L`Appel national pour la tsédaka
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L`Appel national pour la tsédaka
KESHARIM קשריםLIENS La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié Actualité | Gros plan L’Appel national pour la tsédaka ou comment améliorer le monde La vie de l’institution Le FSJU en bref Le FSJU dans les médias Numéro 5 Novembre 2015 KESHARIM קשריםLIENS La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié Numéro 5 Novembre 2015 Actualité L’Appel national pour la tsédaka ou comment améliorer le monde « La vie est plus forte que tout et doit primer sur les forces du mal qui ont encore frappé » Nous sommes une fois de plus éprouvés… Toute la nation est éprouvée et nous pleurons avec nos concitoyens. Deux sentiments prennent le dessus : la peine immense pour les familles et les blessés et un respect marqué pour les forces de l’ordre, les médecins et le personnel médical qui ont affronté cette scène tragique avec courage et bravoure. L’actualité a bouleversé l’agenda communautaire. La campagne de l’Appel national pour la tsédaka qui devait commencer le 15 novembre a été mise entre parenthèses durant les trois jours du deuil national. Marquer cette période de deuil était pour nous une évidence. Malgré tout, le message de la campagne de la Tsédaka de cette année porte sur l’espoir en l’avenir. L’Appel national pour la tsédaka n’est pas qu’une campagne de collecte mais bien un message d’unité et une grande campagne de solidarité. La réalité des plus démunis est inchangée malgré les drames. Les familles qui vivent dans les quartiers défa- vorisés, les personnes âgées, handicapées et les personnes malades continueront à souffrir après ces attentats. Nous avons le cœur lourd, mais il est de notre devoir de rester concentrés sur notre objectif et de faire en sorte que les plus défavorisés puissent continuer à trouver de l’aide au quotidien. Notre tradition nous ordonne de choisir la vie, alors que d’autres frappent au nom d’un culte de la mort. Pour ce que concerne les activités de la campagne, telles que la soirée au Palais des Congrès ou le Dîner des Parrains, nous faisons tout pour qu’elles puissent se dérouler dans de bonnes conditions de sécurité. Le SPCJ sera présent comme tous les ans et nous avons demandé aux autorités policières et militaires de renforcer la protection de ces évènements. Nous sommes motivés et soudés, plus que jamais. Force doit rester à la vie et à l’action !!! Ariel Goldmann, Président du Fonds Social Juif Unifié Sommaire Actualité l’Appel national pour la tsédaka ou comment améliorer le monde Gros plan La vie de l’institution 2-6 7 8 - 10 Le FSJU en bref 11 Le FSJU dans les médias 11 2 KESHARIM La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié קשריםLIENS L a campagne de l’Appel national pour la tsédaka 2015 se déroule à l’heure actuelle, malgré les drames récemment vécus. Quels sens prend-elle en cette année chargée de souffrances, que signifie-telle pour la communauté juive de France et comment maintenir, malgré les difficultés, son action ? Telles sont les questions que pose ce numéro de Kesharim. La campagne porte haut et fort les missions du Fonds Social Juif Unifié. L’institution joue pleinement son rôle en tâchant de contribuer au triomphe des valeurs de solidarité et de fraternité. En faisant écho au précepte juif « tu choisiras la vie », elle aspire à renforcer la communauté juive de France et, à la place qui est la sienne, la communauté nationale. Une campagne de résilience Les Juifs de France vivent en effet depuis un certain nombre d’années dans un milieu dont certaines tendances sont clairement marquées d’hostilité : SON SOURIRE, C’EST VOUS. DONNEZ La Tsédaka est une fête Depuis les attaques terroristes du 13 novembre, « Paris est une fête » d’Ernest Hemingway est devenu l’emblème du mode de vie de la capitale. Selon la presse, l’ouvrage autobiographique qui raconte sa jeunesse dans le quartier Latin des Années Folles est classé premier des ventes sur Amazon et s’est rapidement retrouvé en rupture de stock chez l’éditeur. Les éditions Gallimard ont dû organiser dans l’urgence 20 000 réimpressions. C o m m e u n c l i n d ’ œ i l , le même Ernest Hemingway, l au réa t du P r ix P u li tz e r, confiait qu’il y avait dans le Judaïsme quelque chose qu’il admirait plus que dans toute autre religion : « Le Judaïsme est une religion de vie, non point de mort ». Agence Venise / Shutterstock - Denis Kuvaev La campagne de l’Appel national pour la tsédaka (ANPT) 2015 participe à la résilience de la communauté juive de France et en est également le signe. Depuis janvier et ses évènements tragiques, de nombreux partenaires étrangers font appel à ce vocable en référence à la capacité de la communauté juive de France à rebondir. Dans l’aérospatial, la résilience marque la ca p a c i té d ’ u n s y s tè m e embarqué à tolérance de panne, à pouvoir continuer de fonctionner en mode dégradé tout en évoluant en milieu hostile. geantes du Fonds Social Juif Unifié, bien que profondément affectées par ces drames, ont pleinement conscience du rôle et de la mission de l’institution en faveur d’une solidification de cette communauté affaiblie. Tous les événements menés collectivement au cours de cette grande fête qu’est la campagne de la Tsédaka sont le seul moyen d’agir. Aider à construire un avenir pour les générations futures est une priorité. Permettre à la communauté de faire preuve de résilience, en restant debout, soudée, en soutenant les plus faibles, est un objectif auquel participe pleinement la campagne. Entretien avec Céline Corsia, coordinatrice nationale de campagne L’Appel national pour la tsédaka est un programme de festivités et de réjouissances qui s’articulent autour de la DONNEZ SUR WWW.TSEDAKA.FSJU.ORG notion de solidarité et une campagne participative. 