Sciaenops ocellatus (Linnaeus, 1766)

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Sciaenops ocellatus (Linnaeus, 1766)
Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
pour un monde libéré de la faim
Département des
pêches et de l'aquaculture
Cultured aquatic species fact sheets
Sciaenops ocellatus (Linnaeus, 1766)
I. Identification
a. Caractéristiques Biologiques
b. Galerie D'images
II. Profil
a. Contexte Historique
b. Principaux Pays Producteurs
c. Habitat Et Biologie
V. Situation Et Tendances
VI. Problèmes Et Contraintes Majeurs
a. Pratiques Pour Une Aquaculture Responsable
VII. Références
a. Liens Utiles
III. Production
a. Cycle De Production
b. Systèmes De Production
c. Maladies Et Mesures De Contrôle
IV. Statistiques
a. Statistiques De Production
b. Marché Et Commercialisation
Identification
Sciaenops ocellatus Linnaeus, 1766
[Sciaenidae]
FAO Names: En - Red drum, Fr - Tambour rouge, Es - Corvinón ocelado
Caractéristiques biologiques
Le corps est allongé et légèrement arqué en arrière et la tête est inclinée. Il est essentiellement de couleur
marron cuivreux ou rougeâtre, alors que le ventre est blanchâtre. Le museau est émoussé avec une bouche
plutôt grande et inférieure contenant des bandes des dents villiformes. Absence de barbillons, c’est ce qui
différencie cette espèce de celle qui lui est étroitement liée: le tambour noir (Pogonias cromis). Il a deux
ailerons dorsaux, le premier avec dix épines dures et le second avec une épine dure et plusieurs rayons mous
(24). L’aileron caudal est légèrement concave avec un ou plusieurs grands chromatophores noirs au-dessus de
la ligne latérale. Pendant la ponte, les mâles produisent un son de tambour caractéristique en frottant des
muscles spécialisés contre la vessie.
Galerie d'images
FAO Fisheries and Aquaculture Department
Sciaenops ocellatus – géniteurs
Sciaenops ocellatus -juvénile
Profil
Contexte historique
L'intérêt pour l’élevage du tambour rouge en captivité a commencé vers la fin des années 70 avec le déclin des
populations naturelles dû aux activités de pêche commerciale et récréative. Depuis lors, plusieurs mesures
règulatoires ont été mises en application (par exemple des limites de taille et de sac) et on a entièrement arrêté la
pêche professionnelle dans plusieurs zones. Les premières méthodes d'aquaculture ont été développées aux
Etats-Unis d'Amérique, en particulier au Texas et en Floride, afin de fournir des alternatives à la pêche des
poissons sauvages et pour le repeuplement des stocks. Avec le développement des techniques de culture
fiables, la production commerciale de cette espèce s’est répandue dans d'autres pays parce que le tambour
rouge est un poisson de consommation populaire qui est relativement robuste et s'adapte bien aux conditions
d'aquaculture.
Principaux pays producteurs
Principaux pays producteurs de Sciaenops ocellatus (Statistiques des Pêches, 2006)
Habitat et biologie
Le tambour rouge est un poisson euryhalin qui se trouve le long de l'Océan atlantique et des côtes du Golfe de
Mexique à partir du cap Cod au Massachusetts jusqu’à Tuxpan, au Mexique. Les adultes pondent entre août et
octobre dans les eaux côtières près des passes régies par les marées. Le tambour rouge pond des oeufs
pélagiques (d’un diamètre approximatif de 1,0 mm), les grandes femelles produisent 1 million d'oeufs. Les
larves (approximativement de 6-8 mm LS) sont transportées aux estuaires par les courants vers les champs
d’algues où elles s’installent. Les juvéniles et les sub-adultes restent dans les baies et les estuaires et ne se
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déplacent vers le large qu’une fois âgés de 3,5-5 ans, et ce pour rejoindre les géniteurs.
