LE JOURNAL L`éditorial

Transcription

LE JOURNAL L`éditorial
N°14 - AVRIL 2015
LE JOURNAL
Sommaire
n
Le Lot fait sa "promo"
au SIA
Vie Coopérative
pages 2 à 4
n
Infos par métiers
n
page 6
BOVINS
pages 5 à 20
bovins
ovins
porcins
pALMIPEDES
FRUITS & LEGUMES
CEREALES
distribution
page 2
VIE DE LA COOPERATIVE
La Limousine tient
"salons" à Paris
p. 5 à 9
p. 10 à 12
p. 13
p. 14 à 15
p. 15
p. 16 et p. 17
PALMIPEDES
page 14
La Quercynoise investit
et s'expose
p.18 à p. 20
Le fil de l’info
p.21 à p. 24
L’éditorial
Le groupe CAPEL : des hommes, des produits, un territoire…. plus qu'un slogan,
une ambition renouvelée !
MICHEL PELISSIER
Ce slogan n’a peutêtre jamais été aussi
"vrai" pour caractériser
le Groupe Coopératif
Agroalimentaire CAPEL.
Des femmes et des hommes, oui ! Fort de
ses 4 500 adhérents et de ses 750 salariés.
Des produits : qui peut afficher une aussi
belle et large diversité ? Du foie gras aux
produits élaborés de canard, de bœuf, de
veau, d’agneau en passant par les fruits et
légumes
Mis en marché dans les rayons de la grande
distribution, dans les restaurants, les
épiceries fines et à l’export, par nos propres
usines ou par nos filiales. Sans oublier que la
plupart de ces produits sont commercialisés
sous signe de qualité et d’origine
Un territoire solidaire, accueillant et uni
par les valeurs du bon sens, de la loyauté et
de la solidarité.
Nous savons d’où nous
venons… et nous savons où
nous voulons aller !
Dans la continuité des 40 années
passées, le Groupe CAPEL saura
faire évoluer son fonctionnement,
son organisation et sa stratégie pour
devenir l’outil coopératif performant
et toujours solidaire de demain.
Dans cette perspective nos orientations
s’imposent d’elles-mêmes :
Modernisation de nos systèmes
d’information interne et externe pour un
meilleur contrôle de l'entreprise et une
meilleure information des adhérents.
Développement de la transversalité entre
les filières et les services pour gagner en
compétitivité et en réactivité.
Développement de l’interactivité avec les
adhérents, de manière à mettre en place et
à développer les services d'avenir auprès des
exploitations agricoles.
Développement de l’élaboration en filières
longues pour les productions animales et
en produits différenciés pour les filières
végétales.
Développement des partenariats qui
ont du sens, avec d’autres structures, pour
faciliter nos accès aux marchés européens et
mondiaux.
Maintien de toutes nos filières, et
complément avec d’autres activités en lien
avec nos territoires (bioénergie, tourisme),
pour continuer à offrir à nos adhérents la
diversité d’une région de polyculture élevage.
Assurance de notre autonomie par le
renforcement de notre rentabilité.
Imagination de la CAPEL du futur avec nos
Jeunes Agriculteurs et nos jeunes cadres.
La tâche est immense, mais les
bases
construites ces dernières
années sont solides. La détermination,
l’envie et l’enthousiasme sont là. CAPEL
sera, demain, le Groupe Coopératif
Agroalimentaire qu’il doit être, au
service des agriculteurs, de ses salariés et de
son territoire.
Michel PELISSIER
Directeur général du Groupe CAPEL
Dans l'éditorial de notre dernier journal,
en novembre 2014, je vous avais présenté
et annoncé l’arrivée de notre nouveau
directeur général. Depuis le 5 janvier 2015,
Michel PELISSIER a pris ses fonctions
au sein de notre groupe coopératif. Il me
paraissait important que notre journal
puisse lui permettre d’exprimer ses
premières impressions et de nous faire part
des orientations qu'il souhaite impulser au
sein de notre coopérative. Dans ce premier
éditorial, je remarque qu'il s'est déjà
approprié notre slogan : des hommes, des
produits, un territoire. Oui, pour nous, ces
trois mots représentent des valeurs fortes.
Oui, la tâche est immense, mais nous
avons confiance dans les fondations
de la "maison" CAPEL que nous avons
bâtie et consolidée tout au long de ces
dernières années. Monsieur le Directeur,
le Conseil d’administration sera à vos côtés,
aux côtés de votre comité de direction, pour
qu’ensemble, nous puissions décider des
bonnes orientations et permettre au Groupe
CAPEL de renforcer sa capacité à traverser
les périodes économiquement difficiles pour
le bien de tous, agriculteurs et salariés.
CHRISTIAN DELRIEU
Oui, la tâche est
immense… mais nous
avons confiance dans les
fondations de la "maison"
CAPEL !
Christian DELRIEU
Président du Groupe CAPEL
LE JOURNAL N°14 – Avril 2015
n Responsables de la publication : Christian Delrieu - Michel Pelissier - Francis Teillard n Rédaction - Coordination : Jean-Pierre Faucher - Francis Teillard
n Ont contribué à la réalisation de ce Numéro : Philippe Bressac - Karine Cosnier - Christian Condamine - Philippe Destrel - Jean-Marc Ducros - Jean-Marie Falguières - Rémy Falguières - Jean-Luc Fouraignan - Elodie Galan - Florent Lacroix
Gérard Lavinal - Benoit Pers - Johann Sarcy - Alain Trayssac n Conception : © Comevents Brive n Imprimerie : RotoGaronne / 6 800 exemplaires
N° ISSN : 2114-2688 n Crédits photos : Groupe Capel
-------------------------------------------------------------------------------------CAPEL - Coopérative Agricole des Productions et Elevages "La Quercynoise” - 267, av. Pierre Sémard - B.P. 119 - 46002 Cahors Cedex - Tél. 05 65 20 55 00 - Fax : 05 65 20 55 19 - www.capel.fr
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LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Groupe
Ou comment passer une semaine
à la campagne… au cœur de la ville !
Le 52e Salon de l'agriculture, sous le signe de l'environnement et de
l'agro-écologie, s'est déroulé dans un contexte difficile pour l'agriculture
française, avec des revenus en berne dans la plupart des secteurs.
Néanmoins les éleveurs et producteurs exposants ont tenu à "faire le
job" avec professionnalisme en offrant une belle image de leur métier,
en expliquant avec patience et pédagogie les satisfactions comme les
contraintes.
Le Salon de l'agriculture vu et vécu
depuis le stand Lotois !
"Nous sommes tous paysans"…
1 000 exposants, 4 000 animaux (dont
1 200 bovins) de 330 races différentes…
et tout près de 700 000 visiteurs
(691 000), soit à peine moins que le record
de l'année précédente (703 000), qui
ont arpenté en famille, en groupe voire
en solo, durant une dizaine de jours (du
samedi 21 février au dimanche 1er mars)
les allées encombrées à Porte de Versailles,
témoignant de l'attachement profond et
pour une part déconcertant du citoyen à
l'agriculture.
Alors que les "paysans" sont de moins en
moins nombreux, les citadins de plus en
plus coupés de leurs racines rurales, il y a
effectivement quelque chose qui touche
presqu'à l'irrationnel dans l'énorme succès
populaire de cette rencontre annuelle en
plein cœur d'une grande capitale, reconnue
comme celle du "luxe à la française", entre
deux mondes dont chacun… a pourtant
perdu les "codes" de l'autre ! D'ailleurs
le jardin de l'Hôtel de Ville à Paris ne
s'apprête-t-il pas à accueillir un poulailler
et un clapier dès ce printemps pour que le
public en connaisse plus sur les poules et
les lapins ?...
L'intense couverture médiatique de
l'événement, notamment par la presse
audiovisuelle, au temps de l'info en
continu, contribue sans doute, par un effet
de grosse loupe, à entretenir et amplifier
ce phénomène : on n'est pas loin du "nous
sommes tous paysans"…
Et comme un an auparavant, une grande
radio nationale (Europe 1) y a même
"squatté" toute la semaine le stand des
produits laitiers pour diffuser diverses
émissions de sa grille en direct et en public !
En tout cas, celles qui ont bien compris le
rôle du SIA comme formidable relais de
communication vers le visiteur, qui est
aussi le consommateur, un consommateur
qui a de moins en moins confiance en ce qu'il
mange… ce sont les grandes enseignes de
la distribution et de la restauration rapide
qui s'affichent désormais sans complexe :
dernière nouvelle venue, une puissante
enseigne allemande de hard-discount (Lidl)
en quête de "toilettage" de son image…
difficile de lui échapper, surtout en arrivant
par le métro, ladite enseigne ayant acheté
la majorité des espaces publicitaires de la
station !
Et il y a bien sûr, comme une récurrence,
le monde politique qui, comme avant
chaque échéance électorale - et il y en a
régulièrement sur le territoire national
à cette période - a fait "sa visite" dans la
foulée du chef de l'Etat (les présidents
corréziens sont des fidèles du salon de
l'agriculture !) là où il faut être vu… allant
derrière les plus belles vaches de France, en
s'attardant sur le stand de son "coin", dans
le ring du concours de la race régionale, ou
encore dans la "réserve" des éleveurs, selon
la nature du scrutin à venir.
LE STAND DU LOT A RETROUVE LUI AUSSI L'HISTORIQUE HALL 1…
Comme l'année dernière, le "Lot" y
était présent sous la bannière "SudOuest" sur l'espace IRQUALIM - MidiPyrénées de retour au sein du hall 1.
L’organisation de cette manifestation a
été confiée au Comité de Promotion des
Produits du Lot. Sous la responsabilité
de Dominique CHAMBON, membre du
bureau de la Chambre d’agriculture, une
équipe restreinte (Marie-Line GAUDRU
et Francis TEILLARD) s’est mise en route
pour que cette nouvelle édition du Salon
de l’agriculture soit encore une réussite
pour notre région.
L'engouement du public pour découvrir la
diversité des terroirs et des productions ne
se démentait pas dès le premier jour sur le
stand du Lot. En cela, nos ambassadrices,
chèvres et brebis caussenardes, ont tenu
leurs rangs, attirant les visiteurs et les
amenant à mieux découvrir le Lot et ses
beaux sites touristiques : Rocamadour,
Padirac et son gouffre, Saint-Cirq Lapopie,
Cahors et son vignoble.
Mais au-delà de l'attrait touristique, la
renommée des produits gastronomiques
s'est confirmée tout au long de la
semaine. Le public a eu le plaisir de
retrouver le Rocamadour avec le syndicat
des producteurs qui a fait déguster son
"petit chèvre tendre et doux" pendant
toute la durée du salon.
Par ailleurs, a été assurée cette année
une importante couverture : présence de
Sud Radio et interviews dans les grandes
chaînes
d'informations
nationales
(France 2) ou en continu (BFMTV), qui
n'ont pas manqué de mettre en avant
la Caussenarde, le Rocamadour et le
département du Lot, avec des reportages
diffusés en direct ou dans le cadre des
journaux télévisés.
Sans oublier le Concours Général Agricole ! 61 médailles (18 en
or, 20 en argent, 23 en bronze)
décernées aux producteurs lotois
dont 4 reviennent à La Quercynoise. Meilleurs
produits du terroir et sites touristiques emblématiques… le Lot a fait un tabac dans le hall 1!
CONCOURS
GENERALE
AGRICOLE
Pas de temps morts… rien que des temps forts !
ENCORE UN GRAND SUCCES DES DEGUSTATIONS… Y COMPRIS AUPRES DU MONDE DE "L'OVALIE" !
Lundi 23 février
Démarrage dans
la joie et la bonne humeur…
Bonne humeur et convivialité, c’est sur
ces qualificatifs que nous avons débuté
cette semaine au salon !
C'est ainsi qu'une partie du public a
retrouvé le stand du Lot, animé par
Jérôme qui a su mettre en avant les
spécificités du département à travers
des petits quizz aussi bien culturels que
gastronomiques. Il y en a eu pour tous les
goûts et pour tous les âges. Ce qui a permis
aux plus aguerris d'affiner leurs papilles,
en dégustant du Rocamadour, aux curieux
de découvrir le parfum de la truffe et aux
plus "aventuriers" de préparer leur séjour
dans le Lot en suivant les conseils avisés
d'Aude. Les plus jeunes ont eux aussi été
au centre des attentions des animations
du stand du Lot, avec "tonton Pierre"
qui a immortalisé la rencontre des petits
parisiens avec une des ambassadrices du
Lot : la brebis Caussenarde.
Suite à l'émission de Sud Radio "Rugby et
Cie" (en direct du salon), la journée s'est
terminée en présence d'Emile N'TAMACK
et Philippe GUILLARD qui ont pris le
temps, eux aussi, de se laisser attendrir
et charmer par nos plus attachant(e)s
représentant(e)s.
Mardi 24 février
Du sérieux !
Accueil des élus de la Région
Midi-Pyrénées…
Mardi est le jour réservé à la région MidiPyrénées. Martin MALVY, président de
la Région Midi-Pyrénées, a conduit la
visite du salon à la tête de la délégation
régionale, aux côtés de Jean-Louis
CAZAUBON, président de la Chambre
régionale d’agriculture et de l’IRQUALIM,
de Vincent LABARTHE, vice-président de
la région en charge de l’Agriculture ainsi
que de nombreux élus et responsables
des filières agroalimentaires de MidiPyrénées. Dès 9 heures, une interview
sur Sud Radio et une conférence de
presse donnaient le ton de la journée sur
le stand IRQUALIM et plus précisément
dans l’espace restauration. L’occasion
de rappeler que Midi-Pyrénées, l’une des
premières régions agricoles de France
en nombre d’exploitations, est une
fois de plus parmi les régions les mieux
représentées sur le Salon de l’agriculture.
L’ensemble de la délégation fut
rapidement rejoint par Carole DELGA,
secrétaire d’Etat chargé du Commerce et
de l’Artisanat et par Stéphane LE FOLL,
ministre de l’Agriculture.
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LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Ces trophées ont été créés pour faire
connaître et reconnaître les filières
ovines et leurs métiers. Ce concours
récompense le travail accompli et
le dynamisme des éleveurs et des
techniciens qui les accompagnent.
Félicitations à l'EARL de Lescot et à la
Coopérative GEOC !
La filière ovine d'excellence était encore
Vendredi 27 février
PORC AU GRAIN, PRODUITS LAITIERS… IL Y EN AVAIT POUR TOUS LES GOUTS… JUSQU'AU MINISTRE !
Durant toute la journée, Jérôme PIOT a animé sans relâche et fait vivre ce stand
autour des producteurs de porcs aux grains du Sud-Ouest et des producteurs de lait
de Cant'Avey'Lot. Chacun a pu mettre en avant la qualité de ses produits que ce soit le
porc Label Rouge ou le lait Vallée du Lot engagé dans la démarche Bleu-Blanc-Cœur.
Mercredi 25 février
… puis des élus du Lot sur "leur" stand !
LES ELUS LOTOIS, FIDELES SOUTIENS DES PRODUCTEURS DE LEUR DEPARTEMENT AU SIA
Une forte délégation lotoise conduite
par Serge RIGAL, accompagné de Serge
BLADINIERES, Jean-Claude REQUIER,
Geneviève LASFARGUES, Christophe
CANAL, ainsi qu’un certain nombre de
partenaires, dont Jean-Pierre ASTORG et
Michel ALIBERT pour le Crédit Agricole,
et les représentants des filières et autres
lotois exposant à Paris s’est retrouvée
dès 9 heures sur le stand du Lot. Puis,
rendez-vous dans l’espace restauration
d’IRQUALIM pour un petit déjeuner
typiquement lotois : brouillade aux truffes,
côtes d’agneau (Fermier du Quercy),
Rocamadour accompagné, comme il
se doit, d’un vin de Cahors fortement
apprécié de tous. Christophe CANAL en
a profité pour remercier l’ensemble des
personnes présentes et particulièrement
les partenaires sans qui la présence du
Lot au salon ne serait pas possible. Serge
RIGAL, quant à lui, confirmait l'importance
de cette présence pour les filières et pour
le département. En faisant part de son
souhait de voir l’organisation du comité
de promotion restructurée pour être en
mesure de participer à d'autres salons,
ailleurs en France, qui pourraient être
valorisants pour l’économie lotoise. Il
terminait son intervention en donnant déjà
rendez-vous à tous au Salon de l’agriculture
2016 !
En ce mercredi, c'est l’Agneau Fermier
du Quercy qui a fait l'objet de toutes les
attentions. Toujours beaucoup de monde
Jeudi 26 février
La démarche qualité ovine lotoise (l’Agneau
Fermier du Quercy) a été distinguée dans le
cadre de la 3ème édition des Trophées de
Le principe consiste à évaluer des jeunes
de 15 à 25 ans, élèves de l'enseignement
agricole ou jeunes agriculteurs récemment installés, sur leur aptitude au pointage des animaux.
L’objectif étant de sensibiliser les jeunes
à l'importance de la morphologie des animaux reproducteurs et d’encourager les
actions de formations professionnelles
réalisées dans ce domaine par les organismes de sélection, les établissements
d'enseignement agricole, les instituts
techniques et les établissements départementaux de l'élevage.
Nos sincères félicitations à Jérémy ainsi
qu’à Vincent PONS de Boussac, lui aussi
élève au lycée de Figeac et qui a terminé
devant la plancha pour apprécier ce produit
de haute qualité lotois et écouter les
explications des producteurs. Le tout
animé, encore et toujours comme chaque
jour, par Jérôme PIOT ! Cette journée a
aussi permis de mettre en avant Bienvenue
à la Ferme, les marchés de pays et le festival
Lot Of Saveurs. En fin de matinée,
Cant'Avey'Lot organisait un apéritif, animé
par les viticulteurs de Vinovalie, pour un
certain nombre de ses clients ainsi mis en
appétit pour apprécier le déjeuner qui a
suivi (souris d’agneau, aligot, rocamadour).
Deux nouvelles médailles ont été
décernées dans le cadre du concours
national des produits laitiers :
La Borie d’Imbert, à Rocamadour,
obtient une médaille de bronze pour son
Rocamadour AOP.
Le GAEC de Lalie, à Lauresses, se voit
attribuer une médaille d’argent dans la
catégorie yaourt nature fermier.
l’Elevage Ovin, organisée sous l’impulsion
de Fil Rouge, INTERBEV Ovins, Reconquête
Ovine, Coop de France, et qui s’est déroulée
ce jeudi sur le ring ovins.
Alain et Marie-Chantal LAURENT
(EARL de Lescot), à Soucirac (canton de
Saint-Germain du Bel Air 46), avec leur
technicienne, Pauline GOILLON de la
Coopérative GEOC, ont obtenu le 2ème
Prix des Trophées de l’Elevage 2015 dans
la catégorie "Implication dans les signes
officiels de qualité", binôme technicienéleveur.
à une méritoire 15ème place. Deux lotois
dans le "top 30"… Bravo !
Le groupe des éleveurs bovins
sélectionneurs de BOVIDOC, présents à
Paris, est venu rejoindre le stand du Lot
à 12 heures pour un repas dans l’espace
restauration d’IRQUALIM. La pression
retombée et les résultats du concours
(provisoirement) oubliés ont laissé place
à un bon moment de convivialité et de
détente apprécié de tous (voir article dans
ce Journal pages 6 et 7).
LES ELEVEURS DE BOVIDOC PRENNENT "GOUT"
A LA PETITE RECEPTION DU VENDREDI MIDI…
Des jeunes Cornacois acteurs du "mieux vivre en milieu rural"…
restauration du clocher. Après avoir
franchi, avec succès, la première étape
à savoir la sélection départementale,
leur projet a été retenu avec 15 autres
venant de toute la France pour participer
au concours national lors du Salon de
l’agriculture 2015.
L'AGNEAU FERMIER DU QUERCY… UN TRENTENAIRE TOUJOURS AUSSI DYNAMIQUE !
La démarche qualité ovine lotoise à l'honneur !
LA FAMILLE LAURENT ET LA FILIERE OVINE
LOTOISE… MENTION TRES BIEN !
Un gamin lotois… meilleur jeune "juge" ovins 2015 !
Un premier prix supplémentaire !
C'est au terme d’une présélection départementale et régionale que Jérémy
SALGUES demeurant à Carlucet (canton
de Gramat 46) et étudiant au LEGTA de
Figeac est arrivé en finale à Paris… où il
a obtenu le premier prix du concours de
jugement des ovins au Salon de l’agriculture 2015 !
Samedi 28 février
mise en avant avec les dégustations
d’Agneau Fermier du Quercy qui
connaissent à chaque fois un vif succès.
Cant'Avey'Lot était également présente
durant la matinée et l’après-midi avec des
dégustations de lait et d’aligot. Le mariage
de l’aligot et de l’agneau… une union qui
tient ses promesses dans l'assiette !
LES JEUNES CORNACOIS VEULENT CROIRE AU
"MIEUX VIVRE" EN RESTANT AU PAYS…
Dans le cadre de l’Appel à projets jeunes
"Mieux vivre en milieu rural" organisé
par la MSA, le Conseil Jeunes de la
commune de Cornac (petit village de
moins de 400 habitants du canton de
Bretenoux 46) a répondu présent. Ces
jeunes ont réalisé un court métrage
"Le Clocher magique" qui retrace
la transformation du village et la
Dimanche 1er mars
Un véritable succès ! Ils ont fini 1er exaequo, remportant un chèque de 2 400 €
qui leur permettra de poursuivre leurs
actions ou d’en imaginer d’autres.
