kesharim - Fonds Social Juif Unifié

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kesharim - Fonds Social Juif Unifié
KESHARIM
‫ קשרים‬LIENS
La lettre
d’information
du Fonds Social Juif Unifié
Actualité
Noé
Faire des jeunes Juifs de France
les acteurs de leur avenir
Gros plan
Les actions du plan Noé
La vie de l’institution
Le FSJU en bref
Le FSJU dans les médias
Numéro 6
Décembre 2015
KESHARIM
‫ קשרים‬LIENS
La lettre
d’information
du Fonds Social Juif Unifié
Numéro 6
Décembre 2015
Actualité
Noé
Faire des jeunes Juifs de France
les acteurs de leur avenir
L a jeunesse juive de
France est en profonde
évolution. Pourtant relais
essentiel de l’identité juive de France, elle semble pâtir
d’un manque de considération. Le FSJU, qui mène depuis
des années de nombreuses actions à destination des
jeunes, souhaite s’adapter à ces mutations et y répondre
avec une vision globale. Ariel Goldmann a indiqué dès le
début de sa présidence qu’une grande action en direction
de la jeunesse serait promue.
C’est au travers du plan Noé, lancé en 2015, que l’institution vise le réinvestissement des jeunes par le biais
d’offres motivantes et adaptées à leurs envies et besoins.
L’objectif du plan Noé est de rendre la communauté juive
plus attractive et d’inciter au fil du temps les jeunes à
passer d’une logique de consommation à une logique
d’engagement.
Le dernier rapport de France Stratégie sur la jeunesse,
commandé par le ministère de la Jeunesse et des Sports,
apporte un éclairage supplémentaire sur les problématiques liées à l’investissement associatif et social des
jeunes français en général.
S’intéresser à la jeunesse :
une urgence
Le projet Noé s’appuie sur trois constats :
L’antisémitisme
Les jeunes sont une des cibles privilégiées de l’antisémitisme : l’essentiel des actes et menaces antisémites est
dirigé contre les moins de 30 ans. Les jeunes Juifs de
France représentent 0,3 % de la population française et
Sommaire
Actualité Noé : faire des jeunes Juifs de France les acteurs de leur avenir
2-6
Gros plan Les actions du plan Noé
7 - 8­
La vie de l’institution 9 - 10
Le FSJU en bref 11
Le FSJU dans les médias 11
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
concentrent 50% des actes racistes (de toutes natures)
commis en France (source SPCJ). La jeunesse juive grandit désormais avec des militaires en faction devant les
lieux de vie juive (écoles, centres communautaires, etc…)
et cela affecte profondément la manière dont elle se projette dans l’avenir.
L’Alyah
des jeunes expriment la volonté de voir mieux reconnaître
l’engagement de ces derniers et militent pour que soient
consacrés de nouveaux droits et étendus des dispositifs
déjà existants. Ainsi, le Forum français de la jeunesse (FFJ) a
souligné d’emblée le double déficit de reconnaissance et de
représentation des jeunes dans les instances et processus de
décision au sein des différentes sphères d’engagement :
politique, associative, syndicale.
10 000 personnes ont fait l’Alyah en 2014.
Les chiffres pour 2015 sont de l’ordre de 8000. Bien souvent les membres les plus impliqués dans la vie communautaire partent en familles, ou dans bien des cas, des
jeunes partent d’abord seuls et sont ensuite rejoints par
leurs proches dans les années qui suivent. En conséquence un affaiblissement de l’investissement est à
redouter au sein des institutions juives locales et
nationales.
Le FSJU considère qu’il relève de ses missions de préparer la prochaine génération de leaders communautaires.
Le déficit d’engagement
Une logique individualiste propre à l’époque se fait clairement sentir, ainsi qu’une relation consumériste avec les
traditions et le militantisme communautaire.
Reconnaître, valoriser,
encourager l’engagement
des jeunes
Désireux de définir les voies d’une action publique adaptée, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et
des Sports, a lancé une enquête auprès des jeunes et des
structures d’engagement (associations, syndicats, partis
politiques) pour comprendre et pour mesurer la réalité du
décalage entre une réelle aspiration à l’engagement et
des cadres jugés dépassés.
Le rapport mené par France Stratégie, organisme de
réflexion, d’expertise et de concertation placé auprès du
Premier ministre, et paru en juin 2015, met en avant
l’écart préoccupant entre la demande et l’offre
d’engagement.
Selon le rapport « Reconnaître, valoriser, encourager l’engagement des jeunes », les jeunes ont une tendance à
l’implication et à la mobilisation mais subissent un déficit
d’offres qui permettent un engagement bénévole. Les
éléments apportés par cette étude viennent étayer un
certain nombre des éléments de Noé mis en avant dans
ce dossier.