Production
Cycle de production
Cycle de production de Sciaenops ocellatus
Systèmes de production
Approvisionnement en juvéniles
Géniteur
Dans certains cas, les oeufs et/ou les alevins sont achetés aux écloseries qui représentent une alternative pour
maintenir et faire reproduire les géniteurs. Le tambour rouge s'adapte bien à la captivité et beaucoup de
producteurs maintiennent les géniteurs pour assurer un approvisionnement constant en larves pour le
grossissement. Des adultes peuvent être maintenus dans des bassins de fibre de verre circulaires (10 à 17 m3 ,
1,5 m de haut) reliés dans une boîte externe de filtre. Quatre à six poissons peuvent pondre avec succès dans de
tels systèmes en utilisant un sex ratio égal. Les géniteurs sont alimentés 3-5 fois par semaine suivant un régime
à base de poissons, de calmar, de crevette et/ou de granulé.
Dans la majorité des pays produisant le tambour rouge, les géniteurs doivent être importés du fait qu’ils ne sont
pas des espèces endémiques. La dérive génétique est, en conséquence, susceptible de se produire sur plusieurs
années d’élevage avec un nombre limité de géniteurs, qui peut affecter la production de manière négative. Afin
de préserver la diversité génétique des individus et des familles du tambour rouge en élevage, un nombre
adéquat d'individus et de familles devrait être maintenu afin de réduire au minimum la consanguinité.
Ponte
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Les techniques pour faire pondre cette espèce durant toute l'année sont bien mises au point. Un régime de 120
jours de photopériode et de température peut être employé pour induire la ponte du tambour rouge en captivité.
Les géniteurs sont au début acclimatés à une température de 17 °C et à une photopériode de 9 heures de
lumière (HL) qui simule les conditions de l'hiver pour les adultes obtenus naturellement. Après l'acclimatation
des adultes, la température et la photopériode sont graduellement augmentées et plus tard diminuées pendant
120 jours.
Après le traitement initial des géniteurs, la ponte contrôlée peut être réalisée tout au long de l'année par des
manipulations de la température. Par exemple, la ponte peut être temporairement suspendue quand la
température de l'eau descend en dessous du 23 °C et peut reprendre une fois la température est augmentée au
delà de 23 °C. Le tambour rouge pond habituellement le soir, juste après que les lumières soient éteintes. Les
oeufs flottent dans des salinités supérieures à 25 pour mille. Durant la nuit, les oeufs sont transportés vers un
filtre externe où ils sont rassemblés dans un sac de nitex de 500 microns.
Après le déplacement du collecteur d'oeufs, les oeufs sont placés directement dans les bassins d’élevage ou
d’abord dans des incubateurs (500-2 000 litres; 200-500 oeufs/l) pour les faire éclore et plus tard ils sont
transférés dans des bassins d'élevage. La désinfection des oeufs avec du formol à 50-100 ppm pendant ~1
heure permet la diminution de la charge bactérienne et de la croissance fongique. Les oeufs sont
approximativement de 1 mm de diamètre et éclosent dans un délai de 18-25 heures dans des températures de
24-28 °C.
Production d'écloserie
Les systèmes d’élevage sont en général des bassins circulaires en fibre de verre installés dans des salles avec
des conditions contrôlées de volumes moyens de 5 000-15 000 litres, bien que les premières larves qui peuvent
s’alimenter puissent être également transférées aux étangs d’élevage. La densité de l'élevage va de 10 à 30
larve/l et le taux de survie larvaire peut être de 50 pour cent. Au début, la température et la salinité optimales
pour l’éclosion et l’élevage larvaire sont de 25-30 °C et 25-30 pour mille, bien que des intervalles plus large
peuvent être employés pour des larves plus grandes. Des taux de survie élevés de 10 pour cent, 5 pour cent et 1
pour cent ont été rapportés pour les larves respectivement de 3 mm, de 6 mm et de 15 mm. Des larves peuvent
être élevées jusqu’à la taille de grossissement en écloserie ou en étang.