C’est avec beaucoup de plaisir que le Lot a
accueilli, le samedi matin, cette délégation
de jeunes du département, venus dans la
capitale pour recevoir leur prix aux côtés
de Gérard ALIX, vice-président de la
MSA Midi-Pyrénées Nord. Là aussi, des
félicitations méritées à toute l’équipe du
Conseil Jeunes de Cornac pour cette belle
récompense.
Clap de fin et premier bilan…
Le Salon de l’agriculture 2015 a fermé ses
portes. Nous avons accueilli sur le stand
du Lot plusieurs milliers de visiteurs
qui ont reconnu la qualité des produits
lotois mais également l'attractivité du
département, particulièrement mis en
valeur lors de l'émission "Des racines
et des ailes" diffusée récemment sur
France 3.
Lorsqu’on voit la présence imposante
et la communication de la grande
distribution sur le salon, de "Mac Do"
par exemple le premier qui s'y est installé
peu à peu suivi par tous les "autres", on
se dit qu'il faut vraiment aller défendre
nos produits de qualité auprès du grand
public et des consommateurs. Le Lot a sa
place et toute sa place dans ce salon, Il
suffit pour s’en convaincre de constater
le nombre de médailles décernées à nos
produits.
Pour conclure, nous adresserons un
remerciement appuyé aux élèves du
Lycée Hôtelier d'Occitanie de Toulouse
et à leur professeur pour nous avoir
régalé les papilles tout au long de cette
semaine…
LE GROUPE CAPEL AFFICHE FIEREMENT SON ATTACHEMENT A L'EMBLEMATIQUE "CAUSSENARDE"…
4
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Groupe
"Au revoir Denis…
et merci pour tout "monsieur" Marre"
Vendredi 16 janvier à Labastide-Murat, 450 salariés et 150 responsables professionnels du Groupe CAPEL se sont
retrouvés, à l’espace Murat, pour une soirée quelque peu exceptionnelle qui s'est déroulée en deux parties.
"A GUICHETS FERMES"…
"Pluie de médailles" à l'assemblée
générale du Personnel…
Tout d'abord l’Assemblée générale du
Personnel permettait à Denis MARRE
de faire le point sur l'évolution de la
Coopérative depuis 40 ans. "L'objectif
de la CAPEL a toujours été de valoriser
les productions des territoires avec le
maximum de valeur ajoutée possible pour
les producteurs." rappelait-il. Il a ensuite
présenté les différentes activités et
filières du Groupe - Bovins, Ovins, Porcs,
Palmipèdes, Fruits et Légumes - sans
oublier l’activité machinisme, le réseau
de distribution professionnelle et grand
public avec 27 magasins Gamm vert.
"Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on
vient..." En conclusion de cette première
partie, Denis MARRE retraçait "l'histoire"
de la Coopérative de 1974 à 2015. Le
personnel est passé de 60 à 738 personnes,
la collecte de céréales de 11 000 à 30 000
tonnes, les fruits et légumes de 800 à
7 000 tonnes, les bovins de 5 400 à 50 000
têtes, les ovins de 37 000 à 100 000 têtes,
les porcs charcutiers de 14 000 à 114 000
têtes, les palmipèdes de 6 000 oies à
2 000 000 de canards !... et enfin le chiffre
d’affaires de 10 millions à 300 millions
d’euros.
C'était également l’occasion, pour la
Coopérative, de remercier un certain
nombre de salariés voire un nombre
certain (144 !) en leur attribuant les
médailles d’honneur agricole (argent,
vermeil, or et grand or)… certes ce ne sont
pas des médailles "olympiques" mais elles
n'en ont pas moins de valeur !
LES MEDAILLES D'OR… QUATRE DECENNIES ET PLUS DE SERVICE !
"Tu resteras à jamais un "grand
directeur" du Groupe CAPEL…"
La seconde partie était consacrée à
dire "merci" à Denis MARRE pour le
travail effectué durant toute sa carrière
professionnelle.
C’est avec un pincement au cœur mais
avec beaucoup de sérénité, que Denis
MARRE a écouté les trois intervenants,
Sylvie PASTRE, directeur financier, Michel
ALIBERT, administrateur, et Serge GAY,
évoquer leur parcours à ses côtés, et chacun
à leur manière lui rendre hommage pour le
travail accompli. .
Il revenait ensuite à Christian DELRIEU,
président du Groupe CAPEL, de conclure
cette soirée avant de laisser place au buffet
dînatoire préparé par Mélissa CHEVRIAU,
traiteur à Laroque des Arcs (46).
Après avoir remercié les trois intervenants
précités pour l’hommage rendu à
"l’homme" Denis MARRE, il s’adressait
à celui avec lequel il a collaboré pendant
presque 20 ans.
"… Denis, après 41 ans de service, tu as
largement mérité ton départ à la retraite. Tu
as gravi tous les échelons, avec des heures et des
heures de travail, le jour, le soir, la nuit. C’est
en décembre 1995 que tu as pris la direction
générale et, début 1996, j’accepte la présidence
du groupe… Depuis 18 ans à tes côtés, j’ai pu
apprécier l’homme, travailleur infatigable,
serviable, accueillant, respectueux de tous. Tu
es aux yeux de chacun, un homme honnête,
simple, qui a mis toute son énergie et son
intelligence au service du monde agricole et de
ses salariés. La forte progression des activités,
les fusions, les unions, les rachats ont conduit
cette coopérative à un fort développement.
Tu resteras à jamais un "grand directeur"
du Groupe CAPEL, un directeur général à
l’écoute des administrateurs, des agriculteurs
et des salariés où parfois le directeur général
devenait le confident de tel ou tel en difficulté
financière ou familiale. Merci Denis pour ce
magnifique parcours reconnu de tous. Tu nous
quittes mais, déjà, tu as entrepris de nouveaux
challenges. Ta brillante élection à la mairie
de Pradines démontre, s’il en était besoin,
de ta capacité à rassembler. On sera peutêtre bientôt côte à côte pour mener d’autres
actions, ce que je souhaite. La coopération, une
grande école de la vie !"
LE MOTIF DE L'ASSEMBLEE ETAIT CLAIREMENT
AFFICHE…
Enfin, Christian DELRIEU a mis à profit
cette soirée "spéciale" pour accueillir et
présenter Michel PELISSIER, nouveau
directeur général du Groupe CAPEL,
au personnel et aux responsables
professionnels présents.
La vie des territoires... ce sont les adherents qui en font une realite !
Chaque territoire a organisé, en ce début
d’année, des rencontres avec les adhérents
de son secteur. Une vraie réussite ! Ces
réunions suscitent un vif intérêt auprès
de nos adhérents qui viennent nombreux
à ces rendez-vous. C’est l’occasion de faire
le point sur l’activité et les projets de la
Coopérative sur les secteurs concernés,
mais aussi d’échanger avec les adhérents et
clients sur son fonctionnement. En général,
ces assemblées sont articulées autour d'un
thème, en lien avec le territoire ou les filières.
Le Territoire "Causse - Bouriane" a passé
en revue diverses sources de diversification
au travers des productions de noisettes,
noix et palmipèdes. Cette rencontre s’est
terminée par une découverte du vignoble
de Rocamadour et une dégustation des
meilleurs crus.
Le Territoire "Quercy Blanc" avait choisi
pour thème la valorisation des céréales et
oléagineux. C’est Benoît PEPIN, responsable
du marché des céréales et oléagineux, qui
proposait des solutions innovantes pour
mieux valoriser ces productions.
Le Territoire "Vallée Dordogne & Basse
Corrèze" a traité des pistes pour l’avenir
autour de la dynamique des fruits et
légumes avec un focus particulier sur la
production d’asperges présenté par Leslie
VAN ONCEM, technicienne sur le secteur.
L’occasion pour Michel PELISSIER, directeur
général, d’expliciter sa vision stratégique des
fruits et légumes au sein du Groupe CAPEL.
Bientôt les assemblées de sections et l’assemblée générale !
Programme des AssemblEes de Section 2015 (sous réserve de modification)
"L’entreprise coopérative agricole est une
organisation économique d’agriculteurs qui ont
décidé de mutualiser les moyens de production,
de transformation et de commercialisation de leurs
produits agricoles. Associés (donc porteurs de
capital social) et fournisseurs de leur entreprise, les
agriculteurs la gèrent démocratiquement selon le
principe "un homme, une voix".
Sociétés d’hommes et non de capitaux, les
coopératives ne sont pas opéables, attachées aux
territoires de leurs agriculteurs-sociétaires, elles ne
sont pas non plus délocalisables." Ce petit rappel
pour souligner l'importance de l'assemblée de
section qui représente le socle de l'édifice coopératif.
Compte tenu de notre circonscription territoriale,
nous organisons chaque année des assemblées
de section par grande zone géographique. C’est
l’occasion pour vous, adhérents, de venir échanger
avec votre coopérative, avec les responsables
professionnels, les cadres et la direction générale.
Territoires
Lieux
Quercy Blanc &Vallée du Lot
Salle de réunion Site Céréales
MONTPEZAT DE QUERCY (82)
Salle polyvalente
BETAILLE (46)
Salle de réunion Caudeval
LIVERNON (46)
Maison des Associations
7 Rue Henry de Bournazel
SEILHAC (19)
Vallée Dordogne & Basse Corrèze
Causse-Bouriane & Ségala
Pays de La Vézère & Mille Sources
Assemblée Générale
Date
Mercredi 3 Juin 2015
Mardi 9 Juin 2015
Mercredi 10 Juin 2015
Vendredi 5 Juin 2015
JEUDI 2 JUILLET 2015 A 9 heures - Espace Murat à LABASTIDE-MURAT (46)
Intervenant : Jérémy DECERLE, vice-président JA National
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Bovins
Connaître son coût de production...
5
POUR QUOI FAIRE ?
Calculer son coût de
production pour améliorer
son revenu
La notion de coût de production recouvre
différentes réalités : allant du repère
technico-économique à l’argument de
négociation entre les acteurs de la filière.
Nous cherchons ici à nous placer au
stade du conseil : il s’agit d’évaluer la
compétitivité des systèmes, par leur
aptitude à valoriser les intrants et les
moyens de production de façon optimale
au niveau de l’exploitation. La connaissance
des coûts de production réels, de leur
composition et de leur variabilité est un
élément-clé dans l’analyse globale de
l’exploitation et de son fonctionnement.
Elle débouche sur trois champs
d’investigation : le niveau de productivité des élevages, l’adéquation des
charges à ce niveau de productivité
et l’aptitude à répondre au marché.
Savoir ce qu’on produit
En viande bovine, connaître son coût de
production, c’est d’abord savoir ce qu’on
produit ! En système allaitant classique,
la production est constituée de plusieurs
types d’animaux, vendus maigres ou finis.
Afin d’organiser une analyse simple et
globale, l’unité retenue est le kg de viande
vive produite.
Production brute en kg de viande vive =
ventes – achats + ou – variation des stocks
Près de 70 élevages
passés au "scanner"…
L’O.P. BOVIDOC s’est fortement
impliquée dans cette démarche. Des
diagnostics "coûts de production" ont été
effectués dans le cadre d’une formation
en partenariat étroit avec les Chambres
d’agriculture de la Corrèze et du Lot. Cette
étape de diagnostic consistait à mesurer les
éléments techniques qui font la différence
au niveau économique.
7 groupes d’éleveurs, 4 en Corrèze et
3 dans le Lot, soit 68 élevages ont été
concernés par ce suivi.
En Corrèze, ce travail a été réalisé sur deux
jours de formation : le premier jour était
réservé à apprendre à calculer son coût de
production, le second à comment améliorer
sa compétitivité.
Dans le Lot, la démarche était un
peu différente. Le calcul des coûts de
production a été effectué au préalable
par les techniciens et ensuite ont été
programmées plusieurs journées de
restitution aux éleveurs concernés.
Après le diagnostic… l’action !
L’étape à venir dans le déroulement de la
démarche consiste en la mise en œuvre
par les équipes techniques de BOVIDOC
d’un plan d’action individualisée visant à
l'amélioration desdits coûts de production.
Rentabilité / UMO : Produit viande + aides couplées - charges (alimentation, véto, méca)
40000
30000
20000
10000
0
-10000
16 17 18
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 35 32 34 14 11 Moy
-20000
-30000
Génétique et alimentation…
LE PARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT !
la croissance et la morphologie, cela
sans dégrader les qualités maternelles,
notamment la facilité de naissance, ni les
aplombs."
PATRICK BARGUES
(et David SERCOMANENS, technicien CAPEL)
GAEC LA LEVADE
Cornac (canton de Bretenoux 46)
Comme toute
“entreprise,
j’ai
des objectifs bien
définis…
”
Patrick, que recherchez-vous en
termes de génétique ?
"… On a chez nous [Patrick associe
son père, aujourd’hui en retraite] des
animaux de type mixte, lourds, profonds,
très blonds de robe…"
On retrouve beaucoup de descendances
du fameux taureau "PERIGORD".
"… Chaque nouveau taureau doit améliorer
Comment procédez-vous alors pour
vos achats ?
"La plupart des taureaux sont achetés
en ferme, j’aime bien voir si le taureau et
sa famille (père, mère, sœurs, tantes…)
correspondent bien à notre "standard".
Pour trouver mon dernier taureau, j’ai
donné un cahier des charges bien précis
à Jean-Marc DUCROS (technicien
reproducteurs à BOVIDOC), il a
sélectionné 3 animaux et sur un aprèsmidi, on a trouvé "DELICIEUX"…"
Que vous a apporté BOVIDOC dans
cette démarche ?
"… Jean-Marc, dans son travail, voit des
animaux reproducteurs toute la journée, et
sur une seule demi-journée, il m’a permis de
trouver un taureau qui correspondait à ce
que je recherchais. Après, avec lui, on parle
souvent de génétique, de lignées et surtout
de ce que demande le marché en termes de
reproducteurs et la filière en général."
Pourquoi ces choix génétiques ?
"On a toujours travaillé ces souches de
type mixte lourd pour obtenir des animaux
performants, capables de valoriser une
ration à base de fourrage grossier tout en
faisant attention aux qualités maternelles.
Le but étant l’amélioration permanente de
nos résultats économiques."
C’est-à-dire ?
"Notre cheptel de mères ne consomme que
tout en gagnant en développement
squelettique.
… De plus, cet aliment est très appétent
et sécurisé, je n’ai pas de problème de
diarrhées. J’ai vérifié aussi les niveaux de
consommations sur mes mâles et je n’ai pas
observé de surconsommation."
du grossier (ensilage herbe et foin,) les
vaches doivent produire et s’entretenir
avec, tout en assurant de bonnes croissances
à leurs produits. On recherche à vendre
des broutards à un poids objectif obtenu
de plus en plus jeune, et à développer la
voie femelle en maîtrisant nos coûts de
complémentation [soit la maîtrise du
coût du kilo de croit]."
Quel bilan aujourd'hui de votre
collaboration avec CAPEL ?
"Comme toute entreprise, j’ai des objectifs
bien définis et les services proposés par
CAPEL, par David et Jean-Marc dans le cas
présent, m’ont permis de les atteindre…"
Pourquoi avoir choisi l’aliment
Nutridoc ?
"J’étais à la recherche d’un aliment capable
de nous aider à exploiter le potentiel
génétique de mon troupeau. David
SERCOMANENS, technicien du secteur
m’a convaincu d’essayer Bovi Extralin,
c’est un aliment complet, ça me convient
très bien car la formulation n’est pas mon
métier.
… Aujourd’hui, je peux dire que les résultats
sont là, je l’ai constaté sur les mâles [voir
graphique] mais aussi sur mes lots de
génisses que je conduis différemment. En
effet, elles sont rationnées, mais avec cet
aliment, elles ont maintenu leur croissance
60 ha SAU
40 vaches allaitantes de race
Limousine (production de broutards
lourds et reproducteurs )
90 brebis
Système tout herbe
0.7 ha noyer
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
Pesée n°1
Pesée n°2
GMQ broutard mâle g/j naissance hiver 2013/2014
Pesée n°3
GMQ broutard mâle g/j naissance hiver 2012/2013
6
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Bovins
La Limousine et CAPEL BOVIDOC
fidEles au double rendez-vous parisien...
Durant une semaine fin février, l'agriculture et l'élevage ont une nouvelle fois
"envahi" les deux plus vastes espaces d'exposition de la région francilienne.
Cela fait désormais tout juste plus de
20 ans, en 1994 précisément, que les
premiers animaux ont été accueillis dans
l'enceinte du SIMA à Villepinte, aux côtés
du matériel agricole qui s'y était installé
quelque temps auparavant.
Et cela fait donc autant d'années que
nos éleveurs limousins, tous les deux
ans, consentent les efforts nécessaires
pour assurer une double participation,
contribuant grandement ainsi au succès
des deux manifestations, tout en assurant,
le plus souvent avec brio, la promotion
de leur troupeau, de nos produits et de
notre région.
Quant à la tenue de ces deux salons
simultanément et à quelques kilomètres
l'un de l'autre, elle ne suscite plus
beaucoup d'interrogations, notamment
chez les éleveurs concernés, la vache
rousse y occupant, ici comme là, une
place de choix. D'autant que, comme déjà
la dernière fois, les deux manifestations
considérées tiennent dorénavant à
afficher leur complémentarité plutôt que
chercher à "gommer" maladroitement leur
concurrence.
Dès lors, les rôles paraissent assez bien
définis aujourd'hui : rassemblement de
masse dans le cadre de la plus grande
"ferme de France" à Porte de Versailles
et carrefour international d'affaires
pour les professionnels de l'élevage, les
commerciaux en premier lieu, au nord de
Paris.
C'est dans ce contexte, que lors de la
présentation de l'édition 2015 du Salon
international de l'agriculture (SIA),
l'objectif de franchir la barre du million de
visiteurs, en additionnant SIA et SIMA,
avait été avancé par le président du SIA en
présence du ministre de l'Agriculture.
Dans une conjoncture économique difficile
et une ambiance alourdie par les événements
de début janvier avec les dispositifs et
consignes de sécurité renforcés qui en
ont résulté, certes le challenge n'a pas été
complètement relevé… mais ce sont malgré
tout 930 000 visiteurs (691 000 au SIA et
239 000 au SIMA) qui n'ont pas boudé leur
plaisir, se pressant ici et/ou là au cours de
cette grande semaine agricole "en ville".
LE "TOP 10" DES FEMELLES DE BOUCHERIE… PRES DE 10 TONNES DE VIANDE (SUR PIED) !
> En savoir plus
Les enchères ont flambé lors de la vente
anniversaire
Près de 10€ le kilo… vif !
A Lubersac, ont été également choisies,
parmi une bonne trentaine de prétendantes
plus "en formes" les unes que les autres,
10 femelles de boucherie pour la présentation-vente Blason Prestige : pour ce faire,
c'est une autre commission, composée cellelà de technico-commerciaux des organisations de producteurs partenaires de l'opération, qui a officié.
Rappelons que cette opération, que la race
Limousine a été la première à proposer, a
pour principal objectif de promouvoir le
Label Rouge Blason Prestige et est dès lors
consacrée à la filière considérée (éleveurs engagés et qualifiés – organisations de produc-
teurs et abatteurs référencés – distributeurs
en contrat d'exclusivité). Pas de montant
record mais une incontestable réussite et
encore un beau coup médiatique pour cette
10ème édition de la vente aux enchères organisée le lundi 23 février dans l'après-midi. Ce
sont finalement 9 femelles limousines (dont
une génisse) qui ont enflammé le ring bovins
en début de salon, un lot d'une qualité jamais
atteinte selon la commission précitée !
Résultat 9 344 € de prix moyen (soit plus de 9.50 € le
kilo) et jusqu'à 11 800 € pour la vache la plus
convoitée !
A PORTE DE VERSAILLES, UN CERTAIN RETOUR AUX SOURCES…
Pendant deux ans, les
éleveurs ont quitté le
mythique hall 1 (pour
le hall 3), non sans
une certaine nostalgie.
Mais en 2015, ils ont
retrouvé avec un plaisir non dissimulé leur
"cathédrale", où se sont écrites déjà tant de
belles pages de leur "salon" de l'agriculture…
d'autant que les travaux de rénovation se
sont traduits par une mise en valeur encore
améliorée de leurs animaux.
Pour la Limousine, la route
pour Paris… part de Lubersac !
Le mardi 20 janvier, pour la 8ème fois
consécutive (depuis 2008), la commune de
Lubersac (19) a accueilli sur son foirail le
rassemblement unique des reproducteurs
bovins limousins en quête d'un ticket pour
Porte de Versailles. Dans une ambiance
conviviale (avec buvette et restauration
rapide assurées par les Jeunes Agriculteurs
du canton), le public présent, principalement
des connaisseurs mais aussi quelques
curieux, a ainsi eu un avant-goût du salon
parisien.
