LE JOURNAL L`éditorial

Transcription

LE JOURNAL L`éditorial
N°13 - novembre 2014
LE JOURNAL
Sommaire
n
BOVINS
Les éleveurs de
Bovidoc sur tous les
fronts !
Vie Coopérative
pages 2 à 4
n
Infos par métiers
VITICULTURE
pages 5 à 27
bovins
ovins
porcins
viticulture
distribution
page 19
Services et technicité
avec OENO 46
p. 5 à 11
p. 12 à 15
p. 16 à 18
p. 19 et p. 20
p. 21 à p. 27
DISTRIBUTION
n
page 5
page 21
Révolution silencieuse
en Corrèze
Le fil de l’info
page 28
L’éditorial
Gérer le changement, c’est savoir et admettre que demain sera différent… et s’y préparer
avec détermination, ouverture d’esprit, la force de l’expérience… et une dose d’optimisme !
CHRISTIAN DELRIEU
2014 se termine dans un contexte économique
difficile. Le Groupe CAPEL poursuit sa route
avec ses bons et mauvais jours, c’est aussi la
vie au quotidien de beaucoup d’entre nous et
de toute entreprise.
2015, l’année du
changement à la tête
de notre entreprise
coopérative…
Denis MARRE, notre directeur général,
depuis 41 ans dans la "maison", prend sa
retraite. Denis a commencé à travailler pour
CAPEL en 1973 à travers le CGER du Lot
(Centre de Gestion et d’Economie Rurale). En
1976, il devient responsable administratif et
financier, acceptant la direction financière
deux ans plus tard, puis prend ensuite, en
1988, la direction de la distribution et des
céréales, tout en conservant les finances.
En 1995, il est nommé directeur général du
Groupe CAPEL. Il a, avec l’évolution de ses
fonctions, contribué à la forte progression de
notre coopérative
Travailleur infatigable, accueillant, serviable,
respectueux de tous, salariés comme
agriculteurs, il est aux yeux de chacun, un
homme simple, qui a mis toute son énergie,
son intelligence, au service du monde agricole
et de ses salariés.
Sa prise de retraite courant février 2015 nous
conduira à lui dire merci au nom de toutes
celles et tous ceux qui l’ont côtoyé et apprécié.
Nous organiserons une rencontre courant
janvier 2015 avec l’ensemble du personnel du
groupe, le conseil d’administration ainsi que
les administrateurs des différentes filières.
En juin 2015, au cours de l’assemblée
générale, l’occasion nous sera donnée, entouré
des organisations professionnelles agricoles,
de ses collègues directeurs de coopératives, des
représentants des pouvoirs public, des élus,…
de le remercier pour les services rendus.
J’ai, comme membre fondateur de CAPEL,
suivi tout son parcours et depuis près de 20
ans comme président, travaillé "en tandem" à
ses côtés en parfaite harmonie.
Le développement du Groupe CAPEL
nous a, l’un et l’autre, passionnés et évité, à
l’un et l’autre, de nous ennuyer... L’étroite
collaboration avec le bureau, le comité
de direction, et la confiance du conseil
d’administration furent les facteurs
essentiels de notre développement.
le recrutement du directeur général, faire
intervenir un cabinet conseil, recruteur
expérimenté que beaucoup de groupes
coopératifs agroalimentaires sollicitent.
Un appel à candidature a été ouvert par ses
soins et, suite à plusieurs entretiens avec de
potentiels candidats, ce cabinet nous a proposé
les candidatures qu’il avait sélectionnées et qui
correspondaient au profil recherché.
A l’examen des candidatures, le bureau et le
conseil d’administration du Groupe CAPEL,
avec les avis et les conseils de Denis MARRE,
ont fait le choix de Michel PELISSIER.
Une page se tourne...
J’ai décidé en accord avec le bureau et
le conseil d’administration d’assurer la
présidence du groupe jusqu’à l’assemblée
générale 2017. Aider le nouveau directeur
général en apportant une bonne connaissance
du monde agricole, des organisations
politiques et économiques des 3 départements
- Lot, Corrèze, Tarn et Garonne – nous a paru,
avec mes vice-présidents et les membres du
bureau une étape utile et nécessaire. L’appui
et la bonne cohésion des directeurs d’activité
et du directeur financier seront un atout
précieux au successeur de Denis MARRE.
Le conseil d’administration a souhaité, pour
Michel PELISSIER
Les "raisons"… d’un choix
"raisonné"!
Agé de 54 ans, Michel PELISSIER, originaire
de Haute-Loire, est fils d’agriculteur avec
comme formation, une maîtrise des sciences
et techniques de l’alimentation (ISTAB).
Egalement diplômé de l’Institut du lait, des
viandes et de la nutrition (ILVENUC) et de
l’Institut de l’Administration des Entreprises
(IAE de Caen).
Il a connu très tôt des responsabilités au poste
de responsable développement et qualité dans
le secteur de la viande, charcuterie, plats
cuisinés. Puis directeur d’un site d’abattage
découpe - directeur d’abattoir (bovins, porcs,
avec découpe et charcuterie) - directeur d’un
site d’abattage pour une filiale d’un groupe
coopératif volailles avec la commercialisation
de produits élaborés. Et, depuis 10 ans, il est
le président opérationnel de filiales et membre
du comité de direction pour le Groupe SARIA,
spécialisé en agroalimentaire, bio énergie et
traitement des déchets. Oui, le souhait du
conseil d’administration était de rechercher
un directeur expérimenté, avec de fortes
compétences agroalimentaires, un savoirfaire industriel avec des qualités de meneur
d’hommes, capable en équipe de fixer des
objectifs, et de manager, avec le comité de
direction, une entreprise de plus de 750
salariés et ses filiales.
Voilà les points essentiels qui ont conduit au
choix de Michel PELISSIER qui prendra
ses fonctions début janvier 2015 comme
directeur général du Groupe CAPEL.
Nous lui souhaitons bonne chance dans le
nouveau challenge qui l’a conduit à choisir
notre coopérative. Ce beau département
du Lot l’accueillera, avec son épouse, d’ici
quelques semaines. Ensemble, nous voulons
pouvoir poursuivre, maintenir et développer
le rayonnement de notre groupe coopératif
au service des agriculteurs, de ses salariés et
comme acteur économique incontournable de
notre agriculture régionale.
Christian DELRIEU
Président du Groupe CAPEL
LE JOURNAL N°13 – Novembre 2014
n Responsables de la publication : Christian Delrieu - Denis Marre - Francis Teillard n Rédaction - Coordination : Jean-Pierre Faucher - Francis Teillard
n Ont contribué à la réalisation de ce Numéro : Eric Baynat - Vincent Bomparet - Philippe Bressac - Emilie Castagné - Christian Condamine
Guillaume Dabertrand - Jean-Marie Falguières – Sébastien Gardes - François Gasiorek - Florent Lacroix - Philippe Landes - Christophe Lompech - Benoît Pers - Clément Tourille - Alain Trayssac
n Conception : © Comevents Brive n Imprimerie : RotoGaronne / 6 600 exemplaires
N° ISSN : 2114-2688 n Crédits photos : Groupe Capel
-------------------------------------------------------------------------------------CAPEL - Coopérative Agricole des Productions et Elevages "La Quercynoise” - 267, av. Pierre Sémard - B.P. 119 - 46002 Cahors Cedex - Tél. 05 65 20 55 00 - Fax : 05 65 20 55 19 - Contact : [email protected] - www.capel.fr
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LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
Groupe
"Il faut que chaque territoire vive
et respire à son propre rythme…"
Paroles
de pro
ALAIN SINGLANDE
PrEsident "Territoire CausseBouriane"
Nous devons
“
etre les porteurs
des messages du
Groupe CAPEL
auprès de nos
adhérents…
Des portes ouvertes ont eu lieu dans tous les magasins de Corrèze et du Lot
tout au long du mois d’octobre. L’occasion d’échanger avec les adhérents
et clients venus ce jour-là autour d’un buffet convivial. Le moment aussi pour
rencontrer les partenaires de la coopérative et profiter des promotions du
moment (semences, film, ficelles, filets plastiques, seaux à lécher et autre
poudre de lait,...).
Certains territoires programment alors
une réunion de travail, lors de laquelle les
responsables administratifs présentent
aux membres du comité les performances
des différents magasins, l’activité et les
projets de la coopérative sur le secteur
concerné. C’est là aussi l’occasion
d’échanger avec les adhérents et clients
sur le fonctionnement de la coopérative.
Ce fut le cas cette année à Limogne, où
Alain SINGLANDE avait mis à profit la
porte ouverte du magasin pour réunir les
membres du comité.
En 2008, notre coopérative a mis en place
une organisation en territoires et, suite à
la fusion courant 2010 avec la coopérative
BEVICOR, nous avons dû redessiner le
périmètre. Sous l’impulsion de Gérard
LAVINAL, vice-président du Groupe
CAPEL, une nouvelle organisation est
proposée.
La
coopérative
est
aujourd’hui
organisée en 6 territoires : Quercy
Blanc – Vallée du Lot – Causse/Bouriane
– Vallée de la Dordogne/Basse Corrèze
– Pays de la Vézère – Mille Sources.
Il en précisait quels étaient les objectifs :
"… la présentation de la coopérative, de son
organisation et de ses orientations, en était
et reste plus que jamais le premier objectif
afin de conforter une relation de proximité
avec les adhérents. Ensuite, écouter leurs
interrogations, comprendre et répondre au
mieux à leurs attentes… il faut que chaque
territoire vive et respire à son propre
rythme… "
”
Parlez-nous de votre terriroire…
"Je préside un territoire qui est un peu vaste,
c’est pourquoi j’ai mis en place des relais
professionnels autour de chaque magasin. Il
s’agit de Bertrand GOUREAUD pour le secteur
de Limogne - Lalbenque, de Denis DAYNAC
sur Livernon, de Frédéric BERGOUGNOUX
à Labastide-Murat, Thierry BOY à Gramat
et Patrick BALDY autour du magasin de
Gourdon. Un président d’un territoire doit
avoir des relais locaux".
