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La sélection du Café Lecture Octobre 2016 A CONSULTER SUR PLACE R ALA ALAMEDDINE, Rabih Les Vies de papier / Rabih Alameddine, Nicolas Richard. - Paris cedex 13 : Les escales éditions, 2016. - 329 p. : couv.ill. en coul. ; 23 cm. - (Hors collection). Résumé : Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. A l'ombre des murs anciens de son appartement, elle s'apprête pour son rituel préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle commence à traduire en arabe l'une des oeuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov. A la fois refuge et 'plaisir aveugle', la littérature est l'air qu'elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu'elle ne cesse d'écouter. C'est entourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu'Aaliya se sent vivante. Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth. Roman éblouissant à l'érudition joueuse, célébrant la beauté et la détresse de Beyrouth, Les Vies de papier est une véritable déclaration d'amour à la littérature. R BEY BEY, Maïssa Hizya / Maïssa Bey. - La Tour-d'Aigues (84) : Ed. de l'Aube, 2015. - 1 vol. (345 p.) ; 22 cm. - (Regards croisés). Résumé : Jeune Algéroise, Hizya, la narratrice, travaille dans un salon de coiffure bien que diplômée de l'université. Comme tant d'Algériennes, elle vit sous le joug de ses parents et de ses frères même si elle aspire à vivre libre de ses mouvements, de ses pensées et de ses sentiments. -1- R CLE CLERMONT-TONNERRE (DE), Adélaïde Le Dernier des nôtres / Adélaïde Clermont-Tonnerre (de). - Paris : Editions Grasset et Fasquelle, 2016. - 488 p. : couv.ill. en coul. ; 21 cm. - (Littérature française). Résumé : 'La première chose que je vis d'elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu'enserrait la bride d'une sandale bleue...' Cette jeune femme qui descend l'escalier d'un restaurant de Manhattan, élégante, rieuse, assurée, c'est Rebecca Lynch. Werner Zilch, qui l'observe, ne sait pas encore que la jeune artiste est aussi une richissime héritière. Werner n'a pour lui que ses yeux bleus délavés. Son nom étrange. Et une énergie folle : enfant adopté par un couple de la classe moyenne, il rêve de conquérir New-York avec son ami Marcus. Werner poursuit Rebecca, se donne à elle, la prend : leur amour fou les conduit dans la ville en pleine effervescence au temps de Warhol, Patti Smith et Bob Dylan... Jusqu'au jour où Werner est présenté à la mère de Rebecca, Judith, qui s'effondre en voyant son visage. Ainsi se rouvre le dossier douloureux des origines de Werner. Qui Judith a-t-elle reconnue dans ces traits blonds et ces yeux presque gris ? Quels souvenirs hideux cache-t-elle sous ses bracelets d'or ? 'Le dernier des nôtres', c'est une histoire d'amour impossible au temps où tout était possible : Rebecca disparaît sans explications ; Werner élève des gratte-ciels flamboyants, et voit ses nuits traversées de rêves incendiaires. L'auteur nous guide avec puissance et émotion dans ces mondes que tout éloigne : l'Amérique libre, joyeuse, insouciante ; l'Allemagne nazie, la destruction de Dresde et les débuts de la guerre froide où Soviétiques et Américains se disputent le génial et sulfureux professeur Von Braun, l'inventeur des missiles V2... Vous qui aimez les femmes et les hommes, les enfants perdus, leurs histoires d'amour et de mort, vous lirez d'un trait ce roman hors du commun. Adélaïde de Clermont-Tonnerre tisse une toile énigmatique, drôle, sensuelle, traversée de personnages inoubliables. Certains glorieux et vrais, d'autres inconnus, admirables et tourmentés... Surtout, vous saurez enfin qui est le dernier des nôtres... Centres d'intérêt : 1 - Prix littéraire 2016 BDA DEL DELISLE, Guy S'enfuir : récit d'un otage / Guy Delisle. - Paris : Dargaud, 20165. - 1 vol. , 428 p. : ill. couv. ill. ; 24 cm. Résumé : En 1997, alors qu'il est responsable d'une ONG médicale dans le Caucase, Christophe André a vu sa vie basculer du jour au lendemain après avoir été enlevé en