L`Appel national pour la tsédaka

Transcription

L`Appel national pour la tsédaka
KESHARIM
‫ קשרים‬LIENS
La lettre
d’information
du Fonds Social Juif Unifié
Actualité | Gros plan
L’Appel national
pour la tsédaka
ou comment améliorer le monde
La vie de l’institution
Le FSJU en bref
Le FSJU dans les médias
Numéro 5
Novembre 2015
KESHARIM
‫ קשרים‬LIENS
La lettre
d’information
du Fonds Social Juif Unifié
Numéro 5
Novembre 2015
Actualité
L’Appel national pour la tsédaka
ou comment améliorer le monde
« La vie est plus forte que tout et doit primer sur les
forces du mal qui ont encore frappé »
Nous sommes une fois de plus éprouvés… Toute la
nation est éprouvée et nous pleurons avec nos
concitoyens.
Deux sentiments prennent le dessus : la peine
immense pour les familles et les blessés et un respect
marqué pour les forces de l’ordre, les médecins et le
personnel médical qui ont affronté cette scène tragique
avec courage et bravoure.
L’actualité a bouleversé l’agenda communautaire. La
campagne de l’Appel national pour la tsédaka qui devait
commencer le 15 novembre a été mise entre parenthèses durant les trois jours du deuil national. Marquer
cette période de deuil était pour nous une évidence.
Malgré tout, le message de la campagne de la Tsédaka
de cette année porte sur l’espoir en l’avenir. L’Appel
national pour la tsédaka n’est pas qu’une campagne de
collecte mais bien un message d’unité et une grande
campagne de solidarité.
La réalité des plus démunis est inchangée malgré les
drames. Les familles qui vivent dans les quartiers défa-
vorisés, les personnes âgées, handicapées et les personnes malades continueront à souffrir après ces
attentats. Nous avons le cœur lourd, mais il est de
notre devoir de rester concentrés sur notre objectif et
de faire en sorte que les plus défavorisés puissent
continuer à trouver de l’aide au quotidien.
Notre tradition nous ordonne de choisir la vie, alors que
d’autres frappent au nom d’un culte de la mort.
Pour ce que concerne les activités de la campagne,
telles que la soirée au Palais des Congrès ou le Dîner
des Parrains, nous faisons tout pour qu’elles puissent
se dérouler dans de bonnes conditions de sécurité. Le
SPCJ sera présent comme tous les ans et nous avons
demandé aux autorités policières et militaires de renforcer la protection de ces évènements.
Nous sommes motivés et soudés, plus que jamais.
Force doit rester à la vie et à l’action !!!
Ariel Goldmann, Président du Fonds Social Juif Unifié
Sommaire
Actualité l’Appel national pour la tsédaka ou comment améliorer le monde
Gros plan La vie de l’institution 2-6
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Le FSJU en bref 11
Le FSJU dans les médias 11
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KESHARIM
La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
‫ קשרים‬LIENS
L
a campagne de l’Appel national pour la tsédaka
2015 se déroule à l’heure actuelle, malgré les
drames récemment vécus. Quels sens prend-elle
en cette année chargée de souffrances, que signifie-telle pour la communauté juive de France et comment
maintenir, malgré les difficultés, son action ? Telles
sont les questions que pose ce numéro de Kesharim. La
campagne porte haut et fort les missions du Fonds
Social Juif Unifié. L’institution joue pleinement son rôle
en tâchant de contribuer au triomphe des valeurs de
solidarité et de fraternité. En faisant écho au précepte
juif « tu choisiras la vie », elle aspire à renforcer la communauté juive de France et, à la place qui est la sienne,
la communauté nationale.
Une campagne
de résilience
Les Juifs de France vivent
en effet depuis un certain
nombre d’années dans un
milieu dont certaines tendances sont clairement
marquées d’hostilité :
SON SOURIRE,
C’EST VOUS.
DONNEZ
La Tsédaka est une fête
Depuis les attaques terroristes du 13 novembre, « Paris
est une fête » d’Ernest Hemingway est devenu l’emblème du mode de vie de la capitale. Selon la presse,
l’ouvrage autobiographique qui raconte sa jeunesse dans
le quartier Latin des Années Folles est classé premier
des ventes sur Amazon et s’est rapidement retrouvé en
rupture de stock chez l’éditeur. Les éditions Gallimard
ont dû organiser dans l’urgence 20 000 réimpressions.
C o m m e u n c l i n d ’ œ i l , le
même Ernest Hemingway,
l au réa t du P r ix P u li tz e r,
confiait qu’il y avait dans le
Judaïsme quelque chose qu’il
admirait plus que dans toute
autre religion : « Le Judaïsme
est une religion de vie, non
point de mort ».
Agence Venise / Shutterstock - Denis Kuvaev
La campagne de l’Appel
national pour la tsédaka
(ANPT) 2015 participe à la
résilience de la communauté juive de France et
en est également le signe.
Depuis janvier et ses évènements tragiques, de
nombreux partenaires
étrangers font appel à ce
vocable en référence à la
capacité de la communauté juive de France à
rebondir. Dans l’aérospatial, la résilience marque la
ca p a c i té d ’ u n s y s tè m e
embarqué à tolérance de
panne, à pouvoir continuer
de fonctionner en mode
dégradé tout en évoluant en
milieu hostile.
geantes du Fonds Social Juif Unifié, bien que profondément affectées par ces drames, ont pleinement
conscience du rôle et de la mission de l’institution en
faveur d’une solidification de cette communauté affaiblie.