Elevage larvaire intensif
Les larves du tambour rouge sont approximativement de 2,2 mm LS à l’éclosion et sont généralement prêtes à
s’alimenter après 3 jours après la ponte (jap). Les larves sont au début nourries avec des rotifères à des
concentrations de 5-10/ml 3-10 jap et sont nourries plus tard de nauplii d'artémia à 11-15 jap. À partir de ce
moment là, les larves acceptent facilement un régime de microparticule, bien que le meilleur régime est à la fois
à base de proies vivantes et de proies inertes pendant la période de sevrage. Le tambour rouge peut être
alternativement, alimenté par une combinaison de rotifères et d’aliments inertes (~0,25 millimètre) 3-7 jap,
suivie d’une alimentation à base d‘inerte seulement (la dimension des particules est graduellement augmentée)
sans pour autant sacrifier la croissance et la survie. La proie vivante est fréquemment enrichie avec des acides
gras hautement insaturés tels que l'acide arachidonique (ARA), l'acide eicosapentanoique (EPA) et l'acide
docosahexaenoïque (DHA), qui améliore la croissance et la survie. Des enrichissements tels que les microalgues vivantes, la pâte de micro-algues, les préparations commerciales et les huiles de poissons de mer, sont
fréquemment utilisés pour améliorer la composition en acides gras des proies. L'addition des micro-algues dans
les bassins d'élevage (Nannochloris occulata, Isochrysis galbana) à des concentrations de 40 000 – 100 000
cellules/ml augmentent également la croissance et la survie larvaires. Une fois que les poissons atteignent
l'étape juvénile (moins de 1 mois), ils peuvent être replacés dans des étangs ou des cages en filet pour leur
grossissement.
Nurserie
Des étangs de 0,2-1,0 ha sont généralement remplis pendant 5-10 jours avant le stockage. Des engrais
inorganiques et organiques sont ajoutés aux étangs afin de démarrer un bloom phytoplanctonique qui, à son
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tour, fait stimuler la production de la communauté zooplanctonique, se composant principalement de
copépodes. Les larves (2 jap ; 740 000/ha) sont déplacées de l'écloserie vers les étangs une fois que les niveaux
de zooplancton aient atteint une densité d'approximativement 250 organismes/l. Les poissons sont maintenus
dans ces systèmes à 30 jap (~30 mm LS) et plus tard ils sont déplacés dans de plus grands étangs ou des cages
en filet.
Techniques de grossissement
Les tambours rouges sont élevés en cages ou en étangs.
Elevage en étang
Versla fin des années 80 et le début des années 90, l’élevage en étang du tambour rouge aux Etats-Unis
d'Amérique a été sévèrement affecté par les basses températures qui ont eu lieu pendant les mois d'hiver et qui
ont eu comme conséquence des mortalités importantes. On croit que la température létale la plus faible pour les
juvéniles du tambour rouge est 8-10 °C. Cette valeur dépend de la salinité et du taux de diminution de la
température. Afin de palier aux pertes dues aux faibles températures, les éleveurs ont modifié les pratiques en
matière de production. Par exemple, les poissons sont transportés dans les bassins situés à l'intérieur à un poids
d'approximativement 1 g, et ils sont tenus dans des systèmes semi fermés, et ne retournent aux étangs en plein
air (150-225 g) qu’une fois les températures de l'eau sont plus hautes. Les jeunes poissons sont assez
cannibalistes et le triage des poissons est assez fréquent du fait que le séjour dans les bassins intérieurs diminue
les taux de mortalité, augmentant de ce fait la production globale. Les poissons issus de tels systèmes (~1 kg)
peuvent atteindre la taille commerciale en 11 mois.
Elevage en cage
Des cages de dimension et de types variables sont utilisées dans l’élevage des poissons marins. En Chine, les
cages sont construites avec des sacs de maille flexible attachés à des armatures solides et sont d’une taille de
1,5-2,5 m3 . Les juvéniles du tambour rouge (0,2 g) sont stockés à 1 000 alevins/m3 . Durant leur croissance, les
poissons peuvent être mis dans de plus grandes cages et la densité diminue de ~400 alevin/m3 . Le cannibalisme
est un problème fréquent et les poissons sont donc régulièrement triés pour diminuer la mortalité. La taille
commerciale (~1 kg) est normalement atteinte après un an.
