³ - CAPEL
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N°16 - NOVEMBRE 2015 LE JOURNAL Sommaire ■ Vie Coopérative ■ Infos par métiers pages 2 à 5 pages 5 à 24 BOVINS OVINS PORCINS PALMIPÈDES FRUITS ET LÉGUMES CÉRÉALES VITICULTURE DISTRIBUTION ■/HoOGHO LQIR p. 6 à 10 p. 11 à 14 p. 15 p. 16 p. 17 p. 17 p. 18 à 19 p. 20 à 22 p. 23 à 24 page 12 OVINS Il y a de la place pour le mouton MICHEL PÉLISSIER De toutes parts, nous entendons que notre secteur agricole subit des crises, elles sont tellement rapprochées que nous avons le sentiment d’une crise permanente, tantôt conjoncturelle (la météo, les maladies), tantôt structurelles (les prix trop faibles des produits, le manque de main d’œuvre, les difficultés de transmission des exploitations, les réglementations trop contraignantes etc.). Et si nous envisagions les choses différemment, si nous acceptions que notre secteur d’activité, comme beaucoup d’autres, soit en profonde mutation, que rien ne sera plus comme avant et qu’il est nécessaire de penser différemment , de s’adapter pour continuer à exister en transformant nos contraintes en opportunités. Mutation qui engendre des contraintes, des difficultés, des inquiétudes, voire des angoisses, mais aussi de formidables opportunités, opportunités que saisissent les plus audacieux. L’équation n’est pas simple : entre une agriculture « agro, écologique », participant à PALMIPÈDES page 16 La Quercynoise se prépare... et s’expose page 17 CÉRALES Le métier se professionnalise 3HQVHUGLII¹UHPPHQW pour réussir l’aménagement des territoires et une agriculture efficace présente sur les marchés européens et mondiaux, apte à faire vivre dignement nos exploitations agricoles. Le groupe CAPEL, a l’ambition de relever ce défi : profiter des opportunités offertes par la mutation de notre secteur pour pérenniser nos exploitations agricoles, nos industries agroalimentaires et nos emplois. “ Notre organisation DGHVDWRXWV TX LOIDXWXWLOLVHU HWG¹YHORSSHU ” Notre organisation a des atouts qu’il faut utiliser et développer : L’organisation en territoires : elle existe, elle vit, il faut la développer : notre ancrage est bon historiquement dans le Lot ; il faut le parfaire en Corrèze et en Tarn et Garonne. Cette organisation territoriale doit nous permettre de coller au plus près des besoins des exploitations agricoles, des besoins des circuits de distributions et plus largement des évolutions sociétales des territoires. Elle doit aussi nous permettre de diffuser et d’expliquer la stratégie et les objectifs de notre organisation. 6 en production, 4 commerciales et une en gestation c’est une force, chaque filière doit avoir son projet de développement à 3 / 5 ans, ces projets doivent privilégier l’innovation ; il faut donner de la perspective pour donner de l’espoir. Les Jeunes Agriculteurs : une charte jeunes existe, une commission jeunes existe, beaucoup d’actions sont menées. Il faut aller plus loin : créer des groupes de réflexion, mutualiser les expériences, s’ouvrir aux autres organisations, créer une synergie entre les jeunes agriculteurs et les jeunes encadrants de notre Groupe. … L’exploitation de toutes les possibilités de développement de notre territoire, bio énergie, tourisme, etc.… Le pilotage des exploitations : une exploitation agricole, c’est d’abord une entreprise avec, à sa tête, un entrepreneur, chef d’entreprise. Notre Groupe doit aider ses adhérents à faire progresser la gestion de ces entreprises, tous les services sont là, à portée de main, ils existent dans notre groupe : techniques, comptables, financiers, fiscaux, ressources humaines. Le développement des filières : nous sommes très diversifiés, 11 filières au total : “ &KDTXHLG¹H pour avancer est un espoir ” Chaque idée pour avancer est un espoir ; si nous définissons les objectifs, si nous avons envie, envie de tendre vers l’excellence en dépit des aléas, jour après jour, nous pourrons développer nos activités et notre territoire. Michel Pélissier Directeur Général du Groupe CAPEL LE JOURNAL N°16 - NOVEMBRE 2015 Responsables de la publication : Christian Delrieu - Michel Pélissier - Francis Teillard Rédaction - Coordination : Francis Teillard Ont contribué à la réalisation de ce Numéro : Jean Pierre Faucher, Gérard Lavinal - Philippe Bressac - Christian Condamine Jean-Marie Falguières - Florent Lacroix - Karine Cosnier - Benoît Pepin - Alain Trayssac – Johann Sarcy – Jean Luc Fouraignan – Charlotte Meyssonnier Eric Lagarde- Joel Laverdet – Leslie Van Oncem Conception & mise en page : Sarl Sepaq Imprimerie : RotoGaronne / 6 800 exemplaires N° ISSN : 2114-2688 Crédits photos : Sarl Sepaq - Groupe Capel -------------------------------------------------------------------------------------CAPEL - Coopérative Agricole des Productions et Elevages "La Quercynoise” - 267, av. Pierre Sémard - B.P. 119 - 46002 Cahors Cedex - Tél. 05 65 20 55 00 - Fax : 05 65 20 55 19 - Contact : [email protected] www.capel.fr 2 LE JOURNAL - 16 - NOVEMBRE 2015 Vie de la coop Le Groupe CAPEL accompagne O DJULFXOWXUHGHVWHUULWRLUHV WRXWDXORQJGHO ¹W¹ Tout au long de l’année, le Groupe CAPEL accompagne l’agriculture des territoires à travers différentes manifestations qui se veulent être « des événements familiaux rassembleurs pour le grand public, fédérateurs pour la profession agricole et tournés vers l’avenir et la jeunesse ». Trois manifestations sont à mettre en évidence et, comme chaque année, ont retenu notre attention, et participation, durant le mois d’août. Période propice à créer des liens, des échanges entre agriculteurs et citoyens. 6$,1735,9$7FDSLWDOHGHO DJULFXOWXUHFRUU¹]LHQQH Le 8 août, Saint Privat, capitale de l’agriculture le temps d’une journée, a permis de mettre l’agriculture et le métier d’agriculteur en valeur à travers de nombreuses animations et stands (y compris celui de CAPEL). Malgré un temps capricieux (enfin le retour de la pluie) et un mercure assez frais, cette journée a tenu toutes ses promesses. « Promouvoir l’agriculture et le terroir », c’était le défi des organisateurs. Ils s’étaient donnés les moyens nécessaires, dans une ambiance festive et conviviale. On retiendra qu’au programme de cette journée, on a pu assister au concours de labour (équins, tracteurs anciens et récents), démonstrations de chiens de troupeaux, jeux inter villages pour la partie ludique, et les plus audacieux ont pu prendre de la hauteur grâce à des baptêmes en hélicoptères. De plus, les jeunes agriculteurs ont su innover en alliant gastronomie et mode de consommation actuel, en proposant un « menu Xaintrie ». Hamburger-frites, 100% élaborés avec des ingrédients locaux, ont permis de restaurer les nombreux badauds en rapprochant fast-food et produits du terroir. Les concours bovins restent les moments forts de cette manifestation. On a pu assister à l’Open Génisses Prim Holstein, au concours-vente d’animaux de boucherie et les concours départemental et régional Blonde d’Aquitaine. Plusieurs producteurs, adhérents de BOVIDOC, participaient et certains d’entre eux se sont vus récompensés d’un trophée au niveau départemental et régional. La présence de CAPEL, à travers son stand a permis de présenter nos différentes activités, de mettre plus particulièrement en avant la production de fruits et légumes, notamment celles qui sont produites en Tarn et Garonne. En faisant déguster « melon du Quercy », prunes et autres fruits, nous avons fait découvrir et redécouvrir des saveurs locales qui furent très appréciées. Le Melon du Quercy accompagna le traditionnel apéritif proposé par BOVIDOC aux producteurs qui exposaient dans le cadre des concours Blondes d’aquitaine. “3URPRXYRLUO DJULFXOWXUHHWOHWHUURLU” 20ème EDITION DE « TERRE EN FETE » %,(19(18( ³ OD &$03$*1( q DRÉW ZHHNHQG JUDQGSXEOLFG¹GL¹DXPRQGHDJULFROH{ Tous les ans, la ferme de Bexianis à Montbeton (82) se pare de ses plus beaux atouts, pour une manifestation (22 et 23 août) entièrement consacrée au monde rural et à ses produits du terroir. Une pointe de ruralité, un zeste de découverte, un rendez-vous plein air dans la convivialité qui ne manque pas d’attirer les curieux mais qui fait la fierté des professionnels. On retrouve ici, tout ce qui constitue une manifestation agricole : concours de labour, battage à l’ancienne, matériel agricole, mais également concours équins et bovins. La 20ème Fête de la terre s’est déroulée le 29 et 30 Août à LALBENQUE (46). Les jeunes agriculteurs des cantons de Lalbenque, Castelnau-Montratier et Saint Géry, organisateurs de cette édition ont voulu marquer les esprits en proposant un programme éclectique, mais qui représente bien « l’âme » de ces différents terroirs tout en gardant ce qui fait la notoriété de cette manifestation : démonstrations de matériel, Moiss’Batt’Cross, concours de labour. On a pu assister à des démonstrations de cavage, battage à l’ancienne, mini ferme … tout ce qui permet de communiquer sur l’agriculture et le métier d’agriculteur. CAPEL, avec son activité machinisme avait mis en place un important contingent de matériel agricole et tracteurs VALTRA, qui a interpellé citadins, mais aussi les agriculteurs en proposant puissance, maniabilité et technologie innovante permettant de répondre aux exigences de travail actuelles. Tout à l’image du Groupe, CAPEL était aussi présent en mettant sur le devant de l’affiche les Fruits & Légumes, l’Agrofourniture et la Nutrition animale. Au dire des organisateurs « cette manifestation est là pour redonner du dynamisme à une activité agricole où il y a eu quelques dizaines d’installations de jeunes ces dernières années » et pourquoi pas créer de nouvelles vocations. A travers ces différentes manifestations, l’ensemble des organisateurs, mais aussi le Groupe CAPEL souhaitent faire partager leurs passions des métiers de l’agriculture, de leurs diversités, de l’attachement à leurs territoires et faire découvrir un monde agricole en pleine évolution. L E J O U R NA L - 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 Vie de la coop 7HUURLUGX/RW « SOCLE D’UNE COOPÉRATION ENTRE LES COOPÉRATIVES LOTOISES » Dans les années 1990, deux Coopératives SICASELI et CAUDEVAL basées respectivement à Lacapelle Marival et Assier (46) ont créé le GIE des deux vallées. Ce dernier assurait l’achat, le séchage, le stockage, et la vente de maïs. En fait, les adhérents du secteur de la vallée du Lot de la Coopérative CAUDEVAL livraient leur maïs, revendu ensuite à des éleveurs du Ségala lotois adhérents de SICASELI. L’outil de travail était à Assier. En 2007, la coopérative CAUDEVAL a quitté Assier pour s’installer sur la zone artisanale de Livernon. Lors de ce déménagement le séchoir du GIE des deux vallées a également été transféré sur ce site. En juin 2011, les coopératives CAPEL et CAUDEVAL se sont rapprochées et nous retrouvons donc les trois opérateurs (CAUDEVAL, FERMES DE FIGEAC (ex SICASELI) et CAPEL pour une collecte globale (céréales à paille et maïs) de 3 800 tonnes. Le séchoir était devenu vétuste et sa capacité de séchage est de seulement 70 tonnes par jour. La capacité de stockage du site de Livernon n’est que de 1 600 tonnes. Cette capacité est insuffisante au vu du volume annuel collecté. Aussi nous sommes contraints de vendre en dégagement toute la collecte de céréales à paille pour recevoir celle de maïs. Nous devons ensuite racheter principalement de l’orge pour le besoin de nos éleveurs. Tenant compte de ces éléments, les 3 coopératives FERME DE FIGEAC, CAUDEVAL et CAPEL ont engagé une réflexion afin de mettre cet outil en adéquation avec les besoins actuels. Il est donc décidé d’un investissement tant au niveau du séchoir avec une capacité de 100 tonnes / jour que de la capacité de stockage qui sera porté à 3 000 tonnes Pour porter ce projet et certainement d’autres à venir, il est constitué entre les 3 Coopératives une union dénommée : « UNION TERROIR DU LOT ». C’est donc cette Union de services qui portera le projet d’investissement – séchage et stockage- de Livernon. Pour le séchage, l’investissement total sera de 210 000 € environ. Les aménagements et travaux pour augmenter la capacité de stockage, et moderniser l’outil s’élèvent à hauteur de 456 000 €. Les appels d’offre au niveau des entreprises sont en cours ainsi que les dossiers administratifs. L’objectif est d’etre opérationnel pour la récolte 2016. TERROIR DU LOT est bien une Union de services et se veut être le support d’activités partagées par les 3 Coopérative lotoises (FERME DE FIGEAC, CAUDEVAL et CAPEL) tels que la distribution et l’épandage de digestat de la future unité de méthanisation de Gramat (Bio Quercy) ou encore l’exploitation en commun d’Outils d’ Aide à la Décision. PIERRE LAFRAGETTE Président FERME DE FIGEAC Président de Terroir du Lot Le mot GXSU¹VLGHQW « L’activité de séchage a été créée dans les années 90 par Sicaseli et caudeval pour répondre à un besoin dans cette zone du département. Les installations nécessitaient des investissements, et les coopératives Caudeval, Capel et Fermes de Figeac ont choisi d’unir leurs moyens pour les réaliser. Cet investissement de séchage et stockage nous permettra de travailler dans de bonnes conditions. La réalisation de ce projet se fait dans le cadre d’une Union de Coopérative « Terroir du Lot ». Cette union répond aujourd’hui à ce besoin mais doit être pour demain le socle d’une coopération entre les coopératives lotoises » 8QLRQWHUURLUGX/RW “ OHVRFOHG XQHFRRS¹UDWLRQ HQWUHOHVFRRS¹UDWLYHVORWRLVHV ” > Repères Repères ÂPrésident : Pierre LAFRAGETTE (FERME DE FIGEAC) ÂDirecteur Général : Michel PELISSIER (CAPEL) ÂDirecteur délégué : Alain TRAYSSAC (CAUDEVAL) ÂAdministrateurs : Pierre MAGNE (CAPEL) Miche NAVARRE (CAUDEVAL) ,OVQRXVRQWTXLWW¹V BERNARD PEUCH… UN COOPERATEUR ENGAGE C'est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès de Bernard PEUCH qui s'est éteint le 15 août 2015 à l'âge de 63 ans. Diminué depuis quelques années suite à un accident de santé, il a lutté avec énormément de courage contre le handicap. Bernard était exploitant au Chatenet sur la commune de Saint-Jal (canton de Seilhac 19) sur une exploitation, désormais conduite par son fils Jean- François, où se côtoient un troupeau bovin limousin en système naisseur avec vente d'animaux d'élevage et un atelier porcin post-sevreur engraisseur. Bernard PEUCH est devenu administrateur de BEVICOR en 2003, dont il a intégré le bureau dans la foulée, après avoir accédé à la présidence de DEFIPORC, l'Organisation de Producteurs Porcs de la Coopérative. Moins de 3 ans plus tard (fin 2005), est entrée en activité la SCEA PORCILIM, maternité collective sise à Meyrignac l'Eglise (19), dans la création de laquelle il a été un des principaux acteurs et dont il a assuré logiquement la première gérance. Enfin, soulignons également son rôle déterminant dans le rapprochement de BEVICOR avec la société PARMA NOILHAC à Saint-Jal en 2008. A Marie-Thérèse, son épouse, à JeanFrançois et Philippe, ses deux fils, à Imanol, son tout jeune petit-fils, ainsi qu'à toute sa famille, nous renouvelons ici nos condoléances sincères et attristées. 