Comment ça marche ?
"On se retrouve tous les trimestres en comité
de pilotage avec les deux animateurs que
sont Vincent BOMPARET et Guillaume
DABERTRAND, son adjoint. Cela permet
de faire le point sur la politique des sites, des
magasins, la dynamique de développement,
également le lien avec les salariés de chaque
site. C’est important pour moi de bien intégrer
les différents sites dans notre politique de
territoire. Cela m’importe de trouver un lien
horizontal avec toutes les forces vives du
groupe, ce qui est assez réussi dans le secteur
Causse/Bouriane. A chaque réunion, nous
faisons le point avec les différentes filières
présentes sur le secteur. C’est principalement la
Si on allait voir ce qui se fait ailleurs !...
Le jeudi 23 octobre, le territoire
Causse/Bouriane organisait pour les
éleveurs du territoire un déplacement
dans le Massif central, à la rencontre
des producteurs et organisations de
producteurs ovins.
Une vingtaine d’éleveurs adhérents de la
coopérative ont répondu présent à cette
invitation et se sont retrouvés dès 6 h 30
sur le site de Gramat, point de départ de
la journée. L’objectif de cette visite était
de nous rendre compte de la dynamique
mise en place dans cette région en
visitant le groupement COPAGNO ainsi
qu’un de leurs adhérents, sélectionneur
en race Blanche du Massif central
(troupeau de 750 brebis)
Henry TAMAIN, directeur de COPAGNO,
et son équipe nous ont chaleureusement
accueillis dans leurs locaux de SaintBeauzire (43). Il nous a présenté la
structure aujourd’hui intégrée dans le
pôle ovin de l’Union de coopératives
FEDER qui possède également un pôle
bovin et un pôle céréales.
Aujourd’hui, le centre de SaintBeauzire rassemble et allote 85 000
ovins, collectés essentiellement sur les
départements 43, 63, 15 et 42. Un tunnel
d’engraissement permet la finition des
agneaux maigres. Le magasin principal
de l’approvisionnement de COPAGNO
est aussi situé sur ce site, avec deux sites
secondaires sur les autres centres de
Gerzat et Villefranche d’Allier.
328 éleveurs adhèrent au
groupement,
ce
qui
représente
94 000 brebis et 107 000 animaux
commercialisés. A noter que 31 % de
ces animaux sont abattus à Gramat.
Afin de pallier la baisse du cheptel ovin sur
le territoire et permettre au groupement
de continuer à fonctionner, COPAGNO
investit sur deux plans :
filière ovine mais il y a aussi les palmipèdes ou
encore les bovins".
Il y a aussi des animations ?
"Oui, nous avons mis en place plusieurs
animations par an. Les portes ouvertes en font
partie, mais également des vitrines fourragères
ou autres, ainsi que des visites extérieures. Un
séjour en Auvergne est prévu cette année sans
thème précis, mais dans un souci d’ouverture et
de découverte de ce qui peut se faire ailleurs".
Pour conclure ?
"Je crois en cette organisation car c’est une
manière de rester proche de nos adhérents
et clients. Concernant mon territoire, ça
fonctionne bien, les membres participent et on
décentralise les réunions sur chaque site. Cela
nous permet d’avoir les remontées du terrain,
à partir de là on essaie d’influencer la politique
globale. Le territoire Causse a proposé de mettre
en place la prime de fidélité et la charte Jeunes.
Pour moi, le territoire est un relais des filières,
l’administrateur doit être également un relais
indispensable entre le conseil d’administration,
les filières et le personnel.
Nous devrons demain réfléchir à développer les
services en élevage, notamment par rapport au
manque de main-d’œuvre, en prenant exemple
sur ce qui a été fait dans le secteur viticole.
Nous devons être impérativement les
porteurs des messages du Groupe CAPEL
auprès de nos adhérents et expliquer les
orientations prises. Notre coopérative est
une chaîne solide, aucun maillon ne doit être
défaillant si l’on veut exister et grandir encore
demain".
3
LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
La mise en place d’un plan de
développement de la filière avec
les partenaires (abattoirs, fabricants
d’aliment et organisation génétique) pour
permettre l’augmentation des cheptels
ou l’installation de nouveaux éleveurs.
Le recrutement d’un technicien
pour dynamiser et développer le service
"approvisionnement" déjà existant.
Après un repas bien mérité (!) pris en
commun, nous avons repris le chemin du
retour en faisant une petite halte ludique
dans une ferme laitière à Albepierre (15)
où chacun a pu déguster les spécialités
fromagères régionales.
Nous tenons à remercier toutes les
personnes ayant participé à la réalisation
de cette journée ainsi que l’équipe
COPAGNO pour son accueil et sa
gentillesse. C’est avec plaisir que nous les
accueillerons chez nous à notre tour !
Mi-septembre 2014, le territoire Vallée de
la Dordogne/Basse Corrèze organisait sur
deux de ces magasins lotois - Saint-Céré et
Bétaille - une journée d’animation autour
du thème de la date optimale de récolte
d’un maïs ensilage. Action pleinement
réussie pour cette première démonstration
sur ce thème ! En effet, près de 80 analyses
ont été effectuées durant cette journée et
cela grâce à la cinquantaine d’éleveurs
qui se sont déplacés en amenant un ou
plusieurs échantillons de maïs prélevés sur
différentes parcelles.
Ça bouge aussi
en vallée de la
Dordogne !
Le principe était le suivant :
1 L’éleveur apporte 3 pieds de maïs
prélevés au champ (éviter les bords de
champ),
2 Le maïs est broyé, mélangé dans un
seau et prélevé par petites poignées pour
l’analyse à l’infra-analyseur,
3 Après analyse, une fiche précisant le
taux de MS du maïs à l’instant "t", avec une
idée de la date de récolte optimale, est
remise à l’intéressé
Ce travail est réalisé en partenariat avec
LG-Semences, qui grâce à son laboratoire
d’analyse itinérant nous permet de
bénéficier d’une technologie de pointe.
Forts de cette expérience, quelques
innovations seront proposées pour la
prochaine campagne afin de compléter
cette journée par une démarche nutrition :
analyse silo, diagnostic, proposition et
solution nutritionnelle,…
Nouveau ! Un outil d’aide à la
décision pour la récolte du maïs
ensilage…
Groupe
Le Groupe Capel toujours fidèle aux
manifestations de l’été
ja 19 a fait la "fEte" a meyrignac l’Eglise !
Le palmarès complet du
concours de labour 19 (canton)
1er Thierry VERGNE
(Mercœur)
2ème Rémy VAL
(Corrèze)
C
haque été, les Jeunes Agriculteurs
(JA) mettent en avant leur
métier, le métier d’agriculteur,
mais également leur territoire. Les JA
corréziens l’ont encore montré le 16
août dernier dans la petite commune
de Meyrignac l’Eglise dans le canton de
Corrèze. Beaucoup d’animations étaient
prévues, dont pour la première fois
un concours intervillages qui a connu
un franc succès, puis la traditionnelle
course de tracteurs tondeuses, une
démonstration de chien de troupeau, et
bien d’autres qui ont attiré la curiosité
des visiteurs présents, comme l’atelier
des sacs de Beynat.
Cette Fête de l’Agriculture est l’occasion
de communiquer avec le grand public
venu nombreux cette année, il faut dire
que les conditions météorologiques
étaient superbes !
Le concours départemental de labour se
déroulait également ce jour-là. 6 jeunes
agriculteurs corréziens ont participé
à cette finale. Félicitations à tous les
candidats pour la qualité du travail
accompli car il faut être précis, technique,
régulier pour retourner la terre en
respectant le cahier des charges imposé…
Les deux premiers, Thierry VERGNE et
Rémy VAL, ont été sélectionnés pour
porter les couleurs de leur département
lors de la finale régionale.
Concernant le challenge des tracteurs
tondeuses, le vainqueur est Vincent
BOURG (Seilhac).
3ème Paul EYMAT
(Meyssac)
4ème Romain QUEILLE
(Mercœur)
5ème Jérémy CHEZE
(Corrèze)
6ème Pierre Jimenez
(Corrèze)
4
LE JOURNAL
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- NOVEMBRE
- AVRIL 2012
2014
Le Groupe Capel toujours fidèle aux manifestations de l’été (SUITE)
texte
Le palmarès du concours
de labour 46 (canton)
1er Simon CASSAN (Labastide-Murat)
2ème Romain DELPY (Baladou)
3ème Pascal VITRAC (Pinsac)
4ème Anthony ROUMIEUX (Carlucet)
5ème Clément RIEUX (Carennac)
Grand succès pour Terre en fête à Mayrac (46)
Cette 19ème édition de Terre en Fête a
été un véritable succès, plus de 7 000
visiteurs se sont déplacés sur le site du
"Pigeon" (entre Souillac et Martel) le
week-end des 30 et 31 août pour assister
et participer à cette manifestation
organisée par les Jeunes Agriculteurs
du Lot, du jamais vu ! 600 puis 1 700
repas ont été servis respectivement le
samedi soir et le dimanche midi…
Le matin, dès 9 h 30, le chapiteau était
déjà bien rempli pour la messe célébrée
par Mgr Norbert TURINI, évêque de
Cahors – Rocamadour, le ton était
déjà donné. Le plein d’animations
- tournoi de rugby flag, course de
voitures coupées, course de cochons,
des promenades en calèche,… - pour
un public ravi de cette journée. Sans
compter les différents stands des
partenaires de cette manifestation,
coopération, banque, assurance,…
L’ensemble du monde agricole était
présent ce jour-là après des JA lotois.
Sans oublier bien entendu le concours
départemental de labour, le concours
de tonte et l’épreuve toujours aussi
spectaculaire du "moiss batt cross"!
Les Jeunes Agriculteurs des cantons de
Souillac-Martel-Vayrac ont su, d’une
part se retrouver et s’organiser pour
réussir cette fête, et d’autre part fédérer
et faire jouer les synergies possibles
entre les différentes structures et
organisations professionnelles lotoises.