Apport de nourriture
Les jeunes poissons se développent très bien avec une variété d'aliments disponibles dans le commerce et
préparés spécialement pour le tambour rouge ou pour d'autres espèces marines d’eau chaude. Les exigences
alimentaires sont assez bien maîtrisées. Les juvéniles du tambour rouge ont besoin d'un régime contenant 35-45
pour cent de protéine pour une croissance optimale. La protéine diététique est principalement fournie par la
farine de poisson, bien que de la farine de soja puisse être utilisée en s’assurant qu’au moins 10 pour cent de la
protéine brute est fourni par la farine de poisson. Comme il a été remarqué plus haut chez les larves, les
juvéniles ont besoin d’acides gras hautement insaturés les HUFAs et une introduction de n-3 HUFAs à un
pourcentage de10 pour cent des apports en lipide est recommandée. Il y a peu d'information disponible
concernant les exigences de cette espèce en vitamines et en minéraux; ces composantes sont généralement
ajoutées au régime sous forme de pré-mélanges disponibles dans le commerce qui ont été développés pour la
culture d'autres espèces de poissons. Les aliments pour le tambour rouge contiennent habituellement 40 pour
cent de protéine brute, de 5-7 pourcent d’huile de poissons, moins de 7 pourcent de fibre brute, avec des prémélanges vitaminiques et minéraux.
Techniques de récolte
Le tambour rouge peut être récolté des étangs avec une seine. Les multiples récoltes d’un étang à l'aide d'une
seine de triage qui capture les poissons de certaines tailles ont comme conséquence une production globale plus
élevée. Alternativement, les étangs peuvent être vidangés et les poissons rassemblés dans un bassin dans lequel
ils seront plus facilement capturés. Le tambour rouge peut être récolté des cages avec des filets immergés, selon
le nombre de poissons, en soulevant légèrement un côté du filet ou autrement en soulevant le filet hors de l'eau.
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Manipulation et traitement
Le tambour rouge doit être manipulé soigneusement pendant toutes les étapes d’élevage ainsi que pendant la
récolte et le traitement afin de maintenir la valeur alimentaire et esthétique du poisson, et pour éviter la
contamination. Tout l'équipement utilisé pour manipuler ou traiter les poissons doit être bien maintenu et
complètement nettoyé avant, pendant et après le traitement. Des autorités locales responsables de la
surveillance de la manipulation et du traitement des fruits de mer devraient être contactées pour des
informations détaillées concernant le traitement sanitaire des poissons.
Coûts de production
L'analyse suivante des coûts de production des exploitations d’élevage du tambour rouge aux Etats-Unis
d'Amérique, utilisant les étangs pour le grossissement des jeunes poissons de 0,4 g à 1 kg durant
approximativement un an, ont été rapportées en 1994. Bien que les évaluations des coûts rapportées ne soient
plus valides à cause de l'inflation, etc., les facteurs employés pour déterminer les évaluations et leur importance
relative sont toujours valables.
Frais d’exploitation
Alimentation
Coût des fingerlings pour grossissement
Main d’oeuvre
Les produits chimiques (par exemple les fertilisants, traitement de maladie)
Stockage et commercialisation
Entretien et réparation des équipements
Part du coût annuel (%)
55,5
19,3
14,3
4,8
3,4
2,7
Maladies et mesures de contrôle
Le tableau suivant contient l'information concernant les maladies affectant le tambour rouge en élevage.
L’éleveur devrait se familiariser avec les réglementations locales concernant l'utilisation des produits
chimiques/médicaments spéciaux approuvés dans l’alimentation des poissons ainsi que les réglementations en
place pour les pays d’importation du produit.
Dans certains cas, des antibiotiques et d'autres produits pharmaceutiques ont été utilisés pour les
traitements mais leur inclusion dans ce tableau n'implique pas une recommandation de la FAO.
MALADIE
AGENT
TYPE
SYNDROME
Nage erratique (en
spirales,
tourbillons);
nécrose neuronale;
Nécrose nerveuse
Nodavirus
Virus
hyper-inflation de
virale
la vessie; couleur
obscurcie;
alimentation
réduite.