4 LE JOURNAL - 16 - NOVEMBRE 2015 Vie de la coop 'HO RPEUH³ODOXPLºUH GRAND ANGLE SUR LE SERVICE LOGISTIQUE, ACHAT GÉNÉRAUX ET PATRIMOINE Question ³ ÉRIC BILHEU Directeur de ce service Arrivé le 3 Aout 2015 en provenance du Groupe SARIA dans lequel il assurait la fonction de Directeur adjoint et responsable logistique d’une filiale du groupe ; l’usine SARVAL d’ ISSE en Loire Atlantique. (Usine de valorisation de coproduit d’abattoir). Il a pris la direction de ce tout nouveau service qui regroupe maintenant la logistique, les achats généraux et le patrimoine avec une fonction transversale touchant directement l’opérationnel des filières. La plupart de ces fonctions sont aujourd’hui assurées directement par ces dernières. Demain, les directeurs d’ activités, auront toujours la responsabilité de ces dossiers, mais Eric BILHEU et ses collaborateurs organiseront la mutualisation, la cohérence et l’amélioration d’efficacité entre tous. En quoi consiste chaque mission ? «… La fonction logistique consiste principalement en l’optimisation des moyens - véhicules et conducteurs – et le transport en général. Il s’agit de venir en aide, en accompagnement des directeurs d’activité sur ces dossiers tant en organisation sur la façon de gérer le transport en interne ou externe… Au niveau des achats généraux, il s’agit de regarder tous les achats - fournitures de bureau, voitures de société, contrat de maintenance, achat d’énergie - hors production animales ou végétales, afin d’identifier des pistes de mutualisation au niveau du Groupe… Enfin le service patrimoine ; c’est la gestion de l’immobilier : travaux neuf, acquisition, amélioration, réhabilitation entretien .Il s’agit de faire en sorte d’avoir les outils juste dimensionné à l’activité, pour en avoir la meilleure efficience … » /HVGLII¹UHQWVP¹WLHUVSOXVHQG¹WDLOV Service gestion des véhicules Corine Bach a en charge le Service Gestion du matériel roulant, gestion des véhicules de société, l’arrivée de nouveaux véhicules, la gestion des données sociales des conducteurs. Sécurité, Formation Charline Deleglise Sécurité évolution de la sécurité dans le groupe, assurer les contraintes complémentaires (documents unique) Formation obligatoire et règlementaire des salariés. Mise en conformité des sites classés (ICPE). Assurances Sonia Ginestet-Marty a en charge les contrats d’assurance, le suivi de facturation téléphonique. Appel d’offre, audit Martin Barrieres Audit, appels d’offre, suivi de contrat téléphonie et véhicule de société. Service Patrimoine Sous la responsabilité de Benoit Bonnac ce service a en charge la gestion du patrimoine mobilier (en termes d’installation) et immobilier. Mais également les dossiers liés aux investissements, suivis de chantier, et mise en service, sans compter la gestion de l’équipe maintenance composée de 3 personnes. Vie de la coop /HVMHXQHVDXFXUGHOD&RRS¹UDWLYH Accompagner une jeunesse entreprenante tournée vers une agriculture résolument moderne, attractive et dynamique, ces quelques mots résument l’esprit du Groupe CAPEL dans son engagement à accompagner le développement d’une agriculture faite « des Hommes, des Produits, et des Territoires ». Ces derniers mois, il existe un réel engouement pour le modèle coopératif, et notamment pour la coopération agricole. La campagne de communication produite par Coop de France en est la preuve. Une coopération reconnue pour son mode de gouvernance, sa transparence vis-à-vis de ses adhérents, mais aussi pour sa capacité à innover et se doter de nouveaux outils d’organisation. Innover, organiser sont des termes difficiles à définir dans un monde en perpétuel mouvement. Ils restent néanmoins des termes mobilisateurs qui marquent le refus de l’immobilisme et des routines. Pour certains, innover, organiser « c’est l’apprentissage de nouvelles formes d’actions collectives liées à l’invention de modèles relationnels et de nouveaux comportements face aux problèmes posés ». « SEDUIRE LES JEUNES », sous ces mots réducteurs, c’est un travail de fond qui a été initié depuis quelques années au sein du Groupe CAPEL qui se décline, actuellement, sous la forme de différents outils en direction de l’ensemble des jeunes : agriculteurs, mais aussi jeunes encadrants de la coopérative. Au-delà de l’implication des jeunes dans les différents comités de gestion des Organisations de Producteurs, conseil d’administration, nous ciblons, ici, trois actions concrètes ou les jeunes en sont les principaux acteurs. LA CHARTE JEUNES, 1er outil, concrétisé en 2011, il se veut être un accompagnement technico-économique du jeune agriculteur, par la coopérative, dans sa phase d’installation, tout en créant un relationnel fort entre les deux. En place depuis plusieurs années, elle continue à faire ses preuves, comme cela a pu être évoqué lors de la dernière assemblée générale. Début 2015, elle a bénéficié d’un toilettage par le comité de pilotage et les jeunes agriculteurs pour répondre aux attentes actuelles. LA COMMISSION JEUNES AGRICULTEURS, née en début d’année 2015, elle se veut être le lieu de rencontres et d’échanges pour que les jeunes agriculteurs « IMAGINENT UN FUTUR POUR NOTRE AGRICULTURE ». Cette commission, ouverte aux jeunes agriculteurs de l’ensemble des départements de la Corrèze, du Lot et du Tarn et Garonne, se réunira 2 à 3 fois par an, en présence du référent JA et du Vice-Président de la coopérative en charge de la dynamique envers les jeunes agriculteurs. Le CLUB DE REFLEXION JEUNES AGRICULTEURS – JEUNES ENCADRANTS. Sous l’impulsion de Michel PELISSIER et Gérard LAVINAL, ce club vient juste d’éclore. Annoncé en début d’année, dans les projets d’organisation, il a changé de statut en passant du mode projet au mode action. Le mercredi 30 septembre se sont près d’une quinzaine de Jeunes agriculteurs et jeunes encadrants (moins de 35 ans) qui se sont SIGNATURE DE LA DEUXIÈME CHARTE JEUNE LORS DE L’ AG 2015. 0HWWUHOHVMHXQHVDXFXUGX “ IRQFWLRQQHPHQWGHODFRRS¹UDWLYH ” réunis pour la première fois. Sous la responsabilité de la Direction Générale du Groupe et d’une mise en œuvre par le service vie de la coopérative, ils se sont donné un rendez-vous de travail d’ici fin 2015, pour rentrer dans le vif du sujet. Bien sûr nous vous tiendrons informé dans les prochains numéros du journal de l’évolution de ces différentes actions. Notre passion pour l’agriculture et notre coopérative nous donne la force d’organiser, de créer, de promouvoir notre métier et notre entreprise. Mais nous ne sommes pas éternel et l’avenir ce sont les jeunes, aujourd’hui simple participant, ils seront demain les acteurs principaux, à nous dès à présent de leur donner l’envie de s’investir et de les soutenir au mieux. S’il y a une idée à retenir « Mettre les jeunes au cœur du fonctionnement de la coopérative » 5 L E J O U R NA L - 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 Vie de la coop 8QLW¹GHP¹WKDQLVDWLRQGH*UDPDW UN OUTIL AU SERVICE DE NOS AGRICULTEURS Entretien DYHF a vraiment “OnXQRXWLODX VHUYLFHGHQRV DJULFXOWHXUV ” La méthanisation est une méthode d’exploitation de sous-produits agroalimentaires, agricoles ou d’effluents d’élevage par fermentation permettant d’obtenir à partir de matière organique du méthane (CH4). Ou en est-on dans ce projet de méthanisation ? « … dire tout d’ abord que c’est un projet territorial et partenarial qui s’inscrit dans les valeurs du Groupe CAPEL : « des hommes, des produits, un territoire » né de la volonté de deux Groupes ; CAPEL et FONROCHE. Ensuite, ce sont des investissements importants et il s’écoule effectivement quelques années entre l’idée de départ et l’aboutissement de la réflexion. Nous avons fait évoluer ce dossier vers un projet au service des agriculteurs, des éleveurs de canards et bien sûr de la coopérative. Pouvez-vous préciser en consiste cette évolution ? Repères > Repères /HWHUULWRLUHGH*UDPDWSURGXLUD 45 000 m3 de fertilisant organo minéral non odorant, soit l’équivalent de : Â12 000 tonnes d'amendement organique ÂDe la fertilisation de 3 000 hectares ÂD'une consommation annuelle de 11 000 tonnes d'engrais chimique dont : 760 tonnes d’Ammonitrate 250 tonnes de Super Phosphate 115 tonnes de Chlorure de Potasse 9 500 MWhe/an soit la consommation électrique annuelle de 13 500 habitants 7 600 MWhth soit la consommation en chauffage de 3 800 habitations de 120 m2 Évitera l’émission de 7 943 tonnes équivalent CO2 quoi « … en fait le gisement initial pour alimenter cette unité était prévu majoritairement avec des intrants agro industriels et il a évolué majoritairement vers du lisier de gavage. Nous prendrons donc du lisier chez 30 agriculteurs et nous leur ramènerons le digestat en équivalence. Ces 30 agriculteurs sont rentrés au capital d’une SAS dans laquelle ils seront actionnaires. Cette SAS va venir en actionnariat dans BIO QUERCY (BIO MICHEL PÉLISSIER Directeur Général du Groupe CAPEL QUERCY est la société qui va construire et exploiter l’outil) et nous avons négocié avec FONROCHE, qu’ à partir d’un certain niveau de résultat, une partie sera reversée aux agriculteurs à travers la SAS. Il faut comprendre que cela peut etre aussi un droit à produire car on règle ainsi les soucis des plans d’épandage… » Et au niveau de la valorisation des digestats « …Il faut dire que cet outil nous permet aussi de conforter nos relations avec FERMES DE FIGEAC Ce plan d’épandage sera piloté par TERROIR DU LOT, outil de collaboration sur des projets communs que nous venons de créer… » (voir reportage page 3). Conclusions « …Valoriser des sous-produits agricoles et agro-alimentaires locaux, en produits utilisables sur le territoire énergie et fertilisants, c’est créer de la valeur et de l’emploi sur le territoire c’est vraiment un projet de notre territoire. Redescendre du résultat c’est aussi de la diversification pour nos agriculteurs… » La valorisation de cette matière organique dégradée et fermentée se réalise sous trois formes : du Biogaz, de l’énergie thermique, du compost servant d’engrais ou d’amendement. Pour réaliser ce type de projet, il faut s’appuyer sur un gisement de sous-produits durables et sur une entreprise qui maitrise les différents maillons de la conception à la maintenance en passant par la fabrication et l’installation. C’est en cela que le partenariat de développement d’une unité de méthanisation entre LA QUERCYNOISE et FONROCHE prend tout son sens. 6 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 Bovin &RQFRXUVERYLQOLPRXVLQV PARTIE DE BRIVE, LA «TOURNÉE» DE LA « DREAM TEAM » LIMOUSINE DE BOVIDOC S’EST ARRÊTÉE À FIGEAC… Dans une conjoncture incertaine et un contexte de l'élevage très tendu, aggravé plus ou moins selon les régions par une longue sécheresse estivale, nos éleveurs sélectionneurs Limousins, après avoir " livré bataille " sans pression dans les prés des sympathiques comices locaux, s'apprêtaient à le faire dans des rings plus prestigieux lors des intenses confrontations départementales et nationales… un tout petit moucheron a suffi pour les stopper dans leur élan ! 5$==,$$%5,9({$9(&/j(;&(//(1&('(/$*(1(7,48(&255(=,(11( Quand on évoque la cité gaillarde, ici ou là, il y a d'abord "son" CAB ("Ici, ici, c'est la Corrèze !"), qui défend vaillamment sa place au plus niveau du rugby national… il y a sa Foire du livre, second salon littéraire à l'échelle du pays… et il y a dorénavant son Festival de l’élevage "et de la table gourmande" ! Celui-ci constitue sans aucun doute, après le Salon de l'agriculture, le rendez-vous majeur et dès lors incontournable pour le monde agricole corrézien... Aussi la chaleur caniculaire, qui a régné sur la ville durant tout le dernier week-end d'août (les 29 et 30), n'a pas découragé citadins, ruraux et quelques vacanciers de se déplacer une nouvelle fois en très grand nombre (on parle de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs…). Pendant deux jours, la grande "ferme Corrèze", à l'organisation bien rôdée, a assuré dans la convivialité son double rôle de rencontre annuelle et chaleureuse, entre gens de la ville et de la campagne, et de carrefour professionnel à la notoriété affirmée pour l’élevage limousin. D'autant que des petites touches de nouveauté (casse-croûte au milieu du grand ring en préambule le vendredi soir, nocturne le samedi avec spectacle équestre,…) avaient été apportées afin de conforter encore un peu plus la place du Festival dans le paysage des grandes manifestations agricoles organisées à l'échelon régional… et dont la renommée dépasse désormais les frontières de l'hexagone ! En effet, au détour des conversations, dans les allées ou sur les gradins, on surprend des accents "différents", d'outre-Manche, d'Italie, d'Allemagne, des pays de l'Est… la vente internationale aux enchères de reproducteurs attirant de nombreux visiteurs venus d'ailleurs (voir article dans ce Journal page XX). Le Groupe CAPEL - la Coopérative avec son O.P. bovins BOVIDOC mais également le service technique de Nutridoc – a renouvelé, en collaboration avec KBS Genetic, son étroit partenariat avec le Festival : sur un emplacement central, ouvert directement sur les animaux, techniciens, responsables et dirigeants ont accueilli, sur le grand stand du Groupe, éleveurs, adhérents, prescripteurs et clients durant toute la manifestation. Pour sa 41ème édition, le concours départemental Limousin n'a pas failli à sa réputation d'un des plus grands concours organisés au sein de la race, ce que n'ont pas manqué de souligner à maintes reprises les deux juges uniques délégués par le Herd-book Limousin, eux-mêmes éleveurs Limousins réputés en Haute-Vienne (Jean-Pierre BONNET) et dans les Hautes-Pyrénées (Maurice ARROUY). - 2 pour les élevages de l'EARL BOURDARIAS (Eyburie), du GAEC BOSSOUTROT Père et Fils (Lagraulière) et du GAEC LAGRAFEUIL-PUECH (Meilhards). - 3 pour l'élevage du GAEC BOURBOULOUX (Saint-Ybard). - 4 pour l'élevage du GAEC HILAIRE (Masseret). Prix de Championnat (sur 4) Il faut dire que le nombre limité de places disponibles, "plafonné" à quelques 220 animaux en compétition… pour 53 éleveurs exposants en 2015 (!), impose dès lors à chacun d'eux le tri le plus rigoureux, ce qui a pour première conséquence de rehausser la qualité et l'homogénéité de la présentation. Le niveau du "plateau" amène à d'autant plus souligner la véritable "razzia" de récompenses une nouvelle fois remportées, souvent de manière très disputée, par les 25 éleveurs de la Section Reproducteurs Limousins de BOVIDOC, qui mérite d'autant plus d'être saluée qu'elle s'inscrit justement dans la durée. Et on notera que les différents titres ont été obtenus par 11 éleveurs différents, preuve supplémentaire et peut-être la plus significative de la vitalité de la Section et de la saine émulation qui y règne ! 