du paysage perturbé.
- Enlèvement sol végétal et conservation, nivellement
- Végétalisation du site, nivellement et compaction des sols
- Barrières anti-érosives.
- Plantation d'arbres (d'embellissement, espaces verts) et mise
en végétation du site
- Création de pépinières
- Arrosage et entretien des pistes
- Entretien des moteurs (véhicules et engins, groupe, etc.)
- Bassin de décantation et de traitement des effluents
- Construction latrines, fosses sceptiques
- Neutralisation cyanures résiduels et traitement eaux usées
- Surveillance, contrôle, etc.
- Insonorisation des murs du bâtiment abritant groupe
électrogène
- Écran antibruit avec stériles autour des carrières
- Plantation d'arbres
- Tri, recyclage de certains déchets
- Ramassage et traitement des déchets domestiques
- Containers pour les huiles usées, déchets biomédicaux, etc.
- Fonds d'appui et initiation de petits projets de développement
local.
- Entretien logements sur le site
- Entretien forages d'eau sur le site,
- Équipements de sécurité et de protection pour le personnel
- Visites médicales pour les travailleurs et population riveraine
- Soins médicaux
- Construction de locaux de soins d'urgence
- Mur ou barrière et clôture grillagée de sécurité au tour des
carrières, usine et des parcs à résidus
- Extincteurs, etc.
Une étude d’impact sur l’utilisation de l’eau a également été confiée à Socrège-Antéa. Les
résultats des pompages à longue durée des forages du projet et leurs impacts sur la nappe
phréatique fait l’objet d’un autre rapport également annexé au dossier.
103
11. ESTIMATION DES COUTS D’INVESTISSEMENTS
11.1 Equipements existants
La société dispose déjà de certains équipements et infrastructures dont les principaux listés cidessous ont une valeur résiduelle estimée à 200 millions de francs CFA.
Tableau 12.1 : liste des équipements existants
Désignation
Matériels
Equipement de concassage
Equipement de broyage gravimétrie
Groupe électrogène
Pièces de rechange usine et groupes
Une chargeuse volvo 4400
Une chargeuse volvo LM 841
Six marteaux perforateurs
Equipement de soudure et entretien
Stock de consommables (boulets)
Sous total 1
Valeur estimée
30 000 000
50 000 000
50 000 000
10 000 000
10 000 000
5 000 000
2 000 000
2 000 000
1 000 000
Bâtiments
Salle de groupe
Magasins de Bayildiaga
Bureau de bayildiaga
Logement de personnel
Sous total 2
500 000
1 500 000
2 000 000
6 000 000
Ouvrages d’infrastructures
Forage équipe logement
Forage équipé usine
Sous total 3
5 000 000
10 000 000
Autres équipements
Compresseur Maco-Meudon
Groupe de 30 kva
Equipement et mobilier de bureau
Equipement et mobilier de logement
Deux véhicules
Divers matériels et outillage
Sous total 4
3 000 000
2 000 000
2 000 000
2 000 000
5 000 000
1 000 000
Total
Sous total
160 000 000
10 000 000
15 000 000
15 000 000
200 000 000
Les investissements nouveaux requis concernent le matériel complémentaire nécessaire à
l’exploitation minière et au traitement du minerai. Ce matériel sera acquis autant que possible
de seconde main, vu la durée prévisionnelle du projet.
104
11.2 INVESTISSEMENTS NOUVAUX EN EXPLOITATION
Le tableau 12.2 résume les investissements requis pour l’exploitation. Ceci inclut les frais
d’établissement, la préparation du site, la construction des dépôts d’explosifs, l’acquisition des
équipements de foration, de chargement et de transport.
Les frais d’établissement comprennent les droits fixes d’obtention des permis, les frais d’études
d’impact sur l’environnement et le levé topographique.
Le coût de construction des dépôts correspond à la participation du projet à leur réalisation, une
bonne partie étant prise en charge par Nobel Explosifs.
Les coûts des équipements sont des prix CAF rendu Ouagadougou reçus des fournisseurs.
Les premiers lots de consommables concernent deux containers complets d’explosifs et
d’amorces (20 millions CFA) et un lot de consommables de foration (5 millions CFA).
Tableau 12.2: Investissements nouveaux en exploitation
Rubrique
Frais d'établissement
Désignation
Coût (CFA) Total (CFA)
Octroi des permis
Etude d'impact
Topographie
2 000 000
4 000 000
1 000 000
7 000 000
Autorisation
Local d’explosifs
Local détonateurs
Clôture
1 500 000
1 500 000
1 000 000
1 000 000
5 000 000
Préparation site
Nettoyage & marquage
1 000 000
1 000 000
Eclairage aire de travail
Lampadaires
Câblage
2 500 000
1 500 000
4 000 000
Matériel de foration
Crawl
Flexibles et accessoires
Matériel de tir
Exploseur
Accessoires de tir
Matériel de chargement
dépôts explosifs
40 000 000
2 500 000
42 500 000 xx
2 000 000
500 000
2 500 000 xx
2 chargeuses à rénover
1 pelle hydraulique
10 000 000
45 000 000
55 000 000 xx
Transport
3 camions 10 m3
45 000 000
45 000 000 xx
Exhaure
1 pompe flight
2 000 000
2 000 000 xx
Matières consommables
1er lot de consommables
25 000 000
25 000 000 xx
105
TOTAL
Douanes et transit, transport
TOTAL GENERAL
7,50% 162 000 000
189 000 000
12 150 000
201 150 000
xx : Equipements importés à soumettre aux formalités douanières.
11.3 INVESTISSEMENT NOUVEAUX EN TRAITEMENT
Le tableau 12.3 résume les coûts en capital pour l’usine. Il s’agit des investissements
nécessaires à la remise en état et aux modifications de l’unité existante et à l’acquisition des
sections complémentaires à la voie chimique et ce pour un rythme de traitement de 25000
tonnes de minerai par an. Deux mois de consommations de réactifs sont inclus dans les coûts.
Les équipements sont de seconde main et une majeure partie (trémie, goulottes, cuves,
supports, etc.) sera fabriquée localement.
Tableau 12.3 : Investissements nouveaux en traitement
Rubrique
Désignation
Equipements existants
Révision groupe
Pièces pour armoire
Carburant et lubrifiants
main-d'œuvre et autres fournitures
Révision unité
Equipements nouveaux
Section broyage
section Flottation
Cyanuration
CIP et suite
Abri (hangar)
digue à rejets
Sécurité
Tuyauterie
Eclairage aire
Alimentateur DAT 500 x 1250
Concasseur VB 57
Bande 5 x15 m, 12m, 24 et 11m
Crible CVB
cône
Courroie Alimentateur
Broyeur 5 x 10'
câbles et accessoires
Couvertures des bandes
main-d'œuvre et fournitures
Broyeur secondaire
cyclone et pompe
génie civil et câblage
Achat des cellules de flottation
génie civil et installation
Installation (câbles et accessoires)
cuve de cyanuration et agitateurs
Equipements de CIP
Désorption, électrolyse
Destruction du cyanure
Génie civil et câblage
zone de flottation, cyanuration, CIP
Réfection digue existante
Bétonnage aire de stockage
Pompe de recyclage des eaux usées
cuves d'eau recyclée en béton
Clôture zone traitement chimique
Toutes sections
câbles et lampes
Coût (CFA) Total (CFA)
2 000 000
500 000
2 500 000
500 000
2 500 000
2 500 000
1 500 000
3 000 000
500 000
5 000 000
2 000 000
2 500 000
5 000 000
25 000 000
10 000 000
5 000 000
50 000 000
5 000 000
1 000 000
20 000 000
25 000 000
20 000 000
10 000 000
10 000 000
10 000 000
1 500 000
10 000 000
2 000 000
1 000 000
3 000 000
5 000 000
5 000 000
5 000 000
25 000 000 xx
40 000 000 xx
56 000 000 xx
20 000 000 xx
65 000 000 xx
10 000 000
14 500 000
3 000 000
5 000 000
5 000 000
xx
106
Assistance technique
Montage et essais
20 000 000 20 000 000
consommables
Aciers, réactifs, carb. et lubrifiants
15 000 000 15 000 000 xx
TOTAL
281 500 000 283 500 000
Douanes, transit, transport
8% 223 000 000 16 725 000
TOTAL GENERAL
300 225 000
xx : Equipements importés à soumettre aux formalités douanières
11.4 INVESTISSEMENTS NOUVEAUX EN INFRASTRURES
Les infrastructures sont à réaliser par des entrepreneurs locaux et par le projet lui-même. Les
fournitures et matériaux seront également acquis localement en vue de réduire les coûts.
Tableau 12.4 : Investissements nouveaux en infrastructures
Rubrique
Désignation
Guiro à bayildiaga (11 km)
Voies d'accès
Bani bayildiaga (7 km)
Divers
Production d'électricité
Systèmes des eaux
Transfert des salles de groupes usine
Câblage
Groupe de 30 Kva
Pièces détachées 10%
Bâtiment (25m2)
Installation et câblage
2 500 000
2 500 000
7 500 000
750 000
1 250 000
500 000
Révision adduction eau forage usine
Forage guiro
Château eau 10m3 (guiro)
Tuyauterie (guiro)
3 000 000
4 000 000
5 000 000
1 000 000
10 000 000
1 500 000
1 000 000
5 000 000
7 500 000
Installations auxiliaires
bâtiments administratifs Equipement de bureau siège
Services extérieurs siège
Equipement bureau site
bâtiments industriels
Bayildiaga
Equipements complémentaires d'atelier
Hangar pour interventions
Réfection des deux magasins
Confection des étagères
douches & toilettes (20m2)
Guiro
Bureau (20m2)
Douches et toilettes (20 m2)
Vestiaires (30 m2)
Magasin (20m2)
Logements et transport
Autres équipements
Services. Technique
Communications
Manutention
Santé
TOTAL
coût (CFA) Total (CFA)
5 500 000
3 500 000
1 000 000 10 000 000
5 000 000
10 000 000
3 000 000
2 000 000
1 500 000
2 500 000
500 000
1 000 000
1 000 000
1 000 000
1 500 000
1 000 000
7 500 000
Réfection logements et équipements
2 véhicules 4X4
5 000 000
30 000 000
5 000 000
30 000 000
Equipement de géologie et de topographie
mat. de communication
Portique palan 20 t mobile
Locaux de soins d’urgence
3 000 000
2 500 000
3 000 000
1 500 000 10 000 000
64 500 000 102 500 000
4 500 000
107
Douanes et transit
Total général
Les formalités douanières ne concernent que les véhicules.
5% 30 000 000
1 500 000
104 000 000
Routes d’accès
Le coût de revient des voies d’accès, exécutées par le projet lui-même avec les produits de
décapage stériles, est estimé à 500 000 FCFA le kilomètre.
Production d’électricité
Le coût du transfert des groupes de 450 KVA et l’installation du groupe de 30 KVA à Guiro
nécessitent un investissement estimé à 15 millions
Système des eaux
La révision du système d’adduction d’eau existant et la fourniture de l’eau au niveau de Guiro
sont évaluées à 13 millions de francs CFA
Installations auxiliaires
Les bâtiments administratifs et industriels incluant leurs équipements sont évalués sur la base
de leur superficie avec un coût d’exécution de 50 000 FCFA par mètre carré. L’ensemble est
estimé à 19,5 millions CFA
Logement et transport
Ce chapitre comprend la réfection des logements existants (5 millions CFA) et l’acquisition de
deux véhicules 4x4 complémentaires (30 millions CFA) nécessaires au transport du personnel.
Autres équipements et infrastructures
Ce volet englobe les équipements techniques de géologie et topographie, le matériel de
communication et de manutention ainsi que les investissement en matière de santé pour un coût
global de 10 millions CFA.
11.5 FERMETURE DU PROJET ET REHABILITATION DES SITES
A la fin du projet, les différentes installations devront être démantelées. Les équipements de
production tels l’unité de traitement, les camions, chargeuses, groupes électrogènes seront
revendus à d’autres projets et seront donc débarrassés du site.
Les infrastructures tels les logements, bâtiments administratifs et industriels, forages d’eaux,
routes seront laissés gracieusement à l’Administration locale de Bani et Yalogo.
Les infrastructures restantes concerneront les carrières, les fondations de l’usine et les
différentes digues à rejets des carrières et de l’usine.
Les populations locales ont déjà sollicité l’aménagement des carrières en réserves d’eau à la
fermeture du projet.
Aussi le projet aménagera et stabilisera les carrières en fin de projet avec les rejets stériles. Au
niveau de Guiro où la carrière est assez profonde, le projet remplira la fosse par reprise des
rejets stockés à proximité jusqu’au niveau -20 m, stabilisera le fond par compaction avec ajout
d’argile pour la rendre imperméable et aménagera le pourtour de manière à créer une grande
retenue d’eau pour la population. Au niveau de Diouga, la fosse peu profonde nécessitera
seulement un aménagement et le compactage de la base de la carrière.
Les fondations de l’usine seront démolies et transférées dans les carrières. L’aire de traitement
sera entièrement nivelée et les déchets repoussés dans la digue à résidus. La digue elle-même
sera ensuite nivelée avec apport de matériaux arables et toute sa surface fera l’objet d’une
végétalisation.
Les coûts de fermeture et de réhabilitation des sites sont évalués comme suit :
: 10 000 000
Aménagement et stabilisation des carrières
Démolition des installations et aménagement
: 5 000 000
108
Nivellement et végétalisation
Sécurisation des sites
Total
: 5 000 000
: 5 000 000
-------------25 000 000
11.6 IMPOTS ET TAXES
Les coûts des équipements importés sont évalués en CAF Ouagadougou. Selon le code minier,
les équipements sont exemptés de droits de douanes durant la phase d’installation. Toutefois, la
législation prévoit le paiement des taxes pour services rendus estimés à 3 % des coûts
d’investissement auquel s’ajoutent les frais de transit (2%) et de transport jusqu’au site (2.5%).
Un taux global de 7,5 % est appliqué aux coûts rendus Ouagadougou des équipements.
11.7 PRECISION DES ESTIMATIONS
Les prix lors des acquisitions fluctueront par rapport aux cotations actuelles reçues, aussi une
provision de 10 % d’imprévus est intégrée aux coûts totaux des investissements.
11.8. RECAPITULATIF.
Le tableau 12.6 récapitule le coût global des investissements nécessaires à l’opération. Le
fonds de roulement n’y est pas inclus.
Tableau 10.6 : Récapitulatif des investissements nouveaux
Rubrique
Montant (CFA)
Total
Investissements existants
200 000 000 200 000 000
Investissements nouveaux
Exploitation
201 150 000
Traitement
300 225 000
Infrastructures
104 000 000
Imprévus sur investissements nouveaux
60 537 500 665 912 500
Total
865 912 500
109
12. ESTIMATION DES COUTS OPERATOIRES
Les coûts opératoires comprennent cinq volets principaux : Frais d’exploitation mine, frais de
traitement, frais généraux, frais de personnel et frais de gestion de l’environnement.
12.1 FRAIS D’EXPLOITATION
Des coûts unitaires ont été développés pour les importants postes de l’exploitation du minerai.
Les coûts sont issus de récentes cotations reçues des fournisseurs ou des coûts unitaires
d’opération ajustés de l’ancienne mine de Poura ou d’autres opérations minières similaires.
Les coûts d’exploitation mine sont évalués par type de matériau : Le matériau superficiel (0-20
m de profondeur) facilement rippable par bull et le matériau de profondeur, à partir de 20 m où
le dynamitage sera nécessaire.
Matériau Superficiel
Un bull D7 ou D8 sera loué pour le ripage. L’évaluation des coûts est basée sur une mise à
disposition d’un mois avec un rendement de ripage de 1200 m3 /j soit 36 000 m3 /mois ou
90 000 t/mois. Il est néanmoins assumé que 10% du matériau nécessitera un ébranlement par
dynamitage.
Le coût unitaire obtenu est de 300 F/t. le tableau 13.1a fournit le détail des estimations.
Tableau 13.1a : Coût d’exploitation matériau superficiel
Bull
Location bull 30 jours
Carburant
Bull
Chargeuse
Camions
Lubrifiant
tous équipements
Pneumatiques
Chargeuse
Camions
Dynamitage
10% du tonnage stérile
Personnel
Géologue
Topographe
Conducteur. Chargeur
Conducteur. Camions
Entretien équipement
Chargeur
Camions
Total
Unité Qté
CU
j
30
500 000 15 000 000 166,7 1200 m3/j
l
l
l
6000
3000
2700
350
350
350
2 100 000 23,3
1 050 000 11,7
945 000 10,7
l
400
800
320 000 3,6
u
u
16
30
1 150 000
225 000
t
9000
450
u
u
u
u
1
1
1
3
500 000
250 000
100 000
75 000
2
3
Total/mois
5% 50 000 000
5% 45 000 000
C/t
1 533 333 17,0
562 500 6,3
Observation
200 l/j
100 l/j
20 t/v, 0,6l/v
par an
par an
4 050 000 4,5
500 000
250 000
100 000
225 000
5,6
2,8
1,1
2,5
208 333 2,3
187 500 2,1
27 031 667 300
Matériau de profondeur
L’évaluation est faite sur la base d’un tir d’une rangée de dix (10) mines. Le rendement par
110
mine est de 104 m3 abattus (260 t) soit 1 040 m3 par tir (2600 t).
Les consommations d’explosifs sont celles indiquées dans la méthode d’exploitation. Les
consommations d’outils de foration sont basées sur une durée de vie de 120 m pour un taillant
et 200 m pour les allonges et manchons.
