Espagne Cordoue GAMBINA Aurore 2012x - Région Rhône

Transcription

Espagne Cordoue GAMBINA Aurore 2012x - Région Rhône
Aurore Gambina
M1 LEA RCI
Université Jean Monnet
Rapport de fin de séjour
1. Vie pratique
Je suis partie à Cordoue dans le cadre d’un stage obligatoire de 8 semaines
minimums à l’étranger. J’ai donc eu besoin des bourses proposées par la région RhôneAlpes, puisque je n’ai pas été rémunéré lors de mon stage. Partir à l’étranger pour ses études
implique un bon nombre de choses à prendre en considération, telles que le logement, les
finances, la vie quotidienne… Je vais donc développer ces sujets afin de pouvoir aider au
mieux les étudiants qui partiront en stage dans un pays étranger, et plus précisément à
Cordoue en Espagne.
Puisque la raison de mon départ a été le stage, il me semble important de
commencer par ce point. J’ai effectué mes recherches à partir d’internet, du site des pages
jaunes et de sites spécialisés en annonces. Pour être honnête ça n’a pas été très fructueux,
c’est pourquoi je me suis tournée vers mon réseau afin d’avoir quelques pistes. Mais ce qui
m’a le plus servi a été de regarder les rapports de stages des années antérieurs, car la
plupart des entreprises qui ont déjà pris des stagiaires sont susceptibles d’en reprendre, de
plus cela permet de voir quel genre de travail est proposé, et donc si cela peut nous
intéresser. Ainsi j’ai envoyé des mails aux entreprises qui me paraissaient être le plus en
accord avec mes études. J’ai reçu de nombreuses réponses positives, il ne me restait qu’à
faire mon choix. Celui-ci c’est porté sur un organisme de Commerce Equitable où il m’a été
demandé d’effectuer des tâches variées, telles que de la comptabilité, de la communication,
de l’organisation d’évènements… Le rythme de travail est plutôt tranquille, c'est-à-dire que
je devais travailler six heures par jours, par contre la rémunération n’est pas obligatoire donc
je n’étais pas payée même si je suis restée trois mois dans l’entreprise. Pour cette raison les
bourses m’ont été très utiles puisque grâce à elles j’ai pu payer mon loyer.
Les logements à Cordoue sont assez peu cher, mais parfois en très mauvais état, c’est
pourquoi j’ai préférer payer un peu plus afin d’avoir un appartement décent. La colocation
reste le moyen le plus économique. Je n’avais rien trouvé avant de partir, mais dans ces cas
là il ne faut pas s’inquiéter car les façades d’immeubles sont souvent recouvertes
d’annonces de personnes cherchant des colocataires. Ainsi j’ai téléphoné à des personnes et
effectué des visites, puis me suis décidée pour un appartement en colocation dont le loyer
mensuel était de 200 euros, auxquels il fallait rajouter le gaz (environs 5 euros par personnes
tous les mois), et l’électricité. Ce qui revenait au total à environ 230 euros par mois. Le
premier mois il a fallut donner la caution qui était de 200 euros.
En ce qui concerne la télécommunication, grâce à internet il existe des moyens
gratuits comme Skype par exemple. Mais il est quand même utile d’avoir un téléphone d’une
compagnie du pays dans lequel on séjourne. En Espagne Yoigo est la moins cher, une carte
SIM avec un téléphone revient à moins de 20 euros. Il faut tout de même se renseigner
auprès de sa compagnie française afin de savoir si elle propose des tarifs corrects pour
l’étranger. Le mieux, pour ne payer son forfait pour rien et si le choix s’est porté sur l’achat
d’un portable étranger, est de mettre en suspend sa ligne.
La vie à Cordoue est très agréable et peu chère. On peut facilement manger dans un
bar à tapas pour une poignée d’euros, ou simplement boire un coup pour maximum 2 euros.
Aller boire un verre peut-être l’occasion de faire de belles rencontres, il ne faut pas hésiter à
aborder les personnes, surtout que les cordouans sont des gens très ouverts et vraiment très
gentils, d’ailleurs la plupart du temps ce sont eux qui abordent les gens. En ce qui concerne
les horaires d’ouverture il ne faut pas se faire avoir puisque les magasins ouvrent, en
général, de 10h du matin à 14h30 environ, puis de 17h à 21h, cela dépend de quel type de
magasins il s’agit, certains sont ouverts sans interruption de 9h à 21h30. Le rythme de vie est
donc plutôt tranquille, il faut savoir prendre son temps et apprécier les moments simples
que l’on peut vivre à Cordoue. La meilleure période pour partir est le printemps du mois de
mars au mois de juin car c’est dans cette période que se concentre le plus de fêtes, la
Semaine Sainte, les Croix, les Patios, la Féria, la Nuit Blanche du Flamenco… Il n’y a pas un
week-end où il ne se passe rien. Le problème est qu’à cette période il commence à faire
chaud, la température peut facilement atteindre les 42° en journée et les 38° la nuit, à partir
de mai. Il faut donc prévoir des tenues légères et bien penser à vérifier qu’il y a la
climatisation dans le logement, mon conseil est de rester à l’intérieur une bonne partie de
l’après-midi et de ressortir à partir de 18h30, même s’il fait encore très chaud la
température est moins insupportable qu’à 15h. Le mieux est aussi de pouvoir trouver un
logement dans un immeuble possédant une piscine, car les piscines municipales sont chères