50 événements sont menés parL’environnement éconoAffiches réalisées avec le concours de l’Agence Venise tout en France pendant un mique est de plus en plus mois qui s’adressent à tous les publics. difficile, le terrorisme s’abat toujours davantage sur la société, vise les enfants et les jeunes dans les écoles et Cette campagne porte en elle une spécificité juive. Son les salles de concert, la liberté de penser et la liberté de essence même repose sur l’exploitation des valeurs prese divertir. De futurs leaders communautaires partent à mières du judaïsme : des valeurs simples, l’entraide, la l’étranger et ne croient plus à un avenir en France. Un solidarité, la générosité, mais qui s’appliquent et s’opècertain nombre de grands donateurs ont d’ores et déjà rent sans concessions ni conditions. Le message de la quitté la France. Se pointe à l’horizon le risque de l’arri- campagne est un message de tolérance et d’ouverture à vée de l’extrême droite au pouvoir. L’antisémitisme est l’autre. Il s’agit d’aider son prochain en général. C’est ce toujours très présent et le nombre d’actes malveillants que démontre la prise en charge d’enfants de toutes orine cesse d’augmenter. gines dans les maisons de l’OPEJ par exemple. Dans ce contexte, la campagne de l’Appel national pour La campagne est touchée de plein fouet par les événela tsédaka véhicule malgré tout un message d’espoir. ments. Mais même affectée par l’annulation ou le report Paradoxalement et comme c’est bien souvent le cas en logistique de certaines manifestations, elle suscite un Israël, ces éléments renforcent une certaine foi en la vie militantisme chez certains et de nouveaux publics se et en des valeurs inébranlables. Les instances diri- sentent dorénavant concernés. En effet les liens entre Kesharim - Novembre 2015 L’Appel national pour la tsédaka permet de venir en aide chaque année à près de 15 000 personnes en difficulté. 3 KESHARIM La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié קשריםLIENS les hommes, dernier rempart contre la barbarie, sont maintenus au travers de ses actions. Ce qui distingue l’Appel national pour la tsédaka des autres campagnes et notamment des campagnes de l’AUJF, est sa dominante sociale et le fait qu’elle concentre ses actions sur les besoins en France. La conjoncture encourage l’afflux des demandes de la part des associations sociales. Les choix à effectuer au moment de la distribution des fonds sont parfois très difficiles. L’achèvement de cette campagne serait sa disparition accompagnée de la résolution de toutes les problématiques sociales. Unis autour de la Tsédaka Maubuisson, financée par le Baron de Rothschild où vivent 39 enfants de 5 ans à 18 ans de toutes origines, donne une belle image du vivre-ensemble. On y suit le calendrier juif, respecte la cacherout, et l’on y célèbre aussi les autres fêtes. Les visites de l’Épicerie sociale de Marseille financée par la banque alimentaire nationale, dans laquelle on trouve des aliments cachers, et de l’association Choulhan lev (la Table du Cœur), ont constitué un véritable électrochoc. Le chiffre de 3 millions d’euros est un objectif. Le message du nouveau président est le suivant : « Il faut regarder la réalité sociale en face, on ne savait pas, on a découvert et mon souhait est de chercher de nouveaux donateurs et de leur faire découvrir ». Son intention est de parvenir à sensibiliser des franges de la communauté moins concernées. « Les évènements nous poussent à choisir la vie toujours plus, quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, nous devons faire face ensemble et considérer la chance que nous avons de pourvoir être à la place de celui qui aide et pas de celui qui reçoit ». L’Appel national pour la tsédaka est la mère des campagnes parce qu’elle réunit toutes les composantes des œuvres sociales de la communauté. De nombreuses petites associations ne bénéficient pas de l’aide de l’État, le FSJU est le seul à les soutenir. Agence Venise / Getty Images - Druvo La campagne, fédératrice et unitaire, illustre bien la notion de « tête de réseau » incarnée par le FSJU. La formule prend tout son sens. Les nombreux partenaires sont bien souvent à la fois parties prenantes de la campagne et bénéficiaires. Pendant cette période de trêve, ils acceptent notamment de cesser leur collecte directe. Les associations affiliées au FSJU respectent ce principe et relaient dans la mesure de leurs possibilités les actions de la Ts é d a k a . P u i s q u ’ e l le transcende les