Tous les événements menés collectivement au cours de
cette grande fête qu’est la campagne de la Tsédaka sont
le seul moyen d’agir. Aider à construire un avenir pour
les générations futures est une priorité. Permettre à la
communauté de faire preuve de résilience, en restant
debout, soudée, en soutenant les plus faibles, est un
objectif auquel participe pleinement la campagne.
Entretien avec
Céline Corsia,
coordinatrice
nationale de
campagne
L’Appel national pour la tsédaka est un programme de
festivités et de réjouissances
qui s’articulent autour de la
DONNEZ SUR WWW.TSEDAKA.FSJU.ORG
notion de solidarité et une
campagne participative. 50
événements sont menés parL’environnement éconoAffiches réalisées avec le concours de l’Agence Venise
tout en France pendant un
mique est de plus en plus
mois
qui
s’adressent
à
tous
les publics.
difficile, le terrorisme s’abat toujours davantage sur la
société, vise les enfants et les jeunes dans les écoles et Cette campagne porte en elle une spécificité juive. Son
les salles de concert, la liberté de penser et la liberté de essence même repose sur l’exploitation des valeurs prese divertir. De futurs leaders communautaires partent à mières du judaïsme : des valeurs simples, l’entraide, la
l’étranger et ne croient plus à un avenir en France. Un solidarité, la générosité, mais qui s’appliquent et s’opècertain nombre de grands donateurs ont d’ores et déjà rent sans concessions ni conditions. Le message de la
quitté la France. Se pointe à l’horizon le risque de l’arri- campagne est un message de tolérance et d’ouverture à
vée de l’extrême droite au pouvoir. L’antisémitisme est l’autre. Il s’agit d’aider son prochain en général. C’est ce
toujours très présent et le nombre d’actes malveillants que démontre la prise en charge d’enfants de toutes orine cesse d’augmenter.
gines dans les maisons de l’OPEJ par exemple.
Dans ce contexte, la campagne de l’Appel national pour La campagne est touchée de plein fouet par les événela tsédaka véhicule malgré tout un message d’espoir. ments. Mais même affectée par l’annulation ou le report
Paradoxalement et comme c’est bien souvent le cas en logistique de certaines manifestations, elle suscite un
Israël, ces éléments renforcent une certaine foi en la vie militantisme chez certains et de nouveaux publics se
et en des valeurs inébranlables. Les instances diri- sentent dorénavant concernés. En effet les liens entre
Kesharim - Novembre 2015
L’Appel national pour la tsédaka permet de venir en aide chaque année à près de 15 000 personnes en difficulté.
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KESHARIM
La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
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les hommes, dernier rempart contre la barbarie, sont
maintenus au travers de ses actions.
Ce qui distingue l’Appel national pour la tsédaka des
autres campagnes et notamment des campagnes de
l’AUJF, est sa dominante sociale et le fait qu’elle
concentre ses actions sur les besoins en France. La
conjoncture encourage l’afflux des demandes de la part
des associations sociales. Les choix à effectuer au
moment de la distribution des fonds sont parfois très
difficiles. L’achèvement de cette campagne serait sa disparition accompagnée de la résolution de toutes les problématiques sociales.
Unis autour de la Tsédaka
Maubuisson, financée par le Baron de Rothschild où
vivent 39 enfants de 5 ans à 18 ans de toutes origines,
donne une belle image du vivre-ensemble. On y suit le
calendrier juif, respecte la cacherout, et l’on y célèbre
aussi les autres fêtes. Les visites de l’Épicerie sociale de
Marseille financée par la banque alimentaire nationale,
dans laquelle on trouve des aliments cachers, et de l’association Choulhan lev (la Table du Cœur), ont constitué
un véritable électrochoc.
Le chiffre de 3 millions d’euros est un objectif. Le message du nouveau président est le suivant : « Il faut regarder la réalité sociale en face, on ne savait pas, on a
découvert et mon souhait est de chercher de nouveaux
donateurs et de leur faire découvrir ». Son intention est
de parvenir à sensibiliser des franges de la communauté
moins concernées. « Les évènements nous poussent à
choisir la vie toujours plus, quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, nous devons faire face
ensemble et considérer la chance que nous avons de
pourvoir être à la place de celui qui aide et pas de celui
qui reçoit ». L’Appel national pour la tsédaka est la mère
des campagnes parce qu’elle
réunit toutes les composantes
des œuvres sociales de la
communauté. De nombreuses
petites associations ne bénéficient pas de l’aide de l’État,
le FSJU est le seul à les
soutenir.
Agence Venise / Getty Images - Druvo
La campagne, fédératrice et unitaire, illustre bien la
notion de « tête de réseau » incarnée par le FSJU. La
formule prend tout son sens. Les nombreux partenaires
sont bien souvent à la fois parties prenantes de la campagne et bénéficiaires. Pendant cette période de trêve, ils
acceptent notamment de cesser leur collecte directe.