70 % des 18-25 ans disent que la société ne leur permet pas
de montrer de quoi ils sont capables.
15 % des 18-29 ans affirmaient avoir confiance dans l’institution gouvernementale en 2012.
46 % des moins de 30 ans se disent prêts à s’investir pour
une cause.
60 % des 18-25 ans citaient l’épanouissement comme source
de satisfaction dans l’engagement.
Malgré une forte aspiration au changement, les Français en
général et les jeunes de moins de 30 ans en particulier se
sentent majoritairement démunis pour contribuer à faire
évoluer la société dans laquelle ils vivent. Les représentants
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Plan Noé,
la communauté
organisée au
service des jeunes
La volonté du FSJU est de réinvestir la jeunesse et de renforcer son identité juive, en impliquant toutes les organisations concernées et en particulier les associations
adhérentes au FSJU. Les jeunes souffrent parfois d’un
sentiment d’abandon. Le nom Noé, issu des réflexions
d’un groupe de jeunes consulté au moment de la maturation du plan, démontre à quel point le climat dans lequel
ils évoluent est anxiogène. Il dévoile aussi, avec la notion
sous-jacente « d’être embarqués tous ensemble», l’idée
d’une action participative et collective. Mené par l’Action
Jeunesse du FSJU dirigée par Ariel Amar, le plan Noé a vu
le jour au printemps 2015. Le FSJU adresse un message
fort en démontrant aux jeunes qu’ils ne sont pas seuls,
qu’ils sont inscrits dans un destin collectif et qu’ils constituent une priorité pour leurs aînés. Ariel Amar est accompagné par Gaby Bensimon, élu, membre du Bureau
Exécutif du FSJU. Le plan est aujourd’hui financé par le
FSJU, la Fondation du Judaïsme Français et la Fondation
Sacta-Rashi et des discussions sont en cours avec la
Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la Fondation
Rothschild.
La cible
Le programme Noé a pour missions de renforcer l’identité
juive des jeunes et de leur donner envie de participer à la
vie de la communauté. Les actions s’adressent aux 6/35
ans.
Renforcer l’implication des jeunes vis-à-vis de la communauté est une nécessité. Tous les jeunes Juifs de France
sont visés, ceux qui sont au contact de la vie communautaire, mais également la frange plus éloignée soit 150 000
personnes, dont 1/4 scolarisé en écoles juives.
Noé vise à accompagner les enfants, adolescents et
jeunes adultes dans leur rapport à leur identité juive.
De 6 à 12 ans, ils sont dans une période de construction
identitaire. De 12 à 18 ans ils sont dans une période de
confirmation identitaire, les opportunités de s’intégrer à
une communauté par le biais de projets ou d’activités
attrayants ne se présentent pas. De 18 à 35 ans, ils doivent
être épaulés dans leurs projets personnels et
professionnels.
De nombreuses études ont été réalisées pour identifier
leurs besoins. Le projet Hitorérout, lancé récemment par
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
l’Action Jeunesse du FSJU a permis de rencontrer 250
jeunes de toute la France.
charge du loyer. Certaines des réalisations du plan Noé
sont d’ores et déjà quantifiables (cf Gros plan).
Les conclusions de ces études font ressortir une forte
inquiétude des jeunes au sujet de leur environnement
immédiat mais aussi une sensibilité au racisme, à la faim
dans le monde, au chômage, au fanatisme religieux, et
aux menaces sur l’environnement. Un tiers d’entre eux
envisage une Alyah ou de quitter la France (source Erik
Cohen pour les EEIF 2014) et près de 40% des participants
se déclarent disposés à donner du temps à la
communauté.
Une grande
campagne de
communication
Les institutions doivent s’adapter aux transformations et
soutenir des projets portés par les jeunes. Il s’agit de
déclencher une envie d’engagement et de renforcer leur
identité juive.
Entretien avec Ariel Amar,
directeur de l’Action
Jeunesse du FSJU
En France, l’image d’Israël est mauvaise auprès d’une
grande partie de la population et les préjugés antisémites
importants. Les jeunes Juifs sont particulièrement désorientés. Un contraste existe entre le fort sentiment d’appartenance au destin juif et la faible implication
associative. Le soutien à Israël est très marqué et les
jeunes s’inscrivent à de nombreux cours et activités, mais
le militantisme est en baisse.
Porter son identité n’est pas évident pour un jeune. Le
renforcement des mouvements de jeunesse existants est
essentiel. L’apprentissage de l’hébreu est un autre vecteur
de cette identité. Support culturel, la langue représente un
monde en soi. Apporter un renfort financier aux initiatives
portées par les mouvements de jeunesse, faire émerger
de nouveaux projets sont les ambitions du Plan Noé.
La particularité de Noé consiste en son amplitude, le projet a pour vocation de devenir une action interinstitutionnelle. La volonté du projet est le renforcement du
partenariat avec les associations pour offrir une réponse
efficiente aux jeunes.