19 premiers Prix de Section (sur 22 attribués !) - 1 pour les élevages de CHATEIL Jacky (Meilhards), de COSTE Romain (Saint-Pardoux Corbier), de DEMARTY Alexandre (Lubersac), du GAEC BESSE Christian et Vincent (SaintMartin Sepert), du GAEC MARCAILLOUX Nicole et Stéphane (Chamberet) et de ROUZIER Eric (Sadroc). ÖAvec "FERRARI" à l'EARL BOURDARIAS en Femelle Adulte, superbe vache pleine d'à peine 5 ans, à la fois puissante et élégante (pesant autour de 1 075 kg au moment du concours), très à l'aise dans ses déplacements, autrement dit restant une "vraie" Limousine Aussi, les juges lui ont logiquement décerné le titre de Meilleure Femelle du concours ÖAvec "IDES" à Alexandre DEMARTY en Jeune Femelle, une magnifique génisse d'un peu moins de 2 ans, une belle première distinction pour ce jeune éleveur. Alexandre s'est installé, il y a quelques années, sur l'exploitation familiale, prenant la suite de son père Claude. L'origine "DEMARTY" est bien connue des producteurs de veaux sous la mère via notamment l'insémination, ayant produit quelques-uns des taureaux les plus utilisés dont, entre autres, "PAX" et son fils "USTED", désignés plusieurs fois chacun "Paillettes d'Or". ÖAvec «INEGAL» en Jeune Mâle au GAEC MARCAILLOUX Nicole et Stéphane. Agé de 21 mois, ce fils prometteur du prolifique taureau «CASIMIR», s’est imposé par sa prestance, son équilibre et son respect des fondamentaux de la race. * Précisons que ce prix est partagé avec un autre éleveur corrézien, «INEGAL» étant détenu en copropriété. 7 L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 &RQFRXUVERYLQOLPRXVLQV(SUITE) 2 Prix Qualités Bouchères ÖAvec «JONQUILLE» à Jacky CHATEIL en Jeune Femelle et «INDUS» au GAEC BESSE Christian et Vincent en Mâle Adulte. Outre leurs aptitudes «viande» remarquables et remarquées, ces deux animaux ont également en commun un ascendant, et pas n’importe lequel, le Et les 4 Prix d’Ensemble, 4 lots impressionnants de qualité, difficiles à départager, jugés désormais selon une belle habitude, surtout quand le temps est de la partie, dans le cadre approprié des jardins de La Guierle. Tous adhérents de la Coopérative, les 4 élevages en compétition provenaient aussi du même canton, celui d’Uzerche… la fameux «EDELWEISS», grand-père paternel de l’une et père de l’autre… taureau brillamment qualifié en ferme après être sorti major de sa promotion à l’ABL (en mars 2010) et fort d’une nombreuse progéniture dans la campagne (voir Journal CAPEL N° 11 page 6)… réputation des cheptels paissant dans les herbages verdoyants (pas trop quand même cet été…) autour de « La perle du Limousin » n’est plus à faire ! Selon l’avis des experts, l’opinion des (plus ou moins) spécialistes, les réflexions entendues dans le public, pratiquement tout résultat permis par les 24 « combinaisons » possibles pouvait « sortir »… Que se passe-t-il alors dans ce genre de situation ? Généralement… rien ! On en reste le plus souvent à un statu quo prudent à défaut d’être satisfaisant pour chacun… avec un léger parfum de « prime au sortant », phénomène bien connu en politique ! Et c’est ainsi que le GAEC BOURBOULOUX a remporté pour la 21ème fois (sur 23 participations !) le premier Prix d’Ensemble lors du concours départemental, devant le GAEC LAGRAFEUIL-PUECH, qui tel « Poulidor », l’incarnation nationale du « perdant magnifique », n’en finit pas de se rapprocher du titre suprême… sans jamais l’atteindre, suivi du GAEC HILAIRE, pas attendu à ce niveau et qui aurait pu créer une «belle» surprise, et de l’EARL BOURDARIAS, dont on se plaît une fois de plus à souligner la régularité et la persévérance. ,/$®7®75ë6',)),&,/('('®3$57$*(5/(635,;'j(16(0%/({(76,9286)$,6,(=9275(&/$66(0(17" /D&RRS¹UDWLYH&$3(/ODQFH VRQVLWH(;75$1(7³GHVWLQDWLRQ GHVHVDGK¹UHQWV Un Extranet permet de réserver à nos adhérents un accès privilégié et sécurisé à toutes les informations utiles, y compris des données personnelles, dans leur relation avec leur Coopérative, ce que ne permet pas un site Internet grand public tel que ZZZFDSHOIU. Réservées aux adhérents, les fonctionnalités proposées sont nombreuses, et surtout, ne cesseront de s’étoffer. Au lancement du portail, elles vont de la diffusion d’informations générales (évènements et publications de la Coopérative, actualités agricoles, documentations statutaire et règlementaire), à la diffusion d’informations propres à l’adhérent : résultats de production (actuellement pour les OP bovines et ovines), détail de son compte-courant avec la Coopérative. Pour plus de renseignement : YLHFRRS¹UDWLYH#FDSHOIU 8 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 &RQFRXUVERYLQOLPRXVLQV(SUITE) {SXLVlFDUWRQSOHLQz³)LJHDF 816200(7'(/ (/(9$*({35(648(6$16$1,0$8; Quinze jours après le Festival de Brive, le dimanche 13 septembre, prim’Holstein, blondes d’Aquitaine et limousines étaient de sortie dans leur plus belle tenue à Figeac, où l’élevage bovin du Lot s’est retrouvé une nouvelle fois pour son rendez-vous annuel. Dans un climat général quelque peu morose, avec un temps à l’unisson, les éleveurs ont souhaité malgré tout, avec beaucoup de professionnalisme, faire partager au grand public, lors du traditionnel concours départemental bovin itinérant, à la fois leur passion pour ce métier et leur détermin ation à en vivre décemment. CAPEL BOVIDOC était représentée par de nombreux éleveurs adhérents qui présentaient l’élite de leurs cheptels, beaucoup d’entre eux ayant été justement distingués. C’est on ne peut plus le cas en race Limousine où, faute de concurrence à la « hauteur », ils ont raflé les 17 premiers Prix de Sections (1), et dès lors tous les Prix Spéciaux ! Ce qui n’enlève rien à la qualité des animaux présentés, ce qui n’a pas de mettre en exergue Bernard BALARD, juge unique proposé par le Herdbook Limousin, venu de Thérondels sur le plateau de l’Aubrac… cette petite commune d’altitude d’où la belle à la robe « froment » a pris son envol en Aveyron il y a près de 50 ans ! On a retrouvé les «habitués» du podium avec entre autres : Le GAEC des ÎLES (Joël et Philippe PARROU à Tauriac), qui a remporté le premier Prix d’Ensemble… comme lors des 4 éditions précédentes, avec sa tête de lot fétiche, «DEMOISELLE», qui accumule les récompenses, désignée une nouvelle fois Prix de Championnat Femelle Adulte. Ö l’EARL ESTIVAL Rémi (Lacam d’Ourcet), lauréat du Prix de Synthèse Mâle avec son taureau « FARWEST ». ÖMais on a aussi noté un peu de renouvellement dans le «casting» des élevages titrés, avec notamment une mention spéciale pour le GAEC CALMEJANE BUDKA (Sousceyrac), qui a vu son taureau «GALTIER» être choisi comme Meilleur Animal du concours. Le coup est rude bien sûr aussi pour les organisateurs de la plus importante manifestation se déroulant au cœur du Massif Central, et devenue aujourd’hui la « vitrine » du troupeau allaitant français à l’international. Et enfin le coup est particulièrement rude pour la race Limousine qui était de nouveau attendue en « vedette » principale cette année avec près de 400 animaux issus de 35 départements en compétition dans le cadre de son Concours national organisé ici pour la 3ème fois… Car la vache rousse a tissé sans conteste une relation particulière avec le Sommet de l’élevage : toujours présente depuis 1992, elle avait inauguré le site spacieux de la Grande Halle d’Auvergne en 2004, en étant la première race à y tenir son grand « meeting » national annuel, puis y était déjà revenue en 2011 lors le cadre de la 20ème édition du « salon » auvergnat. 16 éleveurs corréziens et 3 lotois de CAPEL BOVIDOC avaient prévu de faire le déplacement avec un bien beau cheptel de quelques 80 animaux, une superbe promotion pour la Section Reproducteurs Bovins Limousins de notre coopérative… - 1 (1) pour l’élevage de Roland LAFARGUE (Thégra). - 2 pour les élevages de Dominique ESTIVAL (Cardaillac), de l’EARL ESTIVAL Rémi (précité) et du GAEC CALMEJANE BUDKA (précité). - 3 pour les élevages du GAEC de PIGANIOL (MM. TEULIERES à Sousceyrac) et du GAEC du ROCHER (MM. BENNET à Sousceyrac). - 4 pour l’élevage du GAEC des ILES (précité). 3HWLW FURFKHW SDU l %UHL]K z{ l &RXUWFLUFXLW¹ z SDU XQ PRXFKHURQ C’est en pleine crise de l’élevage et sous haute tension, compte tenu de la forte mobilisation observée en Bretagne depuis plusieurs mois, que le Salon international des productions animales (Space) de Rennes s’est déroulé du 15 au 18 septembre. Cette 29ème édition avait de nouveau réservé cette année une place de choix à la race Limousine avec le renouvellement du « Festival génétique national Limousin », excusez du peu ! Derrière ce nom quelque peu « pompeux » était organisé un concours d’animaux reproducteurs, ayant bénéficié d’un recrutement national, qui avait prévu de réunir dans le Cela pourrait ressembler à une (mauvaise) blague ! Et bien non ! La 24ème édition du Sommet de l’élevage s’est bien déroulée du 7 au 9 octobre mais sans aucun bovin dans la Grande Halle d’Auvergne : adieu veaux, génisses, vaches, taureaux… le risque de contamination a été jugé trop grand par les instances sanitaires après la détection de plusieurs cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) en Auvergne. Le coup est rude en premier lieu pour les éleveurs, et pas seulement pour ceux qui avaient préparé avec le plus grand soin et de longue date le déplacement à Cournon : «Il ne manquait plus que ça !» revient comme un leitmotiv dans nos campagnes… Entre la guerre des prix, les stocks fourragers déficitaires pour aborder l’hivernage, et maintenant les problèmes sanitaires qui se transforment dans le cas présent en crise commerciale, conséquence d’une règlementation pas forcément bien comprise et dès lors «dure à avaler»… 2015 s’apparente de plus en plus à une véritable « annus horribilis » pour l’élevage français ! grand ring, et sur une magnifique sciure verte, près d’une centaine d’animaux venus de 15 départements dont un petit quart du Limousin. La Section Reproducteurs Limousins de BOVIDOC y avait dépêché une petite mais néanmoins représentative délégation : relevant d’une sorte d’opération « commando », cette « brigade légère » corrézienne (4 éleveurs avec 11 animaux)… est finalement restée à quai, bloquée au tout dernier moment à cause d’une toute « petite bête » ! La FCO de funeste mémoire se rappelle brutalement à notre souvenir… et ce n’était pas fini ! ,O¹WDLWXQHIRLVLO\DSUºVGHDQV{ Au cours de « l’époque moderne », un seul National Limousin (on parlait alors de Concours spécial de la race bovine Limousine) avait été annulé jusqu’à présent… c’était en 1976 ! Et cela en raison d’une sècheresse d’une grande intensité et d’une longue durée… qui avait vu aussi l’instauration d’un « impôt sècheresse » plutôt controversé… Dans une « ambiance » très particulière, CAPEL – avec l’équipe BOVIDOC bien sûr mais également le service technique de Nutridoc – a néanmoins animé durant 3 jours un stand en collaboration avec KBS Genetic et PARMA SOFRELIM, sur lequel éleveurs, partenaires et visiteurs ont pu partager un moment d’échange professionnel mais aussi de convivialité… et de réconfort ! Situé dans le Hall 3 réservé aux bovins viande, ce grand stand était remarquablement placé, à proximité des animaux limousins et du grand ring, en face de celui de l’organisation raciale… «mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! Il n’est pas évident de toujours et toujours se mobiliser pour préparer des animaux en vue d’un concours, aussi prestigieux soit-il, et encore plus par les temps qui courent… Mais c’est dans ce cadre, par ailleurs lieu de rencontre privilégié, au sens «sportif» comme amical du terme, que nos éleveurs Limousins extériorisent pleinement leur passion pour leur métier, faisant abstraction durant quelques heures ou plusieurs jours des contraintes et des aléas de leur environnement. Et quand ils en sont empêchés par des événements qui les dépassent… leur amertume n’en est que plus grande et légitime. L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 9 Producteurs de viande / $%/UHYLHQW³GHX[lVHUYLFHVz SRXUPLHX[VDWLVIDLUHOHFOLHQW Comme annoncé dans le précédent numéro du Journal, après deux saisons qui avait vu la mise en place de l'évaluation d'une 3ème série, la 35ème campagne de Coop ABL revient au fonctionnement précédent, à savoir l'évaluation de deux séries (séries 56 et 57), permettant des ventes à des périodes apparemment mieux adaptées aux besoins des clients habituels voire nouveaux de la station (moins précoce pour la première… et moins tardive pour la seconde). Il n'est pas trop tôt pour réserver d'ores et déjà les dates des ventes correspondantes ! ÂSérie 2015-1 Samedi 09 janvier 2016 ÂSérie 2015-2 Samedi 26 mars 2016 Parmi les quelques 150 jeunes taureaux limousins mis en contrôle, aux aptitudes bouchères prometteuses (1), critère prioritaire dans leur recrutement, plus d'une soixantaine proviennent des élevages de la Section Reproducteurs Limousins de CAPEL BOVIDOC, premier fournisseur de la station. Et, comme d'habitude, ils ont fait l'objet auparavant d'un choix rigoureux en ferme avec le souci affirmé de la Coopérative pour retenir des veaux "viande" ou "mixte viande". (1) Ainsi la série 56 en cours de contrôle a présenté un pointage brut moyen de 73 en développement musculaire à l'entrée, c'est la deuxième meilleure série sur ce critère de "l'histoire" de la station… Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à contacter votre technicien à BOVIDOC : Alain CRUMEYROLLES 06 08 65 19 37 Jean-Marc DUCROS 06 29 94 87 99 '¹M³OHVlQRFHVGHFULVWDOz Bovins SRXUSOXVGHDQVGHYLHFRPPXQH La SAS (société par actions simplifiée) KBS Genetic a été créée en 1999, à l’initiative de Jean-Luc KRESS, avec l’appui de la structure coopérative corrézienne BEVICOR devenue CAPEL BOVIDOC et notamment son groupe de sélectionneurs Limousins réputés. Le capital initial «s’élevait» alors à quelques dizaines de milliers… de francs (10 000 € !), les deux actionnaires principaux précités en détenant 35 % chacun. 15 ans plus tard, ledit capital atteint 400 000 €, par intégration de réserves constituées des différents résultats annuels successifs, le Groupe CAPEL y comptant pour près de 40 % (38,9). Il y a deux ans, Jean-Luc KRESS a cédé ses parts à Beppe PANTALEONI (1), nouveau gérant de la société. 