Le mensuel boursier - Juin 2015,Microsoft Word
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Le mensuel boursier - Juin 2015,Microsoft Word
Juin 2015 Faits saillants Les actions mondiales ont atteint un record absolu en mai où l’indice MSCI TP a ignoré les commentaires de la présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen voulant que les valorisations boursières pourraient être trop hautes si les taux d’intérêt commencent à monter. Cela ne veut pas dire que les taux d’intérêt vont augmenter beaucoup. Le marché du travail a ralenti un peu et l’inflation des salaires demeure faible. Dans l’état actuel des choses, nous continuons de prévoir que la première hausse de taux aux États-Unis aura lieu en septembre. Mais compte tenu de l’ensemble des facteurs, nous nous attendons à un resserrement de la politique monétaire américaine d’au plus 50 points de base en 2015. Si nous voyons juste, le marché boursier devrait continuer de monter, stimulé par une progression des bénéfices plutôt que par une augmentation des multiples. Notre répartition des actifs recommandée reste inchangée ce mois-ci. Nous continuons de surpondérer les actions par rapport à notre modèle de référence. Bien que les perspectives d’une hausse des taux d’intérêt puissent à terme rendre les actions moins intéressantes, ces taux sont à notre avis encore loin des niveaux qui entraveraient la croissance économique et les bénéfices (soit un rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans de plus de 3%). Nos cibles pour la fin de l’année sont de 16,200 pour l’indice S&P/TSX et de 2,220 pour l’indice S&P 500. Nous modifions notre répartition sectorielle ce mois-ci. Nous recommandons de faire passer l’énergie de la surpondération à une pondération neutre et d’augmenter les services financiers d’une pondération neutre à la surpondération. Bien que nous soyons encouragés par les récentes augmentations des prix du pétrole, il faudra plusieurs mois pour que les intentions du nouveau gouvernement de l’Alberta deviennent plus claires en ce qui concerne la révision potentielle des redevances et la taxe carbone. La surpondération des services financiers repose sur les perspectives d’une augmentation des investissements des entreprises, une création d’emplois honorable dans le centre du Canada et des taux d’intérêt sur le marché légèrement plus élevés (entraînés par la politique monétaire américaine), tous des éléments qui devraient avantager le secteur bancaire. Stéfane Marion [email protected] Matthieu Arseneau [email protected] LE MENSUEL BOURSIER Surévaluées, les actions? Les actions mondiales ont atteint un record absolu en mai où l’indice MSCI TP a ignoré les commentaires de la présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen voulant que les valorisations boursières pourraient être trop hautes si les taux d’intérêt commencent à monter. Monde : Perspective du marché boursier mondial MSCI Monde TP (monnaie locale) 520 Indice 480 440 400 360 320 280 240 200 assez pour maintenir une tendance légèrement à la baisse du taux de chômage, mais pas pour enclencher une augmentation prononcée de l’inflation des salaires (qui se situe actuellement à seulement 2.2% d’une année à l’autre). Qui plus est, la Fed doit maintenant composer avec une perte d’environ 200,000 emplois à temps plein en avril, si bien que l’emploi à temps plein total est inférieur d’un million de postes au sommet d’avant la récession. Comme nous l’avons souvent dit, la Fed tend à se garder d’amorcer une nouvelle campagne de resserrement de sa politique quand l’emploi à temps plein est inférieur au sommet d’avant la récession. Dans l’état actuel des choses, nous continuons de prévoir que la première hausse de taux aura lieu en septembre. Compte tenu de l’ensemble des facteurs, nous nous attendons à un resserrement de la politique monétaire américaine d’au plus 50 points de base en 2015. Si nous voyons juste, le marché boursier devrait continuer de monter. Monde : Perspective historique des valorisations 160 Bénéfices prévisionnels sur 12 mois 120 26 Ratio 80 1990 1995 2000 2005 2010 24 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 22 20 Il est vrai que jusque-là le T2 n’a pas été propice pour les actifs à revenu fixe. L’indice obligataire universel FTSE TSX Canada est en baisse de 2.3% (graphique). Même s’il est encore en hausse pour l’ensemble de l’année (+1.8%), les risques pour les prochains mois sont plutôt ceux d’un repli. 