clivages, la campagne bénéficie aussi SON SOUTIEN, de la part des donateurs C’EST VOUS. d’une perception particulière, le sentiment d’unité DONNEZ prédomine, il s’agit bien de la « campagne de tous ». Cette perception est due notamment à l’implication de toutes les franges de la communauté, des Loubavitch aux Libéraux. Cette campagne gomme les divergences quelles qu’elles soient au cours d’un temps bref. Le Radiothon en est le symbole puisque les quatre stations de la commuDONNEZ SUR WWW.TSEDAKA.FSJU.ORG n a u t é p a r le n t à ce t t e occasion d’une seule voix, au bénéfice de la L’engagement bénévole et le campagne. militantisme concourent pour une part importante à la réussite de la campagne. Un réseau d’une centaine de personnes est très impliqué tout au long de l’année pour la faire vivre. Deux axes d’implication se dessinent : les services rendus et l’activation des réseaux. Depuis quelques jours un engouement se fait ressentir. Les premiers à se manifester après les attentats du 13 novembre pour soutenir la campagne ont été les béné« J’aime penser que la lune est là voles et notamment dimanche 15, tous se sont présenmême si je ne la regarde pas ». Albert Einstein tés, comme prévu, dans les commerces du boulevard De nature empathique, Docteur Gérard Garçon a pour Voltaire, à Paris, pour assurer la collecte de dons. fonction de se mettre au service des autres. La décou- L’organisation de la campagne repose sur les bonnes verte des difficultés sociales de certains membres de la volontés. Gilberte et Fernand, deux volontaires de longue communauté lui a fait l’effet d’«un coup de poing en date, en témoignent. Leur travail consiste à recruter et pleine face ». Les visites dans les différentes associa- organiser les tâches. Les bénévoles accomplissent des tions lui ont ouvert les yeux. La maison de l’OPEJ de tâches ingrates dans certains cas (mise sous plis, L’Appel national pour la tsédaka permet de venir en aide chaque année à près de 15 000 personnes en difficulté. Une campagne comme un rendezvous : la force du bénévolat Entretien avec Gérard Garçon, nouveau président de l’ANPT Kesharim - Novembre 2015 4 KESHARIM La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié קשריםLIENS collectes dans le froid…). Deux catégories de missions sont à distinguer : les tâches d’ordre administratif et les missions autour de l’événementiel et de la logistique. La collecte (réception d’appels, relances téléphoniques, formation) est également assurée par les équipes de bénévoles. Toutes les villes des délégations du FSJU sont concernées. Le travail en équipe constitue un attrait. Bien souvent le contact et le sentiment de devoir accompli motivent les militants. Autour des grands événements tels que la soirée du Palais des Congrès de Paris, la gratification de participer à un événement prestigieux aux côtés d’artistes joue un rô l e e t d y n a m i s e l e s volontaires. Beaucoup sont également motivés par le résultat chiffré de leur collecte et la perçoivent comme un défi à relever. Les plus anciens des militants de la Tsédaka SON AVENIR, constatent que de nomC’EST VOUS. breux jeunes s’impliquent de plus en plus, souvent DONNEZ p a rce q u ’ i l s s o n t e n p é r i o d e d e re c h e rc h e d ’ e m p lo i . D e p l u s i l s notent une approche plus consumériste de l’engagement bénévole avec la volonté chez les nouveaux militants de choisir les activités qui les intéressent. originellement pas parfait, il est encore moins de nos jours au vu des tragédies et des injustices sociales qui prédominent. L’expression Tikoun Olam signifie « réparation du monde », cette réparation s’opère grâce à la Tsédaka, la « justice sociale ». Le Tikoun Olam sous-tend le désir d’œuvrer pour un monde de paix sociale. Les racines du terme reposent sur une ancienne compréhension juive de ce qu’était l’objectif des Juifs : parachever l’ordre du monde. La notion a évolué ensuite vers l’activisme social. Elle définit les Juifs comme étant actifs et présents au monde. La Tsédaka est un moyen pour l’homme de rééquilibrer les disparités, il s’agit d’un devoir et d‘une chance. Le Tikoun Olam n’est pas mentionné dans la Torah. Sa première mention se retrouve dans la Michna où les rabbins ont apporté quelques changements à la loi juive « mipnei tikoun ha-olam », « dans l’intérêt de l’ordre et de l’harmonie dans le monde, ou encore, en vue de la justice sociale ». Cette expression était utilisée pour qualifier les efforts des rabbins pour normaliser la pratique de la Tsédaka afin qu’elle s’applique à chacun et dans toutes les situations. La justice sociale fait partie intégrante de la tradition juive. Agence Venise / Getty Images - Triloks Le judaïsme enseigne en outre la responsabilité de Ce constat vient corroborer l’autre, concept dans lequel celui de la dernière étude s’inscrit la campagne. La d e Fr a n ce B é n é v o l a t , communauté juive de France « L’engagement bénévole est plus que jamais partie DONNEZ SUR WWW.TSEDAKA.FSJU.ORG associatif en perspective » prenante d’une communauté du 5 décembre 2014. Le nationale qu’elle a toujours bénévolat va globalement solidifiée. Le FSJU mène des bien et n’est pas en