La consommation de carburant est estimée comme suit :
Compresseur
Performance de foration : 6 trous de mine en 8 h
Durée de foration par tir : 13,3 h
Consommation
: 20 l/h
Chargeuses
Rende ment de chargement : 120 m3/h
Durée de chargement par tir : 8,6 h
: 15 l/h
Consommation
Camions
Capacité par voyage
: 16 t
Nombre de voyages par tir : 163
Distance parcourue
: 326 Km
Consommation
: 30 l/100 km.
Le coût des pneumatiques est estimé sur une base annuelle ;
Chargeuses : 8 x 2 x 1 250 000 = 20 000 000
Compresseur :
2 x 250 000 = 900 000
Camions
: 20 x 250 000 = 22 500 000
Total
= 43 400 000
Le tonnage moyen annuel est de 460 000 tonnes (stérile et minerai)
Les frais d’entretien annuel des équipements sont estimés à 15 % de leur valeur d’acquisition,
165 millions soit environ 25 000 000 CFA par an.
Le coût unitaire obtenu est de 500 F/t. le tableau 13.1b fournit le détail des estimations.
Tableau 13.1b : Coût d’exploitation du minerai et du stérile de profondeur
Rubrique
Obs.
U
P.U
Total
Base (t) Coût/t
Dynamitage
Explosifs
U/tir 124,8
2 000
249 600
Nitrate
U/tir 146
500
73 000
Cordeau
U/tir 150
500
75 000
Détonateur
U/tir
1
1 300
1 300
2 600
153
398 900
Foration
taillant
U/tir
1
125 000
125 000
Allonges
U/tir
0,6
250 000
150 000
Manchons
U/tir
0,6
60 000
36 000
2 600
120
311 000
Carburant
Compresseur
l/tir 265
350
92 750
Chargeuses
l/tir 130
350
45 500
Camions
l/tir 100
350
35 000
2 600
67
173 250
l/tir
1
25 988
2 600
10
Lubrifiants
25 988
1 43 400 000 43 400 000 460 000
94
Pneumatiques Par an
Par
an
1
25
000
000
460
000
55
Entretien
25 000 000
Total par tonne
499
12.2 FRAIS DE TRAITEMENT
Les coûts de traitement de l’unité de Bayildiaga sont calculés pour 25 000 t/an et basés sur les
111
besoins en consommables, services et d’entretien.
Les consommations unitaires de Poura et de la mine de Morila au Mali ont été utilisées. Les
prix sont ceux obtenus des fournisseurs locaux.
Le tableau 13.2 fournit le détail des coûts unitaires de traitement.
Tableau 13.2 Coût de traitement du minerai
Désignation
Consommables
Matériels de sécurité
Transport des fluides
Tuyauteries
Quincaillerie
Boulonneries et visseries
Produits métallurgiques
Pièces de rechanges diverses
Blindage des broyeurs
Grilles de cribles
Boulets 0-80 mm
Boulets 0-40 mm
Mâchoires primaires
mâchoires secondaires
Réactifs de flottation
Floculent
Cyanure
HTH
Chaux
Charbon actif
Laine de fer
Alcool
Soude
Carbonates
Nitrate
Borax
HCL
Creusets de fusion
Sous total 1
SERVICES
Analyses
Energie
Eau industrielle
Air comprimé
Chargeur usine
Camions
Sous total 2
ENTRETIEN
Toutes sections
sous total 3
TOTAL /tonne traitée
Cons/t
FF
FF
FF
FF
FF
Coût
Unitaire
coût/t
0,0005
0,0001
0,0018
0,004
0,0021
0,0001
0,003
0,0002
0,0002
0,5
0,6
0,0003
0,0003
0,03
0,02
0,8
0,0008
0,04
0,04
0,0004
0,001
0,01
0,004
0,015
0,008
0,0008
0,00003
15 000
4 500
8 500
250
150
4 750
200 000
3 500 000
225 000
800
800
600 000
500 000
2 500
4 300
1 500
150 000
350
2 750
45 000
112 500
600
350
1 000
850
6 000
5 500
7,50
0,45
15,30
1,00
0,32
0,48
600,00
700,00
45,00
400,00
480,00
180,00
150,00
75,00
86,00
1200,00
120,00
14,00
110,00
18,00
112,50
6,00
1,40
15,00
6,80
4,80
0,17
4 350
0,1
50
5 000
85
500,00
4 250,00
200,00
400,00
25,00
100,00
5 475,00
2 500,00
2 500,00
12 325,00
112
12.3 FRAIS GENERAUX
Les frais généraux comprennent les charges de l’administration et des services techniques ainsi
que les charges partagées entre l’exploitation et le traitement tels les frais de magasinage,
d’entretien des pistes et des véhicules légers, les taxes superficiaires, etc.
Les estimations sont établies sur une base annuelle.
Tableau 13.3 Frais généraux.
Bureau Ouaga
Fournitures de bureau
Télécommunications
Electricité et eau
Loyer
Maintenance
Divers
services extérieurs
Comptabilité et audit
Assurances
Frais bancaires
Voyages
Administration Bayildiaga
Consommables bureau
Télécommunications
Maintenance
Divers
Services techniques
Consultations techniques
Géologie
Mine
Topographie
maintenance équipements
Services Entretien
Matériels et outillages
Maintenance
Magasins bayildiaga &
guiro
Matériels
Maintenance
Logement bayildiaga
matériels
maintenance
Pistes
Entretien pistes
Véhicules
Carburant 3 véhicules
Entretien
Taxes
Taxes superficiaires
TOTAL
Coût
mensuel
FF
Coût
annuel
Coût
annuel
Coût/tonne
150 000
200 000
150 000
100 000
50 000
50 000
12
12
12
12
12
12
1 800 000
2 400 000
1 800 000
1 200 000
600 000
600 000
72
96
72
48
24
24
100 000
500 000
50 000
FF
12
12
12
1
1 200 000
6 000 000
600 000
5 000 000
48
240
24
200
150 000
100 000
50 000
25 000
12
12
12
12
1 800 000
1 200 000
600 000
300 000
72
48
24
12
FF
FF
FF
30 000
1
1
1
12
3 500 000
2 000 000
1 000 000
360 000
140
80
40
14,4
100 000
25 000
12
12
1 200 000
300 000
48
12
30 000
25 000
12
12
360 000
300 000
14,4
12
50 000
25 000
12
12
600 000
300 000
24
12
250 000
12
3 000 000
120
500 000
300 000
12
12
6 000 000
3 600 000
240
144
6 000 000
47 620
240
2145
1
113
000
12.4 FRAIS DE PERSONNEL
Les frais en personnel sont délibérément exclus des coûts unitaires d’opération en vue d’éviter
les doubles emplois.
Les coûts sont établis sur la base des niveaux de traitement mensuel suivants :
Cadre supérieur (C)
: 500 000
Technicien supérieur (T.S) : 250 000
Technicien (T)
: 125 000
Ouvrier qualifié (O.Q)
: 100 000
Ouvrier spécialisé (O.S)
: 75 000
Ouvrier de chantier (O)
: 50 000
Manœuvre (M.O)
: 40 000
Les charges sociales sont de 16 % et incluent l’assurance vie, les risques professionnels et les
prestations familiales. Une provision de 20% est incluse aux coûts pour couvrir ces charges
sociales et les indemnités éventuelles (sujétion, astreinte etc.)
Le tableau 13.4 fournit le détail des frais de personnel par section.
Tableau 13.4a : Frais de personnel section administration et services généraux
Poste
SIEGE
Directeur Ad. et Financier
Secrétaire
Comptable
Chauffeur
Gardiens
Sous total
SITE
Directeur Technique
Magasinier
Aide-comptable
Chauffeur
Sous total
Services généraux
Mécaniciens
Aide mécaniciens
Electricien
Soudeur
Aides Electricien. Soudeur
Sous total
Total général HT
Charges sociales et autres
Total TCC
Niveau
Nombre coût mens.
CFA
Coût annuel
Millions CFA
C
T
T.S
O.S
M.O
1
1
1
1
2
6
500 000
125 000
250 000
75 000
40 000
6
1,5
3
0,9
0,96
12,36
C
T
O.Q
O.S
1
1
1
1
4
750 000
125 000
100 000
75 000
9
1,5
1,2
0,9
12,6
T
O.S
T
O.S
O
1
1
1
1
2
6
125 000
75 000
125 000
75 000
50 000
1,5
0,9
1,5
0,9
1,2
6
20,00%
16
30,96
6,192
37,152
114
Coût par tonne
1 486
Tableau 13.4b : frais de personnel section exploitation
Poste
Niveau
Supervision
Géologue minier
Topographe
Chefs de postes
Chauffeur
Sous total
Production
Conducteurs pelle mécanique
Conducteurs chargeuses
Conducteurs camions
Foreurs
Aide foreurs
Surveillant groupes
Gardiens magasins
Gardiens soutes explosifs
Sous total
Total général HT
Charges sociales et autres
Total TCC
Coût par tonne
Nombre Cout mens.
CFA
Coût annuel
Millions CFA
C
T.S
T
O.S
1
1
2
1
5
500 000
250 000
125 000
75 000
6
3
3
0,9
12,9
O.Q
O.Q
O.S
O.Q
O
O.S
M.O
M.O
2
4
6
2
4
1
2
4
25
30
100 000
100 000
75 000
100 000
50 000
75 000
40 000
40 000
2,4
4,8
5,4
2,4
2,4
0,9
0,96
1,92
21,18
34,08
6,82
40,90
1 636
20,00%
Tableau 13.4c Frais de personnel section traitement
Poste
Supervision
Responsable traitement
Chefs de postes
Production
Surveillants groupes
Opérateurs concassage
Opérateurs Broyage
Opérateurs traitement chimique
Echantillonneurs
Laborantin
Aide laborantins
Total général HT
Charges sociales et autres
Total TCC
Coût par tonne
Récapitulatif frais de personnel
Niveau
C
T
O.S
O
O
O
O
T.S
O.S
17,00%
Nombre
Coût mens. Coût annuel
CFA
Millions CFA
1
3
500 000
125 000
6
4,5
3
4
6
18
2
1
1
39
75 000
50 000
50 000
50 000
50 000
250 000
75 000
2,7
2,4
3,6
10,8
1,2
3
0,9
35,1
7,02
42,12
1 685
115
Nombre de
personnes
coût annuel
Millions CFA coût/tonne
Administ. et services généraux.
16
37,15
1 486
Exploitation
30
40,90
1 636
Traitement
39
42,12
1 685
Total
85
120,17
4 807
12.5 FRAIS DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
Les frais de gestion de l’environnement sont évalués par impacts par les consultants chargés de
l’étude sur l’environnement. Certains des coûts sont directement intégrés aux charges
d’exploitation ou de traitement. Ceux uniquement spécifiques à l’environnement et non déjà
pris en compte sont repris dans le tableau ci-après. Il se dégage un coût annuel de 12 millions
soit environ 480 FCFA par tonne traitée.
Impacts
Perte de paysage
Fragilisation, pertur
bation du sol
Perte de végétation
Pollution de l'air
Pollution de l'eau
Pollution sonore
Production de
déchets
Perturbations
sociales
Dommages
corporels, risques
d'accidents,
incendies, etc
Mesures d'atténuation
- Intégration des infrastructures au mieux dans le paysage
du milieu récepteur du projet. (couleur, style, type, etc.)
- Réhabilitation progressive du paysage perturbé.
- Enlèvement sol végétal et conservation, nivellement
- Végétalisation du site, nivellement et compaction des
sols
- Barrières anti-érosives.
- Plantation d'arbres (d'embellissement, espaces verts) et
mise en végétation du site
- Création de pépinières
- Arrosage et entretien des pistes
- Entretien des moteurs (véhicules et engins, groupe, etc.)
- Bassin de décantation et de traitement des effluents
- Construction latrines, fosses sceptiques
- Neutralisation cyanures résiduels et traitement eaux
usées
- Surveillance, contrôle, etc.
- Insonorisation des murs du bâtiment abritant groupe
électrogène
- Écran antibruit avec stériles autour des carrières
- Plantation d'arbres
- Tri, recyclage de certains déchets
- Ramassage et traitement des déchets domestiques
- Containers pour les huiles usées, déchets biomédicaux,
- Fonds d'appui et initiation de petits projets de
développement local.
- Entretien forages d'eau sur le site,
- Équipements de sécurité et de protection pour le
personnel
- Visites médicales pour les travailleurs
- Soins médicaux
- Extincteurs
Coût
annuel
600 000
400 000
520 000
600 000
1 100 000
1 000 000
1 200 000
1 000 000
5 600 000
116
Total annuel
12 020 000
12.6 RESUME DES COUTS OPERATOIRES
EXPLOITATION (coût moyen)
TRAITEMENT
FRAIS GENERAUX
FRAIS DE PERSONNEL
GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
TOTAL
Coût /tonne
6 888
12 325
2 145
4 807
481
26 645
117
13. EVALUATION ECONOMIQUE DU PROJET
13.1 HYPOTHESES ET PROJECTIONS GENERALES
L’évaluation économique est menée comme un projet dans lequel une nouvelle société, sans
dettes, devait mener l’opération d’exploitation. Les coûts des travaux de recherche, les tests
métallurgiques et les études diverses antérieures ne sont pas pris en compte. Seules les
dépenses après prise de décision d’exploiter ont été considérées dans cette étude.
Le principal objectif de cette étude est de permettre à Stremco et à ses actionnaires de prendre
des décisions concernant le démarrage du projet. Elle est menée sans considération de
l’inflation et en assumant que tous les investissements sont réalisés sur fonds propres.
13.2 COUTS D’INVESTISSEMENTS
Les investissements nécessaires au démarrage du projet incluant les coûts de remise en état des
équipements existants sont évalués à 866 millions de Francs CFA. Le détail des évaluations a
fait l’objet du chapitre 11.
13.3 COUTS OPERATOIRES
Les coûts opératoires du projet sont estimés à 26 645CFA la tonne traitée. Le revenu métal
moyen est de 8,32 grammes d’or fin par tonne. Il s’ensuit un coût de production de 3 202
FCFA par gramme d’or fin produit ou $180,5 par once pour une parité de 1$= 550 FCFA
13.4 FONDS DE ROULEMENT
Le fonds de roulement est évalué à 120 millions CFA sur la base de six mois de
fonctionnement de la société couvrant la période des acquisitions des équipements et de
construction sur site et trois mois de production du projet.
Période des acquisitions et de construction (6 mois) : 20 000 000 CFA
Les coûts comprennent les frais de personnel, les frais généraux et les dépenses diverses.
Pendant cette période, un minimum de personnel sera recruter pour la mise en place de la
comptabilité, la gestion des achats,la réception et le transfert des équipements sur le site, la
coordination et le suivi des constructions. Il s’agit des principaux responsables : Directeur
technique pour 6 mois ; responsables des achats, responsable usine et magasinier pour 3 mois.
Les frais généraux comprennent les charges de bureaux (700 000 pendant 9 mois), les voyages
d’expertise des équipements seconde main à acquérir (4 millions) et la formation des premiers
responsables aux outils de gestion du projet.
Frais de personnel de la période : 7 500 000
Frais généraux
: 10 000 000
Formation
: 2 500 000
Période de production du projet (3 mois) : 100 000 000 CFA
Les coûts des stocks de matières consommables étant déjà inclus dans les investissements, les
frais d’extraction et de traitement de 5 000 premières tonnes de minerai de Diouga à réaliser
pendant le premier trimestre de fonctionnement du projet ont été prévus. Le coût de production
moyen est a été évalué à 20 000 Frs la tonne soit 100 000 000 de Francs CFA.
13.5 REVENUS
Les cours moyens de l’or sur le marché depuis 2002 sont à la hausse et le promoteur espère que
les cours se maintiendront à un niveau minimum de $350 par once soit environ 6200 FCFA par
gramme d’or fin pour une parité de 1$ =550 CFA.
13.6 REGIME FISCAL
Les estimations financières sont basées sur les données du code minier de Mai 2003, du code
118
des impôts et autres textes réglementaires y relatifs. Il n’existe pas actuellement de cas
d’application de taxation minière dans le pays, aucune mine n’étant en fonctionnement. Les
différents paramètres utilisés sont :
Impôts sur le résultat
: 35 % du bénéfice nette imposable,
: 20 % du bénéfice imposable
:
Provision pour recherche
Redevances proportionnelles : 3 % des ventes d’or,
13.7 PERSPECTIVES ECONOMIQUES
Les cash-flows sont établis en assumant que tous les investissements sont réalisés sur fonds
propres, en monnaie constante, et que les travaux pourront démarrer en septembre de l’année 0,
juste à l’issue de la saison des pluies. Si cette décision n’est pas prise en concordance avec
cette période, les travaux de développement seront différés de 3 à 4 mois dû à la saison
pluvieuse et les productions envisagées annuellement seront amputées d’un trimestre de
production
Tous les investissements initiaux incluant les travaux de décapage et d’installation de l’usine
sont à réaliser en année 0. L’amortissement est de 20 % linéaire, bien que dans la pratique un
amortissement dégressif soit autorisé. Une provision pour reconstitution de gisement à hauteur
de 20% du bénéfice imposable est prévue pour le financement des travaux de recherche.
Les résultats montrent, sur 5,5 ans de production, un cash-flow cumulé de CFA 1 123 millions.
Des investissements initiaux de CFA 865 millions. Une valeur actuelle nette à 10 % de CFA
414 millions et un taux de rendement interne de 22 %.