Les associations affiliées
au FSJU respectent ce
principe et relaient dans la
mesure de leurs possibilités les actions de la
Ts é d a k a . P u i s q u ’ e l le
transcende les clivages, la
campagne bénéficie aussi
SON SOUTIEN,
de la part des donateurs
C’EST VOUS.
d’une perception particulière, le sentiment d’unité
DONNEZ
prédomine, il s’agit bien
de la « campagne de tous
». Cette perception est
due notamment à l’implication de toutes les
franges de la communauté, des Loubavitch aux
Libéraux. Cette campagne
gomme les divergences
quelles qu’elles soient au
cours d’un temps bref. Le
Radiothon en est le symbole puisque les quatre
stations de la commuDONNEZ SUR WWW.TSEDAKA.FSJU.ORG
n a u t é p a r le n t à ce t t e
occasion d’une seule voix,
au bénéfice de la
L’engagement bénévole et le
campagne.
militantisme concourent pour une part importante à la
réussite de la campagne. Un réseau d’une centaine de
personnes est très impliqué tout au long de l’année pour
la faire vivre. Deux axes d’implication se dessinent : les
services rendus et l’activation des réseaux. Depuis
quelques jours un engouement se fait ressentir. Les premiers à se manifester après les attentats du 13
novembre pour soutenir la campagne ont été les béné« J’aime penser que la lune est là
voles et notamment dimanche 15, tous se sont présenmême si je ne la regarde pas ». Albert Einstein
tés, comme prévu, dans les commerces du boulevard
De nature empathique, Docteur Gérard Garçon a pour Voltaire, à Paris, pour assurer la collecte de dons.
fonction de se mettre au service des autres. La décou- L’organisation de la campagne repose sur les bonnes
verte des difficultés sociales de certains membres de la volontés. Gilberte et Fernand, deux volontaires de longue
communauté lui a fait l’effet d’«un coup de poing en date, en témoignent. Leur travail consiste à recruter et
pleine face ». Les visites dans les différentes associa- organiser les tâches. Les bénévoles accomplissent des
tions lui ont ouvert les yeux. La maison de l’OPEJ de tâches ingrates dans certains cas (mise sous plis,
L’Appel national pour la tsédaka permet de venir en aide chaque année à près de 15 000 personnes en difficulté.
Une
campagne
comme un
rendezvous : la
force du
bénévolat
Entretien avec Gérard
Garçon, nouveau président
de l’ANPT
Kesharim - Novembre 2015
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KESHARIM
La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
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collectes dans le froid…). Deux catégories de missions
sont à distinguer : les tâches d’ordre administratif et les
missions autour de l’événementiel et de la logistique. La
collecte (réception d’appels, relances téléphoniques,
formation) est également assurée par les équipes de
bénévoles. Toutes les villes des délégations du FSJU sont
concernées. Le travail en équipe constitue un attrait.
Bien souvent le contact et le sentiment de devoir
accompli motivent les militants.
Autour des grands événements tels que la soirée du
Palais des Congrès de Paris, la gratification de participer
à un événement prestigieux aux côtés d’artistes joue un
rô l e e t d y n a m i s e l e s
volontaires. Beaucoup
sont également motivés
par le résultat chiffré de
leur collecte et la perçoivent comme un défi à relever. Les plus anciens des
militants de la Tsédaka
SON AVENIR,
constatent que de nomC’EST VOUS.
breux jeunes s’impliquent
de plus en plus, souvent
DONNEZ
p a rce q u ’ i l s s o n t e n
p é r i o d e d e re c h e rc h e
d ’ e m p lo i . D e p l u s i l s
notent une approche plus
consumériste de l’engagement bénévole avec la
volonté chez les nouveaux
militants de choisir les
activités qui les
intéressent.
originellement pas parfait, il est encore moins de nos
jours au vu des tragédies et des injustices sociales qui
prédominent. L’expression Tikoun Olam signifie « réparation du monde », cette réparation s’opère grâce à la
Tsédaka, la « justice sociale ». Le Tikoun Olam sous-tend
le désir d’œuvrer pour un monde de paix sociale. Les
racines du terme reposent sur une ancienne compréhension juive de ce qu’était l’objectif des Juifs : parachever l’ordre du monde. La notion a évolué ensuite vers
l’activisme social. Elle définit les Juifs comme étant
actifs et présents au monde. La Tsédaka est un moyen
pour l’homme de rééquilibrer les disparités, il s’agit d’un
devoir et d‘une chance.
Le Tikoun Olam n’est pas
mentionné dans la Torah. Sa
première mention se retrouve
dans la Michna où les rabbins
ont apporté quelques changements à la loi juive « mipnei
tikoun ha-olam », « dans l’intérêt de l’ordre et de l’harmonie dans le monde, ou encore,
en vue de la justice sociale ».
Cette expression était utilisée
pour qualifier les efforts des
rabbins pour normaliser la
pratique de la Tsédaka afin
qu’elle s’applique à chacun et
dans toutes les situations. La
justice sociale fait partie intégrante de la tradition juive.