18 MSCI TP 16 14 MSCI MÉ 12 10 8 Marché financier : Rendements totaux par catégorie d’actifs 6 1990 1995 2000 2005 2010 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Rendement total depuis le début du trimestre (% en CAD) FTSE Uni Rendement total depuis le début de l’année (% en CAD) FTSE Uni-2.3 B. Trésor 30 30D j. T-Bill S&P 500 S&P 500 Composite composé 0.0 FTSE Uni FTSE Uni 30D T-Bill 0.1 S&P TSX S&P TSX B. Trésor 30 j. S&P TSX MSCI 2.3 S&P TSX -3 -2 -1 0 1 2 3 4.9 10.4 MSCI Emerging MSCI Émergents 3.4 MSCI MSCI Emerging Émergents 1.8 S&P 500 Composite S&P 500 composé 2.6 MSCI EAFE EAEO 0.3 15.6 MSCI EAFE MSCI EAEO 4 17.8 0 5 10 15 20 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Cela ne veut pas dire que les taux d’intérêt vont augmenter beaucoup. Notre prévision actuelle pose l’hypothèse d’un rendement autour de 2.5% pour les obligations du Trésor américain de 10 ans au deuxième semestre. Les plus récents rapports sur l’emploi aux États-Unis semblent corroborer cette opinion. Jusque-là en 2015, malgré la création de 223,000 emplois nets en avril, le gain mensuel moyen tourne seulement autour de 194,000 – une décélération comparativement au 260,000 enregistré en 2014. Ceci est La tendance à la hausse devra être motivée par la croissance des bénéfices plutôt que par l’expansion des ratios C/B. Ceuxci sont actuellement sensiblement au niveau moyen historique de 16 fois les bénéfices prévisionnels et leur potentiel d’accroissement est donc clairement limité. Mais les bénéfices, eux, peuvent augmenter. Au cours des dernières semaines, les bénéfices déclarés et les estimations de bénéfices prévisionnels sur 12 mois ont affiché une nette amélioration (graphique). Si l’économie mondiale demeure résiliente, comme nous le pensons, une surprise à la hausse du côté des bénéfices est tout à fait possible. Dans ce scénario, les valorisations actuelles des actions n’ont rien d’alarmant, car les effets néfastes d’une augmentation des taux d’intérêt seront probablement compensés par une croissance plus rapide des bénéfices. À ce stade du cycle économique – l’expansion américaine n’a que 18 mois –, nous pensons qu’il est encore trop tôt pour parler d’un excès de valorisation grave. 2 LE MENSUEL BOURSIER Monde : Les bénéfices augmentent à nouveau Bénéfice par action : 12 mois précédents et 12 mois suivants 30.0 BPA (4 semaines MA) 29.5 29.0 28.5 28.0 27.5 27.0 BPA prévisionnel 26.5 26.0 25.5 25.0 24.5 BPA 12DM Q1 Q2 Q3 2012 Q4 Q1 Q2 Q3 2013 Q4 Q1 Q2 Q3 2014 Q4 Q1 Q2 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Pourquoi les rendements obligataires montent-ils? Ce n’est pas seulement la prévision d’une augmentation (timide) du taux directeur qui influe sur les taux d’intérêt à long terme. Les prévisions d’inflation ont aussi augmenté ces dernières semaines. Nous pensons que cela s’explique par la récente hausse des prix du pétrole – le Brent a gagné 21% et le WTI 26% depuis le début du T2. Quant au prix du pétrole canadien, le WCS a bondi de pas moins de 50% (en CAD) depuis janvier (graphique). hebdomadaires sur la production de brut aux États-Unis concordent avec notre hypothèse de réduction de l’offre américaine en 2015. L’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis s’attend à ce que la production provenant des nouveaux puits baisse à 263,000 barils par jour (b/j) en juin, soit le plus bas niveau en deux ans. De plus, comme le graphique ci-dessous l’illustre, le taux d’épuisement des puits actuels a augmenté au niveau record de 349,000 b/j. Résultat, l’EIA prévoit que la production de brut des ÉtatsUnis diminuera de 86,000 b/j en juin, soit la plus forte chute depuis 2007. Certains prétendront que la production pourrait se maintenir en raison du nombre de puits forés mais pas encore achevés, mais d’après les analystes boursiers du secteur de l’énergie de FBN, la réserve de puits inachevés n’est pas suffisamment importante pour empêcher une poursuite de la baisse de la production. Nos collègues estiment que bien que le nombre d’appareils de forage en service puisse à nouveau augmenter aujourd’hui et remonter aussi rapidement qu’il a chuté, la production de brut américain continuerait probablement de diminuer pendant le reste de l’année. Enfin, les récents développements au Moyen-Orient nous laissent croire que la prime de risque géopolitique dans les prix de l’énergie