Questions au… Dr Cyrus Tabatabay

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Questions au… Dr Cyrus
Tabatabay
30/10/2009
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Spécialiste en ophtalmologie et ophtalmochirurgie (Président de la «Teaching Eye Surgery Foundation
»àGenève)
Votre 15 e mission à Maurice tire à sa fin. Quel bilan faites- vous après celle- ci ?
J’en suis à ma 5 e année de collaboration avec l’hôpital des yeux de Moka. Au cous de ces dernières années, j’ai effectué des
opérations de la cataracte, des greffes de la cornée et plus récemment des décollements de la rétine et la rétinopathie diabétique.
On peut désormais traiter la plupart des patients ici, et cela grâce aux formations « postgraduate » dispensées aux chirurgiens.
Quelles sont les maladies qu’on ne peut toujours pas traiter chez nous ?
La majorité des traitements oculaires peuvent se faire à Maurice. En fait, 90 % de ces opérations peuvent se faire ici, à condition
d’investir dans des équipements médicaux et de rehausser le niveau des instruments chirurgicaux. Il faudrait aussi consolider la
formation des médecins afin d’assurer la relève. Car à Maurice, il y a un manque de spécialistes, mais aussi de médecins
capables de s’occuper de la chirurgie courante et compliquée. C’est la même chose pour la chirurgie de pointe.
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La situation des malades s’est- elle améliorée ?
C’est vrai qu’elle s’améliore. Il y a encore cinq ans, les patients arrivaient dans un piteux état. Certains venaient à l’hôpital dans
des états graves. Ils souffraient de décollement de la rétine et de saignements, entre autres. Aujourd’hui, nous avons moins de
patients en fin de pathologie, grâce à la chirurgie au laser de la rétine qui prévient les hémorragies et le décollement.
Encore faut- il que ces cas soient détectés tôt, n’est- ce pas ?
On peut y arriver lorsque le dépistage se fait assez tôt chez le patient. Tout médecin généraliste qui soigne un malade de plus de
40 ans doit par exemple s’inquiéter d’une forme latente de diabète.
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Etes- vous satisfait des progrès réalisés ?
De gros progrès ont été réalisés mais il reste encore beaucoup à faire. Cependant, la volonté est là. Le ministère de la Santé a
récemment mis en place les infrastructures nécessaires pour la rétinoscopie, un examen qui doit se faire systématiquement une
fois l’an.
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Comment expliquer cette évolution rapide des pathologies de l’oeil chez le diabétique ?
Les personnes qui contrôlent mal leur diabète sont aussi hypertendues, et cela crée un cocktail explosif. C’est vraiment une
question de timing et de traitement.
Quels sont vos projets pour Maurice en 2010 ?
J’aimerai qu’on arrive à formaliser un partenariat entre les ophtalmologues mauriciens, l’université de Genève et celle de
Cornwell, à New York, pour la chirurgie oculaire. Le ministère nous a donné son plein accord pour une interaction entre ces
trois universités. Une ébauche du projet sera réalisée dès janvier.
Propos recueillis par Bindu BOYJOO
Dr. AusderAu 1. choix
Ophtalmologie
Fribourg/Berne – 1.choix en chirurgie laser
et implants
Avec Vision Laser Genève Chirurgie myopie,
presbytie
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15.11.2009