Spores dans la
muqueuse du
tractus digestif;
inflammation du
Enteromyxose
Endoparasite
Myxidium leei
tractus digestif;
(myxidiose)
myxosporidien
décoloration; perte
des écailles;
ulcération de la
peau.
La peau, les
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MESURES
Aucun traitement connu; désinfection
des systèmes d’élevage entre les lots de
poissons (l'eau de culture - UV, ozone ;
matériaux - chlore); isolement des
poissons malades
aucun traitement connu; désinfection des
systèmes d’élevage; retrait des poissons
malades
ailerons et
occasionnellement
les branchies ont
de grands
Lymphocyste
Iridovirus
Virus
fibroblastes
blanchâtres ou de
couleur rouge pale
(des croissances
sous forme de
choux)
De petits crustacés
attachés aux
Crustacés
Copépodes,
Parasites
branchies,à la
ectoparasites (pou isopodes,
externes
bouche, la peau;
marin)
branchyurans
des ulcérations de
peau
Abdomen gonflé,
peau ulcérée;
hémorragies sur le
Vibriose(infection
corps; globe
bactérienne
Vibrio sp.
Bactérie
oculaire
systémique)
proéminent;
léthargie; ulcères
internes
Ulcération de la
peau; septicémie;
infection
globe oculaire
Streptococcus
bactérienne
Bactérie
proéminent;
iniaei
systémique
hémorragies sur le
corps; coloration
obscurcie
Le trophont
(apparaît comme
de petites taches
Amyloodiniose
blanchâtres) sur la
Amyloodinium
(maladie du
Dinoflagellés peau, branchies
ocellatum
velours)
&/ou les ailerons;
faiblesse; anorexie;
étincellement;
éraflure.
Cryptocaryonosis
Un saupoudrage
(maladie des
blanc de la peau ;
points blancs)
Parasite
détresse
Cryptocaryonose Cryptocaryon
protozoaire
respiratoire ;
(marine white
irritans
externe
éraflure; mue de la
spot
peau; alimentation
disease/marine
réduite
ich)
aucun traitement connu; désinfection des
systèmes d’élevage; poissons en
quarantaine - occasionnellement les
poissons récupéreront tout seuls; réduire
au minimum les densités de charge.
Immersion en eau douce (5-15 min) ,
immersion dans le formol (30 min, 2-4
ml de formol dans 10 litres) - non
approuvés dans l’alimentation des
poissons
Les antibactériens sont administrés dans
l'eau ou dans l’aliment; l’élimination et
le traitement des poissons malades;
désinfection des systèmes de culture;
réduire le stress
Les antibactériens sont administrés dans
l'eau ou dans l’aliment; l’élimination et
le traitement des poissons malades;
désinfection des systèmes de culture ;
réduire le stress
Immersion en eau douce (5-15 min);
rinçage en bassin (au moins des volumes
de 6 bassins par jour); filtration (micro
écran, tambour/ filtres de perle) ; sulfate
de cuivre - non approuvé pour la
nourriture de poissons; immersions en
formol (30 min, 2-4 ml de formol de 10
litres) - non approuvés pour la nourriture
de poissons;
Réduire la salinité (≤ 16‰ pendant ~14
jours (≤ 10‰ pendant 3 heures); basse
température <19 °C sulfate de cuivre non approuvé pour la nourriture des
poissons;immersions en formol (30
minutes, 2-4 ml de formol, 2-4ml de
formol dans 10 litres) - non approuvé
pour la nourriture de poissons
Fournisseurs d'expertise en pathologie
Généralement, les agences gouvernementales, les entreprises privées et les instituts pédagogiques offrent des
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services concernant le diagnostic et le traitement des maladies affectant les organismes aquatiques. L'aide pour
localiser les moyens de diagnostic peut être obtenue auprès des autorités locales responsables de surveiller la
production des poissons en captivité.