Agence Venise / Getty Images - Triloks
Le judaïsme enseigne en
outre la responsabilité de
Ce constat vient corroborer
l’autre, concept dans lequel
celui de la dernière étude
s’inscrit la campagne. La
d e Fr a n ce B é n é v o l a t ,
communauté juive de France
« L’engagement bénévole
est plus que jamais partie
DONNEZ SUR WWW.TSEDAKA.FSJU.ORG
associatif en perspective »
prenante d’une communauté
du 5 décembre 2014. Le
nationale qu’elle a toujours
bénévolat va globalement
solidifiée. Le FSJU mène des
bien et n’est pas en situaactions et participe au finantion de « crise » ; par contre, « la crise » de la société, cement d’actions sociales en faveur des membres de la
contrairement aux idées acquises, renforce les valeurs de communauté, ou à l’extérieur de la communauté juive.
solidarité, qui sont ainsi « naturellement » retrouvées. Ce Les œuvres sociales juives qui pratiquent cette « réparasont les jeunes qui tirent la progression globale avec +32%, tion » et se font donc les interprètes de ce devoir au
ce qui confirme notre analyse positive récurrente sur le fait quotidien en proposant notamment leurs soins à toutes
que les jeunes sont généreux et solidaires, sous réserve les communautés, sont encouragées dans cette
que les associations sachent leur ouvrir leur porte et les démarche par la campagne de l’Appel national pour la
convaincre qu’un bénévolat structuré par des projets asso- tsédaka qui leur apporte une aide concrète.
ciatifs de qualité est plus efficace que la seule générosité
spontanée.
L’Appel national pour la tsédaka permet de venir en aide chaque année à près de 15 000 personnes en difficulté.
Une campagne
de réparation et
d’amélioration
du monde
L’Appel national pour la tsédaka fait écho à la mission de
Tikoun Olam qui incombe au peuple juif. Le monde n’est
Kesharim - Novembre 2015
Une famille
d’artistes engagés
Entretien avec Sandrine
Sebbane, programmatrice
artistique de la campagne
La campagne a la particularité de solliciter l’appui de
nombreux artistes, elle est notamment parrainée chaque
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
année par des figures médiatiques. Après Michel Drucker et
P a t r i c k B r u e l l’ a n d e r n i e r ,
G é ra l d i n e N a k a c h e e t C y r i l
Hanouna sont les parrains de
l’édition 2015. L’implication des
artistes est un gage de visibilité
et de notoriété. Sources d’identification pour les jeunes qui sont
très présents dans tous les événements et notamment au Palais
des Congrès, ces artistes et parrains reconnaissent que la campagne leur apporte énormément.
Les artistes de la campagne sont
unanimes pour dire qu’il existe
un avant et un après Tsédaka. Ils
sont souvent bouleversés et réitèrent leur action les années qui
suivent. Les anciens parrains
sont toujours mobilisés et souvent présents en régions, cette
année par exemple Shirel se rend à Lyon, Alexandre
Arcady à Marseille pour animer des évènements de la
campagne.
Nombre d’entre eux sont également donateurs et apprécient de connaître comment leur argent est utilisé.
L’engagement des artistes est un « contrat moral », un
engagement lourd qui leur demande un investissement
de plusieurs mois. Ils sont entièrement bénévoles et ressentent une grande fierté et s’investissent parfois bien
au-delà de la simple participation aux événements.
Apporter leur pierre à l’édifice les grandit.
Ils se sont d’ailleurs largement manifestés après les
attentats du 13 novembre pour signifier leur présence et
faire montre de leur solidarité.
La toute première action pour le parrain consiste à se
rendre dans les associations de terrain. En général ces
premières visites font office de déclencheur. Lors de ces
rencontres s’opère un basculement, ils font abstraction
de leur statut et connaissent un véritable déclic, souvent
submergés par les émotions. Convaincus de la nécessité
de leur action, ils gardent bien souvent un lien avec les
associations et parfois s’y rendent ultérieurement les
bras chargés de cadeaux ou pour partager un moment
particulier (allumage des bougies de hanoukka, participation à une fête). Ils sont en outre généralement très
marqués par l’engagement des acteurs associatifs et des
bénévoles.
et sont très marqués par la dignité
de ces derniers et par la dimension
collective des actions menées.
Quitter leur enveloppe médiatique
pour redevenir un membre de la
communauté, engagé et conscient
des nécessités et des urgences
représente une trêve « familiale »
dans leur carrière. En accordant un
peu de temps, ils ont eu le sentiment
de recevoir bien plus que de donner,
d’être utile et plus riche.
L’engagement de ces artistes qui
mettent leur notoriété au profit d’une
cause qui les anime est porteur de
sens. D’une part, il marque une hiérarchisation des priorités et d’autre
part il incarne, en ce qui concerne les
artistes de la communauté, la prédominance de l’appartenance à un
peuple et l’empathie qui le caractérise. Leur implication
a une résonance identitaire.
De plus, la campagne bénéficie à tous, signe de l’ouverture à l’autre. Elle véhicule par là un message de cohés i o n , u n i ve rs e l , a u q u e l to u s le s a r t i ste s s o n t
particulièrement sensibles.
La Tsédaka vecteur
d’identité et hymne
à la vie
La campagne fait appel à la notion de solidarité, mais en
réalité son rôle est bien plus large et revêt une dimension qui la transcende et qui en fait l’un des porte-drapeaux du FSJU. L’engouement qu’elle suscite au fil des
ans à tous titres illustre le phénomène. Elle recoupe
toutes les aspirations du FSJU en matière de transmission d’un certain nombre de valeurs et de préservation
de l’identité juive. Le Fonds Social Juif Unifié a pour mission de pérenniser une vie associative dynamique et
ouverte sur la Cité.
Sa portée symbolique va bien au-delà de la simple charité, elle est un moment d’exception.