pourrait augmenter. États-Unis : La baisse de la production de pétrole s’accélère 140 450 150 300 250 $ Taux 120 d’épuisement La production provenant des nouveaux puits continue de diminuer alors que le taux d’épuisement des puits existants continue d’augmenter… 350 West Texas Intermediate (USD) et Western Canada Select (CAD) 160 Milliers barils/jour 500 Milliers de barils/jour 400 Perspective des prix du pétrole 100 80 60 40 Production des nouveaux puits 200 140 WTI (USD) 110 0 90 … la production de pétrole devrait chuter de plus de 80,000 barils par jour -60 50 100 0 -40 100 120 20 -20 150 130 Variation mensuelle de la production de pétrole brut aux États-Unis Production des nouveaux puits et variation de la production existante (taux d’épuisement) -80 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 -100 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 FBN Économie et stratégie (données de l’IÉA) 80 70 Pétrole et NPD en Alberta 60 50 WCS (CAD) 40 30 20 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) À notre avis, il y a de bonnes chances que les prix du pétrole ne cèdent pas leurs récents gains. Premièrement, l’amélioration des données économiques dans la zone euro pourrait stimuler la monnaie unique, ce qui aiderait à contrer l’appréciation de l’USD (nous présumons que la Grèce restera dans la zone euro1). Deuxièmement, les rapports 1 Comme nous l’avons dit le mois dernier, un défaut de la Grèce pourrait susciter une nouvelle incertitude et un regain de vigueur pour l’USD, combiné cette fois à un resserrement des marchés du Malgré la récente hausse des prix du pétrole, le marché n’a pas été sympathique pour les producteurs d’énergie canadiens en mai. Au moment de rédiger ces notes, l’indice S&P/TSX de l’énergie était en baisse de 4.1%, comparativement à un repli de 3% de ses équivalents mondiaux (MSCI TP énergie). Cette contreperformance est attribuable à la victoire du NPD dans les élections en Alberta qui a mis fin à quatre décennies de gouvernement progressiste conservateur sans interruption. Bien que les actions énergétiques canadiennes aient récemment rebondi crédit mondiaux. Mais pour le moment, nous pensons que la Grèce voudra éviter une décision qui pourrait infliger à son économie des dommages irréparables. 3 LE MENSUEL BOURSIER après les propos lénifiants de la nouvelle première ministre, Rachel Notley, qui a dit que son gouvernement collaborerait avec le secteur pétrolier, ce secteur n’a pas encore rattrapé toutes ses pertes récentes. Comme la production de brut représente environ un quart du PIB de l’Alberta, le temps presse. Le nouveau gouvernement devra agir vite pour réduire l’incertitude pour le secteur de l’énergie et le marché de l’emploi. Comme le graphique ci-dessous l’illustre, l’emploi à plein temps en Alberta a chuté de 23,000 postes depuis le début de l’année. Heureusement, le Québec et l’Ontario continuent de compenser la faiblesse de l’ouest du Canada. Canada : Gros plan sur la création d’emplois Nombre d’emplois à temps plein créés en 2015 (jusqu’en avril) Milliers (janv. à avril) 50 47,8 41,8 Nouvel assouplissement en Chine Ailleurs dans le monde, la croissance pourrait reprendre au deuxième semestre. La Chine se montre plus déterminée dans ses efforts pour stimuler son économie. La Banque populaire de Chine a réduit son taux de prêt à un an de 25 points de base en mai, soit la troisième baisse depuis novembre. À 5.1%, ce taux est maintenant le plus bas depuis que la Chine est entrée dans l’Organisation mondiale du commerce en 2001 (graphique). Les prix des matières premières réagissent à cette nouvelle mesure d’assouplissement de la politique monétaire de Pékin. Comme le graphique ci-dessous l’illustre, le prix du minerai de fer a augmenté ces dernières semaines. 