situaactions et participe au finantion de « crise » ; par contre, « la crise » de la société, cement d’actions sociales en faveur des membres de la contrairement aux idées acquises, renforce les valeurs de communauté, ou à l’extérieur de la communauté juive. solidarité, qui sont ainsi « naturellement » retrouvées. Ce Les œuvres sociales juives qui pratiquent cette « réparasont les jeunes qui tirent la progression globale avec +32%, tion » et se font donc les interprètes de ce devoir au ce qui confirme notre analyse positive récurrente sur le fait quotidien en proposant notamment leurs soins à toutes que les jeunes sont généreux et solidaires, sous réserve les communautés, sont encouragées dans cette que les associations sachent leur ouvrir leur porte et les démarche par la campagne de l’Appel national pour la convaincre qu’un bénévolat structuré par des projets asso- tsédaka qui leur apporte une aide concrète. ciatifs de qualité est plus efficace que la seule générosité spontanée. L’Appel national pour la tsédaka permet de venir en aide chaque année à près de 15 000 personnes en difficulté. Une campagne de réparation et d’amélioration du monde L’Appel national pour la tsédaka fait écho à la mission de Tikoun Olam qui incombe au peuple juif. Le monde n’est Kesharim - Novembre 2015 Une famille d’artistes engagés Entretien avec Sandrine Sebbane, programmatrice artistique de la campagne La campagne a la particularité de solliciter l’appui de nombreux artistes, elle est notamment parrainée chaque 5 KESHARIM קשריםLIENS La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié année par des figures médiatiques. Après Michel Drucker et P a t r i c k B r u e l l’ a n d e r n i e r , G é ra l d i n e N a k a c h e e t C y r i l Hanouna sont les parrains de l’édition 2015. L’implication des artistes est un gage de visibilité et de notoriété. Sources d’identification pour les jeunes qui sont très présents dans tous les événements et notamment au Palais des Congrès, ces artistes et parrains reconnaissent que la campagne leur apporte énormément. Les artistes de la campagne sont unanimes pour dire qu’il existe un avant et un après Tsédaka. Ils sont souvent bouleversés et réitèrent leur action les années qui suivent. Les anciens parrains sont toujours mobilisés et souvent présents en régions, cette année par exemple Shirel se rend à Lyon, Alexandre Arcady à Marseille pour animer des évènements de la campagne. Nombre d’entre eux sont également donateurs et apprécient de connaître comment leur argent est utilisé. L’engagement des artistes est un « contrat moral », un engagement lourd qui leur demande un investissement de plusieurs mois. Ils sont entièrement bénévoles et ressentent une grande fierté et s’investissent parfois bien au-delà de la simple participation aux événements. Apporter leur pierre à l’édifice les grandit. Ils se sont d’ailleurs largement manifestés après les attentats du 13 novembre pour signifier leur présence et faire montre de leur solidarité. La toute première action pour le parrain consiste à se rendre dans les associations de terrain. En général ces premières visites font office de déclencheur. Lors de ces rencontres s’opère un basculement, ils font abstraction de leur statut et connaissent un véritable déclic, souvent submergés par les émotions. Convaincus de la nécessité de leur action, ils gardent bien souvent un lien avec les associations et parfois s’y rendent ultérieurement les bras chargés de cadeaux ou pour partager un moment particulier (allumage des bougies de hanoukka, participation à une fête). Ils sont en outre généralement très marqués par l’engagement des acteurs associatifs et des bénévoles. et sont très marqués par la dignité de ces derniers et par la dimension collective des actions menées. Quitter leur enveloppe médiatique pour redevenir un membre de la communauté, engagé et conscient des nécessités et des urgences représente une trêve « familiale » dans leur carrière. En accordant un peu de temps, ils ont eu le sentiment de recevoir bien plus que de donner, d’être utile et plus riche. L’engagement de ces artistes qui mettent leur notoriété au profit d’une cause qui les anime est porteur de sens. D’une part, il marque une hiérarchisation des priorités et d’autre part il incarne, en ce qui concerne les artistes de la communauté, la prédominance de l’appartenance à un peuple et l’empathie qui le caractérise. Leur implication a une résonance identitaire. De plus, la campagne bénéficie à tous, signe de l’ouverture à l’autre. Elle véhicule par là un message de cohés i o n , u n i ve rs e l , a u q u e l to u s le s a r t i ste s s o n t particulièrement sensibles. La Tsédaka vecteur d’identité et hymne à la vie La campagne fait appel à la notion de solidarité, mais en réalité son rôle est bien plus large et revêt une dimension qui la transcende et qui en fait l’un des porte-drapeaux du FSJU. L’engouement qu’elle suscite au fil des ans à tous titres illustre le phénomène. Elle recoupe toutes les aspirations du FSJU en matière de transmission d’un certain nombre de valeurs et de préservation de l’identité juive. Le Fonds Social Juif Unifié a pour mission