Pour certains artistes le parrainage de la campagne est
un aboutissement, pour d’autres une découverte, parfois
même, participe d’une véritable révélation identitaire.
L’exemple de Michel Drucker durant la campagne 2014
est frappant, la Tsédaka lui a notamment permis de
renouer avec ses origines. Comme il en fait part dans
son dernier livre, il a été particulièrement marqué et a
(re)découvert son judaïsme. Selon ses dires, l’émotion
ressentie sur scène a généré un fort sentiment
d’appartenance.
Il s’agit de « vivre-ensemble » des moments collégiaux
dans un esprit d’unité.
Apporter une pierre à l’édifice
Il s’agit surtout de ne pas oublier l’autre, valeur juive
fondamentale, et combien précieuse en ces temps
troublés.
Les parrains 2015, Géraldine Nakache et Cyril Hanouna,
ont pris le temps de rencontrer militants et bénéficiaires,
Kesharim - Novembre 2015
Il s’agit d’éducation puisque les enfants sont très impliqués dans les différentes activités proposées et particulièrement soutenus grâce aux bourses et aux fonds
d’urgence qui sont accordés aux familles.
Il s’agit d’implication militante.
Il s’agit aussi de défendre un certain sens de la vie, une
forme de légèreté salvatrice, dont les activités festives
sont la marque.
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Gros plan
L’Appel national pour la tsédaka
L
ancée pour la première fois en 1992, l’Appel
National pour la tsédaka est une grande
campagne de collecte de la communauté
juive de France, menée par le FSJU, et dont
l’objectif est de soutenir financièrement les
organismes sociaux qui luttent contre la précarité
sous toutes ses formes, le chômage, l’exclusion,
l’isolement des personnes âgées… , améliorent la
vie de personnes handicapées.
La campagne a lieu tous les ans du 15 novembre
au 15 décembre. En moyenne 2.5 millions d’euros
sont collectés chaque année. Depuis sa création, la
campagne a permis de rassembler plus de 40
millions d’euros. Son budget de fonctionnement
s’élève à 270 000 euros. Tous les acteurs,
partenaires et collaborateurs de la campagne sont
bénévoles. 200 volontaires sont actifs au niveau
national durant toute sa durée.
Elle est soutenue par de nombreux artistes,
certains se sont investis ponctuellement au cours
de leur carrière, d’autres ont été les parrains d’une
édition : Cyril Hanouna, Géraldine Nakache, Michel
Drucker, Patrick Bruel, Alexandre Arcady, Michel
Boujenah, Enrico Macias, Gilbert Montagné,
Stéphane Bern, Ary Abittan, Rika Zaraï, Michel
Jonasz, Shirel, Pascal Elbé, Francis Huster,
Mathilda May, Steve Suissa, Elie Wiesel, Stéphane
Freiss, Gad Elmaleh, Florence Foresti, Jenifer,
Nikos Aliagas, Jean-Pierre Foucault, Julie Zenatti,
Hélène Ségara, Franck Dubosc, Kev Adams, Julien
Courbet, Wendy Bouchard, Josy Eisenberg…
Quelques programmes ou associations soutenus :
- Aide aux enfants et adolescents en difficulté :
Fondation OPEJ, DEJJ, OSE, PEAJ
- Lutte contre la précarité, la pauvreté et
l’exclusion sociale : ABASBA, La Table du Cœur,
CCJ 94, Fonds d’Urgence Solidarité
- Soutien et aide aux personnes âgées, isolées,
malades et dépendantes : ACAJIF, CEDER, CASIM,
Passerelles, Coopération Féminine
- Prise en charge de personnes handicapées :
ABPIEH, ACSJF, ESAT de la Coopération Féminine,
OSE, BOOSTER
Le principe consiste en l’organisation à travers
toute la France de nombreux événements festifs ou
culturels : séance de cirque, concerts, brunchs,
co u r s d e d a n s e , p ro j e c t i o n s , s p e c t a c le s ,
vernissages, expositions…
Les grandes villes des régions, Marseille, Nice,
Toulouse, Lyon, Strasbourg, organisent de grandes
journées festives de solidarité. A Paris, deux
événements majeurs marquent la campagne : la
grande soirée de solidarité au Palais des Congrès
et le Dîner des Parrains au Pavillon Gabriel.
Kesharim - Novembre 2015
Les réalisations sociales
L’Appel national pour la tsédaka participe au financement
de 176 programmes de solidarité en France. Les fonds
sont reversés à 90 associations sociales. Fidèle aux préceptes juifs de solidarité et de justice, la campagne vient
en aide au plus grand nombre.
En 2014, ont été distribués, entre autres :
932 282 euros pour soutenir des familles et des enfants en
difficulté
756 351 euros pour lutter contre la précarité et la
pauvreté
456 650 euros pour lutter contre toutes les formes d’exclusion sociale.
L’ Appel national pour la tsédaka soutient aussi 78 écoles
juives, 40 organismes de jeunesse et autant de centres
communautaires.
L’aide alimentaire
La distribution de denrées alimentaires sous forme de
bons, de colis pour les fêtes ou d’un repas chaud participe
chaque jour à la lutte contre la précarité. En 2014, 7 582
personnes ont été aidées.
Bourses vacances pour personnes handicapées
Pour améliorer les conditions de vie des personnes en
situation de handicap, de nombreux programmes sont
soutenus. Parmi eux, un nouveau projet : des bourses
vacances pour enfants et adultes. En 2014, 55 personnes
en ont bénéficié.