Lors d'un rituel bien rôdé, c'est à une
commission composée de deux éleveurs
et deux inspecteurs du herd-book qu'est
revenue la charge de choisir les 40
ambassadeurs de la race Limousine à Paris.
Moins d'une centaine d'animaux avaient
"postulé" en 2015, soit un petit millésime
pour ce qui est du nombre de candidats, ce
qui traduit les difficultés des éleveurs pour
se libérer à cette période et a contrario les
efforts consentis pour les dépasser, efforts
qui doivent être d'autant plus ciblés sur les
animaux les plus prometteurs.
On n'est pas champion
tous les ans !
En définitive, ce sont 15 mâles et 25
génisses pleines et vaches suitées, issus de
9 départements, qui ont été retenus pour
participer au Concours général de la race,
le moment fort pour les professionnels de
l'élevage limousin au SIA, qui s'est déroulé
le jeudi 26 février en matinée. Animateur
professionnel, images bucoliques, jingle
"punchy", mise en scène appropriée… le
show Limousin est un vrai spectacle que les
internautes du monde entier peuvent suivre
depuis quelques années en direct "live" !
La Section Reproducteurs de CAPEL
BOVIDOC faisait comme toujours bonne
figure, bien représentée avec 8 animaux
(2 taureaux et 6 femelles) exposés par 5
éleveurs corréziens.
Parmi eux, un "bizut" cette année encore,
Richard BOURNAZEL à Orliac de Bar (19),
"coaché" par un quatuor de "vieux baroudeurs"
du salon (totalisant 77 participations à
eux quatre !) emmené une fois de plus par
le GAEC BOURBOULOUX à Saint-Ybard
(19)… la 29ème fois d'affilée pour être précis,
une "paille" ! (1)
(1) Les trois autres éleveurs de BOVIDOC concourant en
2015 : CHATEIL Jacky (Meilhards 19), GAEC HILAIRE
(Masseret 19) et GAEC LAGRAFEUIL-PUECH
(Meilhards 19).
Signalons que l'élevage BOURDARIAS
(Eyburie 19) a été amené à déclarer forfait au
dernier moment, non sans légitimes regrets
quand on est champion sortant… (revoir
Journal CAPEL N° 11 page 4).
On n'est pas champion tous les ans… le
contraire serait "louche" ! Et puis cela permet
de "digérer" et d'apprécier à leur juste valeur
les distinctions les plus prestigieuses.
Pour autant, le "team" limousin CAPEL
BOVIDOC ne se satisfait jamais de jouer les
faire-valoir aussi valeureux soient-ils !
"HAUTAINE" a réussi son
"Paris" !
"HAUTAINE" A ETE A LA HAUTEUR !
L'émotion était palpable sur les visages de
Richard BOURNAZEL et de son fils, Pierre,
lorsqu'ils ont foulé pour la première fois le
grand ring de Porte de Versailles conduisant
"HAUTAINE", cette superbe génisse pleine
de près de 29 mois et pesant un peu plus
de 900 kg (913) lors du concours. Puis la
tension a laissé place à la fierté lorsqu'ils ont
reçu la plaque correspondant à la "médaille
de bronze" dans la 1ère section des Femelles
(génisses âgées de moins de 32 mois). "Voilà
une vraie belle limousine" dixit de nombreux
observateurs qui la voyaient encore mieux
classée…
"HULA" en intro… et "DONNA"
pour la synthèse !
Dans la même section que "HAUTAINE",
la première jugée, c'est "HULA" au GAEC
LAGRAFEUIL-PUECH, pourtant la plus
jeune et la plus légère (867 kg tout de
même…) du lot en compétition, qui a
décroché la "timbale" ! Cette génisse élégante
et harmonieuse, dans un type "mixte
élevage", est sans aucun doute promise à
bel avenir… on devrait donc la revoir dans
bien d'autres lices pour de futures joutes
passionnantes et passionnées !
Et c'est ensuite "DONNA" au GAEC
BOURBOULOUX
qui,
après
avoir
concouru dans la section des Vaches
Adultes, s'est brillamment imposée pour
le Prix de Synthèse Femelle(2), pour lequel
concouraient toutes les vaches limousines
qualifiées présentes à Paris !
Cette jeune vache très complète, de 6 ans
et demi et d'un poids respectable (1 068 kg
au salon), suitée déjà de son 4ème veau (un
petit "LINO" d'à peine un mois), affiche
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
des performances de production tout à
fait remarquables qui lui valent d'avoir
été fraîchement qualifiée Reproductrice
Recommandée (RRE) : IVMAT de 118, ISU
de 128, ALait de 114, AVel de 105… les
spécialistes apprécieront ! (3)
S
YN
IX DE
THES
E
PR
(2) Le Prix de Synthèse associe comme son nom l'indique
classement morphologique et performances de production
et de reproduction.
(3) IVMAT = index de synthèse de valeur maternelle – ISU
= index synthétique ultime – ALait = aptitude maternelle
à l'allaitement - AVel = aptitude au vêlage.
Le Prix de SynthEse… une fois sur deux !
C'est déjà la 14ème fois, depuis leur création en 2002, qu'un de nos élevages
remporte un Prix de Synthèse au CGA à Paris (6 en Mâles et 8 en Femelles),
palmarès qu'ils avaient d'ailleurs inauguré par un doublé (avec "NESTOR" au
GAEC BOURBOULOUX et "NOISETTE" à Jacky CHATEIL pour mémoire…).
"HULA" A L'OREE DE SA CARRIERE… "DONNA" A L'APOGEE DE LA SIENNE ! LES VACHES CORREZIENNES (ENCORE ET TOUJOURS) SUR LES PODIUMS…
A VILLEPINTE, TOUTE UNE JOURNEE LIMOUSINE…
EN POINT D'ORGUE D'UN SALON "HIGH-TECH" !
Déplacé dans le
nouveau hall 7, en
remplacement
du
hall 1-2 devenu trop petit, soit d'un bout à
l'autre de cet immense parc d'expositions
de Villepinte, le SIMAGENA y a d'abord
gagné en confort mais aussi en visibilité,
l’offre Elevage ayant regroupé dans un
même espace l’équipement d’élevage et la
présentation bovine proprement dite.
Ils étaient près de 200 éleveurs
sélectionneurs venus à titre privé de
plusieurs pays européens (et d'une bonne
quarantaine de départements français) pour
exposer voire proposer à la vente 250 bovins
de 8 races laitières - Montbéliarde et
Holstein - et allaitantes - Aubrac, Blonde
d'Aquitaine, Charolaise, Gasconne, Salers et
bien sûr Limousine - celle-ci représentant
de beaucoup le plus fort contingent (plus de
80 bêtes). C'est sensiblement moins qu'il y a
deux ans... pas évident pour l'animal de faire
mais encore plus de conserver sa place… au
royaume de la machine !
Dès lors la Société
KBS Genetic, partenaire du Groupe
CAPEL, de nouveau
en charge cette année
de l'ensemble du pavillon bovin au SIMA, a
fait le choix de jouer, à défaut du nombre, la
carte de la génétique sur le double plan de la
qualité et de la modernité : animaux naturellement sans cornes, porteurs du gène MH
("culards"), génotypés…
Et c'est dans ce cadre, qu'a été montée pour
la 6ème fois une grande opération limousine avec une journée "non-stop", mercredi
25 février de 9 heures du matin à tard le soir,
au cours de laquelle se sont déroulés successivement concours et ventes sur un rythme
très soutenu.
L'open show Euro Limousine,
concours auquel ont participé près de
80 animaux dont quelques-uns originaires
de pays voisins (Allemagne, Italie et
Luxembourg) et qui a été suivi avec une
"IMPORT" SUPERSTAR DU SIMAGENA 2015 ! (avec Stéphane BOURDARIAS et Christian
CONDAMINE, président et responsable de BOVIDOC)
attention particulière par les nombreuses
délégations étrangères présentes.
Y ont été tout spécialement observés
et plus encore remarqués les animaux
naturellement sans cornes (génisses,
vaches, jeunes mâles, taureaux), qui
constituaient le tiers de l'effectif, concourant
en sections aux côtés de leurs homologues
cornus. Classés plusieurs fois aux premières
places, leur qualité ne surprend plus les
connaisseurs, tant les progrès de la génétique
limousine "sans corne" sont avérés au cours
de la période récente.
9 éleveurs sélectionneurs de CAPEL
BOVIDOC (dont un lotois) ont participé
avec 16 animaux à cette compétition d'une
bonne tenue et pas "pour rire", raflant au
passage et entre autres le titre de Meilleur
Mâle du concours avec "FAKIR" au GAEC
MARCAILLOUX Nicole et Stéphane
(Chamberet 19).
Et nous mettrons plus particulièrement en
exergue l'élevage GAEC BESSE Christian et
Vincent à Saint-Martin Sepert (19) qui s'est
doublement distingué :
Avec en femelle, "ELEONOR", jeune vache
pleine d'un peu plus de 5 ans que l'on ne
présente plus et qui a renouvelé son titre de
Meilleure Femelle "Polled" remporté icimême à Villepinte il y a deux ans.
Avec en mâle, "IMPORT"(4), jeune taureau
très prometteur présenté comme "exceptionnel", de guère plus de 15 mois, pesant
aux alentours de 700 kg, que l'on a découvert en compétition et qui a effectué un
parcours époustouflant pour une première
sortie : premier Prix de Section puis Prix de
Championnat Jeune Mâle et en bouquet
final… désigné le lendemain matin Champion Suprême du SIMAGENA 2015 par la
réputée juge irlandaise Rose Goulding lors
du concours interraces(5) organisé pour la
seconde fois en clôture du salon.
(4) Ce jeune taureau est détenu en copropriété avec le
GAEC LAGRAFEUIL-PUECH (Meilhards 19) et deux
éleveurs de Haute-Vienne.
(5) Le concours interraces, compétition très prisée dans
les pays anglo-saxons ("interbreed"), a mis aux prises les
champions et championnes des 5 opens shows en races
allaitantes (Aubrac, Blonde d'Aquitaine, Charolaise,
Salers et Limousine). L'objectif n'y est pas de comparer
les races entre elles mais de choisir lequel des animaux se
rapproche le plus du standard idéal de sa race.
La 6ème édition de "Sim-Beef"
organisée une fois encore en deux volets :
Une vente internationale aux enchères
de reproducteurs limousins, que l'on a pu
suivre en direct (comme le concours) sur le
"web".
Au cours de celle-ci, ont été vendus
25 animaux limousins (21 mâles et 4
génisses), dont 6 issus des élevages de
la Section Reproducteurs Limousins
de CAPEL BOVIDOC, au prix moyen de
5 754 € (6). Parmi les animaux proposés à la
vente, il y avait un fort contingent de "sans
corne" : 11 au total (9 mâles et 2 génisses)
soit près de la moitié… (7)
Au-delà de leur nombre, c'est par leur qualité
et leur homogénéité que les "polled" ont
séduit les nombreux acheteurs présents :
tous sont facilement partis à près de 6 000 €
de moyenne (5 973), soit sensiblement
au-dessus de la moyenne générale, grâce
notamment au "top price" de 15 000 € mis
par un éleveur britannique… la demande
pour les reproducteurs naturellement sans
cornes augmente de manière inexorable !
(6) Un d'entre eux n'a toutefois pas été cédé pour le
montant atteint mais commercialisé un peu plus tard.
(7) Dont un taureau allemand et une femelle du
Luxembourg.
7
Une vente aux enchères de femelles de
boucherie
Un joli lot de 15 femelles de boucherie
limousines, non "dépareillé" par les deux
charolaises qui s'y étaient jointes, a été
proposé juste avant les reproducteurs.
Deux chiffres seulement se passant de
commentaires superflus : 7 350 € de
moyenne… jusqu'à 13 200 € pour la
championne !
VENTE "SIM-BEEF"… VACHES DE BOUCHERIE
"CULARDES" ET REPRODUCTEURS "POLLED"
ONT FAIT MONTER LA TEMPERATURE !
Les médailles, les premiers prix, cela ne
résout par les problèmes dans lesquels se
débattent une majorité d'agriculteurs de
notre région et d'ailleurs, peuvent penser
quelques esprits grincheux. C'est vrai,
cela dit, produire de la qualité, c'est bien...
encore faut-il le faire (bien) savoir !
La race Limousine et ses éleveurs n'ont
jamais été "en retard" dans le domaine
de la communication, en particulier pour
faire connaître et identifier leurs produits.
Dans ce contexte, le Salon de l'agriculture
avec ses Concours généraux est un relais
unique pour mettre en lumière, à travers
son incomparable caisse de résonance
pour le grand public, la qualité de nos
productions tout en récompensant
individuellement le savoir-faire de nos
éleveurs.
Ceux-ci en concourant à Paris sont aussi en
charge d'une mission collective :
vis-à-vis de tous leurs collègues
limousins d'abord dans ce vaste espace de
compétition interraces qu'est aussi cette
manifestation.
et aussi à l'égard de consommateurs
quelque peu désorientés, avec lesquels
l'échange et la communication de proximité
sont essentiels au moment où l'élevage
subit de multiples remises en cause,
injustes car infondées, dans des domaines
aussi variés que l'environnement, le bienêtre animal, la diététique…
8
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Bovins
Déjà un "septennat"...
POUR LA VENTE DE "REPROS" A GRAMAT !
Lanaud (87), Saint-Jal (19)(1), La Souterraine
(23), ou encore Naucelle (12), pour
ne parler que des stations, auxquelles
viennent s'ajouter les opérations privées
(organisations de producteurs et sociétés
commerciales)… les ventes de jeunes mâles
se "bousculent" en automne-hiver dans
notre région.
Aussi, il fallait une bonne dose de
volontarisme et pour le moins une "pincée"
d'optimisme pour arriver à intercaler dans ce
calendrier "surbooké" une vente de ce type…
au nord du Lot ! (1) Voir article ci-après
Et ça a marché ! La vente de "printemps"
de jeunes reproducteurs bovins limousins
organisée par CAPEL BOVIDOC à Gramat
s'y est fait modestement mais concrètement
une petite place. Le chiffre "7" a une
signification particulière pour les adeptes des
jeux de hasard... et organiser la 7ème édition
de ladite vente le vendredi 13 février… il ne
fallait pas être superstitieux !
9 éleveurs lotois (dont 2 pour la première
fois) ont amené 15 jeunes mâles limousins
ainsi qu'une demi-douzaine de jeunes
génisses, une nouveauté, tous et toutes
choisis au préalable avec attention, et en
collaboration avec les techniciens de la
coopérative, puis soigneusement préparés
pour la circonstance.
La vente a débuté à 11 heures, avec des
animaux attachés comme lors des deux
dernières éditions à l’extérieur sous les
stands de la fédération des races lotoises.
Les veaux, de type viande précoce à mixte,
inscrits au HBL et aptes à saillir (âgés de 14 à
17 mois), ont été alors passés en revue un à
un, en insistant sur leurs origines connues
et éprouvées (index des parents) ainsi que
sur leurs performances propres (croissance
et pointage).
En présence d'un nombreux public (autour
de 150 personnes), comptant des éleveurs
du département mais aussi de la Corrèze, de
l'Aveyron, du Tarn, du Cantal…, 11 d'entre
eux ont trouvé rapidement preneur, le plus
souvent au prix catalogue, pour un montant
moyen de 2 600 € (2 200 à 3 050 €), très
proche de celui observé l'année précédente
(2 680), prix restant par ailleurs très
accessible pour les clients.
Autre "coutume" qui s'est elle aussi bien
installée et pour cause… celle de voir les
techniciens de BOVIDOC enfiler le tablier
de "chef" sur la blouse du "commercial" afin
de préparer et servir les grillades en clôture
de cette matinée à la fois professionnelle et
conviviale.
Une journée Elevage autour des différents services de la Coopérative
A signaler cette année, outre la présence
évidente du service technique de
BOVIDOC, celle de Nutridoc, mais aussi
un stand "santé animale" avec Alain
LEFEBVRE (vétérinaire), et également
la collaboration de Agri Quercy Service
(AQS) avec du matériel d’élevage, sans
oublier le machinisme agricole avec un
tracteur Valtra…
Cette participation multiple et physique
des services de la Coopérative CAPEL a
été fort appréciée des éleveurs comme
des organisateurs… cela donne envie de
recommencer en 2016 !
A peine fini… ça recommence…
EN DEMI-TEINTE !
Sur le site des Bois Cousins à Saint-Jal (Corrèze), entre
le départ des derniers pensionnaires de la campagne
précédente (début mai)… et l'arrivée des premiers de la
nouvelle saison (dès fin juillet), il s'écoule moins de trois
mois, un petit trimestre de "vacances"… logique pour
cette sorte "d'université" de la génétique !
Ensuite, c'est un rituel à la fois strict et immuable qui se déroule : sélection et
entrée des veaux, contrôle, évaluation, qualification, visite de présentation,
vente… cela à 3 reprises maintenant par campagne. Et ça fait plus de 30
ans que ça dure !
Première série… des veaux
exceptionnellement fins et musclés…
qui méritaient (un peu) mieux !
Ainsi, le samedi 29 novembre 2014, a eu
lieu la vente de la première série de la
"saison" 2014/2015 de Coop ABL, 34ème
du nom en l'occurrence. Et la question
principale était de savoir si cette première
vente, plus précoce que d'habitude, allait
démarrer ladite saison sur une bonne
note !
Par contre, pas ou plus d'interrogation
quant au comportement des clients
potentiels au regard de l'instauration
depuis l'an passé du mode de vente selon
le principe des enchères à main levée…
comme si ce changement était même
plutôt attendu !
Quant à la qualité des veaux proposés,
elle était une nouvelle fois au rendezvous, notamment en ce qui concerne
la conformation ainsi que la finesse
d'ossature relevée par beaucoup de
visiteurs : avec un pointage brut moyen de
68.1 en développement musculaire, c'est
la deuxième meilleure série sur ce critère
de "l'histoire" de la station. A cet égard, une
descendance a été plus particulièrement
remarquée : 12 fils de "BAVARDAGE" (1)…
11 qualifiés RCV (Reproducteur Conseillé
Viande) !
CAPEL BOVIDOC(2), encore et toujours
principal fournisseur de la station.
(2) Il faut y ajouter un taurillon retenu préalablement à
la vente par l'insémination pour être testé dans le cadre
du schéma "Viande Précoce" en vue de son utilisation
notamment en production de veaux sous la mère : il
s'agit de "INCA", provenant de l'élevage d'Alexandre
DEMARTY à Lubersac (19), pour lequel ce n'est pas une
première ! Ce veau précoce et très fin, aux performances
remarquables en station (IABV de 126 et index de
développement musculaire de 134), marchera-t-il sur les
traces de ses glorieux prédécesseurs… dont, entre autres,
"PAX" et "USTED" désignés "Paillettes d'Or" durant
plusieurs années chacun ?
Les 27 veaux qualifiés RCV et les 22
veaux évalués ont donc été mis en
vente selon la modalité des enchères à
main levée, suivant un ordre de passage
déterminé par l'IABV décroissant (index
de synthèse aptitudes bouchères en vif).
De l'avis général, la transaction gagne
ainsi en transparence, chacun appréciant
de pouvoir suivre l’évolution de l’enchère
et les caractéristiques de l’animal proposé
sur écran géant.
Somme toute, le bilan "jour de vente"
est très honorable avec pratiquement 3
veaux sur 4 (36) qui ont trouvé preneur
avant la fin de la journée au prix moyen de
3 236 € : bilan rigoureusement identique
à la série 1 de la campagne précédente en
terme de nombre de veaux vendus, mais
légèrement plus favorable (+ 109 €) pour
ce qui est du prix moyen de vente.
Concernant les animaux qualifiés
RCV, proposés à la mise à prix unique
de 2 700 €, 25 (sur 27) sont partis pour
un montant moyen de 3 632 €, avec une
"pointe" restant largement en deçà des
6 000 € (5 700). Quant aux veaux évalués,
à 2 300 € de prix de base, 11 d'entre
eux ont été commercialisés à 2 336 € de
moyenne.
(1) Taureau d'insémination Recommandé, agréé Viande
et Elevage (RRE M), dont malheureusement il n'y a
pratiquement plus de semences disponibles…
Ce sont exactement 49 veaux (nés
majoritairement en septembre et octobre
2013 et entrés à la station en juillet
dernier), sur les 58 parvenus au bout
des contrôles, qui ont été proposés aux
acheteurs. Ceux-ci se sont déplacés en
assez grand nombre, compte tenu de
cette date de vente survenant plus tôt
que d'ordinaire, de toute la Corrèze et
des alentours au sens large… jusque de
la Nièvre et de la Haute-Marne ! Parmi
eux, 18 veaux "viande" ou "mixte viande"
(soit plus de 35 % des animaux présentés)
provenaient des élevages (13) de la
Section Reproducteurs Limousins de
"INCA" FERA-T-IL OUBLIER "PAX" ET AUTRE "USTED" ?
9
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Nouveau !
Schéma de mensuration
(vue craniale)
A-B= Hauteur sacro-pubienne
C-D = largeur bis-illiauqe médiane.