pleine nuit et emmené, cagoule sur la tête, vers une destination inconnue. Guy Delisle l'a rencontré des années plus tard et a recueilli le récit de sa captivité un enfer qui a duré 111 jours. Que peut-il se passer dans la tête d'un otage lorsque tout espoir de libération semble évanoui ? Un ouvrage déchirant. Matières / sujets : 1 - Otages 2 - récit de vie Centres d'intérêt : 1 - Bandes dessinées ados / adultes -2- 200 CAR CARRIÈRE, Jean-Claude Croyance / Jean-Claude Carrière. - Paris : Odile Jacob, 2015. - 335 p. : couv.ill. en coul. ; 22 cm. - (Document). Résumé : « La croyance, cette “certitude sans preuve”, pouvons-nous l’approcher, la connaître ? Qu’est-elle exactement ? Une rébellion individuelle, ou au contraire un ralliement à un groupe, à une secte ? Un réconfort ou une aberration ? Alors que nous pensions, depuis le siècle dit “des Lumières”, aller vers plus de clarté, plus de maîtrise sur le monde et sur nous-mêmes, nous voyons que la croyance a marché près de nous au même pas que la connaissance, et que l’obscurité nous accompagne toujours, avec son cortège de rage et de sang. Nous voyons qu’une vieille alliance, que nous espérions dissipée, s’est renouée entre la violence et la foi. Pouvons-nous, le temps d’un livre, nous arrêter au bord du chemin, réfléchir ensemble, rappeler certains épisodes de notre passé et nous demander s’il nous reste une chance, un jour, d’éteindre, ou d’adoucir, ce feu ancien qui nous déchire encore ? » J.-C. Carrière. R GOB GOBY, Valentine Un paquebot dans les arbres / Valentine Goby. - Arles : Actes Sud, 2016. - 268 p. : couv.ill. en coul. ; 22 cm. Résumé : À la fin des années 1950, Mathilde, adolescente, voit partir son père puis sa mère pour le sanatorium d'Aincourt. Commerçants, ils tenaient le café de La RocheGuyon. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aimant laisse alors ses deux plus jeunes enfants dans la misère. Car à l'aube des années 1960, la Sécurité sociale ne protège que les salariés et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui, par insouciance, méconnaissance ou dénuement ne sont pas soignés à temps. Petite mère courage, Mathilde va se battre pour sortir ceux qu'elle aime du sanatorium, ce grand paquebot blanc niché dans les arbres, où se reposent et s'aiment ceux que l'enfance ne peut tolérer autrement qu'invincibles. R HAR HARUF, Kent Nos âmes la nuit / Kent Haruf. - Robert Laffont, 2016. - 167 p. : couv.ill. en coul. ; 22 cm. Résumé : Addie, soixante-quinze ans, veuve depuis des décennies, fait une étrange demande à son voisin, Louis : voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour se parler, se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure... Bientôt, bravant les cancans de la petite ville de Holt où ils vivent depuis toujours, Addie et Louis se retrouvent presque chaque soir. Ainsi commence une belle histoire d'amour, lente et paisible, faite de confidences chuchotées dans le noir, de mots de réconfort et d'encouragement. Mais très vite, les enfants d'Addie et de Louis s'en mêlent, par égoïsme et, surtout, par peur du qu'en-dira-t-on. Ce livre-testament, publié quelques mois après la mort de l'auteur, est une célébration de la joie, de la tendresse et de la liberté. De l'âge, aussi, qui devrait permettre de s'affranchir des conventions, pour être heureux, tout simplement. ' Nombre de romans évoquent la quête de l'amour, mais celui-ci est illuminé par sa présence. 