Fonds d’Urgence Solidarité
Accidents de la vie, expulsion du logement, dettes liées
aux factures courantes (gaz, électricité), le Fonds d’Urgence répond dans un délai court à des situations souvent
graves. En 2014, 190 000 euros ont été alloués pour soutenir des centaines de familles.
Bourses vacances personnes âgées
Plusieurs associations agissent pour rompre la solitude
des personnes âgées et les maintenir dans la dignité.
Parmi les actions, des bourses ont été octroyées pour leur
permettre de participer à des séjours de répit. En 2014, 47
personnes ont pu en bénéficier.
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
La vie de l’institution
| Le FSJU tient à saluer la mémoire de toutes les victimes des attentats du vendredi 13
novembre. La France a été durement touchée ce vendredi par le terrorisme international. Ces heures sont
particulièrement graves pour la nation. Une minute de silence a été observée par tous les collaborateurs du FSJU
lundi 16 novembre à 12h. La vie communautaire doit se poursuivre, même si cela nécessite des aménagements. Le
président Ariel Goldmann a présenté ses condoléances aux familles des victimes et ses vœux de réconfort et d’amitié
aux blessés. Il a également déclaré : « il faudra se relever et le Fonds Social Juif Unifié apportera sa pierre à l’édifice
France comme il l’a toujours fait, et poursuivra sa mission ».
| Ariel Goldmann à la cérémonie pour les victimes des attentats du 13 novembre, dimanche 15
novembre à la Grande Synagogue de la Victoire. Cette cérémonie de recueillement, à l’initiative du Consistoire,
réunissait Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Michel Gugenheim, Grand Rabbin de Paris, Roger Cukierman,
président du CRIF et des personnalités politiques (Valérie Pécresse, Jean-Marie Le Guen) ainsi qu’Aliza Bin-Noun,
ambassadrice d’Israël en France. La cérémonie, très émouvante, s’est achevée avec la Marseillaise.
| Un communiqué aux écoles a été adressé à la suite des attentats par Patrick Petit-Ohayon,
directeur de l’Action Scolaire du FSJU. Il a tout d’abord exprimé sa tristesse pour les victimes et fait savoir qu’une
minute de silence en leur mémoire devait être respectée. Il a ensuite insisté sur la nécessité de dialoguer avec les
enfants. A cet effet, un lien vers le portail national des professionnels de l’éducation mettant à disposition des
conseils pour aborder la question, a été communiqué. Pour les cas plus complexes nécessitant une intervention
d’ordre psychologique spécifique, l’Action Scolaire du FSJU se tient à la disposition des directeurs. Patrick PetitOhayon a également précisé que la présence militaire et/ou policière devant les écoles juives serait bien maintenue.
Enfin, quelques conseils aux adultes (parents, surveillants…) ont été énumérés afin de renforcer la sécurité.
| Manifestations de soutien pour la France en
Israël. Le consulat général de France à Jérusalem, ainsi que
le maire de Jérusalem ont invité la communauté francophone
et ses représentants (dont la délégation Israélienne du FSJU) à
des rassemblements de solidarité envers la France. Le premier
a eu lieu dimanche 15 novembre au consulat général de France,
le deuxième s’est déroulé à la mairie de Jérusalem, en
présence du maire, Monsieur Nir Barkat, du consul général de
France, Hervé Magro, des membres du conseil municipal, du
Rav Schlomo Amar, de nombreux Rabbins de Jérusalem ainsi
que de personnalités publiques.
| Ariel Goldmann a participé à la convention du CRIF, dimanche 6
novembre. Il est intervenu en conclusion d’une conférence sur l’après 11
janvier. Il a également pris la parole lors de la clôture de la convention en
présence de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
et de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. 1500 personnes ont participé
à cette convention et ont écouté plus de 80 intervenants qui ont abordé les
thèmes de l’antisémitisme, d’Israël et de la sécurité des Juifs en France et en
Europe.
| Ariel Goldmann était invité au CRIF pour un
échange avec Aliza Bin-Noun, l’ambassadrice d’Israël
en France, accompagné de Gil Taieb. Ont été conviés également
les présidents des différentes institutions de la communauté
juive. Ils se sont réunis autour d’un petit déjeuner à l’hôtel
Intercontinental. Cette rencontre, qui a eu lieu mardi 3
novembre, était l’occasion pour la nouvelle ambassadrice de
faire un point sur les relations franco-israéliennes, la situation
au Moyen Orient et celle des Juifs en France.
Kesharim - Novembre 2015
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La vie de l’institution (suite)
| Une délégation Française du FSJU à la 9ème conférence mondiale des centres communautaires. Cette conférence se déroulait à Jérusalem du mardi 3 au vendredi 6 novembre. Environ 450 personnes du
monde entier étaient présentes pour cet événement qui se déroule tous les quatre ans. La délégation française
menée par Jo Amar, directeur du développement de la vie associative et des relations internationales, était composée
de quatorze personnes venant de toute la France et représentait l’ensemble des mouvances des centres communautaires français. La délégation israélienne du FSJU était également présente. Les problématiques auxquelles les
centres communautaires sont confrontés dans le monde entier sont convergentes. Ainsi, les Etats-Unis ont
aujourd’hui les mêmes urgences que l’Europe et notamment en matière de sécurité. Profitant de ce déplacement en
Israël, le FSJU a organisé pour la délégation Française (et Genève) un séminaire de deux jours à Tel-Aviv. Au programme : la visite d’un centre d’ITC (fédération d’associations s’occupant du suivi psychologique des victimes
d’attentats).