Lionel FOUCHE, le tout nouveau et
jeune président des JA du Lot, peut
être fier de cette réussite et satisfait de
ces deux belles journées.
Bon courage à l’équipe du Sud pour
la 20ème édition de Terre en Fête… le
challenge à relever est de taille ! Mais
rassurez-vous : "Cela semble toujours
impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse"
(Nelson MANDELA).
Cette 5ème édition de "Bienvenue
à la campagne" a mis à l’honneur la
gastronomie locale, les producteurs
du terroir, les animaux de la ferme et
le métier d’agriculteur. Les activités et
animations étaient nombreuses, et il y
en avait pour tous les goûts, petits et
grands.
Bien entendu, les animaux étaient
présents avec les concours régionaux
Lors de son dernier comité de
gestion, le 16 octobre à Livernon
(46), l’Organisation de Producteurs
(O.P.) bovins du Groupe CAPEL a vu
l’accession à sa présidence de Stéphane
BOURDARIAS, élu à l’unanimité,
qui succède donc à ce poste à Annie
SOULARUE.
Agé de 42 ans, Stéphane BOURDARIAS
s’est installé avec ses parents sur
l’exploitation familiale, son père Daniel
a lui-même été administrateur de la
coopérative (2010 à 2013). Aujourd’hui,
il exploite en société (EARL) 190 ha de
SAU sur la commune d’Eyburie dans le
canton d’Uzerche en moyenne Corrèze,
réputé pour la qualité de ses herbages
et de ses cheptels limousins. L’herbe
couvre d’ailleurs ici pratiquement
90 % de la surface, le maïs (ensilage
et grain) et les céréales à paille (orge)
se partageant près d’une vingtaine
d’hectares.
et départementaux de la race
Blonde d’Aquitaine, des génisses
prim’Holstein, des chevaux lourds, et la
vente de vaches grasses (voir article dans
ce Journal page 27).
Il y conduit un troupeau limousin
reconnu (1), en totalité inscrit au herdbook de la race, de 140 mères et la
suite en système naisseur avec vente
de reproducteurs - toutes les génisses
non conservées pour le renouvellement
et une vingtaine de mâles par an - et
finition des femelles de réforme. Il
a débuté cette année, en contrat avec
BOVIDOC, l’engraissement d’une
partie des mâles en très jeunes bovins
("moins d’un an").
Le Groupe CAPEL et sa filière bovine
BOVIDOC étaient présents, aux côtés
des éleveurs, durant toute la durée de la
manifestation.
(1) Rappelons que l’élevage BOURDARIAS est
champion en titre du dernier Concours Général
Agricole de Paris avec sa vache "AFFICHE" (voir
Journal CAPEL N° 11 page 4).
"Bienvenue à la campagne" à Montbeton (82) !
Le grand Montauban, la chambre
d’agriculture du Tarn-et-Garonne,
JA 82 et la FDSEA à l’origine de cette
manifestation grand public peuvent être
satisfaits. Ce fut une réussite, beaucoup
de visiteurs et curieux ont arpenté ce
site, à proximité de Montauban, qui
leur était entièrement dédié durant
tout le week-end, les 23 et 24 août,
particulièrement le dimanche.
Un nouveau
président à
LE JOURNAL
LE JOURNAL
- N°13
- N°5
- NOVEMBRE
- AVRIL 2012
2014
Bovins
La vente Prestige xvi à Brive...
5
ET SI LA GENETIQUE LIMOUSINE DU FUTUR ETAIT "SANS CORNES"?
"prestige xvi"... une cloture en beaute
d'un festival d'elevage "grand cru"!
La Vente Prestige s’installe toujours un
peu plus dans la cité "gaillarde", la Place de
la Guierle et ses alentours constituant un
"écrin" à la mesure de cet événement de
portée internationale dans le domaine
de la génétique limousine. C’est en
effet la 9ème fois en 15 éditions (1) qu’elle
se déroule à Brive, mais la première
fois qu’elle y est maintenue alors que
le Concours National de la race débute
seulement quelques jours plus tard… à
une centaine de kilomètres à peine, à
Limoges ! En "vedette américaine" du
CNL en quelque sorte…
(1) On évoque ici les éditions qui ont eu lieu dans
l’environnement du "National" limousin, sachant que des
ventes "Prestige" sont organisées dans d’autres cadres
(comme à Augerville dans le Loiret en octobre 2013 ou à
Limoges centre-ville il y a peu).
lE "top price" pour un veau "polled"...
qui l'eut imagine il y a seulement
quelques annEes ?
Positionnée cette année en clôture du
Festival de l’Elevage le dimanche 31 août
en fin d’après-midi, une première, cette
véritable attraction, très attendue et
toujours aussi spectaculaire, a été l’objet
d’un énorme succès populaire… impossible
d’approcher le lieu des opérations à peine
les premières enchères lancées ! Au cœur
d’une foule compacte où les éleveurs, venus
d’horizons divers voire lointains, côtoyaient
comme d’habitude beaucoup de curieux, on
reconnaissait de nombreux "fidèles", aux
accents parfois insolites car d’ailleurs…
Menée "tambour battant" (sur le rythme
de 20 animaux à l’heure !) par Jean-Luc
KRESS, de la société KBS Genetic, notre
partenaire organisateur dudit événement,
le millésime "Prestige XVI" a connu
aussi une grande réussite professionnelle,
dans le prolongement des 14 précédents,
s’appuyant sur un lot impressionnant, sur le
double plan de la quantité et de la qualité,
de 52 animaux limousins sévèrement
triés depuis des mois sur l’ensemble
du territoire national. Issus de lignées
réputées et confirmées, avec des ascendants
distingués lors des grands concours de la
race ou vendus lors d’éditions antérieures
de "Prestige", ils provenaient des meilleurs
élevages de plusieurs départements (jusque
de Bretagne…) et même du Luxembourg
(comme à chaque fois depuis 2010). 19
venaient de la Corrèze et du Lot, sortis
En savoir plus
L’orientation "viande" du profil des
jeunes mâles mis en vente est affirmée,
dont 5 porteurs du gène MH ("culard"),
partis à 8 160 € de moyenne (dont 3 à
l’export)…
Plus du tiers des animaux (19)
étaient "polled" (naturellement sans
cornes)… un record ! Tous se sont
vendus, au prix moyen de 5 689 €, soit
nettement au-dessus de la moyenne
générale, dont 10 produiront hors
de nos frontières… et avec pour la
première fois le "top price"!
Parmi eux, 3 fils de "TIGRIS", 4 de
"CLOVIS" de "HINZ", le tout nouveau
et prometteur taureau homozygote
en service… belle et concrète
reconnaissance du travail conduit
depuis une douzaine d’années par le
GIE Polled Excellence, au sein duquel
se sont regroupés une cinquantaine
d’éleveurs pour investir ensemble dans
la génétique limousine "sans corne".
majoritairement des élevages de la Section
Reproducteurs Limousins de CAPEL
BOVIDOC.
Les acheteurs ont reconnu la qualité évoquée
ci-dessus des lots proposés, puisque tous
ont trouvé preneur en à peine 2 heures
et demie. Cela à un prix moyen tout
juste supérieur à 5 200 € (5 204), certes
en sensible retrait par rapport à un passé
récent, mais à regarder à l’aune du nombre
d’animaux commercialisés, de leur jeune
âge (un seul mâle adulte…)… et bien sûr
de la conjoncture ! Le "top price", à 16 400
€, reste lui aussi mesuré et strictement du
même ordre que celui observé un et deux
ans auparavant.
L’ensemble de la vente a généré un chiffre
d’affaires dépassant les 270 000 €,
caractérisé par le maintien d’une bonne
dynamique à l’export, qui a concerné plus
d’un animal sur deux, notamment vers
l’Italie et avec la confirmation du retour
sur le marché depuis quelques années de
la clientèle irlandaise et britannique.
> Repères
15 Ventes Prestige prises en compte
(2000-2014)
695 animaux vendus (soit 97 % des
animaux proposés)
Près des deux-tiers exportés (437 têtes)
Pour plus de 5.4 Millions d’€ de chiffre
d’affaires
Producteurs de viande
L’ABL SE MET DE NOUVEAU "EN TROIS" POUR VOUS AIDER A
TROUVER LE TAUREAU DONT VOUS AVEZ BESOIN !
Comme annoncé dans le précédent
numéro du Journal, la 34ème campagne
de Coop ABL renouvelle le nouveau
fonctionnement mis en place l’an dernier,
avec l’évaluation d’une 3ème série, afin
de mieux coller aux périodes de vêlage, et
l’instauration de la vente aux enchères à
main levée comme mode de vente. C’est
donc une "promotion" élargie (séries 53,
54 et 55) qui est entrée au centre en 3 fois
(en juillet puis en septembre et enfin en
décembre) sur le site des Bois Cousins à
Saint-Jal (Corrèze).
Aussi, il n’est pas trop tôt pour réserver
d’ores et déjà les dates des ventes
correspondantes :
Série 2014-1 : Samedi 29 novembre 2014
Série 2014-2 : Samedi 7 février 2015
Série 2014-3 : Samedi 18 avril 2015
Parmi les quelques
150 jeunes taureaux limousins mis
en contrôle, aux aptitudes bouchères
prometteuses, critère prioritaire dans leur
recrutement, une soixantaine proviennent
des élevages de la Section Reproducteurs
Limousins de CAPEL BOVIDOC, premier
fournisseur de la station. Et, comme
d’habitude, ils ont fait l’objet auparavant
d’un choix rigoureux en ferme avec le souci
affirmé de la coopérative pour retenir des
veaux "viande" ou "mixte viande".
Contactez dès maintenant votre
coopérative pour de plus amples
renseignements :
Alain CRUMEYROLLES 06 08 65 19 37
Jean-Marc DUCROS
06 29 94 87 99
Michaël SARCOU
06 42 97 53 12
INFO +
Par ailleurs, nous vous donnons d’ores
et déjà rendez-vous le vendredi 13
février 2015 au centre d’allotement
du Périé à Gramat (Lot) pour la 7ème
édition de la vente de reproducteurs
limousins organisée par CAPEL
BOVIDOC !