A-B x C-D = OUVERTURE PELVIENNE
En terme d'évaluation, Coop ABL apporte
désormais un plus avec la publication
d'un index ouverture pelvienne, calculé
à partir de la mesure précise de celle-ci,
effectuée sur chaque animal à l'issue de
la période de contrôle, associée à une part
d'ascendance (voir figure ci-contre).
Rappelons que l'ouverture pelvienne est
corrélée favorablement aux conditions
de naissance et son héritabilité est
relativement élevée. La sélection des
taureaux sur cet index doit donc
permettre d'améliorer l'aptitude au
vêlage de leurs filles.
D'autant que cette mesure confirme
objectivement ce que quelques spécialistes
pressentaient, à savoir que ce ne sont pas
systématiquement les bassins les plus
larges morphologiquement qui ont le
plus d'ouverture pelvienne !
Deuxième série… à peine moins de
muscle... mais aussi moins de clients !
Exactement du même ordre en nombre
que la précédente, cette seconde série de la
campagne 2014/2015 l'approchait aussi en
qualité (note moyenne de développement
musculaire de 65) avec beaucoup d'origines
(70 % des pères agréés IA ou qualifiés en
ferme ou en station).
Ce sont ainsi 50 veaux (nés principalement
en novembre et décembre 2013 et entrés à
la station début septembre), sur les 51 ayant
achevé les contrôles, qui ont été mis en
vente le samedi 7 février, dont 21 issus des
élevages (15) de de la Section Reproducteurs
Limousins de CAPEL BOVIDOC.
Les 28 veaux qualifiés RCV et les 22 veaux
évalués ont été proposés selon des modalités
inchangées (enchères à main levée et un
ordre de passage selon l'IABV décroissant).
Une bonne chambrée s'était retrouvée dans
la salle des ventes peu après 10 heures,
composée, en sus des propriétaires des
veaux, de davantage de curieux… que
d'acheteurs ! Ce qui préfigurait une vente
"poussive"… ce qui a été le cas !
30 veaux (60 %) ont toutefois été vendus
au prix moyen de 3 300 € pile (3), lequel est
paradoxalement un peu supérieur à la série 1
(+ 64 €) dont :
- 23 animaux qualifiés RCV (soit plus de
8 sur 10 tout de même) partis à 3 474 €
de moyenne, avec un (petit) "top price" à
5 300 € mis par un producteur adhérent de
la coopérative… pour un des derniers fils de
"BAVARDAGE", bien sûr !
- et seulement 7 veaux supplémentaires
(sur les 22 évalués), commercialisés au prix
moyen de 2 714 €.
REVENIR A UN CERCLE VERTUEUX…
La station ABL en Corrèze a été créée il y
a un peu plus de 30 ans par une poignée
d'éleveurs motivés accompagnés d'un
technicien passionné… Son histoire n'a
pas été "un long fleuve tranquille" mais
son influence sur l'évolution de l'élevage
corrézien est incontestée car incontestable.
Aujourd'hui, ce pari osé à l'époque
connaît quelques difficultés, pour une
part sans doute conjoncturelles mais aussi
structurelles. Dès lors, c'est en puisant dans
les racines de sa conception qu'il faudra
trouver les clés pour faire face aux nouveaux
défis qui se font jour.
Et ce sont les éleveurs locaux, les éleveurs
corréziens au premier chef, qui ont entre
leurs mains le devenir de la station en se
réappropriant davantage cet outil qui a fait
ses preuves, la renommée du travail effectué
sur le site de Saint-Jal s'étendant chaque
année davantage sur le territoire national
voire au-delà de nos frontières.
Dans un contexte économique compliqué et
incertain, on peut comprendre la tentation
de sécuriser des ventes dès le sevrage, a
fortiori à des cours rémunérateurs, mais
il faut alors se souvenir que les stations
(Lanaud et les centres locaux comme l'ABL)
ont clairement contribué à conforter ceuxci, en objectivant si ce n'est en moralisant
le marché du reproducteur limousin.
Aussi, pour conclure, nous reprendrons les
mots de Jean-Pierre CHAMPEVAL, éleveur
réputé à Seilhac (19), membre fondateur et
président de Coop ABL de 2003 à 2010, dans
l'article consacré aux 30 ans de la Station
(voir Journal CAPEL N° 5 pages 8 et 9) : "… Je
retiens incontestablement en premier lieu le
côté collectif et fédérateur de cette aventure
qui prédominait dans l'esprit des fondateurs,
et qui ne s'est jamais démenti depuis, malgré
les aléas et les "turbulences" inhérents à
notre environnement sur une aussi longue
période…
… Et c'est surtout ce message que je voudrais
transmettre aux plus jeunes à une époque où
l'individualisme semble gagner du terrain
chaque jour dans notre société, dans le monde
agricole comme ailleurs, à tel point que je me
demande parfois, si l'ABL, on serait capable
de la faire aujourd'hui !"
INFO +
Il restait encore une vente le samedi 18 avril…
Effectivement vient d'avoir lieu la vente de la 3ème et dernière série de la campagne
2014/2015, dotée d'un effectif sensiblement revu à la baisse (une quarantaine de
veaux), car située à une période où beaucoup d'éleveurs sont déjà "équipés"… il y avait
sans doute de bonnes affaires à faire !
(3) De nombreuses ventes ont été concrétisées dans
les jours suivants de sorte que finalement, hormis un
animal repris par son propriétaire, tous les veaux ont
trouvé preneurs (49) au prix moyen de 2 929 €… grâce
surtout à l'export vers les pays de l'Est, destination
d'une dizaine de jeunes reproducteurs !
UN PUBLIC NOMBREUX… MAIS PEU SENSIBLE A L'APPEL DE L'ENCANTEUR…
(Photos archives – Vente février 2014)
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efficace à 12-15 mois qu'au sevrage.
Choix d'autant plus efficace
qu'effectué parmi un grand nombre
d'animaux issus d'élevages différents.
Gain de temps sans comparaison
avec achat en ferme.
Transparence de la transaction
(mode de vente et prix).
10
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Ovins
Avec OVILOT et l'insémination...
ACCEDER AU PROGRES GENETIQUE AU MOINDRE COUT
L'intérêt premier de l'insémination animale (IA) est d'avoir accès aux
doses des meilleurs béliers d'une race, soit en race pure pour accéder
à d'excellentes qualités maternelles avec des béliers AMEL (Améliorateur
Elevage) ou Elite, soit en race à viande pour améliorer les qualités bouchères
de la descendance avec des béliers AMBO (Améliorateur Boucherie).
Entretien
avec...
REMY FALGUIERES
TECHNICIEN OVINS ET RESPONSABLE DES INSEMINATIONS AU SEIN D’OVILOT
“
L'IA, c'est une
sécurité avec une
fertilité assurée
et une prolificité
supérieure…
”
Sur le plan génétique, l'insémination
animale rend possible une connexion entre
les troupeaux de la base de sélection, ce qui
accorde une plus grande fiabilité aux index
en élevage.
D'autant qu'OVILOT, de par son réseau
avec les autres centres d'insémination, peut
fournir aux éleveurs des doses de toutes
races, à tout moment de l'année. Il suffit
Une reproduction performante et
sécurisée
"L'utilisation de l'IA permet de nombreux
avantages sur une exploitation, à
commencer par la diminution du nombre
de béliers présents. C'est un moyen
efficace de répartir et optimiser la charge
de travail des agnelages sur des périodes
courtes et de mieux gérer l'alimentation de
ces lots et des agneaux nés. Pour les races
saisonnées, cela permet de produire des
agneaux à contre-saison et ainsi répondre
à la demande des consommateurs et de
la filière, d'où souvent une meilleure
valorisation de l'agneau à cette époque
de l'année. C’est également une sécurité
avec une fertilité assurée et une prolificité
supérieure par rapport à la monte
naturelle, pour la période de printemps."
Un niveau sanitaire maîtrisé
"L'IA permet de maîtriser son sanitaire.
Tous les béliers utilisés en IA sont
des béliers résistants à la tremblante
(génotypage ARR/ARR). Avant chaque
période d'IA, ces béliers sont contrôlés
rigoureusement par un laboratoire
national afin de garantir qu'ils sont
indemnes des maladies réglementées
(brucellose...). Pour les IA en race
pure, ceci permet de faire naître
d'excellents reproducteurs, ce qui limite
l'achat extérieur et par là les risques
d'importation de pathologies extérieures
à l'élevage.”
à ces derniers de prendre contact avec leur
technicien pour organiser le planning en
fonction des arrivées possibles de la race qui
les intéresse.
L'équipe technique d'inséminateurs se tient
à la disposition des éleveurs pour conseiller
sur le tri des brebis, la préparation des lots, la
synchronisation et l'IA.
Le centre d'insémination artificielle
"Causse du Lot"
OVILOT détient un centre d’insémination
artificielle (CIA) depuis 1977 pour la race
Causse du Lot à Lunegarde (46). Ce centre
vient d'être mis aux normes et a reçu son
nouvel agrément.
Entretien
avec...
FABIEN DARDENNE
RESPONSABLE DU CENTRE
La semence
“
recoltée le matin
ici-même doit être
mise en place des
l’après-midi !
”
Un centre agréé
"Effectivement, nous avons réalisé tous
les travaux nécessaires pour mettre
aux normes ce CIA Causse du Lot. Nous
avons donc notre agrément renouvelé.
Ce site est séparé en deux parties. Une
partie élevage où sont présents les béliers
Causses du Lot, ainsi que tout le matériel
de récolte et de stockage de la semence.
C’est un peu la partie "sale". Ce sont une
trentaine de béliers (AMEL et testage) qui
sont collectés pour l'IA Causse du Lot."
C’est Jean-Paul CALMELS, mis à
disposition par le GDS (Groupement de
Défense Sanitaire) du Lot, qui s’occupe dans
les faits de cette partie, le travail de Fabien
DARDENNES se situant dans la partie
laboratoire.
Au laboratoire, précision et
efficacité indispensables
"… Une fois la semence collectée, tout
se passe dans le laboratoire. Tout
d’abord, je contrôle la qualité de la
semence, ensuite j’effectue tout ce qui est
préparation et conditionnement, soit la
mise en paillettes de la semence pour les
techniciens inséminateurs. Après, tout
doit aller très vite… La semence récoltée
le matin ici-même doit être mise en place
dès l’après-midi !"
En plus du site de Lunegarde, le CIA Causse du Lot possède un centre d’élevage à Lavergne
(46) dans lequel il y a une quarantaine de béliers en attente de leur indexation. C'est un éleveur,
Thierry BOY, qui est en charge de ce centre.
EVOLUTION DES IA SUR LES DEUX DERNIERES ANNEES
Race des Béliers
Causse du Lot
BMC
Lacaune
Ille-de-France Sélect
Romane
Race à viande* (voir tableau suivant)
Total
2013
2014
5 021
2 111
1 894
380
392
3 866
13 664
5 258
2 244
2 491
445
113
3 665
14 216
EVOLUTION DES IA DE RACES A VIANDE SUR LES DEUX DERNIERES ANNEES
*Détail des Races à Viande
2013
2014
Berrichon du Cher
Charollais
Rouge de l'Ouest
Suffolk
Texel
Vendéen
Ille-de-France
Total
600
1 289
20
1 036
273
96
372
3 866
822
997
130
671
215
632
198
3 665
L’organisation de
producteurs ovins
garde le contact…
Comme l'année passée, les responsables
de l’O.P. Ovins sont allés à la rencontre des
adhérents. Six réunions ont été programmées fin
janvier - début février dans les différents secteurs
du département du Lot. Une occasion privilégiée
pour les responsables de faire le point sur la
vie du groupement et d’échanger sur l’ensemble
des sujets du moment concernant la filière.
De technicien à
chef d’exploitation…
mais toujours dans
le "mouton" !
Christophe LOMPECH,
technicien à l’O.P.
Ovins depuis juin 2002,
vient de s’installer sur
la ferme familiale à
Quissac (canton de
Livernon 46) depuis le
1er janvier 2015. Son
père ayant fait valoir ses droits à la retraite,
c’est donc Christophe qui prend le relais.
Avec son arrivée, c’est également un peu de
changement au sein de l’exploitation avec
l’arrêt de l’atelier d’engraissement porc et
l’augmentation du cheptel ovin de 450 à 650
brebis. Ce n’est pas pour autant qu’il quitte
totalement la coopérative puisqu’il conserve, à
temps partiel, la responsabilité de l’activité laine
(325 tonnes). Nous souhaitons pleine réussite
dans son nouveau métier (pas si nouveau que
ça…) à Christophe et une bonne retraite à
Serge !
11
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Avec OVILOT et l'insémination... (suite)
Paroles
de Pro...
EARL DOMAINE DU GREZALS
Eleveurs à Vaylats (canton de Lalbenque 46)
de l’IA,
“onLelecoûtretrouve
ELODIE GALAN
RESPONSABLE D'OVILOT
Le taux de
“fertilité
peut
aller jusqu'à
plus de 75 % de
réussite…
”
"OVILOT peut fournir de la semence Causse
du Lot de mi-mars à début mai et fin mai à
fin juin. Le tableau ci-après montre le taux
moyen de fertilité et de prolificité en race
Causse du Lot : le taux de fertilité varie, bien
sûr, d’un élevage à l’autre, pouvant aller
jusqu'à plus de 75 % de réussite.
… Nous avons dernièrement étudié, avec
l'aide d'une stagiaire, si l'influence sur
Paroles
d’éleveur...
SEBASTIEN ET MARIE BLANCHE DEREUMAUX
les annotations et les conditions de notre
laboratoire d'IA pouvaient avoir une influence
positive sur la fertilité en élevage. Ceci nous
a permis d'analyser plus spécifiquement les
points forts et les points à améliorer dans
notre centre d'IA.
Suite à cette étude, nous travaillons
actuellement sur l'analyse des pratiques
techniques en élevages Causses du Lot,
antérieures et postérieures à la mise en
place d'IA afin d'approcher au plus près les
meilleures pratiques pour atteindre de très
bonne fertilité. Bien entendu, les résultats de
cette analyse seront utilisés pour conseiller
l'ensemble des éleveurs, toutes races
confondues."
FERTILITE ET PROLIFICITE EN RACE CAUSSE DU LOT
Fertilité
Prolificité
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
60 %
64 %
63 %
57 %
56 %
62 %
60 %
61 %
64 %
176 %
188 %
184 %
179 %
176 %
182 %
176 %
177 %
177 %
2014
60 %
180 %
sur le nombre
d’agneaux nés
et sur le prix de
vente !
”
Quel intérêt pour vous de faire des IA ?
"Cela fait maintenant 10 ans que nous
travaillons de cette manière. En effet, pour
pouvoir vendre des agneaux en contre-saison, il
fallait avancer les luttes des brebis et les résultats
n’étaient pas très bons en lutte naturelle. Nous
avons donc essayé l’insémination artificielle
et nous en sommes satisfaits, nous avons une
meilleure prolificité (1.6). Nous avons peu de
retour en chaleur avec les IA. Toutes les IA sont
réalisées avec des béliers de race Suffolk et nous
avons 8 béliers berrichons dans le troupeau.
Nous pouvons constater ainsi si l’IA a réussi…"
Mais l’IA a un coût ?
"Oui, mais le coût de l’IA, on le retrouve sur le
nombre d’agneaux nés et sur le prix de vente.
Nous produisons un tiers de nos agneaux en
contre-saison.
L’autre intérêt de faire des IA, c’est le groupage
des mises-bas. Pendant 10 jours, on s’occupe de
l’agnelage, on ne fait que ça, c’est intéressant au
niveau du travail."
Au cours de cet entretien, Sébastien et Marie
Blanche ont souhaité rappeler l’importance
de l’appui technique…
"L’appui technique pour nous, c’est essentiel,
et c'est un "tout" entre les trois techniciens qui
interviennent sur notre exploitation. Si nous
continuons à faire des IA, c’est aussi parce que
nous sommes bien épaulés, car vu le coût…
il faut du résultat ! Nous avons besoin de cet
accompagnement pour que l’exploitation et
l’atelier ovins soient mieux suivis. Ce qui est très
important, c’est la coordination et la synergie qui
en résulte que l’on retrouve dans leurs conseils."
Prochainement, les techniciens accompagneront une démarche de travail de
groupe qui va être mise en place sur ce territoire. 5 éleveurs vont mettre en commun
leurs différentes pratiques afin d’évoluer
individuellement.
180 ha SAU (parcours et prairies
+ 10 ha céréales)
350 brebis F1 46 sélection en filière
Label Rouge Agneau Fermier du Quercy
Atelier d'élevage de canards
(20 000 PAG) avec La Quercynoise
La pénibilité en élevage ovin ?...
ON EN REPARLE !
Le Comité de pilotage ovin du département
du Lot, composé des organisations de
producteurs CAPEL Ovins et GEOC, la
Chambre d’agriculture, le GDS du Lot, la
MSA du Lot ont organisé, pour la deuxième
fois, une journée ciblée sur la pénibilité et
la simplification du travail qui sont des
problématiques de l’élevage ovin.
Après le succès de la première édition (le
10 mars 2014) au Gaec de Nougayrac à
Fontanes du Causse, c’est dans le centre
d’allotement du Groupe CAPEL à Gramat,
qu'a eu lieu, le 15 mars 2015, cette seconde
rencontre d’éleveurs sur le même thème.
Une bonne centaine de personnes (éleveurs
et techniciens) étaient au rendez-vous
malgré le beau temps qui prédominait ce
jour-là.
Des solutions
simples existent…
envoyer les données dans les logiciels de
gestion de troupeaux (Ovitel). Cela permet
de diminuer la pénibilité des chantiers de
pesée et tout est comptabilisé en même
temps. Ces équipements permettent de
beaucoup simplifier l’enregistrement des
données.
L’occasion de découvrir des aménagements
et du matériel destiné à simplifier le
travail. Les éleveurs s'étant déplacés ont
pu assister aux différentes présentations,
par les constructeurs ou distributeurs, de
matériel de contention. Une large gamme
de cages de contention et de pesée étaient
exposées en situation : Camara - Satène
- Bateman-Pratley. Pour simplifier les
chantiers de pesée et d’enregistrement
automatique, ces cages peuvent lire les
boucles électroniques, enregistrer et
… et des
nouveautés
apparaissent !
Au-delà des différents modèles de cages de
contention, il y avait en présentation une
nouveauté pour cette deuxième édition.
En effet, la Coopérative "Les Bergers du
Soleil" est venue de Sisteron (04) avec
un "Restrainer"…
Un Restrainer (ou
Convoyeur) est un outil de contention des
animaux que l’on trouve principalement
dans les abattoirs. La coopérative en
question travaille depuis plusieurs mois
sur un projet pour diffuser cet appareil en
élevage. Ce dernier a d'ailleurs été exposé
lors du dernier Sommet de l’Elevage à
Cournon en octobre 2014. Le Restrainer est
composé de deux tapis roulants face-à-face,
ce qui permet une multitude d’utilisations
(prise de sang, traitement, retournement
de l’animal…).
Pour de plus amples renseignements concernant l'ensemble
des matériels évoqués, contactez votre
technicien ovins ou CAPEL Equipement
Serge DOKCHA : 06 85 30 46 12
12
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Ovins
Assemblée générale de l'O.P. Ovins...
L'APPUI TECHNIQUE EN DEBAT
L’assemblée générale de l’O.P. Ovins s'est
tenue le 19 décembre 2014 à la salle des
fêtes de Bio (46), l’occasion annuelle pour les
responsables de l’organisation de producteurs
de faire le point sur l’activité du groupement.
Tour à tour, les techniciens ont développé
les actions menées tout au long de l’année
que ce soit dans les domaines génétiques,
reproducteurs, techniques ou commerciaux.
Les interventions, dans la deuxième partie
de cette réunion, ont principalement porté
sur les besoins d’appui technique dans les
élevages et les solutions pour simplifier les
travaux quotidiens.
André DELPECH, membre du comité de
gestion et président du syndicat ovin,
émettait un souhait :"… Il faut continuer ce
travail sur les coûts de productions, c’est un vrai
travail technique à faire. Mais au-delà de celui-ci,
je demande qu'on mette en place des simulations
pour les années à venir…"
Concernant le futur de l'appui technique,
Jean-Pierre ARCOUTEL faisait remarquer
que "L’accompagnement financier des pouvoirs
publics est en forte baisse. Pour 2014, un tiers
des aides est déjà supprimé…"
En préambule des témoignages à venir,
Pierre FOUCHE précisait : "… A mon sens
un constat est aussi à faire sur notre capacité
à produire. On voit celle-ci diminuer. Les
exploitations grossissent, le personnel n’y est
plus aussi nombreux et tout cela demande un
accompagnement technique plus important
mais certainement différent. Il faut donc bien
réfléchir à ce que nous voulons !..." La question
posée est donc de savoir si ce besoin existe et
si l’O.P. est capable d'y répondre.
En s’appuyant sur le témoignage de
quatre éleveurs qui ont été consultés pour
préparer cette assemblée générale, un débat
s’instaure dans la salle sur le travail accompli
aujourd’hui, la manière d’apporter le service
demain et le financement à trouver pour
pérenniser cet appui technique. "… L’équipe
technique est là pour faire le lien entre toutes les
forces de la coopérative. Il y a un énorme travail
à mettre en route…" ajoutait Jean-Pierre
ARCOUTEL.
