Vérification de la pharmacothérapie psychotrope

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Vérification de la pharmacothérapie psychotrope
 Section III : Outils portant sur les soins primaires : Santé comportementale et mentale
VÉRIFICATION DE LA
PHARMACOTHÉRAPIE PSYCHOTROPE
Nom :
Date de naissance : jj/mm/aaaa
Oui
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1. Le patient a-t-il reçu un diagnostic psychiatrique?
2. Une évaluation interdisciplinaire des préoccupations pour lesquelles les
médicaments sont administrés est-elle indiquée, et, si c’est le cas, une telle
évaluation a-t-elle été réalisée?
3. La pharmacothérapie est-elle cohérente avec le diagnostic?
4. Si le patient n’a pas reçu de diagnostic psychiatrique et qu’il reçoit actuellement
un traitement pour des comportements problématiques, les lignes directrices
en matière de comportements problématiques sont-elles respectées?
5. Le patient est-il capable de consentir à recevoir un traitement pharmacologique?
Dans l’affirmative, a-t-il accordé son consentement? Dans le cas contraire, le
consentement a-t-il été obtenu de son mandataire spécial?
6. Le patient et (ou) son mandataire spécial a-t-il été informé des effets anticipés
du traitement pharmacologique et des effets indésirables possibles?
7. Avant d’amorcer le traitement pharmacologique, une évaluation médicale
appropriée a-t-elle été réalisée?
8. A-t-on défini les comportements ciblés par rapport auxquels l’efficacité des
médicaments sera évaluée?
9. Existe-t-il un plan pour mesurer ces comportements ciblés de façon objective
et systématique?
10. Exerce-t-on une surveillance périodique de l’apparition d’effets indésirables
chez le patient?
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11. Le patient reçoit-il de trop nombreux psychotropes?
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12. Le patient reçoit-il un traitement pharmacologique insuffisant?
13. Le patient reçoit-il un traitement pharmacologique excessif?
14. Les modifications du traitement pharmacologique sont-elles effectuées trop rapidement?
15. Le recours à des doses de médicaments PRN et stat est-il excessif?
16. Le patient traité au moyen de psychotropes fait-il l’objet d’une surveillance
périodique pour déceler la survenue d’une dyskinésie tardive ou d’un syndrome
métabolique?
17. Au cours de la dernière année, a-t-on révisé la pharmacothérapie psychotrope
et le diagnostic psychiatrique ou la justification comportementale du traitement
pharmacologique?
18. La date de la prochaine révision a-t-elle été fixée?
Commentaires/plan d’action (concernant les problèmes soulevés) :
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Vérification de la pharmacothérapie psychotrope
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Cet outil a été conçu pour faire face aux complexités liées à l’utilisation de psychotropes chez les adultes
ayant une déficience intellectuelle. La recherche a montré que ces médicaments sont trop souvent
prescrits ou qu’ils sont prescrits de manière inappropriée. L’outil vise à aider les professionnels de soins
primaires à surveiller l’utilisation de psychotropes chez les patients ayant une déficience intellectuelle,
de manière à assurer que ces médicaments sont utilisés selon les lignes directrices de pratique clinique
exemplaire à l’égard de cette population.
L’utilisation de cet outil est implicitement liée au concept de partenariat avec les patients et leurs
dispensateurs de soins à l’égard de l’utilisation des psychotropes, de la surveillance de l’efficacité de ces
médicaments et des effets indésirables pouvant leur être attribués.
Conformément au document Soins primaires aux adultes ayant une déficience développementale : Lignes
directrices consensuelles canadiennes (Sullivan 2011)1 , il est recommandé de :
• revoir la médication tous les trois mois, y compris les indications, les doses, l’efficacité et les
effets indésirables (La ligne directrice no 5);
• vérifier périodiquement l’utilisation des médicaments psychotropes prescrits, y compris ceux
qui sont administrés en PRN (La ligne directrice no 22);
• réévaluer le diagnostic psychiatrique et la pertinence des médicaments pour ce diagnostic
lorsqu’il y a des changements de comportement (La ligne directrice no 27);
• surveiller l’apparition possible d’effets indésirables des médicaments, car les adultes ayant
une déficience intellectuelle peuvent être incapables de communiquer les effets qu’ils
ressentent et répondent différemment aux psychotropes que les adultes de la population en
général (La ligne directrice no 27);
• réévaluer périodiquement la nécessité d’une médication antipsychotique continue et
envisager de réduire la dose ou de cesser la médication s’il y a lieu (La ligne directrice no 28).
Selon Sovner 1985 et Deb 2006 par le Behavioural and Mental Health Working Group, présidé par le Dr E. Bradley, Centre Surrey Place.
1. Sullivan WF, Berg JM, Bradley E, Cheetham T, Denton R, Heng J, Hennen B, Joyce D, Kelly M, Korossy M, Lunsky Y, McMillan S. Soins
primaires aux adultes ayant une déficience développementale : Lignes directrices consensuelles canadiennes. Can Fam Physician
2011;57:e154-68.
2. Sovner R, Hurley AD. Assessing the quality of psychotropic drug regimens prescribed for mentally retarded persons. Psych Aspects
Ment Retard 1985 August/September; 4 (8/9):31-38.
3. Deb S, Clarke D, Unwin G. Using medication to manage behaviour problems among adults with a learning disability. 2006;36.
www.ld-medication.bham.ac.uk/1qrg.pdf
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