119
Tableau 14 : Perspectives économiques du projet
(Analyse financière)
120
13.9 ANALYSE DE SENSIBILITE
Les effets sur la variation des paramètres ci-après ont été examinés :
- Cours de l’or
- Teneur du minerai
- Tonnage traité
- Coûts opératoires
- Investissements initiaux
Les valeurs ont été variées de +/- 10 à 20 % du cas de base pour chaque élément.
Les projections se sont avérées plus sensibles pour le cours de l’or et la teneur et moins
sensibles pour les investissements initiaux. Une variation identique du cours de l’or ou de la
teneur produit le même effet (il en serait de même si l’on variait le taux de récupération). Il est
observé une sensibilité moyenne pour les coûts opératoires et le tonnage traité et leurs effets
sont similaires dans chaque cas. Ceci est dû à la méthodologie utilisée que ne sépare pas les
coûts fixes des coûts variables. Si cette séparation était faite, la variation du tonnage aurait un
effet plus élevé et fournirait une courbe curviligne plutôt qu’une droite.
Une variation défavorable de 20 % sur le cours ou la teneur du minerai réduirait la valeur
actuelle nette totale de 60 % et ramènerait le taux de rendement interne de 22 % à 10 %. Une
augmentation des coûts opératoires de 20 % réduirait seulement le total des cash-flows cumulé
de 24 %. Le projet est relativement insensible aux variations du coût des investissements
initiaux.
Le cours de l’or plancher de rentabilité a été déterminé à 4026 FCFA/g ou
$ 227/once.
Les tableaux et figures ci-après présentent les résultats de calculs.
13.10 RECOMMANDATIONS
Les bons résultats de l’analyse financière montrent la viabilité du projet et il est fortement
recommandé à STREMCO de prendre la décision positive d’investir, sous réserve de l’octroi
du permis d’exploitation par l’Etat.
121
Tableau 15 : Analyse de sensibilité
ANNEXE 12.1
ANNEXE 12.2
ANNEXE 13.1
STREMCO - SA
BURKINA FASO
ETAT DES INVESTISSEMENTS DE 2007 A 2013
Inventaire éffectué le 17 Avril 2014
N°d'ordre
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
Désignation
LOGICIEL SAGE LIGNE 100 / MONOPOSTE
Batiments industriels
1 salle de de groupe 1 et 2
1 salle de laboratoire
1 salle de compresseur
1 salle de treuil
Salle de dispatching BV
Salle des groupes (base vie)
Salle d'or
Salle préparation mécanique
Lampisterie
Toitures de l'usine
Batiment VAT leaching
Batiments/logement de personnel
Logements directeur mine
Extension logements directeur mine
Logements directeur technique
Logements ouvriers A
Logements ouvriers B
Logements vigiles
Autres batiments industriels
1 Vestiaire
1 Guerite
1 Restaurant cadres
1 Restaurant ouvriers 1
1 Restaurant ouvriers 2
1 Toilette bureau
1 Toilette ouvriers
1 Toilette logement cadres
1 Toilette logement ouvriers
Buanderie
Magasin explosif
Aménagements-Agencement
Tracage Voie Camp Guiro
Comblement fosses guiro
Installation ligne téléphonique
Amenagement piste GUIRO-YALGO
Cloture base vie
Plateforme
Parking ouvriers 1
Parking ouvriers 2
Réalisation de 3 forages
Réalisation de 3 forages
Amenagement piste GUIRO-YALGO
Hangar véhicule
Refection route yalgo
Diverses plateforme métallique
Socle deuxième broyeur
Puits central 36 m
Cloture mine
Couverture plateforme
Aménagement piste Guiro-Yalgo
Albraque 4e niveau -mine fond
12 climatisseurs split/ MURAL HWC
5 Climatiseur WINDOW 2CV
1 Climatiseur UNIONNAIRE 2CV
Date
D'acquisition
06-07-12
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-10
31-12-11
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-10
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-10
31-12-07
31-12-07
31-12-07
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
26-03-10
26-03-10
31-12-10
31-12-10
31-12-11
31-12-11
31-12-11
31-12-11
31-12-12
31-12-12
31-12-12
31-12-12
15-11-08
31-08-09
17-11-09
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
Climatisseurs 1
Climatisseurs 4
Climatisseurs LG 2 CV 4
Climatisseurs LG 4
Climatisseurs sprrint 1,5CV 1
4 Climatiseurs Split 4
Climatiseurs LG 3CV 1
2 Climatiseurs Windows sharp 2CV 2
Climatiseur LG 2 CV 1
Conteneurs magasins
Container n°1 40 pieds-Container magasins
Container n°2 40 pieds-Container magasins
Container n°3 40 pieds-Container magasins
Container n°4 40 pieds-Container magasins
Container n°5 40 pieds-Container magasins
Container n°6 40 pieds stockage ciment-Container magasins
Container n°9 stockage matériel labo-Container magasins
Container n°10 stockage matériel mine-Container magasins
Container n°11 20 pieds-Container magasins
Container n°15 20 pieds-Container magasins
Conteneurs habitation
Contenaire n°1 - 1 Logement
Contenaire n°2 - 1 Logement
Contenaire n°3 - 1 Logement
Contenaire n°4 - 1 Logement
Contenaire n°5 - 2 Logement
Contenaire n°6 - 2 Logement
Contenaire n°7- 20 pieds 1 Logement
Conteneurs bureaux
Contenaire n°1 20 pieds - Container bureau
Contenaire n°2 20 pieds - Container bureau
Contenaire n°3 20 pieds - Container bureau
Contenaire n°4 20 - Container bureau
Contenaire n°5 20 pieds venu de ouaga - Container bureau
Contenaire bureau - 2 - Container bureau
Unité complète de concassage & criblage Bergeaud
1 trémie d'alimentation 12 m3
1 trémie d'alimentation 35 m3
1 alimentateur à tiroir DAT 125 x500
1 concasseur à machoire VB57
1 convoyeur de 0,5x 15m
1 crible vibrant CVB1020 II
1 convoyeur de 0,5x 12m
1 charpente support de giratoire
1 Giratoire Sysmons 2' STD
1 convoyeur de0,5 x 24 m
1 extracteur AEC de 350 x 1,5
1 concentrateur KNELSON KCCD10MS
Tremie des fins (300M3)
Convoyeur d'alimentation du broyeur
Convoyeur minerai hors mine
3 Convoyeurs Deltamat + 2 extracteurs
CAILLEBOTIS
Matériels de production d'électricité
2 groupes de 450 Kva avec leurs armoires
2 armoires de commande
1 armoire de couplage
Groupe electrogène 16 KVA
1 Groupe Olympia 80 KVA
1 Groupe Olympia 250 KVA
1 Groupe électrogène de soudure
1 Groupe electrique GEH 275 STANDARD
1 Groupe électrogène Lister Peter 30 Kva
Matériels d'adduction & distributiion d'eau
07-04-10
19-11-10
29-03-11
25-05-11
15-12-11
27-02-12
19-04-12
14-05-12
05-06-12
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
15-01-10
30-08-10
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
16-01-13
01-06-97
01-06-97
01-06-97
01-06-97
01-06-97
01-06-97
01-06-97
01-06-97
01-06-97
01-06-97
01-06-97
20-11-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-12
15-07-09
01-06-97
01-06-97
01-06-97
09-06-08
12-01-09
10-04-09
15-07-09
18-01-11
23-03-12
111
Réalisation de 4 forages
31-12-07
112
Réservoir bâche de ɸ12 m x 1,5m
31-12-09
113
114
115
116
117
118
119
120
121
122
123
124
125
126
127
128
129
130
131
132
133
134
135
136
137
138
139
140
141
142
143
144
145
146
147
148
149
150
151
152
153
154
155
156
157
158
159
160
161
162
163
164
165
166
167
168
169
170
171
172
173
174
175
176
177
Reservoir d'eau base vie (bache)
Château d'eau métallique 35 m3 (base vie)
Château d'eau métallique 30 m3 (Bayildiaga)
Cuve de 30000 l (gas oil enterré)
Cuve de 20000 l pour recyclage eau du puits
Cuve de 10000 l gas oil compresseur
Cuve de 20000 l gas oil des groupes
5 Pompes WARMAN + moteur electrique
Matériel d'adduction et distribution
2 Bacs métalliques
Equipements de broyage et de gravimétrie
Broyeur à boulets Denvers 5' x 10'
1 Table Gemeni GT250
1 Crible + moteur vibrant
Petit broyeur d'ammalgammation
Broyeur à boulets Neyrtec 16X35
Matériels d'exhaure
Pompe NB 40-315/344
4 pompes immergées
Surpresseur
Pompe KSB WKLN 40/4 PUMP C/W 15KW
Pompe Immergée
Pompe wilden 2
Pompe immergée grundfos
Matériels de perforation et d'aération
4 Marteaux perforateur atlas copco
1 Compresseur ATLAS COPCO XAMS 407
1 Compresseur ATLAS COPCO XAS 186
1 Compresseur ATLAS COPCO XAS 186
Exploser 852
Compresseur
Marteaux piqueurs
6 Poussoirs
13 Marteaux perforateurs S215
6 Ventilateurs des mines 4 Kw
Compresseur GD Modèle 500l
3 Ventilateur de mine 22.0KW
1 Exploseur ZEB/HU20
Matériels de dessin et de topographie
1 Station totale TS09 + Niveau
1 niveau type RDS
1 théodolithe leica
Matériels de communication
1 Router DLINK+2 Routers+1Modem+1Switch
1 Poste téléphonique Siemens
Autocom Panasonic+Poste opérateur
8 Deebar Walcom
Deebar Walcomm
Deebar Walcomm
30 Talkie walkies
One Direct Talkie Walkies
One Direct Talkie Walkies
Video Surveillance Bloudex
Matériels de laboratoire
Waterstill/Distillateur d'eau
2 Balances 1500G 0.01G
Four electrique/oven 160 L
Four labcon
Concasseur de labo
Pulverisateur de labo
BALANCE ET ACCESSOIRES
SPECTROMETRE
Tamisuese à vibration + tamis
Matériels d'exploitation
Pelle 322
Charpente métallique (Headgear)
Rails
Rails
ANFO LOADERS L 179/CHARGEUR
CONTINUITY TESTER + OHMETRE
ELUTION
Tuyauteries et rails
31-12-09
01-06-97
30-09-10
31-12-10
20-05-11
03-12-09
03-12-09
16-07-11
31-12-12
12-09-09
03-12-09
15-07-09
31-12-10
31-12-10
25-05-11
30-07-12
30-07-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
18-03-10
19-03-10
11-05-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
04-06-12
31-12-12
08-06-13
20-03-09
08-04-09
08-04-09
09-05-09
17-06-09
16-10-09
07-01-10
16-03-10
16-03-10
06-09-10
28-10-10
28-10-10
26-10-12
31-03-09
31-03-09
31-03-09
24-04-09
24-04-09
01-07-10
31-12-10
24-04-12
01-01-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
178
179
180
181
182
183
184
185
186
187
188
189
190
191
192
193
194
195
196
197
198
199
200
201
202
203
204
205
206
207
208
209
210
211
212
213
214
215
216
217
218
219
220
221
222
223
224
225
226
227
228
229
230
231
232
233
234
235
236
237
238
239
240
241
242
243
244
245
pelles et barres à mines
24 wagonnets
22 Cuves de Vat Leaching
Matériels de levage
1 Treuil puit d'aeration+MOTEUR
MOTEUR ELECTRIQUE PR TREUIL
armoire consommation puissance
armoire consommation puissance
armoire consommation puissance
TREUIL ELECTRIQUE
4 TREUILS
TREUIL + 2 ROUE
GALLOWAY STAGE
TREUIL
ARMOIRE ELECTRIQUE TREUIL
BOITE ELECTRIQUE TREUIL
6 CLOCHES 72+ 6 CLOCHES 32 DMI+3 TRACTIONS DE CLOCHES
Transpalette 1T500
Matériels divers
1 Exploseur
1 Betonnière
1 Reservoir polytank
Chargeuse Caterpillar 950
presse à flexible
1 enrouleur + pistolet
Poste à souder mobile
10 etageres métalliques 2,5X2,55X0,60
3 etageres métalliques 4,2X2,55X0,60
1 etagere matallique 4,60X1,67X0,60
1 etageresmatallique 4,54X2,42X0,65
20 Armoires des vestiaires
Palan
Tire fort palan
Scieuse ou tronconneuse
CRACHEUR
DIESEL FIRE SMELTER/FOUR
CUVE A AIR 3000L
BASCULE RAMSEY IDEA
17 EXTINCTEURS ABC et CO2
4 MEULES HITACHI
2 COFFRE A EXPLOSIF
2 CRAB WINCH
Poste à souder mobile
PEDESPAL DRILL/PERCEUSE
BRULEUR FIOUL M100/1S
CRIBLE ESSOREUR
TRONCONNEUSE
BALANCE JP 16001 G
Tamis du crible essoreur
Tamis du crible essoreur
FOUR MEKER
RAILS 7.5mX15Kg
BLOC MAGNETIQUE 650X560X240 ORIG RU
TRIEUSE MAGNETIQUE TUBUTAIRE M100
RAILS 7.5mX15Kg
Matériels informatiques
1 IMPRIMANTE HP LASERJET P1006
1 IMPRIMANTE HP COLOR LASERJET 1600
1 IMRIMANTE HP P 1005
1 IMRIMANTE HP P 1005
1 ONDULEUR MERCURY 1000VA
2 SCANNER HP SCANJET G2710
ORDINAT HP COMPAQ
COPIEUR NUMERIQUE LASER CANON IR2018
1 ORDINAT COMPAQ DX7500
Unité centrale optiplex
ORDINATEUR PORTABLE TOSHIBA
IMPRIMANTE OFFICEJET 7000
SCANNER HP G3110
MICRO ORDINATEUR HP 3120
MULTIFONCTION KYOCERA FS-C8520MFP
Mobilier de bureau
31-12-10
31-12-10
31-12-11
14-04-09
19-10-09
19-01-10
12-02-10
12-02-10
18-02-10
21-10-10
21-10-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
06-01-11
30-01-08
09-05-08
14-11-08
12-05-08
12-06-09
22-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
31-12-09
06-03-09
16-03-09
31-03-09
22-01-10
08-02-10
01-03-10
24-09-10
26-10-10
16-12-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
31-12-10
28-01-11
17-06-11
09-07-11
22-07-11
10-08-11
21-09-11
31-12-11
06-02-12
31-12-12
31-12-12
31-12-12
12-03-09
12-03-09
16-11-09
04-09-09
16-11-09
12-03-09
17-04-09
29-05-09
04-09-09
07-05-10
12-10-10
23-10-10
01-08-11
05-11-13
246
247
248
249
250
251
252
253
254
255
256
257
258
259
260
261
262
263
264
265
266
267
268
269
270
271
272
273
274
275
276
277
278
279
280
281
282
283
284
285
286
287
288
289
290
291
292
293
294
295
296
297
298
299
300
301
302
303
304
305
306
6 BUREAUX 1 CAISSON 3 TIROIRS AVEC RETOURS 1,40mx0,80m
2 BUREAUX AGENTS
1 BUREAU 2 CAISSONS 5 TIROIRS AVEC RETOUR
2 FAUTEUILS DIRECTEUR
1 FAUTEUIL DIRECTEUR
5 FAUTEUILS AGENTS
11 CHAISES VISITEURS
6 CHAISES VISITEURS
3 ARMOIRES METALLIQUES 2 BATTANTS
1 ARMOIRE METALLIQUE 2 BATTANTS
1 ARMOIRE METALLIQUE 2 BATTANTS
Table de décharge pour photocopieuse
Etagere simple 1MX2MX35CM
Coffre SD107
Coffre fort vat
2 Bureaux pour conteners 20'
Matériels de logement
1 REFRIGERATEUR IGNIS
1 REFRIGERATEUR FIDES
1 REFRIGERATEUR WESPOINT
1 REFRIGERATEUR IAVEP
1 REFRIGERATEUR IGNIS
1 REFRIGERATEUR MAXWELL
1 REFRIGERATEUR IGNIS
1 REFRIGERATEUR 2 BATTANTS
1 REFRIGERATEUR MAXWELL
1 REFRIGERATEUR GALA COMBINE
1 CONGELATEUR ALGOR
1 CONGELATEUR IGNIS
1 CUISINIERE 5 FOYERS
1 CUISINIERE 5 FOYERS
1 CUISINIERE 4 FOYERS
TELEVISEUR SAMSUNG ECRAN PLAT 43
TELEVISEUR SAMSUNG ECRAN 21 weaslim
1 TELEVISION ECRAN 28mm SHARP
1 TELEVISION SHARP ECRAN 29mm FLAT SLIM GOLD
1 TELEVISION SHARP ECRAN 29mm FLAT SLIM GOLD
1 TELEVISION SHARP ECRAN 21mm
1 MACHINE A LAVER
REFRIGERATEUR SHARP SIERA
REFRIGERATEUR TRF 35
CONGELATEUR BOREAL
Mobilier de logement
1 TABLE A MANGER EN BOIS 6 PLACES
1 SALLON 4 PLACES
LITS 9
LITS 9
LIT 180X200+COIFFEUSE+TABOURET
LITS 9
LIT METALLIQUE 52
FRIGO IGNIS NF 470LT
Matériels de transport
TOYOTA HILUX DOUBE CABINE 11GH6766
TOYOTA LAND CRUISER 11GH8010 AT
TOYOTA LAND CRUISER 11GI0973AT
Tracteur DAF 11NN3619
Plateau (Grand) 10 NN 8527
1 PLATEAU POUR CAMION 11 GG 3647 BF
Camion citerne 30000 l 11H6835
Tracteur Mercedez 1924 11 G2805
CAMION SAVIEM 11HH02944 BF
CAMION Plateau 11KK0703
MINI CAR MERCEDES 11 GP 3463
Camion Scannia
03-02-09
02-09-09
02-09-09
02-09-09
02-09-09
03-02-09
03-02-09
02-09-09
03-02-09
02-09-09
02-09-09
03-02-09
17-09-09
13-03-10
10-01-11
12-03-12
24-04-09
13-11-09
20-04-09
03-04-09
14-04-09
24-04-09
16-02-09
12-03-09
03-11-09
24-11-09
16-02-09
24-03-09
16-02-09
06-03-12
06-03-12
31-10-09
10-04-09
10-04-09
23-11-09
24-11-09
31-03-10
05-11-10
10-05-12
10-02-09
05-02-09
20-01-09
27-01-09
12-11-09
03-02-09
19-03-10
27-06-12
16-05-08
08-07-08
21-10-08
08-06-09
08-06-09
22-05-09
05-11-11
TOTAUX
Lé
Observations
Montant
3 120 500
Utilisé par la compta
7 500 000
4 000 000
1 500 000
6 000 000
500 000
500 000
6 000 000
500 000
1 000 000
1 581 796
10 630 000
RAS
9 000 000
2 500 000
7 500 000
6 000 000
6 000 000
5 591 862
RAS
6 500 000
2 500 000
6 000 000
2 500 000
3 500 000
500 000
1 500 000
500 000
1 000 000
500 000
1 672 299
RAS
1 500 000
500 000
35 600
2 000 000
5 500 000
75 000 000
500 000
500 000
6 360 648
4 000 000
855 976
573 153
2 500 000
2 300 000
2 480 000
25 000 000
2 186 459
1 000 000
6 000 000
5 500 000
2 141 958
997 900
199 577
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
Items non inventoriés
Items non inventoriés
Items non inventoriés
Items non inventoriés
clôture en grillages
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
même Items
Items non inventoriés
RAS
Items non inventoriés
RAS
RAS
RAS
RAS
clôture en grillages
RAS
Items non inventoriés
RAS
325 000
970 000
1 120 000
225 000
211 907
1 290 000
330 000
480 000
315 000
Les climatiseurs rétrouvés sur
place sont les suivants:
13 Marques Unionnaire
13 Marques LG
03 Marques Sharp
05 marques Samsung
01 Marque Sanyo
01 Marque Carrier
1 500 000
1 500 000
1 400 000
1 400 000
1 915 962
1 915 962
700 000
700 000
745 000
1 050 000
RAS
2 756 063
2 756 064
5 480 000
5 480 000
5 480 000
5 480 000
5 480 000
RAS
3 952 246
3 952 246
3 952 246
3 952 245
1 500 000
1 738 000
RAS
3 500 000
3 000 000
2 000 000
8 500 000
3 500 000
3 500 000
3 000 000
1 500 000
16 000 000
5 500 000
3 000 000
13 514 175
3 500 000
1 500 000
1 500 000
25 024 303
2 578 500
RAS
50 000 000
6 000 000
3 500 000
4 000 000
10 200 000
8 000 000
1 560 000
20 500 000
6 144 068
RAS
10 261 625
2 500 000
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
11, 22, 14m
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
En dépannage à BKE
en réparation
dont 1 remis à la population, il reste donc 03
forages(même items que la
ligne n°38 et n°39)
Au rebus
2 000 000
5 000 000
3 000 000
3 000 000
2 000 000
1 500 000
2 000 000
53 232 276
1 525 722
4 475 000
RAS
50 000 000
6 694 336
2 388 845
550 000
84 068 026
RAS
1 423 729
7 559 252
429 500
3 114 425
2 612 697
2 176 799
731 700
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
Item non rétrouvé
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
????????????