Sa deuxième ambition est de donner aux jeunes les
moyens d’agir concrètement en leur offrant une place de
décideurs. Dans la structure de Noé les jeunes sont euxmêmes impliqués. Au moment de la réflexion initiale, ils
ont choisi les différentes orientations dont ont découlé les
partis pris du projet. Les jeunes consultés sont issus des
mouvements de jeunesse et des associations étudiantes
les plus importants. Ils ont défini les lignes directrices.
Dans un second temps ils participent à la mise en œuvre
et à la réalisation de ces actions. La démarche, entièrement participative, permet d’être en accord avec les motivations des jeunes.
Dans un contexte de mondialisation et de recherche de
réseaux d’influence, où l’expérience à l’étranger devient
une donnée courante du parcours des étudiants ou jeunes
actifs, émane très clairement le souhait d’être mis en
relation avec des groupes de jeunes ou des organismes au
niveau international. Par exemple il leur semble important
de renforcer le système des Moishe House, ces maisons à
travers le monde qui accueillent, lors de chabbats, des
jeunes adultes (21-32 ans), en contrepartie d’une prise en
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Une campagne de communication est prévue qui développera la notoriété de la marque.
Entretien avec Raphael
Haddad, directeur de
l’agence de conseil
Mots-Clés
Afin de s’assurer que les préconisations initiales étaient
adaptées, le FSJU a fait appel à l’agence Mots-Clés.
L’agence a pour mission de développer les axes stratégiques de communication autour du plan Noé, en concertation avec la direction de l’Action Jeunesse. Selon
Raphael Haddad, son directeur, Président de l’Union des
Etudiants Juifs de France (UEJF) de 2007 à 2009, avec ce
nouveau programme, nous nous trouvons face à une
ambition véritable.
Il s’agit du devenir de la communauté juive. On va, grâce à
la campagne, s’attaquer aux représentations et faire évoluer la réalité. Certains jeunes sont volontaires au SPCJ
(Service de Protection de la Communauté Juive), d’autres
partent en colonies de vacances, certains s’engagent dans
les mouvements de jeunesse, mais l’offre semble insuffisante ou déstructurée. Les jeunes sont en demande d’implication, mais l’offre n’est pas satisfaisante.
Le président du FSJU a dès le début de son mandat mis
l’accent sur la jeunesse. Sa volonté répond à une analyse
pertinente: les projets pour la jeunesse font défaut, elle
est souvent délaissée. Il s’agit d’un véritable défi à relever.
2015 est une année particulière, le contexte est défavorable et les jeunes se sentent la cible de l’antisémitisme.
La motivation est donc totale. L’agence Mots-clés partage
les constats du FSJU, les jeunes étant des cibles ils sont
aussi un formidable levier. S’y intéresser relève simplement de l’instinct de préservation.
« Notre rôle au début du projet a été de stabiliser les messages et d’en délimiter la vision stratégique. Nous avons
ensuite préconisé un certain nombre de pistes et fait des
recommandations. Nous souhaitons faire passer des
messages forts au travers d’une communication de rupture. Nous envisageons des moyens qui correspondent
aux envies et aux habitudes des jeunes.
Notre volonté est de créer un lien par le biais notamment
d’Alliance 3.0, pendant communautaire du service civique.
En « labélisant » les engagements, nous espérons, grâce
au phénomène d’exemplarité, générer un appel d’air. »
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
Comment
devenir les
premiers acteurs
de la construction
de leur avenir
Noé vise à faire des jeunes Juifs de France, quel que soit
leur degré de proximité avec la communauté juive organisée, les acteurs de leur avenir, en menant une politique
adaptée.
Les objectifs concrets
du plan Noé
Les différentes actions qui découlent des objectifs suivants sont déclinées dans la rubrique « Gros plan » qui
suit, certaines sont en cours, d’autres en phase de
lancement.
Renforcer l’existant
Le tissu associatif et institutionnel de la communauté juive
est très dense (écoles, centres aérés, associations, etc…).
Le premier défi consiste à renforcer les initiatives existantes, afin de leur donner les moyens de se renouveler.
Les nombreux projets en direction des jeunes, déjà existants ou en création, doivent s’adapter aux nouvelles
façons de s’engager mises en exergue dans le rapport de
France Stratégie:
De nombreux jeunes font le choix de l’engagement dans la
vie sociale - y compris au travail -, culturelle et politique, et
ce aux différents niveaux, local, national, européen et international. Aux formes d’engagement traditionnelles (adhésion à un parti, à un syndicat, à une association), les jeunes
privilégient des implications plus informelles, ponctuelles
ou spontanées, soulignant une tendance à l’engagement
pratico-pratique et parfois court-termiste (pétitions, manifestations, boycotts, etc.). S’ils participent encore à des
mouvements que l’on peut qualifier d’« affinitaires », autour
de goûts et de projets culturels ou sportifs partagés, par
exemple, ils ne délaissent pas les grandes causes comme la
lutte contre le racisme ou la défense de l’environnement.