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LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
Bovins
Concours bovins limousins
La "team" capel bovidoc sur tous les fronts !
"ESCORTE", EN DIGNE FILLE... DE SON PERE !
Avec "ESCORTE" au GAEC BESSE
Christian et Vincent en Femelle Adulte,
superbe vache de 8 ans, fine et élégante,
restant dans un bon format "limousin"
(autour de 970 kg au moment du concours)
et par ailleurs très bien suitée d’un petit et
prometteur "JUMBO". C’est une fille du
fameux taureau "BONUX", lui-même sacré
"champion" à Brive il y a 3 ans…
LA NOTORIETE DU FESTIVAL DE L'ELEVAGE DE BRIVE N'EN FINIT PAS DE GRANDIR
Sans expéditions organisées loin de leurs bases cette année, nos éleveurs sélectionneurs Limousins n’en auront pas
moins "livré bataille" dans de nombreux rings, des sympathiques comices locaux sans pression jusqu’au "clap de fin"
à Cournon en passant par les grandes et intenses joutes départementales et nationales.
A Brive, un peu de renouvellement dans le "casting"…
Les équipes municipales changent,
démocratie oblige, mais la ferveur et
la motivation restent ! D’autant que
l’on ne change pas pour le "plaisir"… ce
qui a fait ses preuves et qui fonctionne
avec l’assentiment de tous ! Cela dit,
les "retouches", nouveautés et petites
améliorations apportées chaque année
ne font que conforter la place du
"Festival de l’Elevage et de la Table
Gourmande" de Brive dans le paysage
des grandes manifestations agricoles
organisées à l’échelon régional. A cet
égard, l’instauration d’un point d’accueil,
le partenariat noué avec quelques grands
chefs brivistes qui ont opéré dans le
pavillon dédié au veau sous la mère,
et surtout la récupération de la Halle
Brassens (en travaux l’an passé) pour
y installer les partenaires ainsi que les
exposants des "Saveurs Gourmandes",
ont encore haussé d’un cran le niveau
professionnel du "salon de l’agriculture
corrézien"…
Et le public ne s’y est pas trompé, s’étant
déplacé en grand nombre, en ce dernier
week-end d’août (les 30 et 31), dans ce
site à nul autre pareil. Par un temps doux
et agréable, quelques 45 000 citadins,
ruraux, derniers vacanciers et paysans
mêlés ont ainsi déambulé pendant deux
jours au sein de la "ferme Corrèze", qui se
prépare de longue date pour se présenter
sous son meilleur jour lors de sa rencontre
annuelle et désormais très attendue, car
basée sur la convivialité, entre citadins,
ruraux et paysans. Sans parler des
visiteurs remarquables à leur accent car
venus de bien plus loin… d’outre-Manche,
d’Italie, d’Allemagne, d’Espagne, pour
la vente internationale aux enchères de
reproducteurs (voir article dans ce Journal
page précédente).
Le Groupe CAPEL - la coopérative avec son
O.P. bovins BOVIDOC, sa filiale Viandes
de Corrèze et son associé KBS Genetic a renouvelé son étroit partenariat avec
le Festival : sur un emplacement choisi
à proximité des animaux, techniciens,
responsables et dirigeants ont accueilli,
sur le grand stand du Groupe, éleveurs,
adhérents, prescripteurs et clients durant
toute la manifestation.
Pour sa 40ème édition, le concours
départemental Limousin n’a pas failli à sa
réputation d’un des plus grands concours
organisés au sein de la race, ce qu’ont
une nouvelle fois souligné les deux juges
uniques, eux-mêmes éleveurs Limousins
réputés en Charente (Christian LALOI) et
en Haute-Vienne (Olivier ROBERT).
Il faut dire que le nombre limité de
places disponibles, "plafonné" à quelques
220 animaux en compétition… pour
55 éleveurs exposants en 2014 (!),
impose dès lors à chacun d’eux le tri le
plus rigoureux, et a notamment pour
conséquence de "tirer vers le haut" la
qualité et l’homogénéité générales de la
présentation.
Ce plateau relevé souligne d’autant plus
la valeur des nombreuses récompenses
encore une fois remportées par les 24
éleveurs de la Section Reproducteurs
Limousins de BOVIDOC, 8 d’entre eux
s’étant plus particulièrement distingués.
13 premiers Prix de Section soit
plus de la moitié des prix attribués (22)
- 1 pour les élevages de BOURNAZEL
Richard (Orliac de Bar), de l’EARL
BOURDARIAS (Eyburie), du GAEC BESSE
Père et Fils (Saint-Pardoux Corbier) et
de JAUGEAS Philippe (Saint-Bonnet
l’Enfantier).
- 2 pour les élevages du GAEC BESSE
Christian et Vincent (Saint-Martin
Sepert), du GAEC BOSSOUTROT Père et
Fils (Lagraulière) et du GAEC HILAIRE
(Masseret).
- 3 pour l’élevage du GAEC
BOURBOULOUX (Saint-Ybard).
3 Prix de Championnat (sur 4)
"HAITIEN", JUSQU'OU S'ARRETERA-T-IL ?…
COMME AURAIT DIT COLUCHE !
Avec "HAÏTIEN" en Mâle Adulte à un
autre GAEC BESSE… mais le GAEC BESSE
Père et Fils en l’occurrence… là aussi une
grande première à ce niveau pour JeanMarie et Sébastien ! "HAÏTIEN", jeune
taureau de moins de 30 mois, s’est imposé
sans discussion à ses congénères plus
âgés par sa prestance et son respect des
fondamentaux de la race, déplaçant avec
beaucoup d’aisance ses 1 220 kg. Les juges
lui ont même décerné le titre suprême, le
Prix de Meilleur Animal du concours, une
brillante confirmation de la seconde place
chargée de promesses, obtenue lors du
dernier Concours général agricole à Paris
au printemps dernier.
Et les 2 premiers Prix
d’Ensemble jugés désormais selon une
bonne habitude, surtout quand le temps
est de la partie, dans le superbe cadre des
jardins de La Guierle.
"HAUTAINE", UN NOM PREDESTINE POUR
MONTER SUR LA PLUS HAUTE MARCHE DU
PODIUM
Avec "HAUTAINE" à Richard
BOURNAZEL en Jeune Femelle, une
magnifique génisse d’à peine 2 ans,
pesant près de 800 kg, un vrai "coup de
cœur" selon le juge… qui permet à son
propriétaire d’accéder à une toute nouvelle
et bien agréable notoriété.
Et de "20" pour le GAEC BOURBOULOUX !
Ce qui n’est pas une note, excellente au
demeurant, mais le nombre de fois (sur 22
participations !) que l’élevage considéré a
remporté le premier Prix d’Ensemble lors
du concours départemental…
Avec 3 Prix de Section dans son lot, le résultat
était attendu… et pourtant, les deux juges
ont longtemps hésité avec le lot d’un autre
administrateur du Groupe CAPEL, celui
de l’EARL BOURDARIAS. Disons qu’ils ont
préféré cette fois la finesse à la puissance…
un autre jury aurait pu faire un autre choix…
LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
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Concours bovins limousins (suite)
régulièrement à Brive, cela malgré les
efforts louables de l’organisation pour
créer lors de cette manifestation un
événement grand public (2), en revanche la
compétition en elle-même, organisée dans
le berceau de la race, fait toujours le plein
de concurrents !
(2) A cet égard, une nouveauté en 2014 a connu une belle
réussite pour une première : le "Limousine Grill Tour" a
investi le centre commerçant traditionnel de la cité le
vendredi soir. Après la vente aux enchères de 6 vaches
de boucherie labellisables, plus de 800 personnes, dont
de nombreux limougeauds, sont venus déguster de la
viande limousine servie lors d’un grand repas festif
concocté par 4 chefs.
LE PRIX D'ENSEMBLE… ET DE LA FAMILLE !... POUR LE GAEC BOURBOULOUX
… sans concurrence à Baladou
LE GAEC DES ILES… UNE SORTE DE
"BOURBOULOUX" LOTOIS ?...
Le meilleur de l’élevage bovin du Lot avait
donné rendez-vous cette année à Baladou
(canton de Martel), dans le cadre de la
19ème édition de "Terre en Fête" organisée
par JA 46, les samedi 30 et dimanche 31
août.
"Il n’y avait peut-être pas la quantité, mais il
y avait la qualité", on connaît cette formule
qui trouve ici une nouvelle application.
Ce sont toutefois quand même 180
prim’Holstein, salers, montbéliardes,
blondes d’Aquitaine et autres limousines,
qui se sont présentées dans leurs plus
belles "robes" aux yeux d’un public
toujours admiratif et bon enfant.
Lors
du
traditionnel
concours
départemental
bovin
itinérant,
CAPEL BOVIDOC était représentée
par de nombreux éleveurs adhérents
qui exposaient la "fine fleur" de leur
cheptel. C’est particulièrement le cas
en race Limousine où, faute d’une
véritable concurrence, ils ont fait le
plein de récompenses, raflant tous les
premiers Prix, et naturellement tous
les Prix d’Honneur ! Dommage pour les
spécialistes que se déroulait le même
week-end et à quelques dizaines de
kilomètres de là le Festival de l’Elevage de
Brive…
Autre formule appropriée : "On prend
les mêmes et on recommence !" En effet, la
"vedette" locale, "DEMOISELLE", très jolie
vache de moins de 6 ans, s’est vu désigner
Meilleur Animal du concours comme l’an
passé (1), et son propriétaire, le GAEC des
ÎLES (Joël et Philippe PARROU à Tauriac),
a remporté dans la foulée le premier Prix
d’Ensemble… comme lors des 3 éditions
précédentes ! Une mention spéciale aussi
pour "FERY", au GAEC la FONT CLARE
(MM. BARDET à Labathude), auquel est
revenu le Prix d’Honneur Mâle Adulte.