Pour organiser le travail, il y a des solutions… les éleveurs en parlent !
Paroles
d’éleveurs...
JEAN-MARC BOYER - Eleveur ovin à Salviac (46)
Jean-Marc BOYER, qui possédait un troupeau de 600 brebis, et son voisin, Christian RIGAL, un troupeau
de 330 brebis avec un atelier d’engraissement, ont regroupé leurs deux exploitations il y a 5 ans.
"En 2010, nous avons regroupé nos deux
exploitations en vue de préparer le départ
à la retraite de mon père début 2015. Au
niveau de l’organisation du travail, nous
avons spécialisé un site où se trouvent les
brebis qui sont prêtes à mettre bas et les
brebis en lactation, l’autre site est réservé à
l’engraissement des agneaux, l’élevage des
agnelles et les brebis taries.
Cela permet de faire de meilleurs vides
sanitaires (tous les 3 mois et demi), et de
rationaliser le parc matériel.
L’important est de se répartir correctement
"Elu Maire de ma commune, je n’avais
plus assez de temps pour tout assumer,
mairie et exploitation. Il fallait donc
que je trouve une solution. En plus d’un
salarié à temps partiel dans le cadre d’un
groupement d’employeurs, je fais appel
aujourd’hui à des entreprises extérieures
pour effectuer les travaux des champs.
J’ai fait un gros travail sur le parcellaire
et je continue autant que faire se peut à
l’améliorer."
DIDIER BES
Eleveur ovin à Lavergne (canton de Gramat 46)
avec 450 brebis Blanches du Massif Central
Didier BES possède également un atelier
d’engraissement d’agneaux qu’il gère en
partenariat avec l’O.P. Ovins.
les tâches, de bien les planifier. Nous avons
beaucoup simplifié le travail, c’est le but
que nous avons recherché pour concilier
vie de famille et vie professionnelle. On y
trouve aujourd'hui que des points positifs. Et
pourquoi ne pas, demain, installer un jeune
avec nous ou prendre un salarié ?"
"Une personne vient tous les matins
s’occuper des animaux pendant les
périodes de mises-bas soit trois périodes
par an. C’est environ l’équivalent d’un mitemps. Nous avons totalement confiance
en elle, elle peut nous remplacer le cas
échéant dans n'importe quel domaine.
C’est très rassurant de pouvoir compter
sur quel qu’un de confiance en cas de
besoin.
SANDRINE GREGORY
Eleveuse ovine à Durbans (canton de Gramat
46) avec 1 000 brebis Causses du Lot
C'est un complément de main-d’œuvre
qui nous sécurise, tout en permettant de
libérer du temps pour la famille."
Abattoir ovins de Gramat…
"COUP DE JEUNE" POUR UN OUTIL DE PROXIMITE INDISPENSABLE A NOTRE FILIERE OVINE
En effet la mise en conformité de
cet abattoir (spécialisé ovins) est
désormais terminée. Début juillet 2014
commençaient les travaux de rénovation
de l'outil afin de satisfaire à nos
engagements vis-à-vis de l’administration
par rapport aux exigences de la classe 2, et
d'améliorer les conditions de travail. C’est
chose faite et c’est une réussite. Une visite
des lieux permet de constater l’ampleur
des travaux effectués.
Visite guidée par Philippe DESTREL,
directeur du pôle ovins de Gramat
UN PRODUIT D'AUSSI GRANDE QUALITE MERITE UN OUTIL A SON IMAGE…
"On commence par la réalisation des
bureaux pour les services vétérinaires qui ont
maintenant un accès direct dans l’abattoir
puis la modification des vestiaires et
sanitaires avec une séparation des sanitaires
entre la partie "propre" et la partie "sale", et
le déplacement de la zone de consigne des
animaux… Les travaux les plus importants
portent sur la modification de l‘une des zones
de stockage des carcasses et la création d’une
nouvelle chambre froide, la construction
d’un sas de réception de carcasses extérieures
qui seront dirigées dans la nouvelle chambre
froide ainsi que la création d’une chambre
froide réservée à la mise en carton et à
l’expédition. Une automatisation de l’arrivée
des cartons, mais également des carcasses, est
prévue. Ce sont plus de 100 000 carcasses
par an qui sont expédiées en cartons ! Un
nouveau quai de chargement a été construit,
il servira aussi au déchargement des cartons.
Gros investissement également sur le volet
"froid", il a été totalement refait, ce qui permet
d’avoir une qualité de "froid" beaucoup plus
homogène et ce dans l’ ensemble de l’abattoir."
L'abattoir de Gramat est prêt pour
affronter l’avenir dans de bonnes
conditions de travail et d’équipement.
Un gage de qualité supplémentaire pour
cette filière ovine qui développe un
produit de qualité, unique en France, avec
l’Agneau Fermier du Quercy.
PRET A "CARTONNER" !
13
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Porcins
Portes ouvertes au Gaec Mournetas
PORTES OUVERTES AU GAEC MOURNETAS
ITINERAIRE D'UN PROJET EXEMPLAIRE CONDUIT AITINERAIRE
BON "PORC" !
D'UN PROJET EXEMPLAIRE CONDUIT A BON "PORC" !
Le 20 janvier 2015, une journée "Portes
Ouvertes" organisée par le GAEC
MOURNETAS, l’Organisation de Producteurs
Porcs PAÏSO et la Chambre d’agriculture de
la Corrèze a permis de prendre connaissance
de la réalisation du projet de développement
de l'atelier porcs sur cette exploitation. Plus
de 150 personnes présentes ce jour-là éleveurs, agents de l'administration, élus,
responsables professionnels, techniciens,
fournisseurs - ont pu se rendre compte de
l’exemplarité de cet investissement.
Etaient également représentées les
différentes entreprises qui sont intervenues
sur ce chantier ainsi que la Société Coulaud–
Penaud qui, avec le Groupe CAPEL, a offert
le buffet de midi.
Après avoir salué les participants,
Stéphane MOURNETAS a tout d'abord
présenté rapidement son exploitation (voir
Repères) puis expliqué les raisons de cet
investissement.
Tous ensemble,
tous2015,
ensemble…
Le 20 janvier
une journée "Portes Ouvertes"
par le GAEC
MOURNETAS,
l’Organisation
Tony
CORNELISSEN,
président de de
la
Le Président LAVERDET aorganisée
tenu à remercier
Chambre
d’agriculture
de la Corrèze,
l’ensemble de l’administration
corrézienne
Producteurs
Porcs PAÏSO,
la Chambre
d’agriculture
de
impressionné
par cet ouvrage
et tous ceux qui ont lacollaboré
Corrèzed'une
a permiss’est
de dit
prendre
connaissance
de la
dont le projet et l’étude ont été pensés
manière ou d'une autre à ce projet, avant
réalisation
du projet
de développement
depuis
plusieurs années, de
puisl'atelier
réalisés
de présenter Michel PELISSIER,
nouveau
porc
sur
cette
exploitation.
Plus
de
150
personnes
de concert avec l’ensemble
des élus
directeur général du Groupe CAPEL, qui
locaux et
prend la succession de Denis
MARRE sur ce
le
présentes
jour-là
- régionaux,
éleveurs, l’administration,
agents de
l’organisation
de producteurs,
le Groupe
point de prendre sa retraite.
l'administration, élus, responsables
professionnels,
CAPEL et la Chambre d’agriculture : "… Je
Il revenait à celui-ci de souligner l’implication
techniciens,
fournisseurs
- ont
pu serve
se rendre
compte
de
voudrais
que cela
d’exemple,
plutôt que
de la coopérative en Corrèze
tant au niveau
investissement.
des gens qui disent non, entendre
de la distribution agricolel’exemplarité
et grand publicde cet d’entendre
des représentées
gens qui disent oui un projet
(Gamm vert), qu'à celui
des diverses
Etaient
également
les! C’est
différentes
> Repères
exemplaire en terme d’environnement, ce
productions animales voire végétales qu’il
entreprises qui sont intervenues sur ce chantier ainsi que la Société Coulaud– Penaud qui, avec le
sont des projets comme ça qu’il faut défendre
souhaite voir se développer.
Stéphane MOURNETAS est installé en société (GAEC) avec sa mère, Paulette,
Groupe
a Son
offert le buffet de midi.
en arrêtant de dire non à tout, dire oui, c’est
sur la commune de Perpezac-le-Noir en Corrèze
(canton CAPEL,
de Vigeois).
possible, on vient de le voir !" Et de rajouter :
père Michel est lui depuis quelques années un "retraité… actif "!
"On a perdu trop d’économie agricole ainsi
L'exploitation
que des emplois, et pourtant, on a un bon
 REPERES
80 ha SAU (dont 20 ha en céréales, le reste en herbe)
bilan à mettre en avant, on a des produits
Atelier naisseur-engraisseur de 220 truies (engagé en
Stéphane MOURNETAS est installé
en société (GAEC) avec sa
de qualité et des capacités à produire. Il
filière qualité Jambon de Bayonne ainsi que dans la démarche
mère, Paulette, sur la commune faut
de Perpezac-le-Noir
en Corrèze
absolument que ces productions
(porcs,
Bleu-Blanc-Cœur)
canards…)
soient
outils complémentaires
(canton de Vigeois). Son père Michel
est
luidesdepuis
quelques
Troupeau de 70 vaches allaitantes limousines et le
pour nos éleveurs. Souhaitons que cela soit
renouvellement conduit en système naisseur (broutards mâles
années un "retraité… actif" !
le signe d'un nouvel élan, d'un nouveau
et femelles)
L'exploitation
départ…"
Le Groupe
en Corrèze :
 80CAPEL
ha SAU
(dont 20 ha en céréales, le reste en herbe)
Un projet ambitieux…
mais réaliste… et réalisé !
C'est la mise aux normes qui a déclenché
cette réflexion. En effet, pour répondre
aux dernières contraintes de la directive
européenne qui impose le logement en
groupe des truies gestantes, il fallait agrandir
le bâtiment, et mettre aux normes l'existant.
Après réflexion, le GAEC a décidé de
développer cette production et d'augmenter
le nombre de truies.
"Notre projet consistait à passer de 130
truies naisseur-engraisseur conduites en 7
bandes toutes les 3 semaines à 220 truies
conduites un peu différemment, en 4 bandes
toutes les 5 semaines. Ceci s’est traduit
par la construction de deux bâtiments : un
bâtiment gestante de 150 places (et 73
places de bloc saillie aux normes bien-être
animal) et un bâtiment post sevrage et
engraissement (1 240 places de post sevrage
et 1 200 d'engraissement), le tout pour une
production de 5 500 porcs par an. Nous avons
fait le choix d’investir dans des bâtiments
les plus performants possible, équipés d’une
ventilation et chauffage centralisé…"
Au niveau des effluents de cet élevage, ils
vont permettre de fertiliser 280 hectares de
surface fourragère (herbe et céréales), sans
apport d’engrais chimique.
"Ce projet nous permet également de préparer
l’avenir grâce notamment à l’embauche d’un
salarié à plein temps." précisait Stéphane
MOURNETAS dans son introduction.
Le coût total de la construction et
de l’aménagement s’élève à hauteur de
1 347 141 €.
Ce sont
1 200 producteurs
apporteurs,
Madame
Marion
 Atelier
naisseur-engraisseur
deC'est
220 àtruies
(engagé
en SAADET,
filière
160 salariés et plusieurs implantations
directrice
adjointe
de
la
DDT,
qu'il
qualité Jambon de Bayonne ainsi que dans la démarche Bleudont l’abattoir de Saint-Viance, le centre
appartenait de conclure les différentes
Blanc-Cœur)
d’allotement
de Seilhac/Saint-Jal et le
interventions : "… Les services de l’Etat se
 Troupeaules Vergnes
de 70avecvaches
allaitantes
limousines
et avance
le
site de Saint-Germain
la
sont
mis en marche
pour que ce projet
plateforme
d’expédition
palmipèdes,
sans
et
je
souligne
que
tout
le
travail
qui
avait
renouvellement conduit en système naisseur (broutards mâles etété
compter les magasins de proximité répartis
fait en amont a fortement contribué à ce que
femelles)
les
sur l’ensemble du département.
tout se passe bien…"
En accueillant les participants, le Maire de la
commune, Francis CHALARD, se réjouissait
de cette très belle réalisation dans une ferme
qui a toujours su investir
escient. "Voir
Aprèsà bonavoir
salué
un jeune qui reprend le flambeau familial, c’est
participants,
quelque chose d’important, c’est un projet menéStéphane
a tout d'abord présenté rapidement son exploitation (voir Repères) puis expliqué les
de main de maître quiMOURNETAS
s’achève et contrairement
à certaines idées reçues
en
n'ayant
posé
aucun
raisons de cet investissement.
problème !"
Un grand projet très
réfléchi, une magniUN PROJET
AMBITIEUX… MAIS REALISTE… ET REALISE !
Joël LAVERDET, président
de l’Organisafique réalisation et
tion de Producteurs
PAÏSO,
prenait
ensuite
une très
journée
C'est la mise aux normes qui a déclenché cette réflexion. En effet, pour répondre
auxbelle
dernières
la parole pour remercier Stéphane et ses
pour
l'agriculture
de la un
directive européenne qui impose le logement en groupe des truies gestantes,coril
parents d’avoir eu contraintes
le courage de relever
rézienne… Merci et
fallaittemps,
agrandir
bâtiment, et mettre aux normes l'existant. Après réflexion, leencore
GAEC une
a décidé
de
tel défi. "Depuis quelques
on gèreleplus
fois félide difficultés que dudévelopper
développementcette
et ça fait
production et d'augmenter le nombre de truies.
citations à la famille
plaisir d’être ici aujourd’hui. Stéphane part avec
MOURNETAS !
"Notre
projet
consistait
de
passer
de
130
truies
naisseur-engraisseur
conduites
en 7 bandes toutes
deux atouts, les démarches qualité et notamles 3 semaines
à 220
ment la filière Bleu-Blanc-Cœur,
et surtout
de truies conduites un peu différemment, en 4 bandes toutes les 5 semaines. Ceci
compter parmi les meilleurs
éleveurs par
français.
s’est traduit
la construction de deux bâtiments : un bâtiment gestante de 150 places (et 73
Ça montre aussi que lorsque techniquement on
places de bloc saillie aux normes bien-être animal) et un bâtiment post sevrage et engraissement
s’occupe bien de son élevage, ça marche ! Il nous
(1 240
places outils
de post
faut continuer de mettre
de nouveaux
en sevrage et 1 200 d'engraissement), le tout pour une production de 5 500 porcs
place, aller plus loin dans
en développar l’aval
an. tout
Nous
avons fait le choix d’investir
dans des bâtiments
les plus performants possible,
de qualité. Les éleveurs de PAÏSO et le
La 12ème édition du SISQA
pant nos filières qualité
–
Bio,
Label
Rouge,
Bleuéquipés d’une ventilation et chauffage
centralisé…"
(Salon
de la qualité alimenComité porcin du Lot en ont profité pour
Blanc-Cœur - et travailler encore et toujours le
taire
de
Midi-Pyrénées)
l’espace
boucherie,
difdesaueffluents
de cet élevage, ils vont permettre derencontrer,
fertilisersur280
hectares
delessurface
volet technique. NousAu
avonsniveau
mis en place
sein
s’est
tenue
du
11
au
14
déférents
points
de
vente
de
la
région
mais
de PAÏSO un collectiffourragère
d’éleveurs qui(herbe
souhaitent
et céréales),
sans apport d’engrais chimique. également le grand public.
cembre dernier au Parc des expositions de
progresser ensemble. Nous invitons tous les proToulouse. C’est une manifestation inconEn partenariat avec Arcadie Sud-Ouest,
ducteurs intéressés à rejoindre ce groupe."
tournable - souvent présentée comme le
une soirée spéciale a été consacrée au
Salon
de
l’agriculture
régional
pour
prolancement de la barquette "Saucisse de
L'élevage MOURNETAS a bénéficié du
mouvoir les produits sous signe officiel
Toulouse au Porc au Grain du Sud-Ouest".
dispositif PAÏSO +…
Et le Porc au Grain du SudOuest au SISQA à Toulouse
Ce dispositif consiste à apporter à l’éleveur,
pendant la période de démarrage desdits
investissements, un soutien sous forme de
complément de prix, lui permettant, en cas
de conjoncture très défavorable, de ne pas
subir la dégradation de sa trésorerie, une fois
couverts ses coûts alimentaires, ses achats de
porcelets, ses remboursements d’emprunts,
ses charges MSA.
14
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Palmipèdes
"Quadra" ambitieuse...
LA QUERCYNOISE INVESTIT 6 MILLIONS D’EUROS DANS SON OUTIL DE PRODUCTION !
La Quercynoise a augmenté sa
capacité de production pour
s’imposer sur un marché en constante
progression et déploie désormais
une structure industrielle capable
de répondre aux demandes de tous
les segments de marchés : grandes
et moyennes surfaces (GMS), ventes
directes et restauration hors foyer (RHF).
6 millions d’euros d’investissements
en 2014 permettent l’ouverture d’une
nouvelle
plate-forme
logistique,
d’une nouvelle ligne de fabrication
de produits du terroir, adossés à
2014 marquée par trois importants
investissements
une station d’épuration nouvelle
génération. Fidèle à ses valeurs,
engagée dans le développement
durable avec une exigence de qualité
de l’amont à l’aval, La Quercynoise,
créée en 1975, va fêter ses 40 ans en
2015.
Forte de ses 200 producteurs de
canards gras, La Quercynoise
confirme son ancrage dans le SudOuest et poursuit son ascension
"d’outsider"…
2015 voit démarrer une nouvelle marque
halal : "El Dawaq"
plate-forme logistique de 2 500 m2 sur un
site dédié de 19 000 m2 à Saint-Germain
les Vergnes (19). L’emplacement, au
croisement des autoroutes A 89 et A 20,
permet de livrer le jour même toutes les
plates- formes.
Janvier 2014 Une unité de traitement des effluents nouvelle génération
Sur son site du Périé à Gramat (46), au
cœur du parc régional des Causses du
Quercy, La Quercynoise s’est équipée d’une
station d’épuration par ultrafiltration
membranaire, le procédé le plus performant
pour l’industrie agroalimentaire. 100 % des
eaux de production sont traitées par cette
nouvelle station d’une capacité de 130 000
m3 d’eau par an.
Juin 2014
2 500 m2 de plate-forme
logistique
La Quercynoise a multiplié ses capacités de
stockage par 3 en implantant sa nouvelle
Octobre 2014 Une nouvelle ligne de
cuisson et d’emboîtage
Avec une capacité de 1 500 t/an, cette
nouvelle ligne de production installée sur
1 200 m2 est dédiée aux produits confits et
rillettes.
La Quercynoise a lancé, en janvier 2015,
sa toute nouvelle marque destinée
exclusivement aux produits halal : "El
Dawaq", qui signifie le goût, la saveur.
La déclinaison d’une marque spécifique
va permettre de s’inscrire au plus juste
dans les codes éthiques de la population
musulmane et permettre d’éviter la
confusion entre les deux types de
fabrication. "El Dawaq" est facilement
compréhensible et prononçable pour les
clients et l’univers graphique autour des
arabesques renforce l’appartenance du
produit au monde arabe. Cette gamme
sera déclinée en deux versions : français
et anglais/arabe, toujours avec le souci
de coller au plus juste à la clientèle.
La Quercynoise présente sur tous
les grands salons… ET PAS EN TOURISTE !
SIAL 2014… 100 000
paires d’yeux se
sont posés sur nos
"Apérillettes" !
Le Salon International de l’Alimentation
se déroule tous les deux ans à Paris
Nord Villepinte. Il s’agit du plus grand
observatoire de l’innovation alimentaire
au monde, dédié aux professionnels
de l’industrie agroalimentaire, de
la distribution alimentaire, et de la
restauration collective et commerciale.
Avec 10 % d’exposants supplémentaires,
le SIAL Paris confirme la place majeure
qu’il occupe dans l’économie du secteur.
La participation de La Quercynoise en
2014 (19 au 23 octobre) s’est inscrite
sous la bannière "Sud-Ouest" regroupant
Aquitaine et Midi-Pyrénées. Cette année,
le choix a été fait d’exposer dans le hall
Volailles à côté des autres opérateurs "foies
gras", avec un stand de 18 m2 superbement
décoré et reflétant une ambiance terroir.
15
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
La Quercynoise
s’est démarquée
en étant sélectionnée au SIAL
Innovation avec
sa nouvelle gamme "d’Apérillettes" : l’opération SIAL Innovation révèle les produits
alimentaires les plus innovants proposés par
les exposants et leur offre une médiatisation
internationale. Une vitrine exceptionnelle
puisque deux visiteurs sur trois ont visité
le pôle innovation !
Salon de l'agriculture 2015… un restaurant à
plein régime… et encore des médailles !
La Quercynoise était également présente Porte de Versailles fin février
lors de la 52ème édition du Salon International de l’Agriculture(1) à travers
son restaurant géré par Christian
SCALISI dans le hall 3. Un partenaire
exclusif qui met en avant et en valeur,
et ce dans plusieurs salons en France
et en Europe, foies gras, magrets, et
autres confits issus de La Quercynoise.