RAS
RAS
RAS
RAS
Au rebus
RAS
2 348 024
41 310 936
21 405 468
21 405 468
852 744
302 000
2 158 794
3 792 353
3 501 480
5 635 611
900 000
2 901 288
4 097 409
RAS
12 987 949
488 190
623 159
RAS
3 644 264
100 000
299 000
999 272
118 512
43 759
1 103 746
76 325
69 645
12 723 747
RAS
1 746 497
592 286
797 309
RAS
Au rebus
RAS
RAS
RAS
au rebus
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
??????????
RAS
RAS
RAS
Ouaga ?
RAS
même Items
plus de la moitié au rebus
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
3 035 691
3 079 686
969 144
23 069 811
6 196 173
RAS
25 550 884
54 175 774
48 749 197
794 982
817 156
710 478
22 623 929
1 555 403
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
même Items
2 882 836
24 362 380
33 000 000
RAS
2 500 000
3 000 000
3 901 409
890 363
163 194
4 785 947
850 000
1 000 000
1 535 527
11 814 737
1 077 979
316 992
1 684 447
644 068
RAS
600 000
3 475 000
350 000
21 447 519
1 500 000
683 115
600 000
1 500 000
750 000
180 000
100 000
1 200 000
95 000
500 000
372 533
225 000
7 689 108
2 305 000
2 522 967
1 955 250
470 000
4 663 841
2 865 584
5 534 847
271 422
549 692
15 229 953
550 000
2 427 000
1 491 488
1 985 681
2 099 200
13 686 009
2 469 715
2 959 383
2 424 849
RAS
70 000
165 000
65 000
70 000
45 000
115 000
500 000
680 000
485 000
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
en panne à ouaga
RAS
RAS
RAS
dispersés
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
au rebus
bureau Nicolas
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
420 000
215 000
85 000
400 933
1 662 000
RAS
RAS
RAS
RAS
ouaga chez M, Nicolas
808 820
394 430
170 278
223 004
97 020
142 213
185 640
93 350
357 845
116 367
95 697
130 725
150 398
762 712
816 529
1 970 000
RAS
191 362
280 000
1 040 000
270 000
135 000
115 000
405 000
1 100 000
120 000
391 488
395 000
400 000
400 000
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
???????????????
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
400 000
100 000
250 000
230 000
230 000
140 000
1 083 512
325 000
253 401
450 000
RAS
224 576
147 500
75 000
45 000
571 501
55 000
365 000
558 000
RAS
11 958 400
16 351 015
16 352 370
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
RAS
9 000 000
RAS
RAS
1 425 439 311
égende
Rubriques
même Items
RAS
RAS
5 000 000
2 000 000
6 500 000
9 000 000
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
base vie
magasin
magasin
magasin
magasin
magasin
magasin
base vie
base vie
sécurité
en réparation
carte grise Stremco
carte grise Stremco
carte grise Stremco
Appartient à Pom
carte grise Stremco
carte grise Stremco
carte grise Stremco
carte grise Stremco
carte grise Stremco( à ouaga)
Appartient à POM
carte grise Stremco
carte grise Stremco
Observations avec
commentaires
ANNEXE 13.2
STREMCO SA.
Guiro Mine
INVENTAIRE STOCK MAG
DESIGNATION ARTICLE
1- CARBURANT & LUBRIFIANTS
GAZ-OIL(L)
PETROLE(L)
HUILE DE FREIN (Bidon de 0,5L)
HUILE RUBIA 15W 50(L)
HUILE SAE 85 W 90 (L)
HUILE CARTER EP 150
HUILE HYDRAULIQUE HV 68
GRAISSE MULTIS EP2(Kg)
GRAISSE CARTER ENS/EP 700( 50Kg)
ACIDE / BATTERIES(5L)
EAU DISTILLEE
SOUS TOTAL 1
2- MAT.& CONS. MINIERS
FER PLATS DE RAIL
CLOUS PR RAILS (SAC)
BOULONS PR FER PLATS (SAC)
DETONNATEURS DAVEYNEL/ NONEL
GOMMES NITRAM 9 38mm (U)
NITRATE AMMONIUM (sacs 25kg)
CORDEAU DETONANT DAVEYCORD (m)
RLX DE FIL DE TIR (500m)
SONNERIES COMPLETES
MEGAPHONE WALLCOM
BOIS DE BOURRAGE
FLEURET ATLAS COPCO DE 1.20M
FLEURET ATLAS COPCO DE 1,20M AVEC VIS
FLEURET ATLAS COPCO DE 77CM AVEC VIS
FLEURET 1,80
TAILLANTS 41
RAIL 30IBS DE 7,50 M
RAIL DROIT
RAIL GAUCHE
GARNITURE FE FREIN DE TREUIL
ASPIRATEUR STR44KW 002
ASPIRATEUR STR4KW 001
ASPIRATEUR STR22KW 002
ASPIRATEUR STR22KW 003
POMPE 4H3/2C-A05A
ROUE DE WAGON
RLX DE GRILLAGE DE MINE
SPUD 1"
SPUD MALE 1/2"
SPUD FEMELLE 1/2"
CLAMPS 1/2"
FLEXIBLE D'AIR 1"(RLX)
FLEXIBLE D'AIR 1/2"(RLX)
RIGING SLING
STOCK
PU
443
150
8
250
220
50
30
20
2
-
671
475
2 465
1 788
1 673
1 832
1 783
2 566
273
1 000
2 620
8 532
33 769
600
2 460
1
14
1
1
253
45
12
71
110
120
12
5
2
1
1
1
1
1
20
3
20
10
7
13
1
1
93
1 882
661
150
1 853
1 080
25 950
357
150 000
22 000
45 000
2 500
23 567
23 567
8 500
24 549
17 550
114 272
2 022 294
2 022 294
177 000
125 000
125 000
125 000
125 000
1 300
34 000
75 000
1 081
1 291
1 154
1 104
105 000
94 000
12 000
RIGING PIN
LOT DE PIECES DE POUSSOIR
D1093/C6284 PISTON HEAD C6284
D1070/C6263 SPACER C6263
D1072 SPACER
199-28 CIR CLIP
INNER CYLINDER 1,2m B4933
PISTON ROD 1,2m A1481A
143-16 SPRING WASHER
JOINT POUR SPUD
BRIDE PLATE 4"
BRIDE A VIS 4"
BRIDE A VIS 3"
BRIDE 4" (RISO PN 16 114,3x3,8)
GRINDING T-6-125x63x32
O-RING 164-3903
HAT PACKING 197-38-54
BUCKET D1070
PISTON ROD SPACER
BUCKET SPACER
TWIST GRIP ASSEMBLY
VIS M10x120
VIS M10x240
PISTON ROD
LEG CYLINDER OUTER
MADODA POTE
LOT PR DE MARTEAU ATLAS COPCO BBC 34W
WASHER/ RONDELLE 3101414600
WATER TUBE 3121003800
TUBE 3131014200
RETAINER PIN 3121085200
CAP NUT 3131001700
VALVE 3131001080
NIPPLE 3100965400
RETAINER 3121085100
SLEEVE 3131000700
SPRING 3131000600
SPRING 3121049700
SPRING 3121056400
SPRING 3121073700
SPRING 3121049100
O RING 0663211400
O RING 0663212800
O RING 0663212400
O RING 0663613600
O RING 0663212500
O RING 0663211200
PACKING 312106200
PACKING 3100965300
PACKING 3100964600
VALVE BODY 3131000900
VALVE PIN 3131000800
VALVE SEAL 3121073600
GUIDE PIN 3100966500
GUIDE RING 3121077600
NUT 3131001300
BACK HEAD 3131014080
MANDREL 3115209400
STAINER 3121050100
ADAPTER 3121071400
42
3
1
3
36
10
10
32
34
7
7
33
7
2
10
11
41
7
6
4
8
2
1
9
568
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
2
2
2
1
1
5
1
1
4
4
1
2
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
1
8 500
PIN 3121055800
PIN 3121059500
PIN 3121049000
PIN 0101127400
BALL 0517141400
NUT 3121049300
BACKEAD 3131014080
LOT PR DE MARTEAU ATLAS COPCO BBD 46WS 8
AIR TUBE 3121076800
WATER TUBE 3121046000
SIDE BOLT 3121076000
LACK SCREW 3121060400
SCREW 0192132200
ADAPTER 3000582503
ADAPTER 3121071600
ADAPTER 3121085700
ADAPTER 3131001400
PLUG 3121058500
SPRING 3121070700
NUT 3121089400
NUT 3121049300
CUP NUT N1 9000033900
CUP NUT/ HOSE NIPPLE 25mm 9000032600
PIN 01018129800
PIN 0101127400
SPRING 3121072500
SPRING 3131001600
SPRING PIN 3115141700
WASHER 3121072400
WASHER 3131001500
WASHER 3121062700
SEAL WASHER 16-0661102600
O RING 0663212400
O RING 0663918400
O RING 0663213200
O RING 0663213500
O RING 0663212800
O RING 0663612900
O RING 0663212200
RUBB PACKING 3000012100
BUFFER PLATE 3121002900
PLUNGER 3100964101
PAWL 3101315900
LOT PR DE MARTEAU S215
S21-37A AIR STEM
S21-91 AIR STEM NUT COPPER WASHER
A1406 BACKHEAD
C1101M CYLINDER LUG BUSH
C6521 FRONT CYLINDER WASHER LINER
C2699 CYLINDER WASHER LINER PLAIN
S21-33 PAWL
S21-34 PAWL PLUNGER
D1611 PAWL PLUNGER SPRING
D2130 SIDE ROD NUT
C3102 SIDE RODS
D2146A STEEL RETAINER BUSH
D2239 STEEL RETAINER PIN
B2147 THROTTLE VALVE
S21-25M THROTTLE VALVE HANDLE BOLT
D2482 VALVE BOX LOCATING PIN
1
2
1
1
2
1
1
1
3
2
1
1
1
1
1
1
1
2
2
1
1
1
2
2
2
1
2
1
1
1
8
2
8
2
2
4
2
2
2
8
8
1
230
4
29
3
17
100
234
336
13
10
123
12
17
37
34
S21-29C WATER STEM NUT
S21-50 WATER STEM NUT COPPER WASHER
S21-28B WATER STEM - THREADED
S19-39 WATER TUBE
S21-42 WATER TUBE CAP SCREW
S21-45 WATER TUBE RUBBER - SMALL
S21-44 WATER TUBE RUBBER - LARGE
S24-46 WATER TUBE THRUST WASHER
CHUCK B2148
VALVE C2697 A
VALVE POST
VALVE BOX A1446A
CHUCK NUT S19-7
RATCHET C2698L
B2107 PISTON
RIFLE BAR C20223L
BACKHED SPUD THREATED HF 6055231
CYLINDER A1404M
STEEL RETAINER FRONT HEAD A1405B
CHUCK NUT S19-7
FRONT CYLINDER WASHER LINER B5474
SIDE ROD NUT D2130
AIR STEM NUT S21-32
HEXAGONAL CHUCK BUSH C2701
THROTLLE VALVE B2147
RIFLE BAR C20231
STEEL RETAINER STD
FRONT CYLINDER WASHER PLAIN C2899
RATCHET RING C2698L
SIDE ROD C3102
CYLINDER A1404
STEEL RETAINER FRONT HEAD
CHUCK B2148
RIFLE NUT D1623
BACK HEAD A1406
AIR STEM S2137A
CYLINDER LUG BUSH C1101M
VALVE PLUG B2108A
VALVE BOX A1446A
VALVE C2897A
LOT PR DE POMPE WILDEN PX8
DIAPHRAGM PTFE 08-1010-55
BACK UP DIAPHRAGM 08-1060-51
AIR VALVE ASS 04-2030-52
GASKET MUFFLER PLATE 04-3502-52
GASKET CENTER BLOCK 04-3529-52
GASKET AIR VALVE 04-2620-52
PILOT SPOOL RETAINING O RING 04-2650-49-700
SHAFT SEAL 08-3210-55-225
O RING AIR ADJUSTMENT PIN 02-3200-52
PILOT SLEEVE 04-3880-99
VALVE 08-1420-56
CENTER BLOCK ASSEMBLY 08-3126-01
GASKET 04-2621-01
MUFFLER PATE 04-3185-01
O-RING 08-3200-52
VALVE SEAL 08-1200-55
BUSHING SHAFT 08-3306-13
VALVE BALL 15-1450-52
FOOTED INLET 08-5080-01
60
213
18
53
18
68
95
106
4
7
7
7
9
13
5
8
4
6
4
32
45
40
44
37
28
35
40
42
40
50
6
12
30
139
10
84
30
20
10
20
8
4
1
4
12
4
8
6
4
2
8
2
1
2
2
8
3
1
1
RETAINING RING 04-3890-03
VALVE SEAT 08-1121-01
VALVE SCAT PTFE O RING
VALVE BALL PTFE 08-1080-55
SHAFT PRO FLO 08-3840-09
LOT PR DE SONDEUSE SOUTERRAINE
ROTOR VANT
SPUD NUT 2"
CLAMP 20
TOP CUP BUSH
DOG SCREWS
SPUD 1"
CHUCK JAW
OIL SEAL
SEAL LOLDER
SPACER AIR MOTOR ROTOR
END PLATE FRONT
SLEEVE AIR MOTOR
END PLATE REAR
BQ.CORE SPRING
SHELL BQ IMP
BIT BQ LEABR
BIT BQ 09SC 12 EX 8-100
FEED NUT
BIT NQ C64SR
CHUCK SLEEVE
LOT PR DE POMPE KSB
ORION 755-329
IMPELLER 170x8 WKLN
SHAFT SLEEVE
LOCK NUT M28x1,5
ROULEMENT KSB 6306-C3
CLAMPING SLEEVE H207
ZA 020320 SPACER SLEEVE
STAGE SLEEVE
PACKING 39/55x8
SOUS TOTAL 2
3- MAT. & CONS. D'USINE
POMPES STERLING 2" et 3"
POMPE KSB
POMPE SHIMGE
CRUCIBLES Ax60 (CREUSETS)
CRUCIBLES Ax40 (CREUSETS)
BLINDAGE DE TENSION DES TO 7022041009
PLATEAU DE DISTRIBUTION 700001914T
BOULONS M20x120
ARTICULATION FLEXIBLE DE PLATI 7004205250
BUTEE MACHOIRE FIXE 7024800001
BRIDE D'ETANCHEITE 7000056264
COIN DE SERRAGE MACHOIRE MOB.7000046536
ROULEAU PORTEUR diam102 29cm
ROULEAU PORTEUR DIAM 70-29CM
ROULEAU RETOUR diam76 57cm
ROULEAU RETOUR diam70 57,5cm
ROULEAU RETOUR diam60 53,5cm
ROULEAU RETOUR diam 60 25cm
ROULEAU RETOUR diam 91 25,5cm
BANDE TRANSPORTEUSE 50cm(25m)
BANDE TRANSPORTEUSE 65cm(200m)
LANTERN RING TO SUIT C063-C23
17
8
7
4
20
1
1
3
3
1
3
1
1
1
1
1
1
20
15
3
1
2
1
3
2
4
4
1
1
1
8
6
5
2
1
1
3
3
2
4
159
1
2
1
2
22
6
5
48
7
31
4
2
1
9
655 000
592 600
35 000
24 000
164 855
145 822
4 912
24 653
158 109
132 997
226 937
16 884
168 884
23 365
23 365
16 884
16 884
16 884
22 500
22 500
44 933
MADODA PUMP + ACCESS.
