La Gruyere Online
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Entre diable et bon Dieu PAR L’ABBÉ GILBERT PERRITAZ 2 Gruyère La Gruyère / Mardi 13 novembre 2012 / www.lagruyere.ch Des retombées pour 15 millions de francs MUSIQUES. Réunies Bernard et Raymonde Piccand: un long bail derrière les fourneaux et auprès de la clientèle du restaurant de Vuippens. Trente ans à la Maison de Ville BONNES FEUILLES. Auteur de L’infanterie du bon Dieu en 2003 et chroniqueur à La Gruyère, l’abbé Gilbert Perritaz reprend la plume avec Entre diable et bon Dieu à paraître aux Editions La Sarine le 30 novembre. Deuxième extrait en primeur: Raymonde et Bernard Piccand, tenanciers de la Maison de Ville de Vuippens durant trois décennies. Raymonde et Bernard, un couple qui a de quoi étaler sa fierté: trente ans de restauration pour laisser à l’Hôtel de Ville de Vuippens une renommée internationale! Tout a commencé en 1977. Bernard est issu d’une famille fribourgeoise de Villaz-Saint-Pierre qui est partie exploiter un domaine en terre française, à Voray-sur-l’Ognon, dans le département de la Haute-Saône. Il fait son apprentissage dans le seul restaurant de ce petit village de 200 habitants. Il y acquiert tous les secrets de la riche cuisine franccomtoise. A 18 ans, il revient au pays et il s’engage successivement auprès de plusieurs restaurants de chez nous. Double national et détenteur d’un passeport européen, il est appelé à effectuer son service militaire de 18 mois dans une caserne d’infanterie de l’Hexagone. Par chance, il est détaché en cuisine. A son retour en Suisse, on le voit aux fourneaux d’un hôtel de Château-d’Œx qui a pignon sur rue, puis à la Dent-de-Lys des Paccots tenue par la famille Michel. Il y rencontre Raymonde, sa future épouse. Il suit les cours de cafetier à Fribourg et se fait remarquer par ses talents et son sérieux. Il se marie en mai 1969. Bernard sillonne le pays et Le boursier sonnait à la cure perfectionne ses connaisle dimanche après la messe. sances gastronomiques. Raymonde, secrétaire Je lui versais deux verres de direction, a suivi d’absinthe. Il raffolait deux années d’école de cet apéro encore interdit. secondaire chez les sœurs d’Ingenbohl, à Estavayer-le-Lac, dans un climat rigide. Puis elle est allée prendre des cours de langue allemande à Francfort. En 1977, le couple choisit de se mettre à son compte. Plusieurs cafés de la région sont en soumission. Bernard échoue pour trois d’entre eux, mais il tire la bonne carte pour celui de Vuippens. A Vuippens, le syndic et boursier paroissial André Philipona, qu’on désignait du joli surnom de Floquet, me payait tous les trois mois, car il devait attendre les versements de la commune prévus pour le salaire du curé. Il n’existait pas d’impôt paroissial. Le boursier sonnait à la cure le dimanche après la messe. Je lui versais deux verres d’absinthe. Il raffolait de cet apéro encore interdit. J’obtenais ce précieux liquide d’un distillateur anonyme du Val-de-Travers «qui faisait les curés», comme il disait. Sa voiture portait par prudence des plaques saint-galloises. Au Nouvel-An, j’offrais au syndic un litre de ce précieux liquide pour lequel j’avais déboursé 30 francs. Il me lançait ce délicieux cri du cœur: «Des curés comme vous, il faudrait pouvoir les refondre!» J’en riais. Ce même syndic m’annonça un jour avec enthousiasme l’engagement d’un nouveau cafetier: «On a fait le bon choix. Il est jeune, il sait ce qu’il veut. Sa femme est une belle “plante”, elle est secrétaire de direction à ce qu’il paraît. Elle saura attirer les clients. Et puis, vous savez, il m’a bien demandé, ce M. Piccand: “Est-ce que vous avez un curé embêtant?” Je lui ai répondu que non, qu’il a déjà bien à s’occuper de ses oignons et qu’il n’empoisonne la vie de personne.» Beau compliment. (…) ABBÉ GILBERT PERRITAZ en assemblée générale, les sociétés de musique de la Gruyère ont pu entendre que leur activité rapporte beaucoup au canton. PRISKA RAUBER A l’assemblée générale du Giron des musiques de la Gruyère, vendredi à Avry-devant-Pont, la fanfare paroissiale de