itinéraire musical à bologne
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itinéraire musical à bologne
* Les listes indiquant les horaires d’ouverture des musées, des églises et des principaux monuments sont disponibles dans les bureaux d’accueil et d’information touristique - IAT [email protected] www.bolognaturismo.info ITINÉRAIRE MUSICAL À BOLOGNE } IAT Piazza Maggiore 1/e IAT Stazione FS, Piazza Medaglie d’Oro 1 IAT Aeroporto G. Marconi, via Triumvirato 84 tel. 051 239660 - 051 251947 - 051 6472113 Images: Archivio Fotografico Servizio Turismo Comune di Bologna - Accademia Filarmonica di Bologna Photos par: L. Leonotti, M.Gasperini, A.Tabarroni, Mario Berardi – projet graphique: www.studiokiro.it Cet itinéraire a été fait dans le cadre des initiatives du projet européen SUVOT (Sustainable and Vocational Tourism) auquel Comune di Bologna a adhéré en tant que partenaire (Settore Giovani e Turismo en collaboration avec U.I. Relazioni Internazionali, Cooperazione e Progetti) SUVOT est un projet européen sur le Tourisme Soutenable et de Vocation, cofinancé dans le cadre du Programme d’Initiative Communautaire INTERREG III C. Conseillé par l’Office du Tourisme de Bologne 3 Teatro Comunale, piazza Verdi 1 Basilique de San Petronio, Piazza Maggiore En 1436, lors de la fête de San Petronio, le Pape Eugène IV fonde une prestigieuse chapelle dont la renommée atteint l’Europe entière. Le chœur marqueté par Agostino de’ Marchi et les chorals miniaturés témoignent d’une activité musicale continue, ne terminant qu’au début du XXe siècle. Réalisé par Lorenzo di Giacomo de Prato entre 1471-1475, à droite de l’autel il y a le plus ancien orgue de grandes dimensions encore jouable, ainsi que le premier à registres indépendants. À gauche un deuxième orgue par Baldassarre Malamini ajouté à la fin du XVIe siècle, inaugure les musiques polyphoniques à deux ou plus chœurs. Pour les horaires d’ouverture voir la liste des principales églises d’intérêt touristique. Piazza Maggiore accueillit les plus importantes cloches de la ville, destinées dès le moyen-âge à marquer le rythme des évènements civils et religieux. En 1453 au sommet de la Tour de l’Arengo conçue par Aristotele Fioravanti, on place la plus grande cloche de Bologne (environ 47 quintaux), pour appeler la population lors des évènements politiques et sociaux. Une dizaine d’années auparavant, à l’occasion de la construction de l’horloge, on avait placé une cloche sur la tour du palais municipal pour sonner les heures. Finalement, dès la deuxième moitié du XVIe siècle, dans le clocher de San Petronio on réalise un système de montage spécial qui permet le concert simultané (ou « double ») des quatre cloches avec une rotation à 360°. Cet art campanaire particulier dit « à la bolonaise » est transmis de père en fils encore de nos jours. La Tour de l’Arengo, la Tour de l’Orologio et le clocher de San Petronio ne sont visibles que de l’extérieur. 2 Conservatoire «Giovan Battista Martini», piazza Rossini, 2 Des deux Tours on parcourt Via Zamboni et on arrive à Piazza Rossini. Près de l’église de San Giacomo il y a le bicentenaire Lycée Philharmonique, fondé en 1804 par la volonté et de la Municipalité et de l’Académie Philharmonique de douer la ville d’une école de musique qui fasse autorité. Parmi les premiers élèves, le jeune Gioacchino Rossini entre 1808-1809, ainsi que. Dans la « Sala Bossi » le musicien âgé de quinze ans tient des concerts, ainsi que sa première épouse, la chanteuse Isabella Colbran. En 1942 le lycée devient une institution publique: l’actuel Conservatoire de Musique «G. B. Martini», en l’honneur du père franciscain bolonais célèbre en Europe en raison de son érudition musicale et de son extraordinaire collection bibliographique et iconographique. En 1763, une œuvre de Gluck inaugure le Théâtre Communal, le