RESSORT DE SUSPENSIOIN 104625
JOINT 761050
JOINT 760023
JOINT 721050
JOINT 750050
RESSORT 1003604254
RONDELLES PR BOULONS
RESSORT
COURROIES 988799
GOUPILLE 7001614182
RONDELLES PLATES 7000070590
RONDELLES M30
RESSORT CYLINDRIQUE COMPRESSES 700041381
RONDELLES 7001634036
ECROUS DE FREINAGE M20
ECROUS DE FREINAGE M12
ECROUS DE FREINAGE M24
ECROU M24 7001960024
ECROU M36 71562037
ECROU M30
ECROU 7001563033
BOULON M8
VIS M12x30
BOULON TETE CONIQUE ERGOT 7000072012
TIGE FILETEE 7082702008
RESSORT MOYEU 33cm
RESSORT MOYEU 19cm
PIECE 3155-01
BOULON DE BLINDAGE 7000044506
POULIE SPA 14011
MOYEU CMW 1610-18
POMPE DE BROYEUR + ACCESSOIRES
FLAP VALVE 3601-077
VORTEX 211044040
VORTEX 490044053
JUPE DE PROTECTION 7053400001
ECROU D'ARBRE 7000055352
COUSSINET SPHERIQUE 1048722335
PIECE DE CONCASSEUR 700001796T
ANNEAU 700001867T
TREMIE CONIQUE 700001818T
MACHOIRE FIXE 1048239541
MACHOIRE MOBILE 1050131001
MACHOIRE FIXE CONCASSEUR A MACHOIRE
MACHOIRE MOBILE CONCASSEUR A MACHOIRE
TREMIE CYLINDRIQUE 700001816T
RONDELLE D'APPUI 1086077041
GALET PORTEUR 7046752750
JOINT GARNITURE D'ETANCHEITE 10mm 25/64
AGRAFFE PR BANDE(m)
RONDELLE PR MACHOIRE CONCASSEUR A CONE
COIN DE SERRAGE MACHOIRE MOBILE 7000046536
BOULONS M35x200
BOULONS TETE CARRE M36x220
BOULONS TETE CARRE M42x120
BOULONS M50x120
AXES 71482574
RONDELLE PLATE 7000104409
1
4
1
1
1
1
8
22
8
4
8
4
8
16
2
12
1
2
3
4
29
89 947
6 006
6 006
6 006
6 006
2 217
1 876
2 217
6 000
6 549
8 178
1 876
1 688
10 864
23 601
11 584
29 085
1 168
1 566
1 787
4
786 162
1
15
8
2
1
2
1
24
2
2
2
1
1
1
2
1
1
1
1
3
4
4
6
5
2
2
3
3
15
4
2
6
5
8
1
3
1
96 714
20 381
37 384
10 753
23 632
20 740
21 655
10 514
34 500
27 517
34 247
685 700
625 866
749 549
199 000
1 491 757
627 766
660 323
496 644
781 230
1 140 207
431 530
51 719
558 020
16 500
36 000
3 621
226 937
11 892
14 500
17 823
12 283
36 555
11 884
PLAQUE 700074950
ACCOUPLEMENT 7002252099
RESSORT CYLINDRIQUE COMPRESSE 7000044521
RENIFLARD 7002125060
THERMOSTAT 7002125060
MANOMETRE 7002125111
CONTRÔLE DE DEBIT 7002125210
BRASS BUSH 7015603000
METAL ANTIFRICTION 7000430030(Kg)
REDUCTEUR
BAGUE DE BOITIER DE C.A 700001773T
TERAGE N10150002
BOITE DE CONCACEL 10Kg
BOITE DE CONCACEL 15Kg
BOITE DURCISSEUR DOSE DE 5Kg
BOITE DURCISSEUR DOSE DE 10Kg
GRILLAGE DE CRIBLE 25/6
GRILLAGE DE CRIBLE 12,5/3
ROULEMENT 22218EK/C3 (CCK/W33)
ROULEMENT SKF 6204ZZ
ROULEMENT URB 6303 ZZ
ROULEMENT DPI 6314 2RS
ROULEMENT FBJ 6310-2RS
ROULEMENT FAG 22218 E1-K-C3
ROULEMENT PHD 721009
ROULEMENT TIMKEN 32213 90KA1
ROULEMENT NSK 21312 CDE 4
ROULEMENT SKF 22210 EK
ROULEMENT SKF 6309-2RS1
ROULEMENT SKF 6307 ZZ
ROULEMENT SIN 22211 MB N33C3
ROULEMENT SKF 6208-2RS1
ROULEMENT 2ZZ 10 CC K
ROULEMENT KG 6201-2RS
ROULEMENT SKF 6306-2Z
ROULEMENT DPI 22208 CC W33
ROULEMENT SKF 1317 K
ROULEMENT SKF 22313 K
ROULEMENT NSK 6314C3
ROULEMENT SKF 6206
ROULEMENT SKF N319 ECP
ROULEMENT SKF 316
ROULEMENT FGJ 6310-2RS
ROULEMENT FKUCP 209
ROULEMENT SKF 6205 Z C3
ROULEMENT D.TEC 22211 CCW 33
ROULEMENT SKF 6308ZZ/C3
ROULEMENT SKF 6208ZZ
ROULEMENT CKG 2210
ROULEMENT SKF 6209-2RS1
ROULEMENT KEN 32307
ROULEMENT KG 33213
ROULEMENT KG 33217
ROULEMENT + PALIER P206
ROULEMENT DE PALIER VC 209
ROULEMENT DE PALIER VC 210
ROULEMENT DE PALIER GYE35-KRR-B
ROULEMENT DE PALIER GYE50-KRR-B
ROULEMENT + PALIER 4CP 204
PALIER DE ROULEMENT SKF SE 513-611
4
1
2
2
1
1
1
4
1
1
2
1
3
1
1
3
1
3
4
4
1
3
8
1
1
2
1
16
2
1
1
5
2
2
1
1
1
1
2
11
2
2
8
11
5
1
2
1
2
1
1
1
1
2
2
9
4
10
2
8
35 358
166 473
6 003
2 742
311 561
93 933
199 962
36 423
4 284
36 000
995 126
95 323
58 412
74 911
27 714
55 428
24 000
17 000
181 447
9 540
7 515
5 350
6 725
7 574
8 055
7 725
6 750
7 822
7 822
7 655
8 065
7 405
6 123
7 014
7 474
8 066
7 655
7 754
8 065
7 754
7 515
8 666
7 021
6 521
7 754
10 522
7 655
6 978
6 023
7 501
6 522
6 325
6 325
15 321
13 633
12 745
12 753
19 306
8 032
13 655
PALIER DE ROULEMENT SKF SNL 520-617
PALIER DE ROULEMENT SKF SNL 511-609
PALIER DE ROULEMENT SKF 1313K
PALIER DE ROULEMENT SKF 22213
PALIER DE ROULEMENT SKF 22220 EK/C3
PALIER DE ROULEMENT SKF 21312 E
CONE SKF H317
CONE SKF H310
CONE SKF H2309
CONE SKF H320
CONE SKF H318
CONE SKF A Hx2316
CONE SKF H313
CONE SKF H311
CONE FAG B200x126
CONE FAG H318
CONE H3128
COUVERCLES
MOYEU 5040
MOYEU 5050-125
MOYEU 1210
MOYEU 1610
ML 406871 WASHING PROTECTION
2926110 OAKIM
ML 210930 CLAMP BLOCK M20
ML 251624 ANTI SANDING SEALER
243782-20 RUBBER BUSHING21/32x20
ML 248004 RUBBER SEALEN 60/19-12
ML 217352-002 BOLT HEXAGONAL
ML 217352-003 BOLT HEXAGONAL
ZX 11186116 FILLING SEGMENT
ZX 11185999 LIFTER BAR
ZX 11186739 SHELL PLATE AT MANDOOR
ZX11186738 LIFTER BAR
ZX 11186981 MANDOOR PLATE
31-417868102 LIFTER BAR
ZX 11185117 LIFTER BAR
ZX 11186737 LIFTER BAR
ZX 11186736 LIFTER BAR
ML 381022190 FILLING SEGMENT
ZX 11185363 GRATE PLATE
ZX 11186630 SHELL PLATE
ZX 11186443 HEAD PLATE
ZX 11186711 LIFTER BAR
ML-415718102 LIFTER BAR
ZX 11186629 SHELL PLATE
LOT DE PR POUR LE KNELSON
PALIER DE ROULEMENT SKF TU 510 M
PALIER DE ROULEMENT SNL 510 608
PALIER DE ROULEMENT SNL528
ROULEMENT 6301 ZZ
ROULEMENT 6203 2Z/C3
ROULEMENT 6205 2Z/C3
ROULEMENT 6211 2Z/C3
ROULEMENT 32010
ROULEMENT 22210 CCK
ROULEMENT 22211 EK/C3
ROULEMENT 6208 2RS
ROULEMENT 22228 CCK/W33
OMRON 2PT MINI RELAY REF.80778
2
2
2
8
4
1
5
9
3
4
6
6
7
4
2
1
2
12
2
1
2
4
38
4
107
107
108
107
6
7
4
6
4
1
1
2
6
1
1
4
6
10
6
12
10
12
2
18
5
3
1
5
2
1
2
6
5
3
1
134 086
48 472
18 641
17 944
138 193
135 056
7 563
7 563
7 563
7 563
7 563
7 563
7 563
7 563
7 563
7 563
7 563
12 900
34 566
35 822
33 128
29 541
564
16 518
1 509
197
144
426
13 763
13 763
93 690
51 220
16 466
479 405
101 483
53 792
102 336
102 336
1 063
228 944
83 312
132 512
77 421
8 266
13 763
UPPER/TOP BEARING REF. 21441
VIBRATION ISOLATORS 78506
TAMIS PR CRIBLE KNELSON
PR POUR LE CYCLONE
SPIGOTS 030944020
SPIGOTS 1140844025
SPIGOTS 00120844030
SPIGOTS 00141144030
SPIGOTS 371044020
SPIGOTS 431044015
LOT DE PR POUR POMPE WARMAN
GLAND ASSEMBLY C044-1224
EXPELLER C028-A05A
LANTERN RING PF
LANTERN RING C063xKD1
SEAL RING C122-R55
VOLUTE DISCHARGE SEAL C2132L
VOLUTE SEAL TO SUIT C2125-S10
EXPELLER RING TO SUIT C29-05A
FRAME PLATE LINER TO SUIT W I05022-550
IMPELLER TO SUIT C2147-A05A
IMPELLER 0135562Z
GLAND BOLT C045-E62
VOLUTE FRAME SEAL C2125-S10
VOLUTE LINER O-RING
O-RING C217-S10
O-RING C109-S10
O-RING C064-S10
ARRETE HUILE METSO MM0345570
JOINT METSO 953319
GLAND PACKING TO SUIT C111-Q05A
IMPELLER METSO 19880262
SPACER PD 70015
EXPELLER 028-C023
VOLUTE LINER TO SUIT PD 751010
VOLUTE LINER TO SUIT PD 131110
SHAFT SLEEVE C075D20
IMPELLER 5VCG C2147-R55
EXPELLER RING C029-A05A
GLAND ASSEMBLE C044-K24
SUPPORT DE ROUE
SOUS TOTAL 3
4- SOUDURE
BAGUETTES ACIER DE 3,20(Pqt)
BAGUETTES ORDINAIRES DE 4 mm(Pqt)
BAGUETTES INOX DE 3,20
BAGUETTES A BRASURE DE 3,20x1 m(BRONZE)
BAGUETTES ALUMINIUM DE 3,20
BAGUETTES DE FONTE DE 3,15
DISQUES A COUPER 230x3x22,2mm
DISQUES A COUPER 125x3,0x22,23mm
DISQUES A MEULER 230x3x22,2mm
DISQUES A MEULER 125x6x22,23mm
DISQUES POUR SPENÇAGE 115x22mm
LAMES DE SCIE 300mm
GAZ OXYGENE
GAZ ACETYLENE
DETENDEUR D'OXY
DETENDEUR D'ACETY.
CLAPET ANTI RETOUR OXYGENE
4
3
11
1
1
1
2
1
1
4
7
7
5
22
2
8
11
4
1
1
7
5
6
11
7
11
2
3
6
3
2
4
1
1
8
3
7
8
39
74
1
3
43
7
131
4
26
43
14
5
60
1
2
11
188
18 000
198
205
140
233
2 000
2 000
1 800
1 500
600
95 702
95 702
17 982
CLAPET ANTI RETOUR ACETYLENE
TETES DE CONNECTION ACETY
TETES DE CONNECTION OXY
TETES DE COUPE 10/10
TETES DE COUPE 12/10
TETES DE COUPE 20/10
TETES DE COUPE 25/10
TETES DE COUPE 30/10
TETES DE COUPE 1/10
TETES DE COUPE 1/32
TETES DE COUPE 1/8
POTS DE POUDRE A BRASURE M15 500g
CHALUMEAU A GAZ
CHALUMEAU A SOUDER
MECHE A BETON DE 8MM
MECHE A BETON DE 6MM
MECHE A BETON DE 12MM
MECHE A BETON DE 16MM
ROULEAUX D'ETEINT 2,00mm
ROULEAUX D'ETEINT 71mm
MANOMETRE POUR GAZ FREON 12
RACCORD RAPIDE 6,3/10
RACCORD POUR POSTE DE SOUDURE MALE
RACCORD POUR POSTE DE SOUDURE FEMELLE
PINCES A SOUDER
PISTOLET A PEINTURE (SAGOLA)
RACCORD PR TUYAU OXY/ACETY(m)
BRULEUR
BOUTEILLE D'AIR GT-U-25V(Vide)
SOUS TOTAL 4
5- MATERIEL DE SECURITE
GANT PLASTIQUE (PAIRE)
GANT EN CUIR (PAIRE)
GANT DE MENAGE (PAIRE)
GANT DE LATEX (PAIRE)
CASQUE DE SECURITE
TENUES DE TRAVAIL BLEUS
TENUES DE TRAVAIL KAKI
IMPERMEABLES
CEINTURE DE SECURITE 75mm
BOTTES
CHAUSSURES DE SECURITE
CEINTURES DE LAMPE
BOUCHONS D'OREILLES
CASQUES D’OREILLES/ ANTI BRUIT
MASQUE ANTI POUSSIERE SIMPLE (Pqt 50)
MASQUE ANTI POUSSIERE SGE 150
MASQUE ANTI POUSSIERE NP 306
MASQUE ANTI POUSSIERE EN 140
MASQUE ANTI POUSSIERE MP 303
LAMPE DE MINEUR
TABLIER EN CUIR PR FONTE
CASQUE ANTI BRUIT
PROTECTION DE CASQUE (LOT)
SOUS TOTAL 5
6- FOURNITURES DE BUREAU
CAHIER DE 100P PF
CARNETS DE POINTAGE
CARNETS DE BONS DE SORTIES MAGASIN P.F.