Sâles a reçu de nombreux mots d’encouragement. C’est elle en effet qui est chargée de l’organisation de la Fête des musiques de 2014. Daniel Piller, président du comité d’organisation de celle de La Tour-de-Trême, qui s’est tenue en mai, lui a assuré le soutien de sa société. L’occasion pour ce dernier de tirer un bilan final. «Une fête de cette envergure, c’est trois ans de préparation.» De la fatigue et des soucis – notamment face aux caprices de la météo – «mais beaucoup de mercis qui réchauffent les cœurs». Et de partager les chiffres définitifs: un bénéfice de 48000 francs, 15000 visiteurs sur les quatre jours, entre 7000 et 8000 spectateurs pour le cortège, plus de 1000 musiciens et 960 bénévoles. Lors de cette assemblée encore, le président du giron, JeanPierre Philipona, a accueilli au sein de son comité Olivia Ruffieux, de Bellegarde, en remplacement du vice-président Francis Bugnard. Et puis les sociétés d’Albeuve et d’Enney, fiancées depuis de nombreuses années, se sont enfin mariées. Elles donnent naissance à l’Amicale Albeuve-Enney, ce qui porte à vingt et un le nombre des sociétés membres du giron. Mémoire sur la musique Enfin, en guise de conclusion, Jean-Pierre Philipona a invité Stéphane Baechler à exposer une partie de son travail de diplôme. Intitulé Impact des sociétés de musique sur la vie économique et sociale du canton de Fribourg, ce mémoire date de dix ans, mais ses conclusions sont «toujours bonnes à entendre». Après La Tour-de-Trême en 2012, la Fête des musiques gruériennes animera le village de Sâles au printemps 2014. ARCH - C. HAYMOZ Ainsi, le musicien du Mouret, qui siège au comité de la Société cantonale des musiques fribourgeoises, a estimé à quelque 15 millions de francs par année les retombées de l’activité des sociétés de musique pour le ou en instruments). Un calcul d’économiste diplômé plus tard – tenant compte des dépenses additionnelles (celles des musiciens) et du multiplicateur spécifique, on aboutit à ces 15 millions de francs. ■ canton. Sur la base de questionnaires, Stéphane Baechler a déterminé que la centaine de sociétés fribourgeoises dépensent environ 2,4 millions par an (en salaire de directeurs, en organisations de manifestations PUBLICITÉ Cercle Broc, Gruyères et Intyamon PDC. Le cercle PDC Broc-Gruyères-Intyamon s’est officiellement constitué vendredi à Albeuve. Présidé par Yves Mossu, de Pringy, il réunit les adhérents domiciliés dans les communes de Broc, Gruyères, Bas-Intyamon, Grandvillard et Haut-Intyamon. Autour du président, cinq membres siègent au comité: Claudine Castella (Grandvillard, vice-présidente), Stéphane Sudan (Broc), Pascal Moennat (Grandvillard), Jean-Luc Beaud (Albeuve) et Christian Bussard (Pringy). Ce nouveau cercle, après le PDC de la Rive droite, celui de la Jogne et de la Rive gauche, est le quatrième à être englobé au sein du PDC de la Gruyère. «La création de ces cercles ne signifie pas l’abolition des sections locales, bien au contraire! communique Pierre Schroeter, président du PDC de la Gruyère. Ces entités constituent une marche intermédiaire qui doit permettre de faciliter la communication et la transition de la base de la pyramide à son sommet, lequel se trouve à Fribourg et à Berne.» D’ici à la fin de l’année, le PDC de la Gruyère prévoit d’instituer six cercles dans le district. PR QUI SERA LA START-UP 2012-2013 ? Envoyez un SMS au 939 et tapez le code de votre choix : Bcomp SA, Fribourg ( code : FRI innoA ) M3AT SA, Botterens ( code : FRI innoB ) <wm>10CAsNsjY0MDA01zUwsrA0MAAAQYUEow8AAAA=</wm> <wm>10CFWMMQ7DMAwDXySDYuRYqsYgW5Ch6O6l6Jz_T7G7ZSBBEgceR9aCv7b9_OzvVECbgB5Acl3KSiYtilmkKpxQvkYwhNf24EUbRkefjKgKvE-nmPVw68r5MDYsqOX6_m76Zr-7gAAAAA==</wm> Morphean SA, Granges-Paccot ( code : FRI innoC ) 1 seul vote par numéro de téléphone - Prix par SMS : CHF 0.20 - Durée du concours : du 7 au 25 novembre 2012 - Tirage au sort des gagnants CHF 1'000.– A GAGNER ainsi que 25 x 2 cartes journalières dans les stations fribourgeoises Pour découvrir les 3 start-up finalistes, scannez le QR code ci-dessus ou allez sur www.innovationfr.ch