et il faut réserver une plage horaire, les piscines découvertes n’ouvrent qu’à partir de la mijuin. En ce qui concerne les transports en commun, il y a de nombreuses lignes de bus, mais
Cordoue se traverse à pied très facilement en une demi-heure, en marchant tranquillement,
il n’est donc pas nécessaire d’investir dans un abonnement, il me semble qu’un billet voyage
simple coûte 1,30 euros. Le plus difficile de la vie à Cordoue à été sans doute de s’habituer à
l’accent andalous, qui est assez particulier mais qui une fois qu’on le comprend permet de
comprendre tous les autres accents espagnols ! Il ne faut pas hésiter à faire répéter plusieurs
fois ce qui n’a pas été compris, et finalement on se rend compte que même en tant
qu’étranger on repart en ayant nous même pris l’accent chantant de Cordoue.
Enfin, pour ce qui est de l’argent il est important de se renseigner auprès de sa
banque afin de connaître les frais supplémentaires qui pourront être prélevé lors des
transactions ou des retraits. En général il existe des banques dans lesquelles il est possible
de retirer sans payer de frais de retrait, c’est pourquoi il est vraiment important de se
renseigner avant de partir. Pour les payements je conseille plus d’utiliser du liquide car
certain magasins ne sont pas équipé de lecteur de carte bleue à code.
Pour finir, en ce qui concerne la santé, il est important d’aller demander sa carte
européenne de santé à la LMDE ou à la SMERRA environ un mois avant le départ. Cette carte
permet en cas de soucis de santé de bénéficier des droits français, c'est-à-dire d’être
exonéré de frais. En cas de problème il est également possible de se rendre directement
dans une pharmacie afin de demander conseil pour un cachet.
2. Bilan et suggestions
Le bilan de ce séjour est en tout point positif. Il m’a permis de m’améliorer de manière
assez importante en espagnol puisque je devais le pratiquer tous les jours dans le cadre du
stage. De plus d’avoir été en immersion dans une entreprise espagnole m’a permis de
connaître le monde du travail dans ce pays. De plus mon projet professionnel s’est affiné, je
sais maintenant de façon sûr ce que je veux faire dans le futur, en effet, de part les tâche
effectuées pendant le stage j’ai pu me rendre compte sur quels points j’ai le plus de facilité
et ce qui m’intéresse le plus. Il est important de faire un bilan à la suite de ce genre
d’expérience car un séjour à l’étranger apporte beaucoup de réponses tant sur le plan
personnel que sur le plan professionnel.
Je n’ai pas eu besoin d’être préparée avant mon départ car ayant déjà vécu une
expérience similaire avec le programme d’échange Erasmus je savais déjà plus ou moins à
quoi m’attendre, c'est-à-dire, quelles difficultés je serais susceptible de rencontrer. C’est
pourquoi j’ai préparé à l’avance tous les papiers dont j’allais avoir besoin pour pouvoir partir
sereinement. Il est vrai que l’université ne nous aide pas trop avant et pendant ce type de
séjours, mais je ne trouve pas que cela soit mal puisque ça nous permet de vraiment nous
débrouiller par nous même, l’autonomie est importante. Je donne tout de même un petit
bémol, en effet, dans le cadre de stage les bourses ne sont attribuées que pour la durée
minimum obligatoire du stage, ce qui peut être un peu juste lorsque l’entreprise veut nous
garder quelques semaines de plus et que nous ne sommes pas rémunérés.
Ce que je peux suggérer à ceux qui vont partir est de se préparer relativement à l’avance,
c'est-à-dire de bien penser à préparer et faire signer les papiers quelques mois avant le
départ, car comme chacun le sait il arrive parfois qu’il y ait des problèmes et qu’il faille revoir
plusieurs fois les dossiers avant qu’ils soient complets et sans fautes. Ce fut le cas cette
année, où il nous à été demandé de fournir des documents qui finalement n’étaient pas les
bons, c’est pourquoi il faut vraiment s’y prendre à l’avance afin de ne pas se retrouver
pressé par le temps. De plus je pense qu’il est important de bien se renseigner sur la ville et
le pays de destination afin de savoir à quoi s’attendre et ainsi pouvoir prévoir quel type de
vêtement prendre ou encore prévoir à quel genre d’évènement participer par exemple. Il
faut également bien penser à se renseigner sur les prix des colocations, et de la vie en
général, car il ne faut pas oublier que nous ne recevons pas les bourses avant quelques
semaines passées à l’étranger, c’est pourquoi il faut prévoir un budget afin de ne pas se
retrouver sans argent.
Enfin, je pense que les échanges internationaux devraient être plus systématiques, il me
semble important pour un étudiant (surtout en filière de langues) de partir afin de
s’immerger dans une culture différente de la notre. Comme je l’ai déjà dit je pense
également qu’il faudrait revoir un peu le calcul des bourses en fonction de la durée du séjour
mais également de la ville de destination car un séjour à Cordoue revient moins cher qu’un
séjour à Barcelone par exemple. Je pense donc qu’il n’y a pas de grandes améliorations à
apporter, nous avons de la chance de pouvoir partir à l’étranger en ayant un soutient
financier de la part de la région, il faut donc profiter de cette chance et partir sans hésiter
lorsque l’occasion se présente.

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