Groupe STEPHEN DEDALUS, Nantes, 2013-2014
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Groupe STEPHEN DEDALUS, Nantes, 2013-2014
Institut du Champ freudien VERS LA JOURNEE DE L’INSTITUT DE L’ENFANT 2015 Vous pouvez retrouver le texte intégral de Jacques Alain Miller à l’adresse suivante : http://www.lacan-universite.fr/interpreter-lenfant/ Diagonale du Nouveau Réseau CEREDA (Centre d’Étude et de Recherche sur l’Enfant dans le Discours Analytique) Groupe STEPHEN DEDALUS, Nantes, 2013-2014 Enfants en analyse Ce texte prononcé lors de la clôture de la journée 2013 « L’enfant et le savoir » nous servira de boussole jusqu’à la journée de 2015 qui aura pour titre « Interpréter l’enfant ». Des cinq points proposés par J.-A. Miller autour de ce thème, nous avons choisi cette année d’en travailler trois : situer l’Idéal du moi, interpréter les parents, critiquer l’hallucination. Parallèlement, nous nous appuierons le plus souvent sur Le Séminaire, livre VI, Le désir et son interprétation pour nous orienter dans notre travail sur la psychanalyse avec les enfants. En effet, lorsque les parents, l’Institution scolaire et quelques autres encore orientent un enfant vers un analyste c’est qu’ils ont déjà parié sur la rencontre, l’engagement d’un transfert. Que ce soit du côté des parents, de l’enfant ou de l’analyste, la question du désir est centrale. À partir de cette première rencontre commence un travail au cas par cas, loin des recettes où subjectivité et histoire singulière sont peu considérées. Saisir l’enfant, le capturer dans le réseau, en ayant le graphe pour indication, c’est considérer ce qu’il en est pour lui de sa place entre énoncé et énonciation. « Interpréter l’enfant », avant de pouvoir « extraire le sujet », c’est d’abord valider le code de l’Autre. Il s’agit ensuite pour l’analyste, parce que l’enfant a pressenti que la parole compte différemment selon le lieu d’adresse, de pointer dans son discours quelque chose du sujet sous les signifiants qui le recouvrent. Isabelle Pontécaille, responsable du groupe S. Dedalus Lieu : Maison des Syndicats, Place de la gare de l’Etat, Bd de la Prairie au duc, 44276 Nantes Salle A, 21h 23h , entrée gratuite et ouvert à tous Renseignements : Isabelle Pontécaille : [email protected], 06 07 21 27 74 Christophe Balguerie : [email protected], 06 08 92 92 80 Le parent, Autre de l’enfant ? DÉSIR D’ENFANT Notre programme s'articulera cette année autour du thème : le parent, Autre de l'enfant ? Nous travaillerons selon les indications de J.-A. Miller, en étudiant, à travers des textes freudiens et lacaniens, principalement le séminaire VI, la place que prend l'entourage de l'enfant, entre métaphore paternelle et désir de la mère. Cela nous conduira à envisager comment, lorsque l'on travaille avec un enfant, soumis à l'épreuve du désir de l'Autre, « entièrement pris dans le jeu entre les deux lignes », il est essentiel de se poser la question « qui parle ? » Enfin, nous nous appuierons, entre fabulation et réalité, sur l'exemple des trois frères de Binet pour terminer sur l'étude du rêve de la petite Anna. AGENDA - DÉDALUS 2013-2014 LE JE DE L’ÉNONCÉ ET LE JE DE L’ÉNONCIATION 11 février 2014 : Compter, se compter, se nommer ENFANTS EN ANALYSE 1er octobre 2013 : Soirée de rentrée du groupe Stephen Dédalus Présentation du texte de JAM "Interpréter l'enfant" pour la préparation de la journée de l'IE de 2015 par E. Zuliani Titre de travail pour les deux ans: "Désir d'enfant" ; Argument et articulation du programme de cette année autour du thème "Le parent, Autre de l'enfant?" Lacan J., Le séminaire livre VI, Le désir et son interprétation, leçon IV, Paris, éditions de La Martinière, 2013 , p. 92, 93 « Il est clair qu'il faut qu'un pas soit franchi pour que soit faite la distinction du Je en tant que sujet de l'énoncé et du Je en tant que sujet de l'énonciation, car c'est de cela dont il s'agit. » Zuliani É., la petite Girafe, n° 32, p. 22 « Faire exister l’inconscient » 25 mars 2014 : « Le chien fait miaou, le chat fait ouah-ouah » L’ENFANT ET SON ENTOURAGE 5 novembre 2013 : Idéal du moi (I) Freud S., « Pour introduire le narcissisme », chapitre V, La vie sexuelle, PUF, Paris, 1969, p. 96 à 100 « Si l’on considère l’attitude de parents tendres envers leurs enfants, l’on est obligé d’y reconnaître la réviviscence et la reproduction de leur propre narcissisme qu’ils ont depuis longtemps abandonné » Lacan J., Le séminaire livre I, Les Écrits techniques de Freud, Paris, PUF, chapitre 10, p. 144 « Chez l’homme…la réflexion dans le miroir ... introduit une relation à l’autre » Lacan J., Le séminaire livre VI, Le désir et son interprétation, leçon IX, Paris, éditions de La Martinière, 2013, p. 198 à 202 « Ce qui fonde chez l’enfant l’appréhension du monde comme monde structuré par la parole, c’est dans le registre de la chaîne signifiante que nous pouvons le saisir. » « L'enfant pris dans le jeu entre les deux lignes » Lacan J., Le séminaire, livre VI, Le désir et son interprétation, leçon IV, Paris, éditions de La Martinière, 2013, p. 96 à 99 « Quoiqu’il en soit, l’enfant s’aperçoit à un moment donné que ces adultes qui sont censés connaître toutes ses pensées, eh bien, ils ne les connaissent pas. » 3 décembre 2013 : Idéal du moi (II) Freud S., « Psychologie des foules et analyse du moi », chapitre L’identification, Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1921, p.193 « Dans notre moi se développe une instance (...) qui peut se mettre à part de l’autre moi et s’engager dans des conflits avec lui, nous l’avons appelée l’idéal du moi. » Lacan J., Le séminaire livre VI, Le désir et son interprétation, Paris, éditions de La Martinière, 2013, « Sur le point du complexe d'Œdipe (...) recevoir l'amour du père comporte (…) la castration (...) cette solution (...) sera, au moins en partie empruntée, (et) conduira à l'introjection du père sous la forme de l'Idéal du moi. » p. 130,131 « Pourquoi (le sujet) se structure t’il comme moi et comme Idéal du moi ? (....) Cet Idéal prend alors la place de ce qui a été éprouvé par le sujet comme l'effet d'un enfant désiré. » p. 138 QUI PARLE ? 8 avril 2014 : FABULATION ET RÉALITE Freud S., Métapsychologie, Chapitre Le refoulement, collection Folio essais Gallimard, Paris, 1968 p.45 à 63. « Nous sommes donc fondés à admettre un refoulement originaire, une première phase du refoulement, qui consiste en ceci que le représentant psychique de la pulsion se voit refuser la prise en charge dans le conscient. Avec lui se produit une fixation ; le représentant correspondant subsiste, à partir de là, de façon inaltérable et la pulsion demeure liée à lui. » Lacan J., Le séminaire, livre VI, Le désir et son interprétation, leçon IV, Paris, éditions de La Martinière, 2013, p. 84 à 87 « Commençons par souligner qu’une hallucination ne répond nullement au principe du besoin, disons le mot, car, bien entendu, nul besoin n’est satisfait par une satisfaction hallucinatoire. » 14 janvier 2014 : Besoin, demande, désir Lacan J., Le séminaire livre VI, Le désir et son interprétation, leçon X, Paris, éditions de La Martinière, 2013, p. 208 « Entre le langage purement et simplement quésitif de la demande et celui où le sujet répond à la question de ce qu'il veut et se constitue par rapport à ce qu'il est, il y a un intervalle. C'est dans cet intervalle que se produit ce qui s'appelle le désir. » L'épreuve du désir de l'autre: Lacan J., Le séminaire livre VI, Le désir et son interprétation, leçon I, Paris, éditions de La Martinière, 2013, p. 25 « La question est posée à l'Autre de ce qu'il veut. Elle est posée là où le sujet fait sa première rencontre avec le désir, le désir comme étant d'abord le désir de l'Autre. » 13 mai 2014 : L’ENFANT QUI RÊVE Freud S., L’interprétation des rêves chapitre VII, Paris, Seuil, 2010, p. 645 « Je donnerai maintenant le nom de processus primaire au processus psychique que le premier système autorise seulement ; et de processus secondaire à celui qui a lieu sous l’inhibition du second. » Lacan J., Le séminaire, livre VI, Le désir et son interprétation, leçon IV, Paris, éditions de La Martinière, 2013, p.83 « Le Processus primaire signifie la présence du désir, mais non pas de n’importe lequel, du désir là où il se présente comme le plus morcelé. »