D’un côté, ils font preuve d’esprit critique, ressentent un
besoin de résultats, d’actions, qui les fait se questionner en
permanence sur l’utilité de leur action. De l’autre, ils sont
porteurs de solutions, par leur capacité à développer une
analyse critique et des initiatives pratiques susceptibles de
revivifier une démocratie en crise.
Ne pas saisir les nouvelles donnes sociologiques et psychologiques entraverait à coup sûr les initiatives.
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Favoriser l’émergence
de nouveaux projets
Noé va servir d’accélérateur direct pour les projets conçus
par les jeunes et pour les jeunes. Les jeunes eux-mêmes
sont les mieux placés pour savoir de quelle manière ils
peuvent œuvrer à la construction de leur avenir individuel
et collectif en France. Noé sera là pour les accompagner
directement.
Toujours selon le rapport : La jeunesse est l’âge de la
construction de soi, à l’échelle d’un individu comme à
l’échelle d’une génération dans son ensemble ; et il est naturel qu’on ne se construise pas en demeurant dans les cadres
hérités de la génération précédente. Il appartient aux jeunes
d’inventer eux-mêmes les formes qu’ils veulent donner à
leurs engagements : largement marquées par le numérique,
ces formes sont aujourd’hui plus souples, plus éphémères,
moins hiérarchisées qu’elles ont pu l’être par le passé. Si une
institution civile ou politique ne le comprend pas et se montre
incapable de s’adapter, aucune intervention publique ne la
sauvera de la désaffection.
Lancer Alliance 3.0
Ce « service civique communautaire » d’environ 8
semaines entre la Bar/Bat Mitsva et la majorité civile
concerne les jeunes de 12 à 18 ans.
La confirmation identitaire ne peut se faire que dans l’action concrète, dans l’engagement. Le service sera « labellisé » ou pour le moins bénéficiera de la reconnaissance
de la structure associative et permettra une validation des
acquis.
Sur la reconnaissance de l’engagement bénévole, le rapport de France stratégies apporte un certain nombre
d’éléments intéressants :
Ainsi, selon le CREDOC, les moins de 30 ans soulignent les
freins à l’engagement que constituent le manque de temps et
la nature des opportunités offertes ; du reste, 46 % d’entre
eux se disent prêts à s’investir pour une cause, contre 31 %
des plus de 30 ans. Les enquêtes récentes et les associations représentatives de la jeunesse rendent compte en effet
de leur volonté de bénéficier de nouveaux droits et dispositifs
au service de l’engagement. L’absence de prise en compte,
dans les parcours de formation et d’insertion professionnelle, de l’expérience bénévole, et des compétences qu’elle
permet d’acquérir, en est une manifestation, de même que
la rareté des reconnaissances symboliques de l’engagement
des jeunes.
Mesures proposées au gouvernement dans le cadre du
projet d’amélioration de l’engagement citoyen des jeunes :
Systématiser la délivrance d’attestations pour les
bénévoles
Le poids du diplôme initial reste trop important dans la
carrière. A l’inverse, les savoir-faire non formels ne
sont pas pris en compte. Faciliter la valorisation des
compétences transversales acquises dans le bénévolat
passe par la délivrance d’attestations. Les jeunes pourront ainsi miser sur de nouveaux critères de compétences : la gestion de projet, le management d’une
équipe ou la prise de parole par exemple.
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
Promouvoir le CV par compétences pour valoriser
l’action bénévole
Les compétences acquises en pratiquant une activité
bénévole sont également mobilisables dans la sphère
professionnelle. Elles devraient donc faire partie des
qualifications valorisées par Pôle emploi. Favoriser la
diff-usion du CV par compétences permettrait de sécuriser les parcours professionnels et de lutter contre la
déqualification.
Si le gouvernement tient compte de ces recommandations
et adopte à terme ces mesures, il se pourrait que la
volonté du FSJU de valoriser l’engagement bénévole
trouve une résonnance au niveau national, ce qui ne peut
que favoriser l’expansion et le succès d’Alliance 3.0.
Permettre une meilleure
pratique de l’hébreu
Pour les 18-32 ans, le FSJU préconise également de favoriser au travers du plan Noé la découverte de la culture
israélienne accompagnée d’une pratique de l’hébreu.
La plupart des oulpanims sont payants, complets ou
n’existent pas dans certaines villes. Le FSJU, dans le
cadre d’un partenariat avec l’Organisation Sioniste
Mondiale, apportera une aide financière, logistique et
pédagogique, via l’entité Campus FSJU, aux centres de vie
juive qui souhaitent développer ou créer un oulpan.