(3) IVMAT = Index de synthèse de Valeur MATernelle –
ISU (qui associe au précédent une note morphologique)
= Index Synthétique Ultime.
Le GAEC BOSSOUTROT Père
et Fils (précité)… pour son brillant
retour sur le devant de la scène
Cela grâce à "HALIANCE", une génisse
absolument exceptionnelle et complète,
dotée d’un excellent bassin, qui a
commencé par empocher le 1er Prix dans
sa section d’âge (Génisses de 21 à 23
mois), avant de triompher des autres
jeunes championnes pour remporter le
titre porteur de promesses de Challenge
de l’Espérance Femelle (autrement dit
"Prix d’Honneur Génisse").
Ce "Prix d’Honneur" marque le beau retour
de l’élevage considéré sur un podium
national, le dernier grand titre remporté
dans ce cadre remontant à 2003… avec
l’inévitable et désormais mythique
"NIÇOISE"! Pour rappeler que lesdits
grands titres doivent être appréciés à leur
juste valeur quand ils arrivent…
(1) "DEMOISELLE" a ensuite de nouveau et avec
brio assumé son statut de porte-drapeau de l’élevage
limousin lotois dans les confrontations nationales,
accédant au podium à Limoges comme à Cournon.
Une belle "Haliance" pour le retour du
National à la maison…
A peine éteints les "lampions" brivistes,
nos éleveurs corréziens (et lotois) ont
repris leurs camions et bétaillères
pour rallier le Parc des Expositions de
Limoges, après avoir parcouru quelques
dizaines de kilomètres seulement pour la
plupart d’entre eux. Désormais tous les
4 ans, comme les Jeux Olympiques… le
Concours National Limousin (CNL) fait
son retour dans la capitale limousine !
Ils étaient 200 éleveurs (201
précisément !), venus de 31 départements,
à présenter près de 500 animaux qu’ils
avaient préparés avec le plus grand soin
dans tout l’hexagone, dont pratiquement
le quart d’haut-viennois (48), la plus
forte délégation… logique !
Parmi eux, les 19 éleveurs de CAPEL
BOVIDOC (16 corréziens et 3 lotois)
qui ont fait ce (court) déplacement,
accompagnés de leur bonne soixantaine
de taureaux, vaches, génisses et veaux,
soigneusement triés. Mais la lutte est
toujours particulièrement sévère lorsque
le CNL a lieu au cœur du bassin de
production, chaque place sur le podium se
"mérite"! C’est à l’aune de ce contexte que
les performances de nos représentants
doivent être appréciées. Et si tous
méritent d’être ici salués comme il se doit,
quelques-uns se sont particulièrement
illustrés :
Le GAEC BOURBOULOUX
(précité)… qui "squatte" le podium depuis
25 ans !
En effet, celui-ci a décroché la "médaille
de bronze" dans les Prix d’Ensemble : il
concourait pour la 19ème fois (depuis 1989)
dans cette catégorie prestigieuse, la plus
représentative de la valeur d’un élevage,
terminant… 19 fois sur le podium ! Par
ailleurs, "CELESTE", jolie vache de type
mixte et remarquable productrice de
bientôt 7 ans, a été désignée Meilleure
Reproductrice Recommandée (RRE),
affichant pour les spécialistes un IVMAT
de 116… et un ISU de 129 (3) !
Entre-temps, il s’était "payé" une traversée
en diagonale du pays, de Saint-Gaudens
(2012) à Nancy (2013), après un passage
par le centre (Cournon 2011)… où il est
d’ailleurs annoncé l’an prochain.
Là, durant 3 jours, du 5 au 7 septembre,
ils ont retrouvé tous leurs collègues de la
France "limousine": car, s’il est difficile
d’attirer les foules au bout de la ville,
comme à Nancy l’an passé ou comme
A LAGRAULIERE, ON PREPARE LA RELEVE, TOUTE LA RELEVE, AVEC "HALIANCE"… ET LILIAN !
Sans oublier :
Le Prix de Meilleur Mâle Qualifié
à Lanaud pour "HANDY", jeune taureau
de 2 ans, provenant de l’élevage de Jacky
CHATEIL (Meilhards 19)… qui revient
rarement bredouille d’une compétition,
quels que soient le lieu et le niveau !
Et bien sûr "HAÏTIEN" au GAEC
BESSE Père et Fils (précité) qui a bouclé
triomphalement à Limoges une saison
"ébouriffante" en remportant le 1er Prix de
sa section (Mâles de 26 à 33 mois).
Notons en outre que, comme à Brive
puis à Cournon, mais pour la première fois
dans le cadre du CNL, CAPEL BOVIDOC
a animé un stand en collaboration
avec KBS Genetic sur lequel éleveurs,
partenaires et visiteurs ont pu partager
un moment d’échange et de convivialité.
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LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
Concours bovins limousins (suite)
L'AUBRAC … "CETTE VACHE AUX SI BEAUX
YEUX NOIRS DE FEMME DE MAUVAISE VIE
…" (selon le poète !)
"HANDY" ET "CELESTE"… "BEAUX" ET "BONS" A LA FOIS !
La Limousine en répétition générale à Cournon
Le Sommet de l’Elevage à Cournon,
débuté il y a un peu plus de 20 ans (1992)
dans une relative indifférence voire un
certain scepticisme… et sous le déluge (!),
est devenu en l’espace de deux décennies
un des plus importants salons européens :
il se situerait désormais au 3ème rang
mondial des expositions consacrées à
l’élevage ! Avec 1 270 exposants (3 % de
plus qu’en 2013), 2 000 animaux, et la barre
des 84 000 visiteurs dépassée (nouveau
record de fréquentation !), dont 4 000 en
provenance de 80 pays, c’est devenu une
fenêtre incontournable sur l’élevage du
Massif central et notamment ses races à
viande à la renommée internationale.
A tel point, qu’à l’étroit depuis plusieurs
années déjà, son extension est à l’étude,
toujours sur le site de la Grande Halle
d’Auvergne (dès 2015 ?), de même qu’est
parfois posée la question de son passage
Tous nos adhérents présents,
limousins, blonds, salers,…
participants ou visiteurs, ont
pu être accueillis et faire une
halte bienvenue sur le stand du
Groupe CAPEL, partagé avec
notre partenaire KBS Genetic,
très bien placé cette fois et à
proximité du grand ring dans
le Hall 3 réservé aux bovins
viande.
Tous ont pu aussi y découvrir
deux
produits
issus
directement de la génétique
KBS Genetic :
à 4 jours, mais là c’est une autre histoire…
Cette incomparable caisse de résonance
pour faire passer les messages de la
Profession ne peut laisser indifférent les
responsables politiques nationaux… Pas
de visite présidentielle cette année, mais
le ministre de l’Agriculture, Stéphane
LE FOLL, s’y est déplacé pour la 3ème fois
consécutive depuis sa nomination. Après
l’ambiance plutôt consensuelle d’octobre
2013, le climat était assez tendu, dans une
ambiance restée toutefois respectueuse,
12 mois plus tard, les sujets d’inquiétude
ne manquant pas : avec entre autres,
la nouvelle cartographie des zones
vulnérables, la conjoncture morose de la
filière bovine (la viande comme le maigre
à l’export), les conséquences de l’embargo
russe sur les produits agricoles…
C’est dans ce contexte, où le sérieux
n’occulte pas le festif, que s’est déroulée
"IFI", jeune mâle limousin de 13
mois, naturellement sans cornes
("polled") homozygote. Ce fils du
taureau "HINZ", nouvelle origine
promise à un bel avenir, a obtenu
le "top price" dans la vente
Prestige XVI… une première
qui en appelle sans doute bien
d’autres !
"ISORA", génisse limousine
d’un an, porteuse homozygote
du gène MH, dotée de masses
musculaires impressionnantes,
d’une largeur exceptionnelle et
d’une finesse remarquable.
la 23ème édition du Sommet de l’Elevage
(01 au 03 octobre), avec l’Aubrac, cette
magnifique race allaitante française,
emblématique du Massif central, qui a
succédé à la race Salers dans le rôle principal
à "Cournon 2014", avec l’organisation
de son Concours National et cela pour la
seconde fois.
entretenir sa bonne dynamique actuelle
qu’elle reviendra l’an prochain en "tête
d’affiche" pour son "National"…(3) rendezvous les 7, 8 et 9 octobre 2015 !
(3) Et ce sera déjà pour la 3ème fois… Rappelons à ce
propos que c’est la vache rousse qui a inauguré le nouveau
site de la Grande Halle d’Auvergne en 2004, puis y est
revenue en 2011, il y a seulement 3 ans.
La race Limousine, quant à elle, a
parfaitement tenu son rôle de "vedette
américaine" comme toujours. Constituée
d’une cinquantaine de bêtes adultes, triées
sur le volet à Limoges (plus une dizaine au
titre des descendances IA), la présentation
proposée par une quarantaine d’éleveurs
n’est pas passée inaperçue, en particulier
lors de son grand concours interrégional,
dans un "ballet" bien huilé de près de 2
heures, comme temps fort. Il faut dire
que la Limousine souhaitait d’autant plus
Cette année, 5 éleveurs limousins
seulement de CAPEL BOVIDOC (4
corréziens et 1 lotois), principalement des
fidèles de la manifestation auvergnate
(dont le seul désormais à n’avoir manqué
aucune "séance"…), ont fait cet ultime
déplacement de la saison avec 9 animaux,
sans réel enjeu pour eux, si ce n’est celui
de contribuer à la promotion des races à
viande françaises au cœur de leur grand
bassin de production.
"IFI" ET "ISADORA", DEUX "ECHANTILLONS" EN GRANDEUR REELLE
DE LA GENETIQUE LIMOUSINE… DU FUTUR ?
Ça y est, la fête est finie, les "flonflons"
sont mis en sourdine, la panoplie
de compétition est remisée… les
prolongations jouées en Auvergne ont
clôturé dans la bonne humeur, malgré un
environnement économique incertain,
une saison encore une fois chargée
d’émotion, empreinte parfois d’amère
déception mais souvent d’inoubliable
satisfaction, pour nos éleveurs limousins.