de pérenniser une vie associative dynamique et ouverte sur la Cité. Sa portée symbolique va bien au-delà de la simple charité, elle est un moment d’exception. Pour certains artistes le parrainage de la campagne est un aboutissement, pour d’autres une découverte, parfois même, participe d’une véritable révélation identitaire. L’exemple de Michel Drucker durant la campagne 2014 est frappant, la Tsédaka lui a notamment permis de renouer avec ses origines. Comme il en fait part dans son dernier livre, il a été particulièrement marqué et a (re)découvert son judaïsme. Selon ses dires, l’émotion ressentie sur scène a généré un fort sentiment d’appartenance. Il s’agit de « vivre-ensemble » des moments collégiaux dans un esprit d’unité. Apporter une pierre à l’édifice Il s’agit surtout de ne pas oublier l’autre, valeur juive fondamentale, et combien précieuse en ces temps troublés. Les parrains 2015, Géraldine Nakache et Cyril Hanouna, ont pris le temps de rencontrer militants et bénéficiaires, Kesharim - Novembre 2015 Il s’agit d’éducation puisque les enfants sont très impliqués dans les différentes activités proposées et particulièrement soutenus grâce aux bourses et aux fonds d’urgence qui sont accordés aux familles. Il s’agit d’implication militante. Il s’agit aussi de défendre un certain sens de la vie, une forme de légèreté salvatrice, dont les activités festives sont la marque. 6 KESHARIM קשריםLIENS La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié Gros plan L’Appel national pour la tsédaka L ancée pour la première fois en 1992, l’Appel National pour la tsédaka est une grande campagne de collecte de la communauté juive de France, menée par le FSJU, et dont l’objectif est de soutenir financièrement les organismes sociaux qui luttent contre la précarité sous toutes ses formes, le chômage, l’exclusion, l’isolement des personnes âgées… , améliorent la vie de personnes handicapées. La campagne a lieu tous les ans du 15 novembre au 15 décembre. En moyenne 2.5 millions d’euros sont collectés chaque année. Depuis sa création, la campagne a permis de rassembler plus de 40 millions d’euros. Son budget de fonctionnement s’élève à 270 000 euros. Tous les acteurs, partenaires et collaborateurs de la campagne sont bénévoles. 200 volontaires sont actifs au niveau national durant toute sa durée. Elle est soutenue par de nombreux artistes, certains se sont investis ponctuellement au cours de leur carrière, d’autres ont été les parrains d’une édition : Cyril Hanouna, Géraldine Nakache, Michel Drucker, Patrick Bruel, Alexandre Arcady, Michel Boujenah, Enrico Macias, Gilbert Montagné, Stéphane Bern, Ary Abittan, Rika Zaraï, Michel Jonasz, Shirel, Pascal Elbé, Francis Huster, Mathilda May, Steve Suissa, Elie Wiesel, Stéphane Freiss, Gad Elmaleh, Florence Foresti, Jenifer, Nikos Aliagas, Jean-Pierre Foucault, Julie Zenatti, Hélène Ségara, Franck Dubosc, Kev Adams, Julien Courbet, Wendy Bouchard, Josy Eisenberg… Quelques programmes ou associations soutenus : - Aide aux enfants et adolescents en difficulté : Fondation OPEJ, DEJJ, OSE, PEAJ - Lutte contre la précarité, la pauvreté et l’exclusion sociale : ABASBA, La Table du Cœur, CCJ 94, Fonds d’Urgence Solidarité - Soutien et aide aux personnes âgées, isolées, malades et dépendantes : ACAJIF, CEDER, CASIM, Passerelles, Coopération Féminine - Prise en charge de personnes handicapées : ABPIEH, ACSJF, ESAT de la Coopération Féminine, OSE, BOOSTER Le principe consiste en l’organisation à travers toute la France de nombreux événements festifs ou culturels : séance de cirque, concerts, brunchs, co u r s d e d a n s e , p ro j e c t i o n s , s p e c t a c le s , vernissages, expositions… Les grandes villes des régions, Marseille, Nice, Toulouse, Lyon, Strasbourg, organisent de grandes journées festives de solidarité. A Paris, deux événements majeurs marquent la campagne : la grande soirée de solidarité au Palais des Congrès et le Dîner des Parrains au Pavillon Gabriel. Kesharim - Novembre 2015 Les réalisations sociales L’Appel national pour la tsédaka participe au financement de 176 programmes de solidarité en France. Les fonds sont reversés à 90 associations sociales. Fidèle aux préceptes juifs de solidarité et de justice, la campagne vient en aide au plus grand nombre. En 2014, ont été distribués, entre autres : 932 282 euros pour soutenir des familles et des enfants en difficulté 756 351 euros pour lutter contre la précarité et la pauvreté 456 650 euros pour lutter contre toutes les formes d’exclusion sociale. L’ Appel national pour la tsédaka soutient aussi 78 écoles juives, 40 organismes de jeunesse et autant de centres communautaires. L’aide alimentaire La distribution de denrées alimentaires sous forme de bons, de colis pour les fêtes ou d’un repas chaud participe chaque jour à la lutte contre la précarité. En 2014, 7 582 personnes ont été aidées. Bourses vacances pour personnes handicapées Pour améliorer les conditions de vie des personnes en situation de handicap, de nombreux programmes sont soutenus. Parmi eux, un nouveau projet : des bourses vacances pour enfants et adultes. En 2014, 55 personnes en ont bénéficié. Fonds d’Urgence Solidarité Accidents de la vie, expulsion du logement, dettes liées aux factures courantes (gaz, électricité), le Fonds d’Urgence répond dans un délai court à des situations souvent graves. En 2014, 190 000 euros ont été alloués pour soutenir des centaines de familles. Bourses vacances personnes âgées Plusieurs associations agissent pour rompre la solitude des personnes âgées et les maintenir dans la dignité. Parmi les actions, des bourses ont été octroyées pour leur permettre de participer à des séjours de répit. En 2014, 47 personnes ont pu en bénéficier. 