40 Chine : Les autorités veulent relancer la croissance 30 20 Taux des prêts sur un an 10 0 -10 74 $/tonne 72 7.2 70 68 66 6.8 -22,8 -30 -26,9 QC ON AB BC FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) La même compensation est aussi apparente dans le commerce de détail qui a augmenté fortement en mars, un deuxième mois de suite. La récente baisse des prix de l’essence a permis aux consommateurs d’accroître leurs dépenses discrétionnaires à l’échelle de tout le pays à un niveau inégalé jusque-là (graphique), ce qui prépare le terrain pour un rebond du PIB et des bénéfices canadiens. Canada : Des dépenses discrétionnaires records Ventes au détail discrétionnaires Part de l’essence dans les dépenses au détail totales 28 CA$ milliards % 13.2 27 12.8 26 12.4 25 12.0 11.6 24 11.2 23 10.8 64 6.6 62 6.4 60 6.2 58 6.0 56 5.8 54 52 5.6 50 5.4 48 5.2 5.0 46 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 5 12 19 26 2 9 16 23 2 9 16 23 30 6 13 20 27 4 11 18 Jan Feb Mar Apr May FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) L’évolution de la situation en Chine est aussi cruciale pour limiter l’appréciation de l’USD en 2015. Le Fonds monétaire international (FMI) procède actuellement à une évaluation globale du renminbi chinois pour décider s’il le retiendra ou non comme monnaie de réserve. La sélection d’une monnaie de réserve est basée sur le volume des exportations de son pays et sur son degré de convertibilité. La Chine évolue maintenant vers une augmentation de la convertibilité de son compte de capital. Le statut de monnaie de réserve limiterait ses besoins d’accumuler et de garder en réserve autant de devises étrangères qu’elle le fait actuellement (pas moins de 35% du PIB – graphique). 22 Au plus bas depuis 2009 10.4 21 10.0 La baisse des prix de l’essence aide à soutenir… 9.6 9.2 7.6 % 7.4 7.0 -20 13.6 Prix du minerai de fer 2009 2010 2011 2012 2013 2014 … les dépenses discrétionnaires qui ont atteint un nouveau record en mars 2015 20 2015 19 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) 4 LE MENSUEL BOURSIER Réserves officielles en proportion du PIB Canada : le fardeau de la dette hypothécaire n’est pas démesuré 50 % Paiements capital et intérêts, en pourcentage du revenu disponible des ménages Chine : L’accès au rang de DTS a des conséquences 7.2 45 % 7.0 40 6.8 35 6.6 30 6.4 6.2 25 6.0 20 5.8 15 5.6 10 5.4 5.2 5 0 1980 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12 14 Hypothèse : Amortissement sur 25 ans 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 FBN Économie et Stratégie, d’après la méthode d’estimation de la Banque du Canada FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Répartition des actifs Notre répartition des actifs recommandée reste inchangée ce mois-ci. Nous continuons de surpondérer les actions par rapport à notre modèle de référence. Bien que les perspectives d’une hausse des taux d’intérêt puissent à terme rendre les actions moins intéressantes, ces taux sont à notre avis encore loin des niveaux qui entraveraient la croissance économique et les bénéfices (soit un rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans de plus de 3%). Nos cibles pour la fin de l’année sont de 16,200 pour l’indice S&P/TSX et de 2,220 pour l’indice S&P 500. Rotation sectorielle Enfin, le secteur pourrait bénéficier de rachats pour couvrir des ventes à découvert. Comme le démontre le graphique suivant, celles-ci atteignent des niveaux records aux États-Unis. Canada : Les étrangers évitent les banques canadiennes Six grandes banques : Ventes totales aux États-Unis 100 Millions d’actions ordinaires 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 FBN Groupe d’analyse des services financiers (données de Bloomberg) Nous modifions notre répartition sectorielle ce mois-ci. Nous recommandons de faire passer l’énergie de la surpondération à une pondération neutre et d’augmenter les services financiers d’une pondération neutre à la surpondération. Bien que nous soyons encouragés par les récentes augmentations des prix pétrole, il faudra plusieurs mois pour que les intentions du nouveau gouvernement de l’Alberta deviennent plus claires en ce qui concerne la révision potentielle des redevances et la taxe carbone. La surpondération des services financiers repose sur les perspectives d’une augmentation des investissements des entreprises, une création d’emplois honorable dans le centre du Canada et des taux d’intérêt sur le marché légèrement plus élevés (entraînés par la politique monétaire américaine), tous des éléments qui devraient avantager le secteur bancaire. Le fardeau actuel de la dette hypothécaire demeure en dessous des niveaux normalement associés à une détérioration de la qualité du crédit des ménages. Répartition des actifs FBN Indice de référence (%) Recommandation FBN (%) Actions canadiennes 20 24 Actions américaines 20 22 Actions étrangères (EAEO) 5 4 Marchés émergents 5 8 Marché obligataire 45 37 Liquidités 5 5 100 100 Variation (%) Marché boursier Total FBN Économie et Stratégie 5 LE MENSUEL BOURSIER