CARNET DE FICHES DE SOUMISSION D'ECHANTILLON
11
7
6
5
1
11
8
3
1
2
1
8
1
2
4
9
1
1
3
6
1
7
5
10
3
1
13
1
2
17 982
16 800
16 800
9 161
9 161
9 161
9 161
9 161
9 161
9 161
9 161
15 000
91 000
98 000
8 000
8 000
8 000
12 000
15 000
15 000
17 000
7 500
17 000
17 000
6 000
24 000
9 500
125 000
6 500
78
16
11
1
19
116
1
15
13
31
69
217
13
6
2
5
2
2
9
6
13
1
1 750
1 700
1 750
14
13
9
23
1 409
7 500
5 000
5 000
25 352
6 000
20 000
5 557
700
6 000
9 000
12 000
12 000
12 000
12 000
40 000
6 000
7 000
200
6 000
3 250
6 000
CARNET D'AUTORISATION D'ABSENCE
POST IT
ENCRE HP LAZERJET 35A
ENCRE HP LAZER 12A
ENCRE HP LASER JET Q6002A (JAUNE , NOIR)
ENCRE HP LASER JET 22
ENCRE OFFICE JET 920
RAMES DE PAPIER A3
GOMMES (U)
BOITES AGRAFFES 24/6(pqt 100)
BOITES D'AGRAFFES 8/4
BOITES A ARCHIVER
CHRONOS CLASSEURS
CRAYONS COULEURS(Boîte de 6)
CRAYONS COULEURS(Boîte de 12)
MARQUEURS ( bleu,rouge,noir)
BIC ROUGE
CORRECTEUR BIC
EFFACIL CORRECTEUR BIC
CRITERIUM 0,5
MINE DE CRITERIUM 0,5 (pqt)
POTS DE COLLE PAPIER LIQUIDE
BOITE DE CRAIE BLANCHE
SURLIGNEURS
CRAYON GOMME
SCOTCH TRANSPARENT GF (RLX)
SCOTCH TRANSPARENT PF (RLX)
SHATERTONE (RLX)
SOUS TOTAL 6
7- PIECES DE RECHANGE
FILTRES A GASOIL
FF 5074
FF 5113 PR COMPRESSEUR
1R 0751 PR POCLAIN 322L
FF 135
.26560201 PR GROUPE DE 80 KVA
LF 4054
BF 7633
BF 7634
NPS T133A31 PR TOYOTA HILUX
FS 19591 PR COMPRESSUR 407
.23390-5102
F834-F
FILTRES A HUILE
LF 655 PR COMPRESSEUR XAS 90
LF 699 PR GROUPE DE 80KVA
LF 787 PR SAVIEM ET TRACTO PELLE
LF 670
LF 777 PR GROUPE 450 KVA
LF 551A SCANIA ET TOYOTA HILUX
LF 667 PR PELLE CHARGEUSE ET POCLAIN 322
LF 3379 PR COMPRESSEUR 407 ET POCLAIN 322
LF 3608-90915-30002 TOYOTA BJ
.3883
LF 3477
AC74 PR DAF
LS 867B
SL02 23 802 PR MAZDA
FILTRES A AIR
AF 25352 PR GOUPE 80KVA
8
1
1
3
1
1
5
5
3
38
6
5
13
5
1
22
1
-
7 500
350
35 000
55 000
20 000
20 000
20 000
4 500
200
400
350
13
2
2
16
1
2
33
2 000
1 000
2 000
2 000
750
400
800
400
300
6
2
4
4 309
4 602
22 982
5
1
2
10
4
6
-
16 656
5 937
8 550
8 550
12 500
4 602
1
2
1
2
8
10
11
7
1
6
2
2
2
4 575
5 133
7 291
13 563
15 090
8 064
7 164
7 040
8 064
6 512
8 752
7 291
4 897
7 291
4
26 714
9 500
125
600
650
80
800
901-056 PR GROUPE 250KVA
AF 344M
AF 26402
AF 2914507700
291450 1800/AF 26402
AF 343 PR CHARGEUR
FILTRE A AIR AF 4509
FILTRE A AIR PR RENAULT
FILTRES A EAU
WF 2076 LON G PR GROUPE 450 KVA
WF 2073
WF 2074
PERKINS 26 55 0001 PR GROUPE 250 KVA
FILTRES SEPARATEURS
.1604038300
.2311007500
FS 19728
FS 19624
FS 19532
FS 19551
159-6102
FS 1231
FILTRES A HYDRAULIQUES
HF 6205 PR COMPRESSEUR XAS 186 /90
HF 6587 PR TRACTO PELLE
HF 28938
HF 35140
COURROIES
COURROIES A-78 12,5x2025
COURROIES A108
COURROIES A107
COURROIES 5H7371
COURROIES B-52 17x1320
COURROIES A53x12,5x1400
COURROIES 13x1400 AVX13
COURROIE 9,5x1400 LA
COURROIE 9,5 X 1350
COURROIE 13 X 1205 La
COURROIE 12,5 X 1200 La
COURROIE 12,5 X 1050 A39
COURROIE AVX 10 X 1125 LA
COURROIE A54 12,5X1425
COURROIE B26 17x670-700
COURROIE B104 17X2660
COURROIE B57 RPF 5570
COURROIE 17x1900 BX73
COURROIE 997-871
COURROIE 12,5x1600 A61
COURROIE AV13x1025la
COURROIE 90916-02452
COURROIE 13568-19195
COURROIE 90916-02211
COURROIE 99332-11265
COURROIE 99332-00825
COURROIE 17x2650 B103
COURROIE 12,5x1700 la A65
COURROIE B49 17x1295
COURROIE 3002202 CUMMINS ENGINS
COURROIE PERKINS 1841559C1
COURROIE 90916-02209
11
1
3
2
1
1
2
1
26 714
31 388
25 333
33 715
26 714
31 388
9
5
4
1
13 677
13 677
14 133
13 677
1
1
1
1
1
1
5
2
160 563
160 563
160 563
160 563
160 563
160 563
14
2
2
4
12 589
26 714
13 500
3
8
1
1
32
10
1
2
2
4
6
3
2
1
17
9
4
4
2
2
2
7
2
2
1
1
2
6
2
2
1
4
8 000
8 000
6 000
6 000
5 000
6 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
COURROIE VECO 100 1328 B51
COURROIE C4750 C185
COURROIE VECO 100 4163C 162
COURROIE 12,5X1075 A40
COURROIE VECO 100 5005-C195
COURROIE SPC6700
COURROIE SPC5000LW
COURROIE A-25
COURROIE A-28 12,5X750
COURROIE B85 17X2200
COURROIE A27 12,5X725
COURROIE A83 12,5X 2150
COURROIE AX54 12,5X1375 LA
COURROIE 13X1270 A50
COURROIE SPB 2360 LW
COURROIE 9,5X1125 LA C4610
COURROIE A33 12,5X875 LA
COURROIE A49 12,5X1300
COURROIE 9,5X1250
COURROIE A67 12,5x1750
COURROIE A34
COURROIE A35 12,5x950 LA
COURROIE A42 12,5x1125
COURROIE RPK 1075
COURROIE AVX 10x950 LA
COURROIE PERKINS 2614B543
COURROIE B93
COURROIE 2240LP
COURROIE 12,5x1400
COURROIE PHG SPB6000
COURROIE C240 22x2900
COURROIE B91 17x2300
COURROIE 6700
COURROIE C195 22x4953
COURROIE SPA 1900
AUTRES PIECES DE RECHANGE
JEU DE PLAQUETTE DE FREIN
ROULEMENT DE DEMARREUR KG6303-2RS
ECROU DE MOYEU
CROISILLONS 04371-0K080
BIELETTE DE BRAS DE DIRECTION
BUTEE D'EMBRAGE
AMORTISSEUR AVANT REF 444107
AMORTISSEUR DE DIRECTION
METRICYLINDRE
GOUJON DE ROUE
GOUJON DE ROUE BERLIET
SILEMBLOC PR BRAS DE SUSPENSION G.F.
SILEMBLOC PR BRAS DE SUSPENSION P.F.
SILEMBLOC PR LAME DE RESSORT
PAIRE DE BIELETTE DE DIRECTION
AMORTSSEUR ARRIERE
CERCLE DE ROUE BERLIET
JEU DE PLAQUETTE DE FREIN AVANT MERCEDES
SILEMBLOC DE TIRANT ARRIERE
SILEMBLOC DE TIRANT AVANT
BOULON CENTRAL 19 AV.
BOULON CENTRAL 24
BOULON CENTRAL 22
SOUPAPE ADMISSION PR DAF
1
1
2
4
1
2
10
10
10
10
5
6
4
1
1
4
2
4
5
2
2
3
1
1
3
2
3
4
2
10
2
2
16
19
15
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
5 000
3
3
2
1
3
1
2
1
1
12
16
9
8
1
2
3
1
8
4
7
4
3
1
16 000
7 500
1 200
12 000
17 000
1 500
8 500
5 500
14 000
800
800
17 000
12 000
11 000
6 000
8 500
3 000
6 000
8 500
8 500
1 000
1 000
1 000
18 000
DURITE D'EAU
EMBOUT DE FLEXIBLE D'AIR DE POUMON
CROISILLON DE CARDANT RENAULT
RETROVISEUR RENAULT
ROTULE DE LEVIER
APPAREIL DEE DIRECTION RENAULT
ROULEMENTS 524850
ROULEMENTS 524851
ROULEMENT FAG 33213
ROULEMENT FAG 33217
MEMBRANE DE POUMONS 20
MEMBRANE DE POUMONS 24
MEMBRANE DE POUMONS 30
ECROU DE MOYEU ESSIEU DAF PAS GAUCHE
ECROU DE MOYEU ESSIEU DAF PAS DROITE
PHARE RENAULT
APPAREIL DE DISTRIBUTION RENAULT
AMPOULE P21W 12V21W REF. 86276Z
AMPOULE P21W 12V21/5W REF. 86280Z
AMPOULE P21W 24V21W REF. 86278 RZ
AMPOULE P21W 24V5W REF. 86288 RZ
AMPOULE P21W 24V130W REF. 86259Z
AMPOULE P21W 24V5WT10 REF. 86318Z
AMPOULES DE PHARES H4 12V 100/90W P43T
AMPOULES DE PHARES H4 12V 100/90W P43T-38
AMPOULES DE PHARES H4 24V 100/90W
AMPOULES DE PHARES 24V 100 H3
AMPOULE 12V 5W T10
AMPOULE 24V 21W
BOUGIES DE PRECHAUFFAGE BJ
PNEU 195x14C
CHAMBRE A AIR 1200R20
CHAMBRE A AIR 750R15
CHAMBRE A AIR 1000R20
CHAMBRE A AIR 4T 09
CHAMBRE A AIR250R15
CHAMBRE A AIR VELOCE
RETOVISEUR GAUCHE PR TOYOTA BJ
DECANTEUR DE GASOIL
APPAREIL DE RECPTION D'EMBRAYAGE
JOINT DE PONT RENAULT
CALLE DE BUTEE D'EMBRAYAGE RENAULT
JEU DE COUSSINET DE BIELLE
JEU DE COUSSINET DE PALIER
SILEMBLOC DE LAME RESSORT
FEU ROUGE ARRIERRE
GOUJEON DE ROUE DOLLE
FILTRE A HUILE PR PRISE DE FORCE 595 5068
FILTRE A HUILE PR PRISE DE FORCE 996 1941
RALLONDE D'AIR
RACCORD D'AIR DE FREINAGE
ROULEMENT DE MILIEU RENAULT
POCHETTE DE JOINT DAF 2800
JOINT ARRETE GRAISSE MOYEU AV. MERCEDES
BOULE DE SELETTE
JOINT DE PONT AVANT 45503
JOINT DE PONT AVANT DEHORS
GASKET KIT 04434-60051
ROTULE AVANT
POUMONS 9518137110
PAPIER JOINT
COSSES PR BATTERIES 12V (paires)
SOUS TOTAL 7
2
1
1
1
1
1
10
6
1
1
2
3
2
2
1
1
7
27
48
39
6
18
3
4
17
10
97
3
1
1
7
2
3
1
1
1
1
1
1
1
1
2
1
50
2
1
1
1
3
1
6
1
2
2
1
2
2
2
8
7 500
4 000
6 000
27 500
7 000
32 000
6 000
6 000
6 000
6 000
8 000
8 000
8 000
1 500
1 500
22 000
21 000
500
500
700
700
700
700
600
600
600
600
600
500
225 000
20 000
20 000
20 000
20 000
20 000
20 000
20 000
24 000
2 000
900
8- FOURNITURES DIVERSES
BOULONNERIE
BOULONS M6X75
BOULONS M8X40
BOULONS M8X60
BOULONS M12x50
BOULONS M12x30
BOULONS M12x40
BOULONS M12x60
BOULONS M12x100
BOULONS M10X60
BOULONS M10X100
BOULONS M10X30
BOULONS M10X40
BOULONS M10X50
BOULONS M10X75
BOULONS M16x30
BOULONS M16x50
BOULONS M16x100
BOULONS M16x150
BOULONS M16x60
BOULONS M16x40
BOULON M16X70
BOULON M16X80
BOULONS M18x80
BOULONS M20X80
BOULONS M20X120
TIGE FILETEE M12
TIGES FILETEES M30
TIGES FILETEES M16
TIGES FILETEES M24
TIGES FILETEES M20
ECROU M8
ECROU M10
ECROU M12
ECROU M16
ECROUS M24
ECROUS M34
RONDELLES M6
RONDELLES M12
RONDELLES M16
RONDELLES M20
BROUETTES
ROUES DE BROUETTE
MARTEAUX 5KG
POULIES 3 SPA 250
POULIES 3 SPB 118
POULIES 3 SPB 140
POULIES 3 SPB 180
POULIES 5 SPC 285
POULIES 3 SPB 150
POULIES 3 SPA 132
POULIES 3 SPA 112
POULIES 100x1-1610
POULIES SA 988800
SERRE CABLE 3/16
SERRE CABLE 3/4
SERRE CABLE 13
SERRE CABLE 16
SERRE CABLE 10
215
61
51
105
145
27
145
122
79
101
61
52
98
148
91
109
42
3
71
73
13
28
62
21
159
2
2
2
3
57
27
81
72
75
75
145
150
160
160
180
180
180
180
180
125
125
125
125
125
125
350
350
350
350
350
350
350
400
600
600
3 000
8 000
3 500
6 000
5 000
40
50
80
85
600
600
35
76
210
4
4
3
2
2
1
7
1
3
6
2
2
2
54
12
27
11
20
85
35 000
10 000
26 000
87 219
21 130
40 600
57 277
215 524
49 895
27 381
25 650
15 000
1 500
300
840
1 200
1 400
1 100
TENDEURS M20
FOURNITURES D'ELECTRICITE
PRISES ETANCHES 2P + T 4896
AMPOULE A NEON/ TUBES FLUORESCENTS 0,60m
AMPOULE A NEON/ TUBES FLUORESCENTS 1,20m
AMPOULE DE DOUCHE/ APPLIQUE DE SECURITE 7522
REGLETTES SIMPLES 0,60m
CONTACTEUR LC1 D093F7
CONTACTEUR LC1 D25M7
CONTACTEUR LC1 D1210M7 DE 120V
CONTACTEUR LC1 D80004
CONTACTEUR LC1 F150
CONTACTEUR CAD 32P7
CONTACTEUR CAD 32M7
CONTACTEUR CD2 DN140
CONTACTEUR DE CONTROLE LC1 K09004M7
CONTACTEUR 0-3L
CONTACTEUR 0-3L
CONTACTEUR 3RT1016-1BA41
CONTACTEUR 230VAC 50Hz
CONTACT ADDITIFS GVAM 11
MINUTERIE 04702 16A 250V
COMPTEUR DE COURANT 3x220/380V 60A
COMPTEUR D'ENERGIE A9M 17072 230-400V
BOUTON D'ARRET D'URGENCE XB2 BS542
BOITE A BOUTON D'ARRET D'URGENCE XALJ174
BOITE DE DERIVATION ETANCHE 220x170x86
CADRE SAILLIE 80x80x40
BLOCS temporisé LADT2 0,1-30S
VOYANT DIRECT 9001KP40R9
VOYANT DIRECT 9001KP40G9
AMPOULE RONDES 40W. A ERGOT
AMPOULE RONDES 60W.
AMPOULE RONDES 100W.
