le festival - Christine Angot

Transcription

le festival - Christine Angot
abonnez-vous :
9 € par mois
Découvrez le journal
pendant 15 jours
pour 1 € seulement
Connectez-vous sur
www.mediapart.fr/abo
Une question ?
[email protected]
le
festival
lundi 1er octobre 2012
Retrouvez les auteurs de la rentrée
littéraire de 16h30 à 22h30
entrée libre
la Colline
théâtre national
15 rue Malte-Brun
75020 Paris
we-we.fr
Avec le soutien de
les rendez-vous
du festival
16h30
18h00
Le Dahlia noir
Présentation Dominique Bry / Vincent Truffy
Dans le prolongement de la série d’articles consacrés au making-of de l’adaptation
du Dahlia noir de James Ellroy en bande dessinée sur Mediapart (depuis le 15 janvier 2012 et jusqu’au printemps 2013), nous proposons une rencontre-débat avec
les acteurs du projet : François Guérif (directeur de collection de Rivages / Noir et
Rivages / Thriller, éditeur de James Ellroy en France) ; Matz (scénariste, écrivain et
traducteur) et Miles Hyman (illustrateur et dessinateur). L’occasion de revenir sur
la genèse et les différentes phases de l’adaptation d’un roman en bande dessinée.
avec
Matz, scénariste
Miles Hyman, dessinateur
François Guérif, directeur de Rivages Noir
18h30
20h00
du premier
au second roman
Parmi les auteurs de la rentrée littéraire, en voici quatre sélectionnés par la
rédaction de Mediapart. Présentation Christine Marcandier & Dominique Conil
Qu’est-ce qu’un premier roman ou un second roman ? Comment vit-on cette « entrée
en littérature » ? Qu’il s’agisse d’une première publication (Julia Deck), d’une entrée
dans le domaine de la fiction (François Cusset, déjà essayiste), d’écrivains qui publient
un second roman en cette rentrée (Caroline de Mulder), de la publication d’un premier roman (Eugenia Almeida), les auteurs invités évoqueront les attentes et enjeux
de ce seuil. L’occasion, aussi, de (re)découvrir leur univers romanesque.
avec
Eugenia Almeida, est née en Argentine en 1972. Poète, elle publie son premier
roman L’Autobus, en 2005 qui a reçu le Prix las dos Orillas. Un autobus ne s’arrête
plus dans un village, et le non-dit des années de dictature surgit. Le texte a paru
en France aux Editions Metailié, suivi d’un second titre, La Pièce du fond (traduit
de l’espagnol par René Solis). Eugenia Almeida est l’invitée du festival Bellas latinas.
François Cusset est l’auteur, de nombreux essais qui interrogent le champ de
l’histoire politique et intellectuelle contemporaine. Il publie son premier roman,
A l’abri du déclin du monde (POL) : la flamboyante révolte, et ce qui ne suit pas.
Julia Deck est née en 1974 à Paris. Elle publie un premier roman aux éditions de
Minuit, Viviane Elisabeth Fauville, l’histoire d’une femme de 42 ans, un mari, un
enfant qui tue son psychanalyste. « Vous auriez sans doute mieux fait de vous
abstenir. Heureusement, je suis là pour reprendre la situation en main ».
Caroline de Mulder a reçu le prix Rossel pour son premier roman, Ego Tango
(Champ Vallon, 2010). Après un essai au Seuil (Libido Sciendi, 2011), elle publie
son second roman, Nous les bêtes traquées (Champ Vallon) : en une langue
aussi bousculée que la vacillante narratrice sur hauts talons, un récit très noir
qui visite l’Ouzbékistan et les ONG.
Soirée 20h30
22h30
mathias énard
Rue des voleurs (Actes Sud)
Entretien avec Antoine Perraud
L’Orient dans la peau : Mathias Énard, évoque sa vision de cette “zone” du sud
de la Méditerranée, qu’il a sillonnée et qui sert de toile de fond à son dernier
roman, Rue des voleurs (Actes Sud). Le narrateur en est un Marocain au sortir de
l’adolescence, Lakhdar, banni de sa famille pour avoir lutiné sa cousine. Il part
alors chasser le bonheur avec l’énergie et la sensibilité du désespoir. Cet antihéros stendhalien, ce miroir des recoins, révèle son époque en progressant dans
un surplace régressif : Tanger, Algésiras, Barcelone…
christine angot
Une semaine de vacances (Flammarion)
Présentation Dominique Conil & Christine Marcandier
Christine Angot vient de publier Une semaine de vacances (Flammarion) : un
texte court, une œuvre. Sur le viol, la domination. Sur le totalitarisme, dans une
location à une encablure de Grenoble. Sur l’horreur du rationnel comme masque
de la pulsion. Sur l’inceste et l’irréparable amour. Rencontre et lectures.
« On reconnaît. On reconnaît dès les premières pages les clémentines sur le sexe
de l’homme, c’était un court passage, dans un autre livre. On reconnaît la voix,
surtout. Et on se trompe, car jamais encore Christine Angot n’a tenu son lecteur
– saisi, révulsé, excité, bouleversé, il y aura de tout – comme dans Une semaine
de vacances. L’écriture elle-même est un peu autre. Ni scansions, ni fulgurances,
mais une extrême fluidité – la légèreté de ce voilage derrière lequel on viole –
précision laser. »