Une jeunesse
forte pour une
communauté forte
Cette boucle vertueuse est la seule issue de la communauté juive de France, dont la présence en France va perdurer et qui devra s’adapter aux éléments nouveaux. En
solidifier les bases en misant sur ses jeunes est une priorité que le FSJU ne pouvait pas ignorer.
La volonté première du projet Noé est de permettre aux
plus jeunes de reconstruire la communauté juive. Noé est
la réponse commune de l’ensemble des organisations
juives chargées de bâtir l’avenir des Juifs de France.
Au cours des trois prochaines années, pour améliorer
l’attractivité de la communauté, le plan Noé va :
• Rapprocher les jeunes de leur identité
• Renforcer et moderniser les actions existantes
• Participer à l’émergence de nouveaux leaders
Au niveau national, la création d’un parlement national
des jeunes fait partie des mesures préconisées par les
organes de recherche du gouvernement. De nombreux
parlements de la jeunesse existent dans différents pays
mais jusque-là pas en France. Un tirage au sort des participants permettrait de s’assurer de la diversité des opinions et de l’émergence de points de vue variés. D’autres
mesures devraient voir le jour, qui vont dans le sens d’une
prise en considération plus grande des aspirations de la
jeunesse.
Les jeunes Juifs de France devraient, portés par ces deux
courants simultanés, trouver la possibilité d’exprimer
davantage leurs opinions et ambitions et de mettre en
application leurs projets. S’investir davantage dans l’avenir de son pays et la vie de la Cité, en y réussissant son
intégration professionnelle par exemple, et s’investir dans
l’avenir de sa communauté, constituent deux éléments
totalement corrélés. Une meilleure implication dans la vie
juive, découlant d’une attention plus grande de la part des
institutions à leur égard, leur permettra de s’assurer
d’une transmission de l’identité juive aux générations
futures.
Face à la barbarie, les jeunes français, dans leur majorité,
ont fait la preuve de leur détermination à ne pas perdre
espoir et à ne pas faiblir. Pourtant pétris d’inquiétudes et
d’incertitudes quant à l’avenir, ils ont choisi de relever la
tête. Les jeunes Juifs de France, particulièrement exposés, sont doublement affectés et le rôle de la communauté
organisée est de les aider à surmonter leurs craintes,
construire leur futur, se sentir suffisamment solides pour
envisager une vie sereine. L’encadrement que propose le
plan Noé ouvre de nombreuses possibilités. Se sentir faire
partie d’un groupe dynamique et encourageant (ici en l’occurrence leur communauté), les aidera à affronter les difficultés professionnelles et sociales et permettra par la
même occasion à cette communauté de s’assurer une
pérennité.
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Gros plan
Les actions du plan Noé
8-12 ans
16-35 ans
Les familles de classes moyennes rencontrent parfois
des difficultés pour envoyer leurs enfants en séjours
communautaires et ces familles ne peuvent prétendre à
un accompagnement social.
Le nombre de départs vers Israël est en augmentation.
Séjour 3.0
Objectifs :
Créer une nouvelle offre de centres aérés et de séjours
en France et en Israël.
Octroyer des bourses.
Mettre en place une charte qualité et encourager la
montée en gamme de l’offre existante.
Ivrit 3.0
Les associations de jeunesse souhaitent proposer un
apprentissage de l’hébreu pour répondre à la demande.
Objectifs :
Implanter des oulpanim au sein de centres communautaires partenaires et renforcer ceux déjà existants grâce
au recrutement d’enseignants. Permettre la découverte
de la culture israélienne par la création d’une journée
dédiée à la culture (cinéma, musique, danse, littérature).
Organiser des séminaires de découverte d’Israël.
Bourses Noé
Apprentissage de l’hébreu
Résultats à ce jour :
En cours de réalisation :
Associations partenaires : Moadon, Yaniv, EEIF,
Hashomer Hatzair, DEJJ, Gan Israël, Bné Akiva, Noah,
CCJ, Réseau Ezra.
Dans l’objectif d’accueillir 180 jeunes : renforcement de 3
oulpanim supplémentaires de centres communautaires.
408 bourses allouées pour un montant total de 64 000
euros.
Ouverture de 5 nouveaux oulpanim avec les mouvements
de jeunesse (Centre Fleg de Paris , Moadon, EEIF, Bne
Akiva, DEJJ).
13-16 ans
18-35 ans
Les jeunes s’éloignent de la communauté après l’étape
de la Bar et Bat Mitsvah.
Objectifs :
Alliance 3.0
Objectifs :
Valoriser une nouvelle forme d’engagement des jeunes
au sein de la communauté en proposant des actions à
mener au sein d’associations partenaires.
Encourager les jeunes à devenir des acteurs de la vie
communautaire.