81('<1$0,48(&200(5&,$/($86(59,&('(/$*(1(7,48( /,0286,1(' $8-285' +8,{ Il faut dire que KBS Genetic, développant un probant savoir-faire, a acquis en quelques années une place incontournable dans le domaine de l’exportation de génétique limousine haut de gamme (animaux vivants, semences, embryons), sur toute l’Union Européenne, mais aussi en Russie, Kazakhstan, Géorgie, voire au-delà des océans (Australie), ce qui était l’objectif des fondateurs. Par ailleurs, la société est reconnue officiellement par le ministère de l’Agriculture comme « Entreprise de sélection » ce qui lui permet de mettre sur le marché ses propres semences et embryons adaptés à la demande de ses clients. KBS Genetic a aussi introduit un mode de vente des animaux complètement inédit en race Limousine en France, ramené des pays anglo-saxons et d’Amérique du Nord, à savoir la vente aux enchères à main levée… Développé désormais dans un cadre événementiel, ce concept de ventes internationales aux enchères de reproducteurs de haute valeur génétique (ventes Prestige notamment) a contribué à accroître la notoriété de l’entreprise dans l’hexagone comme au-delà de ses frontières. Autre reconnaissance de sa compétence, c’est à KBS Genetic qu’a été confiée l’organisation des deux dernières éditions du SIMAGENA, salon professionnel ayant lieu tous les deux ans dans le cadre du SIMA à Paris-Nord-Villepinte. {(76857287'('(0$,1 Les associés de KBS Genetic partagent une vision commune et très innovatrice de l’élevage et de son devenir, avec une approche constamment tournée vers le futur, qui ne s’embarrasse pas du poids des traditions et de l’inertie qu’elles engendrent. Aussi il ne faut pas baisser la garde… et KBS Genetic est «programmé» pour conserver son avance ! Toute l’histoire de la race Limousine a été jalonnée par les initiatives d’éleveurs motivés et novateurs ! Et c’est aujourd’hui le cas des éleveurs, parmi les plus renommés de la race, regroupés autour de KBS Genetic au sein du GIE Polled Excellence, dont le «noyau dur» des sélectionneurs de CAPEL BOVIDOC, qui se sont lancés collectivement dans l’aventure du «sans cornes»… démarche regardée alors avec un scepticisme certain voire critique et reconnue maintenant comme visionnaire. Car les résultats déjà obtenus depuis une dizaine d’années concernant l’évolution de la qualité des animaux «polled» (naturellement sans cornes) montrent que ce challenge est en passe d’être relevé… Un autre objectif de KBS Genetic est de travailler les lignées porteuses de fortes masses musculaires, la filière viande haut de gamme étant très demandeuse d’animaux à fort rendement et d’une grande finesse de viande. (1) Beppe PANTALEONI, éleveur en Emilie-Romagne, a contribué à l’installation et au développement de la race Limousine dans la péninsule italienne, race dont il allait présider aux destinées tant au niveau européen (président d’Eurolim de 1997 à 2007) qu’au niveau mondial (président du Conseil International Limousin de 2000 à 2008). C’est alors naturellement qu’il allait être à l’origine de KBS Italie… avant de complètement finaliser sa démarche personnelle par son installation définitive en Limousin il y a trois ans. 10 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 9HQWHSUHVWLJH;9,,,³%ULYH{ Bovins LA GÉNÉTIQUE LIMOUSINE DU «FUTUR» SÉDUIT…SURTOUT À L’EXPORT ! En savoir + L’orientation « viande » du profil des jeunes mâles mis en vente est clairement affirmée, avec 6 porteurs du gène MH (« culard »), dont un homozygote (une première…), partis à 6 383 € de moyenne… tous à l’export ! Une petite dizaine (8 mâles et 1 génisse) était «polled» (naturellement sans cornes) dont 3 homozygotes. Tous se sont vendus, au prix moyen de 6 156 € (7 867 pour les homozygotes), et à une exception près… produiront là aussi hors de nos frontières ! La vente Prestige a désormais ses habitudes dans la cité « gaillarde », la place de la Guierle et ses jardins aux alentours constituant un décor à la mesure de cet événement de portée internationale dans le domaine de la génétique limousine. C’est en effet la 10ème fois en 16 éditions (1) qu’elle se déroule à Brive ! (1) On évoque ici les éditions qui ont eu lieu dans l’environnement du «National» Limousin, sachant que des ventes «Prestige» sont organisées dans d’autres cadres (comme à Augerville dans le Loiret en octobre 2013 ou encore à Limoges centre-ville les années suivantes). UN SEMBLANT DE «THEATRE»… POUR UN VRAI SPECTACLE ! Repositionné en point d’orgue du Festival de l’élevage , le samedi 29 août en fin d’après-midi, cet événement attendu a « chauffé » l’ambiance juste avant l’autre fait marquant de la soirée… le premier match (victorieux bien sûr…) de la saison à la « maison » du CA Brive Corrèze Limousin en Top 14 ! Avec comme nouveauté cette année, une véritable scène installée au cœur de la manifestation, dans le « Théâtre de verdure » (tout un programme…), où se sont déroulées la majorité des animations prévues durant le week-end. Et la « pièce » à l’affiche n’a pas déçu le public, qui s’était déplacé en nombre, où se côtoyaient une nouvelle fois des éleveurs, venus d’horizons divers si ce n’est lointains, et une foule sympathique de curieux : on y reconnaissait de nombreux « fidèles », aux accents parfois insolites car pas d’ci… > Repères 16 Ventes Prestige prises en compte (2000-2015) ÎDQLPDX[YHQGXV(soit 97 % des animaux proposés) ÎPrèsGHVGHX[WLHUVH[SRUW¹V(468 têtes) ÎPour0LOOLRQVG € de chiffre d’affaires QUAND « POLLED » ET « CULARDS » NE FONT PLUS « PEUR »… SURTOUT A NOS VOISINS ! Mené « tambour battant » (toujours sur le rythme soutenu de 20 animaux à l’heure… soit seulement 3 minutes de moyenne par tête !) par Jean-Luc KRESS et Mickaël CLAVAL, de la société KBS Genetic, notre partenaire organisateur dudit événement, le millésime «Prestige XVIII» a connu une fois encore une grande réussite professionnelle, dans le prolongement de tous les précédents, s’appuyant sur un lot impressionnant, en quantité comme en qualité, de plus de 50 animaux limousins. Sévèrement triés depuis des mois sur l’ensemble du territoire national, ils provenaient des meilleurs élevages de plusieurs départements (jusque de Bretagne…) et même du Luxembourg (comme à chaque fois depuis 2010) : issus de grandes lignées, plusieurs d’entre eux et/ou leurs ascendants avaient été distingués lors des plus grands concours de la race ou vendus lors d’éditions antérieures de « Prestige », 16 venaient de la Corrèze et du Lot, sortis pour la plupart des élevages de la Section Reproducteurs Limousins de CAPEL BOVIDOC. Dans la foulée de « JOSEPHINE » au GAEC CHAMPEVAL (Seilhac 19), selon un rituel bien réglé (3), les acheteurs n’ont pas boudé la qualité évoquée ci-dessus des lots proposés, puisque presque tous (48) ont trouvé preneur en à peine 2 heures et demie. Cela à un prix moyen supérieur à 5 500 € (5 546), soit près de 350 € de mieux (5 204) qu’un an auparavant, certes en sensible repli par rapport à un passé pas si lointain, mais à regarder à l’aune du nombre d’animaux commercialisés, de leur jeune âge (un seul mâle adulte…)… et bien sûr de la conjoncture économique ! Le « top price », à 10 000 €, le plus « mesuré » observé à ce jour en est une autre illustration. (3) C’était la 10ème fois que le GAEC CHAMPEVAL « démarrait » une vente « Prestige »… L’ensemble de la vente a généré un chiffre d’affaires dépassant les 266 000 €, caractérisé par une forte dynamique à l’export (11 pays acheteurs), qui a concerné deux animaux sur trois, avec la confirmation du retour sur le marché depuis quelques années de la clientèle britannique (une douzaine d’achats), particulièrement attirée par la génétique limousine « différente » qui lui est offerte dans ce cadre. '¹PDW¹ULDOLVDWLRQGHVSDVVHSRUWV Bovins L’Organisation de Producteurs bovine, par l’intermédiaire de son directeur Christian CONDAMINE, s’est portée volontaire pour participer au projet « DEMAT ». Ce projet national a pour but de tester « grandeur nature », via la plate-forme informatique mise en place à cet effet, la dématérialisation des passeports et ASDA, c’est-à-dire la suppression papier du passeport et de l’ASDA* (*Attestation Sanitaire à Délivrance Anticipée). C’est le centre de Gramat qui participe à ces tests, en collaboration avec le développeur du logiciel informatique GICAB, l’Institut de l’Elevage, le GDS et des éleveurs contactés et volontaires. Les tests avec les apporteurs ont bien fonctionné, reste à tester maintenant l’aval de la filière (les mouvements d’animaux vers les abattoirs et autres). L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 11 Ovins 6XG2YLQV SUD OVINS UNE NOUVELLE ORGANISATION DE COLLECTE La collecte des agneaux se doit d’être performante, régulière et la moins onéreuse possible, c’est en partant de ce constat que le conseil d’administration de SUD OVINS a souhaité mettre en place une nouvelle organisation. L’objectif principal est d’avoir des camions complets, du moins le plus possible, qui arrivent à l’abattoir, et de ne pas perdre de temps inutile au chargement et au déchargement. 4XHOTXHVSU¹FLVLRQVSUDWLTXHV Le chargement : Chez la plupart des éleveurs les aires de chargement sont bien agencées. Chez certains avec quelques petits aménagements le chargement doit pouvoir se faire avec moins de pénibilité pour les hommes et les animaux. Ces lieux seront identifiés et les éleveurs contactés directement Les agneaux devront être marqués par catégories : Label : un trait ou rien EQC : (150 – 180 jours) une croix Hors Label : un rond Abattage familiaux : lettres AF Ainsi identifié, au déchargement à l’abattoir, les animaux seront allotés par catégorie ce qui permettra de gagner du temps et de la place dans la bouverie. Grace à l’identification électronique, les lots seront reconstitués par éleveurs, ticket de pesée et bordereau d’achat. Les annonces : Pour avoir des camions complets, il faut avoir des annonces précises le plus tôt au moment où l’on organise les tournées, à savoir : Le VENDREDI MATIN pour les éleveurs collectés en ferme les LUNDI, MARDI, MERCREDI et pour ceux qui portent leurs animaux aux points de collecte de CUZANCE – LAUZERTE – LALBENQUE – LIVERNON – LACAPELLE MARIVAL– GREALOU – LIMOGNE Le MARDI MATIN pour les éleveurs collectés en ferme les JEUDI, VENDREDI et pour ceux qui portent leurs animaux aux points de collecte de LABASTIDE MURAT et GOURDON. L’organisation des tournées se fait les mardis et les vendredis après-midi en lien avec Eric BILHEUX du service logistique du groupe CAPEL. Afin de présenter cette nouvelle organisation, dix réunions ont été organisées sur l’ensemble du département. Plus de 100 éleveurs de CAPEL Ovins et GEOC ont participé aux échanges, chacun a compris l’intérêt de ces changements qui vont vers plus de performance. Dans quelques semaines, les changements seront devenus une habitude, et la collecte ainsi organisée fera gagner de la compétitivité à toute la filière ovine et en premier lieu aux éleveurs. Entretien DYHF La complémentarité entre l’OP Ovins et le service distribution et nutrition du groupe Capel s’avère etre une clé de réussite. « Nous avons établi un programme d’alimentation performant pour les agnelles afin d’assurer, dès le départ, un troupeau de brebis productives et sur le long terme. On a vu des agnelles qui se sont bien développées, de hauts gabarits, et pas grasses. Ce programme a fait ses preuves. Les résultats des échographies du premier lot d’agnelles a été très positif : 95% de réussite. L’agnelage de décembre est prometteur ». CLAIRE DOMISE Technicien d’exploitation 12 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 Ovins ,O\DGHODSODFHSRXUOHPRXWRQ{ HQ)UDQFH{HWVXUQRVWHUULWRLUHV La production ovine française dispose aujourd’hui d’un marché national, européen et mondial porteur et présente de nombreux atouts. Après une longue période de régression, l’élevage ovin allaitant redresse la tête. Après une trentaine d’années de réduction d’effectifs de brebis et de stagnation technique, les différentes actions menées pour enrayer ce déclin ont commencé à porter leurs fruits. Questions ³ une filière qui est organisée autour de modes de production et de débouchés variés. Sans compter sur les intérêts agronomiques et environnementaux et l’image positive que nous avons vis-à-vis des citoyens ». JEAN PIERRE ARCOUTEL Président de l’Organisation de Producteurs Ovins Comment relancer cette production ovine ? « La France se soucie de la relance de cette production. La profession ovine, à travers la signature d’un pacte pour l’élevage ovin travaille dans cette voie. Cette production a des atouts : Une Politique Agricole Commune (PAC) encourageante, un contexte économique général favorable à la production ovine allaitante. C’est Entretien DYHF DAMIEN LAPOUGE Eleveur à Saint Martial de Nabirat (Canton de Domme 24) Damien et Severine LAPOUGE exploitent 82 hectares sur deux sites – Saint Martial de Nabirat et Saint Cyprien - situés sur le canton de Domme, en Dordogne, autour de deux productions (Vaches laitières et Ovins viandes). Mais ce ne sera que transitoire ! En effet, après plusieurs années de réflexion, Damien et Severine LAPOUGE ont décidé de changer de production, de vendre les vaches Forte de ces atouts, la production ovine s’inscrit pleinement dans le projet agro-écologique pour la France en alliant la triple performance économique, environnementale et sociale. … On sent que les pays européens producteurs de moutons se posent les mêmes questions de relance de la production et ils ont un temps d’avance sur nous à ce niveau-là. C’est notamment le cas du Royaume Uni. Actuellement le commissaire européen à l’agriculture, Phil Hogan, est proche de l’élevage, c’est un Irlandais, il vient de mandater un de ses compatriotes pour laitières pour les remplacer par un troupeau de brebis Causse du Lot… Pourquoi ce changement de production … « Cette décision n’a pas été simple et ce n’est pas de gaité de cœur que nous avons décidé d’arrêter notre élevage de vaches laitières. Je devais remplacer mes parents qui ont pris la retraite et cette activité ne dégageait pas assez de revenus pour prendre un salarié. C’est un problème de main d’œuvre… ». Pourquoi des brebis Causses du Lot à Domme ? « Tout d’ abord nous sommes tout proche du Lot. Il est vrai que nous connaissons Fabien Dardennes et avons eu l’occasion de voir son exploitation, mais à ce moment-là on n’avait pas pensé avoir des brebis. Le jour où nous avons décidé d’arrêter la production laitière, nous nous sommes posé la question : quoi faire ? Nous ne voulions pas nous séparer des vaches laitières pour les remplacer par des bovins viande, éventuellement du veau sous la mère ? Les brebis ne nous déplaisaient pas et petit à petit nous nous sommes fait à cette idée. Nous avons demandé à notre conseiller de gestion d’effectuer une étude prévisionnelle. Au vu des premiers chiffres puis du résultat global de l’étude, nous avons pris la décision, il y a maintenant un an, de mettre en place un troupeau de brebis et pourquoi pas des Causses du Lot ! Nous