Et il ne faudra pas attendre longtemps
avant que, dans l’intimité des étables
limousines, tout ne recommence… avec
en ligne de mire le double rendez-vous
parisien de février prochain, à Porte de
Versailles… et à Villepinte !
Nutridoc se fait aussi remarquer à Cournon… avec une
belle gasconne !
Cela, grâce à la famille BARDOU (GAEC de
BONNANZA), élevage de reproducteurs
en races Blonde d’Aquitaine et Gasconne
à Rayssac (canton de Montredon-
Labessonnié) dans le Tarn, et client de
Nutridoc en aliment.
Disons… surtout grâce à "DREAM",
jolie vache de 6 ans, suitée d’un petit
"JURASSIC", qui a remporté le 1er Prix
dans sa section lors du dernier Sommet
de l’Elevage à Cournon !
LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
Bovins
Les "Victoires" de la production...
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LES TROPHeES "QUALITe" 2014
La traditionnelle remise des fameux
Blasons d’Or, en Veau Fermier du
Limousin - Bœuf Limousin - Limousin
Junior, récompensant les éleveurs les plus
méritants dans leur engagement au sein
des filières "Qualité" sous Label Rouge
développées par la coopérative, est depuis
quelques années organisée dans le cadre du
Festival de l’Elevage de Brive.
S’y est ajouté depuis deux ans, un nouveau
trophée, appelé "Espoir", qui distingue
un producteur de veaux sous la mère
pour l’amélioration de ses performances
techniques.
Dans une atmosphère, on l’imagine
aisément, plus proche du bistrot que du
café littéraire… la 24ème édition de cette
sympathique cérémonie a eu lieu dans une
"chaude" ambiance le samedi 30 août sur
le stand du Groupe CAPEL sous la Halle
Georges Brassens.
LE TROPHEE "ESPOIR"
2014
a été attribué à Patrick PAGNON à La Faucherie de Chabrignac
(canton de Juillac 19).
MARIE-JOSEE ET PATRICK PAGNON (avec à droite François
GASIOREK, technicien BOVIDOC)
LE BLASON D’OR "VEAU FERMIER DU LIMOUSIN"
2014
a été attribué au GAEC des CHARRAUX à Chameyrat (canton de Tulle
Nord 19).
JEAN-LUC ET COLETTE LACROIX (avec à droite, Jean-François GUILLOU
de Viandes de Corrèze)
LE BLASON D’OR "BOEUF LIMOUSIN" ZONE NORD
2014
a été attribué au GAEC MANUBY Eric et Delphine à La Pouge de
Soudaine Lavinadière (canton de Treignac 19).
DELPHINE ET ERIC MANUBY (avec à gauche Stéphane BOURDARIAS)
PRODUCTEURS DE VEAUX
SOUS LA MERE… ATTENTION
AU RESPECT DES NORMES
"BIEN-ETRE"!
LE BLASON D’OR "LIMOUSIN JUNIOR"
2014
a été attribué au GAEC CHOULY à Vergnas d’Angoisse (canton de
Lanouaille 24).
LAETITIA ET VINCENT CHOULY (avec à gauche Stéphane BOURDARIAS,
nouveau président de BOVIDOC)
A peine plus d’une soixantaine de "Blasons d’Or" attribués depuis
le lancement de cette initiative appréciée au sein de la coopérative,
il y aura bientôt 25 ans, pour plus d’un millier de destinataires
potentiels, engagés dans les différentes démarches concernées par
ces distinctions… cela explique aussi la légitime fierté des lauréats,
dont le talent et le savoir-faire sont ainsi reconnus par et devant
leurs pairs.
Rappelons que le non-respect des
directives européennes sur le bien-être
des veaux de boucherie peut faire l’objet
de contrôles par les DDCSPP (ex-DSV)
départementales et les instances de contrôle
européennes, susceptibles d’entraîner des
pénalités sur les aides reçues (pouvant aller
jusqu’à leur suppression totale…), assorties
d’amendes.
Nous vous rappelons donc ici les deux
principales mesures "bien-être":
Interdiction d’attacher les veaux dès
la naissance et obligation de les loger en
cases collectives à partir de 8 semaines
d’âge, avec des surfaces minimales de 1.50
m2/veau jusqu’à 150 kg de poids vif - 1.70
m2/veau de 170 à 220 kg - 1.80 m2/ veau audelà de 220 kg,
Interdiction de museler les veaux, quel
que soit leur âge.
Et aussi… Contrairement à ce que certains
éleveurs croient, l’application de ces mesures
relève exclusivement de la règlementation
européenne - et en aucune manière du
Label Rouge - et les contrôles relatifs au
cahier des charges du Veau Sous La Mère
Label Rouge ne concernent pas le respect de
ces mesures…
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LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
BOVINS
La Blonde d’Aquitaine...
Une histoire rEcente mais un long passE !
Après la saga de la belle "rousse" (voir Journal CAPEL N° 12 pages 6 et 7), c’est au tour de la non moins jolie "blonde" de se raconter…
PLUS DE 50 ANS DEJA QUE PYRENEENNE ET GARONNAISE SE SONT RETROUVEES DANS LA
GRANDE FAMILLE"BLONDE"…
Un peu d’histoire…
Depuis les temps immémoriaux,
on rencontre dans le sud-ouest une
mosaïque de bovins blonds, à muqueuses
claires, héritiers de Bos Aquitanus. Cette
population d’origine commune revêtait
de multiples appellations, différentes
par petites régions : Marmandaise,
Agenaise, Montalbanaise, race de
Créon, race d’Urt… Des citations du
XVIIIème siècle attestent déjà de sa
taille, de sa force et de son élégance.
Autre particularité, la Blonde est
originaire d’une région de polyculture,
non spécialisée dans l’élevage et cette
spécificité explique sûrement certains
traits de son évolution et de ses modes
classiques de sélection. Longtemps elle a
été conduite dans des petits troupeaux,
en apportant le plus grand soin aux
animaux.
Quelques dates cles
1898 :Création du Herd-Book Garonnais par M. GIRESSE, sénateur-conseiller
général de Meilhan-sur-Garonne.
1920 : Création du Herd-Book Quercy et Blonde des Pyrénées.
1962 : Fusion des 3 rameaux et création du Herd-Book de la race Blonde d’Aquitaine
sous l’impulsion du docteur Raphaël TREMOUILLE, vétérinaire, député de Lot-etGaronne.
1972 :Transformation du Herd-Book en UPRA.
2008 :Transformation de l’UPRA en O.S. (Organisme de sélection).
UN VEAU COMME ON N'EN VOIT PAS BEAUCOUP DANS NOTRE REGION… (croisé zébu)
… Mais aussi des blondes très loin de
"chez elles" !
En 40 ans, la Blonde d’Aquitaine est
devenue une grande race bouchère
spécialisée, qui depuis son berceau, le
sud-ouest, a su conquérir non seulement
toutes les grandes régions françaises
Des qualités
bouchères
reconnues par
toute la filière
UN COUPLE BLOND GARDIEN DU CHATEAU DE BRETENOUX (46)
Une vache sur quatre en
midi-pyrénées…
Ce cheptel, après avoir été longtemps
utilisé pour la traction, a été réorienté
vers la production de viande. Il est
passé de 250 000 vaches mères
en 1975 à 600 000 vaches mères
aujourd’hui, dont 160 000 en contrôle
de performances et 36 000 inscrites au
Livre Généalogique.
La région Midi-Pyrénées représente
25 % de ces effectifs.
La Blonde d’Aquitaine est une race de grand
format, elle présente de réelles aptitudes
pour la production de viande jeune ou plus
âgée…
Veaux sous la mère 5 mois d’âge 150 kg de carcasse
Broutards
6-7 mois - 250 à 300 kg vif
Jeunes bovins 15-18 mois - 420 kg
carcasse (cotation nationale septembre
2014 : 4.20 € / kg carcasse…)
Génisses de boucherie
30 mois 420 kg carcasse
d’élevage mais aussi de nombreux pays
dans le monde, sous divers climats. On
lui reconnaît, tant en race pure qu’en
croisement, des qualités spécifiques
pour l’élevage et la production de viande.
"TOMI", CHAMPION A PARIS EN 1986… ET
POIDS CARCASSE RECORD UN AN PLUS
TARD (1 043 kg…) !
Vaches de réforme
âge variable 500 à 550 kg carcasse (cotation nationale
septembre 2014 : 5.36 € / kg carcasse)
… cela avec des performances hors
normes au vrai sens du terme !
Rendement carcasse exceptionnel plus de 65 % de moyenne sur toutes les
séries de testage Jeunes Bovins
Rendement de viande nette
supérieur à 80 %
11
LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
La Blonde d'Aquitaine... une histoire récente mais un long passé ! (suite)
Un esprit fédérateur...
Une
initiative
collective
regroupant les éleveurs de la
race Blonde d’Aquitaine des
départements de l’Ariège, de
l’Aveyron, du Gers, des HautesPyrénées, de la Haute Garonne,
du Lot, du Tarn-et-Garonne et
du Tarn pour mettre en œuvre
de nouveaux services au sein de
l’association Blonde Pays d’Oc,
avec la participation du conseil
régional de Midi-Pyrénées et des
conseils généraux du Tarn et du
Tarn-et-Garonne.
communication et la convivialité,
au cœur d’une passion partagée
pour une race Blonde d’Aquitaine
belle et performante.
Une dynamique…
L’association
favorise
une
dynamique, valorise le travail
de sélection et propose un vivier
accessible à tous, cela à travers
la poursuite de quelques grands
objectifs :
Assurer le fonctionnement d’un
centre d’élevage.
Organiser des ventes de
reproducteurs.
Mener toute action destinée à
valoriser la génétique de la race.
"Blonde Pays d’Oc"…
L’objectif a été atteint : rassembler des professionnels
passionnés autour de la
race au sein de démarches
collectives où chacun trouve
sa place.