Statistiques
Statistiques de production
Production mondiale de l'aquaculture (tonnes)
Source: FAO FishStat
100k
75k
50k
25k
0k
1950
1960
1970
1980
1990
2000
2010
Sciaenops ocellatus
Plus de 94 pour cent de la production globale de l'aquaculture en 2004 a été réalisé en Chine, Israël, îles
Maurice,île Mayotte et les Etats-Unis d'Amérique (3 pour cent) sont également des producteurs importants. La
valeur totale de la production globale en 2004 était de 55 791 000 USD.
Marché et commercialisation
Les produits de base de l'industrie du tambour rouge sont les filets et les steaks frais ou surgelés (170-340 g),
bien que les poissons entiers, étripés sont aussi bien vendus par occasions. Comme avec d'autres espèces, les
prix du marché sont régis par l'offre et la demande. Actuellement aux Etats-Unis, le prix du tambour rouge
entier acheté au niveau des fermes commerciales est de 4,19-4,63 USD/kg. Aucune information n’est
actuellement disponible sur le commerce de cette espèce en Chine.
Situation et tendances
Le tambour rouge est une espèce robuste à croissance, relativement rapide et pour lequel plusieurs difficultés
associées à la culture des poissons de mer ont été surmontées, (par exemple la ponte, l’alimentation, les
tolérances environnementales). Cependant, les mortalités élevées dues aux basses températures de l'eau
suscitent le besoin de prendre en considération et de manière soigneuse les emplacements et/ou les systèmes de
production employés par les éleveurs. Néanmoins, puisque les technologies de l'aquaculture deviennent de plus
en plus avancées, il est probable que la production du tambour rouge continue à augmenter dans le monde
entier par la plus grande efficacité des fermes existantes et l'expansion vers d’autres pays. Plus de recherche
dans les domaines de l'efficacité de l'alimentation, du traitement des maladies, de la tolérance de la température
et les systèmes d'aquaculture de recyclage aidera à assurer une production écologiquement et économiquement
saine de cette espèce durant les prochaines années.
Problèmes et contraintes majeurs
Dans les régions où le tambour rouge est considéré comme une espèce exotique, l'évasion des poissons
maintenus en captivité dans des cages ou d'autres systèmes de production peuvent affecter négativement la
flore et la faune endémiques de la région par la compétition pour l’accès aux ressources, telles que la nourriture
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et l'habitat. Un autre problème potentiel de la culture des espèces exotiques dans un milieu naturel (c.-à-d. filet
de cages/enclos) est le transfert des maladies aux populations endémiques. On pense, par exemple, que la
souche particulière du Streptococcus iniae isolée chez les poissons sauvages (Pomadasys stridens et Synodus
variegatus) au niveau du Golfe d'Eilat (Israël) peut être une souche exotique provenant du tambour rouge élevé
dans les cages voisines.
Les décharges issues des exploitations basées à terre et les produits non consommés/des déchets des systèmes
aquacoles ouverts peuvent négativement influencer le milieu environnant. Les mesures fréquemment prises
pour diminuer la quantité de décharge et/ou de déchets entrant dans l’environnement incluent le traitement des
eaux usées avant leur décharge (filtration, bassins de sédimentation), l'efficacité de l'alimentation et la
digestibilité croissantes, limitant la quantité de production dans les régions sensibles et utilisant des systèmes
d'aquaculture de recyclage pour l'entretien des géniteurs, la culture larvaire et/ou des opérations de
grossissement.
Pratiques pour une aquaculture responsable
L'aquaculture du tambour rouge devrait suivre les principes décrits dans le code de conduite de la FAO pour
une pêche responsable. Ces pratiques incluent le maintien de la diversité génétique, la surveillance de la santé
des poissons, empêchant la diffusion de maladie, assurant une valeur nutritive élevée du produit et limitant les
impacts sur l'environnement.
Références
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Liens utiles
FAO Fisheries and Aquaculture Department
Aquafind
Aquatic Animal Pathogen and Quarantine Information System - AAPQIS
Aquatic Network
Database on Introductions of Aquatic Species - DIAS
European Aquaculture Society - EAS
FishBase
FAO FishStatJ – Universal software for fishery statistical time series
GLOBEFISH
Network of Aquaculture Centres in Asia-Pacific - NACA
World Aquaculture Society - WAS
FAO Fisheries and Aquaculture Department