Un succès qui ne se dément pas d’année
en année.
(1) Voir article dans ce Journal pages 2 et 3
Ces moments privilégiés avec les clients sont
très importants pour présenter de nouveaux
produits, pour faire déguster, ce qui se traduit parfois par des référencements supplémentaires. Le bilan de l’édition 2014 du
SIAL est plutôt satisfaisant… rendez-vous
est déjà pris pour l’édition 2016 !
Lors du Concours Général Agricole 2015,
La Quercynoise a obtenu 4 médailles
supplémentaires (3 d’or et 1 de bronze).
Au-delà de la récompense publique, ces
médailles viennent honorer le travail
et les efforts fournis quotidiennement
par toute la filière (des producteurs aux
salariés) pour proposer des produits fins
et savoureux qui en font toute la fierté.
La Quercynoise porte ainsi son total de
récompenses décrochées au CGA depuis
sa création… à 35 !
LE SIAL 2014 EN QUELQUES CHIFFRES
Plus de 150 000 visiteurs
Des professionnels de l’agroalimentaire de
200 pays
6 500 exposants de 105 pays
1 757 produits présentés à SIAL Innovation
250 conférences, débats et temps forts
Auparavant au SIRHA à Lyon…
dership de ce salon sur le marché de la restauration, de l'hôtellerie
et de l'alimentation.
Événement incontournable pour tous les professionnels de la
filière restauration, le Salon international de la restauration,
de l'hôtellerie et de l'alimentation, qui s'est tenu à Lyon du 24
au 28 janvier 2015, est avant tout un lieu d’affaires et d’échanges.
Ainsi, l’équipe commerciale tournée vers les métiers concernés a
tenu un stand pour porter les couleurs de La Quercynoise : c’est
l’occasion de recevoir les clients venus des quatre coins du pays et
du monde, de démarcher de nouveaux prospects et de présenter
nos nouveautés…
Sur 5 jours de salon, ce sont 147 contacts commerciaux qui ont
été établis dont 42 prospects : un potentiel intéressant pour
continuer à développer notre activité commerciale.
D'autant que les chiffres du Sirha 2015 confirment le lea-
... et dans la foulée du SIA, La
Quercynoise s'est retrouvée au
pays du Soleil-Levant !
En effet, La Quercynoise, présente au Japon depuis 2002, a
participé pour la première fois au Salon Foodex à Tokyo, du 3
au 6 mars 2015.
Petit stand de 9 m2 dans l’espace France, organisé par la Sopexa,
sous la bannière "Made in France, Made with Love"... 68 exposants français dont 70 % dans le secteur viticole. Stand partagé
avec notre client japonais dont l’appui de ses commerciaux s’est
révélé très précieux. Car les Japonais pour la plupart ne parlent
pas anglais (traduction impérative), ils passent très peu de temps
sur un stand, ne rentrent pas dans l’espace et ne s’attablent jamais. Ils ne donnent pas systématiquement leur carte de visite.
Il faut insister très diplomatiquement. La communication était
axée sur les deux produits phares : foies gras et magrets. Les dégustations quasi permanentes étaient très appréciées.
Le Japon est le 3ème marché export pour le foie gras français !
Sur le salon, étaient également présents deux autres exposants
français (Rougié et Labeyrie) et deux exposants espagnols (Martiko et Mas Parés).
Le bilan du salon est plutôt favorable pour La Quercynoise,
se traduisant par un élargissement de son audience sur le marché japonais qui laisse espérer une stimulation des ventes. Cela
a aussi permis de rencontrer un nouveau client sur le marché de
Singapour…
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Fruits et légumes… REDYNAMISER L’ACTIVITE A PARTIR DE L’EXISTANT
Cette activité a connu quelques difficultés en
2013et2014,etlaquestiond’unrapprochement
avec un partenaire a longtemps été posée. Des
contacts ont été pris dans ce sens mais force
est de constater que toutes les démarches
entreprises pour
se rapprocher d’un
partenaire
ont
échoué.
Entretien avec
Michel PELISSIER
Directeur général du
Groupe CAPEL
Quelle stratégie adopter
aujourd’hui ?
"Il faut, en terme de stratégie immédiate,
redynamiser cette activité à partir de
l’existant. La priorité est de redonner
confiance dans ce secteur, restructurer la
partie technique, redévelopper notre propre
production, structurer et "booster" la partie
commerciale. L’idée de s’adosser reste, mais
on le fera en position de force, c’est pourquoi,
dans un second temps, il faudra chercher un
partenaire qui réponde à nos critères."
On continue donc l’activité ?
"On a fait le constat que nos démarches
en situation de faiblesse n’allaient pas
fonctionner. A partir de là, on redresse cette
activité en s’appuyant sur nos acquis et
nous en avons. Je dis, cette activité on va la
poursuivre et on va la redynamiser. Il nous faut
faire passer un message positif. Je souhaite
que nous regardions les productions que nous
pouvons développer (potimarrons…). Nous
devons également faire évoluer nos gammes
de produits, pour cela, il nous faut une vraie
démarche Recherche & Développement,
travailler des contrats de partenariat avec
des grandes surfaces.
Sur la partie technique, je vais faire le tour
des différents sites, il faudra certainement un
plan de restructuration des stations avec pour
objectif des réductions des coûts techniques,
logistiques et de main-d'œuvre.
"CAPEL ne va pas sortir des fruits
et légumes et le Groupe Coopératif
CAPEL va développer cette filière qui
doit rester dans l’offre de productions
de la coopérative auprès de ses
adhérents !"
16
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Céréales
L'unité "Appro - Céréales" de Montpezat
de Quercy bientOt sur les "rails"
Entretien avec Alain TRAYSSAC
Directeur de l’activité Distribution, Nutrition Animale & Céréales du Groupe CAPEL
Pourquoi un investissement
à Montpezat de Quercy ?
"Afin de répondre à cette question, il est important
de situer cet investissement dans un contexte plus
global : CAPEL développe, depuis 40 ans, une activité
de collecte céréales à paille, maïs, colza et tournesol. La
production est principalement localisée sur le territoire
"Quercy Blanc" (Sud du Lot et Nord Tarn-et-Garonne).
La collecte moyenne, sur ces trois dernières années, se
situe à hauteur de 30 000 tonnes par an. En tenant
des Poids Spécifiques des différents produits, il faut,
pour pouvoir travailler normalement, une capacité de
stockage de 36 000 tonnes.
Notre capacité actuelle n’est que de 20 000 tonnes, ce qui veut dire que notre autonomie en
capacité de stockage n’est que de 55 %. Elle est insuffisante et contraint les commerciaux
à vendre un tonnage important "en dégagement" c’est-à-dire au moment de la collecte, et
quel que soit le marché.
Site de collecte
Montcuq
Puy l'Evêque
Le Pigeon
Fontanes
Ganic
Castelnau
Tonnage
14 000
3 000
2 500
6 000
3 000
2 000
Les productions contractuelles développées à ce jour
Blé améliorant à destination de la meunerie
Blé meunier pour les clients de proximité
Orge deux rangs pour notre filière ovine
Maïs tracé pour l’aliment gavage palmipèdes
Triticale à destination de l’aliment élevage palmipèdes
Tournesol oléique en partenariat avec deux triturateurs
Quels sont ces deux secteurs ?
"Tout d’abord, le secteur de Montcuq Saint-Cyprien. La collecte sur cette zone
est de 17 000 tonnes pour une capacité de
stockage de 13 000 tonnes avec 19 cellules.
Le site principal de Montcuq est bien équipé
avec deux fosses de réception de 100 tonnes,
deux nettoyeurs séparateurs, un séchoir.
Placé au cœur d’un secteur de productions, il
permet aux adhérents de livrer leur récolte à
proximité."
De plus, ce site bénéficie d’améliorations
continues depuis plusieurs années,
permettant d’assurer aujourd’hui :
Une collecte dans de bonnes conditions,
Un travail du grain efficace,
Un stockage de grain sécurisé,
Une expédition satisfaisante vers les
clients.
"Puis le secteur de Castelnau - Fontanes
Sorgho blanc pour l’oisellerie
Lin oléagineux en filière avec les productions caprines et bovines
"Dans un contexte où les aides directes liées à la PAC vont diminuer
entre 2015 et 2020, nous avons pour objectif de développer
les productions contractuelles afin de maintenir le résultat des
productions végétales sur les exploitations agricoles de notre région."
- Montpezat. La collecte sur ce secteur est
de 10 500 tonnes. L’historique est un peu
différent du précédent. En effet CAPEL
a repris l’activité collecte suite au rachat
d’un négociant (AGRIPRO) en 2001. Sur
cette zone, nous disposons uniquement d’un
bâtiment de stockage à plat de 2 000 tonnes
à Fontanes (46) et de deux bâtiments de
stockage à plat de 800 tonnes à Ganic (46).
Ces deux bâtiments sont anciens et inadaptés
aux besoins de notre activité aujourd'hui.
Nous ne pouvons pas développer les
productions contractuelles car le classement
des produits n’est pas possible lors de la
réception. Pour les produits humides, nous
devons les transférer vers notre site de
Montcuq, pour séchage, ce qui génère des
frais supplémentaires. De plus le silo de
Fontanes est situé en bordure de la zone de
production. De ce fait, plus de la moitié des
apporteurs ne peuvent pas livrer la céréale, la
collecte est donc assurée par les camions de
la coopérative avec des frais importants aussi
bien pour le Groupe Capel que les adhérents."
Productions
Blé Tendre
Orge
Maïs
Triticale
Colza
Tournesol
Tonnage
16 000
3 300
2 500
1 200
1 400
3 600
Nous développons également, pour plusieurs
espèces, des productions contractuelles afin
d’optimiser le revenu de l’activité céréales de
nos adhérents (voir encadré ci-contre)."
Comme déjà évoqué précédemment, la
principale zone de production est le Quercy
Blanc. Sur ce territoire, nous distinguons
deux secteurs.
Et maintenant Montpezat de Quercy ?
"C’est donc par rapport à ce contexte qu’a été décidé l’investissement "Appro-Céréales" de Montpezat de Quercy. L’étude de ce dossier, par les services de l’Etat et des Bâtiments de France a duré
2 ans, au vu de sa complexité, son intégration dans
le paysage ainsi que le volet environnemental. Ce
projet comprend la construction d’un magasin
de distribution agrofourniture de 1 500 m2 et
la construction d’un silo céréales, pour collecte,
séchage, nettoyage et stockage d’une capacité
de 8 000 tonnes avec 12 cellules, qui sera opérationnel pour la prochaine récolte.
Une fois opérationnel, ce projet, situé au centre
d’une zone de productions végétales, permettra
aux adhérents du secteur de livrer leur récolte à
un silo de proximité et limiter ainsi le transport
par les véhicules de la coopérative. L’ensemble
des produits collectés sera travaillé avec des outils
performants, ce qui évitera tous les transferts
vers d’autres sites. Il permettra également de
mieux classer les livraisons à la réception avec
stockage dans des cellules de faible capacité d’où
une meilleure valorisation. Les sites de Ganic,
Castelnau et Fontanes assureront alors une fonction de collecte uniquement."
Parlons maintenant de l’outil
proprement dit…
"Concernant l’investissement céréales, c’est tout
d’abord un stockage de type “palplanche”, qui
nous permet d’augmenter la diversité de produits
stockés, d’une capacité de 8 000 tonnes au total,
soit 4 cellules de 1 000 tonnes et 8 cellules de 500
tonnes avec des possibilités d’agrandissement.
Le stockage de l’ensemble des grains se fera
dans de bonnes conditions avec surveillance par
thermométrie (système d’alerte).
La particularité est que tout le long du stockage,
il y a des sorties de chargement gravitaires
(économies d’énergies) qui amélioreront la
rapidité de chargement. La vidange du silo au
final est centrale et c’est la ventilation servant à
travailler et conserver la céréale qui permettra de
vidanger complètement les cellules.
Avec les deux fosses de réception d’une capacité
de 100 tonnes/heure, on pourra recevoir
simultanément deux produits différents : soit
un produit à sécher type maïs, colza, tournesol,
soja, soit un produit sec type orge ou blé avec
une manutention adaptée en conséquence. Nous
avons également prévu deux unités de stockage de
déchets : les déchets verts qui seront valorisés vers
le compostage auprès d’agriculteurs locaux et les
déchets secs.
Cette unité de stockage est complétée par un
séchoir d’une capacité de 290 tonnes/jour.
L’ensemble du site sera piloté dans le cadre de
la démarche HACCP, déjà mise en place sur nos
autres sites de céréales. Le volet “environnement”
n’a pas été oublié : la tour de manutention et la
partie stockage sont bardées de bois afin de mieux
intégrer ce bâtiment dans le paysage local et nous
créerons en limite de propriété des merlons (talus
de terre) avec un aménagement paysager.”
17
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Le potentiel
“
y est, à nous de
l’exploiter !
”
BENOIT PEPIN
C'est parti pour une nouvelle dynamique de l'activité céréales ?
SERGE CUBAYNES
RESPONSABLE D'AGRIPRO
"Afin d’apporter une dynamique nouvelle
et davantage de professionnalisme, Benoît
PEPIN, ingénieur de formation avec
une expérience des marchés à terme, a
rejoint le Groupe CAPEL depuis l’automne
2014 et a, principalement, la charge de la
commercialisation de la collecte des céréales, et
de l’animation des équipes techniques en vue de
développer les productions contractuelles."
Benoît PEPIN précise : "Plus de 50 % des
achats de céréales sont indexés sur le marché
à terme pour le blé, le colza et maïs. Pour la
collecte 2015, nous développons, pour ces
produits-là, les contrats à options type "Call".
Cette option fonctionne comme une assurance,
elle permet de profiter de la hausse du marché
tout en ayant physiquement vendu son produit,
ce qui évite le stockage et la spéculation."
Dans ce projet, est également prévu un
magasin agricole…
Avec deux bâtiments de 800 m2 chacun,
prévus dans le cadre d’un magasin
agrofourniture
à
destination
des
agriculteurs du territoire. Un premier
bâtiment totalement fermé dans lequel
seront aménagés le magasin lui-même, des
bureaux et une salle de réunion. Un second
bâtiment fermé sur trois côtés servira à
stocker l’ensemble des fertilisants. Un
parking de 24 places est d’ores et déjà prévu
à proximité.
"AGRIPRO est une filiale de CAPEL
depuis bientôt 15 ans et fonctionne de
manière indépendante et intelligente
au sein du Groupe. Le nouveau site de
Montpezat de Quercy confirmera et
confortera notre présence en Tarn-etGaronne sans oublier notre clientèle
lotoise. Nous espérons que cette nouvelle
zone de chalandise nous apportera les
CHRISTOPHE CANAL
VICE-PRESIDENT DU GROUPE CAPEL
PRESIDENT DE LA CHAMBRE D'AGRICULTURE
DU LOT
"La construction du site de Montpezat
va permettre à notre coopérative de
continuer à se professionnaliser dans
les métiers du grain. Ce secteur de
Castelnau Montratier et du nord du
Tarn-et-Garonne avait besoin d'un site
performant, donnant la possibilité aux
agriculteurs de livrer directement leur
production dans des délais rapides.
Entretien
avec...
résultats escomptés par rapport à nos
investissements. Le potentiel y est, à
nous de l’exploiter !
Cette nouvelle unité de travail, au sujet
de laquelle beaucoup de clients nous
interrogent, va bien sûr nous permettre
de travailler de façon plus efficace, donc
de satisfaire, aux prix les plus justes,
l’ensemble de notre clientèle."
Paroles
de pro...
reste plus qu'à avoir une
“Il neproduction
abondante
et de qualité…
”
Ce site va aussi permettre de valoriser
au mieux les céréales des adhérents
avec des lots triés en fonction de leur
qualité et son accès direct à l'autoroute
est un plus.
La valorisation des céréales est un
enjeu essentiel pour les agriculteurs
de notre zone et c'est pour cela que,
au-delà de cet investissement, nous
avons embauché une personne – Benoît
PEPIN - dédié à la commercialisation,
pour nous aider dans notre gestion des
risques et appréhender au mieux un
marché qui est des plus volatiles.
Maintenant il ne reste plus qu'à avoir
une production abondante et de
qualité…"
L’organisation des transports se professionnalise
Depuis déjà quelques années, la
coopérative a décidé de prendre en
charge, avec ses propres moyens et
un partenariat avec un transporteur,
la distribution de l’ensemble de la
nutrition.
Aujourd’hui, le Groupe CAPEL livre
80 000 tonnes d’aliments, 35 000
tonnes de céréales et 15 000 tonnes
de fertilisants. Pour ce faire, nous
THIERRY VILLEY
utilisons quatre camions "8x4" de 17
tonnes de charge utile et deux semiremorques de 29 tonnes. Le budget
transport au sein du Groupe CAPEL
s’élève à plus de 2 millions d’€…
Aussi, compte tenu de ces éléments
et du développement de la distribution
"nutrition animale", il a été décidé
d’améliorer notre professionnalisme
en ce domaine. Tout d’abord par
l’acquisition d’un logiciel d’optimisation
des tournées, ensuite par le recrutement
d’un responsable "logistique". Il
s’agit de Thierry VILLEY, qui exerçait
précédemment cette fonction au sein
du Groupe Evialis et qui a rejoint notre
groupe fin décembre 2014.
18
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Distribution
La "qualité des fourrages",
une démarche nutritionnelle...
les eleveurs en parlent !
L’objectif de cette approche est d’améliorer
la qualité des fourrages. Cette conduite va
contribuer à améliorer les performances
techniques et la santé du troupeau. C’est
probablement le levier technique qui a le plus
d’impact sur l’économie de l’exploitation.
Trois lignes force sont à avoir en tête :
Raisonner son système fourrager,
espèces et variétés, assolement
Préserver, et protéger mon fourrage de
qualité
Valoriser la conservation des fourrages
Paroles
d’éleveurs...
augmenté le pourcentage de prairies ressemées avec le plus possible de légumineuses.
Cette année, nous avons ensilé nos fourrages
d’herbe, la première fois depuis 15 ans, pour
des questions de débit de chantier et de prix de
revient.
… Pour mes ensilages, j’ai utilisé un film souscouche* qui se met sous la bâche finale et un
conservateur biologique Exalt Tech."
Pour illustrer concrètement la démarche proposée, nous sommes allés à la
rencontre de 5 éleveurs qui y sont entrés, certains depuis un certain temps déjà,
d’autres plus récemment.
GAEC
LES BORIES
GAEC
LE CHAMP
DE MAILHOT
GAEC
MAS D’AUJOU
Gourdon
Pourquoi cette façon de travailler ?
"Il y a 15 ans nous avions eu un souci de pertes
et de moisissures, c’est tout simplement pour
les éviter. Le résultat est très satisfaisant,
aucune perte, meilleure homogénéité du silo,
aucunes taches blanches.
… De plus j’ai avancé la date de récolte de 15
jours. D’habitude, on regardait la quantité,
on recherche maintenant la qualité. Le
résultat est très bénéfique sur le troupeau,
l’élément le plus flagrant est la diminution
des quantités d’aliment consommé par les
broutards !"
SAMUEL LAVINAL
GAEC MAS D'AUJOU - Eleveur à Rueyres
(canton de Lacapelle-Marival 46)
150 ha SAU
70 vaches allaitantes de race
Limousine (système naisseur)
300 brebis F1 46 sélection
Atelier de gavage palmipèdes
GAEC CAUSSENARD
Figeac
EARL DE MONTEIL
Qu'avez-vous mis en œuvre
pour améliorer la qualité de vos
fourrages ?
"… Depuis quelques années nous avons
BULLETIN FOURRAGE DU GAEC DU MAS D'AUJOU
Cahors
Fournisseur : CAPEL
Technicien : PERS Benoit
Référence analyse : 14FC031944
Numéro d'envoi : 6684
Date prélévement : 17/11/2014
Date d'analyse : 19/11/2014
Laboratoire : LAREAL
JEAN-BERNARD SOURSOU
EARL DE MONTEIL - Eleveur à Marcilhac sur Célé
(canton de Cajarc 46)
60 ha SAU
44 vaches laitières
420 000 litres de lait
(10 000 par vache !)
Pourquoi utilisez-vous un
conservateur d’ensilage ?
"Depuis l’année dernière, j’utilise un
conservateur sur maïs sur la moitié du silo,
je voulais voir la différence car j’avais des
moisissures sur les silos précédents. Sur une
partie de mes silos, j’ai également essayé
une couverture avec sous-couche *. Pour
l’instant, tout va bien, j’attends de voir
les reprises de fermentation l’été mais je
recommencerai à l’automne 2015."
*Couverture sous-couche : film plus souple qui épouse
mieux les formes du silo et constitue une barrière à
l’oxygène plus performante.
Quels conseils à quelqu‘un qui ensile ?
"Je conseille fortement un conservateur sur
ensilage d’herbe surtout si le fourrage est de
qualité."
FREDERIC BERGOUGNOUX
GAEC CAUSSENARD - Eleveur à Fontanes du
Causse (canton de Labastide-Murat 46)
160 ha SAU
1 200 brebis
(1.8 agneau produit par brebis)
40 vaches allaitantes
Pourquoi utiliser Exalt Tech et pour
quels objectifs ?