'The Guardian. -3- R KER KERANGAL, Maylis De Un chemin de table / Maylis De Kerangal. - Paris : Seuil, 2016. - 101 p. : couv.ill. en coul. ; 21 cm. - (Raconter la vie). Résumé : Brasserie parisienne, restaurant étoilé, auberge gourmande, bistrot gastronomique, taverne mondialisée, cantine branchée, Mauro, jeune cuisinier autodidacte, traverse Paris à vélo, de place en place, de table en table. Un parcours dans les coulisses d’un monde méconnu, sondé à la fois comme haut-lieu du patrimoine national et comme expérience d’un travail, de ses gestes, de ses violences, de ses solidarités et de sa fatigue. Au cours de ce chemin de tables, Mauro fait l’apprentissage de la création collective, tout en élaborant une culture spécifique du goût, des aliments, de la commensalité. A la fois jeune chef en vogue et gardien d’une certaine idée de la cuisine, celle que l’on crée pour les autres, celle que l’on invente et que l’on partage. R NEG NÉGAR, Djavadi Désorientale / Djavadi Négar. - Milan : Liana Levi, 2016. - 349 p. : couv.ill. en coul. ; 21 cm. - (Littérature française). Résumé : Si nous étions en Iran, cette salle d’attente d’hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s’enchaîneraient bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, Kimiâ a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l’étourdissant diaporama de l’histoire des Sadr sur trois générations: les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l’adolescence, l’ivresse du rock, le sourire voyou d’une bassiste blonde… Une fresque flamboyante sur la mémoire et l’identité; un grand roman sur l’Iran d’hier et la France d’aujourd’hui. R OLA OLAFSDOTTIR, Audur ava Le rouge vif de la rhubarbe / Audur ava Olafsdottir. - Paris : Zulma, 2016. - 155 p. : couv.ill. en coul. ; 19 cm. Résumé : La petite Agustina, à son habitude, est descendue seule sur la plage à l'aide de ses béquilles et la force de ses bras pour méditer sur l'inconstance de la vie. Il y a longtemps que sa mère, universitaire émérite partie explorer les espèces migratoires aux antipodes, l'a confiée à la bonne Nina, experte en confitures de rhubarbe, boudins au sang de mouton et autres délices. Avec pour père de substitution épisodique Vermandur le bricoleur au grand coeur, celui-là même qui vit accoucher en catastrophe la mère célibataire d'Agustina sur la banquette arrière de sa vieille automobile. Happée par son monde intérieur, Agustina fait bonne figure, se mêle volontiers aux activités puériles ou têtues des adultes, subit avec une dignité de chat la promiscuité désobligeante des collégiens, chante d'une voix de séraphin dans un orchestre amateur et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux d'un garçon de son âge. Mais Agustina fomente elle aussi un grand voyage : l'ascension de la Montagne, l'élévation qui lui donnera assez de coeur au ventre pour accepter sa destinée. -4- N PAD PADURA, Leonardo Ce qui désirait arriver / Leonardo Padura. - Paris : Métailié, 2016. - 234 p. : couv.ill. en coul. ; 22 cm. - (Bibliothèque hispano-américaine). Résumé : En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme la musique d'un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en reste), soleil de plomb, solitude. Magie des décors qui n'ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps qui passe ; à ce désir qu'ont les choses, souvent, d'arriver contre notre gré, sans nous consulter. Ainsi les toits qui s'effondrent, les pénuries de rhum, le départ intempestif d'êtres aimés. On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées, soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens désoeuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants... On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique : l'humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu'on ne vit pas, et l'art suprême de nous plonger dans une île qu'on emporte toujours avec soi. P PEC PÉCHEROT, Patrick Tiuraï : une Enquête du journaliste Thomas Mecker / Patrick Pécherot. - Paris : Gallimard, impr. 2005. - 170 p. : couv.ill. en coul. ; 18 cm. - (Folio . Policier ; 379). Résumé : Un jeune Tahitien trouve la mort avec son frère handicapé le jour de la fête du 14 juillet. Une émeute sanglante dévaste la prison de Papeete et la répression qui s'ensuit n'a rien à envier à certaines dictatures. Loin de la métropole, la Polynésie et ses atolls n'ont plus grand-chose à voir avec les vahinés et les colliers de fleurs. Sous la mer bleue rôde une menace étouffée par le secret défense. Parce qu'il emprunte les chemins de traverse, le journaliste Thomas Mecker va côtoyer une réalité