7 KESHARIM קשריםLIENS La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié La vie de l’institution | Le FSJU tient à saluer la mémoire de toutes les victimes des attentats du vendredi 13 novembre. La France a été durement touchée ce vendredi par le terrorisme international. Ces heures sont particulièrement graves pour la nation. Une minute de silence a été observée par tous les collaborateurs du FSJU lundi 16 novembre à 12h. La vie communautaire doit se poursuivre, même si cela nécessite des aménagements. Le président Ariel Goldmann a présenté ses condoléances aux familles des victimes et ses vœux de réconfort et d’amitié aux blessés. Il a également déclaré : « il faudra se relever et le Fonds Social Juif Unifié apportera sa pierre à l’édifice France comme il l’a toujours fait, et poursuivra sa mission ». | Ariel Goldmann à la cérémonie pour les victimes des attentats du 13 novembre, dimanche 15 novembre à la Grande Synagogue de la Victoire. Cette cérémonie de recueillement, à l’initiative du Consistoire, réunissait Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Michel Gugenheim, Grand Rabbin de Paris, Roger Cukierman, président du CRIF et des personnalités politiques (Valérie Pécresse, Jean-Marie Le Guen) ainsi qu’Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France. La cérémonie, très émouvante, s’est achevée avec la Marseillaise. | Un communiqué aux écoles a été adressé à la suite des attentats par Patrick Petit-Ohayon, directeur de l’Action Scolaire du FSJU. Il a tout d’abord exprimé sa tristesse pour les victimes et fait savoir qu’une minute de silence en leur mémoire devait être respectée. Il a ensuite insisté sur la nécessité de dialoguer avec les enfants. A cet effet, un lien vers le portail national des professionnels de l’éducation mettant à disposition des conseils pour aborder la question, a été communiqué. Pour les cas plus complexes nécessitant une intervention d’ordre psychologique spécifique, l’Action Scolaire du FSJU se tient à la disposition des directeurs. Patrick PetitOhayon a également précisé que la présence militaire et/ou policière devant les écoles juives serait bien maintenue. Enfin, quelques conseils aux adultes (parents, surveillants…) ont été énumérés afin de renforcer la sécurité. | Manifestations de soutien pour la France en Israël. Le consulat général de France à Jérusalem, ainsi que le maire de Jérusalem ont invité la communauté francophone et ses représentants (dont la délégation Israélienne du FSJU) à des rassemblements de solidarité envers la France. Le premier a eu lieu dimanche 15 novembre au consulat général de France, le deuxième s’est déroulé à la mairie de Jérusalem, en présence du maire, Monsieur Nir Barkat, du consul général de France, Hervé Magro, des membres du conseil municipal, du Rav Schlomo Amar, de nombreux Rabbins de Jérusalem ainsi que de personnalités publiques. | Ariel Goldmann a participé à la convention du CRIF, dimanche 6 novembre. Il est intervenu en conclusion d’une conférence sur l’après 11 janvier. Il a également pris la parole lors de la clôture de la convention en présence de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. 1500 personnes ont participé à cette convention et ont écouté plus de 80 intervenants qui ont abordé les thèmes de l’antisémitisme, d’Israël et de la sécurité des Juifs en France et en Europe. | Ariel Goldmann était invité au CRIF pour un échange avec Aliza Bin-Noun, l’ambassadrice d’Israël en France, accompagné de Gil Taieb. Ont été conviés également les présidents des différentes institutions de la communauté juive. Ils se sont réunis autour d’un petit déjeuner à l’hôtel Intercontinental. Cette rencontre, qui a eu lieu mardi 3 novembre, était l’occasion pour la nouvelle ambassadrice de faire un point sur les relations franco-israéliennes, la situation au Moyen Orient et celle des Juifs en France. Kesharim - Novembre 2015 8 KESHARIM קשריםLIENS La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié La vie de l’institution (suite) | Une délégation Française du FSJU à la 9ème conférence mondiale des centres communautaires. Cette conférence se déroulait à Jérusalem du mardi 3 au vendredi 6 novembre. Environ 450 personnes du monde entier étaient présentes pour cet événement qui se déroule tous les quatre ans. La délégation française menée par Jo Amar, directeur du développement de la vie associative et des relations internationales, était composée de quatorze personnes venant de toute la France et représentait l’ensemble des mouvances des centres communautaires français. La délégation israélienne du FSJU était