Alliance et journée
d’engagement
Résultats à ce jour :
11 organisations partenaires. 1500 enfants concernés.
15 demi-journées d’engagement bénévole organisées
pendant les séjours de vacances
Envol 3.0
Renforcer le réseau étudiant :
Mettre en place des événements innovants de grande
ampleur: forum, tribunal pour les générations futures ...
Organiser des séminaires autour de l’«identité juive»
pour les animateurs des associations de jeunesse.
Identité juive dans les cycles
de formation
Résultats à ce jour :
3 weekends de formation autour de l’«identité juive»
organisés par le DEJJ et 2 séminaires organisés par les
EEIF. 1 stage BAFA organisé par l’OFAC autour de la
notion d’identité juive. 250 jeunes concernés.
Objectifs :
Renforcer le réseau des jeunes actifs :
Organiser des soirées de Networking autour de l’entreprenariat et de l’emploi.
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
Créer des séminaires de leadership sur les thématiques:
média training, gestion associative et relation
institutionnelle.
Mettre en place des safaris identitaires : échanges avec
les communautés juives européennes.
Réseau de jeunes leaders
Préconisations pour mettre en place des actions répondant aux besoins des jeunes:
Festival «innovation et judaïsme»
Constituer un réseau de leaders chargé d’identifier les
jeunes éloignés des structures communautaires.
Grand événement de Networking
Fonder un incubateur de projets dédié à l’accompagnement de projets innovants, dans les domaines de l’entreprenariat social et des startups.
Relation à établir avec des organisations internationales
de jeunes leaders
Cellule de travail étudiante
(GIC)
Résultats à ce jour :
Réunion des principaux acteurs du monde étudiant pour
définir les orientations communes
Réalisation d’actions en régions
Création de partenariats avec des associations étudiantes de Lille, Bordeaux, Grenoble
Séjour à Londres autour de l’innovation
Aide à l’orientation et à
l’insertion professionnelle
Préconisations :
Mise en place d’ateliers de formations (leadership,
recherche d’emploi, création d’entreprises...)
Organisation d’événements professionnels (Networking,
conférences…)
Création d’un réseau de mentors et de partenaires
Accompagnement des
porteurs de projets
Résultats à ce jour :
De nombreuses associations ont été accompagnées et
financées parmi lesquelles : HEC Israël, Pitch my startup, JewSalsa, Nevatim, Neshama, Moïshe House,
Yeshiva des étudiants, Lev Tahor
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
La vie de l’institution
| Conseil national du FSJU. Le conseil national s’est tenu dimanche 6
décembre à l’Espace Rachi - Guy de Rothschild en présence du président Ariel
Goldmann, de Patrick Chasquès, directeur général, d’élus et de professionnels. La
première partie de ce conseil était dédiée à la sécurité. La deuxième partie du
Conseil était consacrée au budget 2015 et aux perspectives pour 2016, présentés par
Daniel Elalouf, trésorier du FSJU et Laetitia Fusco, secrétaire générale.
Crédit photo : Alain Azria.
| Rencontre avec l’Organisation Sioniste Mondiale. Le FSJU
recevait lundi 14 décembre Avraham Duvdevani, directeur de l’OSM, Moshe
Preisler, son secrétaire général et Simcha Felber, son délégué général en
France dans le cadre de l’accord sur le développement des Oulpanim en
France. Lors de cette rencontre, un point sur l’avancement du projet a été
effectué : 28 oulpanim ont d’ores et déjà été ouverts (14 à Paris et 14 en
régions) depuis le mois de septembre. Crédit photo : Alain Azria.
| Allumage de Hanoucca du Beth Loubavitch. Ariel Goldmann s’est
rendu au Champs de mars dimanche 6 décembre pour cet évènement. Cet
allumage réunissait des personnalités de la communauté juive de France : Joël
Mergui, président du Consistoire, Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Roger
Cukierman, président du CRIF. Ariel Goldmann a conclu la cérémonie en ces
termes : « soyez fiers d’être juifs, soyez fiers d’aimer la France, soyez fiers
d’aimer la vie quand d’autres aiment la mort, Am Israel Hai ! ».
