Aider les élèves en décrochage « Sup de pro » pour des élèves en

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Aider les élèves en décrochage « Sup de pro » pour des élèves en
Extrait du Dauphiné Libéré 31 décembre
Aider les élèves en décrochage
Des jeunes accompagnés notamment par Jean-Louis Fossart, intervenant et Didier Garin, sous la houlette de la
directrice du lycée professionnel Isabelle Pineau et son adjointe Corinne Croutte.
« Sup de pro » pour des élèves en décrochage
Fin novembre, cinq jeunes au parcours scolaire chaotique débutaient au lycée professionnel Jean-Marie
Vianney une formation baptisée “Sup de pro” pour «trouver une orientation pour les prochaines années »,
expliquent de concert Anthony, Damien et Alexandre.
De la mécanique à la cuisine...
Pendant neuf semaines, ils vont découvrir les métiers du bâtiment et de la mécanique dans les ateliers
techniques et ceux de la cuisine à l’école de production. Et si cette dernière option ne les a pas conquis, ils ont
en revanche manifesté un vif intérêt pour les deux autres. Ce qui les séduit dans cette façon d’apprendre ? Son
côté concret ! Le fait de démonter des moteurs, d’utiliser les outils, la précision requise pour travailler le bois
ou pour souder le métal. Et l’apprentissage de l’autonomie « On est considéré comme des adultes » confie l’un
d’eux. Un enseignement pratique complété par une reprise des bases d’enseignement général, par un travail sur
la connaissance de soi. Et par un module sur le monde du travail encadré par les bénévoles retraités de
l’association Egee (Entente de Générations pour l’Emploi et l’Entreprise) intégrant entre autres, des simulations
d’entretien d’embauche. « Nous travaillons sur tout ce qui les empêche de réussir », précise Isabelle Pineau,
directrice du lycée professionnel, « cela nécessite un gros investissement de la part des intervenants. L’équipe
est motivée. Les jeunes sont acteurs de leur formation. Pour que l’on ne reproduise pas ce qu’ils ont déjà vécu
dans leur parcours scolaire. Ils ont un cadre avec une part de choix ».
Les premiers retours sont positifs. Les jeunes retrouvent le goût d’apprendre et envisagent déjà leur future
formation. L’initiative suscite l’intérêt des établissements publics, en complément des actions menées pour
lutter contre le décrochage. Une autre formation de même type débutera en mars.

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