| Ariel Goldmann était présent à l’hommage aux 3 héros de la Porte de Montrouge, organisé par
le Conseil des Communautés Juives du 92 (CCJ 92), mercredi 4 novembre. Plus de 600 personnes avaient fait le
déplacement pour cette soirée de gala dans la salle du Carré Bellefeuille de Boulogne-Billancourt, autour d’un
concert privé exceptionnel du Quartet de Michel Jonasz, Manu Katché, Jean-Yves d’Angelo et Jérôme Regard. Elie
Korchia, président du CCJ 92, a rendu sur scène un hommage bouleversant aux 3 survivants de l’attentat de la porte
de Montrouge, au cours duquel le terroriste Amédy Coulibaly avait tué la jeune policière municipale Clarissa JeanPhilippe jeudi 8 janvier au matin, ces 3 hommes sans qui le terroriste aurait sans doute attaqué l’école juive de
Montrouge.
| Un Séminaire Fundraising de l’AUJF animé par le Joint Distribution Committee s’est tenu mardi
17 novembre à l’Espace Rachi - Guy de Rothschild. Cette journée de formation délivrée par Michael Novick, Executive
director-strategic partnerships de JDC et animée par Mario Izcovich, directeur Leatid Europe (programme de
formation de JDC pour les « leaders » de la communauté) était la première étape d’un cycle complet dont vont
bénéficier les délégués AUJF de toute la France.
| Le FSJU était au gala des 40 ans du Beth Habad Strasbourg dimanche 22 novembre. De nombreux
participants ont remercié Monsieur et Madame Samama, président et directrice de l’école Beth Hannah pour leur
dévouement. Leur modestie, leur spontanéité et leur action ont été soulignées par les différents orateurs : le Grand
Rabbin René Gutman, le Rav Smerla, Dayan de la ville, le président du Consistoire régional, Monsieur Kling, l’adjoint
au maire Monsieur Elkouby ou encore Patrick Petit-Ohayon directeur de l’Action Scolaire du FSJU.
| Un groupement d’intérêt communautaire régional s’est tenu à Strasbourg lundi 23 novembre,
réunissant l’ensemble des écoles juives locales pour un échange avec Patrick Petit-Ohayon, directeur de l’Action
Scolaire du FSJU. La réunion organisée par Laurent Gradwohl, délégué FSJU/AUJF de la région et directeur national
des collectes (AUJF et Appel national pour la tsédaka), et Olivier Samuel, élu FSJU régional, aborda les questions clés
du moment : la sécurité des écoles et la préparation de la rentrée 2016. Le tour de table, à propos de la question de
la sécurité sur le plan régional, a permis de mettre en lumière les améliorations à apporter pour renforcer le
dispositif. Sur le plan du réseau scolaire, l’académie alsacienne est l’une des seules à être relativement stable du
point de vue des effectifs et des structures. Les questions de formations ont également été abordées pour définir
comment le Campus FSJU pouvait déployer certains de ses programmes dans la région.
| La Délégation Israélienne du FSJU au Forum des Associations francophones en Israël, initié par
Patrick Maisonnave, ambassadeur de France en Israël. Ce forum s’est déroulé dimanche 22 novembre à Tel-Aviv.
Etaient présents et sont intervenus, le consul général de France à Tel-Aviv, Franck Vermeulen, le député de la 8ème
circonscription des Français établis hors de France, M. Meyer Habib, ainsi que d’autres personnalités politiques
Françaises et Israéliennes. Le Forum a rassemblé des responsables associatifs pour discuter des questions relatives
à l’intégration des olim français en Israël autour de 4 tables rondes sur les thèmes de l’emploi, de la reconnaissance
des diplômes, des affaires sociales, de la culture et de l’enseignement de la langue française. A l’issue de ces
discussions, les élus du conseil consulaire ont remis à Nurit Koren, représentante du ministère Israélien de
l’Intégration, un rapport contenant 15 propositions visant à favoriser l’intégration des Français s’établissant en Israël.
L’objectif de ce forum est de commencer à renforcer le dialogue entre les acteurs associatifs, au bénéfice de
l’intégration des français en Israël. L’association AMI (Alya et Meilleure Intégration) était présente et ses
représentants ont participé à la table ronde sur l’emploi avec Daphna Poznanski, Dov Maïmon, et Nathalie Dian.
