Musica do Brasil

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Musica do Brasil
MUSIC PLANET
Musica do Brasil
ARTE vous invite à un voyage musical au coeur du Brésil
tous les samedis du mois de mai vers minuit :
Samedi 5 mai
Carlinhos Brown
samedis 12 et 19 mai
Un voyage au Brésil
Samedi 26 mai
Maria Bethânia do Brasil
Contact presse : Frédérique Champs / Cécile Braun - 01 55 00 70 45 / 44
[email protected] / [email protected]
internet : www.arte-tv.com
Samedi 5 mai
Carlinhos Brown
Le Prince de Bahia
Réalisation : Claude Santiago (1996-52mn)
Coproduction : ARTE France, Morgane Production
(rediffusion du 26 octobre 1996)
Percussionniste, compositeur, chef
d’orchestre mais aussi agitateur
social et idole des bidonvilles,
Carlinhos Brown côtoie depuis plus
de vingt ans les grandes stars de la
musique brésilienne. Portrait de celui
qui a déterré les rythmes afrobrésiliens pour les transporter dans
un univers populaire universel.
Salvador de Bahia (Brésil). C’est ici,
dans une des favellas en bordure de
ville, qu’habite Carlinhos Brown. La
caméra le suit dans le dédale des
passages et des escaliers du
Candeal. Carlinhos montre les lieux
de son quotidien : une école de
tambour qu’il a crée pour les gosses
de la favella, un café où il retrouve ses
amis, le studio où il travaille. Autant
de prétextes pour chanter et jouer
avec une jeune rappeuse de Bahia ou
dialoguer par tambours interposés
avec son maître, le percussionniste
Pintado do Bongo. “Ici, on n’a pas
d’argent, alors on tape sur des
bidons”. Tout est tambour : Carlinhos
passe ses journées à former les
multiples groupes de percussions de la ville ; défile avec les cent musiciens de
Zarabe ; compose avec le collectif Timbalada et court les écoles pour expliquer
aux gamins que tous peuvent s’en sortir. Son discours est clair : il faut désormais
compter avec la musique et les gens des bidonvilles. Loin des mélodies douces
et ensorceleuses de ses illustres aînés, Carlinhos Brown crée un style brésilien
imprégné des terres rouges de Bahia mais aussi des racines africaines,
jamaïcaines. La relève, c’est lui ! Démonstration lors d’un concert devant 50 000
personnes déchaînées à Salvador de Bahia.
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Samedis 12 mai et 19 mai
Un voyage au Brésil
Histoire de la musique populaire brésilienne
Réalisation : Thorsten Schütte, Dominique Dreyfus (2001 - 2 x 60 min)
Coproduction : SWR/EuroArts
Samba, bossa-nova, lambada. Le monde entier danse sur les rythmes
endiablés du Brésil. Ce documentaire en deux parties invite le spectateur à un
voyage musical à travers l’histoire présente et passée de la musique populaire
du Brésil, creuset de cultures et de civilisations dans lequel se mêlent des
influences européennes, africaines amérindiennes.
La première partie est consacrée à l’histoire des musiques du Brésil et la
seconde à l’explosion actuelle de ces rythmes ainsi qu’aux nouvelles tendances.
Samedi 12 mai
Ce premier volet remonte aux
sources
d’une
musique
populaire et rend hommage
aux pionniers de la samba, de
la bossa nova et du
tropicalismo,
au
travers
d’enregistrements historiques,
d’images d’archive, ainsi que
de nombreux témoignages.
Cette perspective historique,
tout en offrant l’occasion de
décortiquer les différents
styles d’une musique plurielle, permet de
découvrir un passé foisonnant que tend à
occulter l’engouement actuel pour les rythmes
brésiliens. Ainsi, les chansons et les danses de
salon brésiliennes faisaient déjà fureur dans les
salles de bal européennes des années 20. Puis,
dans les années 40, la légendaire Carmen
Miranda
conquiert
Hollywood
et
ses
déhanchements donnent à la célèbre colline le
goût de l’exotisme. Après le boom de la bossa
nova à la fin des années 50, la musique
brésilienne connaît une période sombre sous la
dictature militaire, avec l’exil de nombreux
musiciens et auteurs-compositeurs. Dans ce
documentaire riche en extraits musicaux, ceux
que l’on considère comme les anciens, Joyce,
Joao Bosco, Gilberto Gil ou Caetano Veloso,
côtoient la nouvelle génération.