AMPOULES 500W
AMPOULES HALOGENES 400W 220V
PROJECTEUR 220/240V 50/60HZ
PROTECTION THERMIQUE LT3 SA00MW 24-240V
GOULOTTES TMS 012
GOULOTTES 60/40
GOULOTTES 40x16 ( m )
CONNECTEURS BT A PERFORATION D'ISOLANT TT 2D 01F
INTERRUPTEURS SIMPLES ALLUM. ETANCHES VV
INTERRUPTEURS DOUBLES ALLU. ETANCHES VV
ADDITIF INSTANTANE LADN40
DISJONCTEURS 3POLES 25A
DISJONCTEURS 4 POLES 20A
DISJONCTEURS 4POLES 50A
DISJONCTEUR 4POLES 80A
DISJONCTEUR 2POLES 10A
DISJONCTEUR 3AMP DT 40
DISJONCTEUR 4POLES 10A
DISJONCTEUR 4POLES 32A
VOLTIMETRE AC 100A
REGULATEUR DE VITESSE
COMPACT NSX 4P 3DTM250D
COMPACT NS 100NTM100D4P3T
REPARTITEURS 160A
REPARTITEURS 250A
RESISTANCE 3000W
9
3 500
8
56
12
3
40
4
5
4
1
2
4
3
1
1
2
2
1
2
1
1
4
1
3
11
1
6
4
5
5
9
32
54
35
25
2
1
11
17
25
9
10
3
1
3
2
3
20
1
3
9
6
1
1
1
2
1
6
1 750
800
1 000
3 500
5 000
15 622
14 600
18 700
11 600
14 500
13 000
13 000
14 500
18 700
15 000
15 000
15 000
15 000
12 000
85 000
18 500
12 500
35 000
2 000
4 000
30 272
8 527
8 527
1 000
2 000
3 500
4 500
4 000
45 000
2 500
2 500
2 250
6 000
1 750
2 000
21 472
25 000
23 500
40 000
122 000
23 233
9 600
17 500
37 000
65 000
COFFRETS 80x80x40 APPARENTS
VOLTIMETRE AC400V
VOLTIMETRE AC150V/5A
STARTER S2
COFFRET MODULAIRE 24 M-2
COMPTEURS HORAIRE
DISMATIC 20A
RELAIS LRD 07 1,6-2,5A
RELAIS LRD 32 23-32A
RELAIS LRD 16 9-13A
RELAIS LRD 22 16-24A
RELAIS LR2 D35
RELAIS THERMIQUES LRD-3355 30-40A
RELAIS THERMIQUES LRD 4367 95-120A
RELAIS THERMIQUES LR2 D1314
RELAIS CONDITIONNEL LT3SA00MW
BARETTE DE DOMINO DE 16
BOBINE LXD1P7 230V
BOBINE LX1D6P7 AA 230V
BOBINE LX1D2 48V
BOBINE LXD09 110V
BOBINE LX1D25 220V
BOBINE KB16 220V
BORNIER 8mm²
PRESSE ETOUPE METALLIQUE N°2
PRESSE ETOUPE METALLIQUE N°3
COUVERCLE PRESSE ETOUPE N°1
COUVERCLE PRESSE ETOUPE N°2
COUVERCLE PRESSE ETOUPE N°3
COUVERCLE PRESSE ETOUPE N°4
FICHES MALES 16A/250V
FICHES FEMELLE 16A/250V
FICHE FEMELLE 32A 6H/380-415V TYPE RSS 124
FICHE FEMELLE 16A 6H 220-250V
FICHE MALE 32A 6H/380 415V TYPE RSP024
FICHE MALE 32A 6H/415 240V TYPE DJ 025
ADAPTATEURS 90987-02004
BOUTONS POUSSOIRS- MARCHE XB2 BA31
BOUTONS POUSSOIRS- ARRET ZB2 BE101
PILES KODAK DL 123A 3V
PILES KODAK MAX AAAx4 1,5V
PILES ALKALINE BIC 9VOL 6LR61
PILE RONDE DE 1,5V AA
BATTERIE (PILE) DE TALKI-WALKI
BOITE DE FUSIBLES
BARRETTE DE DOMINOS 10
BARRETTE DE DOMINOS 8
RLX DE GRILLAGE AVERTISSEUR(100m)
RLX DE BANDE BALISE ROUGE
PAQUETS DE PAPIER VERT 230x280
PRISE TELE
BORNIER DE 35MM2 800V
BORNIER DE 2,5MM2 55
MOTEUR 5,5KW 1500 RPM
MOTEUR 4KW
MOTEUR 2,2KW 1420 RPM
MOTEUR 7,5KW 1500 RPM
CONDENSATEURS Z-400M
CONDENSATEURS 25µF 5%
CONDENSATEURS 35µF 5%
14
3
2
6
1
3
1
5
1
2
1
4
1
1
1
2
1
4
3
1
9
2
1
1
12
7
4
21
3
5
3
9
3
1
1
10
2
1
12
4
1
4
1
5
1
14
3
2
15
3
4
20
55
1
1
1
1
3
3
1
16 000
11 740
11 740
600
35 000
17 500
11 000
21 472
21 472
21 472
21 472
21 472
22 466
37 500
16 000
6 500
6 500
6 500
6 500
6 500
6 500
450
1 250
1 300
600
600
600
600
5 000
5 000
750
750
750
750
600
12 500
12 500
2 000
2 000
2 000
200
6 000
5 000
3 000
2 500
15 000
2 000
1 500
2 000
600
300
70 000
110 000
50 000
80 000
32 000
24 000
28 000
COSSE+135-14
COSSE CT70-10
COSSE CT70-8
COSSE SC35-10
COSSE MR 45+
COSSEW4-5
TRANSFO 1KVA 110V 230V
CAPACITE 1,5µF±5%
FIN DE COURSE D4N-1120
PINCE D'ALIGNEMENT
VENTILATEUR DE 100
VENTILATEUR DE 160
VENTILATEUR DE 180
SONDE PR POMPE GRUNFOS
FOURNITURES DE PLOMBERIE
COLLIERS 13-19
COLLIERS 10-22
COLLIERS 13-25
COLLIERS 10-20
COLLIERS 19-38
COLLIERS 5/8
T GALVA 1/4"
T GALVA 1/2"
T GALVA 1 1/2"
T GALVA 1"
T.GALVA 3"
T.GALVA 4"
T. PVC DE 25mm
T. PVC DE 125mm
T. PVC EVACUTION DE 100mm 45°
T PVC EVAC.100
T PVC EVAC.63
T PPR 20
T PVC PRESSION 32
T PVC PRESSION 63
T PVC EVACUATION DE 32
T PVC EVACUATION DE 3/4
T PVC POLY DE 75
T PVC POLY DE 63
T PPR FILETE 20
MAMELONS GALVA 1"1/2
MAMELONS GALVA 1"1/4
MAMELONS GALVA 2"
MAMELONS GALVA3"
MAMELONS GALVA 4"
MAMELONS GALVA 1"
MAMELONS GALVA 3/4"
MANCHONS PPR 20
MANCHON PVC PRESSION DE 63
MANCHONS PPR 40
MANCHONS GALVA 1/2"
MANCHONS GALVA 1/4"
MANCHONS GALVA 3/4"
MANCHONS GALVA 1"
MANCHON GALVA 1" 1/2
MANCHON GALVA 2"
MANCHON GALVA 2"1/2
MANCHON GALVA 3"
MANCHON GALVA 4"
MANCHON PVC POLY DE 63
12
10
9
17
42
22
1
1
5
7
1
1
3
1
4
2
12
5
3
1
17
2
15
12
2
1
5
6
17
43
5
19
9
1
4
13
1
20
22
92
61
21
187
23
42
8
6
35
16
34
22
32
44
3
47
8
-
1 000
1 500
900
1 000
1 000
1 200
25 000
25 000
300 000
4 600
8 000
8 000
8 000
500
600
700
800
2 900
5 200
800
3 500
1 000
1 000
900
600
800
900
1 200
700
7 500
9 500
500
500
600
900
1 000
1 100
400
400
600
600
850
400
300
400
400
500
1 000
700
1 500
3 300
2 500
MANCHON FILETE PPR 40
COUDE PPR DE 40
COUDES PPR 20x1/2
COUDES PPR 20
COUDES PRESSION PVC DE 32
COUDES PVC EVAC. 40
COUDES PVC EVACUATION 100
COUDES PVC EVACUATION 63
COUDES EVACUATION DE 100 45°
COUDES PVC EVACUATION DE 125
COUDES PVC PRESSION 25
COUDES PVC PRESSION 40
COUDE GALVA 1"
COUDES GALVA 2"
COUDES GALVA 3"
COUDES GALVA 1/2"
COUDES GALVA 1 1/2"
COUDE PVC POLY DE 63
COUDE PVC POLY DE 40
COUDE FEMELLE PVC POLY DE 40
COUDE PVC EVAC DE 45
TUBE PVC PRESSION DE 63
TUBE PVC PRESSION DE 25
TUBE PVC PRESSION DE 50
TUBE PVC PRESSION DE 100(3m)
TUBE PVC EVACUATION DE 100
BRIDES 1"
BRIDES 2"
BRIDES VISSABLE 2"
BRIDES VISSABLE 3"
VANNES A BOISSEAU 1"
VANNES A BOISSEAU 2"
VANNE A BOISSEAU GALVA 1/2"
VANNES A BOISSEAU GALVA 25 GLEN 1"
VANNES A BOISSEAU GALVA 25 GLEN 2"
VANNE A BOISSEAU GALVA 2"1/2
VANNE A BOISSEAU GALVA 4" GLEN
VANNES A BOISSEAU GALVA GLEN 3"
VANNES A VOLANT GALVA 2"
VANNES A VOLANT GALVA 4"
VANNES A POLY 75
VANNES A POLY 63
CLAPET ANTI RETOUR 4"
CLAPET ANTI RETOUR 2"
REDUCTIONS GALVA 2"-1"
REDUCTIONS GALVA 4"-2"
REDUCTIONS GALVA 2 1/2"-2"
REDUCTIONS GALVA 2"-1 1/2"
REDUCTIONS GALVA 1/2"-2"
REDUCTIONS PVC 32/25
REDUCTIONS PVC 40/32
REDUCTION DE 50/40
REDUCTION DE 25/20
REDUCTION DE 90-32
REDUCTION DE 100-125
REDUCTION DE 15-20
REDUCTIONS PVC 63/32
REDUCTIONS PVC 63/40
REDUCTION GALVA 3/4"- 1/2"
REDUCTIONS 1"1/2
2
2
9
15
8
5
4
17
2
2
18
1
7
8
9
11
16
4
2
3
4
37
14
35
2
8
43
5
60
30
43
2
2
111
15
5
3
7
9
3
1
6
3
25
6
11
13
11
4
9
1
29
10
2
2
19
11
1
6
2 000
800
800
800
600
800
1 500
900
1 500
1 000
750
1 000
750
900
1 000
700
800
700
500
800
3 500
4 500
3 500
4 000
2 250
5 500
3 500
4 500
4 500
5 500
10 500
15 000
5 500
10 500
19 500
2 000
3 000
122 000
16 000
25 000
6 000
5 000
7 500
6 500
500
800
300
400
300
400
600
700
500
500
600
400
1 200
1 100
400
500
REDUCTIONS 40/25
REDUCTIONS 3-1,1/2
FLOTTEUR ELECTRIQUE
RACCORD UNION 1"
RACCORD UNION 2"
RACCORD UNION 3"
RACCORD UNION 4"
RACCORD UNION 1 1/2"
RACCORD UNION 1/2"
RACCORD UNION 3/4"
RACCORD UNION 1/4"
RACCORD UNION 40
SIPHON DE SOL
SIPHON DE LAVABO
RESERVOIR CHASSE HAUTE
WC COMPLET
RESERVOIRS WC
WC A LA TURK COMPLET
LAVE MAIN COMPLET
CHAUFFE EAU 50L
ROBINETS D'ARRET 15/21
ROBINETS ARRET PPR 20
ROBINETS ARRET 20/27
ROBINETS PUISAGE 20/27
ROBINET EQUERRE
ROBINET DE LAVABOT
POMMES DE DOUCHE
EMBOUTS PRESSION 25/32
EMBOUTS PRESSION 20/25
EMBOUTS PVC 40/50
EMBOUTS PVC 63/75
EMBOUTS PVC 50/63
EMBOUTS FILETES 20x1/2 PPR
BOUCHONS PVC 40
BOUCHONS PVC 63
BOUCHONS PVC 75-80
COMPTEUR D'EAU
COLLE SADER S 16
COLLE PVC TOP BAND
CREPINE PVC DE 80
COLLIER PPR DE 20
COLONNE DE DOUCHE
PORTE PAPIER HYGIENIQUE
PORTE SERVIETTE
PORTE SAVON
MECANISME RESERVOIR SANS FIXATION
AUTRES FOURNITURES DIVERSES
CRAIE BLANCHE (PQT)
PELLES DE MINEUR
BOUTEILLE DE FREON 12 (VIDE)
TEFLON
SILICONE
RUBAN ADHESIF
COLLE BLEU
BOITE DE GEBAJOINT 500g
BOITE DE GRESIL 1L
ECHELLE METALLIQUE
SACHETS D'ECHANTILLON 200x300
SAVON LIQUIDE(L)
SAVON AJAX EN POUDRE(1Kg)
5
3
3
31
89
9
3
19
26
21
1
1
2
7
3
1
1
1
1
2
21
2
16
2
8
4
3
28
2
8
2
5
5
4
21
1
2
3
1
4
98
1
4
1
3
15
600
700
25 000
750
2 000
2 500
15 400
1 000
500
1 000
1 000
1 500
3 500
3 500
16 000
35 000
16 000
35 000
17 000
55 000
3 000
2 500
4 000
3 000
3 000
3 000
1 500
1 000
1 750
1 750
2 750
3 000
800
2 500
3 500
1 500
15 000
8 500
6 000
20 000
600
6 000
6 500
4 500
1 900
8 500
2
60
3
11
4
36
2
2
2
6
45
1
2 250
6 000
14 000
1 000
2 250
2 000
2 000
2 000
7 000
6 000
825
6 000
SACS EN NYLON
SACS EN JUTE
SHATERTONE
TUBE DE COLLE DISSOLUTION
TAMPON A RECURER
EPONGE SIMPLE
EPONGE VETETALE GRATTANTE(Jeu de 2)
EPONGE VETETALE SIMPLE(Jeu de 2)
FER A REPASSER
CHAINE DE 10mm(Rlx 25m)
SOUS TOTAL 8
9. MAT.& FOURNIT. DE LABO.
SOLUTION STD DE LECTURE OR (Bd 500ml)
ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS SF67 Au 0,848 ppm, 2,5KG
ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS OXH97 Au 1,278 ppm, 2,5KG
ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS OXK94 Au 3,562 ppm, 2,5KG
ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS SH65 Au 1,348 ppm, 2,5KG
ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS SL61 Au 5,931 ppm, 2,5KG
ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS SN60 Au 8,595 ppm, 2,5KG
ECHANTILLON/ REFERENCE ROCKLABS OXA89 Au 0,0836 ppm, 2,5KG
ACIDE PERCHLORIQUE PUR LABO (2,5L)
ACIDE CHLORHYDRIQUE (L)
ACIDE NITRIQUE (L)
CHLORIDE DIHYDRATE DE TIN(Kg)
BORAX (Kg)
CHAUX ETEINTE (KG)
CYANURE DE SODIUM ( 50KG)
CHARBON ACTIF(Kg)
SOUDE CAUSTIQUE ( kgs)
SODIUM DIHYDROGEN ORTHOPHOSPHATE(bte 500g)
ZINC METAL POUDRE (bte 500g)
POTASIUM IODIDE (bte 500g)
SPIRITS(L)
LEAD NITRATE CP 500g
POTASIUM NITRATE CP 500g
SILICATE (SAC DE 25Kg)
SODIUM DIHYDROGEN 500g
SODIUM THIOSULPHATE 500g
LAINE DE FER 12,5Kg (RLX)
CALCIUM FLUORURE NATUREL POUDRE (Kg)
SILVER NITRATE (bte 500g)
NITRATE D'ARGENT DE 500G LABO
NITRATE DE SOUDE 25KG
DIBK(L)
ALIQUAT 336(L)
ARTICLES DE LABO HTDS
SAMPLE TUBE (TUBE D'ECHANTILLON) DE 15 ML WITH SCREW
SAMPLE TUBE (TUBE D'ECHANTILLON) DE 50 ML WITH SCREW
SOUS TOTAL 9
10- MATERIAUX DE CONSTRUCTIONS
CIMENT ORDINAIRE (SAC)
FER TOR DE 6 (BARRES)
FER TOR DE 8 (BARRES)
FER TOR DE 10 (BARRES)
FER TOR DE 16 (BARRES)
FER TOR DE 20 (BARRES)
FER TOR DE 25 (BARRE DE 6M)
FER TOR DE 30 (BARRE DE 6M)
FER Z DE 40
FER PLAT DE 20
32
3
18
1
1
2
1
4
5
6
6
6
5
6
6
27
90
25
3
150
23 200
500
1 500
125
1
3
6
15
5
50
1
59
10
3
25
4
5
9
200
5
200
2 000
3 500
3 500
3 500
20 000
35 000
95 000
148 088
148 088
148 088
148 088
148 088
148 088
148 088
22 000
442
1 180
1 500
18 500
230
1 668
1 235
559
15 000
13 000
14 000
6 000
14 000
14 000
14 000
14 000
14 000
15 000
7 000
12 000
220 645
20 000
3 658
450
475
129
311
32
8
65
10
6
2
41
28
6 500
553
809
1 259
7 260
15 611
27 382
35 661
11 000
15 611
FER PLAT DE 60
FER PLAT DE 80
FER U DE 100 (3m)
FER H DE 160
CORNIERE DE 50x50 LEGERS
CORNIERE DE 30x30 LEGERS
CORNIERE DE 35 LEGERS
CORNIERE DE 30 LOURD
CORNIERE DE 50x50 LOURD
CORNIERE DE 75x75 LOURD
CORNIERE DE 140x140 LOURD
TUBES GALVA ROND DE 90
TUBE GALVA DE 15/21
TUBE GALVA DE 20/27
TUBE CARRE DE 50
TUBE ROND DE 30 LEGERS
TUYAU 2"
LAMES PERSIENNES
TOLES BAC DE 6m
TOLES BAC DE 3m
TOLES NOIRES 4mm
TOLES NOIRES 5mm
TOLES NOIRES 8mm
TOLES NOIRES 10mm
CONTRE PLAQUE 10mm
BOIS BASTING
BOIS ROUGE 20mm/10Cm (Lot)
RLX DE GOUDRON
ROULEAUX DE FER D'ATACHE
LASER FILM 300x300x05
RLX DE FIL DE FER GALVA 2,5mm (m)
RLX DE FIL DE FER MOU
RLX DE FIL RECUIT
RLX DE FIL BARBELLE
RLX GRILLAGE DE CLOTURE 1,2m
RLX GRILLAGE DE 1,5m
RLX GRILLAGE DE 2m
RLX BACHES NOIRES
SERRURE VACHETTE
CANON DE SERRURE
BOITES DE SETRAKOTE (15Kg)
BOITES DE CHAUX VIVE
PEINTURE ANTI-ROUILLE NOIRE (5 KG)
PEINTURE ANTI-ROUILLE ROUGE/ VERMILLION 670 (5 KG)
PEINTURE ANTI-ROUILLE BLEU/ROYAL BLUE (5 KG)
PEINTURE ANTI-ROUILLE BLANC/ JESSI LACK (20 KG)
PEINTURE ANTI-ROUILLE JESSI FER (30 KG)
PEINTURE ANTI-ROUILLE JESSI LO (30 KG)
SOUS TOTAL 10
11- MATERIELS DIVERS
TALKI-WALKI TLKRT7
MEULE G 12SPB
MEULE G 23SR
CLIMATISEUR INDIV.2CV
SOUS TOTAL 11
TOTAL GENERAL
1
15
7
6
8
30
2
10
6
3
36
4
18
84
10
4
59
12
19
63
3
4
4
4
1
173
1
1
9
1
15
4
2
4
4
3
2
4
1
2
2
2
3
3
5
2
4
16 000
12 611
20
1
1
1
71 744
95 000
98 000
225 000
24 000
11 200
10 221
7 104
19 700
55 000
95 000
34 575
6 000
7 500
11 900
3 000
12 462
9 640
37 500
52 800
68 900
32 000
6 000
6 000
2 000
1 500
1 000
1 000
1 000
4 500
28 429
22 000
25 000
6 000
2 000
7 500
6 000
9 500
9 500
9 500
30 000
36 000
36 000
GASIN AU 17/04/2014
VAL. TOTALE
297 253
71 250
19 720
447 000
368 060
91 600
53 490
51 320
2 600
1 402 293
513 786
661 000
393 000
15 809 796
36 470 520
15 570 000
878 220
150 000
308 000
45 000
2 500
5 962 451
1 060 515
102 000
1 742 979
1 930 500
13 712 640
24 267 528
10 111 470
354 000
125 000
125 000
125 000
125 000
680 000
225 000
21 620
12 910
8 078
14 352
105 000
94 000
1 116 000
EMPLACEMNT
Observation
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
C3 en FUT
C4 E9
C3 W24
C3 E24 £ 25
C3 E24 £ 25
DEPOT EXPLO
DEPOT EXPLO
DEPOT EXPLO
DEPOT EXPLO
C4 W5
C4 E14
C4 E14
C2
C3 W14 et P.F.
