Millésime 2011 Une très agréable surprise en Bourgogne après une

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Millésime 2011 Une très agréable surprise en Bourgogne après une
Communiqué
Millésime 2011
Une très agréable surprise en Bourgogne
après une année à rebondissements !
Beaune, le 11 octobre 2011
Les vinifications du millésime 2011 en Bourgogne se poursuivent au cœur des caves, épilogue
serein d’une année à rebondissements. Tous les professionnels l’affirment, l’année 2011 n’a
connu aucun équivalent climatique ! Si le soleil du printemps laissait entrevoir que 2011
rejouerait la partition de 2003, le cycle de la vigne s’est finalement calé sur 2007. Un millésime
précoce s’annonçait… Mais nulle autre comparaison n’est possible. Intuition, expérience et
humilité sont trois qualités dont ont particulièrement fait preuve les vignerons face à une nature
capricieuse. Les vins de 2011, qui se dessinent encore, ne manqueront pas de ravir les publics
avisés.
Début d’année 2011,
leur apparition
les premiers signes d’une sécheresse font
Sans impact sur la vigne, les précipitations pluvieuses et neigeuses sont largement inférieures à la
normale saisonnière alors que les températures dépassent légèrement la moyenne, au mois de janvier
et février. Toutefois, la nébulosité, bien présente, ne manque de rappeler que l’hiver bat son plein.
Arrivée tonitruante du printemps avec une brusque élévation des
températures à partir du 23 mars
Ce qui permet une reprise rapide de la végétation. Le premier week-end d’avril offre un temps estival et
favorise l’éclosion rapide des bourgeons. Ainsi, le débourrement a lieu avec trois semaines d’avance
par rapport à la moyenne (1994-2010), le stade mi-débourrement étant l’un des plus précoces de ces
17 dernières années.
Avril et mai : dignes d’un mois de juillet ou d’août, avec soleil,
chaleur et très peu de pluie
La floraison est explosive et a lieu en quelques jours, entre la fin mai et le début de juin. Les maladies
et ravageurs de la vigne, qui se développent classiquement à cette période, sont quasi inexistants,
induisant un nombre restreint de traitements. La persistance des conditions climatiques hors normes,
engendre cependant des déficits en eau importants, pouvant atteindre 60 % par endroit. Les réserves
hydriques du sol diminuent rapidement.
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La viticulture, contrairement aux autres cultures, n’a pas souffert de ce déficit en eau, la vigne étant une
plante qui sait s’adapter aux contraintes hydriques. Toutefois, l’arrivée des pluies de juillet recharge les
nappes phréatiques et le sous-sol. Elle permet ainsi de réduire le stress auquel est malgré tout soumise
la plante. L’installation d’un temps pluvieux et relativement frais est un vrai rebondissement dans ce
millésime jusque-là très ensoleillé.
Les viticulteurs se préparent à des vendanges particulièrement
précoces sous un temps mitigé
Le mois de juillet automnal réduit l’avance acquise depuis le début du cycle végétatif, de trois à deux
semaines. La véraison débute, pour les parcelles les plus précoces, durant la deuxième quinzaine de
juillet. La période de maturation commence plus largement dans la première décade du mois août.
Même si les pluies continues de juillet cessent, le temps joue avec les nerfs des viticulteurs. En effet,
aux périodes chaudes et ensoleillées succèdent des précipitations orageuses et un temps plus frais.
Cette conjugaison de chaleur et d’humidité est propice à l’apparition de quelques foyers de pourriture
dans le vignoble, mais la situation sanitaire reste bonne. Le Pinot Noir, cépage plus sensible et plus
fragile que le Chardonnay, souffre davantage du Botrytis. Grâce à un tri sévère à la vigne et à la cave,
seuls les raisins sains rejoignent les cuves de vinification.
Le choix de la date de récolte est le plus grand défi de l’année
Sans millésime repère, les vignerons doivent composer avec maturité, état sanitaire et météo instable.
Ainsi, chaque parcelle est récoltée au moment idéal, suivant la seule logique de la maturité optimale.
Les vendanges s’étalent de la fin août à la deuxième décade de septembre pour les vins tranquilles. Le
soleil et le vent de septembre permettent de sécher les quelques foyers de pourriture et de vendanger
une matière première de grande qualité.
Des vinifications qui laissent entrevoir de futurs grands vins
Alors que les vinifications suivent le rythme de ces vendanges, les premiers décuvages se conjuguant
avec les dernières récoltes, les dégustations de ce millésime, qui n’a pas encore tout révélé, dévoilent
des vins d’un bon potentiel. Les blancs s’annoncent vifs et aromatiques. Les rouges, aux robes rubis et
brillantes, révèlent des arômes de fruits noirs et d’épices renforcés par des tanins ronds.
Les vignerons bourguignons sont heureux et surtout fiers de pouvoir accueillir dans leurs caves, un
millésime équilibré.
Contact :
Mathilde Paturaud pour Cécile Mathiaud - Attachée de presse au BIVB
Tél. +33 (0)3 80 25 95 76 – Portable : +33 (0)6 08 56 85 56 – [email protected]
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