Le conseil d’administration est
composé de deux représentants
par département, le bureau
lui de chaque président de
syndicat départemental ou son
représentant.
L’animateur est un éleveur, il a
été choisi pour ses compétences de
jugement des animaux, sa capacité
d’analyse et sa connaissance du
milieu.
Une "philosophie"…
UN "KAKEMONO" A FORTE SYMBOLIQUE…
"Blonde Pays d’Oc"… un
pour tous… tous pour un !
La Blonde d’Aquitaine a su s’imposer dans notre région de MidiPyrénées, anciennement peuplée du rameau "Quercy". Sur ces
terroirs de Midi-Pyrénées est née l’association Blonde Pays d’Oc.
Cette initiative s’est concrétisée
dans l’esprit de la "Blonde
Attitude", une philosophie, une
façon de progresser ensemble
sur le futur "blond" en cultivant
les spécificités de ce patrimoine
génétique d’exception, en fédérant
les énergies, les compétences,
en favorisant les échanges, la
"GUEULES DE REVE"… UNE BELLE PROMOTION POUR "BLONDE PAYS D'OC" !
Le centre d’élevage de génisses et de mâles à Aussac (81)
Une vente aux enchères est organisée
à Aussac chaque année le 4ème jeudi du
mois de mars.
La station a fEtE ses 10 ans en 2013
Une pépinière de 90 génisses et de
20 mâles reproducteurs de haut niveau
génétique, irréprochable du point de vue
sanitaire, conduits sur un même site pendant
4 mois dans des conditions identiques de
milieu et d’alimentation.
Une production d’embryons d’élite
(embryons disponibles - ventes sur papier
avec pedigree).
Des porteuses gestantes d’embryons
sélectionnés.
Des donneuses d’embryons d’exception
présentes sur la vente.
Voilà en effet déjà une décennie que le
syndicat blond du Tarn, sous la présidence
de Renée GARRIGUES, réfléchissait à créer
une dynamique commerciale collective.
Un an plus tard, en 2004, ce sont 12
génisses qui seront allotées chez Benoît
TRAGNE. L’hétérogénéité des pensionnaires
nous a contraints à détailler la vente non
sans mal !
Assez réfléchi !
Pour l’année 2005, il fallait passer
la vitesse supérieure… C’est ainsi que
démarrera la première vente annuelle avec
la région Midi-Pyrénées Nord regroupant
le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Aveyron et le
Lot. Cette vente se déroulera sous pli cacheté
avec un dépouillement "a capella", génisse
après génisse.
Après avoir organisé deux ventes en
2006, nous avons décidé de mobiliser les
énergies sur une seule journée, celle connue
aujourd’hui comme "Le forum génétique du
4ème jeudi du mois de mars".
L’année 2007, un tournant important
avec la 1ère vente à main levée orchestrée
par le tout jeune retraité, Jean BLANC, qui
se verra sollicité par la suite pour prendre la
présidence en 2008 de la nouvelle association
nommée "Blonde Pays d’Oc".
Une autre impulsion sera donnée en
2009 avec l’apport de génétique
exceptionnelle pour accompagner la vente de
génisses : lots d’embryons et doses, femelles
porteuses et donneuses, sans oublier
quelques taureaux adultes complèteront
désormais la gamme pour que cette journée
devienne un véritable événement pour notre
région et notre race.
Après de concluantes exportations vers la
Hongrie, l’Espagne, la Belgique, la Grèce ou
encore l’Allemagne, ce sont maintenant des
régions françaises qui semblent de plus en
plus s’intéresser à cette offre génétique.
Pour continuer son expansion, en 2014,
le centre d’élevage d’Aussac s’est doté d’un
tout nouveau bâtiment, une stabulation de
84 places.
AGENDA
Le prochain forum génétique aura
lieu le 26 mars 2015 dans une ambiance
conviviale autour du repas servi sur
place. Retenez bien cette date !
12
LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
Ovins
Faut-il engraisser les brebis de réforme ?
OUI, MAIS PAS TOUTES...
Entretien
avec...
Christophe LOMPECH
Technicien à l’O.P. Ovins
La valorisation de la brebis de
“
réforme n’est plus problématique
aujourd’hui…
”
Engraisser les brebis de réforme
afin de mieux les valoriser…
bonne ou mauvaise idée ?
"Oui c’est une bonne idée pour les brebis
"bonnes" ou "grasses". On ne peut pas
engraisser toutes les brebis, il va de soi
que l’objectif de finition est peine perdue
pour certaines brebis, en particulier
les plus âgées et celles qui présentent
quelques pathologies. Elles doivent être
commercialisées en l’état.
A ce jour seulement 20 % des brebis,
qui sont commercialisées par Sud
Ovins, ont un état d’engraissement
correct et sont bien valorisées, les
autres sont classées dans les catégories
inférieures. C’est dans ce potentiel des
80 % qu’il faut travailler. Une brebis
"maigre" n’a aucun intérêt économique
à être engraissée, par contre pour une
"moyenne" et a fortiori une "bonne" la
finition a un réel intérêt économique.
Au niveau de Sud Ovins, cela représente
35 % des brebis que nous achetons."
Quelques
consignes
engraisser les brebis ?
pour
"Tout d’abord, il faut bien trier les
brebis et mettre de côté celles qui ont
un potentiel d’engraissement. Leur
apporter ensuite une ration adaptée
à l’objectif, à savoir 800 grammes
d’aliment complet à base de maïs (60 %)
pendant 35 - 40 jours, du foin de qualité
(luzerne) à volonté ou de l’ ensilage, des
pierres de sel et de l’eau. Afin de valoriser
au maximum la ration distribuée, les
brebis doivent de plus être déparasitées
et tondues normalement. Il est conseillé
de tondre les brebis de réforme en même
temps que le reste du troupeau."
Quelle plus-value pour l’éleveur ?
"Tout d’abord, le prix moyen de la
brebis de réforme est un bon révélateur
de l’état du troupeau. Un éleveur qui
valorise bien ses brebis de réforme a
d’une manière générale un troupeau en
bon état et de bons résultats techniques.
Chaque éleveur peut espérer une plusvalue de 12 à 15 € par brebis en les
engraissant, ce qui n’est pas rien…"
La valorisation de la brebis de
réforme, qui était problématique
il y a quelques années, ne l’est
pas aujourd’hui, et son prix de
vente n’est plus négligeable.
Sud Ovins, bien positionné sur
ce marché, est en demande de
bonnes brebis pour satisfaire la
demande.
L'ELECTRONIQUE ET L'ELEVAGE OVIN… L'HISTOIRE N'EN EST QU'A SON DEBUT…
A Sud Ovins au centre d'allotement
du Périé… On va lire les boucles
électroniques !
Jusqu’à aujourd’hui, peu de systèmes de
lecture de boucles donnaient satisfaction
au niveau des centres d’allotement ovins.
Les systèmes existants nécessitaient
de gros investissements ou beaucoup
d’énergie… De nouvelles antennes avec
un fonctionnement simple sont mises
actuellement sur le marché et SUD
OVINS a souhaité s’équiper.
L’obligation d’avoir toutes les brebis
identifiées avec une boucle électronique
au 31 décembre 2014 a pour conséquence
Rappel
une gestion plus fine des centres
d’allotement en s’appuyant sur leur
lecture.
Le principe : les animaux passent à
travers une antenne positionnée dans
un couloir, les numéros individuels sont
relevés et vont compléter le document de
circulation. Quand l’opérateur doit lire
un petit lot, un bâton de lecture lui suffit.
Ainsi la destination des animaux abattus
sera mieux connue, et il sera plus facile
de récupérer les informations sanitaires.
> Rappel
Au 1erjanvier 2015, tous les reproducteurs ovins devront avoir
deux boucles dont une boucle Electronique…
13
LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
Faut-il engraisser les brebis de réforme ? Oui, mais pas toutes... (suite)
Les points de collecte
dans le Lot
Fedatonic
Reproduction et
prolificité des brebis !
CUZANCE - Lundi 14 h
GRAMAT - Mardi de 7 h 30 à 11 h
Centre allotement
GOURDON - Vendredi 10 h
Magasin Gamm vert - CAPEL
LABASTIDE-MURAT - Jeudi 14 h
Magasin Gamm vert - CAPEL
LIVERNON - Mardi 14 h 30
Coopérative CAUDEVAL
LIMOGNE - Mercredi 10 h
Seau de 10 kg
Des agneaux toniques et robustes.
La correction en vitamines et
oligo-éléments des fourrages.
Extraits végétaux à activité
antioxydante Axion®.
Enrichi en levures et sélénium
organique.
Appétence parfaite.
Pour plus de renseignements, contactez votre technicien CAPEL !
Rappel
> Rappel
Surtout bien rédiger les documents
d’accompagnement, ces éléments
sont obligatoires et indispensables
pour demander les certificats d’export !
LALBENQUE - Mardi 10 h 30
Dépôt AGRIPRO
LAUZERTE - Mardi 9 h
Station fruitière - CAPEL
Questions
à...
Eric BAYNAT
Responsable commercial Sud
Ovins
avons
“les Nous
moyens et
la volonté de
développer
le marché de
la brebis !
”
Pour tout complément
d’informations, contactez-nous
au 05 65 38 73 76
Comment se passent les achats des
brebis de réforme ?
"Toutes les brebis sont achetées en vif,
à la pièce par les commerciaux de Sud
Ovins. Ce mode d’achat est apprécié de
nos adhérents comme de nos clients et
fournisseurs. Elles sont ensuite toutes
classées dans notre centre d’allotement
du Périé à Gramat en 4 catégories : les
"maigres", les "demies", les "bonnes" et les
"grasses". La majorité des éleveurs nous
livrent les brebis en l’état…"
Quels sont les débouchés, où sont
commercialisées les brebis et avec
quelles perspectives ?
"Un peu plus de la moitié des animaux, les
"demies" et " bonnes", sont orientées vers
l’abattoir de Gramat et commercialisées
par Arcadie Destrel, soit désossées, soit
en carcasses entières ou découpées pour
les GMS. La catégorie des "maigres" est
abattue dans un abattoir spécialisé au
centre de la France. Enfin, La catégorie
des "grasses " est valorisée auprès d’une
clientèle musulmane sur la région
parisienne ou à l’export vers l’Italie ou le
Liban."