C3 W14
C3 W14
C3 W13 et P.F.
C1 ARMOIRE
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
C3 W16
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PARC DE FER
EN HAUT CONTAIN.
C3 W12
C3 W12
C3 W12
C3 W12
C3
C3
C3 W24
Ecart de - 81 (U)
Ecart de - 2 sacs
Ecart de + 190
Ecart de 32
Ecart de 2
357 000
122 470
567 086
-
C3 W24
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W14
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C3 W18
C2
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
730 915
15 552 775
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 E16
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
C3 W17et 22
2 740 242
-
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
650 000
255 000
153 798 353
655 000
592 600
105 000
72 000
329 710
583 288
781 008
24 653
316 218
132 997
453 873
371 448
1 013 304
116 825
1 121 520
118 188
523 404
67 536
45 000
22 500
404 397
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 en CARTON
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W22
C3 W22
C3 W22
C3 W22
C3 W22
C3 W22
C3 W22
C3 W22
C3 W22
PLATE FORME
PLATE FORME
C4 W9
C3 W16
C3 W11
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E19
C3 E19
C3 E19
C3 E19
C3 E19
C3 E19
C3 E19
CONTEN.PIELA
PLATE FORME
C3 E18
Ecart de + 38
Ecart de - 38
359 788
6 006
6 006
6 006
6 006
17 736
41 272
17 736
24 000
52 392
32 712
15 008
27 008
21 728
283 212
11 584
58 170
3 504
6 264
51 823
C3 W23
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
3 144 648
C3 E12 £ 13
96 714
305 715
299 072
21 506
23 632
41 480
21 655
252 336
69 000
55 034
34 247
1 371 400
625 866
749 549
199 000
1 491 757
1 883 297
2 641 292
1 986 578
4 687 382
5 701 034
863 060
103 438
1 674 060
49 500
540 000
14 484
453 873
71 352
72 500
142 584
12 283
109 665
11 884
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
Valeur unitaire= 786,162 euro
soit un total de 3 144,648 euro
141 434
166 473
12 006
5 484
311 561
93 933
199 962
145 692
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1 990 252
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24 000
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7 655
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6 325
6 325
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193 061
16 064
109 240
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E12 £ 13
C3 E6
C3 E6
C3 E6
C3 E6
EN HAUT CONTEN.
EN HAUT CONTEN.
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
268 173
96 944
37 282
143 552
552 772
135 056
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45 378
45 378
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30 252
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7 563
15 126
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102 336
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833 120
795 072
929 053
82 656
165 155
445 652
-
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E23
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
C3 E22
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
PLATE FORME
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
140 000
654 123
54 269 918
13 912
18 000
594
8 815
980
30 523
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C4 EN CAISSE
C3 E8
C3 E8
C3 E8
C3 E8
C3 E8
C3 E8
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C3 E18
C4 E4
C4 E4
C4 E4
C4 E4
C4 E4
C4 E4
52 000
86 000
25 200
7 500
36 000
C4 E3
C4 E3
C4 E3
C4 E3
C4 E3
95 702
191 404
197 802
C4 E2
C4 E2
C4 E2
197 802
117 600
100 800
45 805
9 161
100 771
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9 161
18 322
9 161
120 000
91 000
196 000
32 000
72 000
8 000
12 000
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125 000
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27 200
19 250
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E3
C4 E2
C4 E3
C4 E3
C4 E3
C4 E3
C4 E3
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C4 E2
C3 EN RLX
C1
C3 W11
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5 000
75 000
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620 000
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78 000
54 000
24 000
60 000
24 000
24 000
360 000
36 000
91 000
3 395 630
2 800
78 000
29 250
138 000
C1 E5
C1 EN CAISSE
C1 EN CAISSE
C1 E5
C1 E1
C1 E9
C1 E11
C1 E1
C1 W6
C1 EN CAISSE
C1 W6
C1 E7
C1 E7
C1 E7
C1 E7
C1 EN CAISSE
C1 E6
C1 CAISSE
C1 CAISSE
C1 E6
C1 E6
C1 E6
C1 ARMOIRE
C1 W4
C1 W4
C1 W4
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350
35 000
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20 000
20 000
100 000
22 500
600
15 200
2 100
C1 W4
C1 ARMOIRE
C1 W2
C1 W2
C1 W2
C1 W3
C1 W3
C1 W1
C1 W3
C1 W5
C1 W5
123 500
625
600
14 300
80
-
C1 W1
C1 ARMOIRE
C1 ARMOIRE
C1 W5
C1 ARMOIRE
C1 ARMOIRE
13 000
4 000
4 000
12 000
400
800
9 900
872 005
25 854
9 204
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C1 W3
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50 000
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6 512
52 512
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9 794
14 582
106 856
C1 ARMOIRE
C1 ARMOIRE
C1 W3
C1 W3
C1 W5
C4 W17
C4 E17
C4 E11
C4 E16
C4 E22
C4 E16
C4 E22
C4 E12
C4 E17
CA E17
CA E16
C4 E16
C4 E16
C4 E11
C4 E12
C4 E6
C4 E6
C4 E12
C4 E16
C4 E17
C4 E16
C4 E18
C4 E18
C4 E23
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31 388
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160 563
160 563
160 563
160 563
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6 000
6 000
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60 000
5 000
10 000
10 000
20 000
30 000
15 000
10 000
5 000
85 000
45 000
20 000
20 000
10 000
10 000
10 000
35 000
10 000
10 000
5 000
5 000
10 000
30 000
10 000
10 000
5 000
20 000
C4 E21
C4 E23
C4 E22
C4 E22
C4 E22
C4 E23
C4 E17
C4 W17
C4 E6
C4 E17
C4 W17
C4 E16
C4 E22
C4 E23
C4 E17
C4 E17
C4 E17
C4 E17
C4 E11
C4 E17
W4 E17
W4 E11
W4 E11
W4 E22
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
5 000
5 000
10 000
20 000
5 000
10 000
50 000
50 000
50 000
50 000
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20 000
5 000
5 000
20 000
10 000
20 000
25 000
10 000
10 000
15 000
5 000
5 000
15 000
10 000
15 000
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10 000
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6 000
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9 000
6 000
68 000
34 000
7 000
4 000
3 000
18 000
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C3 EN SUSPENSION
C4 E12
C4 E12
C4 W18
C4 W12
C4 E12
C4 E12
C4 E12
C4 E12
C4 E17
C4 E12
C4 W18
C4 E12
C4 E12
C4 E12
C4 E12
C4 E12
C4 W18
C4 W17
C4 W16
C4 W16
C4 W18
C4 W18
C4 W18
C4 W16
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4 000
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7 000
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6 000
8 000
16 000
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3 000
3 000
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1 500
C4 W12
C4 W17
C4 W18
C4 W12
C4 W18
C4 W18
C4 W18
C4 W18
C4 W17
C4 W17
C4 W17
C4 W17
C4 W17
C4 W18
C4 W18
C4 W17
C4 W17
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
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20 000
140 000
40 000
60 000
20 000
20 000
24 000
2 000
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7 263 282
C2
C4 W19
C4 W19
C4 W19
C4 W19
C4 W19
C4 W19
C4 W17
C4 W17
C4 W17
C4 W17
C4 W17
C4 W17
C4 W17
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C4 W17
C4 W17
C4 W18
C4 W13
C4 W18
C4 W16
C4 W17
C4 W18
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 W12
C4 E12
C4 W23
C4 W4
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4 860
26 100
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1 050
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4 550
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7 000
12 000
15 000
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6 120
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45 000
5 075
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140 000
40 000
78 000
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400 939
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30 000
3 000
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10 080
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15 400
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C3 E4
C3 E4
C3 E4
C3 E9
C3 E9
C3 E9
C3 E9
C3 E9
C3 E4
C3 E4
C3 E4
C3 E4
C3 E4
C3 E4
C3 E14
C3 E14
C3 E14
C3 E14
C3 E14
C3 E14
C3 E14
C3 E14
C3
C3 E14
C3 E14
C3 E4
C3 E4
C3 E4
C3 E4
C3 E4
C3 E9
C3 E14
C3 E4
C3 E4
C3 E14
C2
C2
C1
C3 E17
C3 E17
C3 E17
C3 E17
C3 E17
C3 E17
C3 E17
C3 E17
C3 E17
C3 E17
C3 E8
C3 E8
C3 E8
C3 E8
C3 E8
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14 000
44 800
12 000
10 500
200 000
62 488
73 000
74 800
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29 000
52 000
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14 500
18 700
30 000
30 000
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30 000
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42 635
9 000
64 000
189 000
157 500
100 000
90 000
27 500
42 500
56 250
54 000
20 000
64 416
25 000
70 500
80 000
366 000
464 660
9 600
52 500
333 000
130 000
-
C3 E8
C4 W3
C4 W1
C4 W2
C4 W2
C4 W1
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W7
C4 W11
C4 W11
C4 W8
C4 W8
C4 W3
C4 W3
C4 W7
C4 W8
C4 W8
C4 W2
C4 W2
C4 W2
C4 W1
C4 W1
C4 W1
C4 W8
C4 E1
C4 E1
C4 E1
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W8
C4 W7
C4 W7
C4 W7
C4 W7
C4 W7
C4 W7
C4 W7
C4 W7
C4 W2
C4 W7
C4 W7
C4 W11
C4 W7
C4 W11
C4 W4
224 000
35 220
23 480
3 600
35 000
52 500
11 000
107 360
21 472
42 944
21 472
85 888
22 466
37 500
32 000
C4 W3
C4 W2
C4 W2
C4 W2
C4 W3
C4 W7
C4 W3
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
26 000
19 500
6 500
58 500
13 000
6 500
450
15 000
9 100
2 400
12 600
1 800
3 000
15 000
45 000
2 250
750
750
7 500
1 200
12 500
150 000
8 000
2 000
8 000
200
30 000
5 000
42 000
7 500
30 000
30 000
4 500
8 000
12 000
16 500
70 000
110 000
50 000
80 000
96 000
72 000
28 000
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W8
C4 W8
C4 W8
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W3
C4 W8
C4 W8
C4
C3 E8
C4 W13
C2
C4 W7
C4 W7
C4 W7
12 000
15 000
8 100
17 000
42 000
26 400
25 000
25 000
1 500 000
32 200
8 000
8 000
24 000
-
C4 W4
C4 W4
C4 W4
C4 W4
C4 W4
C4 W4
C4 W11
C4 W7
C4 W8
C4 W13
C4 W6
C4 W6
C4 W6
C4 W11
1 500
600
11 900
1 600
43 500
62 400
1 600
3 500
5 000
6 000
15 300
25 800
4 000
17 100
10 800
700
30 000
123 500
500
10 000
13 200
82 800
61 000
23 100
74 800
9 200
25 200
4 800
5 100
14 000
4 800
13 600
8 800
16 000
44 000
2 100
70 500
26 400
-
C3 W4
C3 W4
C3 W4
C3 W4
C3 W4
C3 W4
C3 W8
C3 W6
C3 W8
C3 W6
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W1
C3 W1
C3 W8
C3 W2
C3 W2
C3 W2
C3 W2
C3 W2
C3 W2
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W2
C3 W2
C3 W2
C3 W2
C3 W2
C3 W2
C3 W1
4 000
1 600
7 200
12 000
4 800
4 000
6 000
15 300
3 000
2 000
13 500
1 000
5 250
7 200
9 000
7 700
12 800
2 800
1 000
2 400
14 000
166 500
49 000
140 000
4 500
44 000
150 500
22 500
270 000
165 000
451 500
30 000
11 000
1 165 500
292 500
10 000
9 000
854 000
144 000
75 000
6 000
45 000
19 500
12 500
4 800
3 300
5 200
3 300
1 600
5 400
700
14 500
5 000
1 200
800
22 800
12 100
400
3 000
C3 W8
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W8
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W1
C3 W1
C3 W1
C3 W7
EN HAUT CONTEN.
EN HAUT CONTEN.
EN HAUT CONTEN.
EN HAUT CONTEN.
EN HAUT CONTEN.
C3
C3
C3 W9
C3 W9
C3 W4
C3 W4
C3 W4
C3 W9
C3 W9
C3 W4
C3 W9
C3 W9
C3 W4
C3 W5
C3 W6
C3 W6
C3 W20
C3 W20
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W3
C3 W3
3 000
2 100
75 000
23 250
178 000
22 500
46 200
19 000
13 000
21 000
1 000
1 500
7 000
24 500
48 000
35 000
16 000
35 000
17 000
110 000
63 000
5 000
64 000
6 000
24 000
12 000
4 500
28 000
3 500
14 000
5 500
15 000
4 000
10 000
73 500
1 500
30 000
25 500
6 000
80 000
58 800
6 000
26 000
4 500
5 700
127 500
4 500
360 000
42 000
11 000
9 000
72 000
4 000
4 000
14 000
36 000
37 125
6 000
C3 W8
C3 W8
C1 E2
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C3 W3
C1 W2
C3
C3
C3
C3
C3
C3
C3
C3 W4
C3 W8
C3 W4
C3 W4
C1 E2
C1 E2
C1 E2
C1 W2
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W7
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C3 W8
C4 W23
C1 E2
C1 E2
C3 W6
C3 W8
C1 E2
C1 E2
C1 E2
C1 E2
C1 E3
C1
PLATE FORME
C2
C4 W8
C4 W13
C4 W9
C1 E2
C1 E2
C3 W21
6 400
6 000
63 000
3 500
3 500
40 000
35 000
17 305 381
380 000
740 440
888 528
888 528
888 528
740 440
888 528
888 528
594 000
39 780
29 500
4 500
2 775 000
5 336 000
834 000
1 852 500
69 875
15 000
39 000
84 000
90 000
70 000
700 000
14 000
826 000
140 000
45 000
175 000
48 000
1 103 225
180 000
731 600
650 000
22 749 500
838 500
171 983
25 888
10 072
471 900
156 110
164 292
71 322
451 000
437 108
C4 W6
C3
LABO
C4 W22
C4 W22
C4 W22
C4 W22
C4 W22
C4 W22
C4 W22
LABO
C3
C3
LABO
VAT
VAT
DEPOT EXPLOS.
PARC FER+VAT
C3 EN SAC
C3 E1
C3 E1
C3 E1
LABO
C3 E1
C3 E1
C3 E1
C3 E1
C3 E1
C3 E11
C3 EN CARTON
C3 E1
LABO
C2 EN SAC
LABO
LABO
En utilisation
En utilisation
En utilisation
Ecart de - 2
C4 EN CARTON
CONTAINER CIMENT
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
En utilisation
16 000
189 165
192 000
336 000
20 442
71 040
118 200
165 000
3 420 000
138 300
108 000
630 000
119 000
36 000
236 778
607 320
112 500
211 200
275 600
128 000
6 000
6 000
18 000
1 500
15 000
4 000
2 000
18 000
113 716
66 000
50 000
24 000
2 000
15 000
12 000
19 000
28 500
28 500
150 000
72 000
144 000
10 723 936
1 434 880
95 000
98 000
225 000
1 852 880
276 400 964
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
PARC DE FER
C2
PARC DE FER
EN HAUT CONTAIN.
C2
C2
C2
C2
C2
C2
EN HAUT CONTAIN.
PARC DE FER
PARC DE FER
C2
C2
C2
C4 W9
C4 W9
C4 W9
C4 W9
C4 W9
C2
C4 E24
C4 E24
C4 E24
C2
ANNEXE 14

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