faire un rapport sur la filière ovine et veut relancer cette production au sein de l’ Europe. La France dans ce schéma, a intérêt à etre porteur de projets, acteur et force de propositions, mais également à l’affut de solutions concernant l’élevage ovins.. Il nous faut redynamiser le conseil technique dans les exploitations, communiquer positivement de cette production, sensibiliser les jeunes pour y rentrer. C’est là que la notion de productivité rentre en jeux, si nous avons un élevage ovin performant nous n’aurons aucun problème pour faire venir des jeunes ». Et plus concrètement, sur nos territoires, comment fait-on ? « Oui, Il y a la place sur nos territoires pour développer cette production ovine. On sait travailler l’agneau, on a les outils pour accompagner les exploitations. Les Signes officiels de Qualité (Agneau Fermier du Quercy et Agneau Fermier des Pays d’Oc) sont toujours porteurs. Il y également un environnement, dans les autres productions animales (Bovins Lait, Porcs), voire de quelques productions végétales, qui souffre depuis quelques années et cette situation peut laisser de la place pour l’élevage ovins. On essai depuis des années de mettre en place des plans de relance nationaux, mais les démarches les plus concrètes, ce sont des démarches locales. C’est là que le réseau de la coopérative doit etre une force de proposition. Nous devons prospecter les éleveurs potentiels à travers ce réseau, qui ne doit pas avoir d’a priori. Il faut étudier au cas par cas la production la plus adaptée à la situation de l’exploitation. … L’installation n’est pas une fin en soi, il faut aussi produire des agneaux. Lorsque la France produit 0, 8 agneaux par brebis, le Royaume Uni en produit 1,3 ! Nous avons besoin de primes, mais nous avons besoin de productivité. La coopérative fera toujours tout pour défendre au mieux le prix des agneaux, le revenu passera par le maximum d’agneaux vendus. … Depuis 30 ans, Le département du Lot et la Coopérative ont toujours été en avant. Il y a eu la mise en place du Label, il y a un parc bâtiment qui a toujours été performant, un encadrement technique toujours à la disposition des éleveurs, nous avons tout pour bâtir l’élevage de demain ». CHARLOTTE MEISSONNIER ET DAMIEN LAPOUGE PROCHE DES BREBIS À LUNETTES NOIRES avons donc acheté 400 agnelles, d’ici la fin de l’année 2015, nous en aurons 500 ». Damien et Severine seront bientôt des producteurs de F1 46 et vont intégrer le Groupe 3 dans le schéma génétique lotois. Les males seront commercialisés dans la filière Agneau fermier du Quercy. Les premiers agneaux devraient naitre en Décembre 2015 pour etre commercialisés en Mars 2016 Damien et Severine ont trouvé auprès de CAPEL Ovins, à travers leur technicienne, Charlotte Meissonnier, une approche très technique de l’élevage ovin. La Coopérative les a également accompagné financièrement avec la mise en place des prêts FNE. Ils peuvent compter également sur Claire Domise, Technicien d’exploitation, concernant le coté nutrition. > Repères EARL DES VIGNOTTES Damien et Severine LAPOUGE SAINT MARTIAL DE NABIRAT (24) Surface totale 82 ha 50 ha de Prairies 25 ha Mais ensilage 1 ha 40 de noyers 60 Vaches Laitières 500 Agnelles Causses du Lot L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 Ovins OVINS... SUITE “ 'HO $XYHUJQH ³1X]HMRXOV ” > Repères Christophe NALES 1X]HMRXOV &DQWRQGH&DXVVHHW%RXULDQH (46) 72 ha en location 50 ha de Prairies 10 ha Parcours 8 ha Céréales 350 Brebis Romane Entretien DYHF CHRISTOPHE NALES Agriculteur à Nuzejouls (46) Christophe s’est installé une première fois, en 1992, éleveur d’ovins en Auvergne avec un élevage de brebis Rava-Ile de France et Limousine. Une étude prévisionnelle certainement incomplète et il a dû se résoudre à cesser cette activité en 2000 pour raison économique. Au vu de cette situation, il quitte le métier d’agriculteur pour s’orienter pendant quelques temps vers sa formation initiale : logistique, organisation et gestion de production, puis vers d’autres métiers tels que l’artisanat à domicile ou le tourisme. Installation hors cadre familial Engagé en démarche qualité LR Agneau Fermier du Quercy Projet de construction d’une bergerie « … A un moment donné, je me suis interrogé sur mon avenir professionnel et pourquoi ne pas se réinstaller en ovins. Je ne connaissais pas le Lot, mais c’est un département ovin. Je me suis rapproché de la Chambre d’Agriculture et du CDI (Comité Départemental d’Orientation) Une étude prévisionnelle sur l’atelier ovin a été validée par la Chambre d’Agriculture. Cette étude économique était intéressante et correspondait à ce que je souhaitai, sachant que mon épouse travaille à l’extérieur. La nouvelle PAC m’a également incité à m’installer ». … « En Janvier 2015, j’ai trouvé un accord avec Mr Toulet, j’ai pu racheter son troupeau de 200 brebis de race Romane ainsi que le matériel, puis j’ai complété avec un achat extérieur pour arriver à un cheptel de 350 brebis. J’ai contacté ensuite Capel Ovins car je souhaitais travailler avec une Coopérative. Je me suis bien retrouvé dans les offres de service et de suivi de cette Organisation de Producteurs. Je travaille également avec le groupe Capel en termes de nutrition »… Ovins &DSHO2YLQV7UDYDLOOHUHQVHPEOH DXVHUYLFHGHV¹OHYHXUV NOUVEAU : UN CONTRAT D’APPUI TECHNIQUE ET VÉTÉRINAIRE Les performances technico-économiques des troupeaux ovins passent de plus en plus par une bonne maitrise sanitaire des élevages. Afin d’améliorer le cadre du suivi technique, CAPEL OVINS propose à ses adhérents un suivi vétérinaire en partenariat avec le service santé animale de CAPEL. Ce contrat de suivi sanitaire reprend l’Appui Technique proposé depuis plusieurs années par le groupement, il précise les relations entre l’éleveur, son technicien et son vétérinaire. Le comité de gestion Ovins du 1er octobre a validé le principe de ce contrat sanitaire qui permettra à chaque éleveur signataire d’avoir une équipe technique et vétérinaire qui travaille au quotidien ensemble, sur le suivi de son troupeau. Objectifs : Mieux maitriser la santé du troupeau et d’assurer une production en accord avec le projet d’exploitation D’agir préventivement plutôt que curativement D’assurer un suivi global de l’exploitation, qui doit permettre d’aborder les thèmes non seulement sanitaires mais aussi logement, agronomie, technico-économique et environnement. Favoriser une bonne coordination entre les différents intervenants de l’élevage : techniciens de l’Organisation de Producteurs, techniciens d’Exploitation, Vétérinaires,… Le contrat en résumé : L’éleveur s’engage à mettre en œuvre les préconisations proposées en concertations par le technicien et le vétérinaire. Le technicien est le relais de l’élevage. Il coordonne les différents intervenants en élevage. Il établit chaque année un bilan technico- économique de l’exploitation dans le but d’exposer à l’éleveur les points de progrès de son élevage. Le vétérinaire est le responsable sanitaire de l’élevage, il intervient en liaison avec le technicien troupeau. La coopérative s’engage à tout mettre en œuvre pour que les objectifs de ce contrat donnent satisfaction à toutes les parties. Il y a un minimum de quatre visites par an avec au moins une visite réunissant les différents intervenants. Le contrat est disponible auprès des techniciens ovins ainsi que du service santé animale de la Coopérative. Son prix a été calculé pour intéresser le maximum d’éleveurs, il est ouvert dans un premier temps à tous les éleveurs de l’Organisation de Producteurs Ovins. Céline est membre du Comité de pilotage de l’O.P. Ovins et à ce titre est en charge du suivi de cette action. Paroles G ¹OHYHXU … « J’ai participé à la réflexion de cet appui technique et sanitaire, nous devons maintenant le mettre en place. Nous avons fait le constat qu’ il y avait de plus en plus de soucis sanitaires dans les élevages mais qui peuvent etre liés, tant au problème de main d’œuvre qu’à l’organisation de l’exploitation. Plusieurs réunions de travail ont été nécessaires avec les vétérinaires et les techniciens pour construire ce projet. Nous avons un peu repris l’idée du suivi sanitaire mis en place à OVILOT, à savoir le bilan sanitaire d’élevage. Cela permettra une analyse plus approfondie de la situation afin d’amener des réponses et des solutions. L’idée de fond est de mettre en relation tous les acteurs qui viennent sur nos exploitations. Il nous est apparu important que le tandem vétérinaire technicien fonctionne bien. C’est pourquoi le volet technique et le sanitaire sont le socle de base de cette réflexion mais nous devrons y associer les autres services de la Coopérative (nutrition, distribution, matériel)… » CÉLINE LAMOTHE Eleveur à Issendolus 14 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 Ovins 6DORQ6XGGH)UDQFHI»WHOD4XDOLW¹ L’AGNEAU FERMIER DES PAYS D’OC, PRÉSENT À MONTPELLIER Depuis la création de cette manifestation Héraultaise, l’Agneau Fermier des Pays d’Oc participe à la promotion de sa viande d’agneau sous la mère. Le Boeuf Fermier Aubrac et le Veau d’Aveyron et du Ségala sont aussi présents sur le chapiteau des Labels rouge. Cette manifestation régionale a contribué au développement du nombre de points de vente en démarche qualité puisque nous sommes passés de 34 à 51 boucheries, en 7 ans. Un camion pour les démonstrations de découpe et de cuisine, accompagne les explications des producteurs de SIQO, qui parlent essentiellement de la conduite de leur élevage. Le maintien des races rustiques, le pastoralisme en ovin confirment l’intérêt de cette production sur les zones sèches et accidentées. Le consommateur attribue beaucoup d’avantage aux brebis qui pâturent sur les Causses, l’entretien des espaces inaccessibles en est un. Toutefois, ce circuit court collectif est en danger si des jeunes producteurs ne viennent pas remplacer les départs en retraite. La consommation nationale baisse alors que celle des démarches qualité progresse. Voilà bien un signe positif qui nous permet de croire en notre production d’agneau sous la mère en Label Rouge. / $JQHDX)HUPLHUGX4XHUF\ Ovins ³O KRQQHXU³0RQDFR Lors du 67éme Gala de la Croix Rouge à la principauté de Monaco, les 800 convives se sont retrouvés pour participer et soutenir financièrement les actions de cette noble organisation humanitaire, moyennant la dépense de 1 200€ par couvert. Le repas était à la hauteur de la splendeur des lieux. " Caviar, Noix de St Jacques, Sole, Girolles, jus de coquillage et... filet et côte d'Agneau Fermier du Quercy, puis crème chocolatée à la fève Tonka ". / $JQHDXGX4XHUF\IDLWSDUWLHGHV “ PHWVKDXWGHJDPPHDYHFOHFDYLDUHW OHVQRL[GH6DLQW-DFTXHV ” Notre formidable Agneau sous la mère était à l'honneur ce 25 juillet 2015. Comme quoi, la participation à des salons alimentaires organisés par nos grossistes peut porter ses fruits, même si le retour n'est pas immédiat, l'image et la passion que l'on véhicule sont appréciées. Savoir modestement se mettre en avant, tout en respectant le client et le produit de qualité qu'est l'Agneau Fermier du Quercy, nous permet de diversifier nos débouchés de qualité. Les 295 producteurs d'agneaux sous la mère doivent être fiers de cette reconnaissance internationale. Leur agneau fait partie des mets haut de gamme, comme le caviar ou les noix de St Jacques pour les personnes fortunées. Toute la filière est concernée par la notoriété qui entoure notre Agneau Fermier du Quercy. Cette réussite est celle de la passion, de la concertation et de la volonté manifeste de défendre un territoire, dur au quotidien, mais immensément riche de tradition. 6RPPHWGHO (OHYDJH Ovins L’AGNEAU FERMIER DES PAYS D’OC, PRÉSENT AU SOMMET DE L’ELEVAGE “/H/DEHOURXJHHVWOHVHXOVLJQHRIoFLHOGHTXDOLW¹VXS¹ULHXUH” Le salon de l’élevage à Cournon est un rendez-vous précieux pour l’Agneau Fermier des Pays d’Oc puisque l’Auvergne fait partie de l’Occitanie. De plus, deux de ces organisations de producteurs couvrent cette région du Massif Central, où les races rustiques (Blanche du Massif Central, Rava, Grivette, Noir du Velay, Bizet) sont très présentes, maintenant une vie rurale et entretenant le paysage naturel si courtisé par les touristes. Depuis maintenant 7 ans, Éric LAGARDE, responsable qualité de l’Agneau Fermier des Pays d’Oc intervient plusieurs fois sur le ring ovin, pour expliquer aux novices et convaincre les sceptiques, de l’intérêt grandissant des démarches qualité dans nos régions de production et de consommation. Tous les ans des tests hédoniques, sensoriels et gustatifs le démontrent, rassurant ainsi les 85% des consommateurs qui reconnaissent ce signe de qualité comme « sécurisant et bon à manger ». Même si le nombre de visiteurs sur le Hall Ovins n’a pas beaucoup progressé cette année, il est réconfortant de voir les nombreux lycéens qui s’intéressaient à cette production, qui correspond parfaitement aux attentes sociétales des consommateurs. Alors n’ayons pas peur d’afficher nos résultats économiques face à d’autres productions qui nous dépassaient autrefois. Nous croyons en la production ovine sur notre région qui a besoin de producteurs de saveurs. 