"J’enrubanne la luzerne pour la souplesse
des chantiers, pour limiter la quantité d'eau
transportée par le ressuyage de l'herbe et le
va-et-vient des véhicules lors d’un chantier
d’ensilage, et je souhaite sécuriser la qualité de
l’enrubannage de luzerne. J’utilise Exalt Tech
sur l’enrubanné pour le moment et Exalt Foin
sur une partie des foins.
… J’en suis satisfait pour l’enrubannage, les
premières bottes sont impeccables. J’ai peu
utilisé de conservateur sur foin, car les foins de
luzerne qui mériteraient une application sont
récoltés avec la presse carrée qui n’est pas équipée
pour incorporer le produit."
En 2014, Frédéric a acheté une pompe
Valeurs analytiques (/MS)
Matière sèche : 38,5%
Protéine brute : 18,3%
Cellulose brute : 22,5%
Matières minérales : 10,4%
Amidon : NDF : 38,2%
Inov'Tronik à CAPEL EQUIPEMENT
pour pouvoir utiliser et incorporer des
conservateurs tant au niveau de l’ensilage
que du foin le cas échéant.
Quelles seraient les pistes d’amélioration
pour continuer à améliorer la qualité des
fourrages ?
"Oui, il y a des pistes d’amélioration. Il faut tout
d’abord, récolter plus précocement, préfaner
davantage l’ensilage d’herbe mais également
continuer l’incorporation de légumineuses dans
mes mélanges fourragers. Et pourquoi pas
transférer la pompe du round-baller à la presse
carrée en cours de campagne…
… Au niveau de l'ensilage d'herbe en silo
couloir, depuis 2013, j’utilise une sous-couche*,
l’amélioration est nette, la couche supérieure ne
présente aucune partie pourrie."
MatEriel de rEcolte utilisE par le GAEC
CAUSSENARD
Enrubanneuse en continu (Cuma de
Fontanes du Causse)
Ensileuse (Cuma de Livernon)
Presse balles carrées
Roundballer avec applicateur
ENS. P.N PLAINE SC 1ER CYCLE
Valeurs nutritionnelles (/MS)
UFL : 1
UFV : 0,95
PDIN (g/kg) : 110
PDIE (g/kg) : 90
PDIA(g/kg) : 38
dMO (%) : 77,5
BULLETIN FOURRAGE
ENRUBANNE GAEC CAUSSENARD
ENSILAGE DE LUZERNE AC 1ER CYCLE
Fournisseur : CAPEL
Technicien : PERS Benoit
Référence analyse : 14FC012860
Numéro d'envoi : 6641
Date prélévement : 09/09/2014
Date d'analyse : 12/09/2014
Laboratoire : LAREAL
Valeurs analytiques (/MS)
Matière sèche : 80,0%
Protéine brute : 17,7%
Cellulose brute : 22,7%
Matières minérales : 9,1%
Amidon : NDF : 41,7%
Valeurs nutritionnelles (/MS)
UFL : 0,8
UFV : 0,71
PDIN (g/kg) : 110
PDIE (g/kg) : 105
PDIA(g/kg) : 47
dMO (%) : 66,1
19
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Rencontre
avec...
Rencontre
avec...
LAURENT FOUCHE
STEPHANE MAS
(et Guillaume DABERTRAND, technicien CAPEL)
GAEC LES BORIES - Eleveur à Cazillac (canton
de Martel 46)
(et Pierre BARRIERE, technicien CAPEL)
GAEC LE CHAMP DE MAILHOT - Eleveur à
Liourdres (canton de Beaulieu 19)
problème, je vais réutiliser
“ExaltIl n’yTecha aucun
sur la prochaine campagne !
… Le plus important est de conserver
“
la valeur nutritionnelle
” au maximum
des fourrages !
”
Présentez-nous votre exploitation ?
"Nous sommes en GAEC à 5 associés avec 3
salariés pour conduire un atelier porcin de 230
truies naisseur-engraisseur et un troupeau
ovin de 2 000 brebis en production d’Agneaux
Fermiers du Quercy.
40 ha d'herbe sont ensilés en préfané et 15 ha
sont en cultures ("méteil" céréales – pois – vesce).
L’ensilage d’herbe 1ère coupe est stocké en silo
couloir (800 m3) avec une bâche 2 couches tandis
que le méteil est mis en silo boudin pour assurer
une meilleure conservation.
La composition de l’ensilage d’herbe est
majoritairement à base de graminées pour 2/3
(ray-grass anglais, fétuques, dactyles) et 1/3 de
légumineuses (trèfles, luzernes).
Les rendements moyens tournent autour de 4.5
tonnes de matière sèche par hectare mais c’est
très hétérogène en fonction des parcelles. Nous
sommes ici sur des sols séchants type "causse"
mais il y a aussi des prairies de bas-fonds qui elles
sont plus productives.
Le silo d’herbe est destiné à l’alimentation des
brebis allaitantes suite à l’agnelage d’automne
ainsi qu’à la lutte de février. Il se finira au mois
d’avril avec le lot qui met bas au mois de mars
sur les brebis en lactation. Sur le lot de juillet,
j’alimente avec l’ensilage stocké en boudin."
Comment se comportent les brebis à
l’ensilage ?
"Très bien ! On distribue une ration mélangée :
foin + ensilage + complément céréales. Le mélange
est assez sec car l’ensilage est à 40 % de MS et on
retrouve très peu de refus à l’auge.
Ensuite nos résultats techniques sont corrects
avec une prolificité de 1.9 agneau par brebis.
Toutefois, depuis deux ans et l’augmentation du
cheptel, on a perdu un peu en productivité."
Qu’avez-vous constaté avec l’utilisation
d’Exalt Tech ?
"C’est la première année que j’utilise ce style
de conservateur. L’ensileuse est équipée d’une
pompe, ce qui permet une incorporation régulière.
Je suis très satisfait de la conservation, la 1ère
coupe sort mieux à l’analyse que la 2ème coupe qui,
elle, n’en n'avait pas reçu. Je suis même surpris
car sur les 1ères coupes on a souvent les graminées
qui sont montées sur les prairies vieillissantes.
Maintenant on a aussi beaucoup de jeunes prairies
qui ont été refaites. Quand on regarde le silo, on ne
voit pas de couche noire, au sol il n’est pas juteux
mais c’est lié au préfanage, la couleur est belle et
l’odeur est bonne ! On a fait un gros travail sur le
tassement. Ce qui est vraiment remarquable, c’est
quand on se frotte les mains avec l’ensilage, elles
ne sentent pas du tout cette odeur caractéristique
et tenace que l’on a d’habitude."
Et sur les brebis ?
"Après il est très difficile d’attribuer l’effet de
l’ensilage sur des brebis allaitantes. Ce qui est sûr,
c’est que cette année Etienne a fait des tests sur
la qualité du colostrum des brebis et globalement
ils étaient très bons. Et les brebis ont du lait
puisqu’on a une bonne croissance des agneaux."
Vous pensez donc utiliser Exalt Tech la
campagne prochaine ?
"Il n’y a aucun problème, je vais réutiliser Exalt
Tech sur la prochaine campagne et je souhaite
également traiter les 15 ha de méteil que je
n’avais pas fait cette année."
BULLETIN FOURRAGE GAEC LES BORIES
Fournisseur : CAPEL
Technicien : DABERTRAND Guillaume
Référence analyse : 14FO011139
Numéro d'envoi : 6728
Date prélévement : 15/07/2014
Date d'analyse : 04/08/2014
Laboratoire : LAREAL
Valeurs analytiques (/MS)
Matière sèche : 33,0%
Protéine brute : 13,9%
Cellulose brute : 29,1%
Matières minérales : 11,4%
Amidon : NDF : 49,2%
ENS. GRAMINEES + LEG
Valeurs nutritionnelles (/MS)
UFL : 0,78
UFV : 0,69
PDIN (g/kg) : 80
PDIE (g/kg) : 59
PDIA(g/kg) : 21
dMO (%) : 66,3
Stéphane MAS élève 110 vaches allaitantes
de race Limousine en système spécialisé
et modernisé veaux sous la mère.
L’alimentation hivernale est assurée par une
ration à base d’ensilage de maïs, d’ensilage
d’herbe et de foin. Stéphane utilise un agent
conservateur depuis plusieurs années et
depuis la dernière campagne Exalt Tech.
réalisation de mes ensilages. Pour moi,
le plus important est de conserver au
maximum la valeur nutritionnelle des
fourrages que j’ensile, c’est aussi pour cela
que je couvre mon silo avec une sous-couche
de 150 µ plus une bâche noire. Je mets
également un filet de protection pour limiter
le risque des nuisibles."
Comment avez-vous incorporé Exalt
Tech ?
"C’est très simple, nous ensilons avec une
ensileuse CLAAS qui est équipée d’origine
avec un incorporateur pour solutions
liquides, comme ceci nous sommes sûr de la
bonne répartition dans le volume. L’avantage
d'Exalt Tech par rapport aux acides, c’est
qu’il n’est pas corrosif pour le matériel ni pour
l’homme. De plus il est très soluble.
… Il y a 5 ou 6 ans, il m'est arrivé d'utiliser
des produits acides sous forme de semoulette,
c’était très irritant pour celui qui les
manipulait."
Qu’avez-vous constaté en utilisant
Exalt Tech ?
"Les fourrages traités sont beaucoup plus
appétents, ils ne dégagent pas de mauvaises
odeurs. On peut manipuler de l’ensilage
toute la journée, les mains ne sentent pas
cette odeur marquée de l’ensilage. Je peux
même aller en réunion après avoir soigné les
animaux sans soucis…
… L’utilisation d’ensilage d’herbe n’a aucune
incidence négative sur la couleur de mes
veaux et j’ai besoin de moins de fourrage pour
obtenir la même quantité de lait. Que ce soit
sur l’herbe ou sur le maïs, je ne constate pas de
relance des fermentations après l’ouverture."
Sur quel type de fourrage l’avezvous utilisé ?
"… En herbe j’ai ensilé 2 types de fourrages :
d'une part, des prairies artificielles composées
à 50 % de trèfles incarnat et à 50 % de raygrass d’Italie, ensuite, des prairies naturelles
composées de trèfles violets + dactyles. J’ai
récolté début mai au stade début floraison
pour les trèfles et début épiaison pour le raygrass d’Italie.
… Par contre, cette année j’ai un peu trop
préfané puisque le taux de matière sèche est
monté à 37 % et le silo était plus difficile à
tasser."
Pourquoi utilisez-vous un agent de
conservation ?
"J’apporte beaucoup d’attention à la
Jeu "fourrage
gagnant"
L’objectif est de récompenser, courant
de l’hiver, l’éleveur qui présentera le
meilleur fourrage. La volonté également
de valoriser et récompenser le tandem
éleveur-technicien. Toutes les analyses de
fourrages rentrent dans la démarche…
Allez-vous encore utiliser Exalt Tech
cette année ?
"Oui absolument, car je suis satisfait des
résultats."
Distribution
20
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
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2014 avait été un bon millésime pour
Nutridoc et ses éleveurs de Blondes
d’Aquitaine. 2015 démarre pour le
moins sur le même registre, avec une
extension sur le grand sud-ouest.
Ancien technicien de BOVIDOC, Kevin
MANSE a rejoint son père Jean-Paul
sur l'exploitation familiale dans les
Hautes-Pyrénées (65) : deux éleveurs
aussi passionnés l'un que l'autre de cette
belle race.
Ils essaient de toujours améliorer
le niveau génétique du troupeau,
travaillant en priorité sur des animaux
nés sur l’exploitation : "HULK" en est
l’exemple type. Né le 25 novembre 2012
à la ferme, ce fils de "CABREL" est apparu
dès sa naissance comme ayant un certain
potentiel et même un potentiel certain...
Cela s'est confirmé lors du dernier
Concours National à Biarritz, où il s'est
fait remarquer à son avantage, terminant
au pied du podium. Belle apparition pour
ce jeune taureau (âgé de bientôt 30 mois)
qui se verra alors présélectionné pour le
Concours général agricole de Paris.
La famille MANSE n’a encore jamais
participé au salon parisien. Dès lors, c'est
un beau challenge qui se profile, qu’il faut
tenter de relever, un rêve si proche qu’on
peut presque le toucher du doigt…
plus, magique ! Pour cette première
participation, "carton plein" en ambiance,
en émotion… et en résultat !
Kévin connaissant notre technique
de préparation "concours" et n’ayant
pas trouvé d’équivalent, c’est fort
logiquement qu’il a fait appel à Nutridoc
pour préparer son "champion". Un
programme alimentaire performant et
sécurisé est mis en place pour extérioriser
son potentiel génétique prometteur.
Objectif : réaliser son développement
musculaire et squelettique tout en
préservant une bonne démarche, un
"lustre "et une vivacité générale.
L'HEURE DE GLOIRE POUR "HULK" ET LA
FAMILLE MANSE !
La sélection officielle arrive… et "HULK"
est choisi pour concourir à Paris ! Ce
moment est magique pour la famille
MANSE. Mais le meilleur reste à venir…
Le concours à la capitale le sera encore
"HULK" se présente comme le plus jeune
de sa section, avec un poids respectable
de 1162 kg, contre 1 254 kg pour le plus
lourd de ses concurrents (et 1 146 kg
pour le plus léger). Mais les kilos ne
font pas tout… et "HULK" décroche
une superbe "médaille d'argent"
en grimpant sur la 2ème marche du
podium ! Chaleureusement félicités par
leurs collègues éleveurs, c'est un trop
plein d’émotion pour le père et le fils.
En tout cas, un grand souvenir pour une
première participation mémorable qui en
appellera sans doute bien d’autres.
Quelques jours plus tard, avait lieu le
salon de Tarbes, concours référence
pour la région pyrénéenne, fief de la race
Blonde. Sur sa lancée parisienne, "HULK"
bouscule la concurrence, remportant
d'abord le premier prix dans sa section,
avant de se voir attribuer, "cerise sur le
gâteau", le titre de Champion Espoir du
concours.
Un début d’année 2015 bien rempli, un
partenariat avec Nutridoc couronné de
succès, merci à la famille MANSE pour
leur confiance, et bon voyage sur la route
qui conduit aux sommets… pyrénéens et
autres !
Le service de pulvérisation
se "muscle"!
olas GALES
nt-Cirgues
en BROUSSALDepuis plusieurs années, la CoopéraBagnac
tive a mis en place un service de pull PEGOURIE vérisation. En 2014, ce sont plus de
Cajarc
3 000 hectares (contre 2 500 en 2013)
CAYRON qui ont été traités tant en désherbage
franche dequ’en fongicide.
ouergue
Pour la campagne 2015, deux nouveaux entrepreneurs renforcent notre
dispositif sur les secteurs de Bagnac,
Cajarc et Livernon. Ce sont maintenant
8 entrepreneurs qui sont au service des
adhérents (voir dispositif ci-dessous).
8 Entrepreneurs repartis sur
l'ensemble du territoire lotois
Deltatys
Deltabolus
tion
Fabrica e !
breveté
Boîte de 20 bolus
Gourdon
Cyril PEGOURIE - Cajarc
Fabien BROUSSAL - Bagnac
Nicolas GALES - Saint-Cirgues
Cahors
Didier CAYRON - Villefranche de
Rouergue
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Communication
Capel_paturail_mendikoa
12/01/2015
14:43 Page 1
Zoom sur...
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minérale oligo-éléments enrichie en zinc et vitamines.
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LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
CAPEL se veut toujours plus proche
Info
21
des jeunes agriculteurs
Commission
Jeunes… c'est
parti !
Gerard LAVINAL
Premier vice-président du Groupe CAPEL
En charge des territoires et des JA
Charte JA…
la seconde
promotion est
en route !
La première promotion de notre charte
Jeunes a été signée en juin 2011 (le parrain
était Jean-Michel SCHAEFFER). Ce sont 28
jeunes qui en ont bénéficié pour un montant
de plus de 60 000 €. Fort de cette réussite,
et tenant compte des améliorations à y
apporter, la deuxième promotion d'une
vingtaine de signataires sera officialisée
lors de notre prochaine assemblée
générale du 2 juillet prochain en présence
de Jérémy DECERLE, vice-président JA
National, dont on peut citer les propos :
"On réussira le défi de l’installation si on arrive
déjà à rendre le métier attractif. Cela sousentend de passer outre trois points dont les
deux premiers sont névralgiques : le revenu,
et pour cela, le prix des produits doit évoluer
positivement, puis la vivabilité, c’est-à-dire les
conditions de travail et enfin la dynamique du
milieu dans lequel on s’installe. Enfin se pose
la question de l’achat du bien nécessaire pour
exercer son métier."
Soucieux d’impliquer les jeunes dans
la stratégie et la gouvernance de notre
groupe coopératif, nous avons décidé de
mettre en place une commission Jeunes,
constituée de JA volontaires, issus de nos
trois départements (46-19-82). Ce sont
17 jeunes qui ont manifesté leur volonté
de comprendre le fonctionnement de
CAPEL aujourd'hui et de participer à la
construction de celle de demain.
Nous devons créer une relation
durable et constructive avec ceux qui
constitueront à l'avenir les forces vives de
nos territoires. C’est un beau challenge :
conduire une démarche à caractère
collectif avec des Jeunes Agriculteurs
que leur environnement économique
et sociétal amène à devenir de plus en
plus individualistes ! "Il y a des outils dont
doivent se saisir les jeunes pour construire
leur avenir… " avait dit Jean-Michel
SCHAEFFER.
Une
démarche
constructive
sur
un territoire qui n’a pour limites
géographiques que celles d’un projet.
C’est ce que nous voulons proposer à ces
jeunes avec qui je prends un réel plaisir à
travailler.
Ensemble bâtissons les outils qui nous
permettront de vivre de notre travail
tout en nous épanouissant dans notre
environnement !
Ensemble, redonnons à l’agriculture
une de ses plus nobles raisons d’être : la
production !
Ensemble, écrivons les pages encore
blanches du grand livre de CAPEL !
UN BEAU CHALLENGE EN PERSPECTIVE POUR LA "BANDE DE JEUNES" DE CAPEL
LES MEMBRES DE LA COMMISSION JEUNES
Nicolas BOSSOUTROT
Les Champs
Aurélien et Barbara ESCURE
L’Elu
Guillaume JOIE
La Borde
19140 UZERCHE
Cédric MOURNETAS
La Croix des Chariots
19410 ESTIVAUX
Fabien SUDOUR
Cheyssac Bas
Nicolas SALES
Lagrange
19430 REYGADE
Adrien BOUNY
Pradelle
46320 DURBANS
Christophe BRU
Bears
Etienne FOUCHE
Les Bories
Lionel FOUCHE
Les Bories
46600 CAZILLAC
Damien FRAYSSE
Le Bourg
46230 ESCAMPS
Samuel LAVINAL
Mas d'Aujou
Sylvain MIGNOT
Lapeyre
Julien ROUMIEUX
Le Bourg
Sylvain BRASSAC
Mordagne
Karine NADALIN
Couybes
19800 BAR
19450 CHAMBOULIVE
19160 NEUVIC
46090 ARCAMBAL
46600 CAZILLAC
46120 RUEYRES
46090 BERGANTY
46240 FONTANES DU CAUSSE
82160 ESPINAS
82270 MONTFERMIE
Bonne retraite Bernard…
et bienvenue Benoit et Martin !
BERNARD "POSE" ENTRE BENOIT ET MARTIN, SES DEUX JEUNES SUCCESSEURS
L’EQUIPE PATRIMOINE, HYGIENE ET SECURITE DU GROUPE CAPEL
• Benoit BONNAC
• Martin BARRIERES
• Charline DELEGLISE
• Sonia GINESTET-MARTY
• Thierry MAQUIN
• Guy TAILLEFER
• Pascal VALLET
Bernard CAMINADE, directeur du patrimoine,
hygiène et sécurité, vient de prendre sa retraite
après 44 ans au service de l’agriculture !
Entré dans les années 70 à la Chambre
d’agriculture du Lot, il en repart 3 ans plus
tard pour approfondir sa formation sur la
production porcine. Après avoir beaucoup
appris auprès de la Société SANDERS et
notamment les Ets FAJOLLES à Gourdon, il
intègre, en 1981, la coopérative avec pour
objectif de développer la production porcine,
ce qui fut fait. En 1996, suite au départ à
la retraite de Pierre BOURDARIE, directeur
adjoint, Bernard se voit confier la direction
du patrimoine du Groupe CAPEL - travaux,
hygiène et sécurité, mise aux normes… - qu’il
assumera pendant 18 ans. On soulignera
le dernier projet en date de Bernard, le site
céréales de Montpezat de Quercy qui sera en
service dans quelques semaines (voir article
dans ce Journal pages 16 et 17).
Mais "la vie continue" comme l'on dit, et
aujourd'hui c'est Benoit BONNAC qui reprend
le "flambeau" ! Ingénieur de formation, Benoit
a travaillé pendant 7 ans au Centre d’Etudes
Militaires de Gramat avant de prendre la
responsabilité de l’agence SOCOTEC du Lot.
A ce titre, il connaissait CAPEL, puisqu’il
assurait la vérification de nos ouvrages.