Crédit photo : Thierry Guez.
| Allumage avec l’ambassadrice des USA. Ariel Goldmann était l’invité
de Jane D. Hartley, ambassadrice des Etats-Unis en France, lundi 7 décembre
pour l’allumage de la deuxième bougie de Hanoucca. Cet allumage s’est fait en
présence de Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Joël Mergui, président du
Consistoire, Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France, Delphine
Horvilleur, Rabbin du MJLF, Laurence Borot, élue et membre du Comité directeur
du FSJU et membre du conseil d’administration de la Fondation du Judaïsme
Français, Beate et Serge Klarsfeld et Marek Halter.
| Soirée au Palais des congrès. La soirée de l’Appel national pour la
tsédaka a réuni près de 4000 personnes mercredi 2 décembre au Palais des
congrès. Après la tragédie du 13 novembre, la 23ème édition de la campagne
de l’Appel national pour la tsédaka était évidemment marquée par le deuil
national qui a amené à reporter le Radiothon, ainsi que d’autres événements
du calendrier. Au Palais des congrès, autour des Parrains Cyril Hanouna et
Géraldine Nakache, un plateau exceptionnel a répondu présent : Patrick
Bruel, parrain 2014, Ary Abittan, parrain 2011, Tal, Jenifer, Amir Haddad,
Patrick Fiori, Hélène Segara, Patrick Sebastien et bien d’autres. Ariel Goldmann président du FSJU, a tenu à rappeler
le souvenir des victimes du terrorisme, sans oublier de souligner le combat qui anime la communauté depuis des
années : aider ceux qui sont dans la détresse. Crédit photo : Ludovic Boulnois.
| Le Dîner des Parrains. Le Dîner des Parrains de l’Appel national
pour la tsédaka a réuni, dimanche 13 décembre, 300 personnes dans le
prestigieux cadre du Pavillon Gabriel, autour de Cyril Hanouna et Géraldine
Nakache. De nombreuses personnalités étaient présentes : Ariel
Goldmann, président du FSJU, Gérard Garçon, président de l’Appel national
pour la tsédaka, Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Joël Mergui,
président des Consistoires, Aliza Bin-Noun, ambassadeur d’Israël en
France et les anciens parrains : Michel Drucker, Pascal Elbé, Ary Abittan,
Alexandre Arcady, Stéphane Freiss, Francis Huster et Steve Suissa. Lors de cette soirée, une vente aux enchères a
permis de collecter des fonds au profit des 176 programmes sociaux qui soutiennent au quotidien, familles et enfants
en difficulté et luttent contre la précarité et toute forme d’exclusion sociale. Crédit Photo : Alain Azria.
Kesharim - Décembre 2015
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KESHARIM
La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
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La vie de l’institution (suite)
| Rencontre avec la vice-ministre Israélienne des Affaires
étrangères. Ariel Goldmann a rencontré Tzipi Hotovely, vice-ministre
Israélienne des Affaires étrangères à l’Ambassade d’Israël à Paris jeudi 17
décembre. Des personnalités de la communauté étaient également
présentes : Joël Mergui, président du Consistoire, Aliza Bin-Noun,
ambassadrice d’Israël en France ou encore Haïm Korsia, Grand Rabbin de
France. Parmi les thèmes évoqués notamment la reconnaissance des
diplômes français en Israël. Crédit photo : Erez Lichtfeld.
| Le GIC (groupement d’intérêt commun) jeunesse du 3 décembre a réuni un grand nombre
d’associations de jeunesse. Un point sur l’actualité, notamment sur les attentats du 13 novembre et leurs
conséquences sur les besoins des associations pour la sécurité de leurs bâtiments et celle des jeunes lors des
sorties, a été effectué. Concernant le plan NOE, après avoir rencontré toutes les associations individuellement, Ariel
Amar, directeur de l’Action Jeunesse, préconise davantage de mutualisation. L’Action Jeunesse mettra en place des
rencontres inter-mouvements afin que ces derniers puissent échanger et réfléchir ensemble. La prochaine réunion
visera à organiser en détail le premier évènement qui devrait consister en un Chabbat plein courant Avril.
| Partenariat entre Passerelles et le Mémorial de la Shoah. La semaine dernière, l’équipe de la
photothèque du Mémorial de la Shoah s’est rendue dans les locaux de la délégation FSJU de Marseille. Une nouvelle
collecte d’archives personnelles a été organisée conjointement avec Passerelles, à laquelle 37 personnes ont
répondu. Un beau succès, compte tenu du grand nombre de documents qui avaient déjà été confiés il y a près d’un an
lors de la première collecte conjointe à Judaï-Cité.
Le mois dernier, d’autres collectes se sont déroulées à Pau et à Grenoble, en partenariat avec les correspondantes
de Passerelles à Toulouse et Lyon. Le programme s’est récemment poursuivi à Strasbourg.
| Le FSJU au ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Patrick
Chasquès, Directeur général du FSJU et Michel Elbaz, directeur de l’Action Sociale ont rencontré le 27 novembre
dernier, Christophe Fourel chef de la « Mission Analyse Stratégique, Synthèses et Prospective à la Direction Générale
de la Cohésion Sociale » (Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes). Cette rencontre avait
pour objectif de recueillir l’avis du FSJU en tant que tête de réseau des associations sociales juives sur la question de
la laïcité et du fait religieux dans les établissements et services sociaux. Lors de cette séance de travail, le FSJU a pu
aborder le caractère propre des associations sociales juives, leurs spécificités et leur ouverture à tous les publics.