Samedi 19 mai
La deuxième partie du documentaire s’attache à
l’évolution et aux perspectives d’une musique
qui a déjà conquis les scènes brésiliennes et
internationales. Les protagonistes du succès
fulgurant que connaît actuellement la Musica
Popular Brasiliera analysent les particularités du
Samba Funk, du Rio Rap et du Bahian Reggae.
Les artistes brésiliens de toutes tendances
apparaissent régulièrement aux côtés de
Michael Jackson, Paul Simon, Björk et Sting. Les
DJ’s adorent faire des samples et des remix des
plus célèbres morceaux de musique brésilienne
des trente dernières années, les festivals de
musique afro-brésilienne attirent un public de
plus en plus nombreux et les discothèques de
Tokyo à Berlin programment à longueur de
platines les anciens grands succès de la bossa.
Un Voyage au Brésil
propose des interviews de :
Gilberto Gil, Milton Nascimento, Caetano Veloso,
Martinho da Vila, Pedro Luiz e a Parede,
Nacao Pernambuco, Neguinho do Samba,
Alceu Valenca, Dida, Cyro Baptista, Bebel Gilberto,
Jazzanova, Da Lata, Daniela Mercury, Joyce,
Chico Cesar, Joao Bosco, Henrique Cazes,
Carlos Lyra, Liminha
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Samedi 26 mai
Maria Bethânia do Brasil
Réalisation : Hugo Santiago (2001 - 90 mn)
Coproduction : Compagnie des Phares et Balises
A travers le film Maria Bethânia do Brasil, Hugo Santiago
entreprend un double voyage : le retour sur son continent natal
et un voyage à la recherche de son amie de Bahia.
Poursuivant un itinéraire sinueux dans le temps et dans
l’espace, l’auteur va chercher les origines de la voix et du style
de Maria Bethânia : le point de départ, les premières années
de la chanteuse, qui restaient jusqu’à maintenant dans un flou
légendaire et imprécis.
Hugo Santiago est conduit dans cette quête par Maria
Bethânia elle-même, avec l’aide de Caetano Veloso et de
Chico Buarque, les deux princes de la musique brésilienne,
ainsi que la complicité du grand Gilberto Gil. Le film finit par
remonter jusqu’à l’enfance de Maria Bethânia, dans la maison
de famille de Santo Amaro, et jusqu’à ce point mystérieux :
celui d’où la musique rayonne.
Surnommée « la Greta Garbo de Rio », Maria Bethânia est la
première femme du Brésil à avoir vendu plus d’un million de
disques, avec son album Alibi en 1978 et reste aujourd’hui
encore la chanteuse la plus reconnue au Brésil.
L’apparition de Maria Bethânia sur la scène musicale
brésilienne en 1965, a bouleversé la critique. On l’a tout de
suite identifiée comme une chanteuse contestataire. En pleine
dictature, à 18 ans, elle provoquait les militaires avec ses
chansons. Mais, refusant les étiquettes, elle réoriente son
travail vers un répertoire plus éclectique. Artiste indépendante
et de forte personnalité, elle a toujours été à contre-courant et
ne s’est jamais réclamée d’aucun mouvement quel qu’il soit. C’est ainsi que
Maria Bethânia a construit l’une des carrières artistiques les plus originales de
la musique brésilienne.
Son interprétation vivante et théâtrale (elle fût la première chanteuse au Brésil à
mélanger musique et littérature sur scène) lui permet de relier sambas-cançoes
(chansons romantiques), et la sophistication de Chico Buarque, dont elle est
considérée comme la meilleure interprète.
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