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La vie de l’institution (suite)
| Dr. Charles Ghenassia, nommé nouveau président du FSJU Nice. Actuellement président de l’AUJF
de la région, il remplacera Sauveur Assous qui termine son mandat le 2 décembre et qui, après 12 ans, n’a pas
souhaité briguer un nouveau mandat. Le FSJU tient à saluer l’engagement marqué de Sauveur Assous, nommé
président d’honneur du FSJU Nice.
| Ariel Goldmann était à la soirée en l’honneur de Jo Tolédano, ancien directeur général de l’Alliance
Israélite Universelle, mardi 3 novembre au centre de l’Alliance Edmond J Safra. De nombreuses personnalités, David
de Rothschild, président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et ancien président du FSJU, Olivier Kaufmann,
Grand Rabbin, Ilana Cicurel, la nouvelle directrice générale de l’AIU, ou encore Marc Eisenberg, président de l’AIU, se
sont exprimés. Ils ont retracé son parcours du Maroc à l’AIU, en passant par le FSJU. Ariel Goldmann a évoqué son
implication et son rôle important dans le lancement, dès 1992, de l’Appel national pour la tsédaka.
| Le FSJU à la réception en l’honneur de Dominique Dahan à l’occasion de son départ. 150 personnes
se sont réunies mercredi 14 octobre pour rendre hommage à son travail à l’Alliance des Pavillons-Sous-Bois. Grâce
à son investissement en tant que directrice, l’école se trouvait en première place du classement France TV Info des
meilleurs lycées de France en septembre 2014. Patrick Petit-Ohayon, directeur de l’Action Scolaire du FSJU, a pris la
parole pour dire combien l’action menée par Dominique Dahan avait pu être exemplaire en termes de projets et
d’initiatives.
| Le FSJU félicite Michel Lévy pour sa décoration. Dimanche 22 novembre, Michel Lévy, président du
FSJU de la région Est, était promu au grade d’officier dans l’ordre national du Mérite lors d’une cérémonie réunissant
personnalités locales et communautaires. Cette distinction accordée par le Premier ministre, Manuel Valls, lui a été
remise par Claude Willig, expert judiciaire et commandeur de la Légion d’honneur. Ariel Goldmann, Patrick PetitOhayon ainsi que Laurent Gradwohl, délégué FSJU/AUJF de la région et par ailleurs directeur national de la collecte,
avaient fait le déplacement pour le féliciter. Ariel Goldmann a souligné son engagement, sa créativité, son esprit
consensuel pour faire avancer la vie associative dans la voie de l’innovation et de l’excellence tout en privilégiant
l’union des forces et des compétences.
| La première soirée de l’Appel national pour la tsédaka à l’Arc, célèbre boîte de nuit parisienne, a réuni
plus de 450 personnes. Ary Abittan, parrain de la campagne de 2011 y a animé une vente aux enchères aux côtés
d’Elisabeth Bost. Gérard Garçon, président de la campagne 2015, y a présenté le film de la campagne 2015. Soly Levy,
président de la campagne de 2011 à 2014, était également présent. Cette soirée sur le thème « flower power » a été
organisée par de nouvelles bénévoles et financée par des sponsors. Une animation photobooth était proposée et
plusieurs goodies ont été distribués (boîtes de chocolats, bracelets…). Cet évènement, véritable succès, a marqué le
lancement de la campagne 2015.
| Le FSJU et l’AUJF adressent un grand Mazal Tov à Claude et Gérard Clin qui sont les heureux
arrières grands-parents, pour la 7ème fois, d’un petit Léon. Claude Clin est une militante active de l’Action féminine de
collecte depuis de nombreuses années. Félicitations également aux parents et grands-parents.
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Le FSJU en bref
Le FSJU dans les médias
Conseil national du FSJU dimanche 6 décembre à
l’Espace Rachi - Guy de Rothschild. Au programme : débat
autour de la sécurité
Actualité Juive : « Il nous paraissait évident de
marquer ce deuil national » Ariel Goldmann
Lire l’article sur le web
Soirée Cheese & Wine dimanche 6 décembre à 18h30
organisée par Clarisse Lacrosnière, dans le cadre des
activités de l’Action féminine de collecte, avec Jean-Marc
Dreyfus, historien et maître de conférences à l’université
de Manchester qui présentera son livre « Le Catalogue
Goering » (Flammarion).
PAF : 40 euros (les bénéfices seront reversés à l’Action
féminine de collecte de l’AUJF)
Informations et réservations : 01 42 17 11 23
« Juif par erreur » de Patricia Seknazi jeudi 17 décembre
à 20h à l’Espace Rachi – Guy de Rothschild - RCJ Le Club.
Pièce mise en scène par Gérard Boumendil. PAF : 30
euros Placement libre / 60 euros Placement VIP
Informations et réservations : 01 42 17 10 11
Festival Jazz’N’Klezmer : Yom « Songs for the Old Man »
(Deep Blues Klezmer / France) à l’Espace Rachi – Guy de
Rothschild, mardi 1er décembre à 20h30. Tarifs : prévente
26 et 21 euros (réduit) / sur place : 28 et 23 euros (réduit).
Informations et réservations au 01 42 17 10 36
Les rendez-vous de décembre
de l’Appel national pour la tsédaka
Paris
Grand concert de solidarité mercredi 2 décembre à 19h30
Tournoi de volley jeudi 3 décembre à 20h
Journée de la solidarité dimanche 6 décembre
Tournoi de foot à 9h
Kermesse du DEJJ à 11h
Tournoi de Ping Pong à 14h30
Concert « scènes enfantines » jeudi 10 décembre à 19h30
Diner des parrains dimanche 13 décembre à 19h30
Lyon
Fête de la tsédaka dimanche 6 décembre à 13h
Strasbourg
Concert d’Amir jeudi 3 décembre à 19h30
Infos et réservations : 0 800 089 089 (appel gratuit depuis un poste fixe)
www.tsedaka.fsju.org
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d’information
du Fonds Social Juif Unifié
Une publication de la Direction des Relations
Extérieures. 01 42 17 11 02
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