Présentation de la Maison Jeanne Garnier

Transcription

Présentation de la Maison Jeanne Garnier
Les soins palliatifs :
Soirée organisée le 18 mars 2014
par le banc parisien des Poissons Roses à Adveniat
Présentation
de
Baudoin
Lucas
et
Séverine Blanc, bénévoles
l’accompagnement des malades à la Maison Jeanne Garnier, Paris 15ème.
dans
Les soins palliatifs ont été créés à l’institution San Christopher en Grande-Bretagne
en 1975.
Palliatif vient de pallium : manteau, donc enveloppant.
Les soins palliatifs peuvent être pratiqués à l’hôpital, en maison spécialisée ou à
domicile.
La Maison Jeanne Garnier comprend 81 lits, la durée de séjour est de 19 jours en
moyenne.
1.200 malades arrivent chaque année: 1.000 décèdent et 200 partent en vie
(17%).
90% sont des malades du cancer.
A Jeanne Garnier, il y a 30 demandes d’euthanasie par an sur 1.200 entrées soit
2,5%.
C’est un chiffre particulièrement élevé car Jeanne Garnier est prioritaire pour
accueillir les personnes ayant ce type de demandes.
Sur les 30, il en reste moins de 10 au bout de 48 heures de séjour soit 0,7% et
encore moins au bout d’une semaine.
Une malade : « J’ai continué la chimio pour mes enfants. Ensuite, j’en ai discuté
avec eux et j’ai décidé d’arrêter ».
I
Les médecins ont du mal à arrêter les soins.
La formation des étudiants en médecine aux soins palliatifs démarre.
1 tiers seulement des Français qui en ont besoin ont accès à des soins palliatifs.
Les soignants peuvent se sentir en échec puisque le malade est mort.
2002 : droit à l’information des malades et au refus de traitement.
Dire « Je ne veux plus, j’arrête les traitements » est possible.
En soins palliatifs, le soulagement de la souffrance l’emporte sur le soin.
Accompagnement, Adcompanis : partager le pain
Association AIM : Accompagner Ici et Maintenant.
Film
Avant : on ne s’occupait plus d’eux car ils allaient mourir.
Il s’agit de passer du « laissez-le car il va mourir » à « occupez-vous de lui car il va
mourir ».
L’attention à la personne règne.
Les bénévoles sont reconnus, très intégrés à l’équipe de soignants.
Ils peuvent être « quelqu’un qui restaure la relation du malade avec autrui ».
La fin de vie crée un espace de relation unique, beaucoup de choses s’y passe. Il y
a quelquefois des renaissances.
« Merci pour ce beau sourire » (phrase d’une bénévole à une femme ayant un
masque à oxygène et ne pouvant parler).
Bénévole : utile pour les personnes anxieuses. Cela apaise l’angoisse.
Les malades expriment quelquefois quelque chose qu’ils n’osent pas exprimer avec
la famille.
Il faut oser la banalité.
Ne pas avoir peur des larmes.
Il y aussi la présence silencieuse pour des personnes ne pouvant s’exprimer.
L’art-thérapie est également utilisée.
Des réunions régulières de bénévoles ont lieu pour s’aider à trouver une juste
relation.
II
Chaque bénévole a une convention d’engagement, de secret professionnel, si les
malades lui disent des choses devant rester confidentielles.
Souffrance : on a fait d’immenses progrès. Mais on ne supprime pas toujours.
Une personne : « On l’avait assommé de morphine dans tel endroit. Là, on a
retrouvé notre ami ».
Suisse : 50% de ceux qui achètent un cocktail létal ne l’utilisent pas.
Au nom de quoi impliquer la société dans la mort de quelqu’un ?
L’achat d’un cocktail létal sur Internet peut être une solution.
Beaucoup de personnes arrivant fatiguées de vivre, se sentant un poids pour leurs
proches et une charge financière, reprennent le moral et terminent leur vie
sereinement dans la plus grande dignité. L'un des principes est de permettre aux
personnes de vivre leurs "petits plaisirs" jusqu'au bout (ce qui est difficile en
hôpital) : la cigarette, le verre de vin, des massages corporels
A Jeanne Garnier : Poids moral par rapport à la famille
Le refus de l’euthanasie correspond à une vision de l’homme, il ne vient pas
seulement de la part de croyants.
La loi nous aide et nous protège de nous-même.
III

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