premier lieu destiné au spectacle noble. De nombreuses œuvres de Rossini y sont représentées et en 1850 Giuseppe Verdi en personne, à qui la place d’en face est dédiée, y dirige la première de Luisa Miller, en remportant un succès triomphal. Cependant, la plus grande renommée du Théâtre est liée à la vénération wagnérienne de ses chefs d’orchestre (A. Mariani, L. Mancinelli, G. Martucci), qui en firent le lieu de presque toutes les premières italiennes des drames du compositeur allemand. Le Théâtre ne peut être visité qu’à l’occasion de spectacles ou lors de visites guidées. Près du théâtre, l’atelier de via Belle Arti vaut bien un arrêt: on y transmet encore la technique des luthiers bolonais née au XVe siècle grâce à la présence en ville de certains artisans allemands. 4 Maison natale de Ottorino Respighi, via Guido Reni, 8 À côté du théâtre, donnant sur l’homonyme place, il y a le cabinet de travail de Ottorino Respighi, considéré comme l’un des auteurs italiens les plus représentatifs de l’école symphonique et théâtrale. Palais Fantuzzi, le somptueux palais sénatorial via G. Reni n. 8, fut sa maison natale comme l’indique une inscription commémorative. La maison est une propriété privée visible uniquement de l’extérieur. 5 Maison de Gioacchino Rossini, Strada Maggiore, 26 La maison est achetée par le maître en 1822. Sur la façade de genre classique conçue par F. Santini, des renvois au thème musical ne manquent pas. La maison est une propriété privée visible uniquement de l’extérieur. 6 Museo Internazionale e Biblioteca della Musica, Strada Maggiore, 34 En 1838 Rossini décide de déménager dans le palais voisin nommé Aldini Sanguinetti, hôte du ténor Domenico Donzelli. Dans cette splendide résidence le maître vit avec sa seconde épouse Olimpia Pélissier pendant les dernières années de son séjour à Bologne (1846-51). Les suggestives pièces ornées par V. Martinelli, P. Pelagi, S. Barozzi, A. Basoli constituent aujourd’hui le décor idéal du Musée International et Bibliothèque de la Musique, inauguré en 2004. Dans la première salle à l’étage noble, la figure du mythique chanteur Orphée introduit le visiteur dans un parcours qui, en traversant les collections bolonaises, retrace 500 ans d’histoire de la musique occidentale. Le noyau central est formé par la collection bibliographique et les tableaux ayant appartenu à Père G. B. Martini. On va transférer ici une biblio- thèque d’environ 110.000 volumes représentant aujourd’hui une des premières bibliothèques musicales au monde. Une section est réservée à la reconstruction de l’atelier de lutherie de Otello Bignami, tandis que les espaces destinées aux laboratoires, expositions, concerts et évènements font du musée un lieu multifonctionnel. Pour les horaires d’ouverture voir la liste des musées et des collections. 7 Église de Santa Maria dei Servi, Strada Maggiore, 43 L’orgue à transmission mécanique de cette église mérite une mention particulière. Il s’agit d’un chefd’œuvre datant de 1967 et encore protagoniste de nombreux concerts. Pour les horaires d’ouverture voir la liste des principales églises d’intérêt touristique. 8 Accademia Filarmonica, via Guerrazzi, 13 Dans le palais du noble Vincenzo M. Carrati, on fonde en 1666 une corporation de musiciens professionnels. La licence délivrée par l’Académie était considérée comme un diplôme de grand prestige, tellement qu’en 1770 même W. A. Mozart, âgé de quatorze ans, passe le sévère examen d’entrée, après avoir suivi les cours de contrepoint tenus par Père G. B. Martini. D’autres membres illustres de l’Académie furent, pour en nommer quelques-uns : Farinelli, Rossini, Verdi, Wagner, Puccini, Liszt, Brahms et de nos jours, honoris causa, Riccardo Muti et Claudio Abbado. C’est bien d’après le projet de ce dernier que l’Orchestre Mozart, une toute récente promesse de jeunes talents, débute en novembre 2004. Musée de l’Académie Philharmonique tél. +39 051 222997, visites pour groupes sur rendez-vous (entrée gratuite). 