Convention Magasins E.LECLERC – Transporteurs

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Convention Magasins E.LECLERC – Transporteurs
Convention Magasins E.LECLERC – Transporteurs : performance et environnement Source : http://www.michel‐edouard‐leclerc.com/ « J’ai signé ce matin la nouvelle convention qui lie les Centres E.Leclerc, les organisations et groupements professionnels et de nombreux transporteurs. Au total, une soixantaine de participants : les Routiers Bretons et STG, les septentrionaux Postic et Depaeuw, les Caillot rémois, les Euréliens de chez Lahaye, les Stef franciliens, les Perrenot romanais…bref un petit condensé de la France était réuni à Ivry aujourd’hui ! Cet accord s’inscrit dans une démarche de progrès continu entre E.Leclerc et les partenaires du transport, depuis la signature de la première Convention en 1997, avec les 16 centrales d’achats régionales du Mouvement et l’appui de Logilec, notre outil d’organisation de notre chaîne d’approvisionnement. OPTIMISATION DES LIVRAISONS : Dans cette nouvelle convention, il y a d’abord les aspects techniques, qui peuvent sembler éloignés des préoccupations de nos clients mais qui constituent le quotidien de nos métiers : amélioration des plateformes logistiques, meilleure fluidité des informations entre les intervenants, recours accru aux technologies de communication, amélioration de l’accueil des transporteurs en zone de livraison, etc. Il faut être allé dans une centrale régionale pour comprendre l’enjeu énorme qui se cache derrière l’approvisionnement des magasins. Chaque jour, c’est un balai continu de dizaines et dizaines de camions, de transpalettes, de chariots élévateurs. Tout se déroule rapidement et nos collaborateurs savent précisément ce qu’ils ont à faire au moment où la remorque s’approche du quai de déchargement. DEVELOPPEMENT DURABLE : Le deuxième pilier sur lequel repose la Charte est environnemental. Désormais, avec notre label « Eco Responsable », la façon dont sont acheminés les produits est un critère important d’évaluation. C’est la raison pour laquelle l’accent a été mis dans cette nouvelle Convention sur la formation des chauffeurs à l’éco‐conduite et sur des améliorations techniques des véhicules permettant de réduire la consommation d’énergie. On est donc ici dans une belle illustration de ce que l’exigence écologique ne s’oppose pas forcément à la rentabilité économique, bien au contraire ! Améliorer les flux, limiter les déplacements superflus, réutiliser les palettes, réorganiser les plannings pour éviter les kilomètres à vide… voilà autant de points communs où chacun peut y gagner, le business comme l’environnement ! UN TRAVAIL COLLABORATIF : La signature de cette Convention ce matin était l’aboutissement de plusieurs mois de travail entre notre enseigne et des entreprises de toute taille, beaucoup de PME régionales comme de très grandes entreprises (Geodis, Norbert Dentressangle…). Elle était aussi une actualisation nécessaire de la précédente Convention, au regard de l’évolution des connaissances et des exigences technologiques, environnementales et légales. J’ai bien apprécié la petite phrase de Julien DEPAEUW (Directeur général des transports du même nom) qui résumait ainsi son rôle de transporteur : « notre métier c’est de vous aider à exporter votre région » tout en insistant sur les engagements de sa société en matière de bilan carbone et de partenariat avec l’ADEME. Et ce dernier de bien avoir voulu reconnaître que si nous avions de bons acheteurs qui savent négocier les tarifs, ils connaissent aussi très bien les exigences et les contraintes du métier de transporteur, ce qui aide à construire une relation de long terme. UNE ECOTAXE A REPENSER : Cette signature fut aussi l’occasion de revenir sur la « Taxe poids lourds » (Ecotaxe), vieux serpent de mer de la fiscalité écologique issue du Grenelle et qui s’annonce quand même être une sorte d’usine à gaz où il n’est pas simple de s’y retrouver. Si aucun des signataires de la Charte ne récuse les efforts à mener (par tous) pour lutter contre la pollution, les participants de ce matin n’avaient pas l’air très convaincus de l’impact réel sur l’environnement qu’aura cette taxe sur les poids lourds. Certainement une vieille méfiance héritée de l’aventure de la vignette automobile ! Pour être franc, je partage un peu leur avis et je vois plus dans ce dispositif une nouvelle recette fiscale mise en place « sous couvert d’écologie » mais dont l’objectif premier semble quand même être de ramener quelques sous à notre Etat impécunieux. Les recettes attendues par l’Etat s’élèvent à plus d’un milliard d’euros par an…pas mal (même si 20% de cette somme serviront annuellement à financer les frais de gestion destinés à appliquer ladite taxe !). Le problème c’est que le législateur risque d’affaiblir un peu plus la compétitivité de nos entreprises dans un secteur de l’économie déjà fragile. En moyenne, l’écotaxe représentera une augmentation du prix du transport de l’ordre de 4 % (chiffres officiels du Ministère du développement durable). L’enfer est décidément pavé de bonnes intentions… » 

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