15 L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 &RXODXG3HQDXGHW3$î62 Porcins UN PARTENARIAT DE LONGUE DATE Parole GHSURIHVVLRQQHO Située au cœur du Limousin depuis 1888, la société COULAUD est devenue au fil du temps, un acteur incontournable dans la filière porcine régionale. En 2005, un rapprochement avec la Société PENAUD, également impliquée dans la filière porcine, a permis la création de la SAS COULAUD – PENAUD, dirigée à ce jour par Franck DEBLOIS. A partir de porcs du Limousin principalement, le savoir-faire de l’entreprise Coulaud-Penaud est la découpe de porc et la fabrication de charcuterie traditionnelle. Implantée sur deux sites différents à Limoges et une plateforme de distribution à Cognac, elle développe également une gamme de charcuterie cuite ainsi que, plus récemment, des produits élaborés comme par exemple de l’araignée de porc marinée. L’ensemble des porcs est abattu et découpé à Limoges. /$'(0$5&+(%/(8%/$1&&2(85 3$57(1$,5('(3$î62HW&28/$8'3(1$8' La devise de l’association Bleu Blanc Coeur : “2QDWRXVOHGURLWGHELHQPDQJHU” > Repères PDG : Franck DEBLOIS Directeur Général : Jean PHILIP Directeur délégué : Claude MOULIN Responsable Commercial : Joël RIVIERE Î14 Millions d’€ de Chiffre d’Affaires Î4 000 Tonnes de viandes de porcs Î450 Tonnes de charcuterie Î50 Salariés Une démarche impliquant l’ensemble des intervenants de la filière dans le but d’améliorer la santé des populations. Cette démarche est aujourd’hui reconnue et soutenue par l’ensemble du corps médical. Outre le fait d’avoir un plus sur la santé humaine, l’enrichissement en Omega 3 procure à la viande plus de qualités gustatives, de tendreté et de tenue. Une démarche qui suscite l’intérêt de la profession ; La filière y trouve une différenciation marquée. Un cahier des charges simple permet d’obtenir un mieux pour la santé de ses animaux. / HQVHPEOH “ GHQRWUHDFWLYLW¹ UHVWHORFDOH ” Travailler localement, un maître mot chez Coulaud Penaud ? « L’ensemble de notre activité reste locale et nous sommes très attachés à cette politique. En effet notre approvisionnement en porcs est issu de l’IGP et Label Rouge « PORC du LIMOUSIN » ou de la filière « PORC CUL NOIR LIMOUSIN ». Nos circuits de distribution, que ce soit la Boucherie traditionnelle, les Grandes et Moyennes Surfaces, Grossistes et Restauration Hors Foyer se situent, pour 90% d’ entre eux, en Limousin, Poitou Charente et Aquitaine. Nous sommes des distributeurs de viande de porcs, de charcuterie et nous offrons à notre clientèle une large gamme de produits : Carcasses entières, conditionnement en barquettes, sous vide, produits élaborés. L’ensemble de la logistique, des livraisons, est assuré par l’Entreprise. Parlez-nous du partenariat avec PAÏSO « C’est un bon partenariat qui date de plusieurs années, que ce soit avec DEFI PORC, QUALIPORC ou maintenant JOËL RIVIERE Responsable commercial PAÏSO, COULAUD–PENAUD a toujours eu la vocation de travailler avec des partenaires régionaux. Comme je vous ai dit, le fil conducteur de l’entreprise est de s’approvisionner localement. Le nombre de porcs continue de progresser, c’est aujourd’hui 350 porcs par semaine qui proviennent des producteurs de PAÏSO. » Et la démarche Bleu Blanc Cœur* ? « Oui, nous sommes engagés avec l’Organisation de Producteurs PAÏSO dans la démarche Bleu Blanc Cœur*. C’est un axe de développement à venir et prioritaire. Nous commercialisons les produits issus de cette filière sous deux marques, que nous avons reprises à notre compte, qui sont LE GUSTOU et LE MIGNON destinées respectivement à la boucherie traditionnelle et à la Grande et Moyenne Surface ». )»WHGX&RFKRQ Porcins Organisée par le Comité porcin du Lot la "Fête du Cochon " est devenue maintenant une tradition. Elle s'est déroulée cette année aux bords de la Dordogne, au camping « Les Borgnes » à Saint Sozy (46) le vendredi 7 août à partir de 18h30. Un marché fermier organisé par les éleveurs qui transforment leurs porcs directement à la ferme. A partir des produits de ce marché, environ 1 000 visiteurs ont composé leur repas, et dégusté sur place jambons, saucissons, saucisses, diverses préparations à base de porc, côtelettes... mais aussi Rocamadour, pâtisseries locales... lors de cette soirée festive. Le Comité Porcin du Lot a voulu cette fête pour, une nouvelle fois, aller à la rencontre des habitants de notre département et des estivants dans notre région, et leur permettre de découvrir l'élevage de porcs lotois. Cette «Fête du Cochon» a été un moment de convivialité où les éleveurs peuvent exposer leur façon de travailler, les satisfactions qu’ils ont à pratiquer ce métier, mais aussi les servitudes et les difficultés qu’ils rencontrent. Un moment “GHJUDQGH FRQYLYLDOLW¹HWGH gastronomie ” L’élevage lotois a fait le choix, depuis déjà de nombreuses années, d’une production d’un porc de qualité démarquée, destinée à alimenter des ateliers de salaisons de grande réputation. Que ce soit en viande fraîche avec la production Label Rouge « Porcs au Grain du Sud-Ouest » ou en salaisons avec les jambons de Bayonne ou de Lacaune... l’élevage lotois participe à soutenir des produits de grande renommée. UNE BELLE PROMOTION DU PORC AU GRAIN DU SUD-OUEST Il convient d’ajouter que, depuis quelques années, la transformation à la ferme des porcs connaît elle aussi un bon développement pour alimenter les marchés fermiers locaux. Les produits de charcuterie « fermière » y sont de plus en plus appréciés. La « Fête du Cochon » sert à nouveau de vitrine pour faire connaître et déguster tous ces produits de charcuterie issus de l’élevage de porcs du Quercy. 16 LE JOURNAL - 16 - NOVEMBRE 2015 À/D4XHUF\QRLVHODVDLVRQVHSU¹SDUH Palmipèdes Entre octobre et décembre : ÎC’est plus de : 650 tonnes de foies gras sous toutes ses formes qui devront être préparées, expédiées et commercialisées 1600 tonnes de viande cru ou élaborée ÎPlus de 2200 tonnes de produits quitteront donc le site de production du Périé, et la plate forme logistique de Saint-Germain en moins de 12 semaines. Si la production d’abattage et de découpe, est assez linéaire tout au long de l’année, les fabrications de produits mi-cuits, et festifs, s’accélèrent. C’est ainsi toute la chaine d’expédition qui monte en régime tant sur les produits crus et mi-cuits, que sur les produits conserves. C’est aussi l’entrée en activité des lignes confection de coffrets cadeaux et colis d’affaires qui mobilisent plus de cinquante personnes et réalisent plus de 3000 coffrets chaque jour. Tous les services du périmètre sont mobilisés pour assurer la réussite de ce challenge annuel. C’est la concrétisation, pour le service commercial, d’un travail de prospection qui prend forme, avec la tension habituelle liée à la part d’incertitude, jusqu’au départ de la commande. Pour l’ensemble des services de la Quercynoise, de la production vif au commerce, il s’agit bien d’une période particulièrement intense, qui vient clôturer une année de travail. La quercynoise s’appuie cette année sur une gamme MaistreS OccitanS très attractive Les lignes des coffrets sont déjà en activité L’outil traite chaque semaine plus de 45 000 canards gras Les produits élaborés foies sont au rendez-vous dans la gamme Clos St Sozy )RLUHGX9DODLVHQ6XLVVH Palmipèdes DANS LES PAS DE CHRISTIAN SCALISI, RESTAURATEUR, À MARTIGNY EN SUISSE. 240 repas par jour. Ouvert de jour comme de nuit, cette participation est très sportive pour l’équipe de Christian composée de 6 personnes uniquement. La carte du restaurant propose des spécialités de canard gras de la Quercynoise (magret, confit, escalopes de foie gras… etc) accompagnées du vin de CAHORS AOP La Madeleine Noire. Le coup de cœur du restaurateur : La côte de bœuf Herens 550G avec son escalope de foie gras poêlée Clos Saint Sozy IGP SUD OUEST 70G… La Foire du Valais, créée en 1960, attire, chaque année, un très large public consommateur, curieux et provenant de nombreuses régions de Suisse. Elle dure 10 jours et est un grand moment de fête. Christian SCALISI est présent sur cette foire à Martigny depuis 18 ans, avec le restaurant LA QUERCYNOISE, où il sert une moyenne de A l’occasion de la Foire du valais, se déroule la rencontre des REINES au moment de la descente des alpages suisse. Il s’agit d’une compétition entre les vaches suisses de la race Herens. Christian est le seul français propriétaire de 3 vaches Herens. L’une de ses vaches a fini 4ème dans la « catégorie des premiers veaux » (vache 1er veau = 4 ans). Il a gagné une SONNETTE (une CLOCHE). Son ambition c’est d’avoir la REINE = la gagnante de toutes les reines des catégories. Nous lui souhaitons bonne chance dans la réalisation de ce rêve ! > Repères /D)RLUHGX9DODLVF HVW 400 exposants, 200 000 visiteurs, 43 000 m2 de surface, une ambiance incomparable, le rendez-vous de l’automne (octobre) /D4XHUF\QRLVHSU¹VHQWHDXVDORQLQWHUQDWLRQDO$18*$ ³&RORJQH$OOHPDJQH ANUGA, la plus grande plateforme mondiale des affaires pour l’agroalimentaire international, a lieu tous les deux ans à Cologne, en Allemagne. L’édition 2015 a réuni 7000 exposants de 108 pays sous 10 thèmes différents. Près de 200 exposants français. La Quercynoise exposait dans Le Pavillon France (slogan « Made in France Made with Love ») sous la bannière Sud-Ouest (Midi Pyrénées + Aquitaine) avec l’ARIA Midi Pyrénées. Le stand de La QUERCYNOISE dans le Hall ANUGA FINE FOODS était de 15M2. Avec notre communication GROUPEMENT DE PRODUCTEURS, notre historique (40 ans), nos certifications et notre IGP SudOuest, nous étions en pleine harmonie avec les tendances générales de la communication sur le salon (aspect santé, sécurité, etc..). Notre présence sur le salon était incontournable ; tous nos concurrents en foies gras étaient présents également. L’intérêt du salon est triple Affirmer notre engagement à l’international et notre expertise. Accueillir nos clients - découverte des nouveaux produits, élargissement de la gamme, discussions pour animer les ventes de fin d’année, perspectives 2016 Rencontrer des prospects, des nouveaux clients sur des marchés existants ou nouveaux. Nous avons eu une cinquantaine de contacts commerciaux dont une quinzaine de clients. Notre bilan général est très positif, un rendez-vous incontournable pour l’international (bien au-delà du marché Allemand peu enclin au foie gras) et rendez-vous est déjà pris pour la prochaine édition, du 7 AU 11 OCTOBRE 2017. 17 L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 Fruits et Légumes /DQRLVHWWHFRPSO¹PHQWDLUH ³ODSURGXFWLRQGHQRL[ DEPUIS 3 ANS LA FILIÈRE CAPEL FRUITS S’ENGAGE ET MET EN PLACE LES MOYENS NÉCESSAIRES POUR DÉVELOPPER LA PRODUCTION DE NOISETTES DE TABLE AUPRÈS DE SES ADHÉRENTS. Avec une culture mécanisable et une forte demande commerciale, cette production est en plein essor et ne demande qu’à se développer. La production de noisettes est tout à fait adaptée à la zone d’activité de la coopérative. Le noisetier, présent à l’état sauvage partout dans notre région, s’implante facilement dans différents types de sols, à condition d’être alimenté en eau et éléments fertilisants selon ses besoins. Les densités de plantation oscillent entre 550 plants à 660 plants/ha. Le noisetier a une mise à fruits beaucoup plus rapide que pour le noyer. Le rendement peut atteindre plus d’1 T/ha/ an à partir de la troisième année après la plantation. A partir de la 8ème année après plantation, la production moyenne est de 2,5 T/ha/an. L’activité noisette est complémentaire à la production de noix sur les exploitations où un atelier noix est déjà présent, car elle utilise le même matériel et permet un étalement du travail lié à la récolte qui est plus précoce que celle de la noix. Un facteur limitant, comme c’est le cas dans toute production, est la ressource en eau et donc la capacité à irriguer le verger, qui garantira calibre, remplissage des fruits et donc qualité de la récolte. Le 11 septembre dernier, une visite d’un verger de plus de 50 ha a été organisée par la coopérative. Une quinzaine de jeunes planteurs et futurs planteurs se sont déplacés afin d’échanger et de discuter sur les critères technico-économiques. > Repères Les plantations déjà réalisées et en projet : D’un point de vue commercial, la demande en noisette coque ne cesse d’augmenter et nos clients actuels nous sollicitent régulièrement. Î2013-2014 = 4 ha Î2014-2015 = 10 ha Î2015-2016 (cet hiver) = 6,5 ha Si la mise en place de cette culture sur votre exploitation vous intéresse, nos techniciens se tiennent à votre disposition pour répondre à toutes vos questions : Leslie Van Oncem tél. 06 27 10 49 05 Frédéric Balaguer tél. 06 77 64 74 29 Guillaume Ruet tél. 06 78 00 49 26 L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 Vie de la coop Moisson satisfaisante et professionQDOLVDWLRQGDQVOHP¹WLHUGXJUDLQ{ CET ÉTÉ, LA MOISSON S’EST DÉROULÉE DANS DE TRÈS BONNES CONDITIONS CLIMATIQUES PERMETTANT DES TRAVAUX DE RÉCOLTE RAPIDE. Au sein du territoire CAPEL, les apports des adhérents se sont révélés corrects en qualité et importants en quantité. Ceci est rendu possible grâce au développement du réseau de proximité de point de collecte. Capel souhaite en effet se rapprocher de ses adhérents pour limiter l’utilisation de bennes couteuses. En zone Nord, deux points de collecte ont été mis en place pour le mois de juillet, respectivement à Bétaille (46) et Bagnac sur Célé (46). En zone Sud, la mise en route du silo de Montpezat est un succès. Dans ce contexte, la récolte d’été est passée à fin juillet de 9242 tonnes en 2014 à 14324 Tonnes en 2015 soit une progression de 55 %. La collecte de blé, à elle seule, a progressé de plus de 4 000 Tonnes. L’investissement de Montpezat permet aux adhérents de CAPEL d’avoir un silo de proximité limitant l’utilisation de bennes. De plus, à l’aide de ce nouvel outil, la coopérative se professionnalise dans le travail du grain et tout particulièrement celui du blé. Grâce à ses douze cellules, quatre de mille tonnes et huit de cinq cents tonnes, nous pouvons mélanger les différents apports des adhérents. Les lots finaux obtenus sont ainsi homogènes en qualité (PS, protéine,…) ce que recherche la filière meunerie. L’accès à ce marché nous permet de dégager une meilleure valeur ajoutée, bénéfique aux adhérents. Compte tenu de la plus-value apportée et dans un contexte de marché difficile (prix bas et instables) Capel incite ses adhérents à produire des blés de qualité. C’est pourquoi, depuis cette année, la coopérative attribue une prime qualité aux apports de blé à l’acompte ayant un taux de protéine supérieure à la norme. Une meilleure valorisation des apports passe en effet par un travail conjoint entre les adhérents et la coopérative. 18 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 3UHVWDWLRQ(IIHXLOODJH Viticulture Cette prestation est proposée depuis plus de 15 ans aux viticulteurs. Suite à notre récent partenariat avec l’entreprise « Banton-Lauret », nous avons effectué les effeuillages avec une PELLENC à tambour, montée sur un châssis de machine à vendanger. > Repères Château COMBEL LA SERRE ($5/,OEHUWHWoOV Cournou (46) Canton de Luzech, 15 km de Cahors 20 ha de vigne sur les plateaux calcaires En conversion Bio, certiocation prévue en 2016 7RXWHVOHVFXY¹HVVRQW³EDVHGH0DOEHF • Blanc 100% à base de Vermantino • Rosé sec « Epattant antidotte à la chaleur du Causse » • 1 IGP Cotes du Lot vin de pays en grappe entière de malbec • 4 AOP • Le pur fruit du causse • Cuvée château • Au cerisier • Le lac au cochon &RPPHUFLDOLVDWLRQ • auprès des particuliers, caviste et restaurateurs (60%) • export (40%) Japon, USA, Canada, Emirats Arabes, Singapour, Chine et pays européens MXOLHQLOEHUW#FRPEHOODVHUUHFRP Questions ³ JULIEN ILBERT Château Combel La Serre à Cournou (46) « C’est la deuxième année que je fais appel à un prestataire. L’année dernière, c’était une machine trainée, cette année c’est une automotrice. Je trouve que la « Pellenc » a fait un meilleur travail cette année. Ce que nous faisons à la machine ce sont des parcelles destinées au négoce. L’effeuillage a la main reste plus qualitatif et majoritaire ici. … Financièrement cela coute moins cher d’effeuiller à la machine et compte tenu du niveau de prix du vin vendus au négoce nous devons rechercher la meilleure efficacité économique. Cette année, nous avons utilisé la machine pour 6 ha sur les 20 ha de vignes que nous possédons, plus une parcelle ou nous avons enlevé le plus gros avec la machine et avons effectué la finition a la main ». Par rapport aux vendanges récoltées, la machine a fait du bon travail. Nous avions une effeuilleuse que nous avons revendue car nous n’avions plus le temps de faire ce travail. C’est pour cette raison que nous faisons appel à une prestation extérieure. 