9 Basilique de San Domenico, piazza San Domenico, 13 Dans la Basilique on peut voir le chœur réalisé par frère Damiano de Bergamo entre 1528-1551, un des derniers chefs-d’œuvre de marqueterie de la Renaissance tardive. De splendides natures mortes aux instruments de musique ornent le meuble du lutrin destiné à soutenir les grands livres de chorals (certains remontant à 1300 sont exposés dans le Musée). Pour les horaires d’ouverture voir la liste des principales églises d’intérêt touristique. 10 Palais de l’Archiginnasio, piazza Galvani, 1 Il s’agit du plus ancien siège fixe de l’Université de Bologne. En montant l’escalier des légistes, à gauche on accède à l‘Aula Magna des étudiants de droit, appelée « Stabat Mater » en souvenir de la représentation en 1842 de la deuxième version de l’œuvre sacrée, totalement mise en musique par Rossini lors de son séjour bolonais et dont la première fut jouée dans cette salle sous la direction de Donizetti. Pour les horaires d’ouverture voir la liste des villas, résidences et palais historiques. 11 Maison de Carlo Broschi dit Farinelli, via S. Margherita, 6 Les témoignages en ville du plus célèbre castrat du XVIIIe siècle sont très rares, bien qu’il y ait vécu ses mélancoliques vingt dernières années. Sorti de la scène publique à trente-deux ans seulement, après avoir obtenu des succès retentissants dans les plus grands théâtres d’Europe, l’artiste se retire dans sa résidence de campagne aujourd’hui détruite (via Zanardi 31), en regrettant les gloires du passé et en recevant la visite des personnalités et des musiciens de passage en ville. La maison de Farinelli est une propriété privée visible uniquement de l’extérieur. 12 Couvent de San Francesco, piazza San Francesco Dans ce couvent G. B. Martini passe sa vie de religieux et d’érudit de musique. C’est ici qu’il recueille sa bibliographie comptant plus de 17.000 volumes entre publications imprimées, manuscrits et livrets d’opéra, ainsi qu’une collection de tableaux d’environ 300 portraits de musiciens et amateurs de musique. La renommée de sa culture encyclopédique attire des élèves tels que W. A. Mozart et J. Christian Bach, dernier fils de l’illustre Sebastian. Dans sa cellule malheureusement détruite, Père Martini tient ses leçons, reçoit la visite des maîtres italiens et européens. Il est enterré ici en 1784 comme l’indique l’inscription sous la première arcade à droite de l’église. La maison natale de Père Martini (via Pietralata 57) est une propriété privée visible uniquement de l’extérieur. Pour les horaires d’ouverture de la Basilique voir la liste des principales églises d’intérêt touristique. 13 Cimetière monumental de la Certosa, via della Certosa, 18 Il garde les tombeaux d’illustres musiciens tels que Farinelli, Respighi et le monument funéraire de la famille Rossini. Pour les horaires d’ouverture voir la liste des principales églises d’intérêt touristique. D’autres suggestions La maison d’édition musicale Bongiovanni a sa boutique via Ugo Bassi 31/f. La maison de Donizetti est via Pepoli 1. À la fin des années ’40, la forte tradition bolonaise de musique jazz, encore vivante grâce à certains restaurants de la ville, attire à Bologne des géants internationaux tels que Duke Ellington. Nombreux sont les artistes (par exemple Lucio Dalla, Gianni Morandi, Skiantos, Ruggero Raimondi, le chœur du Zecchino d’Oro) qui, dans des domaines différents, continuent à faire de Bologne un milieu favorable à l’expression musicale. Une mention spéciale va au Museo della Comunicazione G. Pelagalli « Mille voci… Mille Suoni » pour la riche collection phonographique et instrumentale et pour la section dédiée à la radio et à G. Marconi.