Nous avons à Gramat le seul centre d’allotement ovin agréé export dans
le Lot, ceci nous permet d’accéder directement à ces marchés et nous avons
un abattoir spécialisé. Dès lors, notre volonté est de développer le marché
des brebis au travers de ces différents débouchés.
14
LE JOURNAL - N°13 - NPVEMBRE 2014
Ovins
Une journée "Made in Viande"
avec les filiEres
C’était une première du genre : une
manifestation fédérant dans toute la
France les opérateurs de l’élevage et
de la viande. Les rencontres MADE in
VIANDE : ce sont plus de 2 000 hommes
et femmes qui se sont mobilisés pour
ouvrir leurs portes du 25 au 31 octobre
2014, partout en France. Une occasion
unique pour le public de rencontrer les
professionnels de la filière élevage et
viande sur leurs lieux de travail et de
découvrir leurs métiers, leur quotidien,
leurs valeurs et leur expérience.
Ces rencontres ont été initiées par
INTERBEV Bétail et Viande, et relayées
par les interprofessions régionales de
Midi -Pyrénées et Limousin.
4 principaux objectifs Etaient
visEs lors de ces rencontres
MADE in VIANDE :
1 .
Rencontrer et échanger avec les
hommes et les femmes de la filière élevage
et viande, une filière contemporaine,
citoyenne et soucieuse d’améliorer les
conditions de travail de ses salariés.
2 . Partager avec le public la passion des
professionnels pour leur métier, des hommes
et des femmes qui travaillent chaque jour
pour offrir des viandes de qualité.
Etaient présents à cette occasion :
Jean-Claude GOUDOUBERT, président
de l’Agneau Fermier du Quercy, Joël
LAVERDET, président du groupement
et du comité porcin du Lot, Philippe
et Hervé DESTREL de la SAS DestrelArcadie, Pierre AMARE du Lycée Hôtelier
de Souillac, ainsi que les différents
responsables des organisations de
producteurs (O.P.) de CAPEL
4. Valoriser les perspectives d’emplois
qu’offrent ces métiers souvent méconnus.
La bonne odeur des viandes grillées
(bœuf, agneau et porc) proposées dans
une assiette casse-croûte avec du vin
de Rocamadour achevait de convaincre
les passants de prendre place à table
pour une pause gourmande. Ceux qui
désiraient acheter ces viandes sous signes
officiel de qualité ont pu les retrouver
dans les boucheries agrées ("Boucherie
LAVERGNE" et "Centre Leclerc"). A midi,
6 restaurants partenaires proposaient
un menu spécial comportant l’Agneau
Fermier du Quercy et le Porc au Grain
du Sud-Ouest : "le Lion d’Or", "les Cœurs
Gourmands", "la Cuisine d’Alain", "le
Relais des Gourmands", "l’Europe" et "le
Centre".
"MADE IN VIANDE", UN NOM "A L'ANGLAISE"...
C’est sur le foirail de Gramat, proche
de l’office de tourisme que les trois labels
lotois - l’Agneau Fermier du Quercy
(Label Rouge et IGP), le Porc au Grain
du Sud-Ouest (Label Rouge) et le Bœuf
Limousin Blason Prestige (Label Rouge) ont choisi, le jour de la foire de Toussaint,
de communiquer sur leur filière Qualité.
Un clin d’œil au passé puisque cette
foire était à son origine une grande foire
agricole, incontournable dans la région.
3. Montrer aux consommateurs chaque
étape de la production et les moyens mis
en œuvre pour sa sécurité.
C’est dans ce cadre que
l’ensemble des filières lotoises
(bovins – ovins – porcs) se sont
ouvertes au public, à l’occasion
de la foire d’automne de Gramat,
vendredi 31 octobre 2014.
L’après-midi, le Groupe CAPEL a
ouvert ses centres d’allotement bovins
et ovins au public sur le site du Périé
à Gramat, où Christian CONDAMINE
et Philippe BRESSAC, respectivement
responsables des O.P. Bovins et Ovins
du Groupe CAPEL, les ont accueillis.
Enfin, un groupe de consommateurs s’est
rendu sur l’exploitation ovins viande de
Christophe LASVAUX à Lavergne où il
a présenté, en compagnie de Nathalie
VIGUIE, exploitante à Albiac, son métier
d’éleveur et expliqué le mode d’élevage de
l’Agneau Fermier du Quercy.
Des animaux issus de nos élevages
lotois avaient investi le foirail, faisant
le bonheur des enfants et des touristes
présents en ces vacances de Toussaint.
Nous remercions chaleureusement les
éleveurs qui ont amené leurs animaux
pour assurer l’animation et servir de
support de communication. :
Ainsi Michel BENNET (GAEC
du Rocher) à Sousceyrac avait fait le
déplacement sur le marché de Gramat
avec une vache "BELLEDEJOUR" (un
nom prédestiné…) et son joli petit veau.
Rémy LAMOTHE (EARL du Pech)
à Thégra était lui présent avec des porcs
et porcelets.
Et il revenait à Jean-Claude
GOUDOUBERT de participer à cette
manifestation avec brebis et agneaux
Causses du Lot.
... POUR DES RENCONTRES "A LA MODE DE CHEZ NOUS" !
15
LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014
Ovins
Ovitest chez Ovilot !
QUAND DEUX ORGANISMES DE SELECTION SE RENCONTRENT...
> Repères
L'exploitation de Eliane, Jean-Luc
et Julien ROUMIEUX
GAEC des Sols
Fontanes du Causse (canton de
Labastide-Murat 46)
Surfaces
207
Ha Prairies permanentes et
parcours
66
Ha Prairies temporaires
20
Ha Céréales (dont 19 d'hiver)
L'Organisme de Sélection OVITEST en visite dans le Lot
Chaque année, l’Organisme de
Sélection de la race Lacaune, OVITEST,
dont le siège est basé à Rodez (12)
organise une réunion décentralisée
du conseil d’administration. C’était
aussi l’occasion pour eux de se faire
expliquer le fonctionnement de
l’O.E.S. (Organisation et Entreprise
de Sélection) OVILOT. C’est dans ce
cadre que Pierre FOUCHE et Elodie
GALAN, respectivement président
et responsable de cette structure,
ont accueilli leurs homologues de
l’Aveyron. L’occasion également pour
Philippe BRESSAC, responsable de
l’O.P. Ovins du Groupe CAPEL de
présenter la filière ovine lotoise et son
organisation.
Le séjour lotois a commencé par la
visite du centre d’insémination de la
race Causse du Lot situé à Lunegarde
(46). C’est ensuite vers l’exploitation
du GAEC des Sols (voir Repères),
sélectionneur Causse du Lot basé
à Fontanes du Causse, que s’est
dirigé le groupe. Après avoir échangé
avec l’éleveur, une pause déjeuner
s’imposait à l’auberge d’Espédaillac…
avant de rejoindre la salle de réunion de
la coopérative CAUDEVAL à Livernon
pour une partie plus studieuse.
Atelier Ovin
630
Nombre de brebis causses
du Lot en sélection
120 Nombre d'agnelles en
renouvellement
* Création depuis juillet 2014 d'un
atelier de gavage canard de 1 080
places avec La Quercynoise.
Main-d'œuvre
2 UTH destinés à l'atelier ovin
Nous remercions nos amis aveyronnais
d’avoir choisi le Lot cette année,
ces rencontres, ces échanges sont
toujours enrichissants. Et pourquoi
pas, d’ici quelques temps, une visite
de la génétique ovine lotoise dans
l’Aveyron !
Commercialisation des agneaux
Adhérent à l'Organisation de
Producteurs CAPEL Ovins
Adhérent au cahier des charges
Label Rouge Agneau Fermier du
Quercy
Adhérent à l'OES OVILOT
les régions Midi-Pyrénées et LanguedocRoussillon et met à leur disposition une
génétique de qualité.
éponges ou implants de Mélovine.
Mieux connaître OVITEST
Créée en 1972 par 64 éleveurs ovins
laitiers issus des CETA (Centre d’Etudes
Techniques Agricoles), la coopérative
OVITEST répondait à un besoin de
gestion collective de la génétique
ovine. La démarche fut appuyée par les
groupements de producteurs présents
sur l’ensemble de sa zone d’action, les
structures génétiques bovines MIDATEST
et COPELSO ainsi que les chambres
d’agriculture locales.
Le début de l’activité est difficile, les
premiers béliers sont hébergés dans des
locaux de fortune à La Glène (commune
de Saint-Léons 12), les premières
inséminations sont réalisées avec
l’appui technique de MIDATEST. Le
développement de l’activité a permis
à la coopérative de se doter d’outils
performants et de gagner son autonomie
dès 1986.
Avec un chiffre d’affaires de 5 millions
d’euros, la coopérative offre ses services
à plus de 2 000 adhérents répartis sur
Son activite est articulee
autour de trois poles :
L’insémination artificielle
La coopérative réalise 330 000
inséminations animales ovines dans
plus de 1 000 élevages. S’y rajoutent
60 000 synchronisations des chaleurs par
L’échographie ou constatde gestation
370 000 constats de gestation, pratiqués
par 6 opérateurs spécialisés, permettent
de détecter les brebis vides, le stade
gestation ou le comptage des embryons.
Les reproducteurs
Les ventes de reproducteurs mâles et
femelles représentent plus de 15 000
agnelles et 900 jeunes béliers.
INFO +
OVITEST
Les Balquières 12850 RODEZ
Président Jean-Jacques FABREGUES
Directrice Béatrice GIRAL VIALA
LA VASTE ZONE DE
RECONNAISSANCE D'OVITEST
100 collaborateurs spécialisés pour répondre
aux demandes des adhérents
Zone de reconnaissance multirégionale
centrée sur Midi-Pyrénées et LanguedocRoussillon.

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