7KHUPRYLQLoFDWLRQ Viticulture FRANK RIGAL Château St Didier à Parnac (46) … « C’est la première année que je l’utilise, c’est une méthode de vinification pour les terroirs moyens, première et deuxième terrasse. Sur les grands terroirs je n’en suis pas partisan car la fermentation traditionnelle est encore la meilleure méthode pour arriver à faire des grands vins. …Il est sûr que sur les terroirs moyens, pour bien vinifier, ce traitement de thermovinification est la meilleure façon pour sortir un produit de qualité. C’est une excellente méthode pour faire des vins de marques, ça permet d’homogénéiser des terroirs et des raisins, de donner un produit homogène, des vins plus gras, plus soyeux, moins acide et avec une très belle robe. …Cette technique permet d’obtenir des cellules, qu’elles éclatent sous l’effet de la chaleur 70 ° et on obtient ainsi toutes les anthocyanes, le tanin et le gras qu il y a dans la peu du raisin On continuera de faire appel à de service notamment pour les marché à l’export, des marchés qui aiment des vins fruités avec un bon volume en bouche et la thermovinification permet de fabriquer des vins des comme ça. Le consommateur normal recherche dans un vin qu’il soit facile à boire. Entretien DYHF Cette prestation est nouvelle et nous l’avons proposée pour les vendanges 2015. Nous avons Thermo vinifiés plus de 5 000 HL, ce qui est vraiment très positif pour une 1ere année. Notre prestataire, Thermoconseil, est un véritable professionnel, et l’ensemble des viticulteurs ayant effectué cette prestation, peuvent en témoigner ! Comme nous l’avions annoncé dans le précédent Journal, la prestation est clef en main, et c’est un élément essentiel pendant les vendanges, moment stressant pour les Vignerons. > Repères C’est au coeur du Sud-ouest, dans la vallée du Lot que se situe la Maison RIGAL, enracinée à Cahors depuis 1755. La Maison Rigal s’est consacrée de tout temps et avec passion aux cépages typiques du Sud-Ouest. Certains ont acquis une renommée internationale tel le cépage rouge Malbec, présent au coeur du vignoble de Cahors et dans le Quercy. YLJQREOHVKHFWDUHV · Château Saint Didier Parnac (vendu à 85 % au Québec · Prieuré de Cénac vendu cicuit traditionnel restaurant caviste grossiste et 80 % à l’export · Château de Grezels vendu 30 à 40 % en grande distribution et les reste à l’ export Canada Etats unis Belgique Angleterre Japon &RQWDFW LAURENT RIGAL (FILS DE FRANK RIGAL) DANS LES CHAIS /DXUHQW5LJDOPDLOPDLWHULJDO#RUDQJH Site internet 19 L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 8QHWDEOHGHWULPLVHHQHVVDL Viticulture Questions ³ Cette année, le Groupe Capel a choisi de référencer du matériel de chai autre que les pompes, à savoir des table de tri, égrappoir, conquet à vendange ….. Une table de tri a été mise en essai au Château du Cèdre, et nous avions convié les viticulteurs à venir voir la démonstration. La machine fonctionne très bien, permet d’enlever la grosse majorité des déchets verts, à une bonne cadence. > Repères PASCAL VERHAEGHE Château du Cèdre, Vire sur Lot (46) … « Nous avions vu des tables tri depuis quelques années mais nous n’en avions jamais utilisé. Nous faisions un triage manuel… Le gros avantage de cette machine c’est qu’elle est simple de conception et facile à régler. C’est vraiment très élémentaire de modifier son réglage en fonction des besoins, suivant la vendange qui arrive. Le résultat du tri pour nous est bon, la machine globalement effectue un bon travail. Normalement le tri à la main est de meilleure qualité mais sur une journée complète la machine va effectuer un travail régulier et à la fin le résultat n’est pas loin de ce que l’on obtient en effeuillage manuel. J’estime que la machine enlève 90 % des déchets, ce qui est déjà performant. Si l’on voulait atteindre les 100 % il faudrait installer derrière cette machine une petite table de tri pour 2 /3 personnes afin de parfaire la finition. Dans notre cas, pour faire un bon travail de tri, il faut 8 personnes pendant 10 jours. Il est clair qu’économiquement la machine est valable surtout que le malbec est un peu plus compliqué à trier car il y a beaucoup plus d’éclatement des baies. C’est la première fois que cette machine est présentée, mais à l’issue de cette journée de démonstration, je suis convaincu de l’efficacité. Nous envisageons d’en acheter une ». Questions ³ Un mot sur la campagne 2015 ?... THOMAS BEAUVILLAIN Responsable d’OENO 46 …Au niveau de la maturité, quelques parcelles ont connues, par endroit, des blocages dûs au stress hydrique, faible, mais suffisant pour être dommageable sur la fin. Par contre là où il n’y a pas eu de stress hydrique c’est une excellente année. La sècheresse du mois de Juillet a un peu décalé les périodes de récolte d’une semaine. Les pluies de début Septembre ont fait gonfler les raisins et il y a eu un phénomène de dilution à cause d’une augmentation du volume des liquides, c’est-à-dire plus de jus par rapport aux pellicules, ce qui devrait donner des vins 6&($OH&ºGUH Domaine familial Dirigé par 3DVFDOHW-HDQ0DUF9HUKDHJKH KHFWDUHVHQFXOWXUHELRORJLTXH FXY¹HVLVVXHVGHVP»PHVTXDOLW¹VGHWHUURLU t&K´WHDXGX&ºGUHVignes de moins de 30 ans rendement un peu supérieurs - 40/ 45 HL /ha t/H&HGUHVignes de 30 à 50 ans - 35 HL / ha · GC Vielles vignes de plus de 50 ans - 25 à 30 hl &RPPHUFLDOLVDWLRQ · 80 % destiné à l’ export sur 40 pays · 20% vers la restauration, cavistes et particuliers 5¹JXOLºUHPHQW FLW¹ HW UHFRQQX SDU OHV PHLOOHXUV JXLGHV GHVYLQVGH)UDQFHHWPRQGLDX[GRQW … « Depuis plus de quinze ans, les frères Verhaeghe, Pascal à la viniocation et Jean-Marc au vignoble, font du Château du Cèdre la référence de l’appellation. Il faut dire qu’ils bénéocient d’un terroir exceptionnel »… … « Excellents 2012, à la hauteur de la réputation du château et modèles de beau Cahors »… plus rond mais un peu moins concentré qu’à l’habitude. De ce fait, ils seront prêts pour la commercialisation plus tôt... » Et le millésime ? «… Les rendements sont tout à fait corrects, 5O - 6O hl. Les vins de table, les vins de pays ont fait de bons rendements entre 90hl et 120 hl. On devrait avoir un millésime qui sera d’un bon niveau, Nous assistons cette année à une recapitalisation des chaix. Le volume de vin disponible redevient conséquent C’est important parce que les bonnes récoltes contribuent à diminuer les couts de production, ce qui permet, par rapport aux 3 dernières années, d’etre plus compétitif sur les marchés. Globalement, on peut dire que 2015 est une bonne année ». Ou en est le laboratoire OENO 46 ? … « C’est une bonne année au niveau du chiffre d’affaires, nous progressons en quantité et avons atteint maintenant le rythme de croisière. D’avantage de services plus une amélioration de l’offre ont contribué à cette évolution. En effet, nous proposons plus de services en continu alors qu’ils été anecdotiques, par exemple les analyses fines sont devenues de routine. Nous avons un laboratoire plus performant, des analyses plus rapides et un temps de réponse optimisé. Nous avons aujourd’hui un laboratoire qui devrait atteindre l’équilibre financier, voire positif et l’année qui arrive devrait corroborer cette situation. Grace aux bons résultats on peut maintenant envisager des perspectives de développement dont nous reparlerons bientôt ». 20 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 Distribution l7HUULWRLUH9DOO¹H'RUGRJQHz{ UNE VISITE AVEC LES PRODUCTEURS DU TERRITOIRE A ÉTÉ ORGANISÉE DÉBUT SEPTEMBRE, AVEC POUR OBJECTIF D’EXPLIQUER LES DIFFÉRENTES ÉTAPES MENANT AU RÉFÉRENCEMENT D’UNE VARIÉTÉ DE MAÏS GRAIN OU FOURRAGE PAR LA COOPÉRATIVE. Parole GHWHFKQLFLHQ CHRISTOPHE BUSATO Responsable du Territoire Vallée Dordogne Quel intérêt de mettre en place un essai Maïs dans la Vallée de la Dordogne? « Dans le cadre du développement et positionnement de notre gamme Maïs, nous implantons depuis plusieurs années un essai Maïs grain sur la commune de Girac (Canton de Bretenoux 46) et depuis peu, un essai mené en micro parcelle destiné à une récolte Maïs fourrage. Ce dernier est réalisé dans le cadre du réseau d’expérimentation UNISUD (centrale de référencement et d’achat dont le groupe CAPEL est membre…) … « L’objectif de ces essais est de comparer et d’étudier dans les conditions du territoire, les nouvelles variétés de Maïs qui sont proposées sur le marché. Des notations sont effectuées, de la levée à la récolte, et certaines « tares » peuvent être mises en évidence, tel des pieds cassés lors de fort vent ». A cette occasion différents points ont été abordés : La mise en place d’un essai à répétition, La date optimale de récolte du maïs avec analyses de plante entière (outil d’aide a la décision permettant de connaitre la teneur en Matière Sèche du Maïs) Les conservateurs de fourrages, La confection des silos avec la méthode bavaroise Pilotage de l’irrigation par tensiomètre (irripilot) Comment est implanté un essai tel que celui-ci ? « Cet essai est composé de deux blocs bien distinct. Une partie de la parcelle est semée avec des variétés de série 13 et 14 (indice variant de 340 à 480) destiné à une récolte en grain. L’autre partie est semée en bloc à répétition pour une récolte destinée à etre ensilé. Chaque variété est semée par bloc de quatre rangs sur sept mètres de long et cela répété trois fois. Quinze variétés sont implantées sur cet essai, ce qui donne 45 blocs à récolter ! Les principaux points de notations de la culture sont : la levée, l’insertion des épis, la hauteur de plantes, le gabarit, la tenue des tiges et l’enracinement, la pesée, … » Comment se passe la récolte ? « Lors de la récolte du maïs grain, une remorque auto-peseuse permet de noter les rendements humides du maïs. Une prise d’échantillon par variété est ensuite effectuée afin de déterminer l’humidité et de ramener les rendements aux normes pour chacune des variétés. Concernant l’essai à répétition, la récolte est effectuée par une ensileuse deux rangs, (seuls les deux rangs du milieu de chaque variété sont ensilés) dédiée à ce type d’essai. Une pesée automatique est faite pour chaque bloc, soit trois pesées par variété et un échantillonnage en vert est effectué pour chaque variété afin d’analyser les valeurs fourragères ». Le réseau Sud-Ouest se compose de 16 essais Maïs grain et de 6 essais Maïs fourrage toutes précocités confondues. A ce titre le Groupe CAPEL a mis en place cette année un essai Maïs fourrage trois répétitions, dans la Vallée de la Dordogne et deux essais Maïs grains série 13 et série 14 dans la Vallée du Lot. 62',$&XQHoOLDOHGX*URXSH&$3(/ Distribution SODIAC EST UNE SARL SPÉCIALISÉE DANS LE NÉGOCE DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION. ZĞƐƉŽŶƐĂďůĞ ŚƌŝƐƚŝĂŶKEEs> ĂǀĂŐŶĂĐ ZĞƐƉŽŶƐĂďůĞ WĂƚƌŝĐĞDZd/E ZĞƐƉŽŶƐĂďůĞ ůĂƵĚĞDE/ sŝůůĞŶĞƵǀĞ ZĞƐƉŽŶƐĂďůĞ >ŝŽŶĞůWKhZ> ZĞƐƉŽŶƐĂďůĞ &ĂďŝĞŶ Kh>W/YhEd Le chiffre d’Affaires annuel se situe à hauteur de 3 200 000 € . Son équipe est au service des professionnels du bâtiment, des agriculteurs mais aussi à des particuliers et du grand public. :Z s'E >/DK'E >/sZEKE s/>>Ehs ŚŝīƌĞ Ě͛īĂŝƌĞƐ 1 022 861 € 19 919 € 955 087 € 575 352 € 638 061 € SODIAC est adhérente au groupement national «TOUT FAIRE MATERIAUX». Il s’agit du premier groupement national d’indépendants avec plus de 450 agences en France. Cette adhésion permet à SODIAC de se situer parmi les référents du négoce des matériaux. Cela lui permet aussi d’optimiser ses achats. Nous avons décidé de mettre dans certains de nos magasins une gamme de matériaux «TOUT FAIRE». C’est déjà le cas à Cavagnac avec des résultats encourageants. Des projets sont à l’étude sur d’autres sites, notamment Labastide Murat. Le groupe CAPEL souhaite diversifier, créer et développer de nouvelles activités dans ses magasins. Les matériaux sont une voix de diversification au même titre que Gamm Vert, ainsi nous étoffons notre offre de services de proximité. INFO + &RPPHUFLDX[ Lionel POURCEL Villeneuve d’Aveyron Didier CUBAYNES Limogne et Cajarc Patrice MARTIN Livernon et Cavagnac 21 L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 Portes Ouvertes et Inauguration Distribution GXVLWH$JUL4XHUF\6HUYLFHGH9D\UDF “CE SITE ÉQUIPÉ D’UN ATELIER, D’UNE PARTIE MAGASIN ET DE BUREAUX A ÉTÉ INAUGURÉ LE 25 SEPTEMBRE 2015 À L’ISSUE D’UNE JOURNÉE PORTES OUVERTES QUI A PERMIS À DE NOMBREUX AGRICULTEURS DU TERRITOIRE DE RETROUVER OU DE FAIRE CONNAISSANCE AVEC L’ENSEMBLE DE L’ÉQUIPE D’AQS VAYRAC ” Il revenait à Christian DELRIEU d’accueillir toutes les personnes présentes - agriculteurs, fournisseurs, élus - pour cette inauguration. Pas loin de cent personnes ont pu se rencontrer, échanger autour d’un buffet dinatoire préparé par un traiteur local, David CALMON, habitué à ce genre de manifestation. Quextions ³ PHILIPPE LANDES Directeur d’activité Gamm Vert et Machinisme CHRISTIAN DELRIEU, MICHEL PELISSIERJEAN CLAUDE REQUIER, HUGUES DU PRADEL, PIERRE LAFRAGETTE, MICHÈLE BOURGEADE, GÉRARD LAVINAL Ils ont 'LW Christian Delrieu Président du Groupe CAPEL « … Au moment de l’arrêt de l’activité de M. Fontanel, plusieurs personnes sont venus nous voir pour reprendre son activité. C’est très compliqué de reprendre une affaire lorsque c’est un syndic qui vend. C’est pourquoi, nous n’avons pas pu rester sur la commune de Saint Michel de Bannières, nous avons trouvé une autre solution et décidé de nous implanter ici, dans ce local que nous avons loué à M. Prangères, afin d’ ouvrir rapidement... Nous avons considéré que le groupe CAPEL pouvait continuer d’apporter ce service local. Le rôle d’une coopérative c’est aussi de rester présent en zone rurale tout en s’ assurant de la rentabilité des outils. Michel Pélissier Directeur Général du Groupe CAPEL « … Satisfait de cette ouverture parceque A.Q.S est une filiale de CAPEL et de FERMES DE FIGEAC, ce qui montre bien que des organisations sur un territoire peuvent associer leur savoir-faire lorsqu’ il y a des intérêts communs… L’ouverture de cet atelier c’est l’attachement du groupe CAPEL à ses hommes, ses produits et au territoire en créant des emplois durables… C’est aussi la 3ème inauguration cette année, les palmipèdes à Gramat, les céréales à Montpezat et maintenant Agri Quercy Services ici … Le groupe CAPEL continuera à apporter des services de proximité, de se développer, d’accompagner le développement de l’agriculture et des mutations en cours … » Pierre Lafragette Président de Fermes de Figeac Pourquoi avoir ouvert cet atelier à Vayrac ? « Suite à