LE CHÂTEAU DE L`HERMITAGE Un peu d`histoire

Transcription

LE CHÂTEAU DE L`HERMITAGE Un peu d`histoire
Un peu d’histoire...
HISTOIRES ET PATRIMOINE DE GIF
En 1831, le baron Claude-François de Mé neval, secré taire de
Napolé on Ier, achè te la proprié té de l’Hermitage et y fait construire un châ teau carré de deux é tages avec dé pendances.
Cette demeure bourgeoise de 248 m2 trô ne au cœur d’un
vaste parc de neuf hectares.
En 1984, les services municipaux emmé nagent dans un tout
nouveau bâ timent à proximité ; le châ teau de l’Hermitage
accueille aujourd’hui les cé ré monies de mariage. L’Orangerie
est devenue un lieu de ré union pour les associations, tandis
que les anciennes é curies sont transformé es en salle de ciné ma.
A travers le mobilier et les œuvres et qui ornent aujourd’hui
les salles du rez-de-chaussé e, c’est l’histoire de Gif qui s’offre
au regard du visiteur...
LE CHÂTEAU
DE L’HERMITAGE
Edi on: Mairie de Gif - Concep on: Service Culturel, Service Communica!on - Impression: LVRI - Tirage: 1000 exemplaires - Septembre 2015
Le domaine entre ensuite dans la famille Debonnaire par un
jeu de successions fé minines, avant de devenir en 1889 la
proprié té d’Arthur Raffalovitch, é conomiste russe, attaché
#inancier de l’ambassade de Russie en France.
En 1921, le nouveau châ telain est un marchand de lingerie
#ine, puis l’Hermitage est racheté par les frè res Givaudan,
parfumeurs. En 1938, Xavier Givaudan, le dernier proprié taire, dé cide de vendre le domaine, trop vaste et trop lourd à
entretenir.
La commune de Gif, sous l’impulsion de son maire, Arthur
Levasseur, dé cide alors de l’acqué rir pour y installer les services municipaux.
La nouvelle mairie est ré amé nagé e, le vaste terrain de la
proprié té est morcelé , loti pour partie. A droite du plan d’eau,
on amé nage un terrain de sports, la municipalité conserve les
espaces verts bordant le châ teau tandis qu’au nord le mur
longeant la Grande Rue est dé moli, ouvrant le parc au public ;
une grande place publique est é galement cré é e devant la mairie.
L’ensemble est inauguré en grandes pompes en 1939. La
place est baptisé e « Place Edouard Daladier ».
En 1955, la municipalité rend hommage à Arthur Levasseur
tout juste dé cé dé en donnant son nom au parc municipal.
© Mairie de Gif-sur-Yvette - Archives municipales
© Mairie de Gif-sur-Yvette
Service Culturel
Château du Val Fleury
5 allée du Val Fleury
91190 Gif-sur-Yvette
Tél : 01 70 56 52 60
[email protected]
www.ville-gif.fr
Le bureau du maire
La salle à manger
Tête sculptée
© Mairie de Gif-sur-Yvette
En 1980, lors de travaux, est exhumé e
une tê te sculpté e d’homme, datant du
VIIe siè cle, qui faisait sans doute partie
du mobilier d’une ancienne é glise de
Gif. Ses origines exactes restent cependant encore mysté rieuses. On peut
remarquer des traces de polychromie.
Rétroviseur
© Mairie de Gif-sur-Yvette
Le 13 avril 1972, le Giffois Alfred
Faucher (1888-1974) offre à la
municipalité un é trange objet conique, en mé tal peint en bleu et
cerclé de rouge. C'est le premier
ré troviseur, dont le brevet fut dé posé en 1906. Durant la Premiè re
Guerre mondiale, les voitures
d’é tat-major en sont é quipé es. Le
ré troviseur deviendra obligatoire
pour toutes les automobiles à partir de 1921.
La salle des mariages
Dans la famille adam...
Bibliothèque
Né e Lambert en 1836, Juliette Adam é tait
une femme de lettres ré puté e sous la Troisiè me Ré publique. Amie de George Sand et
de Victor Hugo, proche de Lé on Gambetta,
elle anima un brillant salon politique. Fondatrice et directrice de La Nouvelle Revue,
journal litté raire et politique, elle encouragea de jeunes talents litté raires tels Pierre
Loti ou Lé on Daudet.
Proprié taire à Gif de
l’ancienne
abbaye
Notre-Dame du Val-deGif en 1881, elle y
© Mairie de Gif-sur-Yvette
organisa des fê tes trè s
courues du Tout-Paris. Son portrait en pied,
ré alisé par le peintre d’Issoncourt en 1894,
regarde l’Alsacienne, œuvre de Jean Benner
(1836-1906), dé dié e à Juliette Adam en personne. Trè s patriote, celle-ci ne cessera d’appeler à la revanche contre l’Allemagne de
Bismarck aprè s la dé faite de la France en
1870.
Dans cette imposante bibliothè que sont conservé s
les registres relié s des actes
administratifs de la commune depuis le XVIIIe siè cle
ainsi que de nombreux
ouvrages d’histoire locale .
© Mairie de Gif-sur-Yvette
Portraits des Présidents
Les portraits de tous les chefs de l’Etat français
depuis la Troisiè me Ré publique sont accroché s ici,
ce qui est assez rare pour ê tre souligné ...
© Mairie de Gif-sur-Yvette
vaisselle
edmond adam
© Mairie de Gif-sur-Yvette
Pilier de la Troisiè me Ré publique, é lu
dé puté de gauche en 1871 puis sé nateur en 1874, Edmond Adam est le
second é poux de Juliette Adam,
femme de lettres, dont les portraits
ornent la salle à manger. Ce buste a
é té ré alisé par le sculpteur Aimé
Millet en 1877.
© Mairie de Gif-sur-Yvette
Ce bel ensemble est l’œuvre de
Myriam et Jacques Flamand,
artistes-cé ramistes giffois. Dans
leur atelier-boutique de la Fè verie, le couple a ré alisé de nombreux objets et dé corations.
Myriam Flamand est é galement
à l’origine de la cré ation du
salon d’Art et d’Artisanat de Gif.
Marianne giffoise
Ce buste de Juliette Adam
trô ne sur la cheminé e de la
salle, té moin des cé ré monies
de mariage cé lé bré es ici. Il est
l’œuvre de l’artiste russe Lé opold Bernstamm (1859-1939),
qui fut notamment un des
sculpteurs attitré s du musé e
Gré vin à Paris.
Les canons
Tabouret
© Mairie de Gif-sur-Yvette
Ce drô le de tabouret en forme de
« G » a é té ré alisé par Jean-Claude
Kervroë dan, artiste-é beniste passionné par la cré ation de mobilier
contemporain.
Offerts à un gé né ral
d’artillerie habitant
Bures-sur-Yvette
pour son dé part à la
retraite, ces deux
petits canons ont é té
ramené s à Gif par
des ré volutionnaires
giffois.
© Mairie de Gif-sur-Yvette
© Mairie de Gif-sur-Yvette