Les conclusions de cette consultation nationale auprès d’associations et des grandes fédérations seront connues à la
fin du premier trimestre 2016.
| « Entrer en formation ». Patrick, Petit-Ohayon, directeur de l’Action Scolaire, invite à découvrir les
nombreuses formations qui sont en préparation : le nouveau programme « lycéen futur-animateur » destiné aux
lycéens afin de les former en « pilotage de projets et événements » ou encore la formation continue des professeurs
d’hébreu du privé, suite à la réouverture des concours nationaux pour l’enseignement de l’hébreu. Campus FSJU
propose également un nouveau programme de formation des directeurs d’écoles, plus souple et plus pratique, qui
débutera en janvier, notamment grâce à la réforme de la formation professionnelle.
| Rendez-vous éducatifs de Campus FSJU. Ces rendez-vous que Campus FSJU propose seront au nombre
de trois par an sur le thème de l’utilisation des nouvelles technologies dans l’espace scolaire. La leçon inaugurale
était sur le thème de « l’éducation à l’épreuve des nouvelles technologies de l’information et la communication ».
Retrouvez cette conférence en vidéo sur le blog Campus : http://blog.campusfsju.org/
retour-sur-les-rendez-vous-educatifs-de-campus-fsju-discours-douverture/
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La lettre d’information du Fonds Social Juif Unifié
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Le FSJU en bref
Soirée Cheese & Wine dimanche 10 janvier à 18h30
organisée par Clarisse Lacrosnière, dans le cadre des
activités de l’Action féminine de collecte, avec Charles
Szlakmann, écrivain, historien et dessinateur de presse
qui présentera son livre « Le patrimoine juif en France»
(Ouest-France).
PAF : 40 euros (les bénéfices seront reversés à l’Action
féminine de collecte de l’AUJF). Informations et
réservations : 01 42 17 11 23
Amélie Nothomb invitée des Rendez-vous de la Barge
mardi 26 janvier à 19h30, pour présenter son livre « Le
crime du comte Neville » (Albin Michel, 2015).
Péniche Café Barge Entrée : 10 euros - possibilité de
dîner sur place
Alain Finkielkraut sur RCJ à partir de dimanche 10
janvier dans « l’Esprit d’escalier » de 12h à 12h30 sur RCJ
(94.8). Au programme : débat sur des thèmes d’actualité
avec Élisabeth Lévy, journaliste. En partenariat avec
causeur.fr
« Vivre la France ensemble » propose des évènements
tout au long de l’année et partout en France à l’initiative de
la Direction de la Vie Associative.
Pour commencer à Lyon : « Les fleurs du bal » samedi 16
janvier à 21h. Informations et réservations :
www.espacehillel.com/ ou 04 37 43 15 15
« Judith », pièce de théâtre de Cédric Lavie mettant en
scène 5 amis rescapés des camps. Un évènement du
Comité High-tech, Medias et Finances de l’AUJF, mercredi
20 janvier à 20h30. Informations : 01 42 17 11 81
Réservations : 01 42 17 10 70 ou [email protected]
Nuit de la Médecine jeudi 28 janvier 2016 en présence du
professeur Henri Atlan. Parmi les intervenants :
Dominique Schnapper, sociologue, directrice d’Etudes à
l’EHESS, membre du Conseil constitutionnel ; Jonathan
Weiztman, professeur de génétique à l’université Paris
Diderot et directeur du laboratoire Epigénétique et Destin
Cellulaire du CNRS. En partenariat avec l’AMIF
(Association des Médecins Israélites de France).
Informations et réservations : 01 42 17 10 70 ou
[email protected]
Le FSJU dans les médias
http://www.radiojudaicastrasbourg.fr/podcasts/
linvite-de-la-redaction/
linvite-de-la-redaction-patrick-chasques
La deuxième journée nationale de réflexion du Campus
FSJU portera cette année sur le thème «Sommes-nous
suffisamment bien traitants ?» organisée par l’Action
Scolaire du FSJU samedi 23 janvier au soir et dimanche 24
janvier toute la journée à l’Espace Rachi - Guy de
Rothschild. Informations : 01 42 03 00 44
Gala annuel de l’AUJF dimanche 7 février à 19h. Ce grand
rendez-vous au profit des programmes soutenus en
France et en Israël par l’AUJF, rassemble chaque année
500 personnes dans un cadre prestigieux et raffiné. Le
philosophe Bernard-Henri Levy sera l’invité d’honneur de
cette soirée ainsi que de nombreuses soirées de l’AUJF à
travers la France à partir du mois de janvier. Il présentera
son dernier ouvrage « le génie du judaïsme » (édition
Grasset). Informations et réservations au 01 42 17 11 31
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Une publication de la Direction des Relations
Extérieures. 01 42 17 11 02
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