mortelle à plus d'un titre. Ce n'est pas pour rien que le mot «tabou», comme Mururoa, est issu de ces îles.. R SLI SLIMANI, Leïla Chanson douce / Leïla Slimani. - Paris : Gallimard, 2016. - 226 p. ; 21 cm. Résumé : Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant. Lorsque Myriam reprend son activité professionnelle, elle et son mari engagent Louise pour s'occuper de leurs deux enfants. Cette dernière prend bientôt une place excessive dans le foyer. Cette situation conduit la famille à un drame. Centres d'intérêt : 1 - Prix littéraire 2016 -5- P SLO SLOCOMBE, Romain L'affaire Léon Sadorski / Romain Slocombe. - Robert Laffont, 2016. - 499 p. : couv.ill. en coul. ; 23 cm. - (La bête noire / Glenn Tavennec). Résumé : Avril 1942. Au sortir d'un hiver rigoureux, Paris prend des airs de fête malgré les tracas de l'Occupation. Pétainiste et antisémite, l'inspecteur Léon Sadorski est un flic modèle doublé d'un mari attentionné. Il fait très correctement son travail à la 3e section des Renseignements généraux, contrôle et arrête les Juifs pour les expédier à Drancy. De temps en temps, il lui arrive de donner un coup de main aux Brigades spéciales, d'intervenir contre les 'terroristes'. Mais Sadorski est brusquement arrêté par la Gestapo et transféré à Berlin, où on le jette en prison. Le but des Allemands est d'en faire leur informateur au sein de la préfecture de police... De retour à Paris, il reçoit l'ordre de retrouver son ancienne maîtresse, Thérèse Gerst, mystérieuse agent double que la Gestapo soupçonne d'appartenir à un réseau antinazi. R TEM TEMELKURAN, Ece A quoi bon la révolution si je ne peux danser / Ece Temelkuran. - Paris : Editions Jean Claude Lattes, 2016. - 443 p. : couv.ill. en coul. ; 23 cm. - (Littérature étrangère). Résumé : Sur le toit d’une terrasse à Tunis, quatre femmes se retrouvent par hasard, et tandis que résonnent les youyous suraigus d’un mariage elles bavardent, boivent du whisky, assistent à un feu d’artifice. Il y a Maryam, l’historienne égyptienne, qui a fait preuve d’une liberté sexuelle surprenante quand elle déclare avoir fait l’amour sur la place Tahrir, lors du soulèvement. Et Amira, la jeune tunisienne de retour de New York, activiste politique, danseuse du ventre et Mme Lilla, la plus âgée, qui a vécu à Paris et à Londres, et qui veut entraîner les autres en Libye, sur les lieux des cités antiques où a vécu la déesse Didon. Après une traversée rocambolesque de la Libye à bord d’une voiture conduite par un chauffeur local, puis à dos de chameau, elles vont tenter de rejoindre Tripoli à bord du yacht d’un oligarque russe qui finira par les débarquer à Beyrouth. Un roman au charme tout oriental où mythes et réalité s’entrecroisent. R TOI Nora Webster / Colm Toibin ; traduit par Anna Gibson. - Robert Laffont, 2016. - 410 p. ; 22 cm. - (Pavillons). Résumé : Irlande, fin des années 1960. Nora, qui élève seule ses quatre enfants depuis la mort de son mari, tente de refaire sa vie sous l'oeil critique des habitants de la petite ville où elle vit depuis toujours. Opiniâtre et indocile, elle s'affranchit peu à peu des cancans et s'autorise de menues libertés : prendre des cours de chant, s'acheter une chaîne stéréo... La profondeur des émotions que soulève en elle la musique s'accorde au réveil de sa sensibilité et de sa personnalité. Le récit de la renaissance de Nora dans une société irlandaise en pleine mutation est magistralement servi par une prose musicale, délicate et nuancée : ' Ce sont les phrases renfermant de l'émotion qui m'intéressent, dit Colm Tibn. A travers le rythme, il faut contenir l'émotion, la relâcher, la contenir, la relâcher. ' Et derrière le portrait de Nora, c'est la vérité de sa mère qu'il tente d'atteindre. Il lui a fallu plus d'une décennie pour terminer ce livre, trop intimidant, trop personnel. ' Aujourd'hui, peu de romanciers ont le courage, comme Toibn, de montrer la vie telle qu'elle est plutôt que comme la voudrait l'art, et ce en nous émouvant profondément. ' John Banville. -6-