également présente. Les problématiques auxquelles les centres communautaires sont confrontés dans le monde entier sont convergentes. Ainsi, les Etats-Unis ont aujourd’hui les mêmes urgences que l’Europe et notamment en matière de sécurité. Profitant de ce déplacement en Israël, le FSJU a organisé pour la délégation Française (et Genève) un séminaire de deux jours à Tel-Aviv. Au programme : la visite d’un centre d’ITC (fédération d’associations s’occupant du suivi psychologique des victimes d’attentats). | Ariel Goldmann était présent à l’hommage aux 3 héros de la Porte de Montrouge, organisé par le Conseil des Communautés Juives du 92 (CCJ 92), mercredi 4 novembre. Plus de 600 personnes avaient fait le déplacement pour cette soirée de gala dans la salle du Carré Bellefeuille de Boulogne-Billancourt, autour d’un concert privé exceptionnel du Quartet de Michel Jonasz, Manu Katché, Jean-Yves d’Angelo et Jérôme Regard. Elie Korchia, président du CCJ 92, a rendu sur scène un hommage bouleversant aux 3 survivants de l’attentat de la porte de Montrouge, au cours duquel le terroriste Amédy Coulibaly avait tué la jeune policière municipale Clarissa JeanPhilippe jeudi 8 janvier au matin, ces 3 hommes sans qui le terroriste aurait sans doute attaqué l’école juive de Montrouge. | Un Séminaire Fundraising de l’AUJF animé par le Joint Distribution Committee s’est tenu mardi 17 novembre à l’Espace Rachi - Guy de Rothschild. Cette journée de formation délivrée par Michael Novick, Executive director-strategic partnerships de JDC et animée par Mario Izcovich, directeur Leatid Europe (programme de formation de JDC pour les « leaders » de la communauté) était la première étape d’un cycle complet dont vont bénéficier les délégués AUJF de toute la France. | Le FSJU était au gala des 40 ans du Beth Habad Strasbourg dimanche 22 novembre. De nombreux participants ont remercié Monsieur et Madame Samama, président et directrice de l’école Beth Hannah pour leur dévouement. Leur modestie, leur spontanéité et leur action ont été soulignées par les différents orateurs : le Grand Rabbin René Gutman, le Rav Smerla, Dayan de la ville, le président du Consistoire régional, Monsieur Kling, l’adjoint au maire Monsieur Elkouby ou encore Patrick Petit-Ohayon directeur de l’Action Scolaire du FSJU. | Un groupement d’intérêt communautaire régional s’est tenu à Strasbourg lundi 23 novembre, réunissant l’ensemble des écoles juives locales pour un échange avec Patrick Petit-Ohayon, directeur de l’Action Scolaire du FSJU. La réunion organisée par Laurent Gradwohl, délégué FSJU/AUJF de la région et directeur national des collectes (AUJF et Appel national pour la tsédaka), et Olivier Samuel, élu FSJU régional, aborda les questions clés du moment : la sécurité des écoles et la préparation de la rentrée 2016. Le tour de table, à propos de la question de la sécurité sur le plan régional, a permis de mettre en lumière les améliorations à apporter pour renforcer le dispositif. Sur le plan du réseau scolaire, l’académie alsacienne est l’une des seules à être relativement stable du point de vue des effectifs et des structures. Les questions de formations ont également été abordées pour définir comment le Campus FSJU pouvait déployer certains de ses programmes dans la région. | La Délégation Israélienne du FSJU au Forum des Associations francophones en Israël, initié par Patrick Maisonnave, ambassadeur de France en Israël. Ce forum s’est déroulé dimanche 22 novembre à Tel-Aviv. Etaient présents et sont intervenus, le consul général de France à Tel-Aviv, Franck Vermeulen, le député de la 8ème circonscription des Français établis hors de France, M. Meyer Habib, ainsi que d’autres personnalités politiques Françaises et Israéliennes. Le Forum a rassemblé des responsables associatifs pour discuter des questions relatives à l’intégration des olim français en Israël autour de 4 tables rondes sur les thèmes de l’emploi, de la reconnaissance des diplômes, des affaires sociales, de la culture et de l’enseignement de la langue française. A l’issue de ces discussions, les élus du conseil consulaire ont remis à Nurit Koren, représentante du ministère Israélien de l’Intégration, un rapport contenant 15 propositions visant à favoriser l’intégration des Français s’établissant en Israël. L’objectif de ce forum est de commencer à renforcer le dialogue entre les acteurs associatifs, au bénéfice de l’intégration des français en Israël. L’association AMI (Alya et Meilleure Intégration) était présente et ses représentants ont participé à la table ronde sur l’emploi avec Daphna Poznanski, Dov Maïmon, et Nathalie Dian. Kesharim - Novembre 2015 9 KESHARIM קשריםLIENS La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié La vie de l’institution (suite) | Dr. Charles Ghenassia, nommé nouveau président du FSJU Nice. Actuellement président de l’AUJF de la région, il remplacera Sauveur Assous qui termine son mandat le 2 décembre et qui, après 12 ans, n’a pas souhaité briguer un nouveau mandat. Le FSJU tient à saluer l’engagement marqué de Sauveur Assous, nommé président d’honneur du FSJU Nice. | Ariel Goldmann était à la soirée en l’honneur de Jo Tolédano, ancien directeur général de l’Alliance Israélite Universelle, mardi 3 novembre au centre de l’Alliance Edmond J Safra. De nombreuses personnalités, David de Rothschild, président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et ancien président du FSJU, Olivier Kaufmann, Grand Rabbin, Ilana Cicurel, la nouvelle directrice générale de l’AIU, ou encore Marc Eisenberg, président de l’AIU, se sont exprimés. Ils ont retracé son parcours du Maroc à l’AIU, en passant par le FSJU. Ariel Goldmann a évoqué son implication et son rôle important dans le lancement, dès 1992, de l’Appel national pour la tsédaka. | Le FSJU à la réception en l’honneur de Dominique Dahan à l’occasion de son départ. 