L’orientation vers CAPEL s'est finalement faite
naturellement !
Le Groupe CAPEL a évolué, l’équipe patrimoine,
hygiène et sécurité également. Benoit sera
assisté de Martin BARRIERES, qui assurera,
entre autre, l’assistance maîtrise d’ouvrage,
préparation des projets et suivi des travaux.
Un tandem, alliant jeunesse et compétence,
pour mener les futurs projets à bon port…
22
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Info
Intense séance de "brainstorming"
avec les Jeunes Agriculteurs...
"QUELLE AGRICULTURE DEMAIN ?"
Le congrès des Jeunes Agriculteurs (JA) s’est
tenu le mercredi 18 mars 2015 à la salle des
fêtes de Thégra (canton de Gramat 46) sur le
thème : "L’Agriculture de Groupe".
A cette occasion, les Jeunes Lotois ont
invité Yves CARIOU, agroéconomiste
spécialisé en économie sociale, pour animer
cette conférence-débat qui s’est voulue
participative ! Depuis 20 ans, Yves CARIOU
accompagne des dynamiques collectives
et coopératives en agriculture. Spécialisé
dans l’organisation du travail, il intervient
également sur les nouveaux outils de la
gouvernance coopérative et associative.
Fabien MOINS, administrateur JA National
qui venait de la région Rhône-Alpes, et
Patrice RAMOND, secrétaire général JA
Midi-Pyrénées, ont également participé à
cette après-midi de réflexion sur la question
de "Quelle agriculture demain ?".
Le mot d’accueil revenait à Cédric
LAFAGE, président cantonal JA, et à
Thierry CHARTROUX, maire de Thégra.
L’occasion pour ce dernier de rappeler la
dynamique communale au niveau agricole
et l’importance de l’agriculture dans notre
département en précisant en conclusion
que toutes les filières de qualité lotoises sont
présentes sur la commune.
Lionel FOUCHE, président JA Lot,
présentait l’organisation de l’après-midi
et proposait aux différents participants de
faire 10 groupes de travail afin de répondre à
quelques questions devant servir de support
pour l’intervention d’Yves CARIOU.
• Combien étiez-vous à travailler sur votre
exploitation en 2010, combien êtes-vous
aujourd'hui, combien en 2030 ?
• Combien étaient en GAEC en 2010, en
2015, et en 2030 ?
• Combien étiez-vous à faire partie d'une
CUMA en 2010, en 2015 et en 2030 ?
• Qu'est-ce qu'un SCAE ?
• Quelles sont les différentes formes
d'agriculture aujourd'hui ?
L'agriculture de demain est à (ré)inventer… mais on sait qu'elle sera multiple
Une agriculture de groupe à construire
Ou comment faire aujourd’hui pour rester
indépendant ? "… Oui, comment faire pour
gérer le travail en 2030, nous serons moins
nombreux qu'aujourd’hui. Il nous faut construire
des collectifs qui ne seront pas forcément des
GAEC ou des CUMA. Nous devrons également
raisonner l’utilisation du foncier pour être
plus collectif… gérer collectivement l’emploi,
la mécanisation, avoir des exploitations qui
travaillent entre elles dans la diversité. Il nous
faut réorganiser ces différents outils qui ont été
construits. De plus, ce type d’agriculture est plus
souple à démonter s’il le faut."
En préambule de son intervention, Yves
CARIOU dit vouloir tordre le cou à des
idées arrêtées qui sont fausses : "On
fonctionne sur l’idée qu’il y aurait eu un âge
d’or en agriculture, un âge d’or de l’entraide et
les jeunes ne seraient plus aujourd’hui qu'une
bande d’affreux individualistes incapables de
s’organiser en collectif, ce n’est pas vrai !"
Le débat "collectif- individu" n’est pas
nouveau, il est même ancien. Chaque
époque a su construire un schéma concret
entre ces deux logiques. "Aujourd’hui,
l’individualisme est exacerbé et le collectif
est moins travaillé, moins enseigné, mais ce
n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.
C’est peut-être bien pour construire du
collectif…" précise notre intervenant. Il
reste qu’inventer des formes collectives
est un vrai travail…
Après avoir repris quelques éléments
d’histoire, Yves CARIOU passe en revue
les quatre types d’agriculture de demain à
ses yeux.
Une agriculture de firme avec pour
objectif la sécurité alimentaire
"… Des investisseurs détiennent le capital et le
travail est réalisé par d’autres personnes que
les détenteurs de capital. Ce sont des grosses
exploitations impossibles à reprendre. Nous
voyons déjà des fonds de pension finlandais ou
chinois qui viennent investir en France…"
Une agriculture fondée sur
l’autonomie
"… Ce sera possible en proximité des villes, ce sont
les circuits courts, une agriculture territoriale qui
peut fonctionner, qui rend des vrais services en
termes d’alimentation de qualité et d’occupation
de paysage mais le développement sera limité…"
En conclusion de son intervention, Yves
CARIOU pense que les organisations
locales existent et qu’il faut se mettre
autour de la table. "… Il faut aller voir ce qui
se pratique dans d’autres régions de France.
Il y a des gens qui travaillent ensemble, des
exemples de réussite existent, n’ayons pas peur
d’expérimenter des organisations, il nous faut
faire évoluer les mentalités…"
L’agriculture de groupe a toujours su
accompagner la création de richesse. Les
organisations professionnelles agricoles, la
coopération, auront à proposer de nouveaux
services. Le chantier est devant nous...
Ils ont
dit...
nôtres ? Les soutiens publics ne devraientils pas alors leur être réservés ?..."
Pour Yves CARIOU, la différence viendra
des hommes et des femmes, l’intérêt et
le bonheur au travail se retrouveront
mieux dans ces méta-organisations.
PATRICE RAMOND
CHRISTOPHE BONNET
SECRETAIRE GENERAL JA MIDI-PYRENEES
PRESIDENT DE LA COMMISSION AGRICULTURE DE
GROUPE A LA FDSEA
PIERRE HENRI MONS
Une agriculture familiale qui se
rénove
"… Le capital reste dans la famille mais le travail
est fait par d’autres (salariés par exemple). Cette
agriculture va se développer…"
DIRECTEUR DE LA FDSEA DU LOT
FABIEN MOINS
"… Tout le monde parle de performance,
mais en quoi ces méta-organisations
seraient
plus
performantes
que
l’agriculture de firme. Ce type
d’agriculture se retrouvera demain sur le
même marché que l’agriculture de firme.
Est-ce que l’agriculture de firme ne sera
pas amenée à se développer sur des zones
plus productives et la méta-organisation
dans des zones à handicap comme les
"… Est-ce que l’organisation actuelle
est tenable dans 10 ans ? Non… Dans le
passé, la population nous demandait de
produire pour la nourrir, aujourd’hui,
il faut penser à l’environnement et
nos exploitations ont une vocation
d’entretien de l’espace... J’ai hâte de
savoir ce que l’on va nous demander dans
10 ans …"
ADMINISTRATEUR JA NATIONAL
"… Une après-midi positive et riche
car elle nourrit une réflexion et
il faudra tenir cette réflexion et
cette conversation à tout le monde.
L’agriculture a un intérêt au niveau
local, c’est de créer de l’emploi. Nous
devons expliquer aux jeunes que le
secteur rural est un espace qui permet
de vivre, qui a une grande fierté et ce
n’est pas dévalorisant. On a connu
un enseignement qui dévalorisait les
travaux manuels, c’est regrettable.
Il faut remettre de la valeur dans le
rural, dans le travail entre agriculteur
et consommateur…"
"… Il est évident que l’organisation actuelle
n’est pas tenable dans 10 ans. Il y a de quoi
avoir des inquiétudes. Nous devons veiller
à ce que la réponse ne soit pas une baisse
de la production, nous sommes déjà au seuil
critique…"
CHRISTIAN DELRIEU
PRESIDENT DU GROUPE AGROALIMENTAIRE
CAPEL - CONSEILLER GENERAL
"… Les thèmes abordés tout au long
de l’après-midi, on les ressent, soit
directement en tant que responsable
d’outil économique, soit en tant qu’élu.
23
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
L’environnement on n’en peut plus ! Il faut
que les élus changent de discours. Il faut
parler de productivité, de production. S’il n’y
a plus de main-d’œuvre demain, il manquera
de la production. C’est grave, on manque de
tout aujourd’hui. Il y a là un vrai débat…"
En réponse à une question des Jeunes : "…
Avec l’organisation des territoires qui se
profile, ne comptez pas trop sur les élus car,
par exemple, au niveau de la future région,
il n’y aura que 5 élus du Lot. Comment être
écouté ? Il faudra que le corporatisme soit
fort, FDSEA, JA, Coopération…"
En s’adressant au président des Jeunes :
"… Si on peut vous aider dans ce qui est à
construire, la porte de la coopérative vous
est ouverte. Il nous faut construire ensemble
le combat syndical et coopératif…"
CHRISTOPHE CANAL
PRESIDENT DE LA CHAMBRE D’AGRICULTURE VICE-PRESIDENT DU GROUPE CAPEL
"… Je suis ravi du débat. Les questions qui
se posent aujourd’hui, on se les posait il y 1015 ans. Les exploitations se sont équipées,
mais il manque de main-d’œuvre. Oui,
l’agriculture passera par de l’agriculture de
groupe ou des coopérations. Le problème
de main-d’œuvre est flagrant, les actifs
du département sont les mêmes mais on
perd de la production. On ne peut plus se
permettre d’en perdre, nous devons arriver
à trouver le système pour retrouver de la
production, la réponse ne sera pas unique,
ce sera certainement un mix de tout ce que
l’on a entendu cet après-midi. Il faut se poser
la question de savoir comment on arrive à
intégrer les jeunes à se retrouver dans une
coopérative…"
VINCENT LABARTHE
VICE-PRESIDENT DU CONSEIL REGIONAL
MIDI-PYRENEES. En charge de l'agriculture, de
l'agroalimentaire et de l'enseignement
"… J’ai entendu votre réflexion tout au
long de cette après-midi. Le sujet est
à travailler. L’agriculture d’hier n’est
pas celle de demain… Il est normal
que l’agriculture réfléchisse à son
organisation future. Quoiqu’il arrive,
l’acte de production est et restera central.
Comment on s’organisera, je ne sais pas,
mais il ne faut pas que le doute l’emporte
sur l’espérance. L’agriculture doit s’ouvrir
davantage en termes de communication."
En réponse à une interrogation du
président FOUCHE : "... Le sujet de
l’installation, sujet sensible. Je vous
confirme qu’au niveau régional le
programme est arrêté et acté par l’Europe,
mais tant qu'au niveau national, ce dossier
n’est pas stabilisé, nous ne pouvons rien
instruire. Si le cadre national est acté au
mois d’avril la région pourra passer les
dossiers dès la séance plénière de juin..."
Si aucun ou peu de dossiers ne peuvent être
instruits pour des raisons administratives
dans les mois qui viennent, le risque est
grand de voir des jeunes s'installer, sans
aides, sur des projets réfléchis … ou pas !
Une belle journée de réflexion sur
le devenir des exploitations avec les
Jeunes Agriculteurs. Le travail continue,
le Groupe CAPEL vient de mettre en
place une "Commission Jeunes" (voir
article dans ce Journal page 21).
SOCIÉTÉ CENTRALE D’AGRICULTURE
ENSEMBLE COMBATTRE LA FAIM ET LA MALNUTRITION (ECFM)
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ESPACE CONGRÈS CLÉMENT MAROT - À CAHORS
À 13H45, MERCREDI 29 AVRIL 2015
Avec la participation de membres honoraires de la F.A.O.
Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation
Combattre la Faim et la Malnutrition
Forum installation…
JA 46 ne desarme pas !
Lacapelle-Marival et la Maison Familiale de
Terrou étaient très largement impliqués dans
cette opération. Ce sont près de 130 jeunes
de ces établissements qui ont participé à
cette rencontre. Son organisation différait
des années précédentes avec l'instauration
d'un parcours qui a amené les jeunes à
circuler autour de 7 pôles – Installation,
Foncier, Travail et emploi, Filières, Finances,
Territoire et développement, Echange avec
les JA - au fur et à mesure du déroulement
de la journée, accompagnés en cela par un
de leurs professeurs et deux membres des
Jeunes Agriculteurs.
Les Jeunes Agriculteurs ont organisé, pour
la troisième année consécutive un "Forum
Installation" vendredi 12 mars à LacapelleMarival dans les locaux du CFAA du Lot. Il
revenait à Lionel FOUCHE, président des
Jeunes Agriculteurs du département, de
présenter l’organisation de la journée et
d’accueillir élèves et intervenants. Arnauld
PIZZI, proviseur du LEGTA de Figeac,
Eric CHERMETTE, directeur de la Maison
Familiale de Terrou, ont également salué
l’organisation de cette manifestation.
Le lycée agricole de la Vinadie, le CFAA de
Le Groupe CAPEL, sous l’égide de la
Fédération des Coopératives, était présent
pendant toute la durée du "Forum" et
a pu présenter aux 130 jeunes, lycéens
et étudiants, les différentes filières Bovins, Ovins, Porcs et Palmipèdes - qu'il
développe.
Une journée réussie à mettre au compte de
JA 46 dont le rôle est aussi de promouvoir
les métiers de l’agriculture trop longtemps
dévalorisés, d'impliquer les organismes
de formation, et de donner aux jeunes les
éléments nécessaires en vue d’une prochaine
installation.
24
LE JOURNAL - N°14 - AVRIL 2015
Info
Allègement des tests ESB...
LES "VIEILLES" VACHES NE DOIVENT PAS JOUER LES "PROLONGATIONS" !
Certes, la filière viande a accueilli
très favorablement l’annonce du
ministre de l'Agriculture, Stéphane
LE FOLL, d’arrêter les tests ESB pour
les bovins nés après le 1er janvier
2002. Pour autant, le maintien des
tests pour ceux nés avant cette
date ne va pas être simple à gérer
pour celle-ci.
Une vraie bonne
nouvelle… mais
aussi un vrai
"casse-tête" !
En effet, ce qui constituait au départ une incontestable bonne nouvelle s'est vite avérée
source de difficultés à venir pour la gestion de
la filière : avec un nombre de tests réalisés qui
devrait passer de plus de 800 000 / an à moins
de 100 000, nombre de laboratoires ont déjà
modifié leurs prestations en 2015, avec soit
des augmentations de tarifs, soit la mise en
place de conditions logistiques inappropriés
(ramassage des tests certains jours, allongement du délai pour l’obtention des résultats…)… certains d'entre eux cessant même
purement et simplement de réaliser les tests !
Sans parler des inévitables surcoûts qui se
répercuteront sur tous les maillons de la
filière. Certains abattoirs ont d'ailleurs pris
des mesures en conséquence (abattage de ces
bovins sur quelques journées dans la semaine
par exemple).
Il est donc préférable que la période au
cours de laquelle il reste des bovins soumis
au test soit la plus brève possible : car plus
le temps passe, moins il restera de ces animaux et plus la gestion de leur abattage sera
compliquée !
C’est pourquoi CAPEL BOVIDOC
conseille à ses éleveurs de prendre
encore davantage en compte l’âge
comme l’un des critères de choix des
femelles à réformer, et les encourage
à se séparer prioritairement et dans
la mesure du possible des vaches nées
avant le 1er janvier 2002 (soit âgées
aujourd'hui de plus de 13 ans).
LE TICKET DE PESEE PAR INTERNET POUR LES ELEVEURS DE BOVIDOC… ÇA MARCHE !
Dans le précédent numéro du Journal
(N° 14 page 28), nous vous avions informé
des modalités de mise en œuvre de la
dématérialisation du ticket de pesée
concernant les bovins de plus de 8
mois destinés à l'abattage, c'est-à-dire la
transmission des informations inscrites sur
le ticket de pesée via les interfaces du site
internet de NORMABEV.
Après quelques inévitables tâtonnements, le
"système" fonctionne !
Pour les éleveurs de CAPEL BOVIDOC
Il est désormais possible de consulter,
récupérer et imprimer les données d'abattage
figurant sur le ticket de pesée, sous un format
identique au ticket de pesée papier actuel
(hormis pour les achats à la traverse, non
concernés par cette disposition).
Pour ce faire, vous devez vous inscrire
avec votre numéro de cheptel sur le site
internet à l'adresse suivante : http://www.
interbev-midipyrenees.fr/connexion.php
Suite à votre inscription, vous seront
communiqués vos identifiants vous
permettant d'accéder à votre espace
personnel.
L’éleveur reste malgré tout en droit de
demander le ticket de pesée papier à son
acheteur, qui se doit alors de le lui fournir.
Le service santé animale
du Groupe CAPEL se prEsente
Le Groupe CAPEL est agréé au niveau
pharmaceutique pour le Plan Sanitaire
d’Elevage (PSE) depuis 1979. Cet agrément
pharmaceutique est régulièrement contrôlé
et renouvelé après passage devant une
commission d’agrément tous les cinq ans. Le
PSE contient l’ensemble
des pratiques médicales
à visée préventive.
Mais également renforcer le lien adhérenttechnicien-vétérinaire pour améliorer les
performances
technico-économiques
des
élevages."
Quelle sont les activités du service
Santé Animale ?
"Nos activités peuvent se classer en quatre
catégories : les visites des élevages des adhérents,
les conseils sur la conduite du troupeau et les
soins à apporter aux animaux, l’adaptation du
Plan Sanitaire d’Elevage, la prescription et la
délivrance des médicaments du PSE."
Quels sont les produits qui sont
proposés aux adhérents ?
"Nous proposons bien sûr à nos adhérents les
médicaments du Plan Sanitaire d’Elevage qui
sont des médicaments à visée préventive
délivrés sur prescription vétérinaire, à savoir :
Les antiparasitaires internes et externes, les
anticoccidiens,
Les vaccins
Chlamydiose, Fièvre
Q, Toxoplasmose, Piétin, Pasteurelloses,
Entérotoxémies, Rouget, Virus syncitial,
BVD, PI3, colibacillose, corona et rotavirose,
Ecthyma…
Les hormones pour la maîtrise de la
reproduction
mélatonine, prostaglandines,
éponges…
Les vitamines et oligoéléments
vitamines
AD3E, B, C, calcium, phosphore, séléniumvitamine E, fer, bolus…
Les médicaments homéopathiques…"
Et les missions ?
"Tout d’abord, suivre les élevages des adhérents
avec une implication forte dans la politique
sanitaire des organisations de producteurs.
Ensuite, diagnostiquer les pathologies des
troupeaux et aider l’éleveur à les maîtriser en
mettant en place les préventions adaptées.
Mais il n’y a pas que ces
médicaments ?
"C'est vrai, sont également à la disposition des
adhérents :
Toute la gamme du petit matériel d’élevage
boucles, biberons, tondeuses, vêleuses,
sécateurs, pessaires, réfractomètres…
Entretien avec
Karine COSNIER
Responsable du service
Santé Animale du Groupe
CAPEL
Le matériel de protection
combinaisons
jetables, surbottes, masques, gants…
Le matériel de soin
seringues, aiguilles,
pistolet de drogage, nécessaire de plâtrage,
thermomètre, sonde, lames de bistouri,
containers à déchets de soin...
Les produits d’hygiène pour bâtiment
détergent, désinfectant, insecticides, raticides…
Les produits d’hygiène pour les animaux
antiseptiques, solutions de trempage des cordons
et boucles, solution pour pédiluve, onguent de
traitement des onglons…
Ainsi que les nutritionnels
solution vitamines-oligoéléments, réhydratants, pansements
digestifs, bolus, produits à base d’algues ou de
plantes, huiles essentielles…"
Tous ces produits peuvent être à
disposition des adhérents, sur demande,
dans le magasin agricole le plus proche.
En conclusion…
"L’objectif du service santé animale est d’être
au cœur des productions et au carrefour des
équipes de la coopérative tout en répondant
aux attentes des adhérents. Notre activité est
soumise à des contraintes réglementaires fortes
qui évoluent constamment et que les responsables
professionnels agricoles connaissent bien.
Un autre enjeu important, et qui nous tient
à cœur, est la prévention des maladies avec
pour objectifs une réduction de l’usage des
antibiotiques conformément au plan national
Ecoantibio 2012-2017 ainsi qu’une diminution
des pathologies et de la mortalité pour une
amélioration des résultats économiques
en élevage. Cela s’appelle l’agriculture
raisonnée..."
Le service Santé Animale est agréé pour
les productions ovines, bovines, caprines
et palmipèdes sur toute la zone de
reconnaissance du Groupe CAPEL.
Des permanences sont assurées par les
vétérinaires au bureau à Gramat tous les
matins de 8 h à 12 h et au magasin agricole
de Limogne le mercredi matin de 9 h à 12 h.
Bureaux & Pharmacie
5 Rue des Artisans
46500 GRAMAT
Tél 05 65 33 23 64
L'EQUIPE SANTE ANIMALE
DU GROUPE CAPEL
Karine COSNIER :
Dr Vétérinaire responsable du service
Alain LEFEBVRE : Dr Vétérinaire Secrétaire
Christophe NATORP : Dr Vétérinaire
Patrick FRANCOUAL
Sandrine CALVET

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