Prévisions FBN Prévisions FBN Canada États-Unis Niveau de l'indice S&P/TSX Actuel Cible 5/26/2015 T4-2015(est.) 15 051 16 200 856 432 17.6 0.66 1.71 T4-2015(est.) 870 439 18.6 0.63 2.08 Hypothèses Niveau: Bénéfices Dividendes Ratio C/B passé Bons du Trésor (91 jours) Obligations 10 ans * Avant éléments extraordinaires selon Thomson FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Niveau de l'indice S&P 500 Actuel Cible 5/26/2015 T4-2015(est.) 2 104 2 220 117 43 18.0 0.02 2.13 T4-2015(est.) 126 46 17.6 0.69 2.62 Hypothèses Niveau: Bénéfices Dividendes Ratio C/B passé Bons du Trésor (91 jours) Obligations 10 ans * Bénéfices opérationnels du S&P, approche ascendante. 6 LE MENSUEL BOURSIER Rotation sectorielle fondamentale FBN - Juin 2015 Nom (secteur/industrie) Recommandation PondérationS&P/TSX Énergie Équipements et services pour l'énergie Pétrole, gaz et combustibles Équipondérer Équipondérer Équipondérer 20.8% 0.9% 19.9% Matériaux Produits chimiques Emballage et conditionnement Métaux et minerais * Or Papier et industrie du bois Équipondérer Sous-pondérer Équipondérer Équipondérer Équipondérer Surpondérer 11.0% 3.2% 0.3% 2.6% 4.4% 0.5% Industrie Biens d'équipement Services aux entreprises Transports Équipondérer Surpondérer Sous-pondérer Équipondérer 7.9% 1.7% 0.7% 5.5% Consommation discrétionnaire Sous-pondérer Automobiles et composants automobiles Sous-pondérer Biens de consommation durables et habillement Surpondérer Services aux consommateurs Sous-pondérer Médias Équipondérer Distribution Sous-pondérer 6.6% 1.8% 0.6% 0.8% 2.1% 1.2% Biens de consommation de base Distribution alimentaire et pharmacie Produits alimentaires, boisson et tabac Sous-pondérer Sous-pondérer Sous-pondérer 3.6% 3.0% 0.6% Santé Équipements et services de santé Produits pharmaceutiques et biotechnologie Équipondérer Équipondérer Équipondérer 6.0% 0.9% 5.1% Finance Banques Services financiers diversifiés Assurance Immobilier Surpondérer Surpondérer Équipondérer Surpondérer Équipondérer 34.9% 21.6% 1.4% 6.9% 5.0% Technologies de l'information Logiciels et services Matériel et équipement informatique Surpondérer Surpondérer Équipondérer 2.5% 1.9% 0.6% Télécommunications Sous-pondérer 4.7% Services aux collectivités Sous-pondérer 2.1% * Métaux et minerais excluant la sous-industrie de l'Or. 7 LE MENSUEL BOURSIER ÉCONOMIE ET STRATÉGIE Bureau Montréal 514 879-2529 Bureau Toronto 416 869-8598 Stéfane Marion Marc Pinsonneault Warren Lovely Économiste et stratège en chef Économiste principal DG, recherche et stratégie secteurs publics [email protected] [email protected] [email protected] Paul-André Pinsonnault Matthieu Arseneau Économiste principal, Revenu fixe Économiste principal [email protected] [email protected] Krishen Rangasamy Économiste principal [email protected] Généralités : Banque Nationale Marchés financiers est une unité de Financière Banque Nationale Inc. (FBN), filiale en propriété exclusive indirecte et division de la Banque Nationale du Canada. Ce rapport a été produit par FBN. La Banque Nationale du Canada est une société ouverte inscrite à la cote des bourses canadiennes. Les informations contenues dans les présentes proviennent de sources que nous jugeons fiables, toutefois nous n’offrons aucune garantie à l’égard de ces informations qui pourraient s’avérer incomplètes. Les opinions exprimées sont fondées sur notre analyse et notre interprétation de ces informations et elles ne doivent pas être interprétées comme une sollicitation ou une offre visant l’achat ou la vente des titres mentionnés dans les présentes. Résidents du Canada : À l’égard de la distribution du présent rapport au Canada, FBN endosse la responsabilité de son contenu. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du présent rapport ou pour effectuer une opération, les résidents du Canada doivent communiquer avec leur conseiller en placement FBN. Résidents des États-Unis : En ce qui concerne la distribution de ce rapport aux États-Unis, National Bank of Canada Financial Inc. (« NBCFI ») est réglementée par la Financial Industry Regulatory Authority (FINRA) et est membre de la Securities Investor Protection Corporation (SIPC). Ce rapport a été préparé en tout ou en partie par des analystes de recherche employés par des membres du groupe de NBCFI hors des États-Unis qui ne sont pas inscrits comme courtiers aux États-Unis. 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