150 personnes se sont réunies mercredi 14 octobre pour rendre hommage à son travail à l’Alliance des Pavillons-Sous-Bois. Grâce à son investissement en tant que directrice, l’école se trouvait en première place du classement France TV Info des meilleurs lycées de France en septembre 2014. Patrick Petit-Ohayon, directeur de l’Action Scolaire du FSJU, a pris la parole pour dire combien l’action menée par Dominique Dahan avait pu être exemplaire en termes de projets et d’initiatives. | Le FSJU félicite Michel Lévy pour sa décoration. Dimanche 22 novembre, Michel Lévy, président du FSJU de la région Est, était promu au grade d’officier dans l’ordre national du Mérite lors d’une cérémonie réunissant personnalités locales et communautaires. Cette distinction accordée par le Premier ministre, Manuel Valls, lui a été remise par Claude Willig, expert judiciaire et commandeur de la Légion d’honneur. Ariel Goldmann, Patrick PetitOhayon ainsi que Laurent Gradwohl, délégué FSJU/AUJF de la région et par ailleurs directeur national de la collecte, avaient fait le déplacement pour le féliciter. Ariel Goldmann a souligné son engagement, sa créativité, son esprit consensuel pour faire avancer la vie associative dans la voie de l’innovation et de l’excellence tout en privilégiant l’union des forces et des compétences. | La première soirée de l’Appel national pour la tsédaka à l’Arc, célèbre boîte de nuit parisienne, a réuni plus de 450 personnes. Ary Abittan, parrain de la campagne de 2011 y a animé une vente aux enchères aux côtés d’Elisabeth Bost. Gérard Garçon, président de la campagne 2015, y a présenté le film de la campagne 2015. Soly Levy, président de la campagne de 2011 à 2014, était également présent. Cette soirée sur le thème « flower power » a été organisée par de nouvelles bénévoles et financée par des sponsors. Une animation photobooth était proposée et plusieurs goodies ont été distribués (boîtes de chocolats, bracelets…). Cet évènement, véritable succès, a marqué le lancement de la campagne 2015. | Le FSJU et l’AUJF adressent un grand Mazal Tov à Claude et Gérard Clin qui sont les heureux arrières grands-parents, pour la 7ème fois, d’un petit Léon. Claude Clin est une militante active de l’Action féminine de collecte depuis de nombreuses années. Félicitations également aux parents et grands-parents. Kesharim - Novembre 2015 10 KESHARIM La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié קשריםLIENS Le FSJU en bref Le FSJU dans les médias Conseil national du FSJU dimanche 6 décembre à l’Espace Rachi - Guy de Rothschild. Au programme : débat autour de la sécurité Actualité Juive : « Il nous paraissait évident de marquer ce deuil national » Ariel Goldmann Lire l’article sur le web Soirée Cheese & Wine dimanche 6 décembre à 18h30 organisée par Clarisse Lacrosnière, dans le cadre des activités de l’Action féminine de collecte, avec Jean-Marc Dreyfus, historien et maître de conférences à l’université de Manchester qui présentera son livre « Le Catalogue Goering » (Flammarion). PAF : 40 euros (les bénéfices seront reversés à l’Action féminine de collecte de l’AUJF) Informations et réservations : 01 42 17 11 23 « Juif par erreur » de Patricia Seknazi jeudi 17 décembre à 20h à l’Espace Rachi – Guy de Rothschild - RCJ Le Club. Pièce mise en scène par Gérard Boumendil. PAF : 30 euros Placement libre / 60 euros Placement VIP Informations et réservations : 01 42 17 10 11 Festival Jazz’N’Klezmer : Yom « Songs for the Old Man » (Deep Blues Klezmer / France) à l’Espace Rachi – Guy de Rothschild, mardi 1er décembre à 20h30. Tarifs : prévente 26 et 21 euros (réduit) / sur place : 28 et 23 euros (réduit). Informations et réservations au 01 42 17 10 36 Les rendez-vous de décembre de l’Appel national pour la tsédaka Paris Grand concert de solidarité mercredi 2 décembre à 19h30 Tournoi de volley jeudi 3 décembre à 20h Journée de la solidarité dimanche 6 décembre Tournoi de foot à 9h Kermesse du DEJJ à 11h Tournoi de Ping Pong à 14h30 Concert « scènes enfantines » jeudi 10 décembre à 19h30 Diner des parrains dimanche 13 décembre à 19h30 Lyon Fête de la tsédaka dimanche 6 décembre à 13h Strasbourg Concert d’Amir jeudi 3 décembre à 19h30 Infos et réservations : 0 800 089 089 (appel gratuit depuis un poste fixe) www.tsedaka.fsju.org KESHARIM קשריםLIENS La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié Une publication de la Direction des Relations Extérieures. 01 42 17 11 02 Kesharim - Novembre 2015 11