l’arrêt de l’activité de ventes et de réparations de machines agricoles et de tracteurs de l’Entreprise Fontanel à Saint Michel de Bannières (46), les agriculteurs de ce territoire n’avaient plus de services de proximité. Nous avons déjà quatre ateliers dans le département du Lot qui fonctionnent et donc une connaissance du métier. Un certain nombre d’éléments positifs nous ont amené à prendre la décision d’ouvrir un site de services à Vayrac qui a la particularité de couvrir le Nord du Lot et la Basse Corrèze. C’est également une zone commerciale exploitable par Capel Equipement immédiatement. De plus il n’y a pas de concessionnaire tracteur dans cette zone ». Deux mots de l’équipe ? « Pour assurer ce service, c’est une équipe de trois personnes qui est affecté sur ce site. Celle-ci était pratiquement en place, deux des trois salariés – Patrick PERRIER, chef d’ atelier et Cédric CALDEIRA, mécanicien - étaient connus et reconnus pour leur compétence chez Fontanel et un magasinier, Benoit BERGUES, 15 ans d’ancienneté dans le métier , originaire du pays et qui habite sur ce territoire, est venu compléter l’effectif ». AQS est une société de service mais le commerce ? « Effectivement, AQS ne fait pas de commerce. Cette activité est assurée par Capel équipement. Un commercial machinisme est détaché sur le secteur, il s’agit de Cédric MERLE. CAPEL est concessionnaire VALTRA pour le département du Lot et une partie de la Dordogne mais également concessionnaire de machines agricoles de marques reconnues tel que Krone, Kverneland, Sulky, Rolland … et autres Technoma ». CÉDRIC MERLE Commercial machinisme « … Au nom de Fermes de Figeac, c’est un plaisir de participer à cette petite fête pour démarrer cette activité dans le cadre d’ Agri Quercy Service. Il y a une vingtaine d’années, cette dernière a inscrit ses activités sur une notion de services de proximité ainsi que d’emploi en milieu rural. Je suis d’ autant plus content d’ouvrir ici ce soir qu’il y a quelques années on s’interroger d’en fermer deux. Il est possible de coopérer entre nous, avec AQS, nous avons trouvé une coopération entre CAPEL ET FERME DE FIGEAC dans une confiance forte… » Tour à tour, Hugues du Pradel, Maire de Vayrac et Jean Claude Requier, Sénateur pour rappeler l’importance de pouvoir conserver les services dans nos zones rurale et souhaiter bon vent à cette nouvelle activité sur ce secteur. L’ ÉQUIPE AU COMPLET DE GAUCHE À DROITE PATRICK PERRIER, CÉDRIC CALDEIRA, BENOIT BERGUES 22 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 1RXYHDXFRQFHSWGHPDJDVLQ Distribution ³&RUUº]H GAMM VERT ET LA DISTRIBUTION PROFESSIONNELLE CAPEL SE DONNENT UN NOUVEAU VISAGE La question qui était posée était celle de fermer le site que la coopérative exploitait dans ce village compte tenu de son faible Chiffre d’ Affaires et des locaux inadaptés au métier de la distribution. Le groupe Coopératif CAPEL, n’en oublie pour autant son rôle dans l’aménagement du territoire. C’est dans cet état d’esprit qu’une réflexion s’est engagée avec la commune et cette dernière a répondu présent. En effet, la mairie nous a proposé un bâtiment de 800 M2 dans lequel elle a réalisé les travaux (maçonnerie intérieure, désamiantage, pose de la nouvelle couverture. Les aménagements intérieurs restent du ressort de la Coopérative). De plus, ce bâtiment, nous permettant de développer les deux activités ; distribution professionnelle et grand public, se situe dans le secteur commercial du village avec un parking commun à la Supérette « PETIT CASINO ». L’implantation d’une maison de santé dans ce périmètre est prévue pour 2017. Si les Gamm Vert se veulent être des jardineries aux racines agricoles…, ils se doivent de répondre aux exigences actuelles dont les maitres mots sont « Qualité, Conseil, Services et Proximité ». Il en est de même pour notre réseau de magasins agricoles professionnels. C’est dans cet objectif que nous avons regroupé nos deux entités dans le même magasin, conçu et aménagé, pour répondre aux besoins de chaque activité tout en gardant leur complémentarité. Cette nouvelle organisation permet une mutualisation du personnel et le client se retrouve dans un environnement commercial accueillant et adapté aux besoins. Nous envisageons de développer ce nouveau concept sur les sites et dans les magasins ou le rayon jardinerie n’est pas très développé. Compte tenu de la zone de chalandise nous avons fait le choix de l’enseigne Nous retrouverons, dans le secteur Grand Public, une gamme jardinage, bricolage, alimentation animale, végétal ainsi qu’un petit rayon de produits régionaux. A la suite, dans la partie distribution professionnelle deux pôles y sont aménagés. Un pôle Nutrition Animale dans lequel nous retrouvons la gamme d’aliment et autres minéraux ainsi qu’un espace dédié aux Veaux sous la Mère ; aliment d’allaitement Serval et Lactalis, tous les produits nécessaires à cette filière - matériel, produits nutritionnels,… Un pôle végétal avec les semences maïs, céréales à paille, ainsi que les produits de santé végétale. Les engrais se situeront dans le dépôt attenant au magasin. A ce jour, une personne, Virginie RICHARD, est affectée sur ce site et sera secondée si besoin par du personnel des sites voisins. Ce nouveau magasin, déjà opérationnel, devrait etre inauguré d’ici la fin de l’année 2015. 1XWULGRF{DFFRPSDJQHVHVlEORQGHVz Distribution DXQDWLRQDO Le concours national de la race Blonde d’Aquitaine s’est déroulé au parc des expositions de Saint Gaudens les 18 et 19 Septembre Ce grand rassemblement, qui a eu lieu lors des pyrénéennes, a connu un nouveau succès de fréquentation. Les éleveurs de NUTRIDOC ont présenté leurs meilleurs animaux préparés pour cette grande manifestation. Une majorité de notre zone d’activité était représentée avec : Le Lot (élevage Cadiergues), le Tarn et Garonne (élevages Catusse, Dupin et Belon), les Hautes Pyrénées (élevage Manse et Darré), l’Aveyron (élevage Saint Affre). Cette belle journée ensoleillé s’est vue récompensér par un 1er prix de section males âgés de 2 à 3 ans pour HULK de l’élevage Manse Jean Paul. Ce bel animal s’était déjà fait remarquer avec sa 2ème place lors du dernier concours général de Paris. HABANA suitée de son veau LOUNA de l’élevage Darré Mathieu a obtenu le 1er prix de section femelle suitée de 3 à 4 ans. L E J O U R N AL - N ° 1 6 - N O V E M B R E 2 0 1 5 Fil de l’info /$)&2NHVDNR" incidence sur la qualité des denrées alimentaires (lait, viande, …) Il n’y a pas non plus de contamination directe entre ruminants, seulement par piqûre infectante de culicoïdes, au gré du déplacement des moucherons (vent, mouvements d’animaux…), éventuellement par le sperme contaminé. Initialement c’est une maladie exotique mais cette dernière est actuellement présente en Europe (Espagne, Italie, Portugal, Grèce, Corse) avec 5 sérotypes (1, 2, 4, 8, 16). © Fourrure (http://www.boulesdefourrure.fr C’est une maladie virale transmise par un moucheron piqueur de type Culicoïdes. Il existe 24 stéréotypes de virus et de nombreuses variétés de culicoïdes, dont le pouvoir infectant diminue avec la température. Cette maladie est réputée contagieuse à déclaration obligatoire ; réglementée avec des mesures de surveillance et de police sanitaires définies par l’administration. Les espèces sensibles sont tous les ruminants (ovins, bovins, caprins et cervidés). Cette maladie n’affecte pas l’homme et n’a aucune © Fourrure (http://www.boulesdefourrure.fr LA FIEVRE CATTARRHALE OVINE OU MALADIE DE LA LANGUE BLEUE &HWWHPDODGLHQ DIIHFWHSDV “ O KRPPHHWQ DDXFXQHLQFLGHQFHVXU ODTXDOLW¹GHVGHQU¹HVDOLPHQWDLUHV ” INFO + ,QIRUPDWLRQVXWLOHV KWWSZZZIFRLQIRIU KWWSZZZSODWHIRUPHHVDIU 9¹W¹ULQDLUHVGX*URXSH&$3(/ Karine COSNIER Dr Vétérinaire responsable du service, $ODLQ/()(%95(Dr Vétérinaire, Christophe NATORP Dr Vétérinaire /DFDSHOOH0DULYDO05 65 40 81 54 6DLQW&\SULHQ 05 65 23 32 32 /DEDVWLGH0XUDW 05 65 31 11 51 6RXVFH\UDF05 65 40 38 65 9D\UDF05 65 41 60 65 Le 11 septembre 2015, un foyer de fièvre catarrhale ovine à sérotype 8 a été confirmé par l’ANSES, suite à l’atteinte d’un bélier de 5 ans dans l’Allier. L’animal présentait un œdème de la face, des difficultés respiratoire et de la fièvre. Au 11 octobre 2015, il y a 43 départements en zone réglementée et une quarantaine de foyers. Réglementairement des zones interdites, de protection et de surveillance ont été mises en place et évoluent selon les suspicions cliniques et les résultats des analyses. Des règles de circulation des animaux entre les différentes zones sont mises en place et perturbent fortement les mouvements d’animaux. La vaccination demeure le moyen de prévention le plus efficace. Il existe un vaccin spécifique contre le sérotype 8 en présentation ovine et bovine. Actuellement, les stocks mondiaux sont limités. La vaccination est réservée pour l’instant aux animaux de 6 à 15 mois destinés aux échanges et à l’export, ainsi qu’à ceux des schémas génétiques. Elle est prise en charge par l’Etat qui fournit les vaccins et finance l’intervention du vétérinaire sanitaire en élevage. La vaccination du cheptel souche pourrait être volontaire. Les informations transmises à ce jour correspondent à la situation officielle le 19 octobre 2015. 24 LE JOURNAL - N°16 - NOVEMBRE 2015 Fil de l’info &RQFRXUVGHODERXU UN LOTOIS, SIMON CASSAN DE LABASTIDE MURAT (46), EN FINALE NATIONALE… Il a représenté la région Midi Pyrénées au concours national de labour, dans la catégorie « labour en planche » qui s’est déroulé à Metz les 12 et 13 Septembre 2015 à l’occasion de la 2ème édition de « TERRE DE JIM », la plus grande fête agricole en plein air d’Europe. En attendant de s’installer sur la ferme familiale, dans quelques années, Simon CASSAN est salarié agricole dans un élevage porcin de la région et revient chaque fois qu’il peut sur la ferme de ses parents. C’est son terrain d’entrainement… Simon CASSAN, un habitué des concours de labour. En effet depuis 2007, il participe tous les ans au concours départemental de labour à l’occasion de la manifestation annuelle des Jeunes Agriculteurs « Terre en Fête » et a terminé 5 fois à la première place. C’est dire s’il était favori pour le concours départemental 2015 organisé le samedi 29 Aout 2015 à Lalbenque (46) mais c'est son challenger, Julien Teyssandier de Cuzance, qui l'a emporté. Compte tenu du nombre de points accumulés, ces deux concurrents ont représenté le Lot au Concours régional qui avait lieu le lendemain sur le même site, et là, Simon a pris sa revanche puisqu’il termine premier de sa catégorie. Il est donc qualifié pour défendre les couleurs de Midi-Pyrénées à la Finale Nationale de Labours 2015. Les concours de labour dans la famille CASSAN, c’est une longue histoire. En effet le 11 Août 1956, Gabriel CASSAN, le Grand Père de Simon, remportait la première place du concours départemental de labour… 59 ans plus tard, c’est au tour de son petit-fils de remporter pour la première fois la finale régionale et de ce fait de participer à la finale nationale. CAPEL EQUIPEMENTS est partenaire et accompagne Simon sur ces lieux de compétition depuis le début et cette année la finale nationale s’ est déroulée dans l’Est de la France. C’est avec un tracteur VALTRA N 82 et une charrue GREGOIRE - BESSON que Simon CASSAN a remporté sa première victoire régionale et ce même matériel à fait le déplacement à METZ. Hélas, le miracle ne s’est pas produit, Simon a terminé à la 14ème place, ce n’est pas pour autant qu’il a démérité, félicitations ! Fil de l’info /HV$23ODLWLºUHVGH)UDQFH UDVVHPEO¹HV³*UDPDW L’AOP ROCAMADOUR A ACCUEILLI LE 1ER ET 2 OCTOBRE DERNIER, LE CNAOL* C’est avec beaucoup d’enthousiasme que les différentes AOP françaises se sont rassemblées (avec plus de 240 participants de toute la France) dans les Causses du Quercy, territoire du Rocamadour pour l’Assemblée Générale 2015 du CNAOL. Digne représentant des AOP françaises, le Rocamadour est un petit fromage de chèvre au lait cru et entier, mais son rayonnement régional en fait un produit de premier plan pour l’activité de la région. En préservant des pratiques particulières de l’élevage à la transformation, le cahier des charges de l’AOP Rocamadour garantit un produit unique et permet de faire vivre toute une région. Pour illustrer cela, il faut noter le rôle crucial de l’homme dans la réussite des étapes de fabrication et d’affinage. Les fromages sont régulièrement retournés pendant au moins 6 jours, en cave ou en hâloir. “ /HODLWFUX une pratique H[LJHDQWH mais qui vaut OHFRXS ” L’Assemblée Générale du CNAOL est l’occasion de mettre en évidence un sujet d’actualité ou un thème particulièrement liés aux AOP. Cette année, le choix a été fait de traiter du lait cru et ses contributions positives, tant sur le goût, la santé, la biodiversité, que sur la préservation de spécificités culturelles, etc. Evidemment la principale préoccupation des éleveurs, fromagers, affineurs est d’assurer une qualité sanitaire irréprochable des produits. Cet objectif est d’autant plus important que les exigences réglementaires ou commerciales sont toujours plus fortes. Sur ce point, la situation internationale est aussi très contraignante pour les fromages au lait cru, comme en témoigne Nelly Delfaut en charge des relations internationales à ATLA : « La tendance générale est plutôt à un relèvement des exigences sanitaires sur les certificats à l’exportation. » Pour autant, la production fromagère au lait cru continue de progresser en France, pour atteindre 195 351 T en 2014 (soit une progression de 6 % en 10 ans). Et, fait notoire, les ¾ de ces volumes sont produits sous AOP ! Les raisons de cette évolution se cachent sûrement derrière les attentes des consommateurs qui souhaitent des produits avec une grande richesse organoleptique. DOMINIQUE CHAMBON PRÉSIDENT DU CNAOL ET AOP ROCAMADOUR. Comme l’explique Michel Erhart, chef de l’unité Politique de qualité, Commission Européenne : « Economiquement, les fromages AOP à base de lait cru sont un succès. Les 3 premiers fromages AOP en termes de vente sont des fromages au lait cru (Comté, Parmigiano Reggiano, Grana Padano). Parmi les 20 fromages AOP les plus vendus, 10 sont au lait cru. L’utilisation du lait cru n’est pas une obligation mais un choix du producteur, avec une logique économique. C’est aussi un choix qui reflète la méthode traditionnelle de fabrication. Pour les demandes de reconnaissance en AOP, l’utilisation du lait cru facilite la démonstration du lien entre le terroir et le produit final : les goûts spécifiques, la flore de la région sont très bien transmis au produit final avec l’utilisation du lait cru. » Et à Jean Charles ARNAUD, Président de l’INAO de conclure : « Alors